"Tambour centrifuge"
Dans les machines centrifuges pour le séchage ou essorage de matières finement réparties, le tambour se compose d'une forte enveloppe de tôle avec trous relativement grands, d'un tamis intermédiaire en toile métallique s'appliquant intérieurement contre cette tôle et d'un tamis à fines mailles, s'appuyant intérieurement contre ce dernier.
Le tamis à fines mailles est destiné à retenir les matières solides finement réparties et, par contre, à laisser passer le liquide.
Si on utilise pour vider le tambour un couteau à peler ou à écorcer, avec rigole d'écoulement y fixée, le couteau ne doit pas être trop rapproché du tamis disposé intérieurement, car, en raison de la manière dont ce tamis est soutenu, il est impossible d'obtenir une surface cylin- drique et concentrique exacte et, par conséquent, le tamis est exposé à être endommagé.
L'invention a pour but un tambour centrifuge qui, en vertu de son genre de construction, est particulièrement approprié pour être vidé au moyen d'une lame ou couteau
à peler ou à écorcer.T
Conformément à l'invention, la paroi interne de l'enveloppe en tôle du tambour est rainurée et les trous percés dans cette tôle sont disposés de manière que le liquide puisse s'échapper des rainures ou rigoles. Le tamis à fines mailles, qui peut se composer d'une plaque perforée ou d'une toile métallique, est posé contre les nervures prévues entre les rainures et, en réalité, les dimensions de la surface des nervures ou estes, laquelle sert à soutenir le tamis, doivent correspondre tout au plus à environ 15% de la surface originellement lisse de la t8le formant l'enveloppe. Par conséquent, avec ce mode de construction, les nervures ou côtes et les rainures ou rigoles remplacent le tamis inter-
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Une forme d'exécution de l'invention est montrée, à titre d'exemple, sur le dessin.
Le tambour centrifuge est représenté partie en coupe. La coupe complète est symétrique par rapport à l'axe 1.
Au moyen d'un tour, on exécute sur l'enveloppe de tôle 2 du tambour un grand nombre de rainures ou rigoles 3. Les côtes ou nervures intermédiaires sont également façonnées
au tour. La paroi interne de l'enveloppe en tôle est par conséquent nette sur toute son étendue. Les rigoles 3 commu-niquent entre elles au moyen de rainures transversales 4. L'enveloppe en tôle est pourvue d'un grand nombre de trous 5 pour permettre au liquide de s'écouler de tout le système de rigoles.
Le tamis 6 s'appuie contre les nervures prévues entre les rigoles. Comme ces nervures limitent une surface de cylindre exacte, il s'ensuit que le tamis peut également être cintré à la forme parfaitement cylindrique. Il importe que la surface des nervures servant à supporter le tamis soit très petite, afin que les trous et (ou) les mailles de ce tamis soient aussi peu couverts que possible. La surface servant
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ginellement lisse de l'enveloppe en tôle. Par ce fait que le tamis 6 peut être cintré exactement à la forme cylindrique, on peut rapprocher le couteau peleur ou écorceur servant à la vidange du tambour jusqu'à proximité presque immédiate de la plaque formant tamis, sans risque d'endommagement.
Les rigoles peuvent également s'étendre en majeure partie dans le sens de la génératrice de l'enveloppe ou par exemple suivant une ligne hélicoïdale.