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EQUIPEMENTS COMPORTANT DES VALVES A DECHARGE AVEC ELECTRODES D'AMORCAGE..
La présente invention est relative à des perfectionnements appor- , tés aux équipements qui comportent des valves dont la décharge est amorcée par des électrodes spécialement prévues à cet effet; ces équipements peuvent être utilisés par exemple dans les installations de soudure ou de redressement.
Dans de telles installations, il est nécessaire d'une part, de commander les circuits d'amorçage de sorte que l'amorçage ait lieu à des ins- tants précis; d'autre part, il faut pouvoir alimenter les circuits de consom- mation pendant les durées bien déterminées.
Pour résoudre ces deux problèmes séparément ou simultanément la présente invention propose de faire appel notamment à des impulsions de très courte durée et à front raide et d'employer des condensateurs destinés à
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effectuer les temporisations nécessaires.
Suivant un autre aspect, la présente invention permet de réaliser des circuits de commande simples et robustes, ne nécessitant que peu d'entretien réduisant les effets des phénomènes transitoires gênants et compensant les va- riations de la tension d'alimentation.
On comprendra mieux les caractéristiques nouvelles et les avanta- ges de l'invention en se référant à la description suivante et aux dessins qui l'accompagnent, donnés simplement à titre d'exemples non limitatifs, dans les- quels :
La Fig.1 représente une forme de réalisation de l'invention appli- quée à un redresseur;
La Fig.2 est un diagramme explicatif ;
La Fig.3 est une forme de réalisation de l'invention appliquée à un circuit de soudure;
La Fig.4 représente une variante appliquée aussi à un circuit de soudure;
La Fig.5 est un diagramme analogue à celui de la Fig.2;
La Fig.6 est une autre variante.
Dans le cas plus simple de redresseurs à débit Ininterrompu* où il ne s'agit que d'initier périodiquement pendant une durée illimitée, les dé- charges à des instants précis de chaque alternances appropriée, on peut, con- formément à l'invention faire appel à un circuit de commande branché entre l'é- lectrode d'amorçage et la cathode et comportant une capacité chargée par une source à courant continu. Un tel équipement est représenté sch@@atiquement sur la Fig.1, il est destiné à redresser, à l'aide des tubes connus sous le nom d'ignitrons, le courant alternatif de la ligne 2 par l'intermédiaire d'un trans- formateur 3 et de valves 4 et 5.
Ces dernières sont de préférence à milieu ioni- sable (gaz ou vapeur) et comportent chacune une anode 6, une cathode 7 et une électrode d'amorçage 8, disposée par exemple au voisinage de la cathode mercu- rielle 7 et amorçant l'arc sous l'effet d'une différence de potentiel minimum critique. Bien qu'on ait décrit dans la suite un type particulier de valve, on conçoit que l'invention est applicable aux équipements qui comportent des valves d'autres types.
Pour alimenter les électrodes 8 des valves 4 et 5, on prévoit deux circuits 9 et 10 identiques; pour @mplifier la description, on ne décrira que le circuit 9 associé à la valve 4 et connecté entre sa cathode 7 et son
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électrode 8. Il comporte une capacité 11 que l'on peut charger par une source appropriée de courant continu 12. Dans l'exemple considéré la capacité est chargée de telle sorte que son armature supérieure soit positive et son arma- ture inférieure négative. La source de tension unidirectionnelle est constituée par un redresseur 13 redressant les deux alternances et comportant un transfor- mateur 14 et deux valves auxiliaires 15 et 16.
Le transformateur 14 peut être alimenté par une source de courant alternatif ; dans le dispositif représenté, il est connecté au circuit 1.
Une réactance saturable 17 fournit la tension de commande de for- mé appropriée t elle est placée en série avec la capacité 11 dans le but d'a- morcer la décharge entre la cathode 7 et l'électrode 8. L'inductance saturable 17 peut comporter un noyau 18 muni d'un shunt magnétique 19, et une partie sa- turable 20. En 21, on a représenté le primaire, en 22 le secondaire, bobiné sur.la partie saturable 20 et fournissant une tension alternative à front très raide. Le secondaire 22 est connecté en série avec la capacité 11 et l'électro- de 8, la tension qu'il engendre modifiant la tension unidirectionnelle aux bor- nes de la oapaoité 11. Le circuit comportant cette dernière et l'enroulement 22 est toujours fermé, et la décharge de la capacité 11 est effectuée par la ten- sion alternative à front raide engendrée par l'enroulement 22.
Bien qu'on'ait choisi une réactance saturable 17 pour produire la tension destinée à décharger la capacité 11, on peut évidemment utiliser tout autre dispositif équivalent pour produire une tension dont la forme et l'amplitude sont appropriées*
Pour régler les instants auxquels, pendant chaque alternance positive, les valves 4 et 5 sont amorcées, on peut appliquer le circuit 23 qui peut comporter un transformateur 24 et un dispositif déphaseur quelconque 25.
Grâce au réglage de ce dernier, on peut commander la phase des tensions appli- quées aux primaires 21 de la réactance saturable 17, et de cette manière la phase des tensions alternatives à front raide engendrées par les secondaires 22 par rapport aux tensions anodiques des valves 4 et 5.
Au cours du fonctionnement, les valves 4 et 5 conduisent le cou- rant alternativement. Les redresseurs 13 fournissent aux bornes des capacités 11 des tensions qui sont insuffisantes pour amorcer l'arc entre les cathodes 7 et les électrodes 8. En d'autres termes, la tension aux bornes de la capacité 11 est inférieure à la tension minima nécessaire pour amorcer l'arc auxiliaire en- tre les cathodes 7 et les électrodes 8. La réactance saturable 17 induit une tension alternative pointue aux bornes du secondaire 22, et comme e@@ est en
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série avec la capacité 11, au cours des alternances négatives de la tension fournie par les secondaires 22, la tension résultante entre les cathodes 7 et les électrodes 8 est faible de telle sorte que l'arc ne s'amorce pas.
Par contre au cours des alternances positives à front raide engendrées par les secondaires 22, la tension aux bornes de ces enroulements a un sens tel qu'elle s'ajoute à la tension fournie par la capacité 11 et la tension résultante surpasse la ten- sion nécessaire pour amorcer l'arc.
A des instants déterminés par la phase des tensions à front raide, les arcs auxiliaires entre cathodes 7 et les électrodes 8 s'amorcent donc en déchargeant la aapacité 11 par les circuits comportant les secondaires 22, les électrodes 8 et les cathodes 7. Les décharges principales s'établissent à la manière connue entre les anodes 6 et les cathodes 7 au moment de l'établissement des arcs auxiliaires.
L'examen des diagrammes de la Fig.2 permet de comprendre aisément le fonctionnement du système t la courbe A représente la tension aux borpes du circuit alternatif 1 et elle peut représenter celle appliquée à l'une des valves (entre anode 6 et cathode 7 par exemple). B représente la tension qui doit être appliquée entre la cathode 7 et l'électrode 8 pour amorcer la décharge entre elles. Les parties C représentent la tension maxima aux bornes de la capacité 11; les parties D l'effet de la tension alternative à front raide engendrée par le secondaire 22 de la réactance saturable 17 du circuit 9. La courbe E représente les tensions unidirectionnelles appliquées au circuit à courant continu dans le cas où celui-ci est inductif.
On conçoit que la tension aux bornes du circuit 2 à courant conti- nu peut être réglée par l'intermédiaire du déphaseur rotatif 25, et par le dé- calage des tensions alternatives à front raide fournies par le secondaire 22, on assure ainsi la commande de la conductibilité des valves 4 et 5.
La Fig.3 représente sc@@metiquement une autre forme de réalisation de l'invention, appliquée à un circuit de soudure, Ce schéma est sensiblement le même que celui de la Fi.l et on a conservé les mêmes numéros de références pour désigner les mêmes éléments.
Les valves 4 et 5 alimentent un circuit de soudure 26 par un transformateur 27 ayant un primaire 28 et un secondaire 29.
Pour alimenter le circuit de soudure exactement à des moments voulus. on prévoit un interrupteur 30 qui permet l'alimentation de l'électrode 8 de la valve 4. Cet interrupteur comporte un contact mobile 31 et des contacts
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fixes 32 et 33. Quand le contact 31\porte sur le contact 32, la capacité 11 se charge par l'intermédiaire du circuit alternatif 1. le transformateur 14 et les valves 16 et 16. Lorsque le contact 31 se trouve dans la position de droite et porte sur le contact tixe 33, le secondaire 22 de la réactance saturable 17 est connecté en série avec la capacité 11 et l'électrode 8 ; une décharge s'amorce entre la grille 8 et la cathode 7 rendant ainsi conductrice la valve 4.
La résistance 34 règle le régime de décharge de la capacité 11, c'est-à-dire l'intervalle de temps au cours duquel l'électrode 8 est alimentée ou, en d'autres termes, elle commande le nombre d'alternances durant lesquelles la valve 4 est périodiquement amorcée,
Pour amorcer la valve 5 consécutivement à l'amorçage de la valve 4 on peut appliquer le circuit 35 comportant un transformateur 36 pourvu d'un primaire 37 et d'un secondaire 38 qui alimente l'électrode de commande 8 de la valve 5 suivant la valeur du courant qui traverse la valve 4. Le primaire 37 est connecté au primaire 28 du transformateur 27. On peut disposer un interrup- teur 39 entre les primaires 37 et 28 de manière à éliminer éventuellement la valve 5. Il est possible ainsi de transmettre soit du courant unidirectionnel, soit du courant alternatif au circuit de soudure 26.
Si on le désire, on peut également prévoir un dispositif de conductibilité unidirectionnelle 40 en série avec l'électrode 8 de la valve 5 pour fournir le courant unidirectionnel à la dite électrode de commande.
Le fonctionnement du système de la Fig.3 est pratiquement le même que celui de la Fig.1. Si l'interrupteur 39 est ouvert, la valve 4 trans- met du courant au circuit d'utilisation 26 par l'intermédiaire du transformateur 27. Comme une seule valve se trouve conductrice dans ces conditions, l'énergie est transmise au circuit 26 au cours des alternances positives, Si l'interrup. teur 39 est fermé, la valve 5 fonctionne également et le circuit 26 est alimen- té au cours des alternances positives et des alternances négatives du circuit 1 pendant un certain nombre de périodes de la tension du circuit 1.
En se réfèrant plus particulièrement*au fonctionnement du circuit de commande associé à la valve 4 au moment où le contact mobile 31 de l'inter- rupteur 30 se trouve dans la position représentée sur la figure, on voit que la capacité 11 se charge. Quand le contact 31 est placé sur le contact fixe 33, la tension alternative à front raide induite dans le secondaire 22 agit en con- jonotion avec la tension unidirectionnelle aux bornes de la capacité 11; leur somme est suffisante pour que l'arc s'amorce entre l'électrode 8 et la cathode 7. Cette
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7. Cette décharge amorce l'arc entre l'anode 6 et la cathode 7 et la valve principale devient conductrice.
Evidemment, le circuit d'utilisation 26 est alimenté pour un intervalle correspondant à la période de conductibilité de la valve 4.
Si l'interrupteur 39 est ouvert, la valve 5 n'est pas conductrice; s'il est en position de fermeture, la valve 5 suit la valve 4, de telle sorte que le circuit d'utilisation 26 est alimenté pendant une période complète de la tension du circuit 1. On conçoit que la période d'alimentation de l'électro- de 8 de la valve 4 peut être commandée par un circuit comportant une résistance réglable 34.
Si la constante de temps du circuit comportant la capacité 11, le secondaire 22 et la résistance 34 est relativementdfaible, la valve 4 est amor- cée au cours d'une alternance seulement de sa tension anodique ou au cours d'une partie de l'alternance positive de la dite tension, suivant le réglage du dé- phaseur rotatif 25. Si la résistance 34 est réglée de telle sorte que la cons- tante de temps de ce circuit soit relativement grande, la décharge de la capa- cité 11 peut être prolongée de façon à rendre la valve 4 conductrice pendant un intervalle comportant plus d'une alternance positive : d'où il résulte l'ali- mentation du circuit d'utilisation 26 pendant un intervalle correspondant.
On conçoit évidemment que, si on désire alimenter le circuit de soudure 26 pendant une période entière, c'est-à-dire pendant deux alternances successives de la tension du circuit 1, l'interrupteur 39 doit être fermé pour que les valves 4 et 5 fonctionnent toutes les deux, Si on désire par exemple alimenter le circuit 26 pendant quatre ou six périodes, on ferme l'interrupteur 39 et on règle la résistance 34 de manière que la décharge de la capacité 11 dure un temps suffisant pour amorcer la valve 4 au commencement du nombre choisi d'alternances positives consécutives*
Les Fig. 4,5 et 6 sont relatives à des variantes comportant, en dehors des moyens analogues à ceux qu'on vient de décrire, des moyens destinés à éviter l'apparition des phénomènes transitoires dans les équipements de ce genre et à compenser les variations de la tension d'alimentation.
L'amplitude des courants transitoires qui s'établissent dans certains cas consécutivement à l'application soudaine d'une tension sur le cir- cuit de soudure, peut être telle qu'elle risque de détériorer les valves et le reste de l'équipement. Ces courants transitoires provoquent également des iné- galités dans la qualité de la soudure et on doit par conséquent les éliminer.
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On peut en atténuer l'importance et même les éviter complètement en choisissant d'une faqon appropriée et précise les instants d'application de la tension aux circuits de soudure,
La durée d'alimentation de ce circuit peut être commandée par le circuit d'utilisation lui-même qui met le circuit de commande hors service après un certain nombre d'alternances de la tension d'alimentation*
La fermeture du circuit de commande peut être obtenue par un in- terrupteur approprié à commande manuelle par exemple.
Comme il a été exposé à proposé des figures précédentes,du fait de la forme pointue de la tension, les amorqages ne se produisent qu'à des instants bien définis durant les alternances de tension du circuit d'utilisation: d'où il résulte un décalage précis entre la tension d'alimentation et les instants d'allumage.
En conséquence, on évite la formation des courants tansitoires d'importance préjudiciable à/l'appareillage Le réglage de la durée d'alimentation de la soudure est effectué par un circuit modifié qui sera décrit dans la suite à titre d'exemple; ce circuit permet en outre de compenser les variations importantes de tension du réseau d'alimenta- tion*
En se référant à la Fig.4, on voit l'application de l'invention à un circuit destiné à alimenter un circuit 101 par la ligne alternative 102.
Le circuit 101 peut alimenter un circuit de soudure 103 par un transformateur 104, étant commandé par les deux valves 106 et 106 connectées en opposition et transmettant un nombre pair d'alternances au circuit d'utilisation 101. Les valves 105 et 106 sont, comme dans les figures précédentes, de préférence à milieu ionisable et comportent chacune une anode 107, une cathode auto-réglable 108 telle qu'une cathode mercurielle, ainsi qu'une électrode d'amorçage à im- mersion 109.
Pour alimenter les électrodes 109 on peut faire appel à des val- ves auxiliaires 110 et 111 qui sont de préférence à milieu ionisable et compor- tent une anode 112, une cathode 113 et une grille 114; elles sont alimentées en fonction de la tension anodique des valves principales 105 et 106 par l'in- termédiaire d'un fusible 115 et d'une résistance 116.
Comme dans la Fig.3; les valves principales sont agencées de telle sorte que la valve 106 suit la valve 105, c'est-à-dire que la valve 106 n'est amorcée que pendant-les alternances qui suivent immédiatement celles au cours desquelles la valve 105 est conductrice;, Dans 1 exemple considéré, cette liaison est ainsi réalisées la grille 114 de la valve 111 est alimentée par un
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circuit 117 qui est lui-même alimenté par le circuit 101. Ce circuit 117 com- porte un transformateur 118 connecté au circuit 101, une source de polarisation négative telle qu'une batterie 119, une résistance 120 en série avec la grille 114 et une capacité 121 connectée entre la grille 114 et la cathode 113.
Bien qu'on ait représenté un circuit comportant deux valves en opposition dont l'une s'amorce immédiatement après l'autre, on conçoit qu'on puisse employer tout autre montage dans lequel les valves sont commandées in- dépendamment, c'est-à-dire tout équipement comportant des circuits de commande séparés et associés avec chacune des valves de telle sorte que la période d'a- limentation du circuit de consommation commence au moment où l'une ou l'autre des valves s'amorce.
Pour alimenter le circuit 101 pendant un intervalle de temps pré- cis correspondant à un nombre pair d'alternances et pour que cette alimentation débute à des instants précis et les mieux appropriés par rapport aux alternances de la tension fournie par le circuit 102, on prévoit un circuit de commande 122 fournissant une tension périodique pointue par le transformateur 123 analogue à ceux des figures précédentes : son secondaire 124 est connecté à la grille 114 de la valve 110 par une résistance 125 et une source de polarisation négative telle qu'une batterie 126. La capacité 127 aux bornes de la cathode 113 et de la grille 114 absorbe les tensions transitoires éventuelles propenant du dehors par exemple et susceptibles d'apparaître dans le circuit de commande.
Bien qu'on ait représenté schématiquement le circuit 122 compor- tant un transformateur saturable'123, on conçoit qu'on puisse utiliser tout dispositif équivalent destiné à rendre la valve 110 conductrice à un instant prédéterminé des périodes de la tension d'alimentation fournie par le circuit 102. C'est ainsi qu'on peut faire appel à la décharge de capacités, ou encore à des sources de tensions alternatives ou de tensions unidirectionnelles suscep- tibles de fournir des impulsions à front raide.
Pour amorcer l'alimentation du circuit 101 en mettant le trans- formateur 123 en liaison avec la grille de commande 114 de la valve 110 ,on peut appliquer un interrupteur ou un bouton 128 commandé à la main ou automati- quement. Le circuit 122 est agencé de telle sorte que l'interrupteur 128 puisse être actionné au hasard, mais que la valve 110'ne puisse être amorcée qu'à un instant déterminé de l'alternance, indépendamment de l'instant précis de mani- pulation de 128 ; dernier comporte un équipage mobile 129 et commande les contacts fixes 130 et 131.
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Comme dispositif de temporisation on peut prévoir le circuit 132 alimenté par le circuit 101 et ayant pour objet de mettre hors service le cir- cuit 122 après un certain nombre d'alternances du courant d'utilisation même si l'interrupteur 128 est maintenu fermé pendant un temps plus long.
Le circuit 132 fixe le nombre d'impulsions de tension à forme pointue appliquées à la grille 114 de la valve 110 et détermine par conséquent le nombre d'alternances consécutives ou de périodes transmises au circuit 101.
Il comporte un redresseur complet 133 chargeant une capacité 134 ; la tension aux bornes de cette dernière qui fournit une indication de la durée de l'ali- mentation du circuit 101, est utilisée pour commander une valve 135.
La résistance réglable 134' en série avec le redresseur 133 et la capacité 134 commande le régime de charge de la capacité 134 et par conséquent la durée de l'alimentation du circuit 101, en même temps que la quantité d'éner- gie qui lui est transférée.
La valve 135 est de préférence à milieu ionisable et comporte une grille 136. Pour rendre la valve 135 conductrice pour une valeur prédéter- minée de la tension aux bornes de la capacité 134, on utilise par exemple un . diviseur de tension constitué par une résistance 137 et un curseur 138. La résistance réglable 138' connectée en série avec la valve 135 commande le régime de décharge de la capacité 134.
Le circuit 132 est également destiné à compenser les chutes no- tables de la tension du circuit 102 et à assurer ainsi la transmission d'une quantité prédéterminée d'énergie au circuit d'utilisation 101.
Pour mettre hors service le circuit de commande 122 à la fin de l'intervalle prédéterminé de l'alimentation du circuit d'utilisation 101, on prévoit un relais 139 comportant ,une armature 140, des contacta fixes 141-142- 143 et une bobine 144 qui, lorsqu'elle est alimentée,soulève l'armature 140.
La bobine 144 est alimentée par la capacité 134 par l'intermédiaire de la valve 135 quand la tension aux bornes de la capacité 134 atteint une valeur prédéter- minée ou, en d'autres termes, à la fin de la période d'alimentation du circuit 101. Les contacts 141 sont connectés aux bornes de la capacité 134 et ont pour ,but de la mettre en court-circuit dès que l'ouverture 140 est attirée en posi- tion supérieure. Les contacts 143 sont connectés en série avec les contacts 130 du bouton-poussoir 128 et le primaire du transformateur 123. Les contacts 142 sont connectés en série avec les contacts 131 du bouton-poussoir et servent à fermer un circuit de maintien de la bobine 144 tant que l'interrupteur 128 est
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fermé.
Le courant de maintien est fourni à la bobine 144, après l'attraction de l'armature 140, par le transformateur 145 alimenté par une source appropriée telle que le circuit alternatif 102.
Pour commander la phase de tension pointue appliquée à la grille 114 de la valve 110, on peut utiliser un déphaseur rotatif 146 qui règle les moments d'amorçage de la valve 110 et qui a par conséquent pour but de commander la quantité d'énergie transmise au circuit 101.
Le fonctionnement de la variante de l'invention représentée Fig.4 peut être ainsi exposé : du fait de la disposition particulière représentée, la valve 106 s'amorce après la valve 105 et le circuit 101 est alimenté pendant un nombre paird'alternances de'la tension du circuit 102. Le courant moyen transmis au circuit 101 augmente lorsque les valves 105 et 106 s'amorcent au début des alternances positives de la tension anodique et il diminue quand leurs amorçages sont retardés.
Quand les valves 110 et 111 fonctionnent, du courant unidirection- nel est transmis aux électrodes 109 des valves 105 et 106 qui sont alternative- ment amorcées. Ce courant unidirectionnel provient des circuits anodiques des valves 105 et 106. Quand le bouton 128 est abaissé,le circuit de commande 122 et le transformateur 123 sont connectés à la grille 114 de la valve 110 et l'a- morcent à l'instant voulu au cours de la première alternance positive de la tension du circuit d'alimentation 102. Le primaire du transformateur 123 est alimenté par un circuit comportant le secondaire du déphaseur 146, les contacts 143 du relais 139 et les contacts 130 du bouton 128.
La valve 105 s'amorce par une impulsion reçue par son électrode 109 et la valve 106 s'amorce immédiatement après au cours de l'alternance sui- vante du circuit 102, par l'intermédiaire de la valve de commande 111 qui est amorcée par la tension prélevée sur le circuit 101 au moyen du transformateur 118.
Le nombre d'alternances du courant fourni au circuit 101 dépend du réglage du circuit 132. A la fin de la période de fonctionnement, la capacité 134 est déchargée par la bobine 144 du relais 130 et par la valve 135. Ce cou- rant de décharge attire l'armature 140, la capacité 134 est mise en court-cir- cuit et le circuit de commande 122 est coupé sur les contacts 143 jusqu'à ce que le bouton 128 Soit relâché. L'armature 140 du relais 139 est maintenue en position supérieure sous l'action du courant provenant du transformateur 145 qui alimente la bobine 144 tant que l'interrupteur 128 est fermé.
Lorsque l'é-
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-quipage/mobils 129 du bouton 128 est libéré par l'opérateur et les contacts
130 et 131 sont coupés le circuit se trouve de nouveau en condition de provo- quer une nouvelle période d'alimentation du circuit 101 ; le courant de maintien de la bobine 144 est interrompu et-l'armature 140 revient à la position repré- sentée sur le dessin.
La Fig.5 ,analogue à la Fig. 2, permet de mieux comprendre le rôle du système de commande décrit* A représente la tension anodique de la valve
105 par exemple et B représente la tension pointue fournie par le transforma- teur saturable 123 quand le circuit de commande 122 est fermé, cette tension étant appliquée à la grille 114 de la valve 110. La courbe en traits plus forts
C représente la tension appliquée au circuit d'utilisation 101.
On-supposera qu'on désire alimenter le circuit 101 pendant deux périodes de la tension sur la ligne 102. Cette durée est obtenue par le régla- ge du curseur 138 du diviseur de tension du circuit 132. Si les contacts du bouton-poussoir 128 se ferment à l'instant a , la valve auxiliaire 110 et par conséquent la valve principale associée 105 ne s'amorcent qu'à l'instant b, moment choisi pour le commencement de la soudure. Les alternances positives de courant sont transmises au circuit d'utilisation par la valve 105, et les al- ternances négatives par la valve 106 immédiatement après la valve 105. On note- ra que l'instant auquel commence l'alimentation présente toujours un décalage déterminé par rapport à la tension d'alimentation 102.
Le circuit décrit a la propriété de permettre le réglage précis de la durée d'alimentation, puisqu'il y a une certaine latitude dans le fonc- tionnement du circuit 132 et du relais 139. Par exemple, la durée de la.période d'alimentation reste constante si le circuit 132 varie dans l'intervalle c-d.
Même si ce circuit 132 fait retomber le relais 139 à l'instant c, ce qui in- terrompt le circuit 122, le circuit 101 continue à être alimenté jusqu'au mo- ment d. De cette manière la précision du fonctionnement du circuit 132 peut n'être pas aussi rigoureuse que celle de la totalité du système. On peut dire que le fonctionnement synchrone est obtenu par un circuit de temporisation "asynchrone", alimenté par le circuit d'utilisation.
Le circuit 132 remplit une fonction complémentaire qui consiste à assurer le transfert d'une quantité prédéterminée d'énergie au circuit d'uti- lisation 101 consécutivement à une seule fermeture de l'interrupteur 128, et il compense les variations de la tension du circuit 102. Cette compensation de tension se manifeste au moment où il y a une variation appréciable de/tension
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sur le circuit 102. Par exemple, si sa tension diminue d'une manière apprécia- ble, le circula 132 maintient le système en fonctionnement pendant une durée plus longue@ de sorte que la quantité d'énergie désirée soit toujours transmise au point de soudure. La période d'alimentation se trouve allongée du fait que la capacité 134 se charge plus lentement qu'à la tension normale.
La Fig.6 représente schématiquement une variante de l'invention dans laquelle on a conservé les mêmes numéros de références pour désigner les mêmes éléments. Dans le système de la Fig.6, on associe à la valve 105 un cir- cuit de commande simplifié qui permet de supprimer une des valves auxiliaires.
Le circuit 147 qui alimente son électrode d'amorçage 109 peut comporter une résistance 148, un redresseur approprié 149, s'il y a lieu, un bouton-poussoir 150 et les contacts du relais 139 dont la bobine 144 est alimentée par le cir- cuit de temporisation 132.
On peut supprimer le redresseur 149 dans les cas où il est pos- sible d'alimenter l'électrode d'amorqage 109 en courant alternatif*
Le fonctionnement du système représenté Fig.6 est pratiquement le même que précédemment : si l'on ferme au hasard l'interrupteur 150 à un instant quelconque, l'alimentation du circuit d'utilisation 101 ne commence qu'à un instant précis de la première alternance positive de la tension anodi- que de la valve 105@ du fait que cette tension doit s'élever à une valeur suf- fisante pour transmettre un courant d'intensité prédéterminée à l'électrode de commande 109.
La durée de l'alimentation du circuit 101 est réglée par le cir- cuit 132 qui commande également la durée de fonctionnement du circuit 147 et compense les variations de tension de la ligne d'alimentation 102.
On notera que ce montage qui ne permet l'amorqage de la valve 105 qu'à un certain instant postérieur au zéro de l'alternance positive de la tension,la met en service à un instant pour lequel les courants transitoires d'amorçage sont considérablement diminuées.
Bien qu'on ait décrit et représenté plusieurs formes de réalisa- tion de l'invention, il est évident qu'on ne désire pas se limiter à ces formes particulières, données simplement à titre d'exemple et sans aucun caractère restrictif et que par conséquent toutes les variantes ayant même principe et même objet que les dispositions indiquées ci-dessus, rentreraient comme elles dans le cadre de l'invention.