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Des t30¯;r<lf'1'=? <1' .?Jidt i::---)'" ont trouva un 1pr7e emploi dans .a fabrication d?p.ra-icles de for ,e:1 particulièrement pOl.1.r la produc- ;ion de matières textiles synthétiques. Suivant leurs -Qx'OT7x"'1,'--f',Sy t11 les utilise 2":"'3,I';1eIl+: 3 1."'. T)I'Of1'uC'J¯'':lïe'ü'::i. En o11trf, 11;; ,rOi.p:"':1.t UYJ.r; :1'.'-.1:-U,C,>.ti..o:; étendue 6,::.n8 12. ^I'f3Cf?1C'¯O-l ! y .T' 41C. .S d'us'" e l'01.'rll'.'l'cI' tsis que T:arre n '':T-:'>''''1'<'> -xt';.-t,ï.--'7^y produits nP,<il,"0c,,,t le cuir" ,t''l:,,)S ;:'1 . 1- .n ¯ ^. z..m:- , rJ',=,,11trps. LG nlu'tirt d';3 polymex t'1.ί? r'" CÎ't'1S ces plictions possèdent nr: "!1)I'0pri(.té ou une ':uÎ)1T171SIiT1 de x' ïS'1'- S I'E3:ls.-."T',.1.J. .'-ny qui le =..9#:<'" 'nrticuli8reF-.;ri :1'[1T'0'1ri0S à un usage particulier.
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EvideI !1ent, il n5e---iste aucun polymère ni groupe de polymères qui
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convienne le mieux à tous les buts. Toutefois, autant qu'une matiè-
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re puisse convenir pour une application donné, elle est invariaelement défectueuse sous l'un ou 1-leul%-.re rapport. Par exemple,. dans le cas où une grande dureté est exizée, la matière peut être fragile et ne pas posséder une bo----e résistance au cboc. Ou bien., si on a
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besoin d'une fibre de bonne élasticité, le produit proposé ayant
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la iùàilleure élasticité oeut avoir -un due fusion trop bas.
Des substances polynériques formant des pellicules de bonne résis-
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tance à la traction et de bonne transparence, peuvent manquer de pro
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priétés diélectriques ou être perméables à des réactifs qu'il est désirable d' 8xclure. Des f:..1T(. 'CO'3s/(nr'+: rne bonne rµsìtànce à la tr;o1.cttor,. une bonne 61,irti<.F 4:à et vc module convenable et qui peuvent être tissées sous for,.e de tissus attrayants 'peuvent être très difficiles à. teindre. Dans le p88S', certaines de ces défec-
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tuosités ont été partiellement corrigées par l'emploi de matière de
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charges inertes par addition d'ul- cnn.)(1SP '3tin.,5 à forcer un copoly. mére, ou en utilisant ur 2fent de rev4t=xbnt appliqué à la surface de l' artic1 e de foriie. Tous ces expédients a ont leurs inconvénients inhérents.
L'emploi d'une 0re de cb,*rye inerte peut nuire à l' aspect ou le transparence d5un produite rm bien elle peut être l1Sceptible d'être dégradée dans une R.t.10sY'l'È>re à laquelle résiste . la substance principaTs, LTr c01')ol'-'i'..ère aura fr0[!uem.m.ent des propriétés 11-f6-1v><,r;s fi cel} 63 oe l'un des composants r ! de sorte qu'il peta devenir nécessaire de sacrifier le point de fusion élevé d'un composant pur en faveur du point icusior- moins élevé d'un copolymère possédant une aptitude acc 3pt3.'ble> è. la teinture..
L'e'l1ploi c''end;.its ou re13tc:menfs semble offrir ,de grands avantages quand le but consiste à codifier les caractéristiaues de surface de !-article de for-ie en nol,7r-ère. Des modifications qui ont souvent été tentées dans le passée se rT.T!Ort'r' 2¯ des préprilt's perfectionnées antistaticues aptitude 'm f'louillf'.o;8, pouvoir ' ré'nuisi ' es souillures, facilité et per :".nence ce Ip teinture
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ou de l'impression, perméabilité à la vapeur, toucher;, chaleur et autres propriétés innombrables. Toutefois. ils ne sont évidemment efficaces que pour autant que les enduits se conservent pendant 1' .usage.
Un problème commun est que des enduits minces ne sont pas . suffisamment résistants à l'usage, tandis que des enduits épais pouvant être indépendants, abîment fréquement l'aspect ou le tou- cher de l'article traité, en le rendant inacceptable par le consom- mateur.
La présente invention permet de modifier une propriété désirée quelconque d'articles de forme de ce genre sans rencontrer les inconvénients des procédés antérieurs du métier.
Conformément à l'invention, on modifie les propriétés d'articles de forme, spécialement de fibres et depellicules produites à partir de polymères d'addition synthétiques, comme le polyacryloni- trile ou le polyéthylène, en faisant adhérer des modificateurs orgà- aux structures niques,/ en soumettant celles-ci,, pendant qu'elles se trouvent en con- tact intime avec le modificateur organique, à une radiation ionisan- te telle qu'un bombardement par une radiation de particules de gran- de énergie et ou une radiation électromagnétique ionisante.
Pour modifier la surface d'articles de forme, il est nécessaire de n'appliqua.' de modificateur organique qu'à l'extérieur des articles de forme., Si on désire ne modifier que les couches superficielles des articles de forme, on utilisera avantageusement des radiations de particules de grande énergie. Quand on traite con- formément à la présente invention des articles de forme, qui sont re- lativement minces dans au moins une de leurs dimensions come c'est le cas pour des pellicules, fibres ou tissus, on peut soumettre un grand nombre de couches de ces matières simultanément aux radia- tions. La pénétration nécessaire peut être acquise en utilisant des rayons X ou des rayons gamme de courte longueur d'onde.
Il est souvent avantageux de maintenir respectivement le polymère ou les structures à une atmosphère inerte pendant qu'on les irradie. On peut y arriver en les disposant , par exemple,
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c'cns un gaz inerte ou en 1: 2'::}:<: ':-"l"; ,::,:¯c' -- ¯¯ ¯ ¯ ¯ ../-'.''.-...-.b2 % l ' > 1 - et 1 ' e x.u , 't.'3'Lc -: : ' - ..¯ : =- :. l 1 ". " = . - ;: .oe feuille Q' l ¯-¯.¯-:21.t!:Z.
Des s s ;=.ô; i i = .: ..r ".c','.: '."'.- " . " = xtes, 372nt une 2.ctic.r protectrice (J'.: ¯¯.¯ : ¯¯ ¯ -: ¯ ,.. ¯.-: = : - ' . r .', ,4rNJ2.tio'I"J. nrodific?t3r st /ou 1 n'.b"'/-'';L.-.. l: = i. : i, 1, ; #1 à 1 irradiation peut parfois êt:re C0='¯:::.(>T'':'..,2':.; 2..r:1'."? ;::'.0 =r:='::::".ce de certaines ::ic.t''¯=3'': C1; i., ¯.¯ ¯ ' i i . !- C. ¯. i: I- . i:.i- .-i ¯ ¯ . 4.¯¯. ¯ ¯'¯..?'la radiation absorbée en è.'.l\= f ':)1'. " 1- . ;,' 2: -: "". :-' ':':; ,::'':' " o 1. "- -=# .,, :' ';--..' :: L. i J¯)¯ à r ie ur e q c- 1., 12 ¯ i:=¯t.' -x. ¯. r 7ç' -r'r''."'. 7's ''.3 "',:>,::;-1:,-:'1"0..;-':'::-: r'.2- ,-0 . ,','WH' sont le tan-:t=te r '3 c i 1. r. f. > ' . ,. l a ;:'" J.I"1>'¯': (-: = 1->: :> ':<" 1. >. " 1' .=.. 'b ¯w ¯¯¯ lioue. Il est le :)J'. S(};V2'-.C. = wÂ. ¯ ¯ -. -? ¯ -y ¯ = ..;-.' ¯-¯- ¯ ¯ ï r-: .
(le 12. ratière ilr2.olrf? c ;:Jlli :"'e '-¯'. ¯¯ '.' .-;- 31'.':''.. ¯ - Suivant le 1')olnr)>r..::, des Te.:--' I' . t.1'l' 0:::" . , ... ,"" - -. ? 5 >? .. <i- si }2rfûis plus s 4 1 e J<F 1 0eT"J'.¯l1t- Êt17.. tcl.'i'"#". l '...- '-1':- 1 ;- ..= ¯.;..,.. ¯.. cas, les températures ne doivent >" i f 1 .: -. i .i # 1.= :g.; . "', est p ?. i î' #; 1 nVPl1 ln.e;eux de ..i>, 5.n t. e r 'L 1, 1'-' = ,{¯.,,.¯.-¯.alv- '.'.2: '-.r: E- z -: ; -; / =r- i. <=i¯11.. ordin13.ire, ce qu'on peut réaliser ..##;=<. ,. ,,T=='. ¯ , --,.0..::"c ,-'-'." "-'EÙ-,
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que.
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Les .Modificateurs Oi;.-. ¯.¯=:1: .¯ 1/:L'.i:è;2 .r' .." le =.yc;¯t'; de la présente invention n,"']'" ' ç.' 0,'. ,':..'.c' c"- - - f',,-, ",',' !<' .!nlr\c Ir'jres tels que l' alcool doc,'C"'::;:'].l."()l'()!"" ',1':- .,c: '::0 ',j, ',:::"'=':l i}:,",' ''''"i''.l.Tif', ou bien ils ,)t'1;;"¯t C'¯;'': ¯ ... .-"'.;'.':'':''-' -i ,-"".;'..'3? . :i .=. i..l r- 1 ' . #> tels que des ;OZ;r:niç syütll'::' ti"1-:':-;:: # o <1 c 1. =. 1. / . '--1 . i .=. l . -' ":-.' v-i.nli.c,tm^. Les ::lccii:1<:ltE::1;,rs c b<",2 ooi w .¯¯ ¯ '-'.'-- ¯¯. ¯¯ '-.'.-.-' satures de nr'T.once, .-r Futures. s i urcs à e p i, .F f ' 1 =-.ç * , r .; ;j sP ,,1..!P¯..
On ...I..?:.t :i.:I=:',-)1-'.-}::rJ' le ,:1:0c.i1ic¯':;j}¯r ,.. ::!:--' mère avant C'c^=' (¯ ¯î. ¯. ¯ 1"'. -i"--- ; 5 :., ¯ '¯-¯r y '¯ ¯' ,¯¯¯ ¯. ¯. . ' iQ.1J('r ?U:X 'rtlClë rOT', ! " '"'n =>.i.t 1 = s a . 1 =..# -<.â 1:" solutions ou bien, S'i¯Z',?';- .¯ ¯ . << c ;>.i. i. f": .. ¯ ¯ ¯ ¯¯"'. - ¯¯. ¯; , > . ; . à.. exemple ¯5^r é'rros2,-e, i ...¯ . e 1 <à 1 .: ; . +, :<r.r:;':.' ¯ ¯ ¯. ¯ ¯ - -, 'll1-:,:E d8!lS:-,ti(n de vapeurs ou =:. > r -'''¯'. 'v :."'(.3.
Les pol .'^-.res s à ' a<1 ± j. t l. <: : ..# ¯¯-¯.;.-r¯:;-f ,: :-.... =:. - . # 1, 11" que la présente invention, p'-''"'' ¯ - . ' " .l. 1 ... -.
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:1QL1 \.rill-{i:"1.1e. y C J E: t ¯"'3..-,wiï ', une 4 :' ' "' .¯7.'7," i,.. c:,* cul :'J' c tue TJ[il'1 le. ao..-lJLnaisnn è''Lll1-'.Oll',.).-8i)ç ncn-jaturé #.ii;=i= -1,>1-..:=3 ;<.: ou avec d'aue i#.#.;;-s=1t".i:"J's; par -'-"-"'--...-:--t"'" '-1-'- i-: ;;;,1 >iJ.,J±ài'iic=ueù.
P<.i..ii des , C0:"'Jel1Q11t i #1.:<;2 ::.J:I...' '{r:li2."ti0:.1 d.o ce ;.Je111e" on peut aentionner le styr3ne, les 2::,':.;e1'5 acryli ,;,U83, le chlorure de vinyle" le chlorure de v'! r.'.=Lu :îlG> 1''acétate ;1.e vinyle, les ethers vinyliques l'f-":-''''''7i :.:V.'I-¯i"y¯.... ¯t5t'y les .U .¯i1,3::: vinyliques contenant C!.1l f?2. o,o¯lc''.. d'o. ;:0-',.-"'s> :::.'J - c:ZO{( et en.:;..1.)J1--"'Sr;1101e, les vinyï Jilô.iJ¯Cs , ï;' 'FhT; p.,.."", le jàrs¯j y¯Ljiiie, les esters 1-rlila.esy -- '1: - --.--t..; ..1", .....vJ.1..J--'-''--' -....- les ".\.f .,J...., butadiic--',3, 'â.4iEj'iU:.'2 L,?'l:Les le -,.lE"G.::l8.CrY'.LOl1l "CrLl.G, le Cl.':c.,^-.Cllt-y3y .yls0;?1'G-'î1 le chloroprène.1 le . j.-,.'4¯L߯¯-¯! .â 'E7.t.:.aCi.lûilG et an;:llogU(0S.
La Il ,. ,... + de la présente invention cousiez te en une radiation possédant au Lloins une 6n.erg;ie suffisante pour produire des ions ou rompre ri.:.< 1.1E.':'30n8 criAlïyues j et comprend par conséquente '0 Sci bien ir:; r,¯.¯¯,.., o,¯¯s considérées parfois C01]';lC étant des radiations )rt:culair2s} que des radiations sous une :Forme parfois COll.sic1ér6e co:..ze étant une radiation électrohiagnéti-
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que ionisante. Bien que les deux types de radiations puissent produire des effets quelque peu semblables dans certains cas, les condi-
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tions du traitement par irradiation différent dans une large mesure de sorte que chaque t son utilité propre.
On utilise le ternie "radiation particulaire ionisante"pour désigner une é1:1isS10ll ',d; électrons ou particules nucléaires fortement accélérées telles que des protons, ri''t;t.'r'r37^:: particules alpha, Cellt:':ul'1Sy particules bêta ou analogues, dirigées de manière telle que cette particule soit projetée sur le poly,:.2r: portant le ca.1=pose organique. Les particules chargées peuvent être accélérées à de grandes vitesses à l'aide d'un gradient approprié (te volta;c, en utilisant des dispositirs tels qu'uli w::=,3#1.éra,teu,r à c.-.ri. de réso- 1"! ^llcey un générateur de '\/.3.: de Gra,af3', I)ête tr::n'1, un s;lnr;Ül.'oi:;OJ'1, t.lT2 cyelotron ou autres :;.:L2y,)S:, t5.::'o, 2naloô ,'8 bien connus de ceux versés dp-ns le 'lf''-' "'- r?i.; : ¯.¯.¯...¯. ,> :tri de 2'le:¯t,. ¯'Ji? peut étre O:L'Octl.l.1 i.C.
.la.. -, L. u . - - de cibles 4 ... v. u.e' sélectionnée par
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exemple du béryllium, par des particules positives de grande énergie
En outre,une radiation particulaire convenant à l'exécution du pro- cédé de l'invention, peut être obtenue au moynn d'une pile atomique, ou à partir d'isotopes radioactifs ou d'autre matières radioactives naturelles ou artificielles.
Une radiation particulaire ionisante offre une utilité spé ciale au traitement des substratums de la présente invention quand ils sont en couches minces. Avec les appareils actuels tels que don- nés dans des exemples ci-joints, les doses d'irradiation nécessaire sont atteintes rapidement, en un temps de l'ordre de minutes, ce qui favorise une grande vitesse de production.
Par "irradiation électromagnétique ionisante", on entend une radiation produite quand une cible métallique (ps.r exemple du tungstène) est b 'mbardée par des électrons possédant une énergie ap- propriée. Cette énergie est conférée à des électrons par des poten- tiels accélérateurs dépassant 0,1 million d'électrons volts (Mev), de préférence 0,5 mev ou davantage. Une radiation de ce genre, appelée ordinairement rayon-X, a une limite de longueur d'onde courte d'environ 0,01 unités angstrom, dans le cas de 1 Mev, et une distri- bution spectrale d'énergie pour des longueurs d'onde plus longues déterminée par la matiè-e ...Le la cible et le voltage appliqué.
Des rayons X de longueurs d'onde supérieures à 1 ou 2 Angstroms sont at- ténués dans l'air, établissant ainsi une limite pratique de grande longueur d'onde à la radiation. En plus de rayons X produits confie on l'indique plus haut, une radiation électromagnétique ionisante convenant à l'exécution du procédé de la présente invention, peut être obtenue à partir d'un réacteur nucléaire ("pile") ou à partir de matière radioactive naturelle ou artificielle,par exemple du cobalt 60.
Dans tous ces derniers cas, la radiation est d'ordinaire appelée rayons gamma. Alors que la radiation gamma ne se distingue de la radiations X qu'en ce qui concerne sor origine on-peut noter que la distribution spectrale des rayons X est: différente de celle des rayons gamma, celle-ci étant souvent essentiellement mono- atique, ce qui n'est jamais le cas pour' des rayons X produits
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par bombardement électronique d'un écran.
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La r.t.0i'I électromagnétique ?Mi.':''" ''r .:,'; 1? ?,1..¯ ueurs d'onde pr±6érées, est hautement pëntrnes -1. r-' quelle Li11eurs l1'oTl.Qe p '. te?"8e'S' est 1:.'U ,'re¯.ea=t l)J.-"ldl.'-'<:: J:..", e 1 .Le se prête aisément au traitement de subst2.t'L' s rassiIL5.- ::d.,,", la pré- sente invention, ce type de radiation est applique avec avantage au traitement de matières existant dans des couches multiples de
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substratums minces. Par exeriple, de, rouleaux de pelli-culese des rouleaux de tissus, d es emballages de fi2.5:p des balles de fi¯bres en brins, ou des matières -tna!oF4ues, -peuvent être irradies comh16 un tout.
Bien qu'on ,puisse appliquer le traitement en utilisant un appareil à rayons X ordinaire., l'utilisation d'isotopes radioactifs tels que le cobalt 60 est particulièrement économique. Une radiation de produits de fission résiduaires, telle qu'une radiation de particules., filtrée si on le désire, est également-efficace et
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donne l'occasion d7utiliser un produit yësiduaire qui sinon serait inutilisable.
Dans les exemples qui suivent, le "lavage standard" auquel sont soumis les échantillons, consiste en une immersion pendant 30 minutes dans de l'eau à 70 C contenant 0,5% d'un détergent dans une machine à laver à ag ;ion.
La composition approximative du détergent est la suivante. en pour cents en poids;
16% de laurylsulfate de sodium 6 de sulfate d'alkyle alcool
30% de polyphosphate de sodium
17% de pyrophosphate de sodium
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3 ic restants: silicates de scd=;.:a et sulfate de sod:r¯.
Les doses de racliation proven,-2.-@.-z; .le "particules" ionisante: par exemple des électrons) sont données eu 'Mites de 1Ijrepn (r:.l.l. n'1S d'éq,uiva1eni:s de roentgen ?YlzS3.C4aFs;p un -ni . -'1 exprimant la quantité de radiations de particules de grande énergie -l'')l'upnt lieu à une )sorption d'énergie de 83,8 ergs !)f"f' gr& >l1e d'csu ou de matière r..bf0rbante éauiv4:ler.+e; ou bien, et t; >' -:a'e I,de fasfaa3 Jus pr2-
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cise,elles sont exprimées en termes d'exposition aux radiations en watt-secondes par centimètre carré.
Des doses de radiation électromagnétique ionisante (par exemple des rayons X) sont données en unités de "Mr" (millions de roentgen), un roentgen exprimant la quantité de radiation électromagnétique qui, absorbée dans 1 centimètre-cube d'air sec à tempé- rature et pression standards, produit 1 unité électrostatique de charge de l'un ou l'autre signe.
La propension statique du tissu est exprimée en termes de résistance au courant continu en ohms mesurée à 25,6 C (78 F) dans une atmosphère d'humidité relative de 50%, des chiffres élevés décelant une tendance à acquérir et à conserver une charge statique.
La propension statique du tissu est indiquée en termes de résistance au courant continu en ohms, mesurée à 78 F, dans une atmosphère d'humidité relative de 50%, des chiffres élevés indiquant une tendance à acquérir et à retenir une charge statique.
EXEMPLE 1.-
On immerge un morceau de tissu de polyacrylonitrile à filaments continus , dans une solution de 16 parties de polyéthylèneglycol 20. 000 (le chiffre indique le poids moléculaire moven) et 84 parties d'eau. On exprime la solution en excès de l'échantillon et on l'enveloppe dans un emballage de feuille d'aluminium,-puis on le soumet à une irraidation électronique fournie par un transformateur à résonance de 1 million d'électrons volts, à un courant de faisceau de 560 microampères. On place l'échantillon sur une courroie de convoyeur qui le fait passer à travers le faisceau électronique à une vitesse de 40 cm/minute (16 pouces par minute). A l'endroit de 1' échantillon, le faisceau fournit une radiation de 6.7 x106 reps (6,8 Mrep) par passage.
On fait passer l'échantillon dans un sens et dans l'autre à travers le faisceau jusqu'à ce qu'on obtienne une dose totale de 40 Mrep. On lave alors l'échantillon à fond dans de l'eau chaude contenant un détergent, on le rince à l'eau distillée et on le sèche. On fait suivre ces opérations de lavages stan-
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dards. On note alors la résistance au cour ant continu (exprimée en
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ohais) de l'éch2,ntillon" son logarithme étant 9.5 (log. de résistivi- té). Après 13 lavages standards consécutifs additionnels, cette valeur monte à 9,8 seulement.
Un échantillon témoin du tissu d'ori- gine possède un log de résistivité de 13.2. Un second échantillon
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té¯uoin, in.li1ergé dans le glycol mais non irradié, et soumis ensuite à 15 levages standards consécutifs, n'accuse aucune amélioration du log. de résistivité par rapport au tissu d'origine. Le coton, qui
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est une substance à propriétés antistatiques trps satisfaisantes, possède une Voleur de 10.8
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Er:r;<i'LE Il.On plonge deux r}c1:!'.ntilJ ons <1<;
tiss,,t (1- fibranne de polyacr lonitr L le, dans du methoz¯TâécnthTr7¯nreoxr #n4thacrjrlate, on expri- me ensuite l'excès de liquideron enveloppe chaque échantillon dans une feuille d'aluminium et one les irradie par des électrons de grande énergie en utilisant un accélérateur d'électrons de'Van de
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Graaff. On fait fonctionner l'accé14rateiir. 2 un voltage de 2.000.000 électrons volts avec un courant de faisceau do ?90 microampères. On fait passer les échantillons à travers le faisceau d'électrons sur un convoyeur à une vitesse de 1 mètre (40 pouces) par minute.
La dose de radiation par passade est de 2 Mrep. L'échantillon A
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reçoit une dose de 40 Mrep. La dose de l' échantillon B est'de 20 Mrep. On soumet alors'chaque échantillon à 15 lavages standards. On détermine'la résistivité après le second et après le quinzième lavage* Les résultats obtenus sont portas au tableau ci-après. TABLEAU..;
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L . résistivité, après
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<tb>
<tb> Echantillon, <SEP> 2 <SEP> lavages <SEP> 15 <SEP> lavages
<tb> A <SEP> 8,5 <SEP> 9,3
<tb> B <SEP> 8,9 <SEP> 9,5
<tb>
Un échantillon du tissu 'origine possède un log, de
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résistivité de 13,1 et de 13,3 après un total respectif de 2 et 15 lavages standats sonsécutifs.
De même, un échantillon irradié
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(dose de 40 'rv y9 du tissu d'origine, a un log. due r,5à<1[Îtivµ,t<J de 13? et 13 2 "rs les ê'l" lavages.
EXEMPLE III.On traite un Cf?'1 i.l.l O?2 de '1'::::3'..1 e )ol:'2.cl':Tlo:ÜtI'::G à filaments continus, par l'alcool dodcaflucrc'!'':ptyli'¯ue liquida. fils,ments, continus, par fl .- 2- '-' ..t.. ,ü\..C¯,,-+.!.-,J.....L'--""-) . -.1 ....:.....LJ.\l.
Apres avoir exprime l'excès Je I¯é.i', 3n enveloppe l'échantillon dans une feuille c:':1,¯o.:i=-i.: puis s ,# ;: ¯'i.pr:'':'.':''2 :. l',:ic2 :"8 1':::'-"':"reil et conformeront a la technique le l '3:e.r:.)1 I jusqu'à une dose totale de 40 Are,. On soumet alors:: 2t 5cl!.:',ntil1.o11 3. 15 levages s an ar s consécutifs. .ri'S !',V01.T' 2'l3iC c'!; iscl=1, on elle\:'tue un e3S[Ü de sa faculté de .:o'1.ill::;8 en ty :O:¯.i2i. une goutte d'eau sur le ti'"sU sec et leSt1rJ.nt 102 ri - ,tÈ'f;1 ? ,.:"" La 'Î:;".Ci2F hl.1.'Üd.e apr2s 60 secondes. Pour l' éC:.8ntil1n, Irrita e): e 1.5cTi :¯¯'LS ;i;,.aJu, la tache ronde mesure 0,75 'VI1. (0,3 pouces) après 60 sec,-- ,,138.
Ce chiffe se compare u une tache huilée <J<; !. 5 '::l (1 ,É )0::Cl; ) sur 13 tissu Or7.t''inal...'.-irJrpS le .lC:ile intervalle (lA t0li)S. 'Un tF-=1<1.a traite par 1' alcool fluoré" nais non-1-ri<i14, et sou ds ensuite 1; 15 lavages standards consôciitifs, n'accuie aucune amélioration du pouvoir hydro!)ho-
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be par rapport au tissu d'origine.
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EXE'r!?LE IV.On 1;inerge un sci:, i...ii lon fle ti 081.1 de !)ol;rt'5tr'.rlI10ro''':thylene en filaments s con t 1.nl1 s , dans du 1110 th!)'X:ld(ca0th:,,rl(!l1,r,)OJ::'î1,thn.cryiate..<prés avoir exprLIÓ L'ercés de liquide, (ln l'enve1olJÇ>e dans une feuille d' alu.11,niU11l puis on l' irradie au do:,'en de l' a5narcïl et confor:1H;nent 2. la technique de l'E:enplc: I jucna'a uno dose totale de 20 Mrep. On soumet l' 6che.nti11on à 15 1 vanes : tn:xei s cons6mi-
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tifs. On note un log. de résistivité de 10,2. Ce chiffre se compare
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à une valeur de 13,5 du tissu original aprs une irradiation similai-
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re.
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EXEI1?LE V. On mouille une pièce du ti ')S1] 4'ori.¯ ' "." ntil:i.s4 dans l' Exemple IV par iiMersion dans une solution de 16 parties de polyothy-
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':ne glycol 20.000 'et 84 parties d'eau. On enveloppe alors le
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t13su mouillé dans une feuille d'aluminium, puis on .' irr.f 3.e
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avec l'appareil et conformément à la technique de l'Exemple 1 jus- qu'à une dose totale de 40 Mreb. Aprés 15 lavages standards consé- cutifs, le log de la résistivité de l'échantillon est de 9,3. Le log de résistivité de l'échantillon d'origine est de 13,5 après 15 lavages standards consécutifs.
EXEMPLE VI.- - Cet exemple illustre un procédé pour appliquer un enduit résistant au griffage conformément' à la présente invention. On re- flue pendant trois heure à 60 C environ un mélange de 15 parties (en poids) de méthacrylate d'allyle monomère, 5 parties de peroxyde de benzoyle et 80 parties d'acétone. On ajoute à ce mélange 180 par- ties d' alcool méthylique, puis on verse le mélange obtenu, en remu- ant,dans 65 parties d'une solution à 80% en volume de méthanol dans l'eau. On filtre le polymère précipité, on le lave avec du métha- nol à80% jusqu'à élimination de toute trace de peroxyde de benzoy- le n'ayant pas réagi.
On effectue l'épuration du polymère en atmos- phère d'azote en empêchant des réactions secondaires indésirables in duites par l'oxygène de l'air.
On dissout dans 95 grammes de xylène cinq grammes de poly- allylique/ mère de méthacrylate/appylique purifié décrit ci-dessus. On immerge ensuite une feuille de polyméthyl méthacrylate hautement poli, dans la solution et on la sèche à l'air. On enveloppe la feuille dans une feuille d'aluminium puis on l'irradie à l'aide de l'appareil et conformément à la technique de l'Exemple II, jusqu'à une dose totale de radiation de 20 Mrep.
EXEMPLE VII.-
On place cinq centimètre cubes de méthoxydécaéthylèneoxy- méthacrylate liquide dans une enveloppe de pellicule de polyéthylk- ne. L'enveloppe est scellée puis irradiée avec l'appareil et suivant la technique de l'Exemple II à une dose totale de 40 Mrep. On ouvre alors l' enveloppe et on enlève l'excès de composé organique. On sou- met l'enveloppe à 15 lavages standards consécutifs. On note que son log. de résistivité est égal de la,1. La pellicule de poly-
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éthylène d'origine a un log. de résistivité de 12,7,
On peut améliorer la résistance à l'huile d'élastomère synthétiques par le procédé de la présente invention. Les exemples qui suivent représentent des applications types.
EXEMPLE VIII.-
On plonge une pellicule de polybutdiène de 15 x 10 x 0,04 cms (6 x 4 x 0,015 pouces) dans une solution de 16 parties de poly- oxyéthylène glycol 20.000 et 84 parties d'eau. Apres drainage du liquide en excès, pendant qu'il est encore humde, on irradie l'échantillon avec l'appareil et suivant la technique de l'Exemple II jusqu'à une dose totale de 10 Mrep. La résistivité à l'huile est notablement accrue.
On applique le même traitement à un copolymère 3 :1 de butadiène-styrène dénommé communément "caoutchouc GR-S", avec des résultats satisfaisants.
Dans les exemples suivants IX à XIII, on immerge différents échantillons. de tissus dans un liquide de traitement choisi, on exprime le liquide en excès puis on empile chaque échantillon de tissu, tant qu'il est encore humide, ave c d'autres échantillons de tissus qui ont été traités par le même liquide, et on enveloppe la pile combinée dans une feuille d'aluminium formant un paquet plat.
Des échantillons similaires traités par d'autres liquides, sont également enveloppés, ainsi qu'une série de témoin non traités. On empile tous les paquets ainsi enveloppée en une empile de 12,5 mm Pouce) d'épaisseur et on les irradie simultanément comme décrit dans ce qui suit.
On exnose les échantillons à une radiation X en utilisant une machine à rayons X à transformateur à résonance vendu par la Général Electric Co, Schenectady, New-York, dénommée machine à rayons X mobile de deux millions de volts. Cette machjne est d4crite par E.E.CHARLTON & W.F Westendorf dans les Proce ls of the First National Electronics Conférence p.425, octobre 1944. On dispose la pile d'échantillons emballés dans une boîte ouverte, au-des- sus, faite en feuille de plomb de 18 mm (1/16 pouce) et on la
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dispose de telle sorte que l'échantillon du dessus soit à 8 cm de la cible de tungstène de la lampe.
A cet en utilisant un voltage de tube de 2 Mev et un courant de tube d 1,5 milliampère, la vitesse d'irradiation est de 1,5 Mc par heure. Le faisceau irradie un cercle d'environ 75 mm (3 pouces) de diamètre. Tous les essais du tissu sont exécutés sur la partie irradiée.
EXEMPLE IX.-
On immerge dans du méthoxydodécaéthylèneoxy méthacrylate liquide, un échantillon tissé au moyen de fil à filament continu , on l'enveloppe dans une feuille d'aluminium et on l'irradie comme décrit ci-dessus. La dose de radiation est de 27 Mr. On donne à un échantillon témoinnon traité une dose d'irradiation similaire. On soumet alors chaque échantillon à 15 lavages standard . On détermine le logarithme (base 10) de la résistivité après le premier et le quinzième lavage.
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant:
TABLEAU II
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<tb>
<tb> Echantillon <SEP> Log. <SEP> de <SEP> la <SEP> résistivité <SEP> après
<tb> 5 <SEP> lavages <SEP> 15 <SEP> lavages
<tb> Echantillon <SEP> traité, <SEP> irradié <SEP> 9,0 <SEP> 10,1
<tb> Témoin <SEP> non <SEP> traité, <SEP> irradie <SEP> 13,2 <SEP> 13,1
<tb>
Un morceau du tissu original traité mais non irradié, pos- sède un log. de résistivité de 13,1 et 13,3 respectivement, après un total de 5 et 15 lavages standard consécutifs. Le coton, substance ayant des propriétés antistatiques très satisfaisantes,, a un indice de 10,8.
EXEMPLEX,
On mouille par immersion dans une solution de 16 parties de polyéthylène glycol 20.000 et 84 parties d'eua, un morceau de tissu de tétrafluoroéthy;ène à filament continu. Le glycol a un poids moléculaire moyen de 20.000 et est ven'u par la Carbide and Carbon Chemicals Company de New-York sous le ne de " Carbowax20.000
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On. enveloppe alors le tissu mouillé dans une feuille d'aluminium puis on l'irradie comme dans l'exemple IX à une dose totale de 27 Mr.
Après 15 lavages standard consécutifs,, l'échantillon possède de meilleures propriétés antistatiques que la matière d'origine.
EXEMPLE XI.-
Cet exemple illustre un procédé d'application d'un enduit résistant au griffage conformément à la présente invention. On immerge une feuille de polyméthylméthacryléte hautement poli dans une solution préparée comme décrit dans l'exemple VI, puis on la sèche à l'air. On enveloppe la feuille dans une feuille d'aluminium, puis on l'irradie comme dans l'exemple IX, jusqu'à une dose de radiation totale de 13,5 Mr. La résistance au griffage est améliorée.
EXEMPLE XII.
On immerge un échantillon de pellicule de polyéthylène dans du méthoxydodécaéthymèneoxy méthacrylate, puis on le traite et on l'irradie à une dose de 27 Mr comme décrit dans l'exemple IX.
On soumet l'échantillon de pellicule à 15 lavages standards consécutifs. On observe que son log. de résistivité est de Il,7. La pellicule de polyéthylène originale a un log. de résistivité de 13,1,
La résistance l'huile d'élastomères synthétiques peut être améliorée par le procédé de la présente invention. L'exemple qui suit représente des applications types.
EXEMPLE XIII.-
On plonge dans une solution de 16 parties de polyéthylène glycol 20.000 de 84 parties d'eau, une pellicule de polybutadiène de 15 x 10 x 0,04 cm (6 x 4 x 0,015 pouce). Après drainage du liquide en excès, mais pendant qu'il est encore humide, on irradie l'échantillon comme dans l'exemple IX, à une dose totale de 13, 5 Mr. La résistivité à l'huile est notablement améliorée.
On applique le même traitement '. un copolymère 3:1 de butadiène-styrène, dénommé communément caouterouc "GR-S", et on obtient des résultats satisfaisants.
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Comme le montrent les exemples., l'article de forme pré- paré en partant d'un polymère d'addition, sert de substratum auquel on fait adhérer le modificateur organique par 3.' effet de la radiation ionisante. Des articles de forme ainsi prépares peuvent être fabri- quée par des procédés connus.
Comme on l'a mentionné, ces composés comprennent des polymères formés par polymérisation vinylique, à partir de monomères tels que le styrène, les esters d'acide acryli- que, les halogénures de vinyle et de vinylidène, les esters, cétones et éthers de vinyle, les composés de vinyle contenant un halogène, du'soufre., de l'azote et du phosphore, les silanes vinyliques, l'éthylène, le propylène, les esters d'allyle, l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, le butadiène-1-3,. l'isoprène, le chloroprène, le 2,3-diméthylbutadiène-1,3, etc.. On peut préparer des articles de forme par extrdsion moulage, coulée, calandrage, etc..
Le procédé de la présente invention est particulièrement intéressant dans son application à des structures funiculaires telles que des filaments continus, des fils filés, des fibrannes, etc..On peut aussi l'appli- quer à des pellicules ou tissus de structure tissée, tricotée, feu- trée, fondue ou autres. En outre, l'article de forme peut exister sou forme de particules finement divisées qui, après qu'on y a fait adhérer le composé organique, peuvent être fondues ou dissoutes ou mises en forme par extrusion, moulage ou coulée, sous une forme différente.
Un composé organique quelconque peut être utilisé comme matière modificatrice qu'on peut faire adhérer à l'article de forme.
Par ''composé organique" on entend une matière ayant la formule CX4 dans laquelle X est un élément du groupe qui consiste en hy- dorgèmne, halogène, azote, radical,azoté, oxygène, radical oxygéné, soufre, radical ulfuré ou un radical organique rattaché au groupe CX4 par une liaison de carbone à carboné. En outre, une.paire des X seulement peut être remplacée par un atome d'oxygène ou de soufre
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bivalent. Ainsi, des composés de ce genre sont compris en qualité
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d'alcools,éthers, mercaptans, t11icéthers, bisulfures, a. e'¯.nes, amides et halogénures.
Des alcools appropriés types sont les alcanols tels que le méthanol, l'éthanol, le laurol, les polyols tels que la glycérine, le pentaérythritol, le sorbitol, le mannitol, leurs esters partiels, etc. Des éthers dialkyliques tels que les éthers
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diméthyliques, diét:-J.yliqueéthylé:'1lthyliqlle et les éthers de glycol ainsi que les oxyalkyléthers d'esters partiels des polyols, tels que le dérivé de polyoxyéthylène d'un ester partiel d'acide gras de sorbitol, conviennent. Des mercaptans et thoéthers analogues aux éthers cités plus hauts, peuvent être utilisés, de même également que des bisulfures de nature similaire.
Comme amines, on peut
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mentionner les alkylamines telles que la méthylamine 1-'ét.",ivla,-aînee l'hexan4thylènedixnine et la dodécyla.:nine. Les amides correspondant à ces ainines, formées avec des acides tels que l'acide formique, l'acide adipique, l'acide subérique, l'acide stéarique et ana- logues, sont très utiles. Des halogénures compris dans la classe
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préférée comprennant les halogénures d'alkyles tels que le chio ... rom.Âthane, le chloroforme, le tétrachlorure de carbone, le chloroéthane, le chloroét1:y':ne, le dichlordifluor01J1éthane, val- cool dodécaflueroheptylique et des substances similaires.
Des composés non-saturés conviennent bien à l'emploi dans la présente invention, particulièrement ceux qui peuvent être utilisés pour former des polymères d'addition par polymérisation vinylique.
Parmi des matières convenables, se trouvent le styrène, les esters d'acide acrylique, le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène, l'acétate de vinyle, les cétones vinyliques, les éthers
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de vinyle, ¯h¯.i V:Yl9-11.e, 1-lacrylonillrile, le m4thA.c''?ylonitrile, le 1,3-butadiène, l'isoprène, le chlorprèr:, le 2,3diMétlyl-lf3-buta.iêne, les acétylènes tels que le phényl- acétylène et analogues. D'autres composas non-saturés appropriés sont l'éthylène, le propylène, les esters allylques, les.composés
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halogénés, sulfurés, azotés ou phosphorés contenant des groupes vinyles, et les vinylsilanes.
Les composés organiques dont les liaisons sont aisément rompues, tels par exemple que des agents de transfert de chaînes, sont particulièrement préférés. Des poly- mères préparés à partir des substances monomères ci-dessus convien- nent également.
Il a été observé que l'irradiation du substratum moulé enduit en présence d'air ou d'humidité peut augmenter la susceptibi- lité du produit à la dégradation. On peut éviter ce phénomène en utilisant une atmosphère de gaz inertes autour de l'article pendant qu'on l'irradie. Ou bien, un moyen satisfaisant et plus simple, consiste à emballer l'échantillon dans une substance qui est substantiellement imperméable à l'air èt à l'eau, en limitant ainsi la quantité d'air ou d'humidité au contact de l'échantillon.
Les échantillons peuvent être emballés dans des pellicules de polyéthylène. La nature de la matière d'emballage n'est pas critique pourvu qu'elle soit substantiellement imperméable à l'air et à l'humidité. Une feuille d'aluminium convient.
Il entre dans le cadre de l'invention de comprendre dans la-combinaison à irradier, des substances pouvant exercer une action protectrice ou Entioxydante en empêchant une dégratation par radiation du modificateur ou du substratum ou des deux.
Des composés de ce genre sont la cystéine, le carbone, les polyéthylèneglycols etc. Il entre également dans le cadre de l'invention de comprendre dans la combinaison à irradier des agents de transfert de radiation irradiés qui' absorbent les radiations et transmettent l'énergie ainsi absorbée au modificateur ou à la matière polymère organique, ou aux deux, l'adhérence étant ainsi favorisée et l'efficacité de l'utilisation de la radiation étant accrue. Des composés possédant cette propriété sont quelque peu similaires aux sensibilisateurs en photographie, sauf que dans
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ce cas, des matières utiles absorbent des radiations de grande énergie et émettent l'énergie à un niveau inférieur et mieux utilisable.
Des écrans phosphorescents contenant du tungstate de calcium, du sulfure de zinc ou du plomb métallique ou analogues, sont utiles à cet effet. Les matières phosphorescentes peuvent être utilisées sous forme de plaques mises en contact avec la matière traitée., ou bien on peut les incorporer dans l'agent modificateur et même les enduire ou les disperser dans la matière polymérique organique Qu'on désire modifier.
L'irradiation peut s'effectuer sur une large gamme de température. Toutefois, une basse température diminue la tendance à l'oxydation. Du fait que l'absorption de radiations particulaires produit fréquemment une augmentation de température de l'ordre d'environ 2 pour chaque Mrep absorbé, si on emploie un courant de lampe élevé de manière que l'absorption soit complète en un court intervalle de temps, il est d'ordinaire recommandable de prévoir des moyens d'élimination de la chaleur dégagée pour éviter des dégâts à l'échantillon. L'emploi de glace carbonique sèche pour maintenir une atmosphère froide est très satisfaisant dans ce but.
En général, l'irradiation à haute température accélère la vitesse à laquelle la liaison se produite en favorisant ainsi une production plus élevée d'une pièce d'appareillage donnée à une dose d'irradiation constante. On peut utiliser des températures aussi basses que -80 C et aussi élevées que 150 C. Le maintien de la température de l'échantillon dans l'intervalle d'environ 0 à environ 75 C est d'ordinale préféré.
En déterminant la dose optimum d'irradiation pour une combinaison particulière quelconque, il faut tenir compte aussi de la nature du composé organique que de la nature du substratum solide. Quand on utilise une radiation particulaire, en général une dose d'environ 0,5 Mrep convient pour amoreer la liaison entre le composé organique et le substratum. On préfère utiliser au moins une dose d'environ 2 Mrep. Des doses plus fortes peuvent être
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utilisées et sont fréquemment hautement avantageuses. Des doses suffisamment élevées pour qu'une dégradation sensible du substratum moulé se produise, doivent évidemment être évitées.
A titre de renseignement à ce point de vue, on peut irradier des fibres produites à partir de polyacrylonitrile et polyéthylène à une,dose aussi élevée que 80 Mrep. Toutefois, il est préférable que la dose appliquée à ces substratums ne dépasse pas environ 60 Mrep.
De façon analogue, les mêmes doses numéreiques, exprimées en Mr, donnent satisfaction quand on utilise une radiation électromagnétique, bien que la durée d'exposition, avec l'appareillage utilisé dans les exemples, soit beaucoup plus élevée, c'est-à-dire de l'ordre d'heures ou de minutes.
A température constante, le degré auquel le substratum est amélioré par le composé organique qu'on y a fait adhérer , dépend de la nature du substratum, de la nature du composé organique qu'on y a fait adhérer et de la quantité d'irradiation à laquelle est soumis l'article de forme portant le composé organique. La concentration du composé organique sur le substratum a également une influence sur le résultat final. En générale on applique les composés organiques au substratum sous forme de liquides ou de solutions, de concentration relativement élevée. Cette façon de procéder assure que le composé organique soit exposé au maximum à la radiation ionisante.
Avant le traitement, la fibre, le filament ou la pellicule peuvent être iorientés par étirage à chaud ou à froid. Ils peuvent contenir des matières de charges telles que des pigments, antioxydants, catalyseurs de polymérisation et analogues. Apres Lrradiation, le produit peut recevoir un traitement supplémentaire. Fréquemment, il se produit un certain degré de décomposiLion en surface; on l'élimine aisément par lavage dans un déter- gent. Dans d'autres 'traitements supplémentaires, les structures meuvent eore teintes, blanchies, étirées à chaud ou à froid, subir me réaction chimique ou recevoir des enduits de lubrifiant
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apparêt ou analogues ou d'autres traitements similaires.
Pour que la pratique de la présente invention soit efficace,il est désirable que des particules de grande énergie aient des vitesses suffisantes pour permettre la pénétration de plusieurs couches de matière, spécialement quand on,traite des tissus ou des pellicules. La vitesse exigée dépend de la nature de la particule, et également dans une certaine mesure, de la nature du substratum. Une particule d'électron soumise à une accélération par un potentiel de 1 million de volts (Mev) pénétrera d'ordinaire de façon efficace une épaisseur d'environ 0,25 cm indépendammant de la forme de l'article de forme, c'est-à-dire de la nature du tissu, du denier ou du filament, que l'article de forme soit solide ou consiste en un tissu fait de substances fila;miteuses.
L'accélération d'électrons par 2 Mev permet une pénétration effec- tive d'un article ayant une épaisseur d'environ 1 cm. Dansde des cas où les effets superficiels prédominent n'est pas né- cessaire de faire pénétrer entièrement la structure par la parti- cule de grande énergie, et on peut utiliser des accélérations plus faibles. Dans ces conditions, si l'effet superficiel doit être appliqué des deux côtés de l'article de forme, il est évidemment nécessaire d'exposer chacune des surfaces à la radiation parti- culaire.
On y arrive en bombardant simultanément les deux faces de l'article de forme ou en variante, en soumettant chaque face à la source unique dirradiation,
De même, quand on utilise une irradiation électromagnétique, il est désirable que les échantillons à irradier ab- sorbent une proportion aussi élevée que possible de la radiation incidente. Les rayons X et spécialement les rayons gamma de courte longueur d'onde étant très pénétrants,, il est souvent avantageux de combiner un grand nonbre de couches de la matière en une pile relativement épaisse, et de les irradier simultanément, en uti- lisant ainsi de façon plus efficace le temps de marche de la machine.
Par exemple si on utilise des rayons X engendrés
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par des électrons de 2 Mev, la pénétration convient à des couche.,,,' multiples d'une épaisseur bien supérieure à 12/2mm ( pouce).
Des rayons X d'énergie moindre (longueurs d'onde plus grandes) sont d'ailleurs moins pénétrantes de sorte que, en pareil cas, il peut être nécessaire de réduire en même temps l'épaisseur de la matière à traiter. Les rayons X très longs (dout) ne sont efficaces que pour produire des effets superficiels par suite de leur faible pénétration.
On peut appliquer le modificateur organique à son substratum par immersion.:, battage, calandrage, arrosage, exposi- tion aune condensation de vapeurs, ou autres moyens analogues.
Il est parfois désirable d'éliminer l'excès de liquide par pres- sage avant l'exposition aux radiations. Ou bien, on peut déposer le modificateur organique sur l'article de forme par évaporation du solvant dans lequel il est dissous avant l'application.
Le procédé de la présente invention est intéressant pour créer des effets superficiels sur les articles. Il peut être appliqué à des fibres, filaments, tissus, etf. pour influencer la douceur la résilience, la tendance au retrait, la propension statiquel'aptitude à la teinture, la résistance à la formation de trous par fusion, le boulochage, l'hydrophilie, l'aptitude à l'enroulement etc.
Il permet de modifier des propriétés telles que la ténacité, l'allongement, le module, le cheminement, le rapport d'adaptation, la reprise après traitement, la reprise de la résistance à la traction, la diminution des tensions internes, les propriétés à l'état humide., les propriétés à hautes températures, 'la résistance à l'abrasion et à l'usure, la reprise d'humidité, la résistance à la flexion, le stabilité hydroly tique, les propriétés de durcissement à chaud, le rétérécissement à l'ébullition, l'aptitude au nettoyage à sec, la stabilité à la chaleur età la lumière,la température de résistance nulle, le point de fusion., l'aptitude de se souiller, la facilité
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d'élimination des souillures, le comportement au lessivage,
la propriété d'être vivant, la résistance au chiffonage, le comportant à la torsion, les propriétés d'hystérésis, le frottement des fibres, l'aptitude à la teinture (pénétration, vitesse, permanence et unifermité), l'aptitude à l'impression, la résistance au lavage de teintures ou de traitements de finissage (résines, absorbeurs, de rayons ultra-violets etc.
) les propriétés de main et de drapage (raideur ou souplesse), le jaunissement à la chaleur, la résistance au nouage, l'élasticité, la densité, l'aptitude aux traitements textiles, la solubilité (insolubilisation ou augmentation de solubilité), l'aptitude au blanchiment, la réactivité superficielle, l'aptitude au crêpage, l'aptitude à l'étirage, la stabilisation de tissus,la résistance à la compression (tapis), les conductibilités thermiques et électrique, la transparence, la transmission de la lumière, la perméabilité à l'air et à l'eau, le confort du tissu, le feutrage, les propriétés d'échange d'ions, l'aspect général et les combinaisons de ces propriétés entre elles ainsi qu'avec d'autres.
En plus des modifications déjà citées qu'il peut être désirable d'apporter à des articles fibreux, il existe d'autres modifications qui seraient particulièrement intéressantes pour les pellicules- A titre d'exemples, des pellicules polymériques peuvent être modifiées pour changer le "glissement"ou la facilité avec laquelle une pellicule glisse sur l'autre, pour produire des enduits mats ou décoratifs, sur une pellicule ou feuille, pour améliorer la facilité d'impression en couleurs sur ces feuilles et beaucoup d'autres modifications Comme dit plus haut, l'invention peut être appliquée à l'amélioration de la résistance à l'huile du caoutchouc.
Lespropriétés qui ne sont pas en ordre primaire fonction des caractéristiques de surfaces (par exemple la ténacité, l'allongement, le module etc) peuvent être dans certains cas plus
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aisément modifiées en incorporation les agents de modification dans le réseau polymère puis en les soumettant à l'irradiation pour.développer l'adhérence. Il apparaît que, dans certains cas, il peut être désirable d'incorporer un ou plusieurs agents modificateurs dans le réseau et d'appliquer un ou plusieurs modificateurs sur la surface du polymère, puis de développer en même temps l'adhérence par irradiation de l'article formé.
Les articles peuvent avoir la forme de tissus tissés ou tricotés, articles d'habillement et articles à usages industriels armatures pour structures composites (telles que des cordes, toiles ou câbles pour articles en caoutchouc, fibres pour stratifîés, etc) soies de brosses ou paille artificielle, feuilles ou pellicules continues, etc. ainsi que d'autres articles en forme spéciale.
De nombreuses autres modifications et variantes peuvent être apportées sans sortir du cadre de l'invention.