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PROCEDE DE TRAITEMENT DE LIQUIDES A L AIDE DE GAZ OU DE VAPEURS.
Lors du traitement de liquides à l'aide de gaz ou de vapeurs,, par ex- emphelers de la désodorisation d'huiles, graisses, cires, résines, d'origine a- nimale, végétale ou synthétique, lors de la distillation à la vapeur d'eau d' acides gras, de mélanges concentrés, c'est-à-dire de mélanges desquels une partie du solvant a été préalablement éliminée par distillation, d'huiles minérales ou autres corps de même nature, ou lors de l'oxydation des paraf- fines avec de l'air, on a déjà réalisé un bon mélange de liquides et de gaz ou de vapeurs en faisant tourner les liquides avec le gaz ou la vapeur selon le principe du syphonnage des liquides pax gaz sous pression ou de la pompe système Mamouth. Une unité fonctionnant selon ce principe consiste, comme on le sait, en un tuyau vertical,
le tuyau de refoulement, qui est disposé dans le liquide à traiter et qui s'élève au-dessus du niveau de ce liquideo Le tuy- au est ouvert à l'extrémité inférieure ou est muni, d'ouvertures destinées à l'entrée du liquide et de dispositifs pour l'admission d'un agent-véhicule ga- zeux ou vaporeux. L'agent-véhicule pousse le liquide dans le tuyau de refou- lement, de sorte que le liquide, sortant du tuyau ouvert au-dessus, est répar- ti dans la chambre de vapeur du réservoir. Le liquide retombe de la chambre de vapeur sur la nappe liquide et est à nouveau porté en circuit.
En cours de circuit, on peut en même temps amener des vapeurs ou des gaz dans le liquide par agitation par exemple, et on peut prévoir des dispositifs de refroidisse- ment ou de chauffage dans le réservoir destiné au traitement.
On connait également un procédé de distillation d'huiles minérales avec utilisation du vide et de vapeur d'eau, procédé dans lequel l'huile à dis- tiller est élevée à une hauteur fixe à l'aide de plusieurs unités de tournoie- ment accouplées en parallèle et fonctionnant selon le principe du syphonnage des liquides par gaz sous pression, unités qui. sont toutes disposées dans un réservoir de distillation l'une à côté de l'autre, l'huile étant alors condui-
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te dans la chambre de vapeur du récipient de distillation par des chenaux.
De ce fait, la chaleur nécessaire à la distillation est transmise immédia- tement à l'huile, par des matières fondantes, de telle manière que l'huile et la masse fondue sont élevées ensemble par la vapeur dans la chambre de vapeur du réservoir de distillation, par les tuyaux de.refoulement de l'installation de tournoiement. Dans ce but, l'alambic distillatoire, dans lequel se trouvent les unités de tournoiement,est rempli de matières fondantes, par exemple une masse fondue métallique, et, à la partie inférieure des unités de tournoiement, l'huile à distiller et la vapeur d'eau utilisée pour véhiculer l'huile et la masse fondue sont amenées par des conduites séparées.
La masse fondue entraî- née en même temps est conduite par une chambre de réchauffage en dehors du récipient de distillation, après être retombée sur la surface des matières fon- dantes restées en place, et elle est alors remise en circuit dans le réservoir de distillation. Mais on peut également réchauffer directement la masse fondue se trouvant dans le réservoir de distillation, sans l'évacuer de l'alambic, et ce à l'aide de gaz chauds amenés par des tubes de réchauffage ou par un autre moyen semblable.
Lors du mélange de liquides et de gaz ou de vapeurs selon ces pro- cédés connus, en particulier lorsque ce mélange a lieu sous vide ou sous haut vide, par exemple à une pression absolue de quelque 3 - 30 m/m Hg, il existe un danger de formation importante de mousse, pouvant amener le liquide à mous- ser de façon excessive, et aussi un danger d'entraînement de particules du li- quide, par les gaz ou les vapeurs, hors du réservoir de traitement.
L'invention a pour objet d'éliminer ces inconvénients. Ce but est atteint en faisant tomber le liquide en tournoiement dans la chambre de va- peur du récipient de traitement, de différentes hauteurs, par exemple de dif- férents endroits situés l'un au-dessus de l'autre. De ce fait, on obtient une destruction satisfaisante de la mousse et une bonne séparation de la vapeur et du liquide dans le réservoir de traitement, et il s'ensuit cet autre avan- tage que le rendement du tournoiement est encore sensiblement amélioré et le temps de traitement diminué.
On peut même encore intensifier le mouvement du liquide en utili- sant, outre les unités de tournoiement, unmoyen d'agitation mécanique.
On peut encore améliorer l'effet en imprimant un mouvement de ro- tation aux voiles ou jets de liquides amenés par les dispositifs de tournoie- ment dans la chambre de vapeur.
Ce mode de tournoiement du liquide dans le réservoir de traitement a l'avantage que l'on peut atteindre de forts rendements, parce que d'une part la distillation a lieu en ordre principal dans la chambre de vapeur du réser- voir de traitement et que d'autre part la mousse, qui se forme sur la surface du liquide, est très rapidement détruite par le liquide en tournoiement, de sorte qu'il n'y a pas à craindre une formation trop importante de mousse dans le réservoir même lorsque l'on a recours à de grandes quantités de gaz ou de vapeur.
On peut encore réaliser une autre forme d'exécution et une amé- lioration de ce principe de traitement de la manière suivante le liquide amené par l'appareil central de tournoiement ou une grande partie de ce liqui- de est conduit sur le mélange de liquide et de matières vaporeuses ou gazeuses montant d'un espace annulaire créé le long de la paroi cylindrique du réservoir de traitement, et dans lequel le liquide est soulevé par un agent gazeux ou vaporeux introduit par le bas. De ce fait, on réussit d'une part à si bien mé- langer le contenu de liquide du réservoir de traitement que le liquide a pra- tiquement partout la même composition.
D'autre part, la vitesse de distillation devient très élevée étant donné que de très grandes quantités de liquide arri- vent continuellement sur la nappe liquide et dans la chambre des vapeurs chau- des du réservoir de traitement. Enfin, l'élimination par distillation hors du
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liquide a lieu en ordre principal dans la chambre des vapeurs chaudes hors des nappes dissoutes de liquide, de telle sorte qu'elle a lieu facilement et que l'on peut maintenir des températures de distillation relativement bas- ses.
Il convient de diriger le liquide amené par l'appareil central de tournoiement sur une face, qui est adaptée à la paroi du réservoir de distillation de telle manière que le liquide coulant de cette face rencontre le liquide amené par le dispositif de tournoiement annulaire se trouvant à la paroi du réservoir de distillationo De ce fait, la destruction de la mousse est encore accentuée,? tout comme le mélange. En outre, le réservoir de dis- tillation peut être muni de dispositifs connus, tels que systèmes de chauf- fage et de refroidissement, douches de vapeureramasse-gouttes, dispositifs en forme de cloche dans la chambre des vapeurs chaudes., en vue de la sépara- tion de matières déterminées hors des vapeurs chaudes, ou corps semblables.
Une disposition appropriée du procédé est par exemple conçue de telle manière que, autour du tuyau de refoulement d'un premier dispositif de tournoiement, est adapté un deuxième tuyau, dont l'ouverture supérieure est située à une distance appropriée sous l'ouverture supérieure du tuyau de re- foulement intérieur.
De ce fait, entre le tuyau intérieur et le tuyau exté- rieur, un espace annulaire est créé, qui aux termes de l'invention sert de tuyau de refoulement pour un second circuito Les deux dispositifs de tour- noiement peuvent en outre être équipés de la manière habituelle de systèmes d'amenée et de répartition pour l'agent gazeux ou vaporeux, et être munis au-dessus de leur extrémité supérieure de systèmes, des plateaux par exemple., qui donnent la direction désirée au liquide sortant de chaque tuyau de re- foulement et qui le répartissent dans la chambre de vapeur du réservoir de distillation en couches minces par exemple ou sous forme de voiles. Les deux tuyaux concentriques peuvent se terminer, à leur base, à une distance sensi- blement égale du fond du réservoir de distillation.
Il convient toutefois que le tuyau extérieur ne plonge pas aussi bas dans le liquide que le tuyau inté- rieur il n'arrivera par exemple qu'à mi-hauteur de la nappe liquide. On atteint de ce fait un résultat encore meilleur.
Les dessins joints à la présente permettront de mieux expliquer l'objet de l'invention des dispositifs appropriés à l'exécution du procédé y sont représentés schématiquement et à titre exemplatif.
La figure 1 représente une coupe verticale à travers un réser- voir de distillation conçu conformément à l'invention. Les figures 2 et 3 re- présentent, également en coupe verticale, d'autres formes d'exécution de l'in- vention.
A la figure 1, on voit que, au milieu du réservoir de distilla- tion 1, est adapté un tube vertical 2 et, concentriquement à celui-ci, un se- cond tube vertical 3, qui à ses extrémités supérieure et inférieure est de 500- 1000 m/m plus court que le tube 2. Les repères 5 et 6 figurent des conduits d'amenée de l'agent-véhicule vers les tubes 1 et 2 respectivement; au-dessus des ouvertures supérieures des tubes sont situés les plateaux 7 et 8. Il con- vient que le plateau 8 soit fixé au tube 2.
Le repère 9 figure une espèce de cloche servant à recueillir les condensations qui peuvent se former à la par- tie supérieure du réservoir de distillation, et le cas échéant, les gouttelet- tes de liquide qui peuvent avoir été entraînées par les vapeurs et qui se sé- parent à la partie repérée ,101 ces gouttelettes sont évacuées dans une espèce de gouttière 11, de laquelle on peut les retirer. En vue du chauffage et, le cas échéant, du refroidissement du liquide, on peut prévoir dans le réservoir de distillation un serpentin combiné de chauffe et de refroidissement 12, avec conduites d'amenée et d'évacuation 14 et 15 respectivement pour les agents de chauffe et de refroidissement.
De plus, il est également prévu une ou plusieurs douches 13 avec
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conduits 16 correspondants en vue de l'amenée directe des gaz ou des vapeurs, par exemple de la vapeur d'eau lors de la désodorisation ou de la distillation, de l'air lors de l'oxydation de paraffines pour obtenir des acides gras, ou autres gaz de même nature. Le repère 17 figure la détente du réservoir de dis- tillation par laquelle sont amenées les vapeurs d'une installation de conden- sation de construction courante.
L'espace annulaire du rotateur 3 peut être subdivisé longitudina- lement,ou on peut remplacer le tube 3 par plusieurs tubes de refoulement sépa- rés, à l'entrée du tube 1. L'agent-véhicule est alors amené séparément à cha- cun de ces tubes, de telle sorte que ceux-ci forment ensemble un deuxième cir- cuit de tournoiement.
A la figure 2, le réservoir 20 est également pourvu d'un tube de refoulement intérieur 21, d'un tube de refoulement extérieur 22 et de plateaux 23 et 24. De plus, il est également prévu un dispositif combiné de chauffage et de refroidissement 25 avec conduits d'amenée et d'évacuation 26 et 27 pour l'agent de chauffage ou de refroidissement, ainsi que des douches 28 et 29 avec conduits d'amenée de gaz ou de vapeur. De plus, des dispositifs en forme de cloche 30 avec chenal de récupération 31 et des dispositifs 32 en vue de la séparation des gouttes venant des vapeurs descendantes sont adaptés dans la chambre de vapeur du réservoir de distillation,duquel les vapeurs sont éva- cuées par les raccords 33 et sontensuite traitées ultérieurement de la manière connue.
L'arbre central 34 sert à actionner l'agitateur 35. De plus, on peut fixer à cet arbre le plateau 23, de telle sorte que celui-ci également peut être animé d'un mouvement tournant. L'arbre peut être entraîné par un moteur par exemple, qu'il convient d'installer sur le couvercle 36 de l'appareil de distillation. Les conduits 37 et 38 servent à l'amenée de l'agent-véhicule.
La disposition peut également être conçue de telle manière que, tout en conservant le cas échéant l'agitateur 35, les tubes de tournoiement 21 et 22 ou le tube 21 seul sont reliés à l'arbre 34 et sont mis en rotation continue ou partielle lorsque le système fonctionne. Dans cette forme d'exé- cution,le dispositif de tournoiement extérieur, tel qu'il a été décrit lors des explications relatives à la figure 1, peut être modifié.
Dans la figure 3 enfin, un dispositif de tournoiement est situé au milieu du réservoir de distillation 39. Il consiste en un tube 40, dont l'extrémité inférieure ouverte est prolongée jusqu'à proximité du fond d'un collet 41. Ce collet de forme tubulaire est fixé au fond du réservoir de dis- tillation et est relié à ce réservoir, de telle manière que le liquide à trai- ter peut, en sortant du réservoir 39, entrer dans le collet 41 et de celui-ci dans le tube 40. Le tube 40 est pourvu d'un dispositif 42 destiné à l'amenée d'un agent-véhicule gazeux ou vaporeux.
Au-dessus de son extrémité supérieure, allant jusqu'à la chambre des vapeurs chaudes du réservoir de distillation, peut être adapté un plateau 43 ou autre système du même genre, qui a pour but de donner une direction appropriée au mélange de liquide et de gaz ou de vapeur sortant de l'ouverture supérieure du tube 40 et aussi de lui assurer une bonne répartition dans la chambre des vapeurs chaudes 44. Autour du tube 40, on peut disposer un autre tube 45 ou autre système du même genre, de façon à créer un espace annulaire 61 entre les deux tubes. Tout comme le tube 40, ce der- nier est pourvu à sa partie inférieure de conduits 46 pour un agent-véhicule gazeux ou vaporeux. Au-dessus de l'ouverture du tube 45, on peut prévoir un plateau 47 ou autre système du même genre, dans la: chambre de vapeurs chaudes du réservoir de distillation.
Un support 62, qu'il convient de disposer concentriquement par rapport à la paroi, se trouve dans le réservoir de distillation. L'espace an- nulaire compris entre la paroi du réservoir de distillation 39 et le support 62 contient un système de chauffage, par exemple des serpentins 49 avec con- duites d'amenée 63 et d'évacuation 64, et à sa base des conduits 48 destinés à l'agent-véhicule gazeux ou vaporeux. De plus, à l'intérieur du support sont
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prévus des serpentins 50, qui peuvent être utilisés comme systèmes de chauf- fage ou de refroidissement et auxquels l'agent est amené par la conduite 65, ou desquels il est retiré par la conduite 66.
La douche 51 à la partie inférieure du réservoir de distillation sert à l'amenée de la vapeur d'eau ou des gaz ou vapeurs dans le liquide à distiller. Il convient de disposer obliquement les ouvertures par lesquelles la vapeur ou le gaz sort de la douche 51, de façon que l'agent évacué im- prime un mouvement de rotation au liquide contenu dans le réservoir de distil- lation.
A une hauteur appropriée au-dessus de l'espace annulaire 52 créé par le support 62 et la paroi du réservoir de distillation, on peut prévoir des faces 53.
Une tubulure 54 prévue dans le couvercle 55 du réservoir de dis- tillation sert à l'évacuation des vapeurs chaudes hors dudit réservoir de distillation.. Ce couvercle et le cas échéant également la tubulure peuvent ê- tre conçus à double paroi. De cette manière, l'espace entre les parois peut être raccordé à un dispositif produisant le vide, ce qui permet un bon calori- fugeage du couvercle et une diminution correspondante des phénomènes de con- densation qui se produisent à la partie supérieure du réservoir de distilla- tion. On peut toutefois aussi introduire dans l'espace entre les deux parois un agent de refroidissement afin de séparer par condensation, dans le réser- voir de distillation déjà, des matières provenant des vapeurs chaudes.
Ces matières sont recueillies par le dispositif 56 en forme de cloche situé dans la partie supérieure de la chambre de vapeurs chaudes 44, dispositif dont l' ouverture centrale 57 est recouverte. Entre le toit 58 et le dispositif 56 en forme de cloche, il y a une distance suffisante, de telle manière que les vapeurs chaudes puissent passer facilement entre le toit et la cloche. Le produit de condensation, qui se précipite sur la 'cloche 56, s'accumule dans le chenal 59 et est évacué de manière appropriée. Le dispositif 56 en forme de cloche peut également être conçu à double paroi 60, par exemple aux fins d'isoler l'espace sous la cloche de la chaleur de l'espace situé en face; 1' espace formé par cette paroi double 60 peut aussi être relié à un appareil cré- ant le vide.
Lors du fonctionnement du système, le liquide se trouvant dans le réservoir de distillation est élevé continuellement dans la chambre de vapeurs chaudes 44 par le dispositif médian de tournoiement 40, 41, 42, 43, conçu à la manière d'une pompe Mamouth, et par le dispositif de tournoiement 45, 46, 47 fonctionnant selon le même principe, et ce liquide est réparti dans la chambre des vapeurs chaudes. Les voiles ou nappes de liquide sortant des dis- positifs médians de tournoiement sont conduits de façon telle que, en grande partie pour le moins, ils rencontrent les liquides qui sont constamment éle- vés par l'agent-véhicule ou analogue sortant de la conduite d'amenée perfo- rée ou d'un canal annulaire pourvu de nombreuses ouvertures.
Il se produit alors un très bon mélange des quantités de liquide mises en mouvement par les différents circuits. Du fait que les quantités de liquide entraînées par les dispositifs de tournoiement sont dirigées sur les faces 53 et, de là, coulent sur le mélange de liquide et d'agent-véhicule gazeux ou vaporeux sor- tant, au-dessus, de l'espace annulaire 52, l'effet de mélange peut encore être amélioré.
Bien que l'ampleur de l'élimination par distillation hors des di- vers circuits soit différente, on arrive par ce moyen à ce que la composition du liquide dans la chambre du réservoir de distillation soit partout pratique- ment la même. Conséquemment, le processus de distillation est très rapide et homogène.
Les faces 53 ne sont pas absolument nécessaires.On peut notamment diriger aussi le liquide sortant du dispositif central de tournoiement., sur
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la paroi intérieure du réservoir 39 par les plateaux 43 et 47. Le liquide qui descend sur cette paroi rencontre alors le mélange de liquide et de vapeur ou de gaz qui monte dans l'espace annulaire 52. Il se produit ainsi un bon mélange des quantités de liquide en tournoiement, mélange qui est encore fa- vorisé par le fait que le mélange retourne rapidement aux dispositifs de tour- noiement.
Etant donné que diffère le degré de rendement suivant lequel les matières à vaporiser s'éliminent par distillation, des quantités de liquide se trouvant dans les différents circuits, il importe que soit réalisé un mé- lange intensif des quantités de liquide venant des divers dispositifs de tour- noiement avant que ces quantités de liquide ne retournent aux dispositifs en question.
Le mélange est encore intensifié grâce à l'action de la douche 51.
On arrive en outre à ce que l'agent gazeux ou vaporeux amené par la douche soit très bien réparti dans le liquide à distiller, l'influence favorable qu'exerce cet agent sur la distillation se manifestant dans une mesure particulièrement large.
Un autre avantage essentiel de l'invention réside en ce que, mal- gré que la quantité d'agent-véhicule ou d'agent de distillation soit très gran- de par unité volumétrique de réservoir de distillation et malgré que le mouve- ment du liquide dans ce même réservoir soit très intensif, on arrive à éviter avec certitude que le liquide ne mousse de façon excessive. La quantité de liquide sortant du dispositif médian de tournoiement provoque en effet une excellente destruction de la mousse.
Cette destruction de la mousse est améliorée encore par le fait que le liquide qui descend sur les faces 53 rencontre le mélange liquide-gaz ou vapeur qui monte dans l'espace annulaire. On arrive ainsi à ce que, malgré l'emploi de grandes quantités de vapeur ou de gaz, peu ou pas de liquide n'est entraîné hors du réservoir de distillation par les vapeurs chaudes, même quand le vide est très prononcé.
Grâce à cette destruction de la mousse, on arrive en outre à uti- liser la partie supérieure de la chambre des vapeurs chaudes et le dispositif 60 en forme de cloche, pour séparer des vapeurs chaudes, avec bon degré de pureté, des matières à point d'ébullition plus élevé telles que, par exemple, les cétones, les phytostérines, les chblestérines et autres matières similai- res.
Dans la chambre des vapeurs chaudes du réservoir de distillation, il se produit, dans le vide le meilleur que puisse créer l'appareillage soit donc dans des conditions très favorables, la distillation des matières à sé- parer. Par le procédé qui fait l'objet de l'invention, on arrive à provoquer cette séparation dans un temps très court avec le meilleur rendement. Ainsi s'obtient l'avantage complémentaire que les matières distillables diminuent facilement et rapidement. Outre la diminution du temps de distillation, l'in- vention permet de maintenir très basse la température de travail. La rentabi- lité économique du procédé et, de plus, la qualité des produits et le rende- ment technique, sont aussi fortement améliorés par l'invention.
Le fonctionnement des installations travaillant selon l'invention est manuel, semi-automatique ou complètement automatique par exemple,la mi- se en marche et la vidange peuvent se faire manuellement alors que le proces- sus de distillation, y compris éventuellement les appareils de refroidisse- ment ou autres,peut être automatique. De cette façon, un très bon contrôle est assuré.
Exemple 1
Supposons que l'on doive désodoriser de l'huile d'arachides dans
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le réservoir 1. Le tournoiement de cette huile a lieu sous vide à l'aide de vapeur d'eau. Au cours du procédé, le vaporisateur 1 est maintenu sous vide de 5 m/m Hg par exemple. Le mélange de l'huile d'arachides avec la va- peur d'eau a lieu par l'intermédiaire du dispositif de tournoiement combiné tubulaire et annulaire ainsi que par la douche en étoile 13. La vapeur entrant par la douche 13 dans le vaporisateur 1 se trouvant sous vide prononcé, provo- que un mélange poussé de l'huile, et il se forme à la surface de celle-ci une couche importante de mousse.
L'huile est chauffée par l'intermédiaire du serpentin 12.
On ne laisse d'abord entrer dans la douche 13 qui se trouve très près du fond du réservoir de distillation 1, qu'une quantité de vapeur ne don- nant pas naissance à une épaisse ,couche de mousse à la surface de l'huile.
Après que l'huile a atteint une température de quelque 100 C, on ouvre la vapeur des deux dispositifs de tournoiement 2 et 3. Après mise en marche de ceux-ci, on ouvre complètement la vanne à vapeur de la douche 13. Le circuit double de tournoiement empêche que les vapeurs chaudes sortant du réservoir de distillation entraînent d'assez fortes quantités d'huile neutre.
Au-dessus de l'huile se trouvant en mouvement,il y a une couche de mousse qui se compose d'un mélange de vapeur d'eau et de bulles contenant de l'huile neutre, et dont l'épaisseur est limitée par l'huile projetée par les deux plateaux 7 et 8. Cette couche de mousse est par conséquent exposée au vide le plus prononcé créé dans l'appareil de distillation et on peut par conséquent en éliminer par distillation, dans de très bonnes conditions, les matières de consommation et matières savoureuses.
La vapeur du dispositif de tournoiement 3 de l'espace annulaire se mélange à l'huile qui est aspirée par exemple de la partie inférieure de l'appareil de distillation, sur environ 1/3 de la hauteur que cette huile oc- cupe à partir du fond de l'appareil, et la vapeur projette cette huile contre le plateau 7, qui la répartit uniformément, la lance à travers la couche de mousse, ce qui détruit les bulles de mousse et permet la distillation facile des matières distillables, et l'huile provenant des bulles d'écume détruites retourne dans l'appareil.
En même temps, l'huile est aspirée du fond de l'ap- pareil de distillation par la vapeur du dispositif de tournoiement tubulaire 2, elle se mélange à la vapeur et est projetée avec violence contre le pla- teau 8, d'où, uniformément répartie et dans un vide prononcé tel qu'il est créé par l'appareil, elle est lancée au-dessus de la couche de mousse ou, éven- tuellement,au travers de celle-ci sur la périphérie de l'appareil de distil- lation.
Les vapeurs chaudes de la douche de vapeur 13 ainsi que celles de la vapeur détendue du dispositif de tournoiement annulaire 3 - qui déjà sont chargées de matières plus ou moins distillables -doivent passer par ce voile d'huile; par ce fait, il se produit également une bonne élimination par dis- tillation des matières odorantes ou analogues et, en outre, une élimination de particules d'huile neutre hors des vapeurs chaudes.
Le dispositif de tournoiement 3 fait office de bon destructeur de mousse et de séparateur d'huile et empêche l'accumulation excessive de mousse à l'intérieur de l'appareil de distillation. Le dispositif de tournoie- ment tubulaire 2 empêche aussi que de l'huile neutre soit entraînée par les vapeurs chaudes et sert, en outre, de dispositif de sécurité pour la destruc- tion de la mousse. Les deux circuits de tournoiement provoquent aussi un mé- lange très poussé de l'huile dans le vaporisateur, mélange qui est encore in- tensifié par la vapeur de la douche 13; ils provoquent également un mélange intensif de l'huile avec la vapeur.
De ce fait et du fait du vide prononcé,, on obtient de très bonnes conditions de distillation de sorte que les matières odorantes et savoureuses, les acides gras et matières semblables existant dans L'huile peuvent être éliminés par distillation en sun temps très court et sans dégradations, sans qu'une quantité notable d'huile puisse être entraînée avec
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les vapeurs chaudes hors du vaporisateur.
Après la désodorisation, l'huile peut être refroidie dans le réser- voir de distillation par exemple jusqu'à une température d'environ 50-80 C en faisant passer par exemple de l'eau de refroidissement dans le serpentin 12.
Lorsque l'on utilise l'appareil conforme à la figure 2, le pro- cédé peut être mis en oeuvre de la même manière. On réussit dans ce cas à di- minuer quelque peu le temps de traitement.
Exemple d'exécution n 2:
Supposons que l'on doive procéder à la désodorisation d'huile d' arachides par exemple qui, avant la désodorisation même, a été débarrassée de la manière habituelle des impuretés telles que mucines, phosphatides, aci- des gras, partie plus ou moins importante des colorants et autres impuretés de même nature.
5. 000 Kg. d'huile d'arachides, dont la température est de 50 C, sont aspirés dans le réservoir de distillation 39 sous video Ce vide est de 5 m/m Hg pendant l'opération.
En premier lieu, on fait pénétrer dans le dispositif de tournoie- ment annulaire 52 de la vapeur d'eau dans l'huile d'arachides par la douche tubulaire 48 perforée, vapeur d'eau qui pénètre uniformément l'huile et la brasse violemment; ensuite, on fait passer de la vapeur dans le serpentin 50 et l'huile est échauffée. La vapeur est alors introduite dans le dispositif de tournoiement 40 par le dispositif 42. La vapeur se mélange, à l'huile. Le mélange huile-vapeur est projeté sur le plateau 43 qui répartit uniformément l'huile au-dessus du niveau du liquide, dans la chambre des vapeurs chaudes 44.du réservoir de distillation et la projette à la périphérie de l'appareil 39 sous vide.
Finalement, la vapeur est admise par l'intermédiaire du dispo- sitif 46 dans le dispositif de tournoiement annulaire 45qui projette le mélange huile-vapeur sur le plateau 47. De ce fait;, il se forme également. des voiles d'huile qui s'étendent uniformément dans la chambre des vapeurs chau- des 44 sous la nappe liquide sortant du dispositif de tournoiement 40, et qui sont projetés à la périphérie de l'appareil 39 sous vide.
Les voiles ou nappes de liquide qui sortent des deux appareils de tournoiement sont dirigés par les plateaux de telle manière qu'ils passent par exemple sur les faces 53 et coulent de là sur le mélange d'huile et d'agent- véhicule, qui sort au haut de l'espace annulaire 52. De ce fait, a lieu un mélange intime des quantités de liquide mises en mouvement par les diffé- rents circuits de tournoiement. Après mélange de l'huile coulant des faces 53 avec le mélange huile-vapeur d'eau sortant au haut de la douche annulaire 52, l'huile coule dans l'espace à l'intérieur du support 62. Dans cet espace an- nulaire se trouve la douche 51, qui reçoit actuellement la vapeur.
Il convient que les ouvertures, par lesquelles la vapeur entre dans l'huile, soient dis- posées obliquement, de telle manière que l'agent évacué imprime un mouvement de rotation au liquide, ce qui améliore encore le mélange.
Le liquide coule alors très rapidement vers les points d'aspira- tion des trois dispositifs de tournoiement, d'où il, est encore remis en cir- cuit.
Le mode de tournoiement du liquide dans le réservoir de traitement, dont description vient d'être donnée, a l'avantage que l'on peut atteindre de très bons rendements, parce que, 'd'une part, la distillation a lieu en très
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grande partie dans la chambre de vapeur du réservoir de traitement, et parce que,, d'autre part, la mousse qui se forme au-dessus du liquide est très rapi- dement détruite par le liquide en tournoiement, de telle sorte qu'il n'y a pas à craindre de formation excessive de mousse dans le réservoir de traitement, même si on a recours à de grandes quantités de vapeur.
Les vapeurs chaudes, qui entraînent les matières odorantes et sa- voureuses ou autres de même nature, sortent de la chambre des vapeurs chaudes 44 et passent dans l'installation de condensation par le dispositif en forme de cloche 56, par le dôme formé par le couvercle 55 ainsi que par l'ouverture 54. Le couvercle 55 est pourvu d'une paroi double. L'espace compris entre les deux parois est raccordé à un système de formation de vide, ce qui assure un bon calorifugeage du couvercle et une diminution correspondante des phénomènes de condensation qui se produisent dans la partie supérieure du réservoir de distillation., L'huile d'arachides est portée à une température de 150 C par exemple dans le réservoir de distillation et elle est désodorisée à cette température pendant deux heures.
On coupe alors la vapeur de chauffage dans le serpentin 49, et on introduit ensuite de l'eau de refroidissement dans le serpentin 50 combiné pour le chauffage et le refroidissement ce qui maintient le mélange de l'huile dans les trois circuits, et refroidit 1-'huile jusqu'à une température de 110 C par exemple.
Derrière le réservoir de distillation 39, ils est par exemple prévu un second refroidisseur d'huile qui se trouve également sous vide.
L'huile, refroidie à une température de 110 C dans le réservoir de distillation., est admise dans cet appareil, qui sert en même temps de second vaporisateuro On peut arrêter les admissions de vapeur des trois dispositifs de tournoiement pendant la vidange du réservoir de distillation. L'huile d'arachides est alors refroidie à la température désirée dans le second refroidisseur tout en y ad- mettant encore de la vapeur d'eau
Grâce à un appareil de ce type, on peut par exemple désodoriser en 24 heures environ 35 tonnes d'huile d'arachides.
L'huile refroidie peut être pompée du refroidisseur dans le réser- voir de stockage à l'aide d'une pompe à vide.
On peut toutefois également travailler sans second refroidisseur.
Dans ce cas, l'huile d'arachides est refroidie à la température désirée dans le réservoir de distillation 390
REVENDICATIONS
1 - Procédé de traitement de liquides à l'aide de gaz ou de va- peurs, en particulier en vue de la désodorisation d'huiles, graisses, cires, résines ou autres corps de même nature, d'origine végétale,, animale ou synthé- tique, en vue de la distillation par exemple d'acides gras, de mélanges, mélan- ges concentrés, huiles minérales, ou en vue de l'oxydation de paraffines ou autres corps de même nature, et ce par tournoiement.\' particulièrement selon le principe de la pompe Mamouth procédé caractérisé par le fait que le li- quide en tournoiement est réparti de différentes hauteurs,
par exemple d'en- droits différents situés l'un au-dessus de l'autre, dans la chambre de va- peur du réservoir de traitement.