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L'invention se rapporte à un mécanisme d'indexage pour enregistreurs mécaniques de code adapté à contrôler une machine trieuse.
Un enregistreur mécanique de ce type est décrit dans le brevet belge N 543.055, de même qu'un mécanisme d'indexage con- sistant en des moyens permettant de déplacer un galet dans le che- min d'avancement d'une extrémité supérieure d'une barre faisant n partie de l'enregistreur et placée perpendiculairement à la directio d'avancement, les enregistreurs étant montés sur un transporteur sans fin.
En rencontrant le galet mis en position de travail, une barre portée par l'enregistreur continue à avancer sous l'action
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du transporteur, mais est forcée de se déplacer à l'intérieur de l'enregistreur par la pression du galet allant :à l'encontre de l'action d'un ressort de rappel individuel à la barre qui- atteint ainsi une position de travail. ,
Dans le cas de machines trieuses telles que celle décrite .dans le brevet belge N 507.878, plusieurs entrées vers la machine, c'eat-à-dire plusieurs positions d'opérateurs, dans le cas où la machine est utilisée par des opérateurs peuvent être prévues.
Dans ces circonstances, les porteurs individuels montés sur un transporteur sans fin, et amenant les objets fournis aux entrées à leurs destinations respectives, doivent être-utilisés par les différents opérateurs. Les porteurs sont montés l'un à la suite de l'autre, mais en considérant le moment où un porteur don- né reçoit un objet provenant d'une première position d'opérateur, le ou les porteurs suivants ne sont pas utilisés par la même posi- tion d'opérateur. Ce n'est qu'après un nombre de porteurs-égal au nombre de positions d'opérateur moins un que le porteur suivant se- ra disponible pour la position d'opérateur considérée. En d'autres termes, les porteurs correspondant temporairement aux diverses posi- tions d'opérateurs sont entrelacés.
Comme décrit dans le brevet belge ET 542.055, les enregistreurs de code peuvent être soit direc- tement-rattachés à un porteur correspondant, ou bien ils peuvent être montés sur un transporteur sans fin auxiliaire qui peut a lors opérer à une vitesse plus réduite mais qui doit être synchronisée avec celle du transporteur principal.
Ceci étant permis par le fait que les dimensions de l'enregistreur sont plus réduites que celles des porteurs lorsqu' il s'agit par exemple de tri-postal. Dans les deux cas, les enregis- treurs seront également entrelacés de la même manière que les por- teurs. La vitesse d'avancement des transporteurs est en général dé- terminée par des considérations mécaniques. Suite-aux chocs, il existe une limite supérieure à la vitesse d'avancement si on ne veut pas sensiblement augmenter l'usure des mécanismes ou encore si l'on
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ne désire pas dépasser un niveau de bruit déterminé.
Cette vitesse d'avancement étant choisie, ce sera la vitesse de tri qui va déterminer l'espacement.des organes, c'est-à-dire les porteurs individuels dans le cas du transporteur princi- pal et les enregistreurs de code dans le cas du transporteur auxiliaire. Par exemple,.si ce dernier avance à une vitesse maximum de vingt centimètres par seconde et si l'on désire pouvoir trier les lettres à une vitesse maximum d'une 'par seconde et par opérateur, l'espacement entre les enregistreurs témérairement affectés à une même position d'opérateur sera de vingt centimètres. En vertu des considérations qui-précèdent, si l'on prévoit plu sieurs postes d'opérateur, quatre par exemple, il y aura nécessairement une distance de cinq centimètres entre un, enregistreur de code et le suivant sur le transporteur auxiliaire.
On voit donc qu'il y a intérêt à limiter les dimensions des enregisteurs si l'on veut limiter la vitesse d'avancement pour une vitesse de tri donnée. Hais un problème particulier se pose dans le cas de plusieurs positions d'opérateur. En effet, au lieu que le temps d'une seconde mentionné comme exemple plus haut, ou tout au moins une fraction de ce temps, soit disponible à l'opérateur pour impri- mer le code sur un enregistreur, le temps disponible sera sensiblement divisé par le nombre de positions d'opérateur. En effet, dès que l'opération d'un enre- gistreur a été accomplie, il faudra immédiatement ramener le dispositif opératoire à sa position normale et ce dans un temps beaucoup plus court afin d'éviter l'ac- ' tionnement incorrect de l'enregistreur qui suit immédiatement celui qui vient être actionné.
Pour l'exemple choisi plus haut et avec quatre opérateurs, il restera normalement à celui-ci moins d'un quart de seconde pour imprimer le code et un temps mort de plus de trois quarts de seconde. Une telle limitation devient trop sévère, non seulement pour les mécanismes qui doivent fonctionner à une vitesse accrue mais également pour l'opérateur qui ne pourrait plus travailler à plain rarement, c'est-à-dire que les vitesses de tri deviendraient beaucoup plus faibles.On a été par conséquent amené à considérer des enregistreurs électriques de code opérés à partir des claviers utilisés par les opérateurs, et qui utilise% 'le code enregistré pour provoquer l'impression pendant le temps minime permis.
Un tel arrangement constitue une partie du brevet belge No. 501. 687 ou l'on
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ne prévoit pas d'enregistreures mécaniques.,Mais tout en étant relativement com- plexel'utilisation éventuelle d'un tel dispositif pour.coopérer,avec les enregis- treurs' mécaniques ne. résoudrait pas le problème de l'opération et du. relâchement ultra-rapide des mécanismes d'impression.
Un but de l'invention est de prévoir une solution, mécanique, roouste, et sim ple aux- problèmes définis ci-dessus.
Suivant une caractéristique de l'invention, un mécanisme d'indexage pour - enregistreures mécaniques de code dont une pluralité est montéesur un transporteur sans fin, les codes enregistrés mécaniquement à partir d'un mécanisme fixe étant utilisés pour contrôler une machine trieuse et praticulièrement une machine à plusieurs entrées telle que les enregistreurs correspondant aux diverses entrées soient régulièrement espacés et entrelacés de manière à ce que la distance entre un enregistreur recevant des informations d'une entrée-particulière et le sui- vant qui reçoit également dcs informations de la mênme entrée soit égale à -la dis- tance entre un enregistreur et le suivant, multipliée par.le nombre d'entrées,
est caractérisé par le fait qu'un transporteur sans fin intermédiaire est interposé à chaque entrée entre le mécanisa fixe enregistrant le code et le transporteur principal, ce transporteur intermédiaire étant pourvu d'un ou de plusieurs enre- gistreurs intermédiaires, régulièrement espacés, qui enregistrent le coae du mé- canisme fixe pour le transférer aux enregistreurs du transporteur principal, le transporteur auxiliaire étant synchronisé avec le transporteur principal, et ce transporteur auxiliaire permettant au mécanisme fixe d'enregistrer un code donné pendant un temps sensiblement indépendant du nombre d'entrées.
Les buts et caractéristiques de l'invention mentionnés ci-dessus ainsi que d'autres et la manière de les obtenir seront mieux compris de la description qui fait suite d'une réalisation détaillée de l'invention devant être lue en relation avec les dessins qui l'accompagnent, ou :
La Fig. 1, représente une vue en plan du mécanisme d'indexage suivant l'in- vention ;
La Fig. 2, représente une vue en coupe longitudinale de ce mêne mecansime suivant un plan vertical parallèle à la direction d'avancement des enregistreurs;
La Fig. 3, représente une vue en coupe transversale de ce même mécanisme
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suivant un plan vertical perpendiculaire à la direction d'avancement des enre- gistreurs ;
La Fig. 4 représente une vue partielle de la Fig. 3 montrant un enregistreur intermédiaire au moment où il s'engage avec le mécanisme fixe d'opération qui se .trouve dans une position de travail; la fig 5 représente une vue correspondant à celle de la Fig. 4 mais mon- .,'tirant: un enregistreur intermédiaire qui -vient d'être.,actionné par lemécanisme fixe et un autre:enregistreur intermédiaire précédemment opéré'et qui vient d'être actionné par !Une butée fixe pour provoquer son relâchement ;
La Fig. 6.,-.représente la même vue que celle de la Fig. 4 mais montre un sélecteur intermédiaire qui vient, après'avoir été opéré, de ramener le mécanisme fixe à sa position de repos et un autre 1 sélecteur intermé diaire opéré s'appro-. chant d'un sélecteur principal au'il va actionner;
et
La Fig. 7, analogue à la précédente, représente un sélecteur intermédiaire qui vient d'actionner un sélecteur principal.
En se référant à la Fig.'l, la ligne A-B indique le plan de la Fig. 2, cet- te ligne A-B étant également représentée à la Fig. 3. En se référant à la Fig. 2, les lignes aboutissant à C et D indiquent les plans de la coupe représentée à la Fig.3. Quatre découpages partiels ont été pratiqués à la Fig. 1, suivant les coupes partielles E-F, G-H, J-K et l
Il-est à noter que la Fig. 2 permet à elle seule de suivre la description du mécanisme qui fait suite, les Figs. 1 et 3 aidant toutefois à indiquer les positions des divers éléments du mécanisme, tandis que les Figs. 4 à 7 permet- tront de suivre les diverses phases d'un cycle d'opération amenant les enregis- treurs intermédiaires d'une part en relation avec le mécanisme fixe d'indexage, et d'autre part avec les enregistreurs principaux se déplaçant sur leurs transpor -teurs.
Le bâtide montage se compose de deux plaques verticales 1 et l' qui sont réunies par les entretoises tubulaires 2,2' et 2" fixées de .chaque côté aux plaques 1 et 1 par les boulons tels que 3. Ceux-ci servent également à maintenir les quatre pattes de fixation telles oue 4- servant au montage sur une plaque de base horizontale (non montrée) et se trouvant à l'extérieur des plaques ver-
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ticales telles que 1, et ce à l'aide de boulons additionnels tels que 5.
A leurs parties supérieures, les plaques verticales
1 et 1 portent deux traverses en U, 6 et 6 qui reposent respec- tivement sur les bords 7 et 7 des plaques verticales 1 et 1 ces bords étant courbés dans un plan horizontal et la fixation des traverses en U s'effectue à l'aide de boulons tels que 8 . Ces deux traverses en U, 6 et 6 qui sont reliées entre elles par des traverses 15 et 15' qui leur sont perpendiculaires, sont utilisées pour supporter deux paires de longerons en forme de L telles que
9 et-9' disposées respectivement au dessus et en dessous des tra- verses en U,' 6 et 6', ces longerons étant fixés aux traverses par des boulons tels que 10.
Ces longerons tels que 9 sont utilisés pour permettre ,le montage d'une série d'électro-aimants tels que 11 et 11', le premier étant un des cinq fixés sur le longeron 9 au-dessus des traverses 6 et 6' comme représenté à la Fig.l, tandis que le second ,11', est un de ceux fixés sur le longeron 9 situé en dessous des traverses 6 et 6 comme l'indique la fig.2 Ces mêmes traverses telles que 9 servent également à la fixation des conden- sateurs tels que 12 représentés aux Figs.l, 2 et 3. Comme indi- qué sur ces figures, ces condensateurs sont fixés à la paroi verti- cale 'du longeron 9 à l'aide d'un ruban métallique tel que 15 en- tourant une série de cinq condensateurs tels que 12 est fixé à la paroi du longeron 9 de part et d'autre du jeu des cinq condensa- teurs par les boulons tels que 14.
Ces condensateurs tels que 12 sont les étouffeurs d'étincelles associés au circuit des élec- tro-aimants tels que 11.
Le cadre 16 de cet électro-aimant 11 est fixé aux longerons tels que 9 à l'aide de deux boulons tels que 17. Sur ce cadre est prévu un pivot 18 autour duquel l'armature 19 ayant la forme indiquée aux, diverses figures peut pivoter. L'extrémi- té 20 de cette armature est rattachée à un pivot fixe 21 par
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l'entremise du ressort de rappel de l'armature 22. Sous l'action de ce ressort 22, l'armature 19 vient normalement buter contre la pièce fixe 23. Un prolongement vertical 24 de l'armature coo- père avec le. barre de commande correspondante telle que 25.
Cette coopération peut être aisément suivie des figs.2 et 5 où l'on voit que l'extension 24 de l'armature est pourvue à son extrémité libre d'un échancrure 26 dans laquelle la barre de commande 25 peut s'engager,, Comme indiqué par les diverses figures, les élec- tro-aimants 11 sont alignés l'un à la suite de l'autre suivant la direction des barres de commande 25 qu'ils contrôlent. Les exten- sions 24 des armatures sont décalées de façon à ce que chacune puisse coopérer avec une barre de commande particulière.
Les barres de commande 25 sont guidées d'une part dans une échancrure 27 prévus dans la pièce de support 28 dont la section a une forme sensiblement en U comme indiquée à la Fig.2 et qui s'étend suivant une direction parallèle à la direction d'alignement des diverses barres de commande 25. Ce support commun 28 est donc parallèle à la traverse en U, 6, et ces deux pièces sont fixées dos-à-dos à l'aide des tiges hexagonales telles que 29. Ces tiges hexagonales 29 sont fixées d'une part aux traverses 6 et 28 par le boulon tel que 30 et d'autre part un boulon tel que 31 les rattache à une traverse auxiliaire 32 parallèle aux traver- ses 6 et 28 et ayant une section comme indiquée à la fig.3.
D'autre part, les barres de commande sont également guidées dans des échancrures telles que 33 qui sont pratiquées dans un support transversal 34 ayant la forme indiquée à la Fig.2 et qui est parallèle à la traverse en U,6', à l'intérieur de laquelle il est fixé par l'entremise des boulons tels que 35. l'échancure 26 prévue7l'extrémité du prolongement 24 de l'armature de l'électro-aiment enserre la barre de commande 25, une encoche correspondante 36 ayant été pratiquée dans celle-ci afin de permettre le relâchement de l'électro-aimant lorsque son
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armature aura été attirée. En effet, lors de l'attraction de l'é- lectro-aimant, le prolongement 24 de l'armature va se déplacer à droite fig.2 pour faire glisser la barre de commande 25 dans ses supports.
Comme on le décrira plus loin, la barre de commande sera alors retenue en position opérée indépendamment de l'action de l'électro-aimant 11 qui pourra relâcher, l'extrémité 24 de l'arma- ture, pouvant se déplacer dans l'encoche 56.
Sur la traverse 28 fixée à la traverse principale 6, se momtent des supports en forme de U tels que 37 fixés par des vis telles que 38 et destinés à maintenir un axe transversal 39 autour duquel des leviers tels que 40 peuvent pivoter. Ces leviers tels que 40 portent une cheville telle que 41 qui s'engage dans une en- coche correspondante pratiquée dans la barre de commande 25. L'au- tre bout.du.levier 40 porte un axe 42 autour duquel peut pivoter 'un deuxième levier 43 ayant la forme indiquée à la Fig.2. Sur ce levier '45 on prévoit une cheville 44 qui en position normale vient buter contre le bord 1 du premier levier 40 sous l'action d'un res sort de rappel 45. Ce ressort de rappel 45 est fixé en 46 au deuxième levier 43 et en 47 à la traverse auxiliaire 32.
Considérant la Fig.2, ce ressort de rappel 45 a donc pour effet de pousser la barre de commande 25 vers la gauche, la position de repos de cette barre étant déterminée à l'aide de la vis 48, fixée sur la traverse auxiliaire 32. D'autre part, sur la traverse 28, mais du côté de la traverse 6, se trouvent fixés des supports tels que 49 à l'aide de vis telles que 50. Un axe 51 est engagé dans ces supports 49 et sur cet axe pivotent des cli- quets de retenue 52 ayant la forme indiquée à la Fig.2. Le bras horizontal 53 du cliquet se termine par un bec 55 qui vient norma- lement buter contre le bord inférieur de la barre de commande 25 sous l'action d'un ressort de rappel 56 fixé d'une part en 57 à la traverse 28 et d'autre part en 58 à un point du bras vertical
52 du cliquet 59.
Dès que la barre de commande 25 a été déplacée
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vers la droite sous l'action de l'électro-aimant, un bec 60 sur la barre de commande 25 sera retenu en 55 par le cliquet 52 per- mettant dès ce moment le relâchement de l'électro-aimant.
Dans son déplacement vers la droite, la barre de com- mande 25 fait subir une rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre au premier levier 40 de telle sorte que celui-ci est dans une position sensiblement verticale telle que représentée à la Fig.4. A ce moment, une encoche 61 de forme convenable pré- vue à l'extrémité inférieure du second levier 33 s'est également déplacée vers la droite pour venir se placer sur le chemin de la partie supérieure des barres d'enregistrement telles que 62 dis- posées sur les enregistreurs intermédiaires qui sont au nombre de trois comme indiqué à la Fig.2 ainsi qu'aux figs.4 à 7.
Ces enre- gistreurs intermédiaires offrent une similitude avec lés enregis- treurs principaux tels que décrits dans le brevet belge N ,542,055 Mais au lieu d'utiliser des barres d'enregistrement et de sélection seules les premières sont nécessaires. L'enregistreur auxiliaire comprend naturellement autant de barres d'enregistrement 62 qu'il y a de barres de commande 25. Les Figs. 1 et 3 montrane 5 + 5 10 + 2 = 22 barres de commande divisées en quatre groupes, chaque combinaison de code consistant à opérer une barre de comman- de dans chaque groupe, l'arrangement permettant ainsi 5X5x10x3= 500 combinaisons de code différentes.
Une combi- naison de code obtenue par l'opération temporaire de quatre électro- aimants se traduira donc par le déplacement de uuatre barres de commande correspondantes, et quatre barres d'enregistrement telles que 62 seront également opérées au moment où elles atteignent les leviers 45 en position de travail.
Comme on l'expliquera ci-après, ces barres 62 reste- ront toujours dans une position verticale mais peuvent glisser dans des échancrures 63 et 64 respectivement pratiquées dans le cadre supérieur 65 et le comme inférieur 66 de l'enregistreur intermédiai-
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re, ces cadres s'étendant transversalement comme le montre parti- culièrement le découpage de la Fig.l. Comme on le voit d'après cette figure, les cadres supérieur et inférieur 65 et 66 sont réu- nis par des parois latérales telles que 67 fixées dans des ouver- tures telles que 68 prévues aux extrémités des deux cadres horizon- taux,.*- pour' mieux assurer la rigidité de l'ensemble,
ces parois latérales tellesque 67 sont réunies par une entretoise tubulaire 69 les parois latérales 67 sont fixées par l'intermédiaire des vis telles- que 70 sur une roue dentée 71 dont 'elles sont entièrement solidaires. Comme le montre particulièrement la fig.3 cette roue. dentée 71 est associée au disque 72, dans une encoche de sa circonférence, par l'intermédiaire des boulons tels que 73 mais la roue peut tourner librement autour de son pivot à l'aide des coussinets tels que 75. Cette roue s'engrène (Fig.2) avec une roue, dentée planétaire 74 qui est également fixée au disque 72 à l'aide d'un arrangement comprenant les boulons tels que 76 et les coussinets tels que 77.
Comme le montre les Figs.2 et 3 la roue dentée planétaire 74 s'engrène avec la roue dentée centrale 78 qui est fixée à la paroi verticale 1 du bâti par les boulons tels que 79. Cette dernière fixation.est assurée de manière telle que la roue dentée centrale 78 est absolument fixe et ne peut donc tourner. D'autre part, le disque 72 sur lequel sont montées les trois roues dentées 71 et les trois roues planétaires telles que 74 est rendu solidaire d'une roue dentée 80 qui tourne à la vitesse requise autour du pivot 81 et à l'aide des coussinets tels que 82.
En se référant particulièrement à la Fig.2, on voit que l'arrangement comprenant la roue centrale fixe 78 et la paire de roues telle que 71 et 74 constitue un train d'engrenages épi- cycloïdal. De plus, en prenant soin que les nombre de dents de la roue 78 soit exactement égal au nombre de dents de la roue 71 indépendamment du nombre de dents de la roue planétaire 74 qui coopère avec la roue centrale fixe 78 et les roues telles que 71, cette dernière subit uniquement un mouvement de translation, c'est-
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à-dire que toute droite située sur la roue 71, ou sur l'enregistreur intermédiaire qui est solidaire de cette roue,
restera toujours parallèle à elle-même pendant la rotation du disque 72 N'importe quel point tel que 83 de l'arrangement monté sur la rque 71 décrira donc une circonférence telle qua 84, cette circonférence particu lière ayant en fait pour centre celui de la roue fixe 78
Il y aura intérêt à choisir le. diamètre des roues
78 et 71 aussi grand que possible afin notamment d'assurer un mon tage rigide de l'enregistreur intermédiaire sur la roue 71, de fa çon à ce que les barres d'enregistrement 62 restent toujours bien verticales. De même, afin d'éviter une rotation trop rapide des roues planétaires telles que 74, on choilsire également leur diamètre aussi grand que possible compte tenu de l'espace disponible.
Com- me le montre la Fig.2, le diamètre des.roues 74 est sensiblement égal à celui des roues 78 et 71, ce qui est possible tout en ré- servant des espaces convenables entre les roues 78 et 71 d'une part et les roues 74 et 71' coopérant à la rotation de deux enregistreuse intermédiaires distincts.
L'entraînement de la roue 80 qui porte le disque 72 s'effectue à partir de la roue dentée 85 et par l'intermédiaire de la roue dentée 86. Comme le montre la Fig.l, la roue dentée 86 permettant d'accoupler les roues dentées 85 et 80 est fixée sur la paroi verticale 1 par l'entremise de boulons tels que 87 et des coussinets tels que 88. Là roue 85 est fixée de la même manière (boulon 89) et elle est solidaire d'un axe 90 qui traverse tout le bâti et qui est également soutenu sur la paroi verticale oppo- sée 1 (boulon 91).
La roue dentée conique 92 située à l'extérieur de la paroi verticale l'est rendue solidaire de l'axe 90 par un boulon 93 et cette roue constitue le pignon moteur qui sera entrai né par tout moyen approprié, amenant par là la rotation de l'axe 90 et par conséquent la rotation des roues 85 et 86 entraînant le mécanisme de translation des enregistreurs intermédiaires. L'en*
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traînement du pignon 92 se fera bien entendu à partir du mécanisme assurant l'avancement du transporteur qui provo.que le déplacement des enregistreurs de code principaux tels que 94 fig.4
On remarquera, particulièrement en examinant la Fig.
3, que le dispositif de rotation des sélecteurs intermédiaires à train d'engrenage épicycloldal et l'arrangement moteur ne sont né- cessaires que d'un seul côté des sélecteurs intemédiaires En effet.
'.? la plaque verticale 1 ne supporte qu'un axe 81' monté sur le coussinet de la même manière que l'axe 81 de façon à pouvoir suppor- ter le disque 72 mais ce disque ne porte pas d'engrenage tel que la roue dentée 80 silidaire du disque 72 Le disque 72 sert uni quement à,supporter les enregistreurs intermédiaires à l'aide des boulons -tels que 73 et des coussinets tels que 75 les fixant dans des eneoches de la circonférence du disque 72' tout comme l'arrange- ment du côté gauche de la figure.
Retournant à la Fig.2, on remarquera que les barres d'enregistrement 62 sont pourvues d'un épaulement 95 qui vient bu- ter sur la face intérieure du cadre 65 sous l'action d'un ressort de rappel 96 fixé d'une part au cadre 65 en 97 et d'autre part à une potence 98 sur la barre d'enregistrement.
Comme le montre particulièrement la Fig.4, lorsque la barre 62 de l'enregistreur intermédiaire supérieur vient en con- tact avec le levier 43 en position d'opération, celui-ci va pivoter dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre et contre l'action de son ressort de rappel 45, tandis que la barre d'enregis trement 62 va s'enfoncer jusqutà ce que le cliquet de maintien 99 qui est commun au vingt-deux barres d'un enregistreur intermédiaire se rabatte au dessus du bec 100 de la barre 62 pour assurer son blo- cage en position opérée. Cette opération est due à l'action du ressort & rappel 106 qui pousse le cliquet 99 contre les barres
62, le cliquet pivotent autour de l'axe 107.
La position enfoncée de la barre 62 est indiquée à
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la Fig.5 au moment où son extrémité supérieure est prête à se déga ger de l'encoche 61 du levier 43 Cette même figure montre l'enre- gistreur intermédiaire à l'extrême gauche, et dont la barre '63* repré sentée avait été précédemment opérée fig.4 Le prolongement 101 du cliquet 100' de cet enregistreur vient de buter contre le galet 102 fixé dans une ouverture 103 de la paroi verticale 1. Cette rencontre a provoqué la remontée temporaire de la barre 62 sous l'action de son ressort de rappel 96'.
La Fig.6 montre que lorsque la barre 62 enfoncée de l'enregistreur intermédiaire supérieur s'est dégagée du levier 43 celui-ci retourne à sa position initiale d'opération (Fig.4) sous l'action de son ressort de rappel 45, la barre de commande 25 retournant immédia.tement après à sa position normale. Ceci est effectué par la traverse tubulaire 69 au moment où elle rencontre le cliquet 52 pour le faire pivoter , dégageant ainsi la barre de commande 25 qui est ramenée vers la gauche sous l'action du ressort 45.
A la Fig.6, on voit que l'enregistreur intermédiaire inférieur est prêt à rencontrer l'enregistreur principal 94 L'extrémité inférieure de la barre 62 vient en contact avec l'ex- trémité supérieure de la barre d'enregistrement de l'enregistreur 104 de l'enregistreur principal alors que la barre 62 est encore légèrement à droite de la ligne 105. A. partir de ce moment, la barre d'enregistrement de l'enregistreur principal 94 va s'enfoncer pour atteindre la position représentée à la Fig.7.
Dans cette position la barre d'enregistrement 104 est' complètement enfoncée et si besoin est,elle est automatiquement retenue dans cette position de travail par un dispositif tel que décrit dans le brevet belge N 542,055
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Le dispositif de mémoire intermédiaire décrit ci-dessus offre l'avantage d'une grande simplicité d'opération. En efiet, il suffit pour l'opérateur d'appuyer sur les clés du clavier correspondant à le combinaison choisie, pour que les quatre électro-aimants correspondent à la combinaison attirent, plaçant de ce fait quatre leviers correspondants 43 dans une position de travail indépendamment de la condition subséquente des électro-aimants.
L'autre pert, comme le montrent claire- ment les figs.5et 6, dès l'enclenchement des barres des enregistreurs intermédiaires, les cliquets de retenue du mécanisme fixe sont déplacés pour ramener celui-ci dans sa position normale. A partir de ce moment, l'opérateur peut déjà à nouveau appuyer sur quatre touches afin d'imprimer une nouvelle combinaison. Il suffit que l'on indique visuellement ou acpustiquement à l'opérateur le court temps mort précédant l'instant où les cliquets télé que 52 sont opérés, pour qu'il puisse travailler au rythme de la machine.
A cet effet, ce temps mort commençant avec la rencontre des leviers 43 et des barres 62, et finissant par l'opération de relâchement des cliquets 52, peut correspondre, dans le cas d'une trieuse de lettres telle que décrite dans le brevet belge N 507.878, à l'instant où la lettre qui passe devant l'opérateur s'arrête ou ralentit temporairement son déplacement vers le machine trieuse. Un mouvement saccadé peut être prévu de telle sorte que la lettre reste sensiblement immobile devant l'opérateur pendant une petite partie de la période de tri qui peut être d'une seconde, pour redémarrer rapidement ensuite. Le démarrage indiquera à l'opérateur, qui a eu l'opportunité de déterminer le code de destination de la lettre, d'enfoncer les touches correspondantes.
A partir de ce moment, il reste encore un temps convenable à l'opérateur pour appuyer sur les touches
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puisque l'enregistreur intermédiaire qui va recevoir le code doit encore accomplir presque un tiers de la -rotation avant de vernir rencontrer les leviers 42 dont l'opérateur va provoquer l'opéra- tion. Bien entendu, toute attente de l'opérateur pour la dépres- sion des touches se fera au détriment du temps qui lui est donné pour lire la lettre suivante, mais il n'en reste pas moins que le système est extrêmement flexible et que l'opérateur a la possibili- té d'utiliser pratiquement toute une période de tri pour déterminer' les touches enfoncées et appuyer sur celles-ci.
La vitesse de rotation des enregistreurs intermédiaires sera directement proportionnelle à la vitesse d'avancement des enregistreurs principaux. De plus, elle sera inversement propor- tionnel à la distance séparant deux enregistreurs principaux tels que 94 et 94 qui sont temporairement affectés à la même position d'opérateur. lans le cas présent, comme indiqué aux figures;- cet- te distance correspond à quatre fois la distance entre deux enre- gistreurs principaux adjacents, le nombre de positions d'opéra- teur envisagé étant de quatre. Ce dette façon, on assure le synchronisme entre les enregistreurs auxiliaires et ceux des enregistreurs principaux avec lesquels ils doivent coopérer.
- Il y aura intérêt à choisir le nombre d'enregistreurs intermédiaires aussi élevé que possible car cela permettra de réduire la vitesse de rotation et par conséquent, l'usure de ces dispositifs entrant en contact avec les mécanismes fixes, de même que l'usure de ces derniers. De plus; plus le nombre d'en- registreurs auxiliaires est ['rend, plus leur usure sera moindre car ils se partageront le travail.
Ceci est un point assez important car ces enregistreurs auxiliaires sont soumis à des condition de travail plus sévères que les enregistreurs princi-
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peux dont le cycle a une période beaucoup plus grande quela période du cycle des enregistreurs auxiliaires. En effet, le nombre des enregistreurs principaux dépend principalement du nombre des . destinations de la machine trieuse et par conséquent, leur cycle de rotation peut être de l'ordre de plusieurs minutes alors que le cycle d'un enregistreur auxiliaire, même lorsque trois sont prévus par position d'opérateur n'est que de quelques secondes.
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Bien entendu, il y a une limite au nombre maximum d'enregistreurs auxiliaires qui dépend de leur.encombrement et également du rayon de la circonférence 84 qui est le même pour n'emporte quel point d'un enregistreur intermédiaire. On remarque- ra aussi qu'un nombre impair d'enregistreurs intermédiaires évite de les avoir en superposition verticale pendant la rotation, et par conséquent, lois sélecteurs disposés à 1200 l'un de l'autre constitue une solution adéquate.
Le rayon mentionné ci-dessus va déterminer la vites- se tangentielle d'un enregistreur auxiliaire en fonction de la vitesse angulaire. 'En principe, la résultante de cette vitesse tangentielle dans le sens d'avancement des enregistreurs principaux doit être sensiblement égale à la vitesse deceux-ci afin d'éviter
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..J} ':-'1""'?'''''''''''¯''')-; des frottements et produire uniquement l'avane!J1en-t de la barre dr827rBg1Strement 104. Toutefois, pour un enregistreur 94 du -type décrit dans le brevet belge ? 542.055 il existe un problème parti- culier. En effet, la barre d'enregistrement 104 et la barre de sé- lection 108 qui lui est contigue peuvent toutes deux glisser dans 'des échancrures 109 pratiquées sans le cadre 110.
A. leur extrémité opposée, ces barres peuvent également glisser dans des échancrures similaires nais qui sont ouvertes dans le sens de la flèche 111.
. Ceci permettra plus tard de provoquer le relâchement des barres par un léger basculement dans leur plan, l'échancrure supérieure
109 étant à cet effet légèrement plus longue (non montré) que la somme des largeurs des barres 104 et 108. Par conséquent, au mo- ment de l'impression, il pourrait se produire un effort de friction tangentielle tendant à déplacer le sommet de la barre 104 vers la gauche et par conséquent, la retenue subséquente de la barre enfoncée ne serait pas assurée après le dégagement de la barre
62.
Afin de remédier à ce danger possible, la longueur de la cir- conférence de rotation des enregistreurs intermédiaires divisée par le nombre d'enregistreurs intermédiaires, sera choisie légère- ment inférieure à la distance entre deux enregistreurs principaux
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temporairement affectés au même opérateur. Ceci donnera une légère différence de vitesse d'avancement entre les barres 62 et 104 au moment où elles se rencontrent, la barre 104: allant légèrement plus vite. La légère friction engendrée poussera l'extrémité supé- rieure de la barre 104 dans le sens de leur flèche 111 empêchant ainsi tout basculement.
Diverses modifications de l'invention sont bien en- tendu possibles. Par exemple, au lieu que la barre 69 des enre- gistreurs intermédiaires soit utilisée pour provoquer le relâchement des barres de commande 25 on peut envisager une abarre commune unique pivotable sur le châssis fixe et qui subira une légère rotation sous l'effet d'une projection située sur le disque 72 afin de venir basculer les cliquets tels que 52 au moment opportun.
Bien que les principes de l'invention aient été dé- crits ci-dessus en se référant à des exemples particuliers, il est bien entendu que cette description est faite seulement à titre d'exemple et ne constitue aucunement une limitation de la portée de l'invention.