BE568225A - - Google Patents

Description

  L'invention concerne les, cylindres d'impression et un procédé pour  leur fabrication. 

  
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Il est d'usage de fabriquer le'4 cylindres d'impression en gélatine. Ces cylindres possèdent de bonnes propriétés techniques pour l'impression, mais leur utilisation donne lieu à quelques inconvénients, tel que leur sensibilité à l'humidité et à la chaleur. Par suite de la grande sensibilité à l'humidité, il peut se produire des changements de forme, tandis que la sensibilité à la chaleur limite la vitesse de l'impression.

  
Bien que les cylindres en gélatine possèdent de bonnes propriétés techniques pour l'impression, on a déjà proposé d'utiliser d'autres matières thermoplastiques, par exemple du chlorure de polyvinyle, en vue d'éliminer les susdits inconvénients. On part alors d'une soi-disant pâte de chlorure de polyvinyle, à savoir une dispersion de particules de chlorure de polyvinyle dans un plastifiant. Dans les procèdes habituellement appliqués jusqu'à présent, il est fait usage d'un plastifiant monomère, par exemple du phosphate de tricrésyle ou du phtalate- de dioctyle. De plus, un stabilisateur thermique pour le chlorure de polyvinyle est ajouté à la -pâte.

  
Les cylindres d'impression fabriqués à partir de pâtes de chlorure de polyvinyle, comprenant du chlorure de polyvinyle et un plastifiant monomère, possèdent toutefois quelques propriétés indésirables. Ces cylindres ne résistent notamment pas aux solvants organiques qui se trouvent dans les encres et les agents de nettoyage. Le plastifiant monomère se dissout dans ces solvants et est donc extrait du cylindre. Par conséquent, l'élasticité du cylindre diminue et à la longue celui-ci devient cassant, de sorte qu'il subit aisément des détériorations mécaniques.

  
Par ailleurs, la surface de ces cylindres n'est pas du tout gluante

  
ou ne l'est que dans une faible mesure, et la nature gluante est cependant essentielle pour l'absorption d'encre par les cylindres d'impression. En outre, la nature faiblement gluante diminue encore au cours de l'usage par suite de la dissolution du plastifiant dans les solvants organiques.

  
En vue de remédier aux inconvénients inhérents à ce genre de cylindre d'impression en chlorure de polyvinyle, on a déjà préconisé de traiter périodiquement leur surface avec une solution de plastifiant (voir brevet américain n[deg.]
2622.038).

  
Il a maintenant été découvert que les inconvénients inhérents à l'emploi des pâtes de chlorurer'de polyvinyle utilisées jusqu'à présent pour la fabrication de cylindres d'impression peuvent être totalement éliminés si l'on applique une pâte de chlorure de polyvinyle, dans laquelle le plastifiant monomère usuel jusqu'à présent est remplacé totalement ou en majeure partie par un plastifiant polymère.

  
Comme plastifiant polymère on peut utiliser des polyesters, présentant

  
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quise .avec le chlorure de polyvinyle.

  
Un cylindre d'impression pourvu d'un tel plastifiant polymère possède une sensibilité extrêmement faible à la benzine et autres solvants organiques, ainsi que de très bonnes propriétés techniques pour l'impression. La nature gluante et donc l'absorption d'encre sont.très bonnes; les cylindres suivant l'invention peuvent être appliqués avec succès pour l'impression fine et les presses rapides, parce qu'ils souffrent très peu du développement de chaleur. Les proprié-

  
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Une partie mineure du plastifiant polymère peut éventuellement être remplacée par du plastifiant monomère. Les propriétés mécaniques et techniques pour l'impression sont alors également très bonnes, mais la résistance aux solvants organiques est toutefois un peu plus faible. De préférence, on incorpore encore dans le cylindre un stabilisateur thermique pour le chlorure de polyvinyle.

  
La pâte de chlorure de polyvinyle peut être travaillée comme suit.

  
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est éventuellement ajouté à l'état chaud, le chlorure de polyvinyle et le plastifiant-sont broyés sur un broyeur à couleurs à trois cylindres jusqu'à obtention d'une masse homogène non granuleuse. Il n'est pas nécessaire de refroidir les cylindres de broyage.

  
La masse est ensuite chauffée à environ 100[deg.]C, sans qu'il se produise une gélification, ni un épaississement. A cette température la masse est suffis'amment liquide pour pouvoir être bien désaérée et être soumise au traitement ultérieur. La masse est désaérée sous un vide d'environ 1 mm de mercure, en une couche d'une épaisseur de 2 cm au maximum.

  
La pâte chauffée et désaérée est coulée dans des moules tubulaires qui sont chauffés, de préférence, à la même température que la pâte. Afin d'éviter l'occlusion d'air dans la pâte, les moules tubulaires sont remplis sous

  
 <EMI ID=5.1> 

  
en chauffant le tout pendant un certain temps à 185[deg.]C. On refroidit ensuite l'ensemble régulièrement, afin d'empêcher la formation de "côtés plats" (on entend par là de très petites déviations de la forme circulaire).

  
Etant donné que le cylindre est gluant, il est préférable d'utiliser des agents de démoulage à base de silicones pour faciliter l'enlèvement du cylindre du moule.

  
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d'impression selon l'invention seront donnés ci-après. Il sera également donné un

  
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dont on peut déduire les désavantages d'un tel cylindre.

  
On a déterminé la résistance à la benzine des cylindres d'impression

  
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Les nombres indiqués comme "valeur d'extraction par la benzine" représentent le pourcentage en poids du cylindre, qui a été dissous après agitation intensive dans la benzine pendant 6 heures. Pour déterminer ce pourcentage on a évidemment choisi un échantillon ayant les mêmes dimensions pour tous les exemples.

  
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Dans le cas de cet exemple 19, la valeur d'extraction par la benzine est donc beaucoup plus grande que dans les autres exemples de cylindres selon l'invention.

  
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cation de cylindresd'impression, qui est composé de chlorure de polyvinyle ou un copolymère de chlorure et acétate de vinyle, un plastifiant et une substance assurant l'obtention de la nature gluante requise, tandis qu'un polyester peut

Claims (1)

1. éventuellement être ajouté. Tel qu'il ressort de la revendication 1 et de l'E&#65533;em- <EMI ID=15.1>

   cas, la présence de la substance produisant la nature gluante est toutefois requise .

   Dans le cas où, selon les exemples de ce brevet anglais, on ajoute des polyesters, la teneur en,plastifiant monomère est bien plus faible, mais dans le mélange selon l'invention le plastifiant monomère n'est pas du tout nécessaire, ou ne l'est qu'en très faible quantité, tandis que l'on n'ajoute pas de substance produisant la nature gluante, telle qu'envisagée dans le brevet anglais.

   Les cylindres fabriqués avec le mélange selon le brevet anglais

   <EMI ID=16.1>

   et agents de nettoyage, parce que les plastifiants monomères utilisés,tels que le phosphate de tricrésyle et le phtalate de butyle-benzyle, se dissolvent dans ceuxci. Mais avant tout la substance produisant la nature gluante, telle que décrite dans ledit brevet anglais, s'avère être soluble dans tous les solvants organiques usuels.

   REVENDICATIONS.

   1) Cylindre d'impression à base de chlorure de polyvinyle, caracté-

   <EMI ID=17.1>

   2) Cylindre d'impression suivant la revendication 1, caractérisé, en outre, par la présence d'une quantité mineure d'un plastifiant monomère.

   3) Cylindre d'impression suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le plastifiant polymère est un polyester.

   4) Cylindre d'impression suivant l'une quelconque des revendications 1-3, caractérisé, en outre, par la présence d'un stabilisateur thermique pour le chlorure de polyvinyle.

   5) Cylindre d'impression suivant l'une quelconque des revendications 1-4, caractérisé par le présence de 200-400 parties poids de plastifiant polymère pour 100 parties poids de chlorure de polyvinyle.

   6) Cylindre d'impression suivant l'une quelconque des revendications 2-5, caractérisé par la présence de 30-60 parties poids de plastifiants polymère pour 100 parties poids de chlorure de polyvinyle.

   7) Procédé pour la fabrication d'un cylindre d'impression suivant l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'on mélange du chlorure de polyvinyle et un plastifiant polymère, en une ou plusieurs phases, avec ou sans chauffage, on chauffe la masse jusqu'à ce qu'elle soit liquide, mais ne se gélifie pas, on désaère éventuellement la masse et on la coule ensuite dans des moules tabulaires ayant, de préférence, la même température que la masse, on produit ensuite la gélification de la masse par chauffage dans les moules tubulaires et on démoule finalement le cylindre d'impression après refroidissement.

   8) Procédé pour la fabrication d'un cylindre d'impression suivant la

   <EMI ID=18.1>

   re.

   9) Procédé pour la fabrication d'un cylindre d'impression suivant la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que l'on ajoute également un stabilisateur thermique pour le chlorure de polyvinyle.'

   10) Procédé pour la fabrication d'un cylindre d'impression suivant la revendication 7, caractérisé par la présence de 200-400 parties poids de plastifiant polymère pour 100 parties poids de chlorure de polyvinyle.

   11) Procédé pour la fabrication d'un cylindre d'impression suivant la

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   monomère pour 100 parties poids de chlorure de polyvinyle.