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CH368625A - Procédé de fabrication d'un produit bitumineux synthétique - Google Patents

Procédé de fabrication d'un produit bitumineux synthétique

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Publication number
CH368625A
CH368625A CH4231157A CH4231157A CH368625A CH 368625 A CH368625 A CH 368625A CH 4231157 A CH4231157 A CH 4231157A CH 4231157 A CH4231157 A CH 4231157A CH 368625 A CH368625 A CH 368625A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
carbohydrate
sub
mixture
sulfur
catalyst
Prior art date
Application number
CH4231157A
Other languages
English (en)
Inventor
Washington Rappleyea George
Original Assignee
Washington Rappleyea George
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Washington Rappleyea George filed Critical Washington Rappleyea George
Priority to CH4231157A priority Critical patent/CH368625A/fr
Publication of CH368625A publication Critical patent/CH368625A/fr

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Classifications

    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C10PETROLEUM, GAS OR COKE INDUSTRIES; TECHNICAL GASES CONTAINING CARBON MONOXIDE; FUELS; LUBRICANTS; PEAT
    • C10CWORKING-UP PITCH, ASPHALT, BITUMEN, TAR; PYROLIGNEOUS ACID
    • C10C3/00Working-up pitch, asphalt, bitumen
    • C10C3/02Working-up pitch, asphalt, bitumen by chemical means reaction
    • C10C3/026Working-up pitch, asphalt, bitumen by chemical means reaction with organic compounds

Landscapes

  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • General Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Chemical Kinetics & Catalysis (AREA)
  • Civil Engineering (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Oil, Petroleum & Natural Gas (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Compositions Of Macromolecular Compounds (AREA)

Description


  Procédé de fabrication d'un produit     bitumineux    synthétique    La présente invention se rapporte à un     procédé     de fabrication d'un nouveau produit     bitumineux    syn  thétique présentant d'excellentes qualités comme  produit d'étanchéité et comme liant dans des maté  riaux de construction et des matériaux de revêtement  routier.     Le    procédé selon l'invention est caractérisé  en ce que l'on polymérise à chaud un mélange com  prenant du mazout contenant 10 à 60 % d'asphalte,  un hydrate de carbone solide pratiquement sec, ce  dernier en proportion d'au plus 75 % en poids du  mélange, en présence de soufre, d'acide sulfurique,  de chaux, de soude caustique ou de potasse caus  tique comme catalyseur.

   On obtient une masse  polymérisée stable et insoluble qui présente un  excellent pouvoir adhésif et cohésif. Cette masse est  d'un aspect assez proche de celui de l'asphalte natu  rel et     certaines    de ses propriétés physiques telles que  la cohésion et     l'imperméabilité    en sont voisines.  Cependant, au point de vue chimique, sa compo  sition en diffère notablement.  



  On peut     utiliser    toute espèce de mazout à base  asphaltique, y compris les qualités inférieures d'hui  les du type mazout de soute comme par exemple le  mazout de soute C. Un grand nombre de ces ma  zouts contiennent normalement 10 à<B>60%</B> d'as  phalte, cette proportion variant selon l'origine du  brut. Si le mazout utilisé est dépourvu d'asphalte,  on peut en ajouter dans la     proportion    voulue, soit  par exemple environ 0,12     kg/1,    en fondant l'as  phalte solide et en le mélangeant ensuite au. mazout.  Dans la     plupart    des cas, la     proportion    d'asphalte  optimum est de 40 %.

   Quoique cela ne soit pas  essentiel, un mazout dont l'indice d'iode est d'envi  ron 40 et la densité d'environ 0,95 ou davantage,  convient particulièrement.  



  Les hydrates de carbone utilisables sont par  exemple les     monosaccharides,        les,        disaccharides    et    les polysaccharides     tels    que les     amidons,    les     hémi-          celluloses    ou les     dextrines.    On peut les     utiliser    à  l'état pratiquement pur ou sous forme de sous-pro  duits, tels que la mélasse de betterave ou de canne  à sucre, la mélasse de bois, l'extrait     d'hémicellulose,     les     liqueurs        bisulfitiques    résiduelles et d'autres pro  duits similaires.

       Il    est très avantageux     d'utiliser    de  tels     sousrproduits    en raison de leur     prix    notable  ment inférieur à celui des hydrates de carbone purs.  



  L'hydrate de carbone doit être pratiquement sec.  Les     sous-produits    tels que les mélasses, les extraits  de sucre, les extraits     d'hémicellulose    et les     liqueurs          bisulfitiques    résiduelles, qui sont normalement ac  compagnés d'eau, doivent être déshydratés jusqu'à       constituer    une poudre sèche ou un solide sec avant  l'emploi dans le procédé selon l'invention.

   La pré  sence     d'une        proportion    appréciable d'eau a pour ré  sultat un produit de     qualité    inférieure et, de plus,  produit une mousse abondante qui rend les opéra  tions de mélange très     difficiles.    Une déshydratation  partielle, jusqu'à un     point    où l'hydrate de carbone  contient encore suffisamment d'humidité pour con  server sa fluidité, ne convient pas.  



  Suivant un mode particulier d'exécution du pro  cédé selon l'invention, on chauffe le mazout conte  nant l'asphalte à une température de 104 à 107  C,  puis on ajoute l'hydrate de carbone sec et on mé  lange     intimement.     



  Dans la     plupart    des cas, une proportion d'hy  drate de carbone de 0,06 à 0,12     kg/1    de     mazout     convient pour former un produit dur de haut pou  voir liant. On peut même abaisser encore cette pro  portion suivant les propriétés désirées, en particu  lier la dureté. On laisse alors refroidir le mélange  de mazout et d'hydrate de carbone à     49()    C ou     au-          dessous    et on ajoute environ 2 à 6 %, mais de pré  férence environ 5 % de soufre en poudre comme      catalyseur de polymérisation.

   A la place de soufre,  on peut prendre de l'acide     sulfurique,    par exemple  de     densité    d'environ 1,86 en     proportion    s'élevant  à environ 1 % du poids total du mazout et d'hy  drate de carbone. Après avoir mélangé intimement  le soufre ou l'acide     sulfurique,    on élève la tempéra  ture à 232-2380 C et on maintient cette température  pendant un temps     suffisant    pour amener la polymé  risation ou     résinification    désirée. Environ     1/2    heure  suffit généralement. On veille à ce que le chauffage  soit bien homogène dans toute la masse, de manière  à ce que la polymérisation soit uniforme.

   Un chauf  fage     insuffisant    donne une     résinification    incomplète,  alors qu'une     surchauffe    peut amener le cracking de  l'asphalte.    La vitesse d'élévation de la température est un  facteur important de la dureté finale du produit.  On élève de préférence progressivement la tempé  rature du mélange de mazout et d'hydrate de car  bone à environ 2320 C après addition du catalyseur,  car il en résulte un produit bitumineux dur et résis  tant dont l'indice de pénétration peut descendre à  environ 20, ce qui est préférable pour la     plupart    des  emplois.

   Cependant, pour     certains    usages, un pro  duit bitumineux plus tendre peut être souhaitable  et on peut l'obtenir en élevant la température rapi  dement. De cette façon, on peut obtenir un produit       bitumineux    dont l'indice de pénétration peut attein  dre 200 à 300.    Comme catalyseur on peut     utiliser    de la chaux,  de la soude caustique ou de la potasse caustique en  lieu et place de soufre ou d'acide     sulfurique.    En  général, environ 5 à<B>10%</B> et, de préférence, en  viron 5 % de ces catalyseurs alcalins     donnent    les  résultats optima.

   Le catalyseur alcalin est de préfé  rence ajouté sous forme de solide sec, car une solu  tion aqueuse     entraînerait    une formation abondante  de mousse. Lorsqu'on     utilise    de l'alcali ou de la  chaux, la proportion d'hydrate de carbone     polyméri-          sable    avec l'huile de     chauffage    est réduite à environ  <B><I>55%</I></B> en poids du mélange. Quoique les produits       bitumineux    synthétiques obtenus par catalyse alca  line soient un peu plus tendres que ceux obtenus par  le soufre ou l'acide, ils présentent l'avantage de for  mer     facilement    des     émulsions    aqueuses.

   Ces émul  sions aqueuses présentent     certains    avantages au  point de vue étanchéité et stabilisation sur les pro  duits non     émulsifiés,    en     rapport    avec la fabrication  de certains matériaux de construction, dont il sera  question plus loin.  



  Quoique cela ne soit pas essentiel, on a trouvé  qu'une addition d'une petite     proportion    de     tallol          (tall        oil)    ou de lignine, mais de préférence du     tallol,          effectuée    à n'importe quel stade de la fabrication  avant le chauffage     final,    mais de préférence avec  l'hydrate de carbone, produit un     effet    favorable et  un produit amélioré. Environ     1/2    à 1 % de     tallol    ou  de     lignine        suffit    généralement quoiqu'on puisse en  ajouter davantage si on le désire.

      Les réactions qui se produisent dans le mélange  ne sont pas clairement établies. Cependant, la     résini-          fication    semble être     surtout    le résultat de la poly  mérisation des hydrates de carbone, lesquels sont  des aldéhydes et des cétones, avec des composés  phénoliques présents dans l'huile de chauffage. Il est  évident que d'autres réactions de polymérisation se  produisent, car le mazout perd pratiquement com  plètement son identité. Des hydrocarbures non     satu-          rési    se forment probablement par l'action combinée  de la chaleur et du catalyseur, et se polymérisent.  



  Les produits bitumineux synthétiques ainsi obte  nus sont de couleur noire, résistant aux alcalis, de  faible indice d'acide et insolubles dans l'eau, l'alcool  éthylique et l'acétone. Lorsque le chauffage final du  mélange à 2320 C est effectué graduellement, le  produit résultant est un solide dur, résilient, dont le  nombre de pénétration s'abaisse à 20. Si ce chauf  fage est rapide, le bitume obtenu est plus tendre et  son nombre de pénétration atteint 200 à 300. Un  produit bitumineux plus tendre peut également être  obtenu en     fluxant    le produit bitumineux synthétique  dur avec un supplément de mazout à une tempéra  ture d'environ 1040 C.

   Le nombre de pénétration est  la profondeur en centièmes de millimètre à laquelle  une aiguille portant un poids de 50 g pénètre en 5  secondes à     25,,    C.  



  Le produit est stable et peut être stocké indéfi  niment. Il     constitue    un agent liant et imperméabili  sant excellent pour agréger des minéraux tels que  des pierres, du gravier, des schistes, du calcaire, de  l'argile, du sable et des minéraux similaires. Les  agglomérats résultants sont solides, durs, résistants à  l'érosion, étanches, insensibles aux attaques des in  sectes, ignifuges et présentent d'excellentes qualités  au point de vue de l'isolation thermique et     sonore.     <I>Exemple 1</I>  On a chauffé un mazout à base asphaltique à  une température d'environ     104     C.

   On a ajouté du  saccharose sous forme de sucre brun ou brut en pro  portion équivalant à environ 0,06 kg/litre de mazout,  avec environ     1/2    % de     tallol.    On a mélangé soigneu  sement le mélange par agitation et on l'a laissé re  froidir à 500 C. On a ajouté environ 5 % de soufre  en poudre et on l'a soigneusement dispersé. On a  alors élevé la température du mélange progressive  ment et en agitant jusqu'à environ 232-238 Cet on  a maintenu cette température pendant environ 30  minutes. Le produit résultant présente un indice de  pénétration d'environ 43.  



  <I>Exemple 2</I>  On a procédé comme décrit dans l'exemple 1,  mais en     utilisant    comme hydrate de carbone 0,06 kg  d'amidon de blé par litre de mazout. Le produit  résultant présente un indice de pénétration de 21.  <I>Exemple 3</I>  On a procédé comme décrit dans l'exemple 1,  mais en utilisant comme hydrate de carbone 0,06 kg      de mélasse de     canne    à sucre par litre de mazout. Le  produit résultant est un solide dur, dont l'indice de  pénétration est d'environ 27.  



  <I>Exemple 4</I>  On a procédé comme décrit dans l'exemple 1,  mais en     utilisant    comme hydrate de carbone 0,06 kg  de mélasse de betterave déshydratée en poudre par  litre de mazout. Le produit résultant a un indice de  pénétration de 38.  



  <I>Exemple 5</I>  Dans cette opération, on a utilisé comme hydrate  de carbone des sucres de bois déshydratés. Ce pro  duit que l'on     qualifie    parfois de mélasse de bois est  obtenu par hydrolyse acide de copeaux de bois et  consiste surtout en sucres simples tels que par exem  ple le glucose et le     xylose.    Le produit bitumineux  synthétique, préparé selon le procédé de l'exemple 1,  a un indice de     pénétration    de 29.  



  <I>Exemple 6</I>  L'hydrate de carbone utilisé dans cet essai com  prenait une     hémicellulose    en poudre. Cette     hémi-          cellulose    peut être obtenue à partir de différents  végétaux. On a utilisé dans le cas présent un produit  marque       Masanoid      fourni par la     Masonite        Corp.     Le       Masanoid      est un sous-produit déshydraté et  pulvérisé résultant du     déchiquetage    par la vapeur de  bois du Sud pour obtenir des fibres de bois, et  consiste principalement en polymères d'hexoses et  de pentoses.

   Le produit bitumineux synthétique pré  paré     comme    dans l'exemple 1 a un indice de péné  tration de 27.  



  <I>Exemple 7</I>  L'hydrate de carbone utilisé dans cet     essai    est  constitué par de la     liqueur        bisulfitique    résiduelle  déshydratée et réduite en poudre. La composition  de ces     liqueurs        bisulfitiques    varie en fonction des  bois traités et des méthodes de traitement. Toutefois,  toutes ces liqueurs     contiennent    une proportion appré  ciable d'hydrates de carbone, comprenant des sucres  tels que le galactose, le     xylose,        l'arabinose    et les  sucres similaires.

   Quoique le pourcentage d'hydrates  de carbone contenus     dans        ce    sous-produit est consi  dérablement inférieur à celui de sous-produits tels  que les mélasses, l'extrait     d'hémicellulose,    les mélas  ses de bois, etc., les produits solides secs obtenus; par  déshydratation des liqueurs     bisulfitiques    résiduelles,  permettent d'obtenir un produit bitumineux très sa  tisfaisant. Le produit préparé comme décrit dans  l'exemple 1 a présenté un indice de pénétration  de 27.  



  La présence de proportions substantielles de  matières minérales, telles que par exemple celles  pouvant se trouver dans les sous-produits     hydrocar-          bonés    comme la mélasse, la liqueur     bisulfitique    rési  duelle, etc., ne présente pas d'inconvénient pour le  bitume, même dans le cas de sels solubles. Les par-         ticules    minérales sont apparemment entourées étroi  tement par du bitume imperméable à l'eau, qui en  empêche le mouillage. La matière minérale tend à  se séparer du mélange avant le     chauffage    final jus  qu'à 2320 C et peut, si on le désire, quoique cela ne  soit pas essentiel, être facilement éliminée.  



  Le point de     ramollissement    moyen du produit  bitumineux synthétique préparé avec     différents    hy  drates de carbone est relativement élevé, atteignant  environ<B>1010</B> C. Ceci constitue un avantage impor  tant lorsque le     produit    est utilisé comme revêtement  en général ou comme matériau de revêtement rou  tier.  



  Le produit bitumineux synthétique peut être pré  paré sous forme concentrée en vue d'être expédié  à destination de régions pour lesquelles les frais de  transport sont élevés, mais où les mazouts, tels que  par exemple le mazout de     soute    C, peuvent être  obtenus facilement, par exemple pour le ravitaille  ment des bateaux. Pour faire le concentré, on réduit  considérablement la quantité de mazout par rapport  à la     proportion    normale, soit de préférence à 1/10  environ. On peut faire varier ce rapport si on le  désire, mais du     point    de vue de     l'économie    de trans  port,     moins    on     utilise    de mazout, plus grande est  l'économie.

   On ajoute l'hydrate de carbone et le  catalyseur dans les     proportions    requises pour le pro  duit final non concentré.     Le    mélange d'hydrate de  carbone et de mazout est chauffé à environ 104 à  107  C, puis on le laisse refroidir à environ     49,1    C  ou moins pour ajouter le catalyseur. En raison de  la proportion     fortement    réduite de mazout, une par  tie de l'hydrate de carbone et du catalyseur peut se  séparer, aussi le concentré doit être agité avant  l'usage pour     redisperser    les solides pouvant s'être  séparés.

   Une adjonction d'une petite quantité de       tallol    ou de lignine aux autres constituants du con  centré, quoique non essentielle, est avantageuse par  son pouvoir     stabilisant    et dispersif.  



  Lorsque le concentré parvient à sa destination,  on le mélange avec la     proportion    correspondante de  mazout asphaltique pour obtenir le produit     final    non  concentré, on chauffe graduellement et on maintient  à une température d'environ 232 à 2380 C pendant  environ     1/z    heure, de manière à réaliser la polymé  risation voulue de l'hydrate de carbone non poly  mérisé dispersé dans le     concentré    avec le mazout  nouvellement ajouté. Les avantages du concentré  -résultent clairement du fait qu'un fût de 190 litres  de concentré suffit à préparer environ 1,8 tonne du  produit     bitumineux    synthétique     terminé.     



  Le produit     bitumineux    synthétique est particuliè  rement efficace comme liant de matériaux de revê  tement routier, car il adhère tenacement aux mor  ceaux ou particules de l'agrégat et, lorsque le revê  tement a été     cylindré,        il        remplit    les     interstices    entre  les particules minérales d'une masse résistante, con  tinue, hautement     cohésive,    qui tient l'agrégat miné  ral fermement en place.     Le    revêtement résultant est      ferme, résiste aux intempéries et peut supporter un  trafic intense et de     fortes    charges.  



  Pour préparer ce matériau de revêtement, il con  vient de chauffer aussi bien l'agrégat que le liant, de  préférence à une température d'environ 135e C. On  mélange alors soigneusement l'agrégat et le liant  chauds dans un appareil mélangeur approprié pen  dant environ 5 minutes. On étend le mélange sur  la route, on cylindre et on dame de la manière habi  tuelle.

   On a constaté que l'on obtient les meilleurs  résultats lorsque la masse n'est étendue qu'environ  18 à 24 heures après le mélange de l'agrégat avec le  produit bitumineux ou jusqu'à ce que le caractère  collant du liant soit réduit au point où il ne colle  plus au rouleau compresseur ou au     dameur.    Dans  le cas de routes secondaires, pour lesquelles le coût  est un facteur primordial et le trafic faible, on peut  utiliser un liant dont la teneur en hydrate de carbone  est abaissée à 12 à 24     g/It    d'huile de chauffage.  



  On peut utiliser     n'importe    quel agrégat minéral  approprié tel que par exemple des pierres concas  sées, du gravier, des scories, des schistes, du sable,  etc. On     incorpore    de préférence un peu de matériel  finement divisé tel que du sable à un agrégat grossier.  La proportion du liant à l'agrégat est en grande       partie    déterminée par la granulométrie de ce     dernier,     car plus la surface de l'agrégat est grande, plus la  quantité nécessaire de liant est     importante.       <I>Exemple 8</I>  On prépare comme décrit ci-dessus, 57 kg de  produit bitumineux synthétique avec une proportion  de 0,06 kg de mélasse en poudre par litre de mazout  de soute C dont la teneur en asphalte est de 40 %.

    On le chauffe à environ 1350 C et on l'ajoute à  907 kg d'un mélange de pierres concassées et de  sable préalablement     chauffés    approximativement à  la même température. Pendant le mélange, on ajoute  23 kg de pierres calcaires en poudre et 57 kg de  sable. Après avoir mélangé pendant 5 minutes, on       laisse    reposer le mélange pendant 12 à 24 heures  jusqu'à ce qu'il ne colle pratiquement plus, puis on  l'étend sur la route, on dame et on     cylindre.    Le  revêtement résultant est dur,     lisse,    durable et sup  porte de     fortes    charges sans dégâts.  



  Il convient bien entendu de faire varier l'épais  seur du revêtement en fonction de     l'importance    du  trafic et du type de sol sous-jacent et de tenir par  ticulièrement compte du drainage, un sol mal drainé  nécessitant un revêtement plus épais.  



  Ces revêtements sont non seulement égaux ou  supérieurs aux revêtements d'asphalte au point de  vue résistance et durabilité, mais ils sont suffisam  ment bon marché pour les rendre économiquement  applicables sur des routes secondaires ou d'autres  routes où des revêtements d'asphalte seraient nor  malement de coût prohibitif.  



  Le produit bitumineux synthétique peut être  également utilisé comme couche de fond ou d'obtu  ration, appliquée avant ou après le revêtement pro-         prement    dit. A cet effet, il est préférable de le mettre  sous forme d'une émulsion aqueuse ou de solution.  On peut obtenir un produit présentant la consistance  désirée, en dissolvant et en diluant le produit bitu  mineux dans un solvant tel que l'essence ou en       fluxant    le bitume avec un supplément de mazout.  



  On peut donner à une route de terre une sur  face     solide,    dure et résistante à l'eau en mélangeant  à la terre soit le produit synthétique à l'état fondu  soit une émulsion aqueuse de ce     dernier,    sur une  profondeur de 2,5 à 5 cm, puis en cylindrant.  



  On peut préparer facilement une émulsion  aqueuse d'un produit bitumineux synthétique poly  mérisé en présence de chaux, de soude caustique ou  de potasse caustique, en ajoutant de l'eau au pro  duit synthétique et en chauffant jusqu'au point  d'ébullition. Le catalyseur alcalin est suffisant pour  réaliser     l'émulsification.    Les proportions de produit  bitumineux synthétique et d'eau peuvent naturelle  ment varier en fonction des conditions     particulières     d'emploi. On a établi qu'en général, un     rapport    de  800     parties    de produit à environ 560 parties d'eau  convient     particulièrement.     



  Une telle émulsion est du type à rupture rapide  et est spécialement appropriée en temps que couche  d'obturation pour revêtement routier.  



  Lorsque l'émulsion de produit bitumineux syn  thétique doit être utilisée comme liant ou comme  agent d'imperméabilisation en mélange avec des par  ticules minérales telles que du sable ou de l'argile, il  convient qu'elle soit du type à rupture lente et doit  alors être additionnée d'un agent     émulgateur    ou sta  bilisateur supplémentaire. L'un quelconque des agents       émulgateurs    usuels pour la préparation des émulsions  d'asphalte naturel peut être employé, par exemple  une colle, de la caséine, du lait écrémé séché ou du  sang animal séché.

   La lignine, sous-produit de la  fabrication du papier, ou une résine de pin telle que  le produit marque       Vinsol      (Hercules     Powder     Company) conviennent     particulièrement.    Pour pré  parer l'émulsion stabilisée ou à rupture lente, on  peut ajouter l'agent stabilisateur au mélange chaud  de produit     bitumineux    synthétique et d'eau, en géné  ral en proportion d'environ 1 à 3 %.

   On peut pré  parer une bonne émulsion stable en ajoutant un  mélange aqueux de     résine    de pin et d'alcali caustique  à une émulsion aqueuse bouillante de produits bitu  mineux synthétique contenant une petite proportion  de lignine, les     proportions    étant les suivantes : pro  duit     _        bitumienux    57,1 %, lignine 0,2 %, résine  2,3 %, alcali caustique 0,4 % et eau 40 %. Avec  d'autres agents     émulgateurs,    on peut supprimer  l'alcali caustique.  



  On peut également préparer des émulsions  aqueuses de produits bitumineux catalysés par le  soufre ou l'acide sulfurique. Bien qu'elles soient un  peu plus difficiles à préparer que les émulsions de  produits préparés par catalyse alcaline, ces émul  sions présentent l'avantage d'être plus stables.      On peut préparer une émulsion aqueuse de haute  stabilité en versant un produit bitumineux fondu et  chaud, préparé par catalyse au soufre ou à l'acide       sulfurique,    dans un mélange aqueux chaud conte  nant un alcali tel que la soude caustique, du     tallol     et une argile telle que la bentonite.

      <I>Exemple 9</I>  On dissout 85 g de soude caustique dans un mé  lange de 1,66 litre d'eau et 0,71 litre de     tallol.    On  ajoute alors 142 g de bentonite ou d'un silicate  d'aluminium impur de marque       Volclay      dans 1,42  litre d'eau. On chauffe le mélange résultant à environ       661>    C et on y ajoute 18,6 kg d'un produit bitumi  neux préparé par catalyse au soufre ou à l'acide       sulfurique,    à l'état fondu et chaud. L'émulsion ré  sultante est à rupture lente et est stable pendant  plusieurs semaines.  



  On a observé que ce produit     bitumineux    syn  thétique est tout particulièrement efficace en tant  qu'agent     stabilisant    et imperméabilisant en associa  tion avec de l'argile ou des mélanges de sable et  d'argile. Ces mélanges peuvent être employés pour  la fabrication d'une grande variété de matériaux de       construction    solides et durables.

   Pour ces, emplois,  on peut utiliser des solutions ou des émulsions  aqueuses de produit bitumineux synthétique, de pré  férence ces dernières, car elles permettent d'obtenir  des produits un peu plus résistants.     Le    produit non       émulsifié    présente de bonnes propriétés en tant que  liant, mais il réduit les forces cohésives puissantes  exercées normalement     par    les particules     d'argile.     Lorsque le produit bitumineux synthétique est     utilisé     sous     forme    d'émulsion finement divisée,

   il agit com  me agent stabilisant et imperméabilisant plutôt que  comme agent liant et ne porte pas préjudice aux im  portantes forces cohésives de     l'argile.     



  Pendant des siècles, l'argile cuite au soleil ou  adobe a été     utilisée    comme matériau de construc  tion dans bien des régions arides. Cependant,  comme elle est rapidement érodée et entraînée par  la pluie, des briques d'adobe ne sauraient être utili  sées dans des régions présentant des chutes de pluie  appréciables, malgré sa grande solidité et son éco  nomie. Pour     pallier    ce défaut, on a incorporé des  émulsions d'asphalte à l'adobe pour rendre les bri  ques résistantes à l'eau. Cependant, l'asphalte est  relativement coûteux et augmente les frais indûment.

    On a trouvé que le nouveau produit bitumineux syn  thétique, qui est     considérablement    moins coûteux  que l'asphalte naturel, est extrêmement efficace pour  la     stabilisation    et     l'imperméabilisation    de terres  d'adobe.  



  La terre d'adobe doit contenir suffisamment  d'argile pour lier fortement, après malaxage en pré  sence d'eau et séchage.     Comme    les sols argileux  lourds, bien que hautement cohésifs et résistants une  fois secs, tendent à se fissurer ou à se craqueler et  que d'autre part, la présence d'une proportion    excessive de sable abaisse la solidité et la résistance  à l'érosion, il est nécessaire de trouver le juste équi  libre entre ces composants.

   On peut facilement dé  terminer cet     équilibre    sur place au moyen d'un essai  préliminaire de la terre, par exemple en la moulant  en un échantillon sphérique après en avoir fait une  boue par     mouillage.    Si, après séchage, on peut faci  lement écraser cette boule, elle     contient    une quantité       excessive    de sable. Si, par contre, elle ne s'écrase  pas facilement, mais se fendille au cours du séchage,  il est recommandable d'ajouter un supplément de  sable, de la paille, ou de la pulpe. Il convient de  tamiser soigneusement la terre pour en éliminer les  blocs et les pierres.  



  On mélange soigneusement la terre, additionnée  d'une quantité suffisante d'eau pour lui donner la  consistance d'une boue tendre, au produit bitumi  neux synthétique préparé sous forme de solution or  ganique ou d'émulsion     aqueuse    à rupture lente, de  préférence sous forme de     cette        dernière.    La propor  tion de produits bitumineux synthétique incorporé  varie quelque peu selon les particularités de la terre       utilisée.    En général, une     proportion    de 4 à 7 % en  poids est suffisante, quoiqu'on puisse en utiliser plus  ou moins suivant les conditions particulières.  



  La     proportion    optimum pour une terre     spécifique     peut être facilement     déterminée    par moulage de  briques d'essais contenant     différentes    proportions de  produits bitumineux.  



  Les mélanges de terre traitée sont moulés dans  des formes convenables de grandeur appropriée, et  on laisse sécher et durcir soit au soleil, soit dans  des fours à marche lente à des températures d'en  viron 66 à     93()    C. Les briques obtenues sont fortes,  durables et ne présentent pas de tendance au     fen-          dillement.    Elles sont beaucoup moins perméables à  l'eau que le béton. Par exemple, après immersion  dans l'eau pendant 3     mois,,    elles n'absorbent qu'en  viron 2 %     d'humidité        sans    perte de solidité, alors  que le béton en absorbe environ 8 %. Leurs pro  priétés d'isolation     thermique    et sonore sont excellen  tes.

   Elles sont ignifuges et résistent aux insectes et  à la     vermine.     



  Une addition d'un matériau fibreux à un mélange  d'argile humide et de produit bitumineux synthétique  permet d'obtenir un matériau de construction plas  tique convenant à un grand nombre d'emplois. On  peut     utiliser    n'importe quelle terre argileuse. Elle  doit être bien lavée à l'eau, que l'on chasse par dé  cantation. On égoutte     l'argile    humide jusqu'à ce  qu'elle pèse environ 2,16 kg/litre.  



  Si le produit bitumineux synthétique est non       émulsifié,    il est préférable qu'il soit sous forme d'une  solution fluide. On obtient les meilleurs résultats avec  une émulsion     aqueuse    à rupture lente. La concentra  tion de produit     bitumineux    synthétique dans l'émul  sion peut varier et on a     constaté    qu'une proportion  de 800     parties    pour 560 parties d'eau convient très  bien.      On peut utiliser     n'importe    quel matériau fibreux  approprié, par exemple la fibre de bois, la sciure de  bois, ou la fibre de papier obtenue par macération  ou par broyage de papier ou de     carton    à travers un  tamis de 9,5 mm.

   Si l'on désire obtenir un produit       particulièrement    solide, de la bourre de coton, de la  jute du chanvre ou du crin peuvent remplacer en  tout ou en     partie    le bois ou la fibre de papier. Une       addition    de fibre de coton pouvant s'élever à environ  5 % par exemple, permet d'accroître la résistance  sans augmenter sensiblement le prix. Pour l'usage  courant, la fibre de papier seule conduit à une résis  tance suffisante. On peut utiliser de la fibre d'amiante  pour augmenter la dureté, la résistance au feu et le  pouvoir isolant. Cette fibre     d'amiante    peut également  être associée au bois ou à la fibre de papier, ou  remplacer ces derniers.  



  On peut faire     varier    dans une large mesure les       proportions    des différents constituants, en fonction  du but     final    à atteindre et des propriétés désirées.  Par exemple, pour un mélange     comportant    environ  46 litres d'argile humide pour environ 5,5 kg de  papier broyé, la quantité de composition     bitumi-          neuse    que l'on ajoute peut varier de 12 à 24 litres,  en fonction de facteurs tels que la dureté désirée, les  propriétés isolantes, etc.

   La quantité de matériau  fibreux varie également selon la fibre ou le mélange       particulier    de fibres adopté et selon la robustesse et  la     résilience    que l'on désire conférer au matériau  de     construction    résultant. En général, une propor  tion plus élevée de fibre conduit à un produit plus  robuste et plus résilient.  



  Pour contribuer à augmenter le caractère igni  fuge du matériau de construction et pour prévenir  un durcissement     excessif    au cours du vieillissement,  on peut ajouter une petite     proportion    de chlorure de  sodium au produit, quoique cela ne soit pas essentiel.  Une faible     proportion    de bentonite ou de       Volclay        ,>     permet également d'augmenter la résilience. Par  exemple, 85 g d'un mélange de 57 g de chlorure de  sodium et de 28 g d'une terre insoluble ou d'argile,  telle que la bentonite ou le       Volclay    :> est mélangé  avec 3,8 litres d'eau jusqu'à dissolution du sel.

   Le  mélange résultant est incorporé à la masse de pro  duit     bitumineux    synthétique, argile et fibre, en pro  portion d'environ 0,47 litre pour 113 litres de la  masse bitumineuse humide.  



  L'argile humide, le produit bitumineux synthé  tique et la fibre doivent être     soigneusement    malaxés  à la main ou dans une machine     malaxeuse    appro  priée jusqu'à ce que les différents constituants soient  uniformément et intimement dispersés. Ce malaxage  peut être effectué à température ordinaire ou à tem  pérature élevée. Le malaxage à chaud n'est néces  saire que lorsqu'on ne dispose pas d'une solution  organique ou d'une émulsion aqueuse et que l'on doit       utiliser    le produit bitumineux solide directement.  Lorsqu'on malaxe à chaud, on chauffe tout d'abord  l'argile à     ébullition,    puis on ajoute le produit bitu  mineux     synthétique    fondu et la fibre.

   La tempéra-    turc au cours du malaxage sera de préférence main  tenue à environ     100,,    C.  



  Le mélange peut, si on le désire, être coloré par  addition d'une pâte fluide de pigment et d'eau.  



  Le mélange résultant de produit bitumineux syn  thétique, d'argile et de fibre, constitue un produit  plastique de consistance pâteuse, suffisamment fluide  pour être projeté ou étendu à la truelle. Il conserve  sa consistance     fluide    lorsqu'on le stocke dans des  récipients fermés. Le séchage le transforme en une  masse solide de grande résistance, dureté et     durabi-          lité    qui, durant plusieurs semaines, augmente encore  progressivement de dureté par vieillissement et qui  ne se ramollit pas, même lorsqu'on la soumet à  l'action d'un chalumeau. Les produits préparés au  moyen d'émulsions aqueuses sont un peu plus ré  sistants que ceux obtenus à partir de produit bitu  mineux non transformé ou de solution.  



  Les produits à base de produit bitumineux syn  thétique, argile et fibre, peuvent être employés com  me matériaux pour construire des maisons solides et  à l'épreuve des intempéries. Cette utilisation com  prend les murs extérieurs et intérieurs, le toit et les  planchers. Dans le cas des murs et du toit, on peut  étendre le produit à la truelle ou par projection jus  qu'à épaisseur désirée sur un treillis métallique fixé  sur du papier de construction noir ou sur du papier  goudronné attaché à une carcasse de bois.  



  Une fois le produit étendu, on peut lui appliquer  différents traitements de finition. Avant la prise,  on peut le façonner à la truelle en traçant des     lignes     de manière à lui donner l'apparence de la pierre ou  on peut lui donner une surface lisse au moyen d'un  rouleau. On peut lui donner l'aspect du stuc par pro  jection sur sa surface d'un ciment blanc ou coloré.  Ce ciment s'applique de préférence avant que le  matériau à base de produit bitumineux synthétique  soit pris et sec, de façon à     ce    que ce dernier apporte  de l'humidité au     ciment    et que     celui-ci    durcisse len  tement sans se fendiller.

   On peut également le revê  tir de peinture à l'huile, mais de préférence en inter  posant une couche inattaquable à l'huile, telle qu'une  peinture à l'aluminium.  



  Un plancher résistant, durable, insonore, insen  sible à l'humidité, bon isolant de la chaleur et amor  tissant les chocs, peut     êtr_-    obtenu en étendant à la  truelle un matériau à base de produit bitumineux  synthétique, argile et fibres, sur un fond de ciment,  de béton, de bois ou de terre bien tassée, puis en  cylindrant la surface ou en la lissant de toute autre  manière. On peut obtenir une imitation de carreaux  en traçant des lignes sur le produit encore humide  et plastique. Ces planchers sont élastiques, ce qui  rend la marche plus aisée. En raison de leur haut  pouvoir isolant envers la chaleur et le son, leur con  tact est chaud et ils absorbent le bruit.  



  Les matériaux à base de produit bitumineux  synthétique, argile et fibres, peuvent servir à la cou  verture des toitures par projection ou étendage à la  truelle sur de la toile ou du papier. Ils constituent      également d'excellents revêtements de surface insen  sibles aux intempéries, lorsqu'on les projette sur du  béton, du ciment, des murs d'argile ou     desi    maté  riaux semblables.  



  Les maisons construites avec des matériaux à  base de produit bitumineux synthétique, en plus de  leur     résistance    aux intempéries, à l'humidité, à la  chaleur, au bruit, à la vermine, de leur robustesse  et de leur     durabilité,    sont extrêmement économiques.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I Procédé de fabrication d'un produit bitumineux synthétique, caractérisé en ce que l'on polymérise à chaud un mélange comprenant du mazout conte nant 10 à<B>60%</B> d'asphalte, un hydrate de carbone solide pratiquement sec, ce dernier en proportion d'au plus<B>75%</B> en poids du mélange, en présence de soufre, d'acide sulfurique, de chaux, de soude caustique ou de potasse caustique comme catalyseur. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I; caractérisé en ce que l'on polymérise ledit mélange en présence de soufre. 2. Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est un monosaccharide. 3. Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est un disaccharide. 4.
    Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est un amidon. 5. Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est une hémicellulose. 6. Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est une dextrine. 7. Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est de la mélasse déshydratée. 8. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on polymérise ledit mélange à une tem pérature de 232-238 C. 9.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on chauffe ledit mazout à une tempé rature de 104 à 107 C, en ce qu'on y incorpore ledit hydrate de carbone, en ce qu'on refroidit le mélange jusqu'à une température maximum de 500 C, en ce que l'on ajoute ledit catalyseur, en ce que l'on chauffe le mélange résultant à une température de 232-238 Cet en ce que l'on maintient cette tem pérature jusqu'à ce que ledit mélange soit prati quement polymérisé. 10. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que ledit catalyseur est du soufre, et en ce qu'il est ajouté en proportion de 5 % en poids. 11.
    Procédé selon la sous-revendication 10, caractérisé en ce que l'on incorpore ledit hydrate de carbone en proportion de 0,06 à 0,12 kg par litre de mazout. 12. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est de la mélasse déshydratée en poudre et en ce que ledit catalyseur est du soufre. 13. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est de l'hémicellulose et en ce que ledit catalyseur est du soufre. 14. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est un monosaccharide et en ce que ledit catalyseur est du soufre. 15.
    Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est un disaccharide et en ce que ledit catalyseur est du soufre. 16. Procédé selon la sous-revendication 9, carac térisé en ce que ledit hydrate de carbone est de l'amidon et en ce que ledit catalyseur est du soufre. REVENDICATION II Utilisation du produit bitumineux synthétique obtenu par le procédé selon la revendication I comme liant pour matériaux de construction ou de revête ment. SOUS-REVENDICATIONS 17. Utilisation selon la revendication II, comme liant d'un agrégat minéral destiné au revêtement des routes.
    18. Utilisation selon la revendication II, comme liant d'un matériau de construction comprenant en outre de l'argile et une matière fibreuse. 19. Utilisation selon la sous-revendication 19, caractérisée en ce que ladite matière fibreuse est de la fibre de papier. 20. Utilisation selon la revendication II, carac térisée en ce que le produit bitumeux synthétique est utilisé sous forme d'une émulsion aqueuse.
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