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La présente invention est relative à un matériel de coffrage de masses de béton appliquée.s uniquement sur les parties tendues de deux armatures métalliques rigides ' maintenues fléchies l'une au-dessus de l'autre dans des sens tels que la partie inférieure dE! l'armature inférieure et la partie supérieure de l'armature supérieure soient soumises à traction .
Elle a comme objet un matériel de ce genre qui permet de monter et'de démonter les deux. coffrages d'une façon plus rapide que lorsqu'on utilise des coffrages or- dinaires et qui permet en outre' de faire servir ces coffra- ges pour maintenir en place des masses de béton, de sections transversales différentes .
Le matériel selon l'invention est caractérisé en ce que, de chaque côté des deux armatures rigides susdites, est disposée une série 'de montants de façon que les montants . ,d'une série soient disposés en regard de ceux de l'autre série et forment deux à deux des paires de montants, en ce que les montants de chaque paire sont maintenus à distance constante l'un de l'autre et portent deux supports pour les fonds des coffrages des deux masses de béton à distance régla- ble l'un de l'autre tandis que les parois latérales de ces coffrages sont de position réglable par rapport aux montants.
Le réglage de la distance entre les supports des fonds des deux coffrages permet d'utiliser le coffrage pour maintenir successivement des masses de béton sur des arma- tures rigides de hauteurs ou de courbures différentes après flexion. Le réglage de la distance entre les parois latérales et les montants maintenus à distance constante dans chaque paire permet d'adapter le matériel au coffrage de masses de
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béton de différentes largeurs .
Dans une forme d'exécution particulière, les mon- tants susdits sont fixés à une traverse fixée elle-même de manière amovible sur l'une des deux armatures fléchies, en dehors de la zone à bétonner.
Dans une autre forme d'exécution particulière, les montants susdits sont fixés dans le sol.
Dans la première forme d'exécution, on peut amener les supports du fond de l'un des coffrages à la hauteur voulue en déplaçant les montants en hauteur sans déplacement de ces supports par rapport aux montants qui les portent, mais les supports du fond de l'autre coffrée doivent alors nécessai- rement pouvoir être déplacés en ha.uteur par rapport à ces montants.
Dans une forme d'exécution particulière, chacun des supports du coffrage inférieur est constitué par une traverse dont la hauteur est réglée par des tiges filetées que l'on peut visser par rapport aux montants.
Quelle que soit la forme d'exécution adoptée, le . fond du coffrage du béton enrobant la membrure supérieure de l'armature rigide supérieure est consitué par des demi-fonds disposés de part et d'autre de l'âme de cette armature, ces demi-fonds étant portés par des consoles de position régla- ble en hauteur par rapport, aux montants.
Lorsque les montants sont fixés dans le sol, il est avantageux que chacune des consoles/susdites soit articulée à deux bras qui sont articulés d'autre part, à un premier chariot de position réglable en hauteur par rapport à un des montants fixés considérés, de façon à former un parallélo- gramme articulé avec ce chariot et avec la console à laquelle ils aboutissent. De plus, ladite console est en outre arti- culée à une tige filetée prenant apoui dans un écrou porté pas
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un deuxième chariot solidaire du premier et guidé également par le montant correspondant.
D'autres particularités et détails de l'invention /' apparaîtront au cours de la description des dessins annexés au présent mémoire, qui représentent schématiquement, et à titre d'exemple suelement, deux formes d'exécution du maté- riel de coffrage suivant l'invention
La figure 1 est une vue latérale purement schéma- tique d'une première forme d'exécution du matériel selon. l'invention.
La figure 2 est une vue après coupe selon la 'ligne II-II de la. figure 1.
La figure 3 est, à. plus grande échelle, une vue après coupe selon la ligne III-III de la figure 1, cette coupe étant également représentée par la ligne III-III à la figure 4- @ Les figures 4 et 5 sont des 'Coupes horizontales selon les lignes brisées désignées respectivement par IV-IV et V-V à la figure 3.
La figure 6 est une vue latérale purement schéma- tique de la deuxième forme d'exécution du matériel selon l'invention .
La figure 7 est, à plus grande échelle, une vue après coupe selon laligne VII-VII de la figure 6.
Les figures- 8 et 9 sont des vues en perspective de parties représentées à la figure 7, aux extraites de deux bras servant à porter un des-demi-fonds du coffrage supérieur .
Dans ces différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques .
Aux figures 1 et 2, on a représente deux armatures
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métalliques rigides 2 et 3 disposées l'une au-dessus de l'autre et constituées par exemple par des profilés laminés en forme de I. Ces deux profilés sont séparés l'un de l'autre par des traverses 4 et 5 disposées par exemple au quart de leur longueur à partir des extrémités. Ces trverses reposent sur des supports 6.
Pendant que les armatures 2' et 3 étaient maintenues à distance constante à l'endroit où elles étaient en contact avec les traverses 4 et 5, on a rapproché leurs extrémités en regard l'une de l'autre par exemple au moyen de vérins de façon à les faire fléchir comme représenté à la figure 1 et on les a maintenues dans cette position fléchie par des tirants 7 't 6 .
Pendant quelles sont dans mette position, la partie inférieure de l'armature inférieure 2 et la partie supérieure de l'armature supérieure 3 sont soumises à traction. L'inven- tion a comme objet un matériel de coffrage facilitant le .bétonnage de masses de béton 9 et 10 appliquées uniquement contre les parties susdites des armatures fléchies, qui sont soumises à traction par suite de la flexion.
Le coffrage de chacune de ces masses de béton com- prend un fond et deux parois latérales dont la position varie d'une application à une autre . Pour faciliter la mise en place et l'enlèvement de ces éléments, on dispose de chaque côté des armatures rigides 2 et 3 une série de montants 11 et 12. Dans chaque série, les différents montants sont en regard des montants correspondants de l'autre série et forment donc deux à deux des paires de montants .
Les montants 11 et 12 de chaque paire sont mainte- nus à distance constante l'un de l' autre. Un des moyens de fixation utilisés à cet effet comprend des traverses' 13 et 14 (figure 3) sur lesquelles les montnnts sont boulonnés.
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Dans la forme d'exécution représentée, chaque montant est formé de deux fers U dont les âmes sont parallèles à l'axe de boulons 15 qui passent entre elles. Une plaque 16 fixée à l'extrémité de chaque traverse est serrée contre les ailes des fers U constituant le montant adjacent à l'aide d'un écrou 17 vissé contre une autre plaque 18 appuyant contre
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les autres aileflu montant considéré. /)-
La traverse 13 sert en même teinps à maintenir les montants 11 et 12 à la hauteur désirée par rapport aux arma- tures .2 et 3, car elle est fixée de manière amovible sur l'une de ces armatures, par exemple sur l'aile supérieure- de l'armature inférieure 2 qui.ne doit pas être recouverte de béton .
La position en hauteur des montants par rapport à la traverse 13 peut être réglée en agissant sur des vis 73 qui appuient sur les'traverses 13 et qui sont vissées dans des écrous 74 solidaires de saillies 75 de ces montants.
@ Les montants 11 et 12 de chaque paire portent des saillies 19 dans lesquelles sont vissées des tiges 20 sur lesquelles repose une traverse 21' Celle-ci supporte des longerons 22 recouverts d'une tôle 23 formant le fond du coffrage de la masse de béton 9. Lorsqu'elle a été amenée au niveau désiré par rapport aux montants 11 et 12, la traverse 21 peut être boulonnée sur ceux-ci d'une manière analogue aux traverses 13 et 14.
Les parois latérales du coffrage de la. masse de béton 9 sont cors tituées par des tôles 24 reposant sur la tôle de fond 23 et dont l'écartement peut ôtre réglé à l'aide de tiges filetées 25 appuyant contre elles . Ces tiges file- tées 25 sont vissées dans decrous 26 solidaires de pièces 27 fixées à la traverse 21. Elles sont guidées entre les deux fers U constituant les montants 11 et 12 et peuvent
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ôtre immobilisées par rapport à ceux-ci quand elles ont été amenées à la bonne hauteur, par des écrous 2[5. Une broche 29 qui les traverse deux à deux peut empêcler leur desserrage @eudant la vibration du béton.
Au lieu de régler le niveau du fond 23 du coffrage mférieur à l'aide des vis 20, on peut aussi effectuer le églage en faisant monter ou descendre les montants 11 et 12 le chaque paire par rapport à la traverse 13 qui les porte.
.uel que soit le moyen de réglage du fond 23 utilisé, il faut, pour chaque paire de montants, pouvoir régler la distance entre le fond du coffrage du béton inférieur 9 et celui du béton supérieur 10. Le fond du coffrage de cette dernière masse de béton est constitué par-deux demi-fonds disposés .de partet d'autre de l'âme de l'armature supérieure 3. Ces demi- fonds sont formés par des tôles 30 qui reposent sur des lon- gerons 31 portés par des consoles 32. Celles-ci sont de posi- tion réglable en hauteur par rapport aux montants 11 et 12.
Dans la forme d'exécution représentée aux figures 3 à 5, ces consoles sont suspendues par des tiges filetées 33 qui en sont solidaires, à des écrous 34 reposant sur des saillies 35 des montants. Ceux-ci servent en même temps de guide aux consoles 32. Ces dernières peuvent êtreboulonnées sur ces montants quand leur position en hauteur a été réglée, par des boulons 36 qui peuvent coulisser entre les fers U des montants avant le serrage de leurs écrous 37. Aux figures 4 et 5, ces fers U ont été désignés par 36 et 39.
Les parois latérales 24 du coffrage supérieur peu- vent également glisser sur le fond et le réglage de leur écar- teillent est effectué au moyen de tiges filetées 25 coopérant avec des éléments 26 à 29 identiques à ceux désignés par les mêmes notations de référonce à propos du coffrage latéral
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du béton inférieur 9, la. seule différence consistant en ce que les pièces 25 servant de support aux écrous 26sont montées sur les consoles 3? au lieu de l'être sur la traverse 21.
Avec le matériel qui vient d'êtredécrit, lorsque le béton a suffisamment durci pour qu'on puisse le décoffrer, il suffit de dévisser les tiges filetées 25 hors des écrous 26, de déboulonner. les montants 11 et 12 des traverses 13,. 14 et 21 et d'enlever les moyens de fixation de la traverse 13 à l'armature 2 pour qu'on puisse réutiliser l'ensemble pour le coffrage des masses de béton d'une nouvelle couple d'arma- tures.
Ce nouveau coffrage peut éventuellement être exécuté aux mêmes endroits que le premier si on transporte les pou- tres préfléchies et partiellement bétonnées en un autre en- .droit où elles peuvent rester pendant toute la durée du dur- cissement qui précède la suppression des forces extérieures .de préflexion donnant lieu à la compression du béton.
Le matériel représenté aux figures 6 à 9 permet d'accélérer le décoffrage et le recoffrage et d'éviter la manipulation de nombreuses paires de montants tels que les montants 11 et 12 des figures précédentes .
Avec-le matériel selon les figures 6 à 9, les montants portant les supports des fonds des coffrages et servant d'appui aux organes de réglage de 1'écartèrent entre les parois latérales de ces coffrages, au lieu d'être portés par une des armatures à préfléchir, sont fixes par rapport au sol. Ces montants sont désignés par 40 et 41. Par le fait qu'ils ne doivent plus être manipulés, on peut augmenter leur robustesse et, en conséquence, écarter davantage les paires de montants l'une de l'autre. Ceci résulte clairement de la . comparaison des figurs 1 et 6. La distance entre les deux sé- ries de montants est augmentée ainsi que cela résulte de la/'
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compara ison des figures 3 et 7.
Les consoles 42 portant les demi-fonds 43 du coffrage supérieur sont articulées par rap- port aux montants 40 et 41 de façon à pouvoir être ramenées contre ceux-ci. La distance entre les montants d'une paire est choisie de façon telle que, quand les demi-fonds et les consoles qui les portent sont ramonées contre les montants, en puisse facilement descendre une couple d'armatures entre les deux séries de montants.
Le niveau de la traverse 21 qui porte le fond 23 du coffrage inférieur pourrait encore être réglé par;des tiges filetées analogues'aux tiges 19 de la figure 3. Toutefois, on préfère suspendre cette traverse par ses extrémités/à des tiges filetées 44 dont la position axiale est réglée par vis- . sage dans un écrou 45 solidaire d'une saillie 46 du montant' adjacent.'La traverse 21 passe entre les deux fers U consti- tuant chaque montant 40 ou 41 et est guidée par rapport à ceux-ci au cours de ses déplacements en hauteur par des ga- lets 47.
Les tiges filetées 25 qui servent à régler l'écarte- ment entre les parois latérales 24 du coffrage inférieur, au lieu d'être vissées dans des pièces 27' analogues aux pièces 27 de la figure 3,sont vissées dans des écrous 48 solidaires de manchons 49 dans lesquels ces tiges passent librement. Ces manchons sont disposés entre les fers U des montants 40 et 41 et peuvent être immobilisés par rapport à ceux-ci après avoir été amenés au niveau voulu, par vissage d'un écrou 50 prenant appui contre lesdits fers U. Les pièces 27' servent simplement de guides aux tiges filetées 25.
Chacune des consoles 42 est articulée en 51 et 52 (figures 7 et 8) à deux bras 53 qui sont articulés d'autre part en 54 et 55 (figures 7 et 9) à unpremier chariot 56 de position
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réglable en hauteur le long des montants 40 et 41. La distan- ce entre les axes des articulations 51 et 52 est la même que celle entre les axes des articulations 54 et 55. De plus, le plan des articulations 51 et 52 est parallèle à celui conte- nant les axes des articulations 54 et 55.
On a ainsi constitué un parallélogramme grâce auquel la console 42 se déplace à elle-même parallèlement/quand on fait pivoter les bras 53 de sorte qu'el- le est toujours dans une position qui convient pour supporter un demi-fond 43, quelle ' que soit la distance entre la console considérée et la traverse 21 supportant le fond 23 du coffra- ge inférieur .
Chaque console 42 est maintenue en position de cof- frage par une tige filetée 57 qui y est articulée en 58. Cette tige passe dans un écrou 59 qui peut tourillonner par rapport à un deuxième chariot 60 mobile entre les fers!!, du montant 40 ou 41, ledit chariot étant pourvu de glaets 61 et 62 qui roulent sur les ailes de ces fers U. Ce deuxième chariot est rendu solidaire du premier chariot 56 par exemple par des profilés 63. Un accouplement 64 permet de faire tourner la tige 57 dans l'écrou 59 bien que l'axe de l'articulation 58 soit immobile par rapport à la console 42 considérée .
Pour déplacer simultanément les chariots 56 et 60 en hauteur le long d'un montant, on dispose d'une tige file- tée 65 immobilisée axialement par des colliers 66 et 67 si- fixée tués de part et d'autre d'une plaque 66/au-dessus du montant considéré. Cette tige 65 passe dans un écrou 69 solidaire du chariot 56 et est guidée dans une pièce 70 réunissant les deux fers U constituant ce montant. Le chariot 56 est égale- ment pourvu de galets 71 et 72 qui roulent sur les ailes des fers U constituant le montant fixe correspondant.
Chaque console 42 sert dtécrou pour des tiges filo-
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tées 25 qui maintiennent les parois latérales 24 du coffra- ge supérieur à la distance désirée l'une de l'autre .
REVENDICATIONS.- ----------------
1.- Matériel de coffrage de masses de béton appli- quées uniquement sur les parties tendues de deux armatures
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métalliques rigides iiialiiteiiues fléchies. l'une au-dessus de l'autre dans des sens tels que la partie inférieure de, l'ar- mature inférieure et la partie supérieure de l'armature supé- rieure soient soumis à traction, caractérisé é en ce que, de chaque coté des deux armatures rigides susdites, est disposée une série de montants de façon que les montants d'une série soient disposés en regard de ceux de l'autre sé- rie et forment deux à deux des paires de montants,
en ce que les montants de chaque paire sont maintenus à distance con- stante l'un de l'autre et portent deux supports pour les fonds des coffrages des deux masses dibéton à distance régla- ble l'un de la .autre, tandis que les parois latérales de ces coffrages sont de position réglable par rapport aux montants.
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The present invention relates to a formwork material for concrete masses applied only to the tensioned parts of two rigid metal frames' held flexed one above the other in directions such as the lower part of! the lower frame and the upper part of the upper frame are under tension.
It has as object a material of this kind which makes it possible to assemble and disassemble the two. shutterings in a more rapid manner than when ordinary shutterings are used and which furthermore makes it possible to make these shutterings serve to hold in place concrete masses of different cross sections.
The material according to the invention is characterized in that, on each side of the two aforesaid rigid frames, is arranged a series of uprights so that the uprights. , of one series are arranged opposite those of the other series and form pairs of uprights in pairs, in that the uprights of each pair are kept at a constant distance from each other and carry two supports for the bottoms of the formwork, the two concrete masses at an adjustable distance from one another, while the side walls of these formworks are in an adjustable position with respect to the uprights.
Adjusting the distance between the supports of the bottoms of the two formwork makes it possible to use the formwork to successively hold concrete masses on rigid reinforcements of different heights or curvatures after bending. The adjustment of the distance between the side walls and the uprights kept at a constant distance in each pair makes it possible to adapt the material to the formwork of masses of
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concrete of different widths.
In a particular embodiment, the aforementioned uprights are fixed to a cross member which is itself fixed in a removable manner on one of the two bent reinforcements, outside the zone to be concreted.
In another particular embodiment, the aforesaid amounts are fixed in the ground.
In the first embodiment, one can bring the supports of the bottom of one of the formworks to the desired height by moving the uprights in height without moving these supports relative to the uprights which carry them, but the supports of the bottom of the other formwork must then necessarily be able to be moved in height with respect to these amounts.
In a particular embodiment, each of the supports of the lower formwork is constituted by a cross member, the height of which is adjusted by threaded rods which can be screwed relative to the uprights.
Whatever the form of execution adopted, the. bottom of the formwork of the concrete encasing the upper chord of the upper rigid reinforcement is made up of half-bottoms arranged on either side of the web of this reinforcement, these half-bottoms being carried by adjustable position consoles. ble in height relative to the uprights.
When the uprights are fixed in the ground, it is advantageous that each of the aforementioned consoles is articulated with two arms which are articulated on the other hand, to a first position carriage adjustable in height relative to one of the fixed uprights considered, from so as to form an articulated parallelogram with this carriage and with the console to which they end. In addition, said bracket is further articulated to a threaded rod taking abutment in a nut carried by
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a second carriage integral with the first and also guided by the corresponding amount.
Other features and details of the invention will become apparent from the description of the drawings appended hereto, which represent schematically, and by way of example only, two embodiments of the formwork material according to l 'invention
FIG. 1 is a purely schematic side view of a first embodiment of the equipment according to. invention.
Figure 2 is a sectional view along the line II-II of the. figure 1.
Figure 3 is, at. on a larger scale, a view after section along the line III-III of figure 1, this section also being represented by the line III-III in figure 4- @ Figures 4 and 5 are 'horizontal sections along the broken lines denoted respectively by IV-IV and VV in Figure 3.
Figure 6 is a purely schematic side view of the second embodiment of the equipment according to the invention.
Figure 7 is, on a larger scale, a sectional view along line VII-VII of Figure 6.
FIGS. 8 and 9 are perspective views of parts shown in FIG. 7, at the extracts of two arms serving to support one of the bottom half of the upper formwork.
In these different figures, the same reference notations designate identical elements.
In Figures 1 and 2, we represent two reinforcements
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rigid metal 2 and 3 arranged one above the other and constituted for example by rolled profiles in the form of I. These two profiles are separated from each other by cross members 4 and 5 arranged for example quarter of their length from the ends. These trverses rest on supports 6.
While the reinforcements 2 'and 3 were kept at a constant distance at the place where they were in contact with the sleepers 4 and 5, their ends were brought together facing each other, for example by means of jacks of so as to make them flex as shown in Figure 1 and they were held in this flexed position by tie rods 7 't 6.
While in this position, the lower part of the lower frame 2 and the upper part of the upper frame 3 are subjected to tension. The object of the invention is a formwork material facilitating the concreting of concrete masses 9 and 10 applied only against the aforesaid parts of the bent reinforcements, which are subjected to tension as a result of the bending.
The formwork for each of these concrete masses comprises a bottom and two side walls, the position of which varies from one application to another. To facilitate the installation and removal of these elements, there is on each side of the rigid frames 2 and 3 a series of uprights 11 and 12. In each series, the various uprights are opposite the corresponding uprights on the other. series and therefore form pairs of uprights in pairs.
The uprights 11 and 12 of each pair are kept at a constant distance from each other. One of the fastening means used for this purpose comprises cross members 13 and 14 (Figure 3) to which the mounts are bolted.
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In the embodiment shown, each upright is formed of two U irons whose webs are parallel to the axis of bolts 15 which pass between them. A plate 16 fixed to the end of each cross member is clamped against the wings of the U irons constituting the adjacent upright using a nut 17 screwed against another plate 18 pressing against
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the other aileflu amount considered. /) -
The crosspiece 13 serves at the same time to maintain the uprights 11 and 12 at the desired height with respect to the frames .2 and 3, because it is removably fixed on one of these frames, for example on the wing upper - of the lower reinforcement 2 which must not be covered with concrete.
The height position of the uprights relative to the cross member 13 can be adjusted by acting on screws 73 which bear on the cross members 13 and which are screwed into nuts 74 integral with projections 75 of these uprights.
@ The uprights 11 and 12 of each pair carry projections 19 in which are screwed rods 20 on which rests a cross member 21 'This supports side members 22 covered with a sheet 23 forming the bottom of the formwork of the concrete mass 9. When it has been brought to the desired level with respect to the uprights 11 and 12, the cross member 21 can be bolted to them in a manner analogous to the cross members 13 and 14.
The side walls of the formwork. concrete mass 9 are titués by sheets 24 resting on the bottom plate 23 and the spacing of which can be adjusted by means of threaded rods 25 pressing against them. These threaded rods 25 are screwed into nuts 26 integral with parts 27 fixed to the cross member 21. They are guided between the two U irons constituting the uprights 11 and 12 and can
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are immobilized in relation to these when they have been brought to the correct height, by nuts 2 [5. A pin 29 which passes through them in pairs can prevent them from loosening by the vibration of the concrete.
Instead of adjusting the level of the bottom 23 of the lower formwork using screws 20, the adjustment can also be carried out by raising or lowering the uprights 11 and 12 each pair relative to the cross member 13 which carries them.
. regardless of the bottom adjustment means 23 used, it is necessary, for each pair of uprights, to be able to adjust the distance between the bottom of the lower concrete formwork 9 and that of the upper concrete 10. The bottom of the formwork of the latter mass of concrete consists of two half-bottoms arranged on either side of the core of the upper reinforcement 3. These half-bottoms are formed by sheets 30 which rest on rails 31 carried by brackets 32. These are height adjustable in relation to uprights 11 and 12.
In the embodiment shown in Figures 3 to 5, these consoles are suspended by threaded rods 33 which are integral with them, from nuts 34 resting on projections 35 of the uprights. These serve at the same time as a guide for the consoles 32. The latter can be bolted onto these uprights when their height position has been adjusted, by bolts 36 which can slide between the U bars of the uprights before tightening their nuts 37. In Figures 4 and 5, these U irons have been designated by 36 and 39.
The side walls 24 of the upper formwork can also slide on the bottom and the adjustment of their spacing is effected by means of threaded rods 25 cooperating with elements 26 to 29 identical to those designated by the same reference notations apropos. side formwork
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of the lower concrete 9, the. only difference consisting in that the parts 25 serving as support for the nuts 26 are mounted on the consoles 3? instead of being on the crosspiece 21.
With the equipment which has just been described, when the concrete has hardened enough for it to be stripped, it suffices to unscrew the threaded rods 25 out of the nuts 26, to unbolt. the uprights 11 and 12 of the sleepers 13 ,. 14 and 21 and remove the means for fixing the cross member 13 to the frame 2 so that the assembly can be reused for the formwork of the concrete masses of a new pair of reinforcements.
This new formwork can possibly be carried out in the same places as the first if the preflected and partially concreted beams are transported to another place where they can remain throughout the hardening period which precedes the removal of external forces. .de preflection giving rise to the compression of the concrete.
The equipment shown in Figures 6 to 9 makes it possible to accelerate the stripping and the formwork and to avoid the handling of many pairs of uprights such as the uprights 11 and 12 of the preceding figures.
With the material according to Figures 6 to 9, the uprights carrying the supports of the formwork bottoms and serving as a support for the adjustment members of the gap between the side walls of these forms, instead of being carried by one of the reinforcements to be pre-reflected, are fixed in relation to the ground. These uprights are designated by 40 and 41. By virtue of the fact that they no longer need to be handled, their robustness can be increased and, consequently, the pairs of uprights further apart from each other. This clearly follows from the. comparison of figures 1 and 6. The distance between the two sets of uprights is increased as follows from the / '
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compara ison of figures 3 and 7.
The consoles 42 carrying the half-bottoms 43 of the upper formwork are articulated with respect to the uprights 40 and 41 so as to be able to be brought back against them. The distance between the uprights of a pair is chosen such that, when the half-bottoms and the brackets which carry them are swept against the uprights, a pair of reinforcements can easily be lowered between the two series of uprights.
The level of the cross member 21 which carries the bottom 23 of the lower formwork could still be adjusted by; threaded rods similar to the rods 19 of Figure 3. However, it is preferred to suspend this cross member by its ends / to threaded rods 44 of which the axial position is adjusted by screw. sage in a nut 45 integral with a projection 46 of the adjacent upright. The cross member 21 passes between the two U bars constituting each upright 40 or 41 and is guided relative to them during its movements in height by rollers 47.
The threaded rods 25 which serve to adjust the distance between the side walls 24 of the lower formwork, instead of being screwed into parts 27 'similar to parts 27 of FIG. 3, are screwed into nuts 48 integral with sleeves 49 in which these rods pass freely. These sleeves are arranged between the U irons of the uprights 40 and 41 and can be immobilized with respect to the latter after having been brought to the desired level, by screwing a nut 50 bearing against said U irons. The parts 27 'are used. simply guides with threaded rods 25.
Each of the consoles 42 is articulated at 51 and 52 (Figures 7 and 8) with two arms 53 which are articulated on the other hand at 54 and 55 (Figures 7 and 9) to a first carriage 56 of position
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adjustable in height along the uprights 40 and 41. The distance between the axes of the articulations 51 and 52 is the same as that between the axes of the articulations 54 and 55. In addition, the plane of the articulations 51 and 52 is parallel to that containing the axes of the joints 54 and 55.
A parallelogram has thus been formed by which the console 42 moves parallel to itself when the arms 53 are rotated so that it is always in a position which is suitable for supporting a half-bottom 43, which regardless of the distance between the console in question and the cross member 21 supporting the bottom 23 of the lower casing.
Each bracket 42 is held in the formatting position by a threaded rod 57 which is articulated therein at 58. This rod passes through a nut 59 which can be journaled relative to a second carriage 60 movable between the bars !!, of the upright 40. or 41, said carriage being provided with glaets 61 and 62 which roll on the wings of these irons U. This second carriage is made integral with the first carriage 56 for example by sections 63. A coupling 64 allows the rod 57 to be rotated in the nut 59 although the axis of the articulation 58 is stationary relative to the console 42 considered.
To simultaneously move the carriages 56 and 60 in height along an upright, there is a threaded rod 65 immobilized axially by collars 66 and 67 fixed on either side of a plate 66. / above the amount considered. This rod 65 passes through a nut 69 integral with the carriage 56 and is guided in a part 70 bringing together the two U irons constituting this upright. The carriage 56 is also provided with rollers 71 and 72 which roll on the wings of the irons U constituting the corresponding fixed upright.
Each bracket 42 serves as a nut for wire rods.
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tees 25 which maintain the side walls 24 of the upper box a desired distance from each other.
CLAIMS.- ----------------
1.- Formwork material for concrete masses applied only to the tensioned parts of two reinforcements
EMI10.1
rigid metallic bent iiialiiteiiues. one above the other in such directions that the lower part of the lower frame and the upper part of the upper frame are subjected to tension, characterized in that, of each next to the two aforesaid rigid reinforcements, a series of uprights is arranged so that the uprights of one series are placed opposite those of the other series and form pairs of uprights in pairs,
in that the uprights of each pair are kept at a constant distance from one another and carry two supports for the bottoms of the shutterings of the two masses of dibeton at an adjustable distance from one another, while the side walls of these forms are adjustable in position relative to the uprights.