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"CHARRUE ENFOUISSEUSE DE TUBES SEMI-RIGIDES"
La présente invention concerne une charrue enfouis- seuse de tubes semi-rigides qui;ne supportent pas des ma- nipulations brutales,.par exemple des tubes de polyéthylène.
On connait déjà des charrues enfouisseuses de câbles téléphoniques souterrains, essentiellement consti- tuées .par un châssis supporté par un'essieu à deux roues, par un étançon solidaire de.ce châssis et par une goulotte fixée à la partie arrière de cet étançon, à l'entrée de la-. quelle un dispositif approprié amène .le câble à enterrer.
Ces charrues ne peuvent pas être utilisées pour enfouir des tubes semi-rigides,,
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- d'une part parce que l'étançon de courte longueur ne permet pas de poser le câble à une profondeur.supérieure à 60 cm, d'autre part parce que la goulotte ne peut pas com- porter de galets, étant donné qu'elle doit permettre le pas-- , sage des'raccords qui réunissent entre eux les éléments tubu- laires adjacents, - enfin parce qu'une goulotte non orientable par rapport à l'étançon conduit, dans les virages ou dans les dé- nivellations, à des frottements sur ses parois latérales qui fatiguent le tube semi-rigide et risquent de le détériorer.
En plus de ces inconvénients prohibitifs, les
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charrues enfouisseuses conimes a ce jour présentent encore les inconvénients suivants'-- Bourrage,de,aux mottes de terre et aux herbes qui se coincent entre le châssis et'l'étançon%provoquant ainsi, une augmentation de l'effort de traction et une diminu-
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tion .e r . la , ''a'âilité. 1 - Point d'attelage trop élevé au-dessus du sol, malgré le réglage'possible de sa hauteur, qui convient mal pour le tractions au treuil et a pour, conséquence un tracé
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oààul4,Qtaht. ea projection horizontale qien projection ver- ticale.
- Enfoncement des roues de la charrue dans les
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terrains graso'aÏ.marécageux.
- Largeur de: voie incompatible avec la pose dans des cheminements étroits fossé, le long d'un mur - Difficultés pour franchir de petites dénivella- tions : : le point d'attelage peut buter en terre au cours d'Un franchissement, les roues.solidaires du même essieu peuvent faire basculer la machine, d'ou. un contre-coup fâ- cheux pour le tube.
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- Pose impossible dans un terrain à flancs de coteau.
- Incidence de l'étançon non'réglable.
, - Etançon dangereux en cas de déplacement.
- Forme"compliquée et coûteuse de la goulotte.
Rayon important dés virages.
La présente invention a pour but une charrue enfouis-* seuse perfectionnée pour tubes semi-rigides qui ne comporte pas les inconvénients ci-dessus.
Elle comprend un châssis constitué par un patin monté sur des roues indépendantes relevables en position de travail, muni à l'avant d'une part d'un dispositif d'at- telage, d'autre part d'une large tôle sur laquelle il s'ap- puie en position de travail, la face inférieure de ce châssis étant légèrement épanouie pour former une surface d'appui sur le sol, un contre fixé sur ce châssis, un étançon, également fixé sur ce châssis, supportant un porte soc et un soc à sa partie inférieure avant et une goulotte de section ovale, arti- culée sur la tranche arrière du dit étançon, la dite goulotte, à travers laquelle passe le tube,qu'il s'agit d'enfouir, étant constituée en deux parties glissant l'une sur l'autre, ces deux parties pouvant être séparées ou immobilisées entre elles en une position déterminée par le serrage d'un étrier,
un ensemble guide, ramassant le tube déployé,au préalable, sur le sol et le guidant jusqu'à l'entrée de la goulotte.
D'autres caractéristiques., et avantages de l'inven- tion apparaîtront au cours de -la description ci-dessous d'une de ses formes de réalisation, se référant au dessin schématique annexé dans lequel :
La fig. 1- est une vue= en élévation latérale d'une charrue enfouisseuse perfectionnée suivant l'invention,
Les figs. 2 et 3, des vues en coupe respectivement suivant les traces II-II et III-III visibles sur la fig. 1,
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La figure 4,une coupe de la goulotte suivant l'axe longitudinal médian de la charrue.
..-..Sur les figs. 1 et 2, le châssis de la charrue est un patin formé par deux cornières 1¯ et 2 de forte sec- tion, entretoisées entre eurs ailes verticales; à l'avant par la pièce d'attelage 3, au milieu par l'axe du coutre 4, à l'arrière par l'étançon
Le patin, et ceci est une caractéristique essen- tielle de l'invention, repose directement sur le sol par l'intermédiaire des ailes horizontales des deux cornières qui le constituent, sans l'intermédiaire de roues.
Cette disposition , grâce à laquelle tout l'ap- pareil.est plaqué fortement surtle sol par coincement du terrain entre le patin (à la surface) et le soc (dans le sol) présente les avantages suivants-*
1 Le sol lissé en surface par le patin ne se boursoufle pas et ne,forme pasde mottes qui viendraient soulever l'appareil ; la profondeur du soc et par conséquent du tuyau, reste constante.
2 Tout l'appareil reposant directement sur le sol par le patin ne subit pas la répercussion des inégalités du sol transmises par les roues.
L'étançon 2 reste donc constamment vertical et le logement du tuyau ne présente pas d'ondulations latérales.
Les bords libres des ailes constituant la surface d'appui du patin sont légèrement relevés pour faciliter les virages.
Les cornières sont également relevées eri'pente douce vers l'avant en forme de skl.
Enfin une large tôle 6¯ est soudée sous le ski de façon à éviter tout bourrage et aider au franchissement des obstacles.
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Le point d'attelage est à l'avant du patin, le plus bas possible pour bien le coller au sol.
-Dans ces.conditions :
1 La large surface d'appui permet de travailler dans des terrains gras ou marécageux sans risquer d'embourber l'appareil.
2 La très faible largeur de l'appareil permet de faire la fouille dans des cheminements très étroits,par exemple au fond d'un fossé, le long d'un mur, etc...
L'étançon 2 est constitué par une pièce d'acier munie à sa partie inférieure d'un porte soc 7 également en acier et boulonné sur 5; le soc est lui-même boulonné sur le por.te soc 7.
Ce mode de construction procure la possibilité d'em- ployer des socs de formes différentes adaptées aux terrains dans lesquels on travaille et de changer très rapidement de soc.
En terrain meuble, on emploie un soc constitué par Une forte lame en acier spécial taillée en biseau, la face inférieure du biseau étant horizontale.
En terrain fortement caillouteux par exemple, il y a avantage à remplacer la lame plane par une grosse pointe conique.
Dans un terrain encombré de nombreuses racines, il y a intérêt à employer un soc muni dans son plan médian d'une lame coupante verticale..
Le changement de soc est très aisé puisqu'il est fixé par deux ou trois boulons, sur le porte soc 7.
L'étançon 2 porte uné sérié de trous dans lesquels peut passer le boulon qui le fixe sur le patin. Pour ré- gler sa profondeur, il suffit de placer le boulon 2 dans le trou qui donne la profondeur désirée.
Ces trous servent également à fixer la jambe de
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force 19 qui fournit le second point de fixation de l'étan- çon.
Enfin, ils peuvent recevoir la broche sur la quelle agira le prie de dégagement qui est employé pour soulever l'étançon 5 quand--il est enfoui dans le sol.
Une goulotte très sensiblement verticale est reliée à l'étançon à la manière d'un gouvernail à un bâteau (voir fig.2). Cette particularité de l'invention permet de donner à la fouille des rayons de courbure très courts puisqu'elle réduit à la largeur de l'étançon, la longueur de l'arc à ins- crire dans la fouille.
Une autre caractéristique importante de l'invention est la forme d'un ovale allongé (visible sur la fig. 2) don- née à la section de la goulotte de façon à laisser le maxi- mum de liberté au tuyau quel que soit son diamètre et éviter tous coincements comme il s'en produit fréquemment avec les goulottes à sections circulaires.
La goulotte est fendue en deux parties suivant le plan diamétral contenant les petits axes,de ses sections droites,ce qui permet, d'une part, de l'ouvrir pour dégager le tube même quand la goulotte est enfoncée en terre, et, d'autre part, d'augmenter l'ouverture par laquelle sortent les tubes de manière, même si leur diamètre est grand,à permettre leur passage sans être obligé de leur faire prendre un rayon de aourbure trop faible, en particulier, au passage d'un raccord entre deux tubes.
A cet effet, les deux demi- roulottés 10 et 11 sont réunies : ' -à la partie supérieure, par un étrier 12 avec vis de ser- rage 13, -à la partie inférieure, par deux tétons 14 rivés sur la de- mi-goulotte mobile 10, qui coulissent dans deus rainures 15 aménagées sur la demi-goulotte fixe 11. Ces rainures n'exis-
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tent que sur une longueur de 20 à 30 cm, de telle borte qu'en continuant de soulever la demi-goulotte mobile, les tétons se dégagent des rainures et la demi-goulotte mobile est complètement-libérée.
Ces manoeuvres de coulissement et d'enlèvement de la demi-goulotte mobile 10 sont facilitées par une poignée 16 fixée à la partie supérieure de la dite demi-goulotte mobile.
L'extrémité inférieure de la demi-goulotte fixe porte vers l'avant une plaque de métal 17 soudée à champ de façon à rouvrir la terre ameublée par le passage du soc 8 et éviter qu'elle ne fasse remonter la goulotte.
A l'intérieur, elle porte une autre plaque oblique 18 qui a pour effet de faciliter le dégagement vers l'ar- rière du tube.
L'extrémité inférieure déla demi-goulotte mobile 10 est inclinée vers l'arrière pour ne pas endommager le tube à sa sortie..,
La jambe de force 19 prend appui d'un coté sur le patin et de l'autre sur la partie supérieure de l'étançon 5.
Elle empêche le basculement de l'étançon pendant le travail et permet le réglage de son incidence.
En munissant le patin d'une série de trous, on peut déplacer le point d'appui inférieur de la jambe de force 19 et régler à volonté l'angle de-incidence de l'étan- çon quelle que soit la profondeur de pénétration qu'on lui ait donnée.
En dégageant la jambe de force et en tirant la charrue vers l'avant, l'étançon bascule et le soc sort de terre.
Ce basculement, après enlèvement de la partie mobile 10 de la goulotte, permet de dégager facilement le tube.
La manoeuvre ci-dessus permet de placer l'étançon
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en position de route.
Des roues pleines 20 sont fixées au châssis patin par l'intermédiaire de deux paliers 21 en demi-coquille.
Deux manivelles à vis 22 règlent indépendamment l'inclinaison de chaque demi-essieu coudé 23.
En position basse,les roues servent au transport en semi-porté, l'avant étant supporté par le tracteur.Leur réglage indépendant permet de compenser les variations de pente du terrain. En position relevée, elles permettent la progression le long d'un mur et dans un fossé. En position intermédiaire, elles empêchent la machine de basculer dans un terrain, sillonné d'ornières, etc...
On peut aussi avec une roue abaissée et une roue relevée, assurer la stabilité de là machine sur un flanc de coteau abrupt.
Il est possible de poser des tuyaux par la méthode habituelle c'est-à-dire en entraînant un touret derrière la charrue. La possibilité de passer dans la goulotte des tubes munis de leurs raccords, un des avantages caractéris- tiques de l'invention, permet l'enfouissage des tubes préala- blement raccordés entre eux et déroulés sur le terrain. On peut même enfouir les tubes mis en charge, ce qui permet de vérifier à chaque instant ;en cours d'opération, leur bonne étanchéité.
Le dispositif consiste en un bras 24 portant à son extrémité un oeil 25, ou un ensemble'de galets qui ramasse le tuyau, lequel passe ensuite"sur une roue à gorge 26 située à l'aplomb de l'ouverture de la goulotte.
Le système anti-bourrage est constitué par un coutre (ou couteau) circulaire 27 ayant pour axe une des entretoises 4 du patin et monté libre sur cet axe. Ce coutre évite l'accumu.- lation des herbes, branches, causes de "remontées", et il
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facilite le passage de l'étançon par le travail prépara- toire qu'il effectue à 15 cm.de profondeur environ.
On t'enlevé facilement pour le franchissement d'obs- tacles durs (route par exemple).
LA charrue comporte enfin un cric qui prend appui d'une part, sur l'aile horizontale du patin et de l'autre, dans les trous de réglage en profondeur de l'étançon. Ce cria facilite toutes les manoeuvres de réglage en profondeur en cours de travail.
Il va de soi que la présente invention n'a été décrite et représentée qu'à titre purement explicatif et nul- lement limitatif et qu'on peut y apporter des modifications de détail sans sortir de son cadre.