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CH268609A - Procédé de fabrication d'une pièce métallique ou partie de pièce métallique destinée à être soumise à de hautes températures et présentant, dans ces conditions, une bonne résistance au fluage, et pièce métallique fabriquée par ce procédé. - Google Patents

Procédé de fabrication d'une pièce métallique ou partie de pièce métallique destinée à être soumise à de hautes températures et présentant, dans ces conditions, une bonne résistance au fluage, et pièce métallique fabriquée par ce procédé.

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Publication number
CH268609A
CH268609A CH268609DA CH268609A CH 268609 A CH268609 A CH 268609A CH 268609D A CH268609D A CH 268609DA CH 268609 A CH268609 A CH 268609A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
alloy
sep
hours
temperature
heating
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Limited The Mond Nicke Company
Original Assignee
Mond Nickel Co Ltd
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Mond Nickel Co Ltd filed Critical Mond Nickel Co Ltd
Publication of CH268609A publication Critical patent/CH268609A/fr

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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
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    • C22C19/00Alloys based on nickel or cobalt
    • C22C19/007Alloys based on nickel or cobalt with a light metal (alkali metal Li, Na, K, Rb, Cs; earth alkali metal Be, Mg, Ca, Sr, Ba, Al Ga, Ge, Ti) or B, Si, Zr, Hf, Sc, Y, lanthanides, actinides, as the next major constituent
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    • C22C19/053Alloys based on nickel or cobalt based on nickel with chromium and Mo or W with the maximum Cr content being at least 30% but less than 40%

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Description


  Procédé de fabrication d'une pièce métallique ou partie de pièce métallique destinée  à être soumise à de hautes températures et présentant, dans ces conditions, une bonne  résistance au fluage, et pièce métallique fabriquée par ce procédé.    L'invention comprend un procédé de fabri  cation d'une pièce métallique ou partie de  pièce métallique destinée à être soumise à de  hautes températures et présentant, dans ces  conditions, une bonne résistance au fluage,  et une pièce métallique fabriquée par ce pro  cédé. Elle se rapporte à des     pièees    métalliques  destinées à être soumises à un effort sous des  températures élevées, c'est-à-dire de l'ordre de  grandeur de 6000 C et plus.

   De telles pièces  doivent non seulement. résister à la corrosion  à des températures élevées et avoir de bonnes  propriétés mécaniques générales, mais aussi  être en état. de résister au fluage. Comme  exemples de ces pièces, on peut citer des aubes  de turbines à gaz et des pièces de fours;  celles-ci doivent avoir aux hautes températures  des propriétés de résistance au     fluage    qui ne  sont pas nécessaires lorsque ces pièces, même  si elles sont soumises à un effort, ne doivent  travailler qu'à des températures peu élevées,  comme par exemple des arbres de turbines à  vapeur.

   La présente invention est basée sur  la découverte que des combinaisons très amé  liorées de propriétés, comprenant une bonne  résistance au fluage à des températures éle  vées, peuvent être produites en soumettant des  alliages appropriés à un traitement thermique  particulier pendant ou après la formation, à    l'aide de ces alliages, d'une pièce métallique ou  partie de pièce métallique.  



  Les alliages susceptibles d'être utilisés  selon la présente invention sont ceux qui ont  une structure réticulaire du type cubique à.  faces centrées et qui contiennent au moins du  nickel, du chrome, du titane et de l'alumi  nium.  



  Ils peuvent contenir aussi du fer en une       proportion        n'excédant        pas        85        %,        du        cobalt        en          une        proportion        n'excédant        pas        70%,        du        molyb-          dène        en        une        proportion        n'excédant,

          pas        30        %     ainsi que du niobium, du tantale et du     beryl-          lium    en des proportions telles que leur teneur  totale plus la teneur du titane et la teneur de  l'aluminium représentent ensemble de 0,5 à  10% de l'alliage.  



  Ces alliages peuvent contenir aussi du  tungstène, la teneur en molybdène, augmentée  de deux fois celle du tungstène, représentant       un        total        n'excédant        pas        30%        de        l'alliage.        Ils     peuvent contenir aussi du silicium, du man  ganèse, du vanadium et du cuivre dans une       proportion        totale        de        10%        au        maximum.     



  Comme exemples de compositions appro  priées à. partir desquelles on peut former  l'alliage, on peut citer       1.        Nickel        au        moins        30        %,        avec        jusqu'à        70        %          de        cobalt,

          jusqu'à        30%        de        molybdène        et        jus-          qu'à        70        %        de        fer.              2.        Nickel        de        90    à     65        %,        chrome        de        10    à  35 0%,

   des pourcentages égaux de nickel pou  vant être remplacés par chi molybdène     jus-          qu'à        30%        ou        du        cobalt        jusqu'à        60%,        mais     avec une teneur minimum de nickel de 30%.  



       3.        Nickel        de        25    à     65        %,        chrome        de        10    à       35        %,        le        reste        étant        du        fer,

          des        pourcentages     égaux de fer pouvant être remplacés par du       molybdène        jusqu'à        30        %        ou        du        cobalt        jus-          qu'à        65%.     



  4. Aciers austénitiques contenant de 10 à  <B>35%</B> de chrome, de 7 à     251/o    de nickel,     jus-          qu'à        301/o        de        molybdène,        jusqu'à        60%        de          cobalt,        le        reste        (au        moins        40%)        étant,        du        fer.     



  En général, on préfère maintenir la teneur  de carbone en dessous de     0,051/o,    en particu  lier dans les compositions du type 80/20     nickel-          -chrome,        mais        il        peut    y     avoir        jusqu'à        1%        de     carbone.  



  Il sera tenu compte, pour former un  alliage ayant une structure réticulaire du type  cubique à faces centrées à partir de l'une ou  l'autre des compositions précitées, des pro  priétés mécaniques générales requises et du  genre de corrosion, auquel la pièce doit résis  ter, pendant la durée du travail qu'on en  attend. Les considérations dont il s'agit sont  bien connues et ne seront pas décrites ici.  



  Le procédé que comprend l'invention est  caractérisé en ce qu'on forme ladite pièce ou  partie de pièce à partir d'un alliage de nickel  ayant une structure réticulaire du type     cubi-          que    à     faces        centrées        et        contenant        de    8 à     35        %     de chrome, du titane en une proportion     n'excé-          dant        pas    5     %        et,

          de        l'aluminium        en        une        propor-          tion        n'excédant        pas    5     %,        la        teneur        du        titane        plus     la teneur de l'aluminium représentant     ensem-          ble        de        0,

  25    à     10        %        de        l'alliage,        lequel        présente     une phase consistant en un complexe de nickel,  de titane et     d'aluminium    et susceptible de  passer en solution solide pendant un chauf  fage à haute température et, après refroidisse  ment, de se     reprécipiter    pendant un nouveau  chauffage, et en ce qu'on soumet cet alliage  à un traitement thermique consistant à le  chauffer à une température de 1000 à 13000 C  pour mettre ladite phase sous forme de solu  tion solide, la durée de ce chauffage, pour la    température choisie,

   étant au moins aussi  longue que celle donnée par la courbe des  durées en fonction de la température qui ré  pond aux relations suivantes: 48 heures pour  10000 C, 6 heures pour<B>10250</B> C, 3 heures pour  10500 C, 21/2 heures pour 11000 C, 2 heures  pour 11500 C, 1 heure pour<B>12250</B> C et     1,@.heure     pour 12750 C et plus, puis à le refroidir à  partir de cette température et à le réchauffer  à une température de 600 à 8500 C pendant  2 à 200 heures.  



  En général, on utilise des durées de chauf  fage plus longues que ces durées minima.  Par exemple, d'excellentes combinaisons de  propriétés peuvent être produites, en parti  culier dans des alliages contenant au moins       70%        de        nickel        et        12    à     25(1/o        de        chrome,        en          même        temps        que        2,5    à 3     %        de        titane,

          par        un     chauffage à au moins 10500 C, la durée de ce  chauffage, pour la température choisie, étant  au moins aussi longue que celle     donnée    par  la courbe des durées en fonction de la tem  pérature qui répond aux relations suivantes  8 heures pour 10500 C, 4 heures pour 11000 C,  21/2 heures pour 11500 C et 11/2 heure pour  <B>122500.</B>  



  Il est évident que ce chauffage, dans le  quel les durées données sont celles pendant  lesquelles l'alliage est. maintenu effectivement  à la température en question, peut différer du  traitement thermique de mise en solution  solide appliqué communément à des alliages  du type défini dans les procédés comprenant  -un. durcissement par précipitation, en ce qu'on  doit employer soit une température plus éle  vée, soit une durée de chauffage plus longue,  soit les deux.

   Bien que diverses propositions  aient été faites pour employer des tempéra  tures élevées dans des traitements thermiques  de mise en solution solide, les combinaisons de  durées et de température employées dans la  fabrication de pièces métalliques par le pro  cédé selon l'invention semblent être nouvelles  et sont essentielles si les     combinaisons    amé  liorées de propriétés doivent être obtenues.  



  Le réchauffage subséquent est: habituelle  ment poussé jusqu'à une température plus  élevée que celle qui sera atteinte quand la      pièce sera mise en service, et     quand    on de  mande, par exemple, qu'un alliage résiste à  des températures de travail de<B>6500</B> C, il est  avantageux que le réchauffage se fasse à  <B>7000</B> C, par exemple,     pendant,    16 heures. Le  réchauffage peut aussi être effectué en au  moins deux périodes, la température décrois  sant de la première à la dernière.  



  En vue de l'exécution du procédé selon  l'invention, on peut. se servir, par exemple,       d'un        alliage        contenant,        81%        de        nickel,        121/o          de        chrome,        2,3%        de        titane        et        0,4%        d'alumi-          nium,

          avec        un        complément        de        4,3%        consti-          tué    par du manganèse, du silicium et du fer  sous forme d'impuretés. On soumet cet alliage  à un traitement thermique consistant à le  chauffer     pendant    3 heures à 11500 C, puis à le  refroidir et enfin à le chauffer de nouveau  pendant 16 heures à une température de  7000 C.  



  Dans les paragraphes suivants, des exem  ples sont donnés de traitements appliqués à  un alliage formé à partir d'une composition       du        type        80%        de        nickel        et        20%        de        chrome        et          contenant        2,3        %        de        titane        et        0,

  35        %        d'alumi-          nium.     



  A titre d'exemple de l'effet: produit par  une variation de la durée du chauffage, des  échantillons de l'alliage ont donné les résul  tats suivants, quand on les a essayés sous la  forme de barres laminées à chaud, sous un  effort très élevé d'environ 3800 kg par     em2     et une température de 6500 C.  
EMI0003.0048     
  
    Durée <SEP> Taux <SEP> minimum <SEP> Temps
<tb>  du <SEP> chauffage <SEP> de <SEP> fluage <SEP> jusqu'à <SEP> la
<tb>  à <SEP> i050  <SEP> C <SEP> en <SEP>  ,% <SEP> parheure <SEP> rupture, <SEP> heures
<tb>  1 <SEP> heure <SEP> 0,1 <SEP> 40
<tb>  2 <SEP> heures <SEP> 0,03 <SEP> 70
<tb>  4 <SEP> heures <SEP> 0,005 <SEP> 120
<tb>  8 <SEP> heures <SEP> 0,004 <SEP> 170
<tb>  16 <SEP> heures <SEP> 0,003 <SEP> 135       On observera que le chauffage pendant.

    l heure seulement à     1.0500    C, c'est-à-dire la  durée qui, normalement, serait employée à  une telle température dans un durcissement  par précipitation ou dans d'autres procédés    connus (par exemple un recuit) comprenant  un chauffage servant à modifier les propriétés  d'un alliage, est tout à fait impropre à déve  lopper une haute résistance au fluage, mais  que, lorsqu'on augmente la durée du chauf  fage, la résistance au fluage en est     notable-          ment        accrue,        bien        que        le        taux        de     soit bas pendant des périodes de chauf  fage durant. plus de 4 heures.

    



  Comme autre illustration, on a essayé le  même alliage sous un effort de 2850 kg par  cm 2 environ et une température de 6500 C,  après différents traitements de mise en solu  tion solide avec réchauffage pendant<B>16</B> heures  à 7000 C, et les résultats obtenus ont été les  suivants:

    
EMI0003.0058     
  
    Taux <SEP> minimum
<tb>  Traitement <SEP> thermique <SEP> de <SEP> fluage <SEP> en
<tb>  par <SEP> heure
<tb>  12 <SEP> heures <SEP> 10000 <SEP> C <SEP> 0,00.1
<tb>  8 <SEP> heures <SEP> 10500 <SEP> C <SEP> 0,00009
<tb>  48 <SEP> heures <SEP> 10500 <SEP> C <SEP> 0,00002       Les propriétés de résistance à la. fatigue  aux températures élevées, qui sont réglées par  les mêmes facteurs que ceux qui commandent  le temps jusqu'à la rupture dans des condi  tions de fluage, sont souvent importantes aussi  et peuvent déterminer la limite supérieure de  la période de chauffage qu'on a reconnu dé  sirable d'employer.

   Le premier tableau donné  plus haut montre que le temps s'écoulant jus  qu'à ce que la rupture se produise, qui donne  une indication sur le pouvoir de l'alliage de  résister à des efforts de fluage pendant une  période et aussi sur les propriétés de résis  tance à la fatigue de l'alliage sous de tels  efforts, monte jusqu'à un maximum et ensuite  redescend. Pour cette raison, si la résistance à  la fatigue a de l'importance, on préfère un  traitement tel qu'un chauffage de 8 heures à  10500 C, qui donnera une bonne résistance à  la fatigue, en même temps que le pouvoir de  résister à des efforts de fluage pendant de  longues périodes, à un traitement comprenant  un chauffage d'au moins 16 heures à 10500 C  qui, bien qu'il donne un faible taux de fluage,      a pour résultat que l'alliage a des propriétés  de résistance à la fatigue inférieures.

   Natu  rellement,     puisque    la combinaison de la résis  tance au fluage et des propriétés de résis  tance à la fatigue, qui peuvent être obtenues,  est une fonction de la température et de la  durée du chauffage de mise en solution solide,  le traitement précis dépendra des exigences.  



  Le taux admissible de fluage et le temps  pendant lequel la pièce doit résister aux con  ditions de travail sont aussi importants et  jouent un rôle dans la     détermination    du trai  tement thermique qu'il faut appliquer. Si un  faible taux de fluage à une température rela  tivement basse, sous un effort élevé, est de  première importance, et si ni une résistance  élevée à la fatigue, ni un long temps de tra  vail (c'est-à-dire 500 heures ou plus) ne sont  essentiels, on trouve qu'une longue durée de  chauffage à une température basse donne de  meilleures propriétés qu'une courte durée de  chauffage à une température élevée.

   Ainsi,  pour donner à mie pièce, fabriquée à partir       d'iin    alliage nickel-chrome du type défini, le  pouvoir de résister à un effort d'au moins  3150 kg par     cm2    à 6500 C pendant 300 heures,  sans que l'allongement ne soit supérieur à  0,10/0, on préfère chauffer, l'alliage à une tem  pérature de 10500 C pendant 30 heures.  



  Si la pièce doit résister à un effort sous  une température élevée, par exemple si les  conditions décrites dans le paragraphe pré  cédent sont modifiées dans une mesure telle  que     l'effort    auquel il faut résister est de  475- kg par     cm2        environ    à 8000 C (un effort  qui, à la haute température, est comparable  au     point    de vue de sa grandeur avec l'effort  plus élevé à la température plus basse), des  températures     phis    élevées peuvent être em  ployées pour le chauffage sans qu'il en résulte  un préjudice pour la combinaison de proprié  tés obtenue; par exemple, l'alliage en question  peut être chauffé à 12250 C pendant 2 heures.

    Quand la résistance maximum au fluage  n'est pas exigée, mais qu'une haute résistance  à la fatigue et la suppression de la possibilité  d'une rupture soudaine pendant le travail  sont désirables, on donne la préférence à des    traitements quelque peu différents de ceux  qui ont été décrits dans le paragraphe précé  dent.

   Par exemple, les conditions peuvent  être modifiées en ce sens qu'on demande de  pouvoir résister à environ 1900 kg par cm=  seulement, à 6500 C pendant 300 heures, sans       que        l'allongement        ne        dépasse        0,1%,        et;

          en     ajoutant la condition supplémentaire     que          l'alliage        doit.        être        capable        de        s'étirer        de        0,5%     avant tout début de fissuration, dans le cas  où l'effort s'élèverait pendant le travail     au-          dessus    de 1900 kg par cm= à 6500 C ou serait  imposé pendant plus de 300 heures ou que la  température s'élèverait à 7000 C.

   Afin de pro  duire des propriétés satisfaisant 'a ces exi  gences, on emploie un traitement intermédiaire  qui comprend essentiellement un chauffage de  courte durée, tel que décrit. précédemment,  quand un faible taux de fluage est de première  importance. Un tel traitement peut être, par  exemple, de 4 heures à 10500 C dans le cas de  l'alliage décrit obtenu à partir d'une     compo-          sition    à     80        %        de        nickel        et        20        %        de        chrome.     



  Si un forgeage à chaud ou un autre traite  ment d'usinage à chaud est appliqué à l'alliage  au cours de la fabrication, il est désirable de  réchauffer ensuite l'alliage jusqu'à la tempé  rature de mise en solution solide pendant un  temps relativement; court, par exemple 1 heure,  afin d'éliminer tous les effets contraires aux  propriétés de fluage, qui peuvent avoir été  produits par l'usinage à chaud.  



  Bien que les exemples donnés plus haut  se rapportent tous à des alliages ayant pour  base une composition du type bien connu de       80        %        de        nickel        et        20        %        de        chrome,        ils        peu-          vent    être appliqués aux autres alliages décrits  dans ce qui précède, bien que, naturellement,  pour produire une combinaison particulière  de propriétés, il puisse être nécessaire d'ap  porter quelques modifications aux tempéra  tures exactes et aux durées de chauffage.

   Des  alliages qui donnent des combinaisons de pro  priétés particulièrement     bonnes    sont ceux qui  contiennent       Nicli:el+cobalt        au        moins        70%          Chrome    8 à     25        %     outre le titane et     l'aluminium.         Lors de réalisations de l'invention, on a  observé que certains alliages présentant la  composition voulue sont.

   cassants après le  traitement thermique oit le deviennent après  avoir été chauffés pendant leur travail, pen  dant un temps prolongé à, des températures       comprises    entre 650 et 8500 C, bien que les  alliages exempts de titane correspondants ne  manifestent pas une telle fragilité. Cette fra  gilité rend naturellement ces alliages impro  pres à la fabrication de pièces qui peuvent  être exposées à des chocs.

   On a reconnu que       des        alliages        contenant        15    à     25%        de        nickel        et     10 à 15% de chrome ont une résistance au  choc nettement plus grande que ceux     dont,    les  compositions se trouvent en dehors de ces  limites et qu'ils ont aussi de bonnes propriétés  de résistance au fluage et, à la fatigue, après  avoir été traités à chaud, comme cela a. été  décrit. De tels alliages sont donc souvent pré  férés en vue de fabriquer des pièces par le  procédé selon     l'invention.     



  Outre le nickel et le chrome, ces alliages       contiennent        2,0    à     3,0%        de        titane,        de        l'alumi-          nium    et un complément, qui est     du    fer.

   Toute  fois, la présence de petites quantités     d'antres       éléments n'est pas exclue; ces éléments peu  vent: comprendre du carbone (par exemple       0,2%),        du        silicium        (par        exemple        '1%),        du          manganèse        (par        exemple        1%),        du        cobalt        (par          exemple        4%),

          du        cuivre        (par        exemple        4%),     et ainsi de suite, et, les impuretés inévitables,  telles que le soufre et le phosphore.  



  Parmi ces alliages, on préfère utiliser des  alliages contenant de 16 à 25% de nickel,       10    à     15        %        de        chrome,    2 à 3     %        de        titane,        0,4    à       0,6%        d'aluminium        et        un        complément,        de        fer,     avec ou sans des constituants en plus petites  quantités et des     impuretés,    comme on l'a indi  qué plus haut.

    



  On regarde les alliages contenant de 16 à       20%        de        nickel,        10    à     14%        de        chrome,        2,5    à       2,7%        de        titane        et        0,4    à     0,6%        d'aluminum     comme les meilleurs, c'est-à-dire ceux dont la  résistance au choc est la. moins réduite par  un chauffage prolongé entre 650 et 8500 C.  



  Le tableau ci-dessous donne des résultats  obtenus avec quelques-uns de ces autres  alliages en les chauffant pendant 3 heures à  11500 C et en les réchauffant. pendant 16     heures     à 7000 C.  
EMI0005.0076     
  
    Effort <SEP> en <SEP> Taux <SEP> minimum <SEP> Temps <SEP> jusqu'à
<tb>  Alliage <SEP> hg/cm2 <SEP> du <SEP> fluage <SEP> en <SEP> % <SEP> la <SEP> rupture
<tb>  par <SEP> heure <SEP> en <SEP> heures
<tb>  53 <SEP> % <SEP> Ni, <SEP> 20 <SEP> % <SEP> Cr <SEP> et <SEP> 20 <SEP> % <SEP> Co <SEP> + <SEP> 2,3 <SEP> % <SEP> Ti
<tb>  et <SEP> 0,4% <SEP> Al <SEP> '?850 <SEP> 0,0002 <SEP> 1850
<tb>  78 <SEP> % <SEP> Ni, <SEP> 10 <SEP> % <SEP> Cr <SEP> et <SEP> 5 <SEP> % <SEP> -Mo <SEP> + <SEP> 2,3 <SEP> % <SEP> Ti
<tb>  et <SEP> 0,4% <SEP> Al.

   <SEP> 2850 <SEP> 0,00005 <SEP> 1400
<tb>  81% <SEP> Ni <SEP> et <SEP> 12% <SEP> Cr <SEP> +2,3% <SEP> Ti <SEP> et <SEP> 0,4% <SEP> Al <SEP> 2850 <SEP> 0,0002 <SEP> 1.600
<tb>  66 <SEP> % <SEP> Fe, <SEP> 1.5 <SEP> % <SEP> Ni <SEP> et <SEP> 15 <SEP> 1)/o <SEP> Gr <SEP> 1/o <SEP> Ti
<tb>  et <SEP> 0,4% <SEP> Al <SEP> 2200 <SEP> 0,0006 <SEP> 1400       Dans tous ces alliages, le complément est  constitué par diverses impuretés, en particu  lier du manganèse, du silicium et     (lu    fer.  



  Des pièces, qui peuvent être fabriquées  avec un avantage particulier selon la présente  invention, comprennent des pièces de machines  à combustion interne, de turbines à     vapeur     ou d'autres machines motrices et de fours et    (par-dessus tout) des pièces de turbines à  gaz, en particulier des     aubes.  

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de fabrication d'une pièce mé tallique ou partie de pièce métallique, desti née à être soumise à de hautes températures et présentant, dans ces conditions, une bonne résistance au fluage, caractérisé en ce qu'on forme ladite pièce ou partie de pièce à partir d'un alliage de nickel ayant une structure réticulaire @ du type cubique à faces centrées et contenant de 8 à 35 % de chrome;
    du titane en une proportion n'excédant pas 5(1/o et de l'aluminium en une proportion n'excédant pas 5 0/0, la teneur du titane plus la teneur de l'aluminium représentant ensemble de 0,25 à 10 % de l'alliage, lequel présente une phase consistant en un complexe de nickel, de titane et d'aluminium et susceptible de passer en solution solide pendant;
    un chauffage à haute température et, après refroidissement, de se reprécipiter pendant un nouveau chauffage, et en ce qu'on soumet cet alliage à un traite ment thermique consistant à le chauffer à une température de 1000 à l3000 C pour mettre ladite phase sous forme de solution solide, la durée de ce chauffage, pour la tem pérature choisie, étant au moins aussi longue que celle donnée par la courbe des durées en fonction de la température qui répond aux relations suivantes:
    48 heures pour 10000 C, 6 heures pour 10250 C, 3 heures pour 10500 C, 2i/2 heures pour 11000 C, 2 heures pour 11500 C, 1 heure pour 12250 C et i/2 heure pour 12750 C et plus, puis à le refroidir à partir de cette température et à le réchauffer à une tempé rature de 600 à 8500 C pendant; 2 à 200 heures. II. Pièce métallique fabriquée par le pro cédé selon la revendication I. SOUS-R,EVENDICATIONS 1.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'alliage contient aussi du fer en une proportion n'excédant, pas 85% de l'alliage. 2. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'alliage contient aussi du cobalt en une proportion n'excédant pas 7011/o de l'alliage. 3. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'alliage contient aussi du molybdène en une proportion n'excédant pas 30% de l'alliage. 4.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'alliage contient aussi du niobium, du tantale et du beryllium en des proportions telles que leur teneur totale plus la teneur du titane et la teneur de l'alumi- nium représentent ensemble de 0,5 à 10% de l'alliage. 5.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 3, caractérisé en ce que l'alliage contient aussi du tungstène, la teneur en molybdène, augmentée de deux fois celle du tungstène, représentant un total n'excédant pas 301/o de l'alliage. 6. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'alliage contient du silicium, du manganèse, du vanadium et du cuivre dans une proportion totale de 101/o au maxi mum. 7.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que l'alliage contient au moins 70% de nickel -I- cobalt et de 8 à 25 % de chrome. 8. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que l'alliage contient sensible ment 80 parties de nickel et 20 parties de chrome. 9.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'alliage contient 16 à 25% de nickel, 10 à 15 % de chrome, 2 à 3 % de titane, 0,4 à 0,6% d'aluminium et un complément compre- nant du fer. 10.
    Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'alliage contient 16 à 20 % de nickel, 10 à 14% de chrome, 2,5 à 2,7% de titane et 0,4 à 0,
    6 % d'aluminium. 11. Procédé selon la revendication I et; la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'alliage contient de 16 à 20% de nickel, de 10 à 14% de chrome, de 2,5 à 2,7% de titane,
    de 0,4 à 0,6 % d'aluminium et un complément de fer. 12. Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 1 et 11, caractérisé en ce que l'alliage contient de petites quantités d'autres éléments et des impuretés. 13.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que le chauffage de l'alliage s'ef, fectue à au moins 10500 C, la durée de ce chauffage, pour la température choisie, étant au moins aussi longue que celle donnée par la courbe des durées en fonction de la tempéra ture qui répond aux relations suivantes: 8 heures pour 10500 C, 4 heures pour 11000 C, 21/2 heures pour 11500 C et 11/2 heure pour 12250 C.
CH268609D 1941-12-17 1946-03-29 Procédé de fabrication d'une pièce métallique ou partie de pièce métallique destinée à être soumise à de hautes températures et présentant, dans ces conditions, une bonne résistance au fluage, et pièce métallique fabriquée par ce procédé. CH268609A (fr)

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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GB2389590A (en) * 2002-06-13 2003-12-17 Haynes Internat Inc Ni-Cr-Mo-Cu alloy resistant to acid attack

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GB2389590B (en) * 2002-06-13 2005-09-14 Haynes Internat Inc Ni-Cr-Mo-Cu alloys resistant to sulfuric acid and wet process phosphoric acid

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