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L'invention est relative aux ensembles constitués par une succession de ressorts disposés parallèlement les uns aux autres entre deux éléments de cadre rigides, chacun de ces ressorts étant du type à extension élastique longi-- tudinale et étant notamment constitué par un fil recourbé en forme de zigzags, c'est-à-dire d'ondulations régulières.,- stétendant substantiellement dans un même plan et se suc- cédant selon une direction déterminée de ce plan, et elle concerne plus spécialement (parce que c'est dans leur cas que son application semble devoir offrir le plus d'intérêt},
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mais non exclusivement, parmi ces ensembles, les sommiers élastiques métalliques utilisés dans la literie pour supporter les matelas.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces ensembles, qu'ils répondent mieux que jusqu'à ce jour aux divers desiderata de la pratique, notamment qu'ils soient plus légers, plus robustes et plus confortables.
Elle consiste, principalement -- en même temps qu'à avoir recours, dans un ensemble du genre en question,à des ressorts du type su@@isé, notamment en forme de zigzags et disposés en substance parallèlement à une direction donnée --, à avoir recours en outre à quelques ressorts du même type (par exemple 3, 4 ou 5) disposés substantiellement dans la surface matérialisée par les susdits ressorts et orientés selon au moins une direction différente de ladite direction donnée, de préférence perpendiculairement à cette direction.
Elle comprend, mise à part cette disposition prin- cipale, certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps (mais qui pourraient, le cas échéant être utilisées isolément)et dont il sera plus explicitement parlé ci-après, notamment : - une deuxième disposition -- relative aux ensembles du genre en question comprenant notamment des ressorts ondu- lés en forme de zigzags dont une extrémité au moins est accrochée sur un élément rigide, et plus particulièrement à ceux comportant application de la disposition principale --,
consistant à effectuer l'accrochage de certains au moins de ces ressorts sur ledit élément rigide à l'aide d'attaches présentant une grande dimension dans la direction desdits ressorts et constituées chacune de préférence par un fil
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recourbé dont les deux extrémités sont coudées de façon telle, notamment dans des sens opposés, qu'après leur intro- duction par déformation dans deux ouvertures voisines prévues à cet effet sur ledit élément rigide, elles ne puissent être involontairement dégagées de ces ouvertures ;
-.une troisième disposition -- également relative aux ensembles du genre en question comprenant notamment des ressorts ondulés en forme de zigzags dont une extrémité au , moins est accrochée sur un élément rigide, et plus particu- lièrement à ceux comportant application de la disposition principale--, consistant à constituer ou à renforcer ledit élément rigide par un élément ayant une forme cambrée tour- narit sa concavité vers le bas, de façon à donner à la surface élastique matérialisée par les ressorts une forme préalable- ment bombée vers le haut, ce qui diminue l'affaissement de cette surface lors de son travail et remédie d'une façon absolue au défaut du roulis, particulièrement sur les sommiers à deux places ;
- et une quatrième disposition -- relative aux sommiers élastiques métalliques pour lits à deux places essentielle- ment constitués par des ressorts à extens.ion longitudinale, notamment ondulés en zigzags, disposés parallèlement entre eux, et comportant de préférence application de la disposi- tion principale--, consistant à disposer longitudinalement dans la partie médiane de la largeur d'un tel sommier au moins un fil rectiligne tendu de façon souple à l'aide de moyens appropriés tels qu'un ressort hélicoïdal de tension.
L'invention vise plus particulièrement un certain mode d'application (celui pour lequel on l'applique aux sommiers élastiques métalliques) ainsi que certains modes de réalisation desdites dispositions ; et elle vise plus parti- culièrement encore, et ce à titre de produits industriels
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nouveaux, les ensembles du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions ainsi que les éléments, appareils et outils spéciaux propres à leur établissement et les ensembles ou installations, notamment les lits et divans équipés de semblables sommiers.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre d'indication.
La fig. 1, de ce dessin, montré en vue perspective un sommier élastique à deux places établi conformément à l'invention.
La fig. 2 montre en plan à plus grande échelle une portion de ce sommier.
Et la fig. 3 montre en vue perspective, revêtement partiellement arraché, le coin d'un sommier du genre "tapis- sier" établi conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus spécialement selon celui de ses modes d'application, ainsi que selon ceux des modes @e réalisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant par exemple tout d'abord d'établir un sommier élastique métalli- que pour équiper un lit à deux places, on s'y prend comme suit ou de façon analogue.
Ainsi que bien connu l'on a recours à un cadre rectangulaire rigide 1 et l'on dispose longitudinalement, c'est-à-dire parallèlement aux grands côtés 11 de ce cadre, des ressorts % prenant appui à leurs deux extrémités sur les petits côtés 12 dudit cadre, entre leuels ils sont tendus.
Chacun de ces ressorts 2 est ondulé en forme De
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zigzags, c'est-à-dire est recourbé alternativement-dans un sens puis dans l'autre, les boucles régulières ainsi formées s'étendant dans un même plan et étant alignées en substance selon une droite.
Ces ressorts 2 sont disposés de façon qu'ils maté- rialisent une sorte de nappe élastique dans le plan du cadre 1.
En général ils sont reliés transversalement entre eux à l'aide d'épingles.
La disposition ainsi décrite présente un certain nombre d'inconvénients, en particulier les suivants - l'effort exercé par les ressorts sur les petits côtés du .cadre 1 est très grand et ces petits côtés doivent être solidement renforcés, ce qui conduit à des réalisations coûteuses et lourdes ; - et surtout de tels sommiers ont tendance à s'affaisser et à affecter la forme creuse d'un hamac dès qu'ils supportent une charge.
On remédie à ces inconvénients, conformément à l'in- vention, en disposant transversalement, c'est-à-dire parallè- lement aux petits côtés du cadre, quelques ressorts 3 du type susdécrit, au nombre par exemple de 3, 4 ou 5.
On les couche sous les ressorts longitudinaux 2 et contre ceux-ci de façon qu'ils s'étendent en substance dans la nappe mince matérialisée par ceux-ci.
Et on les accroche, d'une part, à leurs deux extré- mités sur les côtés longitudinaux 11 du cadre 1, et, d'autre part, sur les ressorts longitudinaux 2, aux points de croisée, à l'aide d'agrafes 4 (fig. 2).
Le nombre des ressorts transversaux 3 dépend de la souplesse désirée pour le sommier.
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Une telle disposition présente en particulier les avantages suivants : - elle diminue l'effort longitudinal dû à la traction des ressorts 2 sur les petits côtés 12, ce qui permet en particulier de supprimer les barres de renfort ; - elle augmente souplement la rigidité de l'ensemble, lors de ses déformations ; - elle rend inutiles les épingles ou moyens analogues pour assurer la liaison transversale des ressorts 2 ; - et surtout elle supprime à la fois les effets de hamac ainsi les tendances au roulis.
On pourrait accrocher chaque extrémité de ressort transversal 3, sur le côté 12 correspondant, directement, ou bien par l'intermédiaire d'attaches courtes 5, comme c'est le cas pour les extrémités des ressorts longitudinaux 2.
Hais pour donner plus de souplesse aux portions latérales longitudinales du sommier et en même temps éviter que l'utilisateur ne ressente comme une arête dure le côté longitudinal 11 du cadre sur lequel est effectué l'accrochage, on préfère accrocher chacune desdites extrémités par l'inter- médiaire d'une attache 6 (fig. 1 et 2) accrochée sur la partie supérieure du côté 11 et présentant une grande dimen- sion dans la direction du ressort qui y est accroché.
On constitue avantageusement chaque attache 6 à l'aide d'un fil recourbé en forme d'agrafe, dont les extré- mités libres sont coudées de façon telle, par exemple dans des sens opposés, que, après leur introduction par déforma- tion dans des.ouvertures 7 prévues dans le côté 11', on ne puisse les dégager de ces ouvertures qu'au prix d'une nouvelle déformation.
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Des crochets 8 secondent les attaches 6 pour maintenir les ressorts longitudinaux 2 latéraux parallèle- ment aux grands côtés 11,et à une distance bien détermi- née de ceux-ci.
On préfère, en particulier dans le cas d'un cadre tubulaire pour sommier à deux places, constituer les petits côtés 12 sur lesquels sont accrochés les ressorts longitudi- naux, à l'aide d'éléments rigides, par exemple tubulaires, qui sont avantageusement cambrés de façon à présenter leur concavité vers le bas. Ou bien, l'on peut renforcer lesdits petits côtés 12 par de tels éléments cabrés, ainsi que ceux désignés par 9 sur.la fig. 1, qui sont soudés sur les'dits côtés à l'aide de pattes 10.
Une telle disposition, comportant utilisation de renforts cambrés, permet de donner à la nappe élastique un bombement préalable, ce qui atténue son affaissement lors- qu'il supporte une charge et donc rend le sommier plus confortable. En effet, en l'absence de tels renforts, toute charge morte, par exemple le poids du matelas, tend à provo- quer un creux si la nappe de ressort n'est pas bombée. En outre, ladite disposition évite le roulis.
Dans le cas encore d'un sommier à deux places, il est bon de séparer les deux places par un élément servant à raidir souplement le sommier au milieu de sa largeur.
A cet effet, l'on tend au moins un.fil 11 dans le sens longitudinal entre les zones médianes dès deux petits côtés du cadre.
Chaque fil 11 est par exemple directement accroché sur l'un des petits côtés 12 et est relié à l'autre petit côté par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal:':de tension
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12 ; il est de plus assemblé par des agrafes appropriées aux divers ressorts transversaux qu'il rencontre.
Pour atténuer l'effet d'arête que pourrait présen- ter la disposition d'un seul fil tendu dans la zone médiane de la largeur du sommier, on préfère' disposer plusieurs de ces fils parallèlement, deux par exemple comme visible sur la fig. 1.
On peut recouvrir la nappe métallique formée par les ressorts longitudinaux et transversaux, d'un revêtement tel que bien connu, pour constituer un "tapissier", en parti- culier pour éviter de déchirer par accrocs le matelas, les draps et'couvertures, augmenter le confort de l'ensemble et lui conférer un¯ joli' aspect.
A cet effet l'on revêt par exemple ladite nappe d'une toile de jute 13 (fig. 3), sur laquelle on dispose une couche d'ouate 14 et un coutil 15 d'aspect agréable.
On peut encore constituer, avec un sommier établi conformément à l'invention, un tapissier dit "cuvette", où les extrémités des divers ressorts sont accrochées sur des éléments rigides, les points de ces ressorts situés à une distance horizontale bien déterminée de ces éléments étant supportés à l'aide de "soufflets" 16 (fig. 3). Ces soufflets sont constitués par des fils pliés en forme de V dont les extrémités sont accrochées, l'une sur le cadre du sommier et l'autre 'sur une armature rigide 17 solidaire de ce cadre et située au-dessus de celui-ci, une boucle de ressort étant engagée dans le coude de ce V, qui la supporte.
De préférence on constitue au moins deux V contigus à l'aide d'un même fil recourbé, ainsi que visible sur la fig. 3, fil dont les extrémités sont coudées à la façon des
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attaches 6 susdites, ce qui 'assure aisément leur fixation sur le cadre.
En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on dispose finalement d'un sommier élas- tique dont la constitution et les avantages résultent suf- fisamment clairement de la description qui vient d'en être faite pour qu'il soit inutile d'insister à ce sujet.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus particulièrement envisagés ;elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes, notamment celles où les ressorts assurant essentiellement la souplesse de l'ensemble seraient disposés transversalement, et où ceux de renfort, en petit nombre, s'opposant souplement à l'affaissement, seraient disposés longitudinalement.