[go: up one dir, main page]

CH227195A - Procédé pour rendre conducteur un dispositif à décharge électrique et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. - Google Patents

Procédé pour rendre conducteur un dispositif à décharge électrique et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.

Info

Publication number
CH227195A
CH227195A CH227195DA CH227195A CH 227195 A CH227195 A CH 227195A CH 227195D A CH227195D A CH 227195DA CH 227195 A CH227195 A CH 227195A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
current
ignition
potential
periods
source
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Company Westingh Manufacturing
Original Assignee
Westinghouse Electric Corp
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Westinghouse Electric Corp filed Critical Westinghouse Electric Corp
Publication of CH227195A publication Critical patent/CH227195A/fr

Links

Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B23MACHINE TOOLS; METAL-WORKING NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • B23KSOLDERING OR UNSOLDERING; WELDING; CLADDING OR PLATING BY SOLDERING OR WELDING; CUTTING BY APPLYING HEAT LOCALLY, e.g. FLAME CUTTING; WORKING BY LASER BEAM
    • B23K11/00Resistance welding; Severing by resistance heating
    • B23K11/24Electric supply or control circuits therefor
    • B23K11/248Electric supplies using discharge tubes

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Arc Welding Control (AREA)

Description


  Procédé pour rendre conducteur un dispositif à décharge électrique et installation  pour la mise en ouvre de ce procédé.    La présente invention comprend un pro  cédé pour rendre conducteur un dispositif à  décharge électrique, ainsi qu'une installation  pour la mise en     aeuvre    de ce procédé.  



  Dans les appareils à souder à résistance, à  soudure par points et à soudure continue, le  courant de soudure est fourni de façon inter  mittente sous     forme    d'impulsions. Chaque  impulsion de courant est fournie pendant un  intervalle de temps prédéterminé et deux im  pulsions de courant successives sont séparées  par un intervalle de temps prédéterminé qui  peut être désigné comme intervalle de pause.  De plus, l'alimentation en impulsions de cou  rant a lieu par une source de courant alterna  tif et ces impulsions sont     .composées    de trains  de sous-impulsions, chacune de ces dernières  correspondant à une demi-période de la  source.

   Dans la soudure de ce genre, il est  souvent important qu'il n'y ait point de va  riations essentielles dans les impulsions de    courant aussi bien au point de vue de la rela  tion entre la grandeur instantanée de chaque  sous-impulsion et la grandeur des autres  qu'au point de vue du produit du temps de  durée des impulsions et de l'importance       moyenne    du courant dans chaque impulsion,  c'est-à-dire les ampères-secondes. Si la diffé  rence entre le produit     temps-courant    moyen  maximum et minimum est, par     exemple,    de  <B>50%,</B> on rencontre des difficultés pour ré  gler le courant moyen à une valeur telle que  des résultats satisfaisants -soient obtenus  dans la soudure de bien des matières.

   Un cer  tain nombre de soudures sont faibles parée  que le temps de passage de courant est trop  court pour produire une fusion convenable  du matériel qui doit être soudé, et pour bien  des soudures le temps de passage de courant  est tellement long que le matériel est brûlé.  Il résulte de ce qui précède     qu'un        problème     essentiel dans l'étude et la construction d'ap-      pareils à souder à résistance consiste à pour  voir à un réglage de la durée du temps des  impulsions de courant de soudure tel qu'il  n'y ait pas d'écart notable de la durée de sou  dure à soudure.

   Ce problème se réduit ainsi  de lui-même à celui de prévoir un appareil  de réglage de temps     approprié.    De plus, de  grandes différences entre les amplitudes des  sous-impulsions individuelles telles qu'elles  sont produites par des ondes transitoires par  exemple, provoquent un brusque écoulement  de courant d'une polarité ou de l'autre     à,    tra  vers la matière qui doit être soudée et il peut  en résulter des soudures nullement satisfai  santes.

   Par conséquent, un autre problème  essentiel dans la soudure à résistance réside  dans la nécessité de prévoir une alimentation  en impulsions de soudure dont les     sous-          impulsions    ne varient pas sensiblement par  rapport à une valeur normale     prédéterminé,.     Ce dernier problème se résout généralement  en prévoyant des moyens impliquant la sup  pression de grandes ondes transitoires.  



  Dans les procédés de soudure actuels, les  impulsions de courant de soudure sont four  nies par une source de courant alternatif et  le réglage de temps se produit soit de     façon     synchrone, soit de façon asynchrone, suivant  le caractère du travail à, exécuter. Lorsque la  matière qui doit être soudée est relativement  massive et que les soudures peuvent être rela  tivement grossières et non pas partout uni  formes, on emploiera le réglage de     temps     asynchrone. Dans ce cas, des pulsations de  courant irrégulières seront transmises à tra  vers la matière à souder et, en général, la va  riation du courant de soudure ne sera pas  limitée à une étendue raisonnable quelconque.

    Lorsqu'on désire une brande uniformité des  soudures, comme, par exemple, dans l'indus  trie des appareils d'aviations et, en général,  dans tous les cas où du métal     relativement     mince, tel que des tôles d'aluminium ou  d'acier inoxydable doit être soudé, on adop  tera le réglage de temps synchrone.  



  Les appareils de réglage de temps syn  chrones qui ont été prévus antérieurement,  sont fort compliqués et coûteux. Dans la plu-    part des cas ordinaires, ils comportent six à  neuf valves à décharge électrique et à ces  valves sont. associes des éléments de synchro  nisation et de commande. Puis, en addition à  cela, il y a des moyens d'ajustement pour  l'équipement de synchronisation, qui doivent  produire l'amorçage des impulsions de sou  dure en     des    points choisis des demi-périodes  de la source de courant de façon à éviter des  ondes transitoires.  



  On a trouvé     qu'entre    les problèmes de  soudure  < lui peuvent être résolus avec un ré  glage de temps relativement grossier et ceux  qui     demandent    un réglage de temps extrême  ment     subtile,    il y a dans l'industrie de sou  dure un vaste champ intermédiaire au point  de vue des exigences du réglage de temps.  Tandis que la soudure dans ce champ de  mande un certain degré d'uniformité du cou  rant de soudure qui ne peut être obtenu avec  des appareils à soudure grossiers, la précision  extrême des équipements hautement syn  chronisés des anciens appareils n'est pas in  dispensable.

   Pour bien des matières, par       exemple,    la soudure est satisfaisante si 1a va  riation maximum du temps de passage du  courant de soudure, de soudure à soudure,  n'est pas plus grande que 25 % ; dans d'autres  cas, le courant de soudure peut varier de 40  à     5t?%    ;tandis que dans d'autres     encore,    l'im  portance de     cette    variation devra être limi  tée de 5 à     10    %. De plus, il     peut    y avoir quel- s  que variation dans l'importance des     sous-          impulsions,    bien qu'il soit indiqué de la main  tenir dans     certaines    limites.

   Les appareils de  soudure asynchrones employés jusqu'à pré  sent ne peuvent être utilisés dans ce champ,       parce    que la variation du courant de sou  dure de point en point ne peut être mainte  nue dans les limites requises et qu'il y a une  grande variation dans la grandeur des     sous-          impulsions.    Il est vrai que des appareils de  réglage de temps synchrones à haute préci  sion fonctionnent de manière satisfaisante,  mais leur prix de revient est excessif.  



  Il résulte des explications précédentes  qu'il est désirable d'avoir un appareil de sou  dure asynchrone qui comporte des moyens      pour limiter l'écart maximum du temps du  courant de soudure et les fluctuations se pro  duisant dans les impulsions de courant de  soudure à soudure. Dans un appareil de sou  dure à réglage asynchrone, l'écart du temps  de courant de soudure provient de deux rai  sons principales. Premièrement, le réglage de  temps asynchrone implique l'amorçage et  l'arrêt du courant à des instants quelconques  dans les     demi-périodes    de la source de cou  rant pour produire les impulsions.

   A cause  de cet effet de hasard, certaines des impul  sions peuvent être établies par plus de     demi-          périodes    de courant de la source que d'autres,  c'est-à-dire le produit du courant et du temps  des différentes impulsions de soudure peut  varier. Deuxièmement, le facteur de puis  sance de la charge de soudure est relative  ment faible et cause des difficultés. Comme  l'amorçage de l'impulsion de .soudure dans  un appareil asynchrone se produit par  hasard, l'amorçage d'une impulsion diffère  souvent du point zéro du courant à l'état de  régime d'un angle de l'ordre de 90 .

   L'amor  çage des impulsions de soudure introduit  alors un courant transitoire qui ne fait pas  seulement     varier    sensiblement le produit de  courant et de temps, mais donne naissance à  des sous-impulsions ayant des amplitudes  sensiblement doubles de l'amplitude des     sous-          impulsions    à l'état permanent. Les plus  grandes sous-impulsions produites par des  courants transitoires sont les premières dans  les trains que forment les impulsions et, par  conséquent, lorsqu'elles se manifestent, il se  produit un     brusque    flux ou écoulement de  courant de     puissance    élevée, suivi d'un inter  valle de pause qui ne contribue pas à la pro  duction d'une bonne soudure.  



  Le procédé suivant l'invention est destiné  à rendre un dispositif -à décharge électrique  conducteur à des instants     prédéterminés    dans  les périodes d'un courant     pulsatoire    périodi  que, ledit     dispositif    étant du type à électrode  d'ignition immergée, une chute de potentiel  critique prédéterminée étant requise à travers  l'électrode     d'ignition    pour rendre ledit dispo  sitif conducteur.

   Ce procédé .se caractérise en    ce qu'on imprime, à partir de la source de  courant entre les électrodes principales     du-          dit    dispositif, un potentiel qui est suffisam  ment grand pour maintenir une décharge  entre ces électrodes après l'amorçage de  celle-ci, et en ce qu'on imprime pendant cha  cune des périodes dudit courant, à ladite élec  trode d'ignition, un potentiel     pulsatoire    pé  riodique qui a     sensiblement    la même forme  d'onde que celui de ladite source de courant,

    l'amplitude du     potentiel    d'ignition imprimé  à ladite     électrode    d'ignition ayant une va  leur     telle    que ledit dispositif soit rendu con  ducteur en ces instants prédéterminés.  



  L'installation électrique servant à la mise  en     oeuvre    du susdit procédé comprend une  source de courant alternatif, un circuit de  charge et des moyens-valves interposés entre  ladite source de courant et le circuit de  charge et comprenant une paire de dispositifs  à décharge électrique reliées     anti-parallèle-          ment    et comportant chacun une anode, une  cathode et une électrode d'amorçage et se ca  ractérise par un circuit de     commande    con  necté entre les électrodes de commande     des-          dits    dispositifs à décharge électrique.  



  Une valve à décharge électrique du type à       électrode    d'ignition immergée comporte une  anode d'une matière telle que du     carbone    ou  nickel, une cathode ordinairement composée  de mercure et une électrode d'ignition ou  d'allumage établie de préférence en carbure  de bore ou carbure de silicium qui plonge  clans le mercure. On a trouvé que pour l'al  lumage de la valve il faut appliquer un po  tentiel d'une certaine grandeur critique qui  sera     désigné    par la     suite    comme potentiel  d'ignition, à la partie de l'électrode d'igni  tion s'étendant au-dessus du mercure.

   Dans  le présent exposé, il est indiqué que les poten  tiels d'ignition qui sont appliqués par l'inter  médiaire de l'appareil de réglage de temps  aient un caractère tel qu'ils     atteignent    la va  leur nécessaire pour     l'ignition    pour la pre  mière fois dans chaque     demi-période    de la  source en un point décalé ou en retard sur le  point de potentiel zéro d'un angle sensible  qui sera désigné par la suite comme angle      d'ignition.

   Par conséquent, malgré le fait que  l'appareil de réglage de temps ferme le cir  cuit d'ignition au hasard et peut le fermer à  n'importe quel point dans des demi-périodes,  l'allumage ne peut se produire que dans un  angle limité, égal à 180  moins deux fois  l'angle d'ignition (pour une source de cou  rant sinusoïdal), dans chaque demi-période  de la source. Il en résulte que la variation de  la grandeur du courant qui peut résulter de  la fermeture inopinée du circuit d'ignition  est fortement limitée. L'écart possible peut  encore être réduit ultérieurement en ayant  soin de prévoir un rapport convenable entre  l'intervalle de temps pendant lequel le circuit  d'ignition reste fermé et le temps en demi  périodes de la source pendant lequel le cou  rant de soudure doit passer.  



  Il est en outre     avantageux    d'établir les  électrodes     d'ignition    des valves à décharge  électrique ou la. résistance des circuits d'igni  tion avec des propriétés telles que l'angle  d'ignition soit à peu de degrés près, le même  que l'angle du facteur de puissance,     c'est-à-          dire    l'angle entre le point de potentiel zéro  et le point de courant zéro à, l'état de régime.  Grâce à cette relation, le courant transitoire  possible qui puisse se produire est sensible  ment réduit.

   Par exemple, on a trouvé que (IL'  bons résultats étaient obtenus avec une source  d'une tension normale de 440 volts et des  valves à décharge électrique ayant ries élec  trodes d'ignition exigeant un potentiel de  l'ordre de 100 volts pour l'ignition. Dans  une installation d'essai, les valves étaient re  liées en couplage antiparallèle entre la  source et la charge et les électrodes d'ignition  étaient reliées en série entre elles et ainsi re  liées à la source à travers les électrodes de  mercure et la charge. On a trouvé que le cou  rant à l'état permanent pour un certain nom  bre de soudures produites avec cette instal  lation était de     32:5    ou 460 ampères.

   Un  oscilloscope a montré que la. pointe de courant  maximum était de l'ordre de 530     ampères.        Pour     la. même opération exécutée avec un appareil  de soudure asynchrone de l'ancien type, on  a constaté que la pointe de courant maximum    était de 880 ampères. On voit ainsi qu'en  utilisant une installation suivant l'invention,       l'écart    a été réduit d'une valeur légèrement  inférieure à     100'%    à approximativement  15 %.

   L'attention est attirée sur le fait que  lors de l'exécution de cet essai, les électrodes  d'ignition de 100 volts avaient été utilisées       avec    une source de 440     volts.    Dans une pa  reille disposition, l'angle dans la     demi-          période    auquel se produisait l'ignition des  valves, était de 18,7 . Si on avait utilisé une  source de 220 volts, l'angle d'ignition aurait  été augmenté à 40 , et on aurait obtenu ainsi  une amélioration sensible par rapport aux       résultats    d'essai susmentionnés.  



  Plusieurs formes d'exécution de l'objet de  l'invention sont     représentées,    à, titre d'exem  ple, au dessin annexé, dans lequel:  La     fig.    1 montre une vue schématique  d'une installation de soudage à soudure con  tinue;  La     fig.    2 montre une vue schématique       d'une    installation de soudage à soudure par  points  La     fig.        3,    est un diagramme montrant la  relation entre le, potentiel et le courant pour  une charge ayant un angle de facteur de  puissance sensible et qui est alimentée par  une source de courant alternatif pendant le       fonctionnement    à, l'état de régime;

    La.     fig.    4 est une vue schématique mon  trant l'onde transitoire produite par un amor  çage de courant dans la charge prématuré  dans une demi-période;  La     fig.    5 est un diagramme montrant  l'onde transitoire produite par     l'amorçage     d'un courant     î    un moment retardé dans la       demi-période;     La     fig.    6 donne un diagramme montrant  la relation entre l'onde transitoire et l'angle  d'amorçage du courant;  La     fig.    7 est un diagramme montrant les  régions dans lesquelles l'amorçage du courant  est impossible dans la réalisation de l'inven  tion;

    Les     fig.    8, 9, 10, 11 et 12 sont des dia  grammes montrant l'étendue de variation       dans    la grandeur d'une pulsation à deux pé-      riodes fournies par les appareils construits  d'après les fig. 1 et 2;  La fig. 13- est un diagramme montrant la  variation du courant en fonction de l'angle  de fermeture du circuit d'ignition de l'appa  reil sur lequel se basent les fig. 8 à 12;  Les fig. 14, 15, 16, 17 et 18 représentent  une série de diagrammes montrant la varia  tion du courant pour une autre pulsation à  deux périodes produite avec l'appareil cons  truit suivant la fig. 1 ou la fig. 2;  La fig. 19 est un diagramme montrant la  variation du courant en fonction de l'angle  de fermeture du circuit d'ignition de l'ap  pareil sur lequel sont basées les     fig.    14 à 18;

    La     fig.    20 montre une vue schématique  d'une autre forme d'exécution de l'objet de  l'invention;  La     fig.    21 est un diagramme représentant  le fonctionnement de l'installation de la       fig.    20;  La     fig.    22 est une vue schématique d'un  régulateur dont on parlera plus loin, et  La fi-. 23 est un diagramme illustrant le  fonctionnement du     régulateur    suivant la       fig.    22,  L'installation     représentée    à la     fig.    1 com  porte un transformateur de soudure 2,5 et une  paire d'électrodes de soudage 29 reliées à  l'enroulement secondaire 27 dudit transfor  mateur.

   La matière<B>31</B> qui doit être soudée,  avance continuellement entre les électrodes 29  et est soudée par la transmission d'une série  d'impulsions de .courant électrique entre les  électrodes et à travers la matière à souder.  Pour faciliter le mouvement de la matière à  souder, les électrodes peuvent être établies en  forme de galets.  



  L'enroulement primaire     M,    du transfor  mateur de soudure 2'5: est relié aux conduc  teurs de ligne     3- &     et     3@7    d'une source de cou  rant alternatif 3-9 du type usuel par l'inter  médiaire d'une paire de valves à décharge  électrique 41 et 43. Ces valves sont reliées en  couplage antiparallèle de façon à trans  mettre du courant alternatif à travers l'en  roulement primaire du transformateur 25.    Chaque valve comporte une anode 45 en  carbone ou en métal approprie, une cathode  de mercure 47 et une électrode d'ignition 49  en carbure de bore, carbure de silicium ou  toute autre matière appropriée à haute résis  tance.

   L'anode 45 de l'une des valves, 41, et  la cathode 47 de l'autre, 43, sont reliées au  conducteur de ligne     M,    tandis que l'anode 45  de la valve     4â@    et la cathode 47 de la valve 41  sont reliées à une borne 51 de l'enroulement  primaire     313    du     transformateur    de soudure 25.  L'autre borne,     53.;    de     l'en.Toulement    primaire  3'3 est reliée par un conducteur 95 à l'autre  conducteur de ligne, 37.  



  La matière à souder 31 est soudée en fai  sant passer à travers elle des impulsions de  courant dont chacune a une longueur égale à  un nombre prédéterminé de demi-périodes  de la source     3.9    et consiste en un train de  même nombre de sous-impulsions.  



  Les impulsions de courant sont détermi  nées par le fonctionnement d'un régulateur à  temps comportant. un moteur à courant con  tinu 55 disposé pour faire tourner un com  mutateur 57 et un relais à temps 59 actionné  en dépendance du mouvement du commuta  teur 57. Le moteur 55 est alimenté à, partir  de la source 39 à travers un redresseur ap  proprié 61. Sa vitesse peut être réglée au  moyen du rhéostat 63 relié en série avec son  enroulement de champ 65. Lorsque les con  ducteurs de ligne sont alimentés; le moteur  55 tourne avec une vitesse déterminée par le  rhéostat 63' et le commutateur 57 est donc  animé d'un mouvement de rotation correspon  dant.  



  Pour commencer une opération de soudure  continue, lorsque les conducteurs de ligne 35  et 37 sont alimentés, on actionne un inter  rupteur de démarrage 67. Ce dernier peut  être établi en forme d'un bouton-poussoir  ou d'un interrupteur à pédale actionne par  l'opérateur, au il peut être actionné automa  tiquement, par exemple, sous l'influence de  la matière à souder lorsque celle-ci arrive;  dans une région prédéterminée. Lorsque l'in  terrupteur 67 est actionné ou fermé, il relie  dans la position représentée du commutateur      5 7 un balai 69 s'engageant avec une bague  extérieure 71 du commutateur électriquement  avec un balai 73 s'engageant avec une bague  intérieure 75 du commutateur à travers une  source de courant appropriée 77 et une bo  bine d'excitation     79#    du relais à temps 59.

   Les  bagues extérieure et     intérieure    71 et 75 du  commutateur 57 sont en connexion métalli  que l'une avec l'autre. La bague intérieure 7 5  est complètement conductrice, tandis que la  bague extérieure 71 est subdivisée en un seg  ment conducteur 81 et un segment isolant 83.  Par conséquent, lorsque le balai 69 touchant  la bague extérieure 71 est en contact avec le  segment conducteur 8,1 et que le circuit du  relais 59 est fermé par l'interrupteur 67, le  relais 59 se trouvera excité. Lorsque le balai  69 fait contact avec le segment isolant 83, le  relais 59 sera.     désexcité,    même si l'interrup  teur 67 est fermé.

   Pour produire une     son-          dure    continue, on ferme l'interrupteur 67  pour un intervalle de temps correspondant à  la longueur de la soudure, et le relais 59 est,  alternativement excité et désexcité pendant:  cet intervalle. La     vitesse    du moteur 55 est  ordinairement choisie de façon que les inter  valles pendant lesquels le relais 59 est excité  et désexcité comprennent plusieurs     demi-          périodes    de courant de la source d'alimenta  tion, bien que pour de rares occasions une  seule     demi-période    puisse aussi être utilisée.  



  Le relais 59 est muni d'un contacteur mo  bile 85 qui coopère avec une paire de con  tacts fixes correspondants 87 pour la con  nexion directe des électrodes d'ignition 49  des deux valves 41 et     43    lorsque le relais est  excité. Lors de la mise en connexion des élec  trodes d'ignition 49, les chemins entre les  anodes 45 et les cathodes 47 des valves 41 et;  43 sont non conducteurs et du     courant        passe     à travers les électrodes d'ignition dans une  direction ou     dans    l'autre suivant la polarité  de la source 39 à ce moment.

   Par exemple,  si le conducteur de ligne supérieur 35 est po  sitif et le conducteur inférieur 37 négatif, le  courant suivra un circuit allant du conduc  teur de ligne supérieur à travers un conduc  teur 89, la cathode 47 et l'électrode d'ignition    49 de la valve de droite 43, un fil 91, le con  tacteur fermé 85 du relais à temps 59, un  fil 93, l'électrode d'ignition 49 et la cathode  47 de la valve de gauche 41, l'enroulement  primaire     3i3    du     transformateur    de soudure 25,  le     conducteur    95, vers le conducteur de ligne  inférieur     3,7.    Le circuit inverse peut être  tracé de manière similaire lorsque le conduc  teur de ligne inférieur est positif et le con  ducteur de ligne supérieur négatif.  



  L'examen des circuits tracés ci-dessus ré  vèle que la direction du courant va à partir  de     l'électrode    d'ignition 49 vers la cathode 47  dans la valve 41, ou dans la valve     43@,    pour  laquelle le potentiel de l'anode 45 est posi  tif par rapport à la cathode, par exemple,  vers la cathode 47 de la valve 41 dans les  conditions supposées en traçant le circuit.       Lorsque    le potentiel de l'électrode d'ignition  49 dans la valve 41 ou 43, pour laquelle le  potentiel anode-cathode est positif et le cou  rant d'ignition part de l'électrode d'ignition,  s'élève à une valeur suffisante pour rendre  la valve conductrice, le courant passera dans  la valve entre l'anode et la cathode et à tra  vers l'enroulement primaire 33 du transfor  mateur de soudure 25.

   La même situation  se produit pour l'autre valve, lorsque la po  larité des conducteurs de ligne 35 et 37 est       inversée.        Comme    le courant d'ignition est dé  rivé directement de la     source,    la chute de po  tentiel aux électrodes d'ignition 49 suit le  potentiel de la source et s'élève, par consé  quent, à la valeur nécessaire pour l'amorçage  à un angle dans chaque demi-période de cou  rant de la     source,    (lui dépend de la gran  deur du potentiel nécessaire à l'ignition et  qui a été désigné comme angle d'ignition.

   Cet  angle peut être réglé à     toute    valeur désirée  en choisissant convenablement l'électrode  d'ignition 49 ou en ajustant convenablement  le potentiel de la source pour toute électrode  d'ignition donnée. Si l'on choisit, par exem  ple, une électrode, d'ignition demandant une  tension d'environ<B>100</B> volts pour rendre la  valve conductrice, l'angle d'ignition s'établit  au point dans les demi-périodes de courant  de la source auquel la tension instantanée est      de 200 volts. Comme     i1    a     été    dit précédem  ment, pour une source de 440 volts, cet angle  est de l'ordre de 18,7  et pour une source de  220 volts, de 40 .  



  Lorsque l'interrupteur de démarrage 67  reste fermé, le relais d'amorçage 59, est  excité et     désexcité    à répétition avec une  périodicité qui dépend de .la relation entre les  segments conducteur et isolant 81 et<B>83,</B> de la  bague extérieure 71 du commutateur 57 et  de la vitesse du moteur 55. Le contacteur 85  du relais 59 est, par conséquent, fermé par  intermittence pendant un intervalle de temps  correspondant à la longueur angulaire du  segment conducteur 81 -du -commutateur 57 et  à la vitesse du moteur 55. Pendant ces inter  valles, des impulsions de courant de -soudure  dont chacune a une longueur de plusieurs  demi-périodes de courant de la source,  passent à travers la charge ou matière à sou  der 31.

   Chaque impulsion de courant est cons  tituée par une série -de sous-impulsions dont  chacune à son tour passe pendant une     demi-          période    de courant de la source et est prédé  terminée dans la demi-période par le choix  des électrodes d'ignition 49 des valves 41 et  43 par lesquelles passent les sous-impulsions.  Une analyse des variations     possibles    des  grandeurs des pulsations -de courant compo  sées révèle que malgré la fermeture inopi  née du relais de démarrage, l'étendue de va  riation est     maintenue    dans des limites bien  définies aussi bien au point de vue du pro  duit du courant par son temps de passage  qu'au point de vue des pointes maxima du  courant.  



  L'installation représentée ù la fig. 2 est  en grande partie similaire à celle représentée  à la     fig.    1. Toutefois, des redresseurs 97 et  99 qui sont de préférence du type à     cuivre-          oxyde    de cuivre, sont dans ce cas connectés  entre les électrodes d'ignition 49 et les ca  thodes associées 47 des valves 41 et 43 res  pectivement. Les redresseurs 9-7 et     9i9    sont  ,raccordés de façon que chacun bloque le cou  rant qui tend à passer dans la direction allant  à partir de     l'électrode    d'ignition 49 à la  quelle il est relié, à la cathode associée 47,    mais conduit le     courant    en direction opposée.

    Par conséquent, un courant     sensible    ne pas- ;  sera à travers une électrode d'ignition et sa  cathode associée que dans la direction allant  à partir de l'électrode d'ignition, et     non    pas  en direction opposée. Par exemple, si le con  ducteur de ligne supérieur     3:5    est positif et ;  le conducteur inférieur 37 négatif, le courant  passe à travers le     redresseur    de droite 99 et  entre l'électrode d'ignition 49 et la cathode  47 de la valve de gauche. Les redresseurs 97  et 99 ont la fonction de protéger les électro  des d'ignition     49@    contre des détériorations  qu'elles pourraient subir par suite d'un cou  rant passant de la cathode à l'électrode  d'ignition.

   Bien entendu, les redresseurs ré  duisent aussi l'angle     d'ignition    pour une ca  ractéristique de circuit     d'ignition.    donnée et,  par conséquent, un circuit d'ignition de  mandera des     modifications    pour s'adapter à  l'emploi de redresseurs.  



  Le fonctionnement de l'installation de  soudure par points     représentée    à la     fig.    2 est  amorcé par     l'actionnement    d'un interrupteur  commutateur de .commande 101. Lorsqu'on  ferme     l'interrupteur-commutateur    101, son  contacteur     supérieur   <B>103,</B> interconnecte direc  tement les électrodes d'ignition 49 des deux  valves 41,     4 &     Le courant passe alors à tra  vers une des électrodes d'ignition en partant  du conducteur de ligne qui est en ce moment  positif vers le conducteur de ligne alors né  gatif.

   Au moment où le conducteur de ligne  supérieur 35 est positif et le conducteur de  ligne inférieur     317    négatif, le courant suivra  un circuit qui part du conducteur de ligne  supérieur à travers un conducteur 105, le  redresseur de     droite        9'9,    un fil 107, le contac  teur     10'3    de l'interrupteur-commutateur 101,  un fil 109, les contacts de repos 111 et 113  du relais à temps 115, un fil 117, l'électrode  d'ignition 49.

   et la cathode 47 de la valve de  gauche 41, l'enroulement primaire     33    du  transformateur de soudure 25, un conduc  teur 119 pour revenir au conducteur de ligne  inférieur     3.7.    Un potentiel est ainsi imprimé  depuis la source principale     39    à l'électrode  d'ignition 49 de la valve de gauche. Lorsque      ce potentiel atteint la valeur exigée pour  l'ignition, la valve de gauche 41 est rendue  conductrice et le courant est transmis à tra  vers l'enroulement primaire 33 du transfor  mateur 25.

   Une impulsion de courant de po  larité opposée est transmise à travers la  valve de droite 43 et l'enroulement primaire  du transformateur, lorsque le conducteur de  ligne inférieur 37 est positif et le conduc  teur de ligne supérieur négatif, et le poten  tiel convenable est imprimé à l'électrode  d'ignition correspondante.    Lorsque l'interrupteur-commutateur<B>1.01</B>  est actionné, son contacteur mobile inférieur  121 dégage une paire de contacts immobiles  correspondants 123 de façon     a.    ouvrir un  court-circuit de la bobine 125 du relais à  temps 115.

   La bobine 125 est alors alimentée  de courant par un circuit partant de la borne  de gauche 53: de l'enroulement primaire 33  du transformateur 25 à travers un conduc  teur 127, la, bobine 125, un conducteur 129,  une résistance-limitatrice de courant 131 vers  la borne de droite 51 de     l'enroulement    pri  maire     33,.    Le relais 115 est muni d'une arma  ture 1331 suspendue à une extrémité 1.35 et  dont la position est déterminée par une came  réglable 137. La- période de temps caracté  ristique du relais<B>1.15</B> est le temps nécessaire  à l'armature 1313 pour se déplacer de la po  sition à laquelle elle est amenée par la came  137 vers un point où elle s'engage avec une  paire de ressorts plats interconnectés 139  portant des     contacts    mobiles 113 et 141.  



  Lorsque la bobine 125 du relais 115 est  excitée, l'armature 133 commence à, se dépla  cer de la     position    à laquelle elle a été amenée  par la came 137 et après le temps caracté  ristique elle s'engage avec la paire de ressorts  139 en amenant ainsi les contacts de repos  111 et 113 du relais à s'ouvrir et le contact  mobile 141 à s'engager avec un contact im  mobile coopérant     143,.    Par l'ouverture des  contacts de repos 111 et 113, la connexion  entre les électrodes     d'ignition    49 est inter  rompue et le courant     passant    par les valves  41 et 43 est intercepté après que le courant    dans la dernière valve qui est conductrice  lorsque les contacts sont ouverts, arrive à  zéro.

   Quand les contacts normalement ou  verts 141 et 143 sont fermés, ils     complètent     un circuit partant du conducteur de ligne  supérieur 35 à travers le conducteur 105, une  résistance 145, les contacts alors fermés 141  et 1.43, un conducteur 147, la borne 51, la  résistance 131, le conducteur 129, la bobine  d'excitation 125 du relais 115, le conducteur  127, le     conducteur    119 vers le conducteur  de ligne supérieur 37. Le relais 115. est main  tenant bloqué à l'état excité et l'armature       l.33    est     empêchée    de permettre aux contacts  de repos<B>111</B> et 113' de se refermer et de pro  voquer la réignition des valves 41 et 43.  



  Lorsque l'armature     1343.    ouvre les con  tacts 111 et 113', une opération produisant  l'établissement d'un point de soudure unique  aura été     effectuée.    La soudure     comprend    une  longueur de plusieurs demi-périodes et sa lon  gueur dépend du réglage de la came 137.  Pour produire la soudure d'un autre point,  l'interrupteur-commutateur 101 est libéré  pour pouvoir s'ouvrir et est ensuite fermé de  nouveau.

   Lorsque     l'interrupteur-commutateur     101 est ouvert, la bobine 125 du relais à  temps 115 est court-circuitée par le contac  teur 121 et le circuit d'ignition est en même  temps maintenu ouvert au contacteur supé  rieur 103.     L'installation    est ainsi prête à une  seconde opération.     La,    fermeture de l'inter  rupteur-commutateur<B>101</B> amorce une seconde  opération de soudure.

   Dans la disposition de  la     fig.    2 comme dans     celle    de la     fig.    1, tout  écart indésirable du courant de soudure de  l'état de régime est empêché par le fait que  les valves à décharge électrique ne peuvent  être amorcées qu'entre certains angles dans  les     demi-périodes    de la source de courant.  



  Les     fig.    3 à 19 expliquent graphiquement  les résultats obtenus pour les dispositifs dé  crits. A la     fig.    3, la courbe sinusoïdale 149  de plus petite amplitude représente le poten  tiel d'une source de courant en fonction du  temps.     La,    courbe sinusoïdale 151 d'une am  plitude légèrement plus grande représente  également en fonction du temps le courant à      l'état de régime à travers une charge induc  tive comme, par exemple, un circuit de sou  dure. L'angle .correspondant au facteur de  puissance dans chaque demi-période est re  présenté par un symbole 153 en forme d'un  petit cercle avec une flèche passant par son  centre. Cette désignation conventionnelle  sera employée dans toute la suite.  



  Les courbes de la     fig.    3 représentent la  condition du courant à l'état de régime dans  la .charge. Cette condition n'existe qu'après  que la charge a été alimentée de courant pen  dant un intervalle de temps sensible. La       fig.    4 montre graphiquement la situation qui  se présente au début de     l'amorçage    du cou  rant dans la charge. Ici la courbe 155 d'am  plitude variable représente le courant en  fonction du temps. En     traçant    la     courbe    155,  on a supposé que le courant dans la charge  est amorcé à un moment prématuré dans la  première     demi-période    de la     source    de cou  rant.

   On voit de la première demi-onde de  courant 157 que le courant s'élève à une va  leur considérablement plus élevée que l'am  plitude à l'état de régime et retombe     ensuite     à zéro en un point 159 dans la demi-période  de potentiel suivante 16,1 qui se trouve après  le point correspondant à l'angle de facteur  de puissance. Le courant devient alors néga  tif et passe par un maximum négatif<B>163</B>  sensiblement plus petit que l'amplitude de  courant à l'état de régime et ensuite il passe  par zéro et s'élève à une amplitude positive  un peu plus     petite    que la première onde  157. Cela se répète pour un certain nombre  de demi-ondes.

   Chaque demi-onde positive  successive devient plus petite, tandis que  chaque demi-onde négative successive devient  plus grande, jusqu'à ce que l'amplitude de  l'état de régime soit atteinte des deux côtés  de l'axe de     temps    165. Quand les amplitudes  d'ondes se rapprochent de l'amplitude     deï     l'état de régime, les points d'intersection 167,  169, 171, 173, 1'75 et 177 des ondes avec l'axe  de temps 16'5 se rapprochent de l'angle du  facteur de puissance dans chaque     direction.     



  Une onde 155 du type tracé à la     fig.    4  qui précède le point 177 dans lequel l'ampli-         tude    d'état de régime est atteinte, est dési  gnée comme onde transitoire. On notera que  les     amplitudes    maxima des ondes transitoires  sont sensiblement plus grandes que les ampli  tudes correspondantes des ondes à l'état de  régime et que, par conséquent, le courant qui  passe pendant un certain nombre de demi  périodes     transitoires    peut être     sensiblement     plus grand que le courant correspondant qui  passe pendant un même nombre de     demi-          périodes    d'état de régime.  



  Une analyse mathématique d'une onde  transitoire révèle qu'elle est la     résultante    de  la somme de l'onde d'état de régime et d'une  fonction logarithmique qui tend vers zéro  lorsque la condition d'état de régime est  atteinte. La fonction logarithmique est repré  sentée par la courbe en traits mixtes 179  dans la     fig.    4. Elle sera désignée dans la       suite    comme courbe de décroissement et on  désignera le     temps    pendant lequel la courbe  de décroissement atteint une valeur telle que  l'état de régime soit réalisé, comme temps de       décroissement    ou simplement comme décrois  sement.  



  Dans la     fig.    5, on a représenté une courbe  de courant transitoire 181 et une courbe de  décroissement     18,3,    pour le cas où le courant  est amorcé tard dans la première     demi-          période    de la source de courant.  



  Un examen des     fig.    4 et 5 révèle que la  hauteur au-dessus ou au-dessous de l'axe de  temps 165 à partir de laquelle commence la  courbe de décroissement 179 ou 183, et par       conséquent    le temps de décroissement dépend  de l'angle électrique entre le point de facteur  de puissance et le point d'amorçage. Cette  situation se     produit    par le fait que le cou  rant     passant    par la charge doit nécessaire  ment être zéro au point d'amorçage et qu'à  ce point la courbe de     décroissement    a sa hau  teur maximum.

   Comme le courant transitoire  est égal à la somme du courant d'état de ré  gime et du décroissement à chaque point, la  hauteur maximum de la courbe de décroisse  ment devra être égal à l'ordonnée que la  courbe de courant d'état de régime aurait à  l'amorçage. Cette ordonnée est un maximum      en un point précédant le point de facteur de  puissance de 90 degrés électriques et se ré  duit à zéro au point de facteur de puissance.  Par conséquent, le décroissement est un maxi  mum pour l'amorçage à approximativement:  90  à, partir du point de facteur de puissance  et devient plus petit à mesure que le point  de facteur de puissance est atteint.  



  Cette situation est représentée graphique  ment à la fig. 6, dans laquelle le potentiel  de la source de courant et le courant à l'état  de régime sont de nouveau tracés en fonction  du temps. Plusieurs courbes de décroisse  ment 185, 187 et 189 y sont tracées en traits  mixtes pour correspondre aux différents angles  d'amorçage du courant. La, courbe supérieure  185 représente la .condition qui existerait pour  l'amorçage du courant en un point devan  çant le point de facteur de puissance de  90 degrés électriques. Les courbes infé  rieures 187 et 189 représentent des angles  proportionnellement plus petits d'écart du  point de facteur de puissance. On voit qu'en  se rapprochant du point de facteur de puis  sance, la hauteur de la. courbe de décroisse  ment et, par conséquent, le temps de décrois  sement correspondant deviennent relative  ment plus petits.

    



  L'analyse précédente révèle que lors  qu'une charge ayant un angle de facteur de  puissance sensible est alimentée par     nue     source de courant alternatif, le courant qui  passe pendant l'intervalle transitoire varie  sur une     grande    étendue. qui dépend de     l'angle     dans la demi-période auquel le courant est  amorcé.

   Dans une installation dans laquelle  la, charge est alimentée continuellement, la  condition     d'état    de régime est     atteinte    après  quelques demi-périodes et l'effet de l'onde  transitoire est de moindre     importance.    Tou  tefois,     cette    situation n'existe pas dans les  opérations de soudure, en particulier dans  la, soudure à, résistance par points et en file  continue. Ici le courant passe pendant un  certain nombre de demi-périodes et est arrêté  pendant un certain nombre de demi-périodes.  L'intervalle de     temps    total pendant lequel  passe le courant est sensiblement du même    ordre de grandeur que le décroissement dé  temps de la charge et cela est aussi le cas  pour l'intervalle de pause.

   Par     conséquent,     lorsqu'on     alimente    un circuit de soudure de  courant, la condition de l'état de régime est  rarement     atteinte,    ce qui fait qu'il faut te  uir compte du courant transitoire.  



  Des     considérations        précédentes,    il résulte  aussi qu'avec un appareil de réglage de  temps     asynchrone    construit suivant les an  ciens principes, il est sensiblement impossi  ble d'obtenir une uniformité du courant       amené    aux soudures individuelles. Un appa  reil de réglage de temps de ce genre peut  faire amorcer une soudure en un point dé  calé de 90  du point de facteur de puissance  et l'alimentation de courant en sera relative  ment grande. Une autre soudure peut être  amorcée sensiblement au point de facteur de  puissance et dans ce cas le courant initial  peut être la moitié du courant atteint pour  le point premièrement mentionné.

   Pour un  nombre limité de     demi-périodes    de la source,  le produit du courant par le temps varie  ainsi sensiblement et le courant instantané  maximum s'établissant pendant un intervalle  de soudure peut être largement différent. de  celui se manifestant pendant un autre inter  valle de soudure.  



  Le dernier effet aggrave     particuliére-          nient    les difficultés de soudure de matières à,  souder qui sont plus sensibles aux conditions  de courant variable, comme par exemple  l'aluminium. En se     référant    aux     fig.    4 et 5,  on verra que la première onde de courant  transitoire 157 ou 1.93 est d'une amplitude  sensiblement plus grande et     persiste    sensible  ment plus     longtemps    que les     suivantes.          L'énergie    fournie à la matière à souder pen  dant que passe le courant représenté par la       première    onde transitoire est proportionnelle  à l'intégrale,

   par rapport au temps, du carré  des ordonnées de l'onde et est par conséquent  plusieurs fois plus grande que celle corres  pondant à une     alimentation    en courant d'état  de régime. On a     trouvé    que la grande énergie  ainsi fournie en raison des ondes transitoires  telles que celles représentées aux     fig.    4 et 5      a un effet particulièrement nuisible sur la  matière soudée, qui est mis en évidence par  un     crachement    de matière fondue à partir  des régions de soudure, par des formations  d'arcs et dans des cas extrêmes, par une  explosion de la soudure.  



  Dans l'installation représentée aux fig. 1  et 2, le manque     d'uniformité    dans la sou  dure est     supprimé    par les moyens de limita  tion de l'angle dans les     demi-périodes    pen  dant lequel le courant est amorcé en utilisant  des chemins de décharge asymétriques qui  permettent au courant une fois amorcé de  ne continuer que dans une direction seule  ment. Comme il a .été expliqué, il faut im  primer un potentiel d'une grandeur     sensible     aux électrodes d'ignition 49 dans l'installa  tion représentée aux fig. 1 et 2, pour pro  duire l'ignition.

   Comme ce     potentiel    est  fourni par la source principale à travers les  contacteurs  & 5 et 111, 113 des relais à temps  59 et 115; il faut -que le potentiel de la source  s'élève à la valeur nécessaire avant que l'al  lumage ne se produise. Par conséquent, si  dans l'installation de la fig. 1, le balai 69  s'engageant avec la bague extérieure 71 du  commutateur à commande asynchrone 59  touche, lors de la réalisation d'une soudure,  d'abord le segment conducteur 81 à un mo  ment très prématuré, ou très tard dans une  demi-période, le courant à travers l'une ou  l'autre des valves 41, 43 ne se produit pas  tout de suite.

   Le passage du courant par       celles-ci    commence seulement lorsque le po  tentiel de la source de courant     atteint    la va  leur     suffisante    pour l'ignition. II y a donc  une région passive dans chaque demi-période  de la source de courant 39 pendant laquelle  l'alimentation en courant de soudure ne peut  être amorcée même si le circuit d'ignition  est fermé.  



  A la fig. 7, ces régions passives sont illus  trées par les aires hachurées 191 associées à  la courbe 149 représentant le     potentiel    de la  source de courant. Pour ce diagramme, il  a été supposé que la relation entre le poten  tiel     d'ignition    et le potentiel de la source de  courant est telle que le potentiel de la source    de courant s'élève à la valeur d'ignition à un  angle de 30  à partir du point zéro,     c'est-à-          dire    que l'angle d'ignition est -de 30 . Il va  de soi que cet angle peut varier sur une  étendue considérable si l'on utilise des élec  trodes     d'ignition    de types différents ou si  l'on varie le     potentiel    de la source.

   Comme  représenté à la fig. 7, l'angle d'ignition est  plus petit que l'angle de facteur de puis  sance. En considération de ce fait, le cou  rant de soudure peut parfois être amorcé  préalablement à l'angle de facteur de puis  sance par l'excitation du relais d'amorçage  59 dans l'installation représentée à la fig. 1  ou par la fermeture de l'interrupteur-commu  tateur 101 de l'installation de la fig. 2 à un  instant correspondant à un point situé dans  les aires hachurées 191. Toutefois, le poten  tiel de la source de courant et les électrodes  d'ignition sont choisis dans la mise en ouvre  pratique de l'invention, de     telle        façon    que  l'onde transitoire produite soit relativement  petite et ne permette pas au courant de sou  dure de dépasser les limites admissibles.  



  La     variation    dans le courant qui existe  rait dans une installation du genre de celle  de la fig. 1 ou de la fig. 2, dans laquelle le  courant de soudure passe par intermittence  pendant deux périodes, est représentée dans  les diagrammes des fig. 8 à 13. La courbe  sinusoïdale 201 de la     fig.    8     représente    le       potentiel    de la source de courant. Les lignes  verticales     20,3    et 205 découpant des sections  au début et .à la fin respectivement     des,demi-          périodes    de la courbe sinusoïdale 201 sont  des ordonnées de la courbe représentant un  potentiel égal au     potentiel    d'ignition.

   La  première ligne     203    d'une     demi-période    est  disposée à l'angle d'ignition. L'angle total  dans chaque     demi-période    dans lequel l'igni  tion ne peut se produire sera désigné comme  l'angle passif. Il est à noter que pour,  l'exemple     représenté    on a supposé que l'angle  d'ignition est plus grand que l'angle de fac  teur de puissance.  



  Pour     l'alimentation    de courant pendant  l'intervalle de deux périodes, il faut que les     i     contacteurs .à temps 86 et 111,     lli3@    soient fer-      més pour un certain intervalle de temps qui  peut être inférieur à deux     périodes.    Cela  provient du fait que lorsqu'une valve, 41 ou  43, est rendue conductrice, elle reste conduc  trice tant que son potentiel d'anode-cathode  sera suffisant pour maintenir l'arc. Par     con-          sé=quent,    on a. pris     31/L,    demi-périodes comme  représentant le temps de fermeture pour une  impulsion de soudure de 4 demi-périodes en  traçant les courbes représentées aux fig. 8  à 13.

   On a admis que     l'angle    d'ignition est  d'environ 60 .  



  Pour comparer les impulsions de courant  pour différents temps de fermeture des con  tacteurs 85 et 111, 113, on devra déterminer  les impulsions qui sont produites par la fer  meture en quatre points représentatifs indi  qués par les flèches<I>A, B, C et D</I> sur la  gauche de la fig. 8. Les flèches A, B, C, D  sur la. droite de cette figure représentent la  terminaison des     intervalles    de fermeture cor  respondant à l'amorçage. aux points de gau  che<I>A, B, C, D.</I> Il est à noter qu'on a supposé  que les contacteurs à temps étaient au début  fermés en un point A prématuré dans la pre  mière demi-période, en un point B justement  après que l'angle d'ignition est dépassé, en  un point C justement avant que le potentiel  de la.

   source devienne plus petit que le po  tentiel dignition, et en un point D dans  l'angle passif de pré-zéro. Les points de  droite<I>A, B, C, D</I> sont évidemment     déplacés     de 3¸ demi-périodes des points de gauche  correspondants. Les courants correspondant  aux points de fermeture<I>A, B, C, D</I> sont tra  cés aux fi,-. 9 à 12     respectivement.    Chacun  de ces tracés est identifié par la lettre à la  quelle il correspond.  



  Lorsque le temps de fermeture est en A,  le courant est amorcé à travers une des val  ves 41, 43: à l'angle d'ignition et comme ce  dernier est plus grand que l'angle de facteur  de puissance, le courant continue jusqu'à un  point qui se     présente    un peu plus tôt due  l'angle de facteur de puissance :dans la  deuxième demi-période. Le courant pendant  la première demi-période de la source de  courant<B>30</B> est représenté par la boucle supé-         rieure    207 sur la     gauche    de la fi--. 9. Quand  le circuit d'ignition     4-9--47    est une fois fermé  au point A de gauche, il reste fermé jusqu'au  point A de droite.

   Par conséquent, le circuit  d'ignition est fermé lorsque le potentiel       d'igni.tion        dans    la     seconde,    troisième et qua  trième demi-période de la source est atteint  et le courant passe par les valves 41, et 43 en  concordance avec les boucles 209, 211 et 213.  Ces dernières boucles sont sensiblement les  mêmes que la boucle de gauche 207 et repré  sentent; des sous-impulsions de la même am  plitude. Le produit du courant par le temps  dans ce cas est     représenté    par la surface des  quatre boucles.

   Il faut     dire    en passant que  l'énergie fournie pour la soudure est obtenue  en intégrant le carré du courant dans tout  l'intervalle pendant lequel une pulsation est  fournie et en le multipliant par un facteur  approprié. Sur     cette    base, les aires limitées  par des boucles,     formées    en mettant au  carré les ordonnées des boucles     tracées    à la       fig.    9 représenteraient     exactement    l'énergie  de soudure fournie. Toutefois, pour le pré  sent but, il suffit de considérer les hauteurs  et le nombre des boucles.  



  Lorsque le. point: de fermeture est en B,  le courant dans la première     demi-période    est  amorcé     tui    peu plus tard que l'angle d'igni  tion. La, boucle de courant 215 à la     fig.    10  correspondant à l'amorçage (lu courant au  point B est, par conséquent,     légèrement    plus  petite que la boucle de courant 207 corres  pondant à     l'amorçage    à l'angle d'ignition et  coupe l'axe<B>(le</B> temps 2,17 un peu plus tôt que  cette dernière.

   Une fois que 1e circuit d'igni  tion est fermé en B (à     gauche),    il reste  fermé jusqu'à ce que le     point    B de droite  soit atteint et par conséquent le courant pen  dant les     seconde,    troisième et     quatrième     demi-périodes est amorcé à l'angle d'ignition  et les boucles correspondantes 2,19; 221 et       223'    à la fi-. 10 représentent sensiblement les  mêmes magnitudes que les deuxième, troi  sième et quatrième boucles     2019,    21.1 et 213  à. la     fig.    9.  



  Comme l'ignition au point C se produit  sensiblement plus tard dans la première demi-      période qu'aux points A et B, le     courant    cor  respondant est sensiblement plus faible et  le courant se termine aussi plus tôt de fa  çon correspondante. Cette situation est re  présentée par la boucle de gauche 225 à la  fig. 11. Le courant pendant les deuxième,  troisième et quatrième demi-périodes pour la  fermeture au point C commence de nouveau  à l'angle     d'ignition    et, par conséquent, les  boucles     2217,    229 et     2i3'1    pour ces périodes  sont sensiblement les mêmes que les boucles       correspondantes    pour la fermeture aux  points A et B.

   La fermeture du circuit  d'ignition 49-47 est terminée au point de  droite C de la cinquième demi-période. Tou  tefois, comme ce point se présente plus tôt  que l'angle d'ignition, aucun courant n'a lieu  pendant la cinquième demi-période.    Comme l'ignition au point D se produit  à un angle dans la première demi-période,  auquel le     potentiel    instantané est plus petit  que le     potentiel    d'ignition, il ne passe pas de  courant du tout pendant     cette        demi-          période    et il n'y a point de boucle correspon  dante dans la fig. 121.

   Le courant pendant  les deuxième, troisième et quatrième     demi-          périodes    pour     l'ignition    au point D de gau  che est amorcé à l'angle d'ignition et par  conséquent, les boucles correspondantes     2,33,     23:5 et     23'7    sont les mêmes que dans les autres  figures. De plus, comme le point D de droite  se présente justement avant l'angle d'ignition  dans la cinquième demi-période, il n'y a  point de courant pendant cette demi-période.  



  Les fig. 8 à 12. montrent des diagrammes  pour le courant de     soudure    x en fonction de  l'angle de fermeture a des contacteurs. La  courbe 5319 à la fig. 13 est tracée sur la base  de ces considérations. Dans     ce    diagramme, le  courant est tracé verticalement en unités cor  respondant aux boucles des fig. 8 à 12 et  l'angle de fermeture est tracé horizontale  ment. L'énergie fournie pour la soudure est  mesurée par l'amplitude du courant (sans  égard à la polarité) et le temps pendant le  quel il passe, c'est-à-dire par le produit du  courant par le temps. Par conséquent, le    nombre des boucles ou parties de boucle aux  fig. 9 à l'2 représente la magnitude du cou  rant     effectif    pour la soudure.  



  Quand l'angle de fermeture varie de  zéro     jusqu'à    l'angle d'ignition qui est de  60 , le courant de soudure reste constant à  quatre unités, comme représenté par la par  tie horizontale de gauche 241 de la courbe  239 de la fig. 13. A partir de l'angle d'igni  tion de 60  vers la ligne     verticale    205  (fig. 8) qui limite l'angle passif de     pré-          zéro,    le courant effectif diminue graduelle  ment     jusqu'à,    trois unités comme représenté  par la     partie    en pente 24,3 de la courbe de  la fig. 1.3..

   Ce décroissement s'étend -sur un  angle de 60  et par conséquent le courant  est :de trois unités a point de     12.0 .    Cette  dernière amplitude de courant     reste    cons  tante comme représenté par la courte partie       horizontale    245 de ladite courbe jusqu'à ce  que la     terminaison    de la période de ferme  ture (points<I>A, B, C, D</I> de droite) se trouve  plus tard que l'angle     d'ignition    dans la cin  quième demi-période. La durée du temps de  fermeture est de 31/_9 demi-périodes ou de  trois demi-périodes plus 90 . L'angle d'igni  tion est de 6<B>0</B>  dans la cinquième demi  période.

   Par conséquent, le temps de ferme  ture se terminera juste 4 l'angle d'ignition dans  la cinquième demi-période si la période de fer  meture     commence    en un point qui est de trois  demi-périodes plus     9-0     en arrière à partir de  la quatrième demi-période plus 60 ,     c'est-à-          dire    de 30  en arrière à partir du commence  ment de la seconde demi-période ou de 150   dans la première demi-période.

   Par consé  quent, à un angle de fermeture de 150 , le  courant ne passe pas seulement pendant les       deuxième,    troisième et     quatrième        demi-          périodes,    mais aussi pendant la cinquième  demi-période. Pendant .cette dernière     demi-          période,    le courant commence à l'angle  d'ignition et par conséquent la     sous-impul-          sion    correspondante a la même amplitude     que     les     sous-impulsions    représentées par les bou  cles     23',3,        2i35    et 237 de la fi-. 12:.

   Une qua  trième     sous-impulsion    est donc ajoutée aux  trois     représentées    à la     fig.        12,,    et au point      de     1,50     le courant effectif s'élève de     nouveau     à quatre unités. Le courant continue alors à  quatre unités comme représenté par la partie  de ligne horizontale 247 de la courbe de la  fi-. 13,     jusqu'à    ce que l'angle d'ignition dans  la seconde demi-période soit atteint, auquel  point le courant diminue à nouveau de la  même manière qu'il a diminué à     l'angle     de 60 .  



  En considérant les fi-. 8 à 13, on voit  que l'écart maximum du courant effectif est  de     25%    du courant effectif maximum. En  plus, pour un déplacement de la fermeture  des contacteurs 85 et 111, 113 sur une partie  considérable de     la    demi-période, le courant  est sensiblement constant à quatre unité.  La magnitude minimum se présente seule  ment pour un point de     fermeture    sur     une     partie relativement petite de la demi-période.  Comme le point auquel les contacteurs sont.

    fermés est une pure question de hasard, les  fig. 8 à 13. montrent que non seulement  l'étendue de variation est limitée par les ins  tallations décrites, mais aussi que le nombre de  soudures pour lequel l'écart extrême se pro  duit est     sensiblement    réduit.  



  L'écart peut encore être réduit davantage  par un choix approprié du temps de ferme  ture. Le temps de 3¸ demi-périodes, sur le  quel sont basées les fig. 8 à. 13,, était choisi  plus ou moins au hasard. Une     analyse    de la  situation révèle que pour un angle d'ignition  de 60 , le temps de fermeture devrait être     un     peu plus     petit    que     3J.:',    demi-périodes.  



  On a. constaté que pour réaliser une ali  mentation de courant la, plus uniforme, les  contacteurs à     temps    devraient maintenir le  circuit d'ignition 49-47 fermé     pendant    un  intervalle de temps qui est     inférieur    au  nombre de demi-périodes pendant     lesquelles     le courant doit passer,     mais    plus grand que  le nombre de demi-périodes moins une plus  deux fois la fraction de la demi-période qui  est représentée par l'angle passif dans toute  demi-période quelconque.

       Ainsi,    si     n    est le  nombre de demi-périodes pendant lesquelles  le courant doit passer et r la fraction d'une  demi-période représentée par l'angle d'igni-    tion, le temps pendant lequel les contacteur  à temps 85 et 111, 113 devraient rester fer  més pour une seule impulsion de courant de  soudure, est plus petit que n demi-périodes,  mais légèrement plus grand que n - 1     +        2r     demi-périodes.

   Pour une soudure à deux pé  riodes, le     temps    de fermeture du circuit  d'ignition 49-47 devrait, par conséquent,  être plus petit due quatre     demi-périodes,          mais    plus grand ou au moins égal à 3     -f-        2r     demi-périodes. Comme r est dans le présent  cas égal à     %,    le temps de fermeture sera de  préférence de 3\/;, demi-périodes.  



  La limite inférieure (n - 1)     +        2r    est  choisie en vue     d'éliminer    la lacune (30 ) qui  existe, comme on voit aux fig. 12' et 13,, entre  l'angle de fermeture, auquel du     courant        lie     passe pas dans la première demi-période, et  l'angle de     fermeture    pour lequel le courant  commence dans la cinquième demi-période.

         Le    courant passe dans la     première        demi-          période        jusqu'à        ce    que l'angle -de fermeture       atteigne    la ligne verticale 205 délimitant  l'angle passif pré-zéro. En ce point, il est  désirable que du courant passe dans la. cin  quième demi-période. Pour réaliser ce but, le       temps    de fermeture devrait être égal à trois  demi-périodes plus l'intervalle de temps re  présenté, par l'angle passif pré-zéro, plus l'in  tervalle de temps représenté par l'angle  d'ignition dans la cinquième demi-période.  Cela fait trois demi-périodes plus deux fois  
EMI0014.0042  
   ou 3z/;, demi-périodes.

   En général, pour  l'alimentation du     courant    de soudure pendant       n        demi-périodes,    cette condition est     réalisée     en faisant le temps de fermeture égal à       z    - 1.     demi-périodes    plus la fraction d'une       demi-période        représentée    par l'angle passif       pré    zéro plus la fraction d'une demi-période  représentée par d'angle d'ignition.

   Comme il  a été     mentionné        ci-dessus,    cela revient à  <I>n -</I><B>1</B><I>.</I>     -f-        fr    pour une onde sinusoïdale.  



  Il est à noter que si le temps de ferme  ture est exactement de n - 1     -}-        2-'    demi  périodes, la     portion    de ligne de courant à  trois     unités    2,45 de la courbe     2319    de la     fig.    13      devient un point au lieu d'une ligne horizon  tale. L'examen de la fig. 13 révèle en outre  que l'ordonnée du point vers     lequel    tombe  la partie en pente 243 .de la courbe, peut être  élevé en augmentant le temps de     fermeture          au-dessus        de    la valeur qu'on vient de men  tionner.

   Ceci a     toutefois    pour effet de faire  passer le courant parfois tant pendant la  première demi-période que .pendant la cin  quième demi-période. Le courant pendant la  première demi-période est toutefois dans un  pareil cas relativement faible. On a vu     qu'en     rendant l'angle de fermeture plus petit que       n        demi-périodes    et     plus    grand que     n   <I>- 1</I>  2r demi-périodes, on peut réaliser sensi  blement toutes     conditions    variant d'un     serai-          synchronisme    relativement grossier jusqu'à  un synchronisme presque exact.

   Dans l'ins  tallation représentée à la fig. 1, on peut faire  varier le temps de fermeture au delà de  l'étendue nécessaire en faisant varier simple  ment la résistance de champ 63 du mo  teur 55. Dans l'installation de la fig. 2, on  peut faire varier le temps de fermeture en  faisant tourner convenablement la came 137       qui    règle le soulèvement de     l'armature    133  à la position désirée.  



  En ce qui     concerne    l'installation de la  fig. 1, on notera .en outre que parfois la pre  mière     fermeture    .du contacteur à temps 85  se produira lorsque le balais 69 est en con  tact avec la bague     extérieure    71 du commu  tateur 57 en un point     intermédiaire        situé     entre     les    bornes du segment conducteur 81.  Pour une condition de     ce        genre,    le     courant     pendant le premier intervalle de l'engage  ment peut évidemment continuer pendant un  nombre de demi-périodes sensiblement plus  petit que celui pour lequel     l'installation    est  établie.

   Toutefois, .comme     l'installation    est  destinée :à être employée dans la soudure con  tinue, la première pulsation de courant n'a  pas de conséquence.  



  Bien que l'emploi d'un régulateur de  temps asynchrone soit préférable dans l'ins  tallation suivant la     fig.    1, à cause du coût  réduit, on peut     également    y     employer    un ré  gulateur de temps     synchrone.    Un régulateur    de temps de ce type peut,     pàr        exemple,    être  réalisé en substituant un moteur synchrone  au     moteur    à courant continu 55 et en rem  plaçant le relais 5,9 et le commutateur 57 par  une came     mise    en rotation par le moteur,

    cette came étant établie de façon à fermer  et ouvrir le circuit d'ignition 49-47 de la  même manière que     les        contacts         & 5    et 87.  Dans     cette    disposition, le moteur synchrone  peut être     réglé,    sans     nécessiter    un ajuste  ment exact,

   .de façon à fermer le circuit       d'ignition        quelque    part dans l'angle passif  et     ainsi    l'envoi     répété    d'un nombre de     demi-          périodes        prédéterminé    de courant de sou  dure peut être     assuré.        Biens    entendu, un ré  gulateur de     temps    synchrone du type     sus-          décrit    peut aussi être utilisé pour la soudure  par points s'il est convenablement modifié.

      Dans l'exemple représenté aux     fig.    8 à 13,  on a supposé     .que    l'angle     d'ignition    était plus  grand que l'angle de     facteur    de puissance.  En général,     cette    condition     n'existera    pas  dans la pratique.

   Cependant, même si     l'angle      d'ignition est     sensiblement    plus petit que  l'angle -de facteur de     puissance,        l'étendue    de  variation du courant de soudure est     limitée     de façon     satisfaisante    avec     les        installations          susdécrites.       Dans les     diagrammes    des     fig.    14 à 19,

   les  courbes de courant pour différents angles de  fermeture sont tracées pour un angle d'igni  tion de     3i0     et un angle de facteur de puis  sance de     45 .    Dans ces diagrammes, la courbe  sinusoïdale supérieure     2149,    représente le poten  tiel de source en f onction du temps. Les lignes       verticales        251.et    2531 représentent les ordonnées  de la courbe 249 correspondant au poten  tiel     minimum    auquel l'ignition se produit.

    Les flèches<I>E, F, G et H</I> du côté gauche de  la     fig.    14 représentent les points de ferme  ture du contacteur 85 et 111,     1113    et les  flèches E,     F,   <I>G, H</I> du     côté    droit représentent  la     terminaison    du temps de fermeture pour  les points correspondants sur la gauche. Dans  le présent cas, le temps de     fermeture    est égal  à 31/2     demi-périodes.    Cela correspond, comme  on le voit, à la formule dérivée ci-dessus, ,      parce que pour le cas représenté ici,       w    - 1     -[-    2r est égal à     31/;.    demi-période.  



  Pour une fermeture sensiblement préma  turée dans la. première demi-période comme  au point E, le courant à travers la charge  est amorcé à, l'an --le d'ignition et continue  jusqu'à un point un peu plus en arrière     que     l'angle de facteur de puissance. Comme ce  point se présente également plus tard que  l'angle d'ignition pour la deuxième     demi-          période,    le courant continue maintenant pen  dant la deuxième demi-période et passe par  zéro en un point se rapprochant de près de  l'angle de facteur de puissance.. Depuis là., le  courant continue pendant les     deux    demi  périodes     subséquentes    avec son zéro à l'angle  de     facteur    de puissance.

   Pendant la     première     demi-période l'amplitude du courant est plus  brande que celle du courant à l'état de ré  gime constant; pendant la     seconde        demi-          période,    l'amplitude du courant est plus pe  tite que celle de     l'état    de régime constant et  pendant les troisième et     quatrième        demi-          périodes,    les amplitudes du courant sont  égales à la valeur de l'état de régime cons  tant. La différence entre les amplitudes n'est  toutefois pas     sensible.    Les quatre boucles  255, 257, 259 et 261 de la fig. 15 représen  tent le courant pour le point E.

   Dans     la,     fig. 16, on a tracé la courbe de courant 263  pour une ignition plus tardive que     l'angle     d'ignition, mais une ignition plus précoce  que l'angle de facteur de     puissance.    Ici il se  produit de nouveau une légère     onde    transi  toire, mais l'écart du courant obtenu par rap  port au courant à l'état de régime constant,  n'est pas sensible.  



  La. fig. 17 représente graphiquement la  condition atteinte lorsque l'ignition se pro  duit juste avant le     commencement    de     l'angle     passif pré-zéro. Dans ce cas, il y a une petite  boucle de sous-impulsion de     courant    2,65 re  présentée à gauche     pendant    la première     demi-          période,    qui est suivie de sous-impulsions  transitoires     identiques    à celles représentées à  la fi-. 15 pendant les deux demi-périodes  suivantes et de deux sous-impulsions à l'état  de régime constant     pendant    les quatrième et    cinquième demi-périodes.

   Les dernières  quatre sous-impulsions sont représentées par  les quatre boucles 267, 269, 2171 et 273 suc  cédant à . la     petite    boucle 265. Il est à noter  que du courant passe pendant la cinquième  demi-période parce que la terminaison du  temps de fermeture comme représenté au  point G se présente en un point plus tardif   < lue le point d'ignition dans cette période.  



  Pour le point<I>Il,</I> où le     temps    de ferme  ture     commence    dans     l'angle        passif    pré-zéro,  du courant ne passe pas pendant la première  demi-période, niais passe pendant les  deuxième, troisième,     quatrième    et cinquième  demi-périodes. Le courant pendant les der  nières demi-périodes est le même que le cou  rant pendant les première,     deuxième,    troi  sième et     quatrième    demi-périodes pour la  condition dans     laquelle    la     fermeture    se pro  duit avant le point d'ignition dans la pre  mière demi-période (E), comme représenté  ;a, la fig. 15.  



  En examinant les     fig.    15 à 18, on trou  vera que la variation de courant     telle    que  représentée dans ces courbes est     relativement     petite. A la     fig.    19, le courant effectif est  tracé en fonction de l'angle d'amorçage  La courbe 2:75 qui en résulte est, dans sa  forme générale,     .similaire    à la     courbe    2319 de  la     fig.    13'. Il est à, noter que l'écart est dans  ce cas     sensiblement    plus petit     que    l'écart cor  respondant à la courbe tracée à la     fig.        13@.     



  La forme d'exécution     représentée    à la       fig.    20 est similaire à celle représentée à la       fig.    1 sauf que le circuit d'ignition est fermé  à, travers     l'enroulement    secondaire 277 d'un       transformateur        auxiliaire    2179.

   Le transfor  mateur 279 est de     préférence    raccordé de fa  çon que son     potentiel        secondaire    soit eu oppo  sition de     plia    se avec celui fourni par la  source.

       Comme    les moyens régulateurs de  temps     utilisés    dans 1a forme d'exécution sui  vaut la     fig.    20 sont les mêmes que ceux em  ployés en<B>fi-.</B> 1, on n'a représenté     que    le       c.ontaeteur        mobile    85 du relais à temps men  tionné     plus        baut.    Dans cette forme d'exécu  tion, le potentiel qui est     appliqué    à l'élec  trode d'ignition de la valve 43, par exemple,      est dérivé de la<B>,</B> source     3'9-    et imprimé à tra  vers l'enroulement primaire     M.,

      l'électrode  d'ignition     de    la valve 41 et l'enroulement  281. Comme le potentiel est dérivé directe  ment de la source 39, il a la même forme  d'onde que la source de     courant.    L'amplitude  du potentiel est ajustée par l'ajustement ap  proprié de la     prise    de courant     28,31.    Pour les  différents ajustements de cette prise de cou  rant, la valve 43 est rendue conductrice en  différents moments dans les demi-périodes  du courant comme on peut le voir à la  fig. 21.  



  Lorsque le relais à temps est excité, le       contacteur    mobile 85 s'engage avec les con  tacts immobiles correspondants  & 7 et     ferme     un circuit à travers une section     2,8'1    de l'en  roulement secondaire auxiliaire 277     -délimitée     par une     prise    de courant réglable     2,88.    Dans  ces circonstances, le potentiel imprimé aux  électrodes .d'ignition 49- est égal au potentiel  de la source principale moins le potentiel  fourni par     l'enroulement    secondaire du trans  formateur     auxiliaire    279.

   Les valves sont  allumées à leur tour     lorsque    ce potentiel  atteint la valeur     d'ignition.     



  La courbe de la fig. 21 représente gra  phiquement un cycle du     fonctionnement    de  l'installation représentée à la fig. 20. La  courbe     sinusoïdale    tracée en traits pleins 285  de plus grande     amplitude    représente le poten  tiel de la, source principale, tandis que la  courbe de     plus    petite amplitude 287 repré  sente le     potentiel    fourni par le transforma  teur     auxiliaire    279. La courbe tracée en poin  tillé 2 & 9 représente la somme algébrique des  deux potentiels.

   Les lignes     verticales    pleines  291 partant de l'axe de temps     2i93    vers des  points sur la courbe en traits pleins     28;5    sont  des ordonnées de cette courbe représentant  des     potentiels    de 1a valeur du potentiel  d'ignition.

   Les lignes     verticales    pointillées  29,5 sont de la même hauteur que les lignes  verticales pleines 2911 et sont des ordonnées       égales    de la courbe en pointillé     28'9.    Les  lignes     2915    découpent donc l'angle d'ignition  effectif dans les     demi-périodes    de courant    pour l'installation     représentée    à la     fib.    20,  tandis que les     lignes    2'91 découpent l'angle       d'ignition    qui     existerait    sans l'emploi du       transformateur        auxiliaire    279.  



  Il est à noter que l'angle d'ignition a  .été considérablement retardé du fait que le  transformateur     auxiliaire    279, est intercalé.  Sans l'emploi de     ce    transformateur, l'angle  d'ignition est plus petit que l'angle de fac  teur de puissance. Avec le transformateur       auxilliaire,    il est considérablement plus       grand.    Par l'emploi ,de -ce     transformateur,    on  peut donc ajuster l'angle d'ignition à une va  leur désirée.  



  Un autre ajustement tel qu'il peut être  nécessaire pour régler la chaleur produite par  le     courant    de soudure, peut être ajouté en in  terposant entre le contacteur de     connexion     de l'enroulement secondaire     2'i77    du trans  formateur auxiliaire 2,79 et les contacts 87  un réseau de décalage de phase. Grâce à la  présence de ce réseau, la relation de phase  entre les courbes 285 et 2.87 peut être ajustée  à toute valeur quelconque autre que simple  ment 180  et, par conséquent, les points dans  les     demi-périodes        auxquels    les valves 41 et  43 sont rendues conductrices peuvent être ré  glés dans une large mesure.

      Bien que l'invention ait -été décrite     ci-          dessus    comme étant principalement applica  ble à la soudure électrique, elle a     une    possi  bilité d'application générale.    A la     fig.    22, on a représenté une instal  lation pour le     réglage    du débit d'un appareil  redresseur. La ligne 35, 37 alimente un trans  formateur     29,9t    Une charge 29-7 d'un genre       quelconque    est alimentée à partir de ce trans  formateur 29,9 à travers une paire de valves  à décharge électrique 301 et     3013    du type à  électrode d'ignition immergée.

   Chacune des  valves     comporte    une anode     3,05,    une cathode  à mercure 3107 et une électrode d'ignition 309.  Les anodes     30'5    des valves sont reliées aux  bornes de l'enroulement secondaire 311 du       transformateur    d'alimentation     299    et les ca  thodes     307    des deux valves sont reliées en-      semble par un conducteur d'interconnexion.

    La charge     2j97    est raccordée, d'une part, à la  partie médiane de     l'enroulement    secondaire  311 du transformateur et, d'autre part, à un  enroulement à courant     continu    313, d'une  réactance saturable     3'15,    lequel se relie à son  tour au conducteur d'interconnexion des ca  thodes 307. Les électrodes d'ignition 309 des  valves sont reliées aux enroulements secon  daires 317 et 3,19 d'un transformateur auxi  liaire 321 à travers leurs cathodes 307 et un  enroulement à courant alternatif 323, ou  325, respectivement, de la réactance 315.

   La  réactance 3-15 est également munie d'un en  roulement 327 alimenté directement par une  source de courant continu 329 par     l'intermé-          diaire    d'un     rhéostat    331. Ce:     rhéostat    est  réglé de façon que la réactance 315 soit pré  saturée d'une quantité prédéterminée, la Po  larité de la saturation étant telle qu'elle est;  compensée par la saturation produite par  l'enroulement à courant continu     313,.     



  Quand le courant passant par     l'enroulement     à courant continu 313 de la     réactance    varie, la  saturation de la     réactance    3,15 varie et la  réactance des enroulements à courant alter  natif 323 et     3'25,        varie    également. Le poten  tiel imprimé aux électrodes d'ignition 309  en série avec les enroulements 323 et a25  varie donc en,     concordance.    On peut donc  obtenir tout réglage désiré de l'installation  en régla@t convenablement la grandeur du  courant continu dans l'enroulement 327.

   Pour  chaque réglage, la     réactance    315 absorbe une  certaine partie du potentiel fourni par le       transformateur    auxiliaire 3i21; le     restant    de  ce     potentiel    est imprimé aux électrodes  d'ignition 309.

   Les points dans les     demi-          périodes    de courant de la source principale,  auxquels les valves 301 et 303 sont rendues  conductrices dépendent du potentiel imprimé  aux électrodes d'ignition et l'allumage des  valves se produit plus tôt ou plus tard suivant  le courant continu passant de la source à tra  vers la     réactance.    Par conséquent, pour un  réglage approprié, une augmentation du  courant continu passant par la charge 297    et par     suite    par     l'enroulement    de réactance  313, peut avoir l'effet que la valve 301 ou  303, dans laquelle passe du     courant    pendant  la demi-période     suivante,

      soit rendue conduc  trice plus tard dans cette     derni-période    et  que par suite un décroissement peut se pro  duire dans le courant à     travers    la charge. Un  décroissement du courant de charge entraîne  un décroissement     correspondant    du potentiel  absorbé par la     réactance    et un décroissement  correspondant du retard de l'allumage de la  valve.  



       Le    fonctionnement de l'installation de la       fig.    22 est     schématisé    à la     fig.    23. La courbe  sinusoïdale     3433'    avec la plus grande ampli  tude représente le potentiel de la source  principale. La courbe sinusoïdale 3a'5  d'amplitude intermédiaire représente le  potentiel imprimé aux électrodes d'ignition  309 pour un courant de charge prédéterminé.

    La     courbe    sinusoïdale a37 de la plus petite  amplitude     représente    le potentiel imprimé  aux électrodes d'ignition pour un plus grand       courant    de     charge.    Les lignes verticales 33,9  et 3.41 sont des ordonnées des dernières  courbes sinusoïdales 335 et 337 d'une hau  teur égale au potentiel d'ignition.

   On     noter < ,     que lorsque le courant de charge est élevé  (courbe 337), les valves principales     3011.    et       30'3    sont allumées     sensiblement    plus tard  dans leurs     demi-périodes    (ordonnée 341) que  lorsqu'il passe un     courant    plus faible (courbe       3,3,5    et     ordonnée    33<B>9)</B>. Il en     résulte    que le  courant subséquent à travers les valves est       sensiblement    plus faible dans le dernier cas  que dans le premier.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé pour rendre un dispositif à décharge électrique conducteur à des instants prédéterminés dans les périodes d'un courant pulsatoire périodique, ledit dispositif étant du type à électrode d'ignition immergée, une chute de potentiel critique prédéterminée étant requise à travers l'électrode d'ignition pour rendre ledit dispositif conducteur, ca ractérisé en ce qu'on imprime à partir de la source de courant, entre les électrodes prin cipales dudit dispositif,
    un potentiel qui est suffisamment grand pour maintenir une dé charge entre ces électrodes après l'amorçage de celle-ci, et en ce qu'on imprime pendant chacune des périodes dudit courant à ladite électrode d'ignition, un potentiel pulsatoire périodique qui a sensiblement la même forme d'onde que celui de ladite source de courant, l'amplitude du potentiel d'ignition imprime à ladite électrode -d'ignition ayant une va leur telle que ledit dispositif soit rendu con ducteur en ces instants prédéterminés.
    II. Installation électrique servant à la mise en ouvre du procédé suivant la revendi cation I, comprenant une source de courant alternatif, un circuit de charge et des moyens-valves interposés entre ladite source de courant et le circuit de change et compre nant une paire de dispositifs à décharge élec trique reliées anti-parallèlement et compor tant chacun une anode, une cathode et une électrode d'amorçage, cette installation étant caractérisée par un circuit de commande con necté entre les électrodes de commande des- dits dispositifs à décharge électrique. SOUS-REVENDICATIONS : 1.
    Procédé suivant la revendication I, dans lequel on fournit le courant d'une ma nière intermittente à partir de la source de courant pulsatoire périodique à une charge ayant un angle de facteur -de puissance sen sible, pour un intervalle de temps du même ordre de grandeur que la durée que pourrait avoir le courant transitoire dans ledit cir cuit de charge s'il était amorcé à un moment prématuré dans une pulsation de la source de courant, .caractérisé en ce que le potentiel pulsatoire est imprimé à l'électrode d'igni tion pour un laps de temps -du même ordre de grandeur que ledit intervalle,
    ce potentiel devant d'abord augmenter jusqu'à une va leur déterminée pour rendre les moyens- valves conducteurs à un angle, dans la pul sation de la source de courant, du même ordre de grandeur que l'angle de facteur de puissance. 2.
    Installation suivant la revendication II, caractérisée par un .circuit de dérivation comprenant un dispositif à conduction uni latérale entre la ,cathode et l'électrode d'amor çage -de chacun des dispositifs à décharge, ces dispositifs à conduction unilatérale étant -dis posés de façon à laisser passer un courant de retour de la ,cathode vers l'électrode d'amor çage ,dans chacun des dispositifs .à décharge.
    & Installation suivant la revendication II et la sous-revendication 2, caractérisée par des moyens de réglage dans le circuit de commande pour provoquer l'alimentation du circuit -de -charge dans un intervalle de temps prédéterminé. 4.
    Installation suivant la revendication II, .caractérisée par un circuit de commande comprenant des organes interrupteurs pour interconnecter l'électrode d'amorçage et la source de courant, ces organes interrupteurs fermant et ouvrant alternativement le circuit de commande et étant maintenus en position de fermeture pendant un intervalle de temps sensiblement plus long .que le temps occupé par (n -- 1) + 2r demi-périodes de la source, où n désigne le nombre ,
    de demi-périodes de la source pendant lesquelles le courant passe dans la charge par suite de la fermeture du circuit et r désigne la fraction d'une demi période de cette source comprise entre le point dans ladite demi-période où le potentiel de la source est zéro, jusqu'au point où le potentiel imprimé à l'électrode d'amorçage à travers le circuit atteint la première fois une valeur suffisamment grande pour rendre les moyens-valves conducteurs.
    5. Installation suivant la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisée en ce que les organes interrupteurs précités sont fermés au hasard par rapport aux pulsations de la source .de courant. 6. Installation suivant la revendication II et la sous-revendication 4, caractérisée en ce que les moyens interrupteurs sont fermés pour un intervalle de temps qui est compris entre n ,demi-périodes de la source de cou rant et n - 1 -f- 2r demi-périodes. 7.
    Installation suivant la revendication II et les sous-revendications 4 et 6, caracté risée en ce que l'intervalle de temps pendant lequel le potentiel périodique est appliqué à l'électrode d'amorçage commence au hasard par rapport aux pulsations de la source de courant.
CH227195D 1938-03-05 1939-03-03 Procédé pour rendre conducteur un dispositif à décharge électrique et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. CH227195A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
US50338XA 1938-03-05 1938-03-05

Publications (1)

Publication Number Publication Date
CH227195A true CH227195A (fr) 1943-05-31

Family

ID=27485444

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
CH227195D CH227195A (fr) 1938-03-05 1939-03-03 Procédé pour rendre conducteur un dispositif à décharge électrique et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.

Country Status (1)

Country Link
CH (1) CH227195A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2486348A1 (fr) Circuit d&#39;alimentation de puissance pour une lampe de decharge a haute intensite
FR2503604A1 (fr) Soudeuse a l&#39;arc par transfert de court-circuit
CH227195A (fr) Procédé pour rendre conducteur un dispositif à décharge électrique et installation pour la mise en oeuvre de ce procédé.
BE433809A (fr)
US3832518A (en) Welding control apparatus
CH619573A5 (fr)
EP0148085B1 (fr) Dispositif de mise sous tension d&#39;un circuit d&#39;alimentation pour magnétron, notamment pour four à microonde
BE708145A (fr)
EP0155597B1 (fr) Dispositif de génération d&#39;impulsions de commande de thyristors pour l&#39;alimentation d&#39;une inductance de reglage de la puissance reactive d&#39;un reseau électrique
BE491407A (fr)
BE496675A (fr)
BE635724A (fr)
CH384695A (fr) Dispositif de commande de tubes à décharge à électrode de contrôle
SU561639A1 (ru) Способ возбуждени сварочной дуги переменного тока
BE461410A (fr)
BE492304A (fr)
BE480550A (fr)
FR2476143A1 (fr) Procede de traitement thermochimique de pieces par bombardement ionique et dispositif pour la mise en oeuvre du procede
CH283133A (fr) Installation destinée à l&#39;alimentation en énergie électrique d&#39;un appareil de soudure électrique.
BE486143A (fr)
BE483108A (fr)
BE496511A (fr)
BE415108A (fr)
BE495174A (fr)
BE523011A (fr) disposition pour la commande momentanee liee à la phase dans les installations triphasees,en particulier les appareils à rayons x triphases