BE374680A

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Publication number: BE374680A
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Description


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  Procédépour l'établissement de routes empierrées et cylindrées. 



   La présente invention a pour objet un procédépour l'éta - blissement de routes empierrées et cylindrées. 



   Le but de l'invention est d'établir une route qui présente les qualités de la route bétonnée, mais aussi, en même temps, les qualités d'une route asphaltée. 



   On a fait   souvent,déjà,   des propositions pour   l'établis -   sèment de routes en béton d'asphalte. On est toujours parti, en cela, de l'application d'un mélange d'asphalte et de béton sur la route. Pour ce mélange d'asphalte et de béton, on a employédiverses matières de liage hydrauliques, tels que du ciment, de la chaux, du plâtre, etc. en mélange avec une matière bitumineuse, soit sous forme de poudre, soit sous forme d'émulsion. 



   La présente invention s'écarte totalement de la manière de procéder connue. Elle vise à donner à une route empierrée les qualités d'une route bétonnée et, en même temps, celles 

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 d'une route asphaltée. L'invention consiste à amener sur la route et cylindrer les cailloutis et une matière de liage 'hydraulique en poudre remplissant les intervalles des cail- loutis, ensuite de quoi a lieu l'humectation avec de l'eau, soit seule, soit additionnée d'agentsfavorisant la pénétra - tion et le liage. 



   On n'amène donc plus sur la route un mélange d'asphalte et de béton, mais on amène d'abord sur la route les caillou - tis. On répand ou râtisse alors l'agent de liage hydraulique en poudre avant le cylindrage dans les intervalles de l'em- pierrement, ensuite d.e quoi a lieu le traitement ultérieur. 



  On a ainsi un système entièrement nouveau et non encore appli - qué jusqu'à présent pour la construction de routes empierrées. 



   On ajoute à l'agent de liage hydraulique en poudre, de la manière connue, un asphalte, du goudron ou de la poix. On effectue cette addition avant la réunion de l'agent de liage avec les cailloutis, et ce en quantités que le mélange d.e l'agent de liage et de l'asphalte, de la poix ou du goudron peut être préparé dans un moulin à friction, un moulin batteur, un moulin à colloïdes ou autres appareils agissant d'une façon analogue, pour obtenir une substance pulvérulente. On peut, en cela., ajouter les matières bitume.uses sous la forme d'une émulsion convenablement étendue ou sous la forme d'une   disso -   lution. L'addition peut aussi avoir lieu, après que l'agent de liage hydraulique a été cylindre dans la couche de caillou - tis, par projection ou épanchement subséquent sur le, couche de cailloutis cylindrée. 



   L'agent de liage hydraulique est du plâtre (plâtre de stuc, d'albâtre ou, en particulier, du plâtre à enduits) ou un mé - lange de plâtre et de chaux ou de ciment. 



   Il n'a pas été possible, jusqu'à présent, d'employer du plâtre comme agent de liage pour les routes, car la prise du plâtre a lieu trop rapidement lorsqu'on l'emploie comme mortier 

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 humid.e. Si, par exemple, on réunissait le plâtre et les cail - loutis dans des machines à malaxer le ciment, il se solidifie - rait déjà avant d'arriver sur la route. 



   D'après la présente invention, il a été trouvé une nouvelle méthode pour amener le plâtre sur la route d'une manière des plus simples et pour remplir les intervalles entre les cail - loux et relier ceux-ci entre eux sans que le plâtre ait déjà fait prise avant le cylindrage. En outre, le plâtre ayant fait prise possède, comme mortier, un ava,ntage nouveau et particu - lier, en ce sens qu'il peut, par suite de sa grande porosité, être bien imprégné d'une manière peu coûteuse et variée, tant de sels minéraux que d'émulsions aqueuses de goudron ou de bitume. Il est même possible d'effectuer l'imprégnation avec emploi d'asphalte de la Trinité, de bitume dur   (mexphalt)   ou tendre (sptamex) ou de goudron en d.issolution dans des chloro - hydrocarbures ou autres hydrocarbures.

   Mais on a ainsi un sys - tème entièrement nouveau et non encore appliqué jusqu'ici pour la construction de routes empierrées. Il a donc été trouvé, en même temps, un support d'agent de liage pour de l'asphalte, du goudron, etc. qui est capable d'absorber de grandes quantités de substances durcissantes et qui donnent de la résistance aux intempéries et de fournir des couvertures de routes de carac -   tères   différents. 



   On a constaté cette caractéristique remarquable du plâtre bituminé qu'il peut absorber jusque 10 % et plus de goudron de routes et qu'il est encore possible, alors, de l'obtenir sous une forme pulvérulente et même de le mélanger avec de l'eau. Il fait prise tout aussi bien que sans goudron, mais la prise est considérablement plus lente. La matière pour mortier ainsi obtenue possède après la prise complète et le séchage, vis-à-vis du plâtre sans addition de goudron, le grand avantage d'être stable à l'eau. Un domaine d'emploi nouveau et extraordinairement étendu s'ouvre ainsi pour le 

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 plâtre, et on dispose d'un produit très peu coûteux pour le liage des cailloutis, ainsi que pour servir de matière de revêtement pour des traitements superficiels par éclats de pierres, etc.

   On a trouvé, en outre, que le plâtre présente des qualités analogues même avec une addition de 5   à     7 %   de   'bitume.   Cette invention crée un nouveau mortier dans lequel deux matières différentes, une matière refusant l'eau (goudron et/ou bitume) et une matière se combinant   à   l'eau (plâtre), peuvent être mises dans le commerce ensemble sous une forme pulvérulente et être mélangées avec de l'eau   à pied   d'oeuvre pour être employées comme matière de liage pour des routes empierrées, des éclats de pierres, etc. Jusqu'à présent, ceci était inconnu et n'était pas possible. Mais des possibilités extrêmement grandes d'utilisation d'un tel mortier s'ouvrent pour l'avenir.

   Le goudronnage ou la bitumination du plâtre peut, comme on l'a constaté, être effectuée sous trois formes de réalisation : 
1 ) On imprègne du plâtre froid de goudron ou de bitume dissous dans des hydrocarbures organiques, par malaxage dans des moulins   %CI   friction, tels que, par exemple, des malaxeurs Eirich, des moulins batteurs ou des moulins à colloïdes, ou dans d'autres appareils ayant une action analogue. 



   2 ) Le plâtre en poudre chaud est, ce qui est encore plus avantageux, mélangé, battu tel qu'il sort du four de cuisson avec du goudron ou du bitume chaud de la manière qui vient d'être citée, dans des moulins à meules verticales ou des machines batteuses, des moulins à colloi'des ou autres appareils analogues. 



   3 ) Le troisième procédé, qui est le plus économique et le plus simple, consiste à réaliser le processus d'admission de goudron ou de bitume directement dans le four à plâtre. 



  L'avantage de ce dernier procédé réside dans le fait que la. cuisson, la bitumination et le goudronnage s'effectuent en une 

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 opération, de sorte que le plâtre bitumineux est rendu consi - dérablement moins coûteux, puisqu'un nouveau traitement sub - séquent n'est plus nécessaire. L'opération d'amenée de goudron et de bitume rend possible, en même temps, un réglage de la cuisson du plâtre, ce qui constitue un facteur particulière - ment précieux dans la préparation du plâtre. En outre, on a trouvé que l'addition de ciment et/ou de chaux et autres agents de liage hydrauliques analogues est possible avant le goudronnage et que, du fait que du plâtre est goudronné en commun avec de la chaux et/ou du ciment, les qualités du mortier de plâtre goudronné peuvent être améliorées.

   Tout ce qui a été dit plus haut est nouveau et permet la préparation d'un nouveau produit pour la construction de routes et la préparation de mortiers, lequel produit possède de grands avantages techniques. Ce plâtre bituminé ou goudronné peut, après   bitùmination   avec du goudron ou du bitume de la manière décrite ci-dessus, non seulement être employé seul comme agent de liage lui-même du mortier, mais aussi comme addition à rai- son de 10 à 35 % à du ciment sec et/ou à de   la.   chaux comme matière de remplissage amenant du bitume.

   Dans ce dernier cas, on a trouvé qu'on peut, par exemple, précipiter du goudron sur du plâtre jusqu'à la proportion de 25 % (rapportée au   plâtre ),   et qu'un tel plâtre au goudron-bitume ne produit plus sur le ciment et/ou la chaux les effets nuisibles du plâtre sans addition de goudron ou d.e bitume. Maissi du plâtre goudronné ou bituminé, ayant une teneur en goudron ou bitume de 5 à 10 % seulement, est amené à une masse de ciment et,/ou de chaux, on augmente ainsi, non seulement la, rapidité de prise du mor - tier, mais aussi sa résistance à l'humidité. Il en résulte que le plâtre bituminé peut recevoir une utilisation promettait beaucoup, non seulement comme agent de liage, mais encore comme matière de remplissage ajoutée à du ciment et/ou de la chaux. 

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   Par exemple, on nettoie au moyen d'un jet d'eau une vieille route empierrée liée à l'eau, pour la débarrasser des saletés et de l'argile non fixées. Sur cette route, on amène uniformément une couche de gros cailloutis (cailloux de 8 à 12 cm. ) et, en outre, de l'albâtre ou du stuc en poudre (5 -25 kg. par m2 selon   l'épaisseur)   de manière que tous les vides entre les cailloux soient remplis uniformément par ratissage. 



   On cylindre ensuite la route avec un rouleau de   8   à 15 tonnes, jusqu'à ce que le profil soit devenu solide..Aprèsce cylin - drage, on projette de l'eau sur la surface de la route, au moyen d'appareils ou chariots d'aspersion appropriés, etc. 



   (on peut employer, pour cela, un chariot d'aspersion pour goudron avec tuyère ou un appareil d'aspersion pour émulsions avec tuyère), jusqu'à ce que le plâtre acquière la faculté de se combiner à l'eau pour former du mortier de plâtre et de lier ainsi entre eux les cailloux d'empierrement. Pour   facili -   ter l'imprégnation, on peut ajouter 1-5% d'alcool, d'acétone ou d'autres substances analogues. Si l'on désire une prise plus lente, on ajoute au contenu du chariot d'aspersion de petites quantités (0,1-1   le, )   de glycérine, de lessive de sulfure et d'autres agents   d'émulsionnement   analogues.

   Une telle couverture est dure en un quart d'heure ; elle est déjà suffisamment solide après une demi-heure et, pendant l'été, elle est, après 2-3 heures, suffisamment sèche pour qu'une nouvelle imprégnation puisse être effectuée. Dans la pratique, toutefois, on laissera se reposer la couverture plus longtemps, si possible, afin que le mortier de plâtre sèche convenablement. 



   Il est également possible d'effectuer encore un cylindrage immédiatement après l'application d'eau, avant que le mortier ait fait prise définitivement. 



   Pour rendre cette route bitumeuse , on procède de la   ma. -   ni ère suivant 
Les émulsions de bitume ou de goudron sous une forme éten- 

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 due, avec une teneur en bitume de moins de   50 %   (de préférence de 10 à 20% ), possèdent la propriété de pénétrer d'une ma -   nière     tout-àrfait   excellente dans le mortier de plâtre poreux et de transformer celui-ci en mortier de plâtre bitumeux .. 



   Un tel mortier forme une excellente couverture de route et est considérablement plus solide et plus résistant que les couver - tures de sable et de bitume imprégnées, parce que, outre l'ac - tion du pouvoir liant du bitume, il y a aussi celle du pouvoir liant du mortier de plâtre. 



   Dans les grandes villes où l'on emploie des routes d'as - phalte comprimé, il est possible d'obtenir, d'après la présen - te invention, un tout autre mode de réalisation en effectuant l'imprégnation avec des asphaltes dissous dans des   chlorohy -   drocarbures ou autres hydrocarbures, ou avec du bitume dur artificiel. 



   On a trouvé que, si ces dissolutions sont suffisamment étendues, donc entre 5 et 50   %, on   peut en imprégner une cou - che de mortier de plâtre plus ou moins bonne, et qu'on obtient ainsi une couverture de route à prise rapide, laquelle agit de la même manière que les couvertures de routes faites direc - tement d'asphalte comprimé. Au lieu d'asphalte naturel, on peut aussi employer du bitume dur artificiel, de même que des liants visqueux pour macadam dur d'asphalte. Dans ces cas, le plus souvent, une bitumination subséquente n'est pas nécessaire, à moins que, pour obtenir des surfaces rugueuses, on ne les recouvre d'une émulsion de bitume ou de goudron et qu'on n'y répande et cylindre des éclats de pierres plus ou moins gros. 



   Une telle surface adhère bien à la couche inférieure, et l'on n'obtient pas seulement une surface dure, lisse et résistante, mais on peut obtenir aussi, par d'autres moyens, une surface rugueuse.

Claims

REVENDICATIONS.

1. Procédé pour l'établissement de routes empierrées et cylindrées, caractérisé en ce qu'on amené et cylindre sur la route les cailloutis et un agent de liage hydraulique en pou - dre remplissant les vides entre les cailloux, ensuite de quoi a lieu l'humectation avec de l'eau, seule ou avec addition d'agents favorisant la pénétration et le liage.

2. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce qu'on amène, d'abord les cailloutissur la, route, ensuite de quoi on répand ou ratisse l'agent de liage hydraulique en poudre avant le cylindrage dans les intervalles des caill,outis. le traitement ultérieur ayant lieu ensuite.

3. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que l'agent de liage hydraulique en poudre est, avant d'être amené sur la, route, mélangé avec les cailloutis et est, après avoir été amené sur la route, cylindre et soumis au traitement ultérieur.

4. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est donné à l'agent de liage hydraulique en poudre une addition d'asphalte, de goudron ou de poix.

5. Procédé d'après les revendications 1 et 4, caractérisé en ce que l'addition d'asphalte, de goudron ou de poix à l' a - gent de liage hydraulique en poudre a lieu avant la réunion avec les cailloutis, et ce en quantités telles que la mélange de l'agent de liage et de l'asphalte, de la poix ou du goudron puisse avoir lieu dans un moulin à friction (broyeur), un moulin batteur, un moulin à colloïdes ou autres appareils à action analogue pour donner une substance pulvérulente.

6. Procédé d'après les revendications 1 et 4, caractérisé en ce que l'asphalte, la poix ou le goudron est ajouté après cylindrage des cailloutis avec 7.' agent de liage hydraulique en poudre, sous la forme d'une émulsion ou d'une solution con - venablement étendue, par projection ou épanchement sur l'em - <Desc/Clms Page number 9> pierrement cylindré.

7. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que l'agent de liage hydraulique en poudre est du plâtre ou un mélange de plâtre et de chaux ou de ciment.

8. Procédé d'après les revendications 1-7, caractérisé en ce que l'empierrement pourvu de l'agent de liage hydrauli - que et cylindré est durci et rendu étanche par imprégnation au moyen de sels solubles dans l'eau : borates, phosphates, fluosilicates, aluns ou chlorures de métaux alcaline-terreux, seuls ou avec addition d'autres substances se trouvant à l'état colloïdal et bouchant les pores (par exemple des solutions d'asphalte, de poix ou de goudron, ou des émulsions d'asphalte, de poix ou de goudron).

9. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que du plâtre est, à l'état sec et froid ou chaud, ou pen - dant sa déshydratation, arrosé ou broyé, par battage ou fric - tion dans le four à plâtre, avec 10-20 % de goudron, de poix ou'de bitume, seul ou avec addition de 10-30 % de chaux ou de ciment, et est employé sous cette forme comme agent de liage hydraulique ou comme matière de remplissage ajoutée à d'autres agents de liage hydrauliques, tels que le ciment ou la chaux.

10. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que, avant l'amenée des matières bitumeuses (asphalte, poix, goudron), on amène au plâtre du ciment ou de la chaux, et en ce que ce mélange est alors traité par les matières bitumeuses.

11. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que la teneur en bitume comprise entre 10 et 25 % est préci - pitée sur du plâtre et en ce que le mélange est ajouté comme matière de remplissage à du ciment ou à de la chaux.

12. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que l'amenée des matières bitumeuses (asphalte, poix ou goudron) a lieu pendant la cuisson du plâtre.

13. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce <Desc/Clms Page number 10> que l'amenée des matières bitumeuses (asphalte, poix ou goudron) au plâtre chaud a lieu par l'admission de goudron chaud dans des moulins batteurs, des moulins à colloïdes ou des moulins à meules verticales de tous genres.

14. Procédé d'après la revendication 1, caractérisé en ce que, pour surmonter l'action du refus d'eau de l'agent de liage hydraulique bitumeux, on donne à l'agent de liage hydrau - lique bitumeux lui-même, sous une forme sèche et pulvérulente, ou à l'eau de malaxage, sous une forme liquide, et dans la proportion de 0,5 à 1 % ou plus, une addition de substances favorisant l' émulsionnement ou facilitant l'humectation par l'eau, sous la forme de carbone,tes d'alcalis, de triphosphates d'alcalis, de savons de toute nature.