Dispositif de commande automatique d'un dispositif électromagnétique. L'objet de l'invention est un dispositif de commande automatique d'un dispositif électro magnétique.
II comporte, comme d'autres dispositifs connus de commande automatique d'un dis positif électromagnétique, une bascule de contact destinée à toucher un contact fixe, pivotée sur i) organe mobile et soumise à l'action d'un ressort tendant à lui faire prendre l'une ou l'autre de deux positions extrêmes par rapport audit organe. 11Tais il s'en distingue par le fait qu'il est établi de manière que la bascule, une fois qu'elle a touché le con tact au cours d'un mouvement de l'organe, s'en écarte durant la suite de ce mouvement.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple une forme d'exécution du dispositif. La fig. 1 en est une élévation ; Les fig. 2 et 3 se rapportent à un détail ; La fig. 4 est un schéma des connexions électriques.
La forme d'exécution représentée comporte un solénoïde 1. alimenté par une source 20 et pouvant être mis sous tension à l'aide d'un interrupteur 21 (fig. 4). Il commande auto matiquement un dispositif électromagnétique constitué par un solénoïde 13 servant à fer mer et à ouvrir un circuit commandé à l'aide de contacts 16. 17.
A cet effet le noyau k du solénoïde l est pivoté en 4 sur une bascule i constituant l'organe mentionné dans l'introduction, pivotée en<I>j,</I> soumise à l'action d'un ressort in et reliée par une biellette h, à un bras o d'un levier y. L'autre bras, iz, de celui-ci porte un cliquet f eu prise avec un rochet e d'un axe rotatif disposé ait centré d'un(, platine circu laire cx et relié à la minuterie et à l'échappe- ment d'un mouvement d'horlogerie, qui fait régulateur de vitesse.
Quand le noyau k est attiré, il fait mouvoir la bascule i en sens inverse du mouvement qu'effectuent les ai gailles d'une montre, ce qui tend le ressort in et fait sauter le cliquet f sur le rochet e dans le sens de ce mouvement des aiguilles d'une montre; lorsqu'il cesse d'être attiré, le ressort m oblige, par l'intermédiaire du cliquet f , le rochet e et la minuterie à tourner dans la mesure où l'échappement -le permet.
La liaison entre la biellette /z et le bras o du levier g a lieu grâce à une tête dont 1a première est munie et qui peut se mou voir dans une coulisse p du second; la tête est immobilisée dans la coulisse p au point voulu par serrage d'une vis q. De cette façon, . il est possible de faire varier l'amplitude du mouvement du levier g pour une même am plitude de celui de la bascule i.
Cette dernière commande par ses mouve ments le passage du courant dans l'enroule ment du solénoïde 13. A cet effet elle porte à son extrémité libre une seconde bascule r, pouvant toucher un contact isolé s pour fer mer le circuit de ce solénoïde 13 ; dans ce but les bascules i, r sont à la masse du mouvement et sont reliées par celle-ci à l'un des pôles d'une source d'électricité 14, tandis que le contacts, isolé, est en relation par un conducteur t avec l'une des extrémités de l'enroulement du solénoïde 13, dont l'autre extrémité est connectée par un conducteur<I>as</I> au second pôle de la source 14. Ce solénoïde 13 met en prise, quand il est excité à la suite de la rencontre de r et de s, les deux contacts 16, 17.
La bascule r a la forme d'une croix dont les bras ont des dimensions différentes. Le bras 7r a une grande longueur et une grande largeur; il présente latéralement, près de son extrémité libre, une entaille x dégageant un axe k logé dans un trou correspondant z de la bascule i et servant d'axe de rotation à r. Les bras 2, 3, se trouvant à l'alignement l'un de l'autre et perpendiculaires au bras ?o, ayant de petites dimensions, sont soumis à l'action de deux ressorts à boudin 5,
6 accro chés d'autre part à une traverse 7 de la bascule i; la.longueur des bras 2, 3 de la traverse 7, ainsi que les points d'attache des ressorts 5, 6, sont tels que ces derniers -se trouvent à l'extérieur du bras ?c et ne gênent pas les mouvements de la basculer, qui sont limités toutefois en haut et en bas par des becs 8; 9 de la bascule i. Enfin le quatrième bras, 1U, porte une pastille 11, par laquelle il peut toucher le contact s.
Le fonctionnement de la forme d'exécu tion décrite est le suivant Supposons que le noyau k et la bascule i soient à leur position inférieure extrême, à laquelle la bascule r ne touche pas le con tact s (fig. 2, trait plein). Si l'on ferme l'in terrupteur 21, le solénoïde 1, est excité et attire son noyau k: -La bascule i tourne dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre, ce qui a un double résultat :
d'une part, le ressort<B>in</B> est tendu, d'autre part, la bascule r vient tout d'abord en prise avec le contact s, ce qui ferme le circuit du solénoïde 13, . puis au cours de la montée de la bascule i, est obli gée de tourner peu à peu dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre autour de son axe, malgré l'opposition des ressorts 5, 6, parce que retenue par ce contact s; il arrive un moment où les bras 2, 3, J'axe y et la traverse 7 se trouvent dans le même plan, puis titi autre; où les bras 2; 3 sont légèrement au-dessous de ce plan :
Les res sorts 5, 6 font alors brusquement tourner la bascule r dans le même sens qu'auparavant, jusqu'à ce qu'elle se heurte au bec 8, et séparent ainsi la pastille 11 du contacts pour couper le circuit du solénoïde 13, mal gré l'élévation de la bascule i; c'est la po sition que la fig. 2 montre en trait mixte.
Le ressort in se détend peu à peu eu entraînant la minuterie et en faisant descendre la bascule i. II arrive un moment où les bras 2, 3, l'axe y, la traverse 7, se trouvent dans le même plan, puis un antre où ces bras passent au-dessus du plan en question: Les ressorts 5, 6 font alors brusquement tourner la bascule r dans le sens opposé à celui du mouvement des aiguilles d'une montre et amènent la pastille 11 en prise avec le contact s, ce qui ferme à nouveau le circuit du solénoïde 13. Le bec 9 de la bascule i ne s'oppose pas à cette mise en prise, car il n'a pas encore atteint alors une position où il pourrait le faire.
Le mouvement descendant de la bascule i sous l'action du ressort m continue cependant quelques instants encore une fois que r et s sont en contact: le bec 9 s'abaisse en même temps, vient en prise avec la bascule r et l'écarte légèrement du contacts, coupant ainsi le circuit du so lénoïde<B>13;</B> c'est la position que la fig. 2 montre en trait plein.
Les mêmes opérations recommencent alors. Grâce à la mobilité de la liaison entre la biellette h et le levier ,g, il est possible. de régler le temps qui s'écoule entre les deux fermetures successives des contacts r, s, autre ment dit entre les deux excitations succes sives du solénoïde 13.
Si la liaison est établie vers l'extrémité extérieure de la coulisse p, la bascule i effectue son mouvement descen dant complet pour une rotation du rochet e d'un nombre de dents relativement petit et le temps en question est petit; au cas contraire, où la liaison est faite à l'extrémité intérieure de la coulisse<I>p,</I> la bascule<I>i</I> effec tue son mouvement descendant complet pour une rotation du rochet e d'un nombre de dents relativement grand et le temps est grand.
Le dispositif électromagnétique petit ne pas être un solénoïde.
Il peut servir au remontage d'un mouve ment d'horlogerie, auquel cas le solénoïde 13 est supprimé et les contacts r, s commandent directement le passage du courant dans le solénoïde G.
Le dispositif objet de l'invention peut avoir des applications variées telles que commande à temps de dispositifs d'extinction d'incendie sous l'action de la température, commande à temps d'interrupteurs électriques, pour l'éclairage d'escaliers par exemple, ete.