Machine à laver pour usage domestique. La présente invention a pour objet une machine à laver pour usage domestique, com prenant un récipient disposé pour pouvoir osciller autour d'un axe vertical et pourvu d'organes agitateurs qui se déplacent avec le récipient. Les machines à laver usuelles com prennent un récipient stationnaire qui est pourvu ou non de divers membres de frot tement ou de cannelures sur les côtés, et un arbre vertical central portant un agitateur de forme convenable qui est immergé dans la masse formée par l'eau et les pièces à laver.
Cet arbre vertical peut être monté dans un palier prévu au centre du couvercle du réci pient et être établi pour pouvoir être actionné par le haut, ou dans un palier encagé prévu dans le fond du récipient (ou alternative ment dans deux paliers reliés par un tube pour exclure l'eau), e+ établi pour pouvoir être actionné depuis le dessous du récipient.
Ces machines à laver connues ont certains désavantages, tels que la difficulté de pré voir des paliers convenables pour l'arbre ver- tical, l'entachement du linge à laver avec de l'huile, de la rouille ou du vert-de-gris et l'interférence,des moyens d'actionnement dis posés en dessous du récipient, avec les moyens de chauffage à gaz ou autre combustible.
Dans la machine à laver faisant l'objet de l'invention, ces inconvénients sont évités par le fait que le récipient est monté sur une table ,de support annulaire rotative, pourvue d'une ouverture centrale, un dispositif de chauffage pour chauffer l'eau contenue dans le récipient étant placé en dessous du fond de ce dernier et dans l'ouverture de la table rotative.
De préférence, la machine à laver suivant l'invention est pourvue de moyens pour pou voir l'actionner par force motrice, un appareil auxiliaire, tel que par exemple une essoreuse, pouvant être prévu au-dessus du récipient et être disposé de façon à pouvoir être com mandé à partir de la même source de force motrice, si on le désire. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine à laver faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue, partie en coupe verticale, partie en élévation, de l'ensemble de la machine; La fig. 2 est une vue de côté d'une partie de la machine dont le couvercle peut servir de bassin à rincer; Les fig. 3 et 4 sont des détails d'un sup port montré à la fig. 2; La fig. 5 montre le même support à l'état plié, .suspendu à la paroi de derrière de la machine; La fig. 6 est une coupe suivant la ligne 6-6 de la fig. 1, montrant les moyens de montage d'un moteur de commande de la ma chine; La fig. 7 est une coupe d'un accouple ment flexible prévu sur l'arbre du moteur de commande; La fig. 8 est une coupe verticale d'une boîte de transmission;
Les fig. 9 et 10 sont des coupes longitu dinale et transversale d'une boîte d'engre nage permettant la marche avant et arrière d'une essoreuse que comprend la machine; La fig. 11 est une variante de construc tion du dispositif de commande pour animer le récipient d'un mouvement oscillant, et La fig. 12 est une coupe verticale suivant la ligne 12-12 de la fig. 11,à une échelle plus grande.
Comme on peut le voir aux fig. 1 et 2, la machine à laver représentée comporte un cabinet fait par exemple en tôle d'acier, fini de préférence en émail vitreux, ce cabinet, de section transversale rectangulaire, ayant quatre côtés plats ou panneaux 10, quatre jambes 11 pourvues de pieds en caoutchouc moulés 12 et une partie de sommet 13; les panneaux, les jambes et la partie de sommet sont reliés ensemble au moyen de boulons dissimulés 14, et les jambes sont renforcées par des pièces angulaires 15 pour supporter les parties lourdes à l'intérieur du cabinet.
A peu près à la moitié de la hauteur du cabinet, fixée aux extrémités des, pièces an- gulaires 15, est prévue une plaque de base 16, par exemple en acier, formant une entre toise centrale pour le corps du cabinet et pré sentant une grande ouverture circulaire cen trale dont la portion périphérique est formée de façon à constituer un anneau de roulement 17 dans lequel sont prévues des billes enca gées 18. .Sur cet anneau à billes est monté rotativement une plaque annulaire 19 for mant un anneau de roulement 20 constituant une table de support annulaire rotative.
La portion périphérique inférieure de la plaque rotative 19 présente un certain nombre d'ar rêts -de sûreté 21 disposés pour s'engager sous l'anneau de roulement stationnaire 17, dans le but d'empêcher les deux plaques de s'écar ter l'une de l'autre lors du fonctionnement normal de la machine. La portion plate supé rieure 22 de la plaque 19 est pourvue de blocs 23 espacés l'un de l'autre sur toute sa circonférence et figés au moyen -de boulons 24, le bord de la plaque étant plié vers le haut en 25 en dehors de ces blocs, sur les quels prend appui un récipient cylindrique 26 ouvert en haut et fait en métal embouti.
Le rebord périphérique 25 de la plaque 19 forme un moyen de guidage pour faciliter le montage concentrique -du récipient sur cette dernière et le maintenir en place pendant le fonctionnement, tout en permettant, toute- foie., de le lever complètement de son siège pour l'enlever en. vue par exemple de son nettoyage, de son emploi comme cuve dis tincte, etc.
Des bras de guidage additionnels 27 sont aussi prévus, comme an le voit à la fig. 1, ceux-ci s'engageant sous les blocs 23 et étant fixés sur la portion 22 de la- plaque 19 au moyen -des boulons 24 -dont il a déjà été question.
Le récipient 26 présente, à son bord supé rieur, un rebord doublé 28 replié en arrière et vers l'intérieur pour former un talon 29 sur lequel peut prendre appui un couvercle voûté 30 pourvu d'une poignée 31 permettant de l'enlever facilement. Le rebord 28 recou vre la partie de sommet 13 du cabinet, dans laquelle est formée une ouverture avec un talon ou rebord 32 -de façon à laisser un pas- sage libre autour du récipient et au-dessous du rebord 28.
Le récipient est pourvu à son intérieur de plusieurs palettes ou ailettes 33, lesquelles, comme il est montré, sont soli daires des bras d'un croisillon 34 prenant appui sur le fond du récipient; le linge placé dans le récipient pour être lavé est, par con séquent, maintenu à l'écart du fond du réci pient par les palettes montées sur ce fond ou au voisinage de celui-ci, et peut être cuit en même temps que l'agitation a lieu. Les bras du croisillon 34 sont fourchus à leurs extrémités pour pouvoir s'engager avec des oreilles d'entraînement radiales 35 de forme triangulaire et ayant des rebords solidaires d'elles fixés par rivets, par soudage ou au trement sur les parois du récipient.
Ainsi le croisillon 34 peut être facilement soulevé de sa place pour l'enlever si on désire employer le récipient comme cuve ordinaire, le croi sillon pouvant être remis en place dans le récipient en amenant les extrémités four chues de ses bras en engagement avec les oreilles d'entraînement 35.
i on le désire, le couvercle amovible 30 peut être pourvu d'agitateurs, comme il est indiqué en 36, ceux-ci pouvant être constitués par exemple par des tubes en métal anti rouille, fermés à leurs extrémités inférieures. Le couvercle 30 est établi de façon à s'em boîter avec un effet de frottement suffisam ment grand dans le talon 29 pour l'empêcher de glisser lorsque le récipient est amené à osciller.
Au-dessous du récipient se trouve un brû leur à gaz 38 qui passe à travers l'ouverture centrale de la plaque annulaire 19, ce brîi- leur, relié à la conduite d'alimentation en 381, étant supporté par une traverse 39 dont les extrémités sont tournées vers le haut et repliées vers l'extérieur pour être fixées à la plaque de base 16, comme il est indiqué en traits mixtes en 40. Une cuvette peu pro fonde 41, prévue au-dessous du brûleur, est destinée à rassembler l'eau de condensation. Les bords de cette cuvette sont engagés, par un effet de serrage, avec les extrémités tour nées vers le haut de la traverse 39.
L'extré- mité extérieure du tube de brûleur 42 est également supporté par un membre de sup port 43 fixé à la périphérie 44 de la plaque de base 16, et est pourvu d'une douille de réglage 45 pour régler l'admission d'air au brûleur. Une ouverture ovale 46, dans le pan neau latéral 10 à travers lequel s'étend le tuyau d'alimentation 381, permet de régler cette douille 45. Une ou plusieurs ouvertures similaires 47 sont prévues dans un ou plus d'un des autres panneaux 10 pour permettre d'allumer et de surveiller la flamme de gaz. Les gaz de combustion passent entre les blocs 23 et s'échappent vers le haut autour du ré cipient 26 et par le passage réservé entre la portion de sommet 13 du cabinet et le bord 28 .du récipient 26.
La source d'énergie est constituée par un moteur électrique 48, ayant un arbre vertical 49 accouplé d'une manière flexible avec un engrenage prévu dans. une boîte 50 qui est montée sur la plaque de base 16 au-dessus d'une deuxième ouverture prévue dans cette dernière.
Une des jambes arrière 11 forme, avec sa pièce de renforcement 15, une plaque de montage pour l'ensemble des moyens d'ac- tionnement, le moteur 48 étant boulonné à cette jambe, sur l'extrémité inférieure,de la pièce 15, tandis que la plaque de base 16 est boulonnée aux quatre jambes sur les extrémités supérieures des pièces ,de renfor cement respectives 15. Comme il est montré à la fig. @6, le moteur 48 présente une face plane 51 par laquelle il est fixé à un eup- .
port 52 établi pour pouvoir s'engager avec la pièce angulaire correspondante 15, un seul boulon 53 étant prévu pour maintenir le support,52 en place.
Ainsi, le moteur 48 peut facilement être enlevé en vue d'une inspec tion ou d'une réparation, et un moteur d'un type particulier ou d'un voltage quelconque peut être monté pour correspondre au réseau d'alimentation. L'arbre -de commande 49 pré sente, à son extrémité supérieure, deux mé- plats opposés 54, grâce auxquels. est réalisé une liaison motrice facile à interrompre avec un accouplement en caoutchouc moulé 55 qui est relié similairement à un arbre primaire 56 de l'engrenage 50.
La portion centrale de l'accouplement 55 a une forme sensiblement sphérique, avec deux prolongementss cylindri ques 57 sur lesquels sont prévues des brides en métal, ces prolongements ayant une ouver ture de section transversale oblongue de façon à s'engager avec les extrémités des arbres respectifs 49 et 56, comme on peut le voir à la fig. 7. Un arbre 58, commandé à petite vitesse, de l'engrenage 50 porte, à son extrémité inférieure, une manivelle exté rieure 59 destinée à actionner une bielle 60 qui communique un mouvement oscillatoire à la plaque rotative 19 supportant le récipient.
De préférence, des ressorts amortisseurs sont prévus pour amortir les chocs dus au mouve ment renversé, ceci étant réalisé par exemple, comme il est montré à la fig. 1, en prévoyant un pont 61 entre deux endroits de la portion périphérique intérieure de la plaque 19, sur lequel est monté une goupille verticale 62, la bielle 60 étant reliée à cette dernière au moyen d'un étrier 63, avec des ressorts 64 intercalés entre l'étrier et des écrous 65 vis sés sur l'extrémité filetée de la bielle 60.
L'arbre 58 peut être déplacé axialement au moyen d'une tige 66 qui s'étend à travers une pièce de guidage montée dans la portion de sommet 13 du cabinet, cette tige 66 étant pourvue, à son extrémité supérieure, d'un bouton 68 à l'aide duquel l'arbre 58 peut être soulevé de façon à interrompre la liai son motrice, comme il sera expliqué plus loin, l'arbre 58 étant retenu alors dans sa position de dégagement en tournant le bou ton 68 pour amener une cheville transver sale 69 à prendre appui sur le bord supérieur de la pièce de guidage 67. Pour rétablir la liaison motrice, on tourne le bouton 68 de façon à faire rentrer la cheville 69 dans une rainure 70 prévue dans la pièce de gui dage 67.
Un deuxième arbre de commande à petite vitesse 71 s'étend vers le haut à partir de l'engrenage 50, en alignement axial avec l'arbre moteur 49, pour permettre -de com mander un appareil auxiliaire, tel que, par exemple, une essoreuse 72 qui est disposée au-dessus de la portion .de .sommet 13 du cabinet.
L'actionnement de cette essoreuse a lieu par l'intermédiaire d'un engrenage 73 établi pour pouvoir renverser le sens clé la commande, ainsi que pour interrompre la liaison motrice, et pour permettre de faire osciller l'essoreuse autour d'un axe vertical qui est en alignement avec l'arbre 71, l'esso reuse 72 étant supportée par la boîte renfer mant l'engrenage 73, comme il sera décrit plus loin.
Dans la position de la machine telle que montrée aux fig. 1 et 2, l'essoreuse 72 est destinée à essorer du linge qu'on enlève du récipient 26, ce linge étant amené à passer entre des rouleaux 74 pour être cueilli à l'ar rière de la machine. Comme il est montré à la fig. 2, un bassin de rinçage 75 est adjoint à la machine, dans lequel le linge est amené, ce bassin étant monté sur un support pliable. Ce dernier comprend deux montants 76 ayant des traverses 77 y articulées par l'intermé diaire d'une tige 78 qui forme une entretoise entre les deux montants.
Une deuxième tige formant entretoise 79 est prévue entre les deux extrémités inférieures des deux mon tants 76, tandis que deux blocs en bois 80 sont figés aux deux extrémités supérieures de ces derniers, le bassin 75 étant déposé sur les traverses 77, entre les blocs 80 et le cabinet. Lors de l'emploi de la machine à laver, le support est fixé au cabinet en accrochant les extrémités libres des traverses 77 à des bou tons 81 faisant saillies du panneau arrière 10, ces traverses étant pourvues à cet effet d'un étrier 82 (voir fig. 3 et 4) dans la portion transversale duquel est prévue une encoche 83 destinée à s'engager avec le bouton correspon dant 81.
Si on n'a pas besoin du support, les traverses 77 sont dégagées des boutons 81 et rabattues pour les appliquer contre les mon tants 76, qu'on accroche, comme il est montré à la fig. 5, à plat contre le panneau arrière 10, aux boutons 81 ainsi qu'à des boutons similaires 84 disposés plus bas, les montants 76 étant pourvus à cet effet de trous d'accro chage 85. Le bassin l5 peut être établi pour former en même temps un couvercle pour le cabinet lorsque celui-ci est hors d'emploi, ce bassin étant alors renversé comme il est indiqué en lignes pointillées en 751 à la fig. 2.
L'esso reuse 72 est établie de façon à pouvoir être rabattue sur le sommet du cabinet, comme il est indiqué en 721 à la fig. 2, de façon à pou voir être recouverte par le bassin renversé.
L'ensemble de l'engrenage 50 est repré senté en détail à la fig. 8, d'où il ressort que l'arbre primaire 56 porte un pignon 86 qui engrène avec une grande roue dentée 87 soli daire d'un pignon 88 et pouvant tourner sur un tourillon 89 monté dans le fond de la boite à engrenage. Le pignon 88 engrène d'un côté avec une grande roue dentée 90 dont le moyeu 91 est tourillonné dans un palier 92 formé dans la paroi supérieure de la boîte à engrenage, ce moyeu constituant lui-même un palier pour l'arbre commandé 58, tandis qu'un deuxième palier 93 pour ce même arbre est prévu dans le fond de la boîte à engre nage, au-dessous duquel l'arbre 58 porte la manivelle 59.
La liaison motrice entre la roue dentée 90 et l'arbre 58 est établie par un membre d'accouplement creux 94, fixé au moyen d'une goupille 95 sur l'arbre 58 et des tiné à s'engager avec des griffes 96 prévues sur le moyeu 91. La tige de commande 66 porte, à son extrémité inférieure, une douille 97 dont un collet 98 est en position d'engage ment à l'intérieur du membre d'accouplement 94 et au-dessus de l'extrémité supérieure de l'arbre 58, de façon que, lorsque la roue dentée 90 tourne, le bouton 68 de la tige 66 peut être saisi pour soulever l'arbre 58 et dé gager, par conséquent, le membre d'accouple ment 94 du moyeu 91 de la roue dentée 90, le mouvement axial de l'arbre 58 pouvant avoir lieu grâce à un certain jeu entre le palier inférieur 93 et la manivelle 59.
Le pignon 88 engrène aussi avec une autre grande roue dentée 99 qui est en alignement axial avec l'arbre de commande 56, le moyeu 100 de cette roue dentée étant tourillonné dans un palier 101 formé dans la paroi supé rieure de la boîte d'engrenage. Le moyeu 100 est pourvu de griffes 102 qui s'engagent avec un membre d'accouplement 103 figé sur le deuxième arbre à petite vitesse 71 destiné à commander l'essoreuse 72 par l'intermédiaire de l'engrenage 73. L'arbre 71 tourne aussi longtemps que le moteur 48 est en marche, l'actionnement de l'essoreuse 72 ayant lieu de la manière décrite plus loin.
La vitesse de cet arbre 71, réduite grâce à l'engrenage 50, peut être par exemple de 70 tours par minute pour une vitesse du moteur de 1425 tours par mi nute, et la vitesse de l'arbre 58 (lorsqu'il est accouplé au moyen du membre d'accouple ment 94) peut être de 70 tours par minute. Les différents pignons et roues dentées mar chent de préférence dans un bain d'huile que contient la boîte à engrenage, la paroi supé rieure de la boîte étant ajustée d'une manière étanche â l'huile sur le corps de boîte et figée sur ce dernier au moyen de boulons 104.
Un chapeau amovible 105 recouvre une ouverture d'admission d'huile, cette ouverture étant dis posée au-dessus du tourillon 89 et permettant de verser de l'huile dans la boîte à engrenage lorsque cela est nécessaire.
L'engrenage à commande renversée 73 est représenté aux fig. 9 et 10, d'où il ressort que la portion de sommet 13 du cabinet est pourvue d'une pièce de montage creuse l06 sur laquelle est montée la boîte à engrenage, la pièce 106 étant fixée au moyen de boulons 107 passant à travers une plaque annulaire 108 disposée à l'intérieur du cabinet.
La boîte à. engrenage dont il s'agit ici comprend une pièce de base 109 sur laquelle est pivotée la partie supérieure de la boîte d'engrenage au moyen d'un pivot 110 s'étendant le long d'im côté de la boîte à engrenage, la pièce 109 pré sentant sur le côté opposé un rebord vertical 111 à travers lequel s'étend une vis de blo cage 112 présentant une extrémité conique 113 avec laquelle elle pénètre dans un trou 114. prévu dans le côté correspondant de la boîte d'engrenage, de façon à relier cette der nière rigidement avec laopièce 109.
La pièce 109 est pourvue d'un socle vertical 115 en tourant la pièce 106, ce socle étant fendu ra- dialement en 116 et pourvu :d'une vis de ser- rage 117 qui peut être vissée ou dévissée au moyen d'une clé ou poignée 118, grâce à quoi le socle 115 peut être immobilisé sur la pièce 106 par effet de serrage.
L'arbre à petite vitesse 71, destiné à com mander l'essoreuse 72, est pourvu de deux mé plats 119 à son extrémité supérieure. Cette extrémité supérieure s'étend à travers la pla que annulaire 108 et à travers un trou 120 pratiqué dans la partie supérieure 13 du cabi net et pénètre dans l'intérieur de la pièce 106, qui forme un palier pour un pignon conique 121 dont le creux de son moyeu 122 est établi pour s'engager avec les méplats 119 que pré sente l'arbre 71. Le pignon 121 est disposé pour pouvoir engrener avec l'une ou l'autre de deux roues dentées coniques 123, 124 pou vant coulisser sur un arbre horizontal 125 disposé dans la partie supérieure de la boîte d'engrenage.
Une des deux extrémités de cet arbre 125 est réduite en 126 pour prendre appui dans un palier formé par un bossage 127 prévu dans la paroi latérale correspon dante de la boîte d'engrenage, tandis que l'autre extrémité de l'arbre 125 est pourvue de deux méplats opposés l'un à l'autre 128 et est engagée dans un trou de forme correspon dante 129 d'une douille 130 tourillonnée dans l'autre paroi latérale de la boîte d'engrenage.
Les deux roues coniques 123, 124 sont pour vues d'une clavette unique 131 qui peut cou lisser dans une rainure longitudinale 132 de l'arbre 125, et sont reliées l'une à l'autre, quant à leur déplacement axial, au moyen d'une pièce de pontage 133 présentant deux nervures semi-circulaires parallèles 134 qui s'engagent dans deux rainures circonféren- tielles 135 prévues dans l'une et l'autre des deux roues coniques 123, 124. Une partie su périeure plate 136 de la pièce de pontage 133 présente une fente 137 dans laquelle s'engage la cheville 139 d'une manivelle 138.
Un arbre vertical 140 de cette dernière est tourillonné dans un renflement 141 prévu au sommet de la boîte d'engrenage, son extrémité en saillie 142 présentant une section transversale carrée et portant une poignée 143 maintenue en place au moyen d'une vis 144 et d'une ron- delle -145. L'e;illet 146 de la poignée 143 est pourvu de saillies 147 disposées pour venir buter contre une cheville d'arrêt 148 prévue d'un côté du renflement 141, dans le but de limiter le mouvement angulaire de la poignée 143.
Une bille d'arrêt 149, soumise à l'action d'un ressort 150, est montée dans un trou 151 pratiqué dans le renflement 141, la face inté rieure de l'oeillet 146 étant pourvue de petits creux 152 dans lesquels la bille 149 s'engage dans certaines positions déterminées de la poignée 143. A la fig. 9, les deux roues coni ques 123, 124 sont hors de prise avec le pi gnon 121 monté sur l'arbre 71; cette position neutre correspond à la position du milieu de la poignée 143.
En tournant cette dernière dans l'un ou l'autre sens, l'une ou l'autre des roues coniques 123, 124 est amenée à engre ner avec le pignon 121, de façon à faire tour ner l'arbre 125 et la douille 130 dans le sens avant ou arrière, le mouvement angulaire de l'arbre 140 étant communiqué par la cheville excentrique 139 à la pièce de pontage 133 qui déplace les roues coniques 123, 124 dans le sens correspondant.
Du côté où se trouve la douille 130, la boîte d'engrenage présente une paroi verticale l53 sur laquelle sont fixées, au moyen de boulons 155, deux plaques de support 154, ces dernières étant destinées à porter l'esso reuse 72 avec un de ses rouleaux 74 en ali gnement avec l'arbre commandé 125. L'arbre 156 de ce rouleau s'étend dans la douille 130, l'extrémité de cet arbre étant pourvue de deux méplats opposés l'un à l'autre 157, grâce aux quels la liaison motrice est réalisée.
En relâ chant la poignée de serrage 118, il est possible de tourner la boîte d'engrenage autour de l'arbre vertical 71, conjointement avec l'esso reuse 72, de sorte que cette dernière peut être amenée à une position située entre le récipient à laver 26 et le bassin à rincer 75, ou à une position située à un angle droit par rapport à l'autre position, en vue de son emploi entre le bassin à rincer et une table ou un panier à linge. Dans chacune de ces positions, l'engrenage 73 permet de mettre l'essoreuse en action dans l'un ou l'autre sens ou à l'arrêt, comme on le désire.
L'essoreuse est en outre pourvue d'un dispositif de relâ chement rapide comprenant une vis de pres sion 158 montée sur un tourillon 159 de façon que, lorsque ladite vis est poussée de côté, la pression agissant sur les rouleaux 74 peut être relâchée instantanément en cas d'urgence. , Lorsque l'essoreuse 72 est mise hors d'em ploi, elle peut être rabattue sur le sommet du cabinet, après que la vis de blocage 112 a été desserrée, de façon à permettre à la partie su périeure de la boîte d'engrenage 73, conjointe ment avec l'essoreuse 72, les plaques de sup port 154, l'arbre 125 et les roues coniques 123, 124, d'osciller autour du pivot 110 pour aller prendre la position indiquée en 72Ú à la fig. 2.
Le pignon 121 tournera alors à vide dans son palier aussi longtemps qu'un mouve ment lui est communiqué par l'arbre 71 à partir de l'engrenage de réduction 50.
L'essoreuse 72 peut aussi être maintenue à l'état de fonctionnement tout en ayant mis le mécanisme d'actionnement du récipient à laver hors d'action, ce qui peut arriver par exemple lorsque le linge est passé par l'esso reuse après le rinçage final de celui-ci. Dans ce cas, le membre d'accouplement 94 de l'en grenage 50 sera dégagé, de sorte que la mani velle 59 reste stationnaire, tandis que le deuxième arbre à petite vitesse 71 continuera à transmettre un mouvement d'actionnement à l'engrenage 73 pour l'entraînement de l'es soreuse 72.
Similairement, l'arbre 71 peut continuer à tourner, lorsque le mécanisme d'actionnement du récipient 26 est hors d'action, dans les cas où l'essoreuse est remplacée par un rouleau à repasser ou un autre dispositif auxiliaire dis posé pour pouvoir être commandé par le même arbre 71. En relâchant la poignée de serrage 118, il est possible de soulever la boîte d'engrenage 73 avec les plaques de support 154 et l'essoreuse 72, pour l'enlever complè tement, après quoi un dispositif à repasser ou autre dispositif auxiliaire peut être monté sur la pièce de montage 106, y être maintenu par effet de serrage et commandé par l'arbre 71, comme il a été décrit ci-dessus dans le cas de l'essoreuse et de son train d'engrenage.
En déconnectant le membre d'accouple ment 94 et en amenant l'engrenage 73 en position neutre au moyen de la poignée 143, il est possible de faire marcher le moteur 48 à vide, si on le désire.
La fig. 11 se rapporte à une variante de la machine et montre la bielle 60 commandée par la manivelle 59 disposée au-dessous de la. boîte d'engrenage 50, avec son autre extré mité articulée au moyen ,d'une cheville 178 sur un levier 179 à deux bras 181, monté sur un pivot<B>180</B> prévu sur la périphérie intérieure -de la plaque 19.
Les bras 181 .du levier .179 s'étendent dans des sens opposés et sont engagés: par des ressorts amortisseurs 182 montés sur des supports 183 boulonnés ou figés d'une autre manière sur le côté infé rieur de la plaque 19, qui est montée rota- tivement sur des billes encagées 18 disposées pour rouler dans l'anneau de roulement 17, comme il a été décrit antérieurement.
Dans la position montrée à la fig. 11, avec la bielle 60 à mi-course, la cheville 178 se trouve sur la même ligne radiale que le pivot 180 par rapport à la plaque 19, mais vers chaque fin du mouvement oscillant, lorsque la manivelle 59 se trouve à un point mort, la plaque 19 supportant le récipient 26 tend à dépasser la bielle 60, l'un ou l'autre des ressorts 182 étant par conséquent comprimé lorsque le levier 179 oscille sur son pivot 180 pour permettre le dépassement de la plaque 19.
Ainsi, le dispositif amortisseur amortit les chocs dus au renversement du mouvement du récipient 26, et permet aussi à ce dernier d'exécuter un mouvement à plus grande amplitude que celle qui est détermi née par la manivelle 59 et la bielle 60.
Dans d'autres formes d'exécution, la ma chine pourrait être prévue pour être action née à la main ou avec le pied, en montant le récipient à laver sur une table rotative an nulaire et en y prévoyant des poignées exté rieures à des endroits opposés de son pour tour, ces poignées servant à la fois soit pour soulever le récipient, soit pour l'animer d'un mouvement oseillant pendant l'opération de lavage.
Si on le désire, l'agitation du réci pient peut être effectuée par un mécanisme à pédale monté sur un support à côté du récipient à laver, un câble relié au levier de pédale étant passé sur une poulie et relié à la partie mobile de la table rotative, le mou vement renversé étant engendré au moyen de ressorts. Les côtés du récipient peuvent être pourvus de nervures intérieures ou de cannelures au lieu de palettes verticales telles que décrites, ou avoir les deux, et le chauf fage peut être effectué au moyen d'un brû leur à huile, de moyens de chauffage élec triques ou de toute autre manière conve nable.