PROCEDE POUR LA POLYMERISATION DE L'ETHYLENE ET DES MELANGES D'ETHYLENE
AVEC D'AUTRES HYDROCARBURES SATURES.
On a trouvé que certains composés, non connus jusqu'ici ou qui, autant qu'on le sache, n'ont pas été essayés dans ce sens, de l'aluminium
et de ses deux homologues supérieurs dans la classification périodique le gallium et l'indium, ainsi que son analogue oblique, le béryllium pouvaient promouvoir, d'une manière extraordinairement active, la polymérisation de l'éthylène ou de mélanges d'éthylène avec d'autres hydrocarbures oléfiniques. Les nouveaux promoteurs de polymérisation ont la formule générale Me(R)n, dans laquelle Me est un des métaux cités, n sa valence (c'est-à-dire 2 ou 3) et
R représente, en combinaison quelconque, de l'hydrogène ou un reste aliphatique saturé monovalent ou un reste aromatique. Comme substances de genre, on
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de polymérisation peuvent être aussi sous forme de leurs combinaisons moléculaires organiques, bien stables à la chaleur, comme avec des éthers, des amines ou des thioéthers ou aussi en combinaison complexe avec des hydrures métalliques alcalins, métaux alcalins alcoyles ou arylés, c'est-à-dire que l'inven-
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La nouvelle réaction conduit, suivant le mode opératoire, à des produits finaux les plus variés, ce qui sera décrit plus en détail ci-après.
Les promoteurs contenant des métaux exercent leur action déjà en quantité faible et, dans chaque cas, en quantité non stoechiométriqueo On ne
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'lène ainsi qu'avec les polymères formés à partir de celle-ci et de tels composés sont contenus dans les produits de réaction plutôt comme produits secon-daires. Dans d'autres cas, les promoteurs restent aussi liés d'abord dans les produits de réaction polymères de telle sorte que ces polymères ont d'abord la formule générale [promoteur (éthylène),] , auquel cas, par le mot promoteur, il faut comprendre un composant qui contient le métal du composé métallique ajouté à l'origine encore en liaison directe avec le carbone. Il
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gue (Hydrure, etc... ) mis en oeuvre au début. Il peut être aussi bien un produit de transformation, formé à partir de celui-ci par, action de l'éthylène. Les rapports, dans cette polymérisation-catalyse d'un genre nouveau, ne sont donc pas différents de ceux mis en oeuvre dans beaucoup d'autres for-
mes de la polymérisation-catalyse de composés non saturés (par exemple avec
le peroxyde ou le persulfate de benzoyle dans lesquels l'analyse plus précise des produits de réaction a montré que souvent des composants du promoteur sont incorporés dans les polymères, c'est pourquoi la composition des polymères de ce genre ne doit pas correspondre exactement à la formule (oléfine)n. Malgré cela il est généralement devenu usuel aussi, dans de tels cas, de parler de polymérisation et de polymérisation-catalyse, et lorsqu'il sera question, dans la description de la présente invention, de polymérisation il faut comprendre par ce mot, suivant le cas, aussi bien la polymérisation dans son sens tout à fait strict que dans son sens étendu et ceci vaut également pour l'expression copolymérisation. Il est critique, dans chaque cas que :
1[deg.] - des quantités relativement petites, non stoechiométriques,
de promoteur agissent pour la transformation d'une quantité de substance comparativement grande,
2[deg.] - l'éthylène est introduit seul ou en même temps que d'autres oléfines pour donner des molécules plus grosses. Mais ce dernier cas est aussi celui des produits de réaction contenant encore des composants du promoteur fixés d'une manière stable, et il est d'ailleurs très facile d'éliminer les composants métalliques fixés, par lavage avec de l'eau, des alcools, des acides ou des lessives alcalines (dans le cas de Al et Be) ; dans ce cas il s'introduit, dans les polymères ou les copolymères, une faible quantité d'hydrogène équivalente au métal fixé. Il est aussi possible de décomposer les promoteurs organo-métalliques dans les produits finaux par d'autres moyens, par exemple les halogènes ou l'oxygène ou d'autres substances réactives vis-à-
vis des composés organo-métalliques, auquel cas l'halogène� l'oxygène ou autres éléments ou groupes d'atomes peuvent passer en quantité faible du même ordre dans les produits de réaction. De telles possibilités secondaires de modification ne touchent pas au fond de la présente invention, à savoir la réunion de 2 ou de plusieurs molécules d'éthylène ou de molécules d'éthylène avec d'autres oléfines en composés à poids moléculaire élevé par rapport aux matières premièreso
Parmi le très grand nombre de possibilités de modes de réalisation du procédé, on peut indiquer les exemples ci-après :
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l'on fait passer de l'éthylène sec, exempt d'air, sous la pression normale, dans le liquide, les gaz s'échappant contiennent des quantités appréciables de butylène, en particulier d' <?{ -butylène ainsi que de l'hexylène, de pré-
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hexylène peuvent être facilement modifiés, en changeant la vitesse des gaz
et la durée de contact'. en ce sens que, pour les grandes vitesses, le taux de transformation est plus faible, la proportion de butylène est relativement plus grande. Lorsqu'on travaille en cycle, on peut obtenir principalement du butylène. Dans le catalyseur aluminium alcoyle se concentrent progressivement des polymères supérieurs de l'éthylène, cependant il reste, malgré cela, actif pendant longtemps. On peut, dans un mode opératoire de ce genre, utiliser aussi l'éthylène sous une pression relativement élevée, environ jusqu'à 10 atmosphères, on peut aussi, au lieu de faire passer, dans l'aluminium trialcoyle chauffé, le courant d'éthylène,.faire passer à contre-courant l'aluminium trialcoyle et le courant d'éthylène dans une tour d'arrosage chauffée.
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quantité équivalente d'éthylène, sous une pression par exemple de 500 atmos-
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température, une vive réaction au cours de laquelle la pression d'éthylène tombe rapidement En comprimant plusieurs fois de l'éthylène, on arrive faci-
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lèneo On obtient un liquide incolore qui se compose d'un mélange de nombreu-
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en différents butylènes, hexylènes, octylènes, décènes, dodécènes, etc.. à côté d'autres composants à point d'ébullition plus élevé, qui se composent
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mes de carbone.
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tes positions possibles de la double liaison, encore
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duits ramifiés
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La même chose est valable
pour les composants à point d'ébullition plus élevé.
On peut, par des conditions appropriées, conduire la polymérisation de l'éthylène aussi de façon à avoir des produits moins mélangés et obte-
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aussi court que possible, en travaillant alors avantageusement avec un taux de transformation plus faible ou bien, en utilisant comme promoteurs, les composés moléculaires de l'aluminium trialcoyle avec des éthers, amines et thioéthers, ce qui peut aussi être réalisé en travaillant simplement en présence d'éthers, amines ou thioéthers, comme solvants ou comme addition à d'autres solvants, ou bien en prenant, comme promoteurs, les composés complexes indiqués en particulier ci-dessus avec les métaux alcalins alcoylés ou les hydru-
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de ces composés, en particulier l'hydrure d'aluminium-lithium ne sont pas stables, il est vrai, aux températures d'opération données ci-dessus d'environ
200[deg.] et au-dessus. Mais ils peuvent malgré cela être utilisés ici comme promotetirs de polymérisation parce qu'ils forment d'abord aved l'éthylène des composés intermédiaires beaucoup plus stables à la chaleur que l'hydrure de li-
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leur.
3[deg.]. - Si l'on introduit, dans un autoclave, sous atmosphère d'azote, une faible partie aliquote, par exemple 1/20 ou 1/1000 de la quantité d'éthylène à polymériser, d'aluminium tri-alcoyle ou de beryllium-diéthyle sous forme pure ou de solution, par exemple, dans le pentane, le cyclohexane, le benzène ou le toluène ou analogue et qu'on chauffe , en agitant et en introduisant continuellement de l'éthylène sous pression, il se produit,
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dans le cas des composés de l'aluminium, une absorption d'éthylène qui cesse seulement lorsque l'autoclave est rempli de polymère. Après refroidissement et dégazage du peu d'éthylène restant, l'autoclave contient un polymère d�éthylène d'un blanc pur, complètement solidifié, duquel on ne peut extraire,
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laire ou que de faibles traces de tels composés. En travaillant de cette manière, il reste donc, comme on l'a indiqué plus haut, le métal lié avant tout au polymère; de tels produits, lorsqu'on les met en contact avec l'air, s'échauffent d'abord, par suite d'autooxydation des composants métalliques liés au corps organique sans que leurs propriétés se modifient essentiellement. Il est cependant avantageux de les traiter ensuite avec de l'eau, des acides, des alcools ou analogues.
Les produits obtenus ainsi se présentent, suivant le mode de réalisation des essais sous forme des différentes paraffines molles, paraffines dures et finalement de polyéthylènes résineux du type des différentes marques bien connues de polythènes. Ce que l'on obtient dans les différents cas dépend des conditions suivantes :
a) rapport moléculaire promoteur : éthylène, b) température de l'essai, c) durée de l'essai, et par là, indirectement, aussi de la pression, d) métal du composé métal-alcoyle utilisé comme promoteur.
Dans le cas limite, le degré de polymérisation moyen des polymères peut être très sensiblement égal au rapport moléculaire indiqué en a). Les polymères, traités à l'abri de l'air avec de l'eau ou des produits analogues, sont alors des paraffines pratiquement totalement saturées à chaîne droite non ramifiées.
Dans le cas normal, le degré de polymérisation moyen reste plus faible que le rapport molaire promoteur : éthylène, en particulier à une température d'essai un peu plus élevée et avec un temps de réaction prolongé et
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duits de réaction contiennent des composants non saturés, étant donné que,
dans ces conditions, l'allure totale de la réaction commence à s'infléchir
vers la forme décrite en 2.
Au point de vue technique on peut se servir de cette expérience:
dans l'obtention de polyéthylène à caractère paraffinique marqué, on réglera
la grandeur moléculaire avantageusement par un choix judicieux de la température et de la pression de l'éthylène, on utilise alors avec beaucoup moins
de catalyseurs que lorsqu'on travaille dans des conditions extrêmement douces et qu'on cherche à obtenir directement la formation de paraffines entièrement saturées.
D'un autre côté on -cherchera pour l'obtention de produits à poids moléculaires particulièrement élevés, à réaliser la limite donnée ci-dessus. Les quantités d'accélérateurs nécessaires sont alors, en outre, si faibles que, du point de vue économique, elles n'entrent pas en ligne de compte. Dans ce
cas il faut partir de quantités très faibles de catalyseurs et, par une surveillance soigneuse de la réaction et par un refroidissement approprié, maintenir la température à la limite inférieure (60-80[deg.]) indiquée ci-dessus, en prenant alors soin, en outre, par une élévation appropriée de la pression d'éthylène jusqu'à 2000 atmosphères que la réaction ait lieu d'une façon vive et ne se ralentisse pas. A la différence de nombreux procédés connus jusqu'ici pour l'obtention de polyéthylènes à poids moléculaire particulièrement élevé, l'em-ploi de pressions extrêmement élevées de cette sorte n'est pas une condition absolument nécessaire pour l'obtention de telles substances.
On peut aussi travailler à des pressions inférieures à 100 atmosphères, en descendant jusqu' à 10 atmosphères, la seule différence étant que le procédé dure, en conséquence, plus longtemps. Un autre avantage du nouveau procédé consiste en ce que le polymère se forme progressivement au fur et à mesure de la quantité d'éthylène ajoutée et que, à tout moment, le polymère déjà formé peut fixer encore de l'éthylène avec augmentation du poids moléculaire, tant qu'il contient encore des composants organiques de l'aluminium ou du béryllium intacts.
Un tel mode opératoire présente des avantages en liaison avec une élimination rapide de la chaleur de réaction et, de ce fait, dans le nouveau procédé, il est possible de travailler avec une transformation pratiquement complète, tandis que les procédés connus jusqu'ici pour l'obtention de polyéthylènes utilisent un recyclage de l'éthylène dans le cas d'une transformation seulement partielle dans un simple passage.
La seule cause de dérangement, à laquelle il faut faire attention dans ce procédé particulier de transformation selon la présente invention, provient de la possibilité d'impureté de l'éthylène. Les promoteurs organométalliques sont des composés sensibles qui réagissent facilement avec l'oxygè-
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lène normal du commerce contient toujours de petites quantités de telles impuretés et il s'ensuit que les quantités de promoteurs de polymérisation diminuent d'abord involontairement. Le rapport moléculaire éthylène : promoteur effectif dans la masse à polymériser s'établissant est, dans le cas de.quan-
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plus ou moins accidentel de l'éthylène. La réaction peut aussi ne pas démarrer si on ajoute trop peu de promoteur ou si l'éthylène est très impur.
On peut surmonter ces difficultés de différentes manières, par exemple par le fait qu'on injecte, dans une quantité d'éthylène se trouvant sous pression élevée, à la température ambiante, de petites quantités successives de promoteurs et une fois le mélange fait de façon convenable, on prélève une prise d'essai dans de petits récipients résistant à la pression et, dans ceux-ci, on observe, après réchauffage, si la polymérisation démarre déjà ou non. Cette prise d'essai est facilitée par le fait que, comme on l'a déjà dit,
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lène sous haute pression (pression supérieure à la pression critique), de telle sorte que les prises prélevées doivent chaque fois recevoir la quantité de promoteurs nécessaire. De cette manière, on peut en quelque sorte éliminer, en les titrant, les impuretés de l'éthylène. D'une façon beaucoup plus simple, on procède alors de telle sorte que l'on traite préalablement l'éthylène alimenté à la température ambiante et sous une pression qui n'est pas essentiellement supérieure à 50 atmosphères avec une quantité suffisante du promoteur (qui peut être dissous dans un solvant indifférent avantageusement ayant un point d'ébullition élevé) on emploie de préférence l'aluminium trialcoyle bon marché et on introduit alors, dans ces' conditions, l'éthylène exempt de promoteur et d'impuretés directement ou après une compression intermédiaire,
dans la chambre de réaction chaude, contenant la quantité de promoteur:dosé.
On a aussi observé parfois que l'éthylène contient des impuretés qui réagissent seulement à température élevée, à laquelle il faut s'attendre déjà à la polymérisation de l'éthylène avec l'aluminium alcoyle. Dans de tels cas, on purifie l'éthylène avantageusement de la façon suivante : on le mélange avec la quantité appropriée par exemple 0,5-1% d'aluminium-alcoyle jusqu' au démarrage de la polymérisation et on refroidit de nouveau. Une portion déterminée suivant les conditions, par exemple 5-20% d'éthylène est alors transformée en une paraffine à bas poids moléculaire. L'éthylène non encore polymérisé est alors finalement polymérisé de la manière décrite ci-dessus avec une quantité dosée de promoteur. Dans de tels cas, l'obtention d'un produit
à bas poids moléculaire et d'un produit à haut poids moléculaire est ainsi couplée. Enfin on a constaté que certains composés organe-métalliques, différents des promoteurs,-en particulier le zinc-alcoyle ne gênent pas la polymé- <EMI ID=31.1>
plir - on peut aussi mélanger les composés de polymérisation directement, avant l'addition du promoteur proprement dit avec de petites quantités de zinc-alcoyle ou analogue et réchauffer conformément au but poursuivi.
Ces modes de mise en oeuvre du nouveau procédé de polymérisation ne diminuent pas le domaine étendu de son application et ne doivent être pris en considération que dans le cas d'oléfines très impures ou lorsqu'on a l'intention d'obtenir des produits à poids moléculaire très élevé. En tenant compte des points de vue exposés ici, on obtient sans difficultés particulières,
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est fortement visqueux et s'étire bien en fils, ce qui est le cas, comme on
le sait, pour les polyéthylènes à poids moléculaire élevé de l'ordre d'environ
10.000-30.000. L'action des proportions faibles, évaluée en pour mille, de promoteur n'est alors encore aucunement épuisée.
Si, d'après cela, les nouveaux promoteurs de polymérisation apportent ainsi déjà de nombreuses possibilités techniques nouvelles et surprenantes dans leur emploi avec l'éthylène seul, leur activité n'est pas seulement limitée à celui-ci, on peut les employer de la même manière aussi pour la pré-
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introduisant un mélange d'éthylène et de propylène sous une pression d'une ou
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dans de l'aluminium-triéthyle chauffé. Les vapeurs s'échappant contiennent
alors entre autres
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qui peuvent être con-
sidérés tous les deux comme des copolymères simples d'éthylène et de propylène
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4.
La copolymérisation peut aussi être conduite dans les conditions décrites plus en détail en 2[deg.], dans laquelle, comme composants pour le copolymère, il faut considérer, outre l'éthylène, surtout le propylène et des mono-
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<EMI ID=38.1> des produits de réaction formés dans ce genre de copolymérisation est très compliquée étant donné que le nombre des possibilités imaginables est très grand et que tous les produits que l'on peut imaginer se forment simultanément.
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réalisée de la manière suivante : un composant, par exemple le propylène, est d'abord chauffé avec le promoteur, dans ce cas avantageusement mais non nécessairement l'hydrure d'aluminium, à 120-130[deg.], ce composant absorbant d'abord le promoteur en quantité équivalente pour la formation d'un composé intermédiaire susceptible de réagir. On élimine par dégazage le propylène non fixé qui gênerait dans la suite de la réaction et introduit alors sous pression au lieu de celui-ci, à 100-120[deg.], l'éthylène comme deuxième composante On peut alors soit décomposer le produit de réaction avec de l'eau, et obtenir un mélange
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dépend de la quantité d'éthylène, ou bien on élimine par soufflage l'éthylène encore en excès et ajoute une nouvelle quantité d'un autre composant non saturé pour une nouvelle réactione Si l'on mélange par exemple alors de nouveau avec du propylène (en excès) et qu'on porte à plus de 200[deg.], c'est-à-dire les <EMI ID=41.1>
CH3
qui se composent ainsi de n molécules d'éthylène et d'une molécule de propy- lène aux deux extrémités. Evidemment , on peut aussi suivant ce principe incorporer par polymérisation deux oléfines différentes au -début -et à la fin du polyéthylène, par exemple d'abord de l'isobutylène, puis du vinylcyclohexène et analogues.
On peut aussi incorporer, par un chauffage avec précaution à environ 130[deg.], dans le copolymérisat, l'oléfine ajoutée après la polymérisation de 1 méthylène (par exemple un peu de propylène), puis, éliminer l'excès et fixer alors de nouveau de l'éthylène, procédés qui peuvent être répétés si on le désire. On voit que l'on peut, d'une façon tout-à-fait générale, préparer
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suivant le type et la quantité des composants choisis sont des huiles ou visqueuses, des cires ou des substances paraffiniques.
Le nombre de combinaisons de ce genre et les structures des différents composés de la présente invention sont illimitées et les modes de réalisation décrits ne sont indiqués que d'une façon générale, montrant quels effets techniques on peut obtenir suivant les connaissances nouvelles indiquées.
Pour la réalisation technique, on peut aussi, au lieu des procédés décrits ci-dessus presque toujours comme discontinus, opérer aussi suivant des procédés continus et le cas échéant avec recyclage. De telles variantes techniques possibles ne sont donc pas décrites en détail ici parce quelles ne touchent pas à l'essence même de la présente invention. Celle-ci consiste en la connaissance tout-à-fait générale que des composés du type décrit plus en détail au début de la présente description de l'invention peuvent déclencher
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autres oléfineso
EXEMPLE 1. -
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thylène sous pression jusqu'à 62 atm. On chauffe, en agitant, à 130[deg.]C, la pression montant d'abord à 110 atm. pour tomber ensuite, en 5 heures, à 10
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thylène jusqu'à 70 atm. La pression tombe en 70 minutes à 38 atm. On répète 3 fois l'introduction d'éthylène sous pression et de la sorte on a introduit au total 67 g méthylène
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enlève, de l'autoclave, le produit. C'est du polyéthylène cireux incolore.
EXEMPLE 2.-
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que sont saturés, dans un autoclave de 2 litres, duquel on a chassé l'air par de l'azote, à froid à 70 atm. avec de l'éthylène, puis chauffés lentement, en
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a lieu en 24 heures. On fait refroidir, la pression tombant alors à une valeur tout-à-fait faible, on introduit à nouveau de l'éthylène et répète le cycle des opérations encore 4 fois.
Après avoir-répété 4 fois les opérations, l'autoclave est pratiquement rempli de produits de réaction liquides et n'absorbe plus de*éthylène.
Le produit de réaction est un liquide, très faiblement coloré, très mobile, dans lequel est en suspension un précipité fin.
Le produit de réaction est d'abord agité avec de l'acide chlorhydrique concentré glacé pour éliminer l'éther;.il reste un litre de liquide. Le traitement ultérieur par distillation dans une bonne colonne donne :
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-oléfines uniques, à un grand degré de pureté, ressort de ce que toutes les préparations ne réagissent que très lentement avec l'acide perbenzoique.
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(1947).
Une détermination plus précise de la teneur en 0< -oléfines a
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dodécène.
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raffine sont introduits, dans un autoclave de 200 cm3, à l'abri de l'air. On amène l'autoclave à 160-180[deg.] et introduit de l'éthylène sous 300-400 atm. La pression baisse rapidement à 100-150 atm et on amène alors de nouveau la pression à 350-400 atm. par introduction d'éthylène. Au total on a introduit, 4 fois, de l'éthylène sous pression. La durée totale de l'essai est d'environ 6 heures. On a obtenu 137 cm3 d'une huile, y compris l'huile de paraffine; après-lavage de la combinaison aluminique avec de l'acide chlorhydrique dilué,
30 cm3 de cette huile passent jusqu'à 1270 sous 12 mm. 5 cm3 sont passés entre
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composé davantage, de polymères supérieurs de l'éthylène contiennent, pour un indice d'iode de 178, 92% de c� -oléfine. Le résidu à point d'ébullition plus élevé, non distillé, contient a côté de l'huile de paraffine, utilisée comme solvant, encore d'autres polymères de l'éthylène de poids moléculaire plus élevé.
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éthylène sous 400-450 atm., la pression tombant en 5 minutes à 150 atm. avec élévation spontanée de température à 220-225[deg.], on introduit ensuite à nouveau de l'éthylène jusqu'à une pression de 400 atm. et répète ces opérations encore 3 fois. Il n'est plus absorbé alors d'éthylène, étant donné que l'autoclave est pratiquement tout entier rempli de liquide. A froid, on précipite 340 cm3 du contenu de l'autoclave, qui sont débarrassés de l'aluminium à l'aide d'acide chlorhydrique. A la distillation, il s'échappe, d'abord, 50 g de butylène, puis le pentane utilisé comme solvant distille, et finalement passent
45 g de polymère d'éthylène, de P.E. 52-160[deg.], ainsi que 30 g de polymères su-
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élevé. Les 2 fractions liquides, pour un indice d'iode de 190 et 156, ne contiennent pas de � -oléfine.
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durée de réaction très courte est due à la température élevée de l'essai, la plupart du temps au-dessus de 220[deg.], ainsi qu'à l'emploi d'un aluminium trialcoyle pur, sans éther, comme promoteur. Les résultats rassemblés dans le tableau ci-dessous montrent comment la nature des produits de réaction peut être influencée il' en particulier, par les conditions des essais. On a chauffé, cha-
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vec de l'éthylène, et relié cet autoclave par un capillaire avec un réservoir plus grand d'éthylène froid comprimé de façon correspondante (500 cm3 jusqu'à
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de l'essai, l'éthylène a dû être introduit plusieurs fois sous pression, mais il était plus facile que dans les essais décrits ci-dessus de maintenir les limites de pression données ci-dessus
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comme promoteur, une solution de 30 g d'aluminium trioctadécyle dans 100 em3 d'éther" On peut obtenir facilement cette solution en faisant tomber goutte
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tion de chlorure d'aluminium dans l'éther. Le cours de tressai et les résul-
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EXEMPLE 6.-
6 cm3 d'aluminium tri-n-hexyle-1 sont chauffés, en agitant, sous
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l'éthylène exempt d'acétylène et d'air" On maintient la pression, par intro-duction répétée d'éthylène, à 110-60 atm. jusqu'à ce qu'il ne se produise plus d'absorption d'éthylène parce que l'autoclave est rempli de polymère. On obtient 350-400 g d'une masse analogue à de la paraffine de P.F. 70-80[deg.].
EXEMPLE 7.-
Si l'on abaisse, dans l'exemple 7, la quantité du promoteur à 1
cm3 et si on élève la pression de l'éthylène à 400-500 atm., le polymère obtenu finalement fond à 110-120[deg.]. En travaillant très soigneusement avec emploi d'éthylène très pur, on peut, au point de vue de la quantité de promoteur,
descendre encore notablement plus bas et préparer, avec O,lg de promoteur,
jusqu'à 1000 g d'un polymère, qui, après une extraction à chaud avec de l'acétone au cours de laquelle il n'est extrait que peu de matière, présente un
point de fusion allant jusqu'à 130[deg.], et qui, à la fusion, devient fortement
visqueux et s'étire en fils. Les propriétés, précieuses dans la technique, du
polymère sont encore meilleures lorsqu'on monte à des pressions d'éthylène de
1000-2000 atm.
EXEMPLE 8.-
On procède comme il est indiqué dans l'exemple 7 en utilisant
2 cm3 de béryllium-diéthyle comme promoteur et qu'on chauffe à 60-80[deg.]. Le résultat est le même que dans l'exemple 7.
EXEMPLE 9.-
5 g d'indium-triéthyle, d'indium-triphényle, de gallium-triméthy-
le ou.de gallium-triphényle sont chauffés, dans l'autoclave, avec 60 g d'éthy-
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en une paraffine molle de P.F. 30-40[deg.].