Procédé de fabrication d'un alliage amélioré de fer, de nickel et d'au moins un autre constituant additionnel. L'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un alliage amélioré de fer, de nickel et d'au moins un antre constituant ad ditionnel.
On connait, depuis plusieurs années, les qualités exceptionnelles des ferronickels ré versibles à haute teneur en Ni et des ferro- nickels chromés qui, surtout ces derniers, possèdent des avantages nombreux les ren dant particulièrement précieux pour un grand nombre d'applications, où l'on recher che certaines propriétés physiques particuliè res ou bien les propriétés d'inoxydabilité. en général, la résistance à la corrosion par les acides ou l'eau salée (que possèdent certains ferronickels chromés)
aux effets de la cha leur, des oxydants à haute température, de la vapeurpd'eau, jointe à une résistance mécani que élevée à chaud: aubes de turbines à va peur, soupapes de moteurs à explosion ou à combustion interne, pièces de vannes et tuyauteries pour vapeur, etc. On peut citer notamment les alliages faisant l'objet des brevets nos 83907, -8.4658. 84659, 86587, 87333, 87334, 97274, 97275, 97464, 102.193 et 1092184.
Ces ferronickels réversibles avec addition de chrome et renfermant éventuellement, ou tre le manganèse toujours présent, de petites quantités de silicium, de tungstène, de mo- lybdène, de vanadium, de titane, de zirco nium, sont caractérisés essentiellement, au point de vue physico-chimique, par l'absence de transformation avec changement de phase. Comme conséquence, on note la permanence, à toutes les températures usuelles d'emploi, de l'état y du fer, et plus généralement de la structure polyédrique dite austénitique.
Cette structure indifférente à la trempe se main- tient à travers tous les traitements thermi ques possibles entre la température ambiante et le point de fusion, avec cependant des di mensions de grain variables.
Comme la trempe physico-chimique telle que celle des aciers proprement dits ne peut exister dans ces alliages, puisque le fer ne peut revenir à l'état a sous lequel il existe dans les aciers trempés, il était admis que seul un traitement mécanique était capable de les durcir; le seul traitement employé était le recuit banal qui avait pour but essentiel de supprimer l'écrouissage, de détruire les; ten sions internes; c'est-à-dire d'homogénéiser mécaniquement le métal, et par là même de réaliser un certain adoucissement.
On se bor nait donc à l'écrouissage comme moyen d'action pour augmenter la dureté de l'al liage, dureté qui, sans cela restait relative ment faible.
. Le procédé selon l'invention permet d'a gir d'une manière beaucoup plus étendue et complète sur la. dureté des alliages de ce type, c'est-à-dire des alliages de fer, nickel et d'au moins un autre constituant addition nel, dans lesquels les proportions des consti tuants autres que le fer sont telles que l'état y du fer soit permanent à toutes les tempe: ratures d'emploi.
Ce procédé est caractérisé en ce qu'on incorpore à l'alliage en cours de fabrication au moins un constituant durcis sant plus soluble à chaud qu'à froid dans les ferronickels, en l'amenant à se dissoudre dans celui-ci par traitement thermique, qu'on stabilise à la température ordinaire cette so lution solide à. l'aide d'un refroidissement et qu'on soumet finalement l'alliage à un re venu d'une durée de 2 à 2'00 heures à.
des températures comprises entre 400 et 900 , de façon à obtenir une précipitation durcissante dudit constituant durcissant dissous.
Le procédé peut être appliqué de diffé rentes façons.
Comme constituant additionnel, on peut employer, par exemple, du cobalt, du chrome, du manganèse, du tungstène, du molybdène, de l'uranium, etc. Comme constituants dur- cissants plus solubles à chaud qu'à froid dans les ferronickels, on peut utiliser, par exem ple, un ou plusieurs des éléments suivants carbone, aluminium, silicium, cuivre, bé ryllium.
Dns le cas où l'on utilise le carbone comme constituant durcissant, ce carbone peut se trouver dans le métal naturel de la minage ou de forgeage ou même de moulage, partie à l'état de solution solide, partie al lié à certains des métaux présents sous forme de carbures complexes contenant du fer, du chrome et aussi du tungstène ou d'autres mé taux du groupe du tungstène présents dans l'alliage, tels que le chrome, le molybdène, l'uranium.
Ces carbures se présentent sous forme de grains de petites dimensions visi bles au microscope, par exemple sous un grossissement linéaire de quelques centaines d'unités, disséminés à l'intérieur ou aux joints des polyèdres de la solution.
La proportion de carbure diminue quand la température s'élève, car la solubilité du carbone dans la matrice s'aceroit. Par le jeu d'un traitement consistant à mettre les car bures en solution, puis à. les faire précipiter dans des conditions thermiques convenables, on arrive, suivant l'invention, à, réaliser des changements structuraux analogues à ceux par lesquels on explique aujourd'hui (à.
la suite d'expériences auxquelles les laboratoi res de la demanderesse, employant la mé thode dilatométrique, ont largement contri bué) le durcissement des alliages légers dont le duralumin est le type, ou encore, par exemple, à ceux qui ont été étudiés récem ment dans certains alliages plomb-soufre, cuivre-siliciure de nickel, cuivre-glucinium, etc.
En employant comme constituant durcis sant par exemple du carbone, un chauffage de durée suffisante à. température assez éle vée qui dépend de la composition chimique et de la structure de l'alliage, du métal na turel de laminage ou de forgeage ou même de moulage, a pour effet de dissoudre le car bone dans la solution solide formant la ma- trice métallique et de faire disparaître, au moins en partie, les grains de carbure dont il est ci-dessus parlé. L'alliage est alors refroidi brusquement, de manière à maintenir à tem pérature ordinaire la solution solide stable ,à chaud réalisée par chauffage.
Le mode de re froidissement devra être approprié à la com position de l'alliage et aux dimensions des pièces: suivant les cas, on adoptera une im mersion dans l'eau, dans l'huile ou un simple refroidissement à l'air. L'essentiel est de réa liser une vitesse suffisante pour escamoter au cours. du refroidissement, la précipitation des carbures:, c'est-à-dire pour réaliser une hypertrempe, nom par lequel on désigne un traitement qui stéréotype l'état stable à chaud.
Une chauffe subséquente, dont la tempé rature et la durée varient avec la composi= lion chimique, avec la structure de l'alliage et avec les conditions de l'hypertrempe, per met grâce à la reprécipitation du carbone sous forme de petits grains de carbures, un durcissement accentué de l'alliage, sans appa rition de la fragilité.
Le procédé de l'invention peut être appli qué, par exemple, aux alliages de fer, de nickel et éventuellement de chrome, caracté risés, au point de vue physico-chimique, par l'absence de transformation avec changement de phase et, par suite, par la permanence, à toutes les températures usuelles d'emploi, de l'état y du fer, et plus généralement de la structure polyédrique dite austénitique, qui répondent à la composition suivante:
EMI0003.0017
Carbone <SEP> < <SEP> 1
<tb> Nickel <SEP> 6 <SEP> à <SEP> 80
<tb> Chrome <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 40 <SEP> %
<tb> Manganèse <SEP> 0,3 <SEP> à <SEP> 4
<tb> Silicum <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 3
<tb> Tungstène <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 10
<tb> Molybdène <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 10
<tb> Vanadium <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 2
<tb> Titane <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 0,5
<tb> Fer <SEP> le <SEP> complément les proportions des constituants étant telles que le fer existe à l'état y. Le nickel peut, par ailleurs, être partiellement remplacé par du cobalt, la proportion de ce dernier élé ment pouvant atteindre la moitié de celle du nickel.
Par exemple, une barre d'un diamètre de 10 mm environ d'un alliage contenant 0,35 de carbone, 35 % de nickel et 11 % de chrome ayant, à l'état naturel de laminage:
EMI0003.0021
Limite <SEP> élastique <SEP> 46,8 <SEP> kg/mm=
<tb> Charge <SEP> de <SEP> rupture <SEP> 74,5 <SEP> "
<tb> Allongement <SEP> 27,9 aura, après chauffage à 1150 suivi d'un re froidissement dans l'eau
EMI0003.0022
Limite <SEP> élastique <SEP> 2'8,1 <SEP> kg/mm,
<tb> Charge <SEP> de <SEP> rupture <SEP> 62,8 <SEP> "
<tb> Allongement <SEP> 44,21% On trouve, après chauffe d'une demi-heure à <B>8000</B> appliquée au métal ainsi adouci:
EMI0003.0023
Limite <SEP> élastique <SEP> 47,6 <SEP> <B>kg/mm,</B>
<tb> Charge <SEP> de <SEP> rupture <SEP> 82,,3
<tb> Allongement <SEP> 1.8,2 La résilience mesurée sur éprouvette de 10 X 10 ayant une section de rupture 10 X 8 (entaille à fond rond de 1 mm de rayon) est de l'ordre de 12@ kgm/cm' sur le métal naturel de laminage comme sur le mé tal complètement traité. Elle peut dépasser 3-5 kgm/cm' sur le métal adouci à<B>1150</B> .
On a vu ci-dessus que la particularité essentielle du procédé suivant l'invention consiste à incorporer dans l'alliage un élé ment durcissant que l'on met d'abord en so lution solide par chauffe à, haute tempéra ture et refroidissement rapide et que l'on précipite enfin par un revenu.
Or, lorsqu'il s'agit de pièces à l'état naturel de laminage ou de forgeage ou même de moulage, l'élé ment durcissant peut être mis en solution so lide du fait de la température élevée em ployée en général au cours de ces opérations; d'autre part, ces traitements à. chaud sont gé néralement suivis d'un refroidissement à l'air ou même à l'eau assez rapide pour que la soi- lution solide obtenue au cours du traitement à. chaud soit conservée à la température am biante.
Dans ces conditions, il est inutile de refaire, pour de telles pièces, la chauffe préa- laible à haute température et la trempe et il suffit de leur appliquer le revenu.
Par -exem ple, l'alliage cité plus haut, soumis à l'état brut de laminage .à un revenu de 12 heures à<B>600'</B> acquiert les caractéristiques suivan tes:
EMI0004.0009
Limite <SEP> élastique <SEP> & 2 <SEP> kgjmm2
<tb> Charge <SEP> de <SEP> rupture <SEP> 93 <SEP> "
<tb> Allongement <SEP> 15
<tb> Résilience <SEP> 9 <SEP> kgm/em2 L'effet de ce traitement se trouve ren forcé par la présence d'aluminium avec ou sans augmentation de la teneur en silicium;
il peut l'être, d'une manière générale, par toute addition plus soluble à chaud qu'à froid dans les ferronickels purs ou chromés, et sus ceptible de précipiter par chauffe isotherme après avoir été maintenue en solution solide par hypertrempe, ou par toute addition for mant, avec les éléments de l'alliage, une com binaison plus soluble .à chaud qu'à froid; c'est le cas du cuivre en présence de l'alumi nium ou du silicium; ce dernier corps pou vant être éventuellement remplacé par un élément de propriétés analogues, par .exemple le glucinium.
L'action de ces additions, a été étudiée par la demanderesse ià l'aide de la méthode dilatométrique bien connue qu'elle a contri bué à répandre. Elle a -été vérifiée par les essais mécaniques usuels.
Ce traitement thermique, suivant le pro cessus décrit, par trempe à haute tempéra ture suivie d'une chauffe isotherme prolon gée, peut être effectué avantageusement sur des alliages ayant la composition ci-après:
EMI0004.0022
Carbone <SEP> < <SEP> 1
<tb> Nickel <SEP> 6 <SEP> à <SEP> 80
<tb> Chrome <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 40
EMI0004.0023
Manganèse <SEP> 0,3 <SEP> à <SEP> 4
<tb> Tungstène <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 10
<tb> Molybdène <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 10
<tb> Vanadium <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 2
<tb> Titane <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 0,5
<tb> Aluminium <SEP> 1 <SEP> à <SEP> 7
<tb> Cuivre <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 20
<tb> Silicium <SEP> 0 <SEP> à <SEP> 5
<tb> Fer <SEP> complément les proportions des constitunts étant telles que le fer existe ù l'état y; le nickel peut être partiellement remplacé par du cobalt.
Les températures de trempe pour de tels alliages peuvent varier entre 800 et 1150 et les températures de chauffe entre 400 et 900 . Les durées de chauffage peuvent varier de 2 à 200 heures.
L'aluminium forme des solutions solides limitées par des ferronickels purs: ou chromés. Pour une proportion suffisante d'aluminium, l'alliage est un agrégat de deux solutions so lides. L'une riche en nickel et en aluminium, est dure et joue, par rapport à l'autre formant matrice, le rôle des carbures des ferronickels additionnés de carbone.
Par hypertrempe suivie d'une chauffe isotherme d'une certaine durée, on obtient un durcissement structural important grâce à une réaction dont la demanderesse a étudié et découvert le mécanisme physico-chimique qui est le suivant: 10 L'alliage est amené par chauffe à l'état de solution solide.
20 Cet état est maintenu à. froid par re- froidissement brusque.
30 La décomposition de cette solution so lide hypertrempée s'effectue au cours d'un revenu isotherme de durée suffisante .à tein- pérature convenable. Le retour à l'état d'a grégat stable à froid, qui s'opère à une tem pérature inférieure à celle de l'équilibre, s'accompagne d'un durcissement. Le méca nisme de ce durcissement est, on le voit, bien différent de celui qui intervient dans la trempe des aciers dont 1a dureté est due à la présence d'un constituant hors d'équilibre, très dur, la martensite.
Par exemple, un alliage fer-nickél à 45% de nickel, contenant encore, outre 2% de manganèse, 4% d'aluminium, chauffé à 1000 , refroidi dans l'eau, puis chauffé pen dant 7 heures à 5,50 éprouve une modifi cation qui fait passer la dureté Brinell de 135 à 1$0 kg./mm@.
Un traitement identique relève de 12;5 à 18i5 kg/mm' la dureté Brinell d'un alliage semblable contenant<B>60%</B> de nickel au lieu de 45 %.
L'effet du traitement est encore plus marqué quand le ferronickel renferme du chrome. Ainsi, dans l'alliage contenant:
EMI0005.0014
Nickel <SEP> <B>60%</B> <SEP> Nickel <SEP> 30
<tb> Chrome <SEP> <B>10%</B> <SEP> Chrome <SEP> 10
<tb> Manganèse <SEP> 2 <SEP> % <SEP> Manganèse <SEP> 2
<tb> Aluminium <SEP> 3 <SEP> % <SEP> Aluminium <SEP> 4
<tb> Fer <SEP> le <SEP> complément <SEP> Fer <SEP> le <SEP> complément
EMI0005.0015
Limité <SEP> Résistance <SEP> Allonge- <SEP> Striction <SEP> Dureté <SEP> Résilience
<tb> Etat <SEP> d'élasticité <SEP> k.la <SEP> traction <SEP> ment <SEP> pour <SEP> pour <SEP> <B>100</B> <SEP> Brinell <SEP> Mesnager
<tb> kg/mma <SEP> kg/mm' <SEP> 100 <SEP> P <SEP> X,
<SEP> kg/mm$ <SEP> kgm/emq
<tb> <I>R <SEP> - <SEP> A <SEP> C@ <SEP> <U>P</U></I>
<tb> Adouci <SEP> par <SEP> hypertrem pe <SEP> à <SEP> <B>11000</B> <SEP> 27-30 <SEP> 58-60 <SEP> 35-42 <SEP> 48-55 <SEP> 140-150 <SEP> 32-35
<tb> Etat <SEP> brut <SEP> de <SEP> laminage <SEP> 50-55 <SEP> 75-86 <SEP> 12-15 <SEP> 45-50 <SEP> 200-225 <SEP> 8-12
<tb> Hypertrempé <SEP> à <SEP> <B>11000</B>
<tb> et <SEP> chauffé <SEP> 12 <SEP> h. <SEP> à <SEP> 600 <SEP> <B>0</B> <SEP> 32-34 <SEP> 70-76 <SEP> 35-40 <SEP> 55-58 <SEP> 175-190 <SEP> 24-27
<tb> Hypertrempé <SEP> à <SEP> <B>10000</B>
<tb> et <SEP> chauffé <SEP> 12 <SEP> h. <SEP> à <SEP> 600e <SEP> 44-47 <SEP> 75-80 <SEP> 25-28 <SEP> 50-55 <SEP> 190-210 <SEP> 16-22
<tb> Brut <SEP> de <SEP> laminage <SEP> et
<tb> chauffé <SEP> 12 <SEP> h.
<SEP> à <SEP> 600 <SEP> <B>0</B> <SEP> 47-55 <SEP> 95-105 <SEP> 15-17 <SEP> 40-45 <SEP> 250-290 <SEP> 5-8 Dans certains cas, l'emploi du silicium qui apporte des facilités de fabrication, peut remplacer totalement ou partiellement celui de l'aluminium. Voici, par exemple, les ré sultats obtenus avec un alliage contenant: un revenu de 7 h. à<B>6,50'</B> consécutif à une trempe dans l'eau .à 1000 relève la dureté Brinell de 170 à 240 kg/mm=.
Ici encore si les alliages additionnés d'a luminium sont soumis à une chauffe prolon gée à l'état naturel de laminage ou de for geage ou même de moulage, on note aussi une action durcissante. On obtient par ce procédé des duretés Brinell élevées qui peu vent dépasser 2.30 kg/mm' pour les ferro- nickels additionnés d'aluminium et 300 kg/mm2 pour les ferronickels chromés addi tionnés d'aluminium.
Voici, par exemple, les résultats obtenus avec un alliage renfermant:
EMI0005.0028
Nickel <SEP> 30
<tb> Chrome <SEP> 11
<tb> Manganèse <SEP> 2
<tb> Aluminium <SEP> <B>1,5%</B>
<tb> Silicium <SEP> 1
<tb> Fer <SEP> le <SEP> complément
EMI0006.0001
Limité <SEP> Résistance <SEP> Allonge Striction <SEP> @ <SEP> Dureté <SEP> Résilience
<tb> Etat <SEP> d'élasticité <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> ment <SEP> pour <SEP> pour <SEP> 100 <SEP> Erinnell <SEP> Mesnager
<tb> kg/mm2 <SEP> <B>kg/mm'</B> <SEP> 100 <SEP> kg/mm$ <SEP> kgm/em$
<tb> G <SEP> <U>P</U>
<tb> Adouci <SEP> par <SEP> hypertrem pe <SEP> à <SEP> <B>11000</B> <SEP> 25-30 <SEP> 55-60 <SEP> 40-45 <SEP> 55-65 <SEP> 140-160 <SEP> 32-35
<tb> Etat <SEP> brut <SEP> de <SEP> laminage <SEP> 47-53 <SEP> 77-80 <SEP> 18-22 <SEP> 50-55 <SEP> 200-210 <SEP> 8-12
<tb> Hypertrempé
<SEP> à <SEP> <B>11001</B>
<tb> et <SEP> chauffé <SEP> 12 <SEP> h. <SEP> à <SEP> 600 <SEP> e <SEP> 40-45 <SEP> 73-77 <SEP> 35-40 <SEP> 55-60 <SEP> 190-200 <SEP> 25-30
<tb> Hypertrempé <SEP> à <SEP> 1000 <SEP> e
<tb> et <SEP> chauffé <SEP> 12 <SEP> h. <SEP> à <SEP> 600 <SEP> e <SEP> 45-48 <SEP> 80-85 <SEP> 28-33 <SEP> 50-55 <SEP> 205-220 <SEP> 17-23 <SEP> I
<tb> Brut <SEP> de <SEP> laminage <SEP> et
<tb> chauffé <SEP> 12 <SEP> h. <SEP> à <SEP> 600 <SEP> e <SEP> 50-55 <SEP> 95-100 <SEP> 15-18 <SEP> 50-60 <SEP> 260-270 <SEP> 6-9 La fabrication de tels alliages se fait sans difficultés excessives de préférence au four électrique à. haute fréquence.
Elle est facili tée par l'introduction de l'aluminium sous forme d'alliage d'aluminium et de nickel (à 25 % d'aluminium, par exemple) sous une scorie pouvant renfermer de la silice, de la chaux, du spath-flor et de la cryolithe.
L'addition éventuelle de cuivre en pré sence d'aluminium pourrait être faite sous forme d'alliage d'aluminium et de cuivre (à 25 % d'aluminium, par exemple).
Dans certains cas, la mise en solution so lide du constituant durcissant ainsi que le revenu assurant la précipitation de celui-ci pourront être effectués avec d'autres moda lités, par exemple non pas à une seule tem pérature, mais sans refroidissement intermé diaire complet, à plusieurs températures échelonnées.
Par ailleurs, il peut arriver qu'une chauffe n'ayant pas été suffisante, on recom mence ces opérations plusieurs fois, ou encore qu'on préfère les effectuer en plusieurs fois sans pour cela sortir du cadre de l'invention. La gradation des tempéraLu- res influe considérablement sur la structure et le durcissement obtenus.
Enfin, les chauffes assurant la. précipita tion pourront alterner avec des traitements mécaniques consistant en déformations du métal opérées par traction, compression, tré- filage, laminage, ou tout autre moyen, -effec tués soit à température ordinaire, soit à. une température élevée, inférieure cependant à celle du dernier chauffage.
On va donner, à titre d'exemples non li mitatifs, quelques modes de durcissement de ferronickels chromés à. haute teneur en nickel et en chrome en utilisant d'abord le carbone seul comme élément de durcissement, puis le complexe aluminium plus silicium et finale ment le complexe, carbone, aluminium plus silicium. <I>10</I> Durcissement <I>par le carbone seul.</I> Influence de la température de revenu sur les variations de dureté et de résilience après hypertrempe pour des durées de revenu de 3 heures et de 12 heures respectivement.
Composition C = 0,32, Si = 0,11, Mn = 1,32, 11i = 35,60, Cr = 11,70, Fe le complément.
Dureté Brinell après trempe à l'eau à 1200' --- 142 kg/mm2.
EMI0007.0001
Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> revenu <SEP> de <SEP> 3@ <SEP> h.
<tb> à <SEP> <B>620,'</B> <SEP> = <SEP> 145 <SEP> kg/mm,.
<tb>
675 <SEP> <SEP> = <SEP> 145 <SEP> "
<tb> 725 <SEP> <SEP> = <SEP> 187 <SEP> "
<tb> 775 <SEP> <SEP> = <SEP> 174 <SEP> "
<tb> 825 <SEP> <SEP> = <SEP> 170 <SEP> "
<tb> Dureté <SEP> Brinel <SEP> après <SEP> revenu <SEP> de <SEP> 12 <SEP> h.
<tb> à <SEP> .62:0 <SEP> <SEP> = <SEP> 156 <SEP> kg/mm'
<tb> 675 <SEP> <SEP> = <SEP> 194 <SEP> "
<tb> 725 <SEP> <SEP> = <SEP> 207 <SEP>
<tb> 775 <SEP> <SEP> = <SEP> 192 <SEP> "
<tb> 82,5 <SEP> <SEP> = <SEP> 170 <SEP> "
<tb> <I>20 <SEP> Durcissement <SEP> par <SEP> le <SEP> complexe <SEP> "Alzc-</I>
<tb> minium <SEP> <I>+ <SEP> Silicium".</I>
<tb>
Influence <SEP> de <SEP> la <SEP> température <SEP> de <SEP> revenu
<tb> sur <SEP> les <SEP> variations <SEP> de <SEP> dureté <SEP> et <SEP> de <SEP> résilience
<tb> après <SEP> hypertrempe, <SEP> pour <SEP> des <SEP> revenus <SEP> de
<tb> 3 <SEP> heures <SEP> et <SEP> de <SEP> 12 <SEP> heures <SEP> respectivement, <SEP> à
<tb> partir <SEP> de <SEP> l'état
<tb> A) <SEP> naturel <SEP> de <SEP> forgeage.
<tb>
B) <SEP> après <SEP> trempe <SEP> à <SEP> l'eau <SEP> à <SEP> 1100 <SEP> .
<tb> Composition: <SEP> C <SEP> = <SEP> <B>0,11,</B> <SEP> A1 <SEP> = <SEP> '3,8,
<tb> Si <SEP> = <SEP> 0,70, <SEP> Ni <SEP> = <SEP> 85.60, <SEP> Cr <SEP> = <SEP> 10,10,
<tb> Mn <SEP> = <SEP> 2,20-, <SEP> Fe <SEP> le <SEP> complément.
<tb>
A) <SEP> Dureté <SEP> Brinell <SEP> à <SEP> l'état <SEP> naturel <SEP> de <SEP> for geage <SEP> = <SEP> 253 <SEP> <B>kg/mm'.</B>
<tb>
Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> revenu <SEP> de <SEP> 3 <SEP> h.
<tb> à <SEP> 575 <SEP> <SEP> = <SEP> 2,80 <SEP> kg/mm'
<tb> 615 <SEP> <SEP> = <SEP> 3:15 <SEP> "
<tb> <B>6î5'</B> <SEP> - <SEP> 29.3 <SEP> "
<tb> 72,5 <SEP> <SEP> = <SEP> 277 <SEP> "
<tb> 775 <SEP> <SEP> = <SEP> 260
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> deux <SEP> revenus <SEP> de <SEP> 3 <SEP> h
<tb> et <SEP> 9 <SEP> h <SEP> respectivement\
<tb> à <SEP> 575 <SEP> <SEP> - <SEP> 2,88 <SEP> kg/mm'
<tb> 615 <SEP> <SEP> = <SEP> <B>323</B> <SEP> "
<tb> 67:
5 <SEP> <SEP> = <SEP> 301 <SEP> "
<tb> 725 <SEP> <SEP> = <SEP> 277 <SEP> "
<tb> 775 <SEP> <SEP> = <SEP> 284 <SEP> "
<tb> B) <SEP> Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> trempe <SEP> à <SEP> l'eau
<tb> à. <SEP> 1100 <SEP> <SEP> = <SEP> 140 <SEP> kg/mm'
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> revenu <SEP> de <SEP> 3 <SEP> h.
<tb> à <SEP> 611.5 <SEP> <SEP> = <SEP> 1,85 <SEP> kg/mm'
<tb> 675 <SEP> <SEP> = <SEP> 187 <SEP> "
<tb> 72'5 <SEP> <SEP> = <SEP> 16!7 <SEP> <B>37</B>
EMI0007.0002
Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> deux <SEP> revenus <SEP> de
<tb> 3 <SEP> h <SEP> et <SEP> 9 <SEP> h <SEP> respectivement
<tb> à <SEP> 61-5 <SEP> <SEP> = <SEP> 207 <SEP> <B>kg.</B> <SEP> /mm'
<tb> 675 <SEP> = <SEP> 212. <SEP> "
<tb> 725 <SEP> <SEP> = <SEP> 172 <SEP> "
<tb> 77:
5 <SEP> <SEP> = <SEP> 170 <SEP> "
<tb> <I>30 <SEP> Durcissement <SEP> par <SEP> le <SEP> complexe <SEP> "Car-</I>
<tb> <I>bone <SEP> -f- <SEP> Aluminium <SEP> + <SEP> Silicium".</I>
<tb>
Influence <SEP> de <SEP> la <SEP> température <SEP> de <SEP> revenu
<tb> sur <SEP> les <SEP> variations <SEP> de <SEP> dureté <SEP> et <SEP> de <SEP> résilience
<tb> après <SEP> hypertrempe, <SEP> pour <SEP> des <SEP> durées <SEP> de <SEP> reve nu <SEP> de <SEP> 3 <SEP> heures <SEP> @et <SEP> de <SEP> 12 <SEP> heures <SEP> respective ment <SEP> à <SEP> partir <SEP> de <SEP> l'état:
<tb> A) <SEP> naturel <SEP> de <SEP> forgeage.
<tb>
B) <SEP> après <SEP> trempe <SEP> à <SEP> l'eau <SEP> à <SEP> 1100 <SEP> .
<tb> Composition <SEP> C <SEP> = <SEP> 0,30., <SEP> A1 <SEP> - <SEP> 4,1,
<tb> Si <SEP> = <SEP> 1,00, <SEP> Ni <SEP> = <SEP> 3:5,60, <SEP> Cr <SEP> = <SEP> 9,82
<tb> Mn <SEP> = <SEP> 2,02, <SEP> Fe <SEP> le <SEP> complément.
<tb>
A) <SEP> Dureté <SEP> Brinell <SEP> à <SEP> l'état <SEP> naturel <SEP> de <SEP> for geage <SEP> = <SEP> 300 <SEP> kg/mm'.
<tb>
Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> revenu <SEP> de <SEP> 3 <SEP> h.
<tb> à <SEP> 580 <SEP> <SEP> = <SEP> 340 <SEP> kg/mm
<tb> 615 <SEP> <SEP> = <SEP> 3,5,8
<tb> <B>650'</B> <SEP> = <SEP> 3.58 <SEP> "
<tb> 675 <SEP> <SEP> = <SEP> 3:64 <SEP> "
<tb> 725 <SEP> <SEP> = <SEP> 312 <SEP> "
<tb> 77.5 <SEP> <SEP> = <SEP> 303 <SEP> "
<tb> Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> deux <SEP> revenus <SEP> de <SEP> 3 <SEP> h
<tb> et <SEP> 9 <SEP> h <SEP> respectivement
<tb> à <SEP> <B>5,80'.</B> <SEP> = <SEP> 348 <SEP> kg/mm'
<tb> 6:15 <SEP> <SEP> = <SEP> 3-70 <SEP> "
<tb> 6:
50 <SEP> <SEP> = <SEP> 364 <SEP> ,>
<tb> 6'75 <SEP> <SEP> = <SEP> 340, <SEP> "
<tb> 725 <SEP> <SEP> = <SEP> 294 <SEP> "
<tb> 77.5 <SEP> <SEP> = <SEP> 270 <SEP> "
<tb> B) <SEP> Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> trempe <SEP> à <SEP> l'eau
<tb> à. <SEP> 1100 <SEP> <SEP> = <SEP> 182 <SEP> kg/mm'.
<tb>
Dureté <SEP> Brinell <SEP> après <SEP> revenu <SEP> de <SEP> 3 <SEP> h.
<tb> à <SEP> 575 <SEP> <SEP> = <SEP> 22.8 <SEP> kg/mm'
<tb> 615 <SEP> = <SEP> 252 <SEP> "
<tb> "
<tb> 650 <SEP> <SEP> = <SEP> 9252
<tb> 675 <SEP> <SEP> - <SEP> 261 <SEP> "
<tb> <B>72,51</B> <SEP> = <SEP> 22,8 <SEP> "
<tb> 775 <SEP> <SEP> = <SEP> 2.17 <SEP> " Dureté Brinell après deux revenus de 3 h et 9 h respectivement à. 575 = 248 kg/mm' 615 - 259 " 650 = 2,69 " 675 = 2,6.8 " 725 = 2,2i8 775 = 212 "