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"Dispositif de régulation de vitesse applicable à la traction électrique."
La présente invention a pour objet un dispositif de régulation économique de la vitesse des dynamos à courant continu, tant8t motrices et tant8t génératrices. Il est particulièrement applicable à la traction.
On connaît bien les dispositifs de commande utili- sant en période le démarrage et généralement en marche motrice, l'excitation série des moteurs, Puis on sait également obtenir le freinage par la disposition d'une ten- sion convenable aux bornes de l'enroulement inducteur. pour tous ces modes de contrôle, une résistance dite stabilisatrice a toujours été nécessaire, onipeut consulter à ce sujet la communication de Gratzmuller à la Société française des électriciens en octobre 1929, bulletin
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n 98, tome 9.
D'autre part, l'emploi do moteurs compound à deux enroulements inducteurs distincts est connu; l'un des en- roulements est excité en dérivation sur le réseau; l'autre, en série avec l'induit, est toujours traversé à chaque ins- tant par le courant seul de celui-ci.
Des applications ont été faites en France,
L'excitation sous la tension du réseau, A côté de certains avantages, n'est pas sans Inconvénients car elle nécessite un fil fin des enroulements inducteurs.
Dahs le brevet français Gratzmuller, n 643.048 du 27 octobre 1927 et ayant pour titre "Dispositif de régu- lation de dynamos de traction", il a été prévu différents dispositifs d'excitation différentielle pour parvenir à une caractéristique compound et ayant pour but de réduire la période transitoire d'établissement du courant dans les inducteurs qui sont constitués par un soûl enroulement alimenté par ses extrémités.
Dans le brevet français Gratzmuller n 704.054 du 27 septembre 1930 pour "Procédé de régulation de dynamos de tradtion", il a été décrit des variantes de procédé utilisant le moteur compound à deux enroulements distincts et avec disposition, aux bornes de l'un des enroulements inducteurs, d'une tension eomme algébrique de deux tensions comme dans les brevets ci-dessus. Cette tension différentielle est en effet la somme algébrique de deux tensions l'une # a crois- sant avec les courants dans l'induit de la dynamo dite principale, l'autre # b indépendante et réglable.Elle peut être fournie par une dynamo excitatrice excitée elle-même par une source quelconque, de façon partielle ou totale d'une façon composite. Mais, il a été signalé que l'enroule- ment série peut être très réduit.
De plus, il a été aussi décrit l'emploi d'une tension différentielle pour limiter les différences des courants dans les induits des dynamos
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produisant les couples de traction ou de freinage.
La présente invention a pour objet un perfectionne- ment aux dispositifs de réglage prévus aux deux brevets ci- dessus .
Il consiste à utiliser pour la période du démarra- ge, c'est-à-dire, la mise en vitesse, l'excitation purement série des moteurs, par les procédés connus pour aboutir ensuite à un régime stable ou décroissant de vitesse, et disposer la somme algébrique des tensions # a croissante avec le courant dans A induit principal, et la tension # b indépendante de i et réglable, non pas aux extrémités de l'inducteur série, mais sur une partie de cet enroulement, l'autre partie étant toujours traversée par le courant 1 de l'enroulement principal. Les connexions sont faites de façon que dans la marche motrice de A, Ï a et Ïb s'ajoutent arithmétiquement, Cela conduit à constituer un circuit fermé comportant une partie de l'enroulement inducteur.
Ainsi que dans les deux brevets ci-dessus, on appellera dynamo principale A toute dynamo dont le couple moteur ou résistant intervient directement dans le mouvement du véhioule; toute autre dynamo dora dite dynamo auxiliaire ou excitatrice suivant son emploi* Dans la mesure du possible, les notations employées aux brevets précédents sont conservées, U désignera le réseau alimentant directement les véhicules sous la tension U; T et G seront les deux p8les de la ligne d'alimentation.
Supposant (fig. 1) d'abord le cas d'une seule dynamo principale. Soit A son induit. Son induteur est toujours en série avec lui; la partie K de cet enroulement sera toujours traversée par le courantde l'enduit princi- pal A ou une fraction de celui-ci, la partie H sera toujours traversée par le courant 1 représenté par la flèche en traits pleins i ou une fraction de celui-ci si H est shunté pendant la marche motrice. Nais dans la suite, H fera partie
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d'un circuit fermé par une dérivation p contenant ou non une résistance inductive ou non inductive. Dans ce circuit fermé on pourra intercaler les tensions Ïa et Ïb. La caractéristique compound sera ainsi obtenue permettant de régler la vitesse économiquement et de la diminuer en variant la tension Ïb réglable à volonté.
Un premier mode de réalisation est représenté à titre d'exemple sur la figure 1. A est l'induit principal, K et H les deux parties de l'enroulement série. Le moteur est supposé amené à la vitesse convenable par l'un des procédés connus. Tous les contacteurs sont d'abord supposés ouverts.
Il faut fermer les contacteurs 5, 2 et 1 pour intercaler dans la dérivation fermée sur U le rhéostat R1 de démarrage progressivement court-circuité par les contacteurs 3 et 4. La dynamo fonctionne alors en moteur série traversée par le courant i Indiqué par exemple par les flèches en traits pleins i. Les inducteurs E ou K peuvent être alors shuntés partiellement pour augmenter la vitesse. On intercale ensuite la dynamo ab entraînée à vitesse approximativement constante de manière quelconque; pour cela, le contacteur 5 est ouvert, et l'on formera un circuit dérivé sur H par fermeture du contacteur 6. La dérivation peut contenir une résistance.
La dynamo excitatrice ab a deux enroulements inducteurs; l'un ef est traversé seulement par le courant i de l'induit A ou une partie de celui-ci si of est shunté l'autre cd peut être soumis à une tension mU régable, m étant généra- lement inférieur à 1.
De plus cd peut avoir un rhéostat R2 dans son circuit.
Il y a lieu de noter qu'il sera bon d'opérer de la façon suivante:
Au moment où la dérivation P est fermée par 6, la tension Ïa développée dans ab doit de préférence tendre à produire une chute obmique au moins égale à celle qui
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était produite par le courant total ou partiel i qui passait dans H. C'est purement une question de dimensionnement du de nombre de spires/et ou d'un shunt, de sorte que le courant I dans l'enroulement H ne puisse qu'être augmenté par la fer- meture de 6. Alors seulement le circuit de l'enroulement cd sera fermé sur la tension mU, pour produire la tension Ïb dans ab. On augmentera la tension aux bornes de cd, le courant I augmentera jusqu'à stabilisation de la vitesse.
Au delà d'une certaine valeur de l'excitation produite par ce, le courantes'inversera (flèche pointillée) et le couple de A deviendra résistant si l'on désire; le courant dans le pont ±passera de I - i à I + i et il y aura récupération sur le réseau. Mais alors Ï a changé de signe et la force électromotrice de ab est Ïb-Ïa. On peut diminuer la vitesse du véhicule jusqu'à ce que la valeur maxima du flux de la dynamo A soit atteinte.
Il sera préférable pour abaisser un peu cette vitesse, de séparer le circuit a b H p de la dérivation sur le réseau contenant A. En effet, dans ke pont G ab A T, les forces électromotrices de ab et A sont de signes contraires.
Pour y parvenir, il suffit de créer par le contacteur 7 une dérivation 7 reliant directement l'extrémité de K avec la borne a. La dérivation 7 pourra d'ailleurs contenir une résistance pouvant être court-circuitée ultérieurement. On ouvre alors le contacteur 2 et le circuit a b H est indé- pendant. A chaque instant, le courant dans ab est I.
2 variante (fig. 2). L'induit ab est introduit dans la dérivation p. Tous les contacteursétant supposés ouverts, le processus est sensiblement le même pour le dé- marrage en moteur excité en série par fermeture des mon- tacteurs 1, 5, et 2 avec intercalation du rhéostat de démar- rage R1. Ce rhéostat est progressivement mis en court-circuit par les contacteurs 3 et 4, A est alors en moteur série, son courant 1 (flèche en traits pleins) traverse seul A, K
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et H. On ouvre alors le contacteur 2, la dynamo ab alors excitée par le courant i représenté par la flèche en traits pleins, produit la tension qui, par fermeture de 6 doit tendre plutôt à augmenter le courant I dans H.
La dynamo ab est alors excitée par l'enroulement cd au moyen d'une diffé- rehce de potentiel mU. Mais si l'on augmente l'excitation par cd jusqu'à inverser le courant i dans A, le nouveau courant est indiqué par la flèche! pointillée, on constate que le courant à travers ab devient I + i tandis que dans la marche motrice il était I - i,
Pour éviter cela, il fagut séparer le circuit H ab ce qui est obtenu en fermant une dérivation P1 qui peut être résistante temporairement entre K et G par le contacteur 71 On ouvre alors 5, la courant dans ab est alors la seul courant I de H. On peut alors mettre on court circuit par le contacteur 8, la résistance R2 de la dérivation Pl. Il sera préférable de faire cette opération avant d'exciter cd.
Tous les procédés d'excitations différentielles a et Ïb prévus dans les brevets français n 643.048 et 704.054 sont naturellement applicables aux schémas des figures 1 et 2.
Enfin, il faut remarquer que grâce à la fraction K de l'enroulement série toujours traversé par le courant i, la tension Ïb peut être conservée seule.
Autrement dit, pour stabiliser la vitesse ou la réduire, il suffit de disposer dans une dérivation ± sur H une tension mU réglable ou non, avec intercalation d'un rhéostat.
Cas de plusieurs moteurs.- Les moteurs étant supposés démarrés par l'un des procédés connus et amenés avec les couplages convenables à la vitesse convenable, on pourra passer à la marche en compound par excitation au moyen de dynamos ab de chacun des enroulements H1; H2 de chacune . des dynamos principales A1, A2.
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Les courants i dans les dérivations comportant les induits pourront être égalisés en utilisant une excitation différentielle ainsi qu'expliqué au brevet français n 704.054.
Par exemple dans le cas de deux dynamos A1 et A2 en parallèle, les enroulements excitateurs des dynamos excitatrices a1, bl et a2 b2 des enroulements H des dynamos principales peuvent comporter des enrolements g h représentés par exemple figure 1, celui g1, hl de la dynamo fil bl étant parcouru par le courant i2 de l'induit A2 et celui g2 h2 relatif à a2 b2 par le courant il de A, de telle façon que la différence des ampères-tours des enroulements er et gh seule intervienne avec prédominance de ef.
Dans l'exposé des différents couplages, on ne représentera pas ces enroulements g h pour simplifier.
D'ailleurs, on sait que d'autres solutions sont applicables.
Pour simplifier et faciliter la compréhension des différents schémas qui constituent les figures suivantes, il n'est représenté, le plus souvent, que les appareils nécessaires pour comprendre les explications données quand on passe d'un schéma au suivant.
Pour simplifier une mise en court-circuit pro- gressive par contacteurs pourra être remplacée par la mise en court-circuit par un seul contacteur; par exemple dans le cas d'une résistance à mettre en court-circuit progressivement.
De même, l'ouverture d'un circuit par contacteur pourra être précédée par l'introduction d'une résistance qui ne para pas représentée, de même aussi en ce qui concerne le shuntage d'un enroulement par un shunt inductif qui peut comporter plusieurs shunts successifs, etc.
Les schémas des figures 3, 4,5, 6, 7 rappellent le démarrage série parallèle de deux moteurs par la méthode du pont. On suppose d'abord tous les contacteurs ouverts.
Par fermeture de 3 la résistance R1 de démarrage est intercalée avec les deux moteurs A1, K1, Hl et A2, K2,
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H2 entre T et G: Les contracteurs 1 et 2 fermés successivement éliminent la résistance R1.
Figure 4: Un forme 4 et 5 qui introduisent dans les dérivations 4 et 5 respectivement sur H1 et H2, des shunts inductifs non figurés.
Figure 5: On ferme 6 et 7, co qui met les résis- tances R2 et R3 en dérivation sur la réseau.
Figure 6; On ouvre 8, les deux moteurs sont en dérivation sur le réseau par les résistances R2 et R3 Les contacteurs 4 et 5 sont ouverts pour mettre pleine excitation dans H1 et H2.
Figure 7; Les contacteurs 8 et 9 mettent R2 et R3 en court-circuit. On peut alors augmenter la vitesse on shuntant à nouveau Hl et H2 par les contacteurs 4 et 5, ce qui n'est pas figuré.
Il y a lieu de noter que le passage par les connexions représentées sur les figures 5, 6 et 7 peut être aussi rapide qu'on le désire.
Marche-compound. '- si les inducteurs H1 et H2 sont shuntés il faudra commencer par les déshunter.
La figure 8 suppose que l'opération est déjà faite.
La fermeture des contacteurs 10 et 11 forme les circuits de a1, b1 et a2, b2 sur Hl et H2 intercalant respectivement à lourd bornes les tensions des excitatrices a1, b1 et a1, b2.
Le schéma ne représente aucun des détails des nombreuses excitations différentielles précédemment exposées. Le processus exposé pour les figures 1 ou 2 pourra, par exemple, être suivi.
A noter que ci$ d1 et c2, d2 doivent être disposés sous la même tension ou encore être en série; on règle ces excitations pour avoir la vitesse désirée. Elle sera d'ailleurs minima lorsque les flux dans H1 et H2 seront marima.
Figure 9: Pour abaisser davantage la vitesse,
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il faut passer au couplage série des induits, La fermeture du contacteur 12 intercale la résistance R4 entre les moteurs qui sont ainsi tous deux dans une même dérivation sur le réseau.
L'introduction ae la résistance R4 n'influence aucunement les courants dans A1 et A2.
Figure 10: Les contacteurs 8 et 9 sont alors ouverts. Des dispositions sont prises pour réduire le plus vite possible les excitations par les courant Il et 12 passant par H1 et H2 à une valeur minimum par les tensions Ï b1 et Ïb2 dues aux enroulements c1, dl et c2, d2 des deux excitatrices a1, b1, et a2, b2. figures 11: La résistance R4 est alors progressive- ment mise en court-cirouit par un seul contacteur 13 au schéma. On abaisse alors la vitesse en augmentant à nouveau les excitations des excitatrices a1, b1, et a2, b2.
Quand les flux inducteurs des dynamos a1, b1 et a2, b2 sont maxima, la vitesse maxima économique est atteinte.
Figure 12; Pour aboutir à une vitesse plus basse ou presque à l'arrêt, par fermeture de 14 on intercale R5 en dérivation sur le réseau. On ouvre alors 15, ce qui sup- prime la tension du réseau sur les moteurs et l'on met pro- gressivement R5 en ourt-circuit par fermeture des contacteurs 16 et 17.
L'arrêt définitif peut être alors obtenu par un frein mécanique qui peut d'ailleurs être commandé électrique- ment.
On peut d'ailleurs parvenir à l'arrêt après la disposition du schéma de la figure 8, sans utiliser la anise en série des moteurs. On met alors (fig. 13) par fermeture de 14, la résistance R5 en dérivation sur les deux moteurs en parallèle. Cela n'influence aucunement les courant i et i2 dans A1 et A2. Par ouverture de 15 on supprime la tension surles deux moteurs et les dynamos A1 et 22 débitent en
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parallèle sur R5. On. met progressivement R5 en court-circuit par 16 et 17.
La figure 14 représente d'ailleurs une autre -manière de passer du couplage parallèle au couplage série peut être plus générale.
Figure 14; Supposant les contacteurs 3, 4, 17 et 18 fermés, 13 ouvert, les moteurs A1 et A2 en oompound en parallèle sur le réseau à la vitesse minima, c'est-à-dire à pleine excitation. On ouvre alors dans l'ordre 17,18 et 3, ce qui supprime la tension U sur la dynamo A1. On forme alors rapidement 13. La dérivation contenant A2 débite sur la résistance R5. On réglo alors les manoeuvres pour que les excitations de a1, bl et a2, b2 tendent vers le minimum permettant de disposer la tension par moteur, et pendant que l'excitation baisse, on court-circuits progressivement R5 par 17 et 18.
On excite alors a1, b1 et a, b2 jusqu'au maximum et le freinage est terminé comme précédemment expliqué pour la figure 12 et par.le frein mécanique.
Manifestement, le procédé représenté sur la figure 14 peut être généralisé pour introduire dans une dérivation sur le réseau U contenant un nombre quelconque de dynamos principales en série un groupe composé aussi d'une ou plusieurs dynamos en série.
Il faut noter que dans ces successions de conno- xions prévues aux schémas, la marche motrice n'est à aucun instant supprimée pendant la période de marche motrice.
De même, le freinage n'est à aucun instant interrompu pendant les connexions successives.
Bien entendu, tous les couplages comportant un nombre quelconque de dérivations avec plusieurs moteurs en série par dérivation, peuvent être employés. Une unité motrice peut être constituée, non pas par un moteur, mais par deux moteurs en série, couplés d'une manière permanente, tout au moins dans la marche 'compound.
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Dans le cas où deux moteurs sont connectés en série pour constituer une unité motrice ou génératrice compound, les enroulements H1 et H2 peuvent être contigus et la tension de l'excitatrice ab disposée dans un cirouit p qui comprend Hl et H2.
A titre d'exemple, un mode de réalisation est re- présenté par le schéma de la figure 15 où deux moteurs A1, K1, H1 - A2, K2. H2 sont supposés former une unité motrice, de bornes extrêmes M et N. Le démarrage sera effectué avec excitation:série.
Ainsi que représenté, les enroulements Hl et H2 étant contigus, pour la marche compound le circuit local qui sera fermé par le contacteur 6, peut ne comporter qu'une excitatrice ab pour les deux moteurs, excitatrice placée soit dans le pont auxiliaire p, soit dans le pontiinitial A , K1, H1, H2, K2, A2, comme représenté à titre d'exemple, ab sera excité comme précédemment.
Les flèches ±,en trait plein représentent les courants lors de la marche motrice; les flèches pointillées 1 représentent le courant inversé lors de la récupération; I est le courant d'excitation dans les enroulements H1 et H2. En résumé tout se passera comme si A1 et A2 ne formaient qu'un seul induit, les inducteurs K1 et K2 un seul enroulement K toujours en série et H1 et H2 un seul enroulement H.
Comme précédemment, on pourra séparer entièrement le circuit a b ± lorsqu'on passera à la marche en compound.
Bian entendu, tous les couplages ordinaires entre moteurs peuvent être réalisés avec les unités motrices com- portant deux ou plus de deux induits en série, d'une manière permenante en compound.
Dans tous les schémas, il est de toute évidence que lorsqu'on a séparé entièrement les circuits a b, H, p ainsi que prévu, par la fermeture du contacteur 7 (fig. 1,2) les circuits a, b, H; p ne figurent plus aux différents
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schémas de changement de couplage (fig. 6 à 14) donnés ci- dessus à titre d'exemple.
Bien entendu, la succession des connexions peut être facilement établie par un cylindre contrôleur par un arbre à cames, par contacteurs commandés par un cylindre de contrôleur ou par des combinaisons de ces dispositifs.
On peut même, en utilisant les contrôleurs normaux de démarrage en série-parallèle, réaliser les connexions supplémentaires de marche on compound par un contrôleur sup- plémentaire. L'adaptation des appareils existants est ainsi sauvegardée.
Enfin, il est bon de signaler que dans les diffé- rentes opérations, à chaque instant, le couple moteur ou résistant des dynamos principales peut être varié par shuntate des enroulements K ou par shuntago des enroulements inducteurs des dynamos ab intervenant dans la production des tensions Ïa,
Il est évident que les procédés connus de démarrage automatique s'adaptent naturellement au démarrage avec ex- citation série,
Quel que soit le nombre de dérivations sur le réseau comportant chacune plusieurs dynamos en série et fonctionnant en moteurs eux-mêmes excités en série, on peut passer à la marche en compound par simple disposition des tensions Ïa et Ïb sur les enroulements H.
Si l'on ne veut pas changer le nombre de moteurs par dérivation sur le réseau, on peut aussi parvenir à l'arrêt.
1 Par débit sur le réseau à travers une résistance au besoin progressivement réduite à zéro.
2 Par débit sur une résistance placée d'abord en dérivation sur le réseau puis formant avec les dynamos principales un circuit séparé du réseau.
3 Par réduotion, progressive à zéro de cette résistance.
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Par exemple dans le cas de deux moteurs démarrés en série parallèle pour lesquels on veut freiner en utilisant seulement le couplage série, et que l'on suppose à grande vitesse, on pourra passer à la marche en compound et débiter sur le réseau par une résistance progressivement réduite à 0. en intercalera alors une résistance R5 en dérivation (fig. 12) on séparera les moteurs du réseau par ouverture du contacteur 15 et l'on mettra en court-circuit progressif R5 par fermeture des contacteurs 16 et 17 pour atteindre sensi- blement l'arrêt.
Au fond, la manière d'obtenir la caractéristique compound revient à passer au procédé d'excitation composite déjà prévue aux breveta français n 643.048 et n& 704.054 pour parvenir à une dynamo compound semi-directe avec bénéfice des dispositions prévues aux brevets ci-dessus.
Les dispositions des figures 1 et 2 permettent de passer aux oaractéristiques compound sans coupure des dérivations sur le réseau. On entend par là que les ampères- ours inducteurs croissent avec le courant 1 d'induit A grâce à l'enroulement K comme dans la dynamo compound ordinaire mais, aussi, parce que la tension Ïa fait croître aussi les ampères-tours avec i dans l'enroulement H; disposition déjà réalisée dans le brevet n 704.054.
On obtient ainsi un couple C analogue E celui d'une dynamo compound directe soit
C = K (NI - ni)± N et n étant les nombres de spires des enroulements H et K.
Si NI et n sont choisis convenablement, le couple peut rester peu variable parce que si 1 augmente le premier facteur diminue alors que le 2ème augmente. Si le fer n'est pas saturé, le couple C varie proportionnellement au produit (NI-ni) ni forme où l'on reconnaît le produit de deux facteurs dont la somme est constante si le f er n'est pas saturé.
Remarquant de plus que dans la marche génératrice, le couple électrique à fournir par dynamo est plus petit et
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que le flux augmente dans la marche génératrice parce que les chutes ohmiques de tension d'inversent dans l'induit et en ligne, on conçoit que le courant 1 dans la dynamo en géné- ratrice est beaucoup plus petit qu'en moteur pour accéléra- tions égales en valeurs absolues.
On conçoit qu'il peut être possible de freiner avec récupération en employant un seul couplage de dynamos excitées en compound ou tout au moins de diminuer pour le freinage, le nombre de changements de couplages utilisés dans la marche motrice et de plus la possibilité de ne pas faire intervenir la variation de b pendant la récupération ou tout au moins de ne faire subir à Ïb qu'un petit nombre de variations.
Mais alors l'intérêt de bien utiliser le cuivre inducteurs devient manifeste et on sait que: a) les tensions Ïa et Ïb peuvent être produites dans un seul induit de dynamo excitatrice, excitée elle-même dans un premier enroulement par le courant 1 dans un deuxième par une tension vb réglable empruntée à une source quelconque. b) on peut, dans un seul induit d'excitatrice, développer la somme des deux tensions à et Ïb en oxcitant unseul enroulement inducteur de cette excitatrice par la somme algébrique de deux tensions vb et va l'une va croissante avec 1 et développée dans une sous-excitatrice,, excitée elle- même parun enroulement inducteur traversé par le courant 1 de l'induit A, l'autre vb réglable et prise d'une source quelconque.
c) Mais une excitatrice unique peut, dans son induit ab développer les tensions Ïa Ïb et Ïcen introduisant dann un enroulement Inducteur unique les tensions vb va prévues ci-dessus et en plus une tension v engendrée dans une petite dynamo auxiliaire ou sous-excitatrice entraînée à une vitesse proportionnelle à la vitesse des roues, (Lorsque la vitesse baisse, la tension (vb-vc) augmente, Lorsque
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avec dimunu tion de Ïa,la tension de l'induit de l'excita- trice ab prend une certaine valeur correspondant à la limite acceptable, cette tension peut agir sur un relais introduisant les résistances de freinage en dérivation sur le réseau puis aussitôt supprimant les connexions avec le réseau.
S'il y a intérêt à ne pas faire trop grande le nombre de spires de l'enroulement K pour ne pas augmenter les pertes Joule, il ne faut pas renoncer pendant un temps très court au moyen puissant de limiter les surintensités en augmentant temporairement les ampères-tours dans cet enroulement. C'est précisémant le cas pendant le changement de couplage des moteurs de parallèle en série pendant la récupération par exemple lors du changement prévu aux figures 10, 11 et 12 ou 14. Cela pourra se faire soit par suppression d'un shunt, préalablement établi sur l'enroule- ment K aux autres régimes, soit par addition d'un certain nombre de spires de faible section, soit par un changement de oouplage des spires sur l'enroulement K etc..
Dans le même but de hâter l'établissement du flux réduit, on peut employer l'introduction ou l'augmentation d'une résistance dans la dérivation 2 prévue aux figures 1 et 2, c'est-à-dire dans le circuit fermé sur une partie de l'enroulement inducteur des dynamos principales.