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Redresseur à contacts avec ractances de commutation pour la charge d'accumulateurs.
On connaît différents moyens pour débarrasser suffi- samment les contacts actionnés mécaniquement, des étincelles de commutation pour pouvoir les utiliser pour le redressement de courant. Un moyen de cette nature consiste à utiliser des réactances dites de commutation, c'est à dire possédant un noyau de fer ayant la propriété de se saturer sous les plus faibles excitations. En raison de leur rendement très élevé, de leur exécution purement mécanique, qui permettent d'en assu- rer une remise en état rapide et peu couteuse, et par suite de leur prix modique, ces redresseurs à contacts conviennent par- @
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ticulièrement bien à la charge des accumulateurs.
Lorsqu'on emploie ces derniers, notamment lorsque la charge doit s'effectuer automatiquement sans avoir à opérer manuellement un réglage ultérieur de la tension pour la ramener à sa valeur exacte, la caractéristique de courant-tension est soumise à des exigences particulières. Par exemple, les accu- mulateurs au plomb doivent débuter leur charge avec un courant de charge nominal.In. Lorsque la tension des éléments individuels atteint une certaine valeur, par exemple 2,4 volts par élément, pour laquelle il ae produit un vif dégagement gazeux aux pla- ques, il faut abaisser le courant de! charge à 0,5 In ou moins si l'on veut éviter des pertes d'énergie et la détérioration des plaques.
On sait qu'avec les autres redresseurs, on peut suffi- samment assouplir la caractéristique, par exemple à l'aide de réactances .branchées en série, pour que le courant de charge décroisse en permanence jusqu'à une fraction de In proportion- nellement à l'accroissement de tension des éléments, cette fa- çon d'opérer a entre autres inconvénients celui de ne pas main- tenir constante l'intensité de charge désirée lorsque la ten- sion alternative d'alimentation subit des variations.
La présente invention a trait à un dispositif con- cernant la charge des accumulateurs. Conformément à l'invention, la polarisation des réactances est modifiée brusquement pendant la charge de manière à influer sur la caractéristique du redres- seur. Il y a notamment avantage à ce que la variation brusque de la polarisation se produise en fonction de la tension de l'ac- cumulateur en charge ou de la durée de la charge. De cette fa- çon, on arrive à charger l'accumulateur, pendant toute la durée de la charge, à l'intensité la plus favorable au moment consi- déré , indépendamment de la tension alternative d'alimentation.
On va expliquer le mode de fonctionnement de l'inven- tion à l'aide de la figure 1 du dessin annexé .La courbe 2 repré-
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sente la caractéristique normale d'un redresseur à contacts. n polarisant les réactances de commutation à l'aide du courant principal et, en outre, avec un cour,snt auxiliaire, on peut ob- tenir une caractéristique ayant la forme b pour laquelle cette caractéristique s'infléchit brusquement au-dessus d'une certaine intensité de courant. On admettra çue la caracteristique b est choisie de telle sortie que pour une tension de l'accumulateur, de par exemple 2,0 volts par élément, il passe un courant normal de charge In.
Par suite de l'allure très inclinée de la caracté- ristique b, ce courant ne décroit que d'une façon peu sensible lorsque la tension augmente par exemple à 2,4 volts par élément.
Si sous cette tension, il se produit une vive formation de gaz sur les plaques de l'accumulateur, il faut alors réduire le cou- gant de charge. Ceci s'obtient en modifiant brusquement les pola- risations des réactances, par exemple au moyen d'un relais agis-- sent en dépendance de la tension, ce qui a pour effet de trans- former la caractéristique b en une caractéristique c qui commence à s'infléchir du tracé normal a déjà pour une intensité de cou- rant beaucoup plus faible. De cette façon, lorsque la tension atteint 2,4 volts par élément, le courant de charge saute plus ou moins rapidement à une valeur I' n qui n'est qu'une fraction de In.
Lorsque la tension des éléments continue à monter, par exemple jusqu'à 2,8 volts, ce courant ne décroit que faiblement, de manière à assurer la fin de la charge à très bref délai. Au lieu de la caractéristique c, on peut également obtenir une cour- be c' en effectuant autrement la polarisation, le courant de charge décroissant encore davantage vers la fin de la charge.
Puur rendre les courants de charge In et I@n suffisamment indé- pendants de la tension du réseau, on adopte une tension de marche à vide du redresseur, qui soit telle que les points de fonction- nement sur les caractéristiques b et c présentent un certain écar- tement sur la courbe a.
De cette façon, notamment lorsque b et c s'infléchissent très brusquement, s'il se produit des variations
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dans la tension alternative, la valeur In ou I'n respectivement, ne varie que faiblement, Pour que le transformateur et les réac- tances de commutation demeurent dans des limites de construction raisonnables, il faudra s'efforcer que b et c. quittent la courbe a aussi perpendiculairement que possible, ce que l'on obtiendra surtout par un choix approprié du fer utilisé et par un montage convenable.
La variation brusque de polarisation, au lieu d'être réalisée au moyen d'un relais en fonction de la tension ou autre organe analogue de commutation, pourra également être automati- que par exemple en accordant les réactances de commutation et leur polarisation avec des capacités en dérivation, de préfé- rence amorties, branchées en parallèle sur les contacts.
On a représenté à la fig. 2 du dessin un exemple des con- nexions préconisées par l'invention. 1, 2 et 3 sont les enroule- ments secondaires reliés en étoile d'un transformateur ; 4 une self de filtrage ; 5, 6 et 7 sont des réactances de commutation portant chacune deux enroulements de polarisation, dont l'un est parcouru par le courant principal lui-même alors que l'autre est alimenté par la même tension, par l'intermédiaire d'une réac- tance de stabilisation 8 et de résistances 14 et 15 ; 9, lu et 11 sont les contacts du redresseur, 12 l'accumulateur en charge.
Aux bornes de 12 se trouve un relais 13, dépendant de la tension, qui lorsqu'une certaine tension est dépassée, intercale une résistance supplémentaire 15 dans le circuit de polarisation, ce qui a pour conséquence de provoquer la modification de la courbe de la fig. 1 de b en c.
EMI4.1
R e v e n d i c a t 1¯0 n s.
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