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"Perfectionnements apportés aux procédés de fabrication des tubes ou baguettes établis en une matière étirable telle que verre'.'
L'invention est relative aux procédés de 'L'abri-cation des tubes ou baguettes établis en une matière étirable telle que verre.
E.lle a pour but, surtout, de rendre tels, lesdits procèdes, qu'ils répondent, mieux que jusqu'à présent, aux divers desiderata (le la pratique.
Elle consiste., principalement,-- en même temps qu'à faire écouler la matière étirable par un orifice ména- à gé a la partie inférieure d'un récipient constitué, par exem- ple, par une sorte d'entonnoir --, à monter ledit entonnoir à l'intérieur d'un bassin d'alimentation dans lequel la ma-
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tière est maintenue constamment à un niveau légèrement inférieur à celui du bord-supérieur de l'entonnoir, et à avoir recours, pour faire passer dans ce dernier la matière conte- nue dans le bassin, à au moins une raclette entraînée dans un mouvement de rotation le long du susdit bord, et 'trempant légèrement dans la matière du bassin, de manière à provo- quer la formation d'une vague qui vient déborder dans l'enton- noir,
Elle consiste,
mise à part cette disposition prin- cipale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'ap- plication, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dispositions; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à, titre de produits industriels nouveaux, les dispositifs et appareils mettant en oeuvre les procédés du genre en ques- tion, ainsi que les, éléments spéciaux propres à leur établis- sement.
Et elle pourra de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que du dessin ci-annexé, lesquels complément et dessin sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les figures 1 et 2, de ce dessin,montrent respec- tivement, en coupe axiale et en coupe partielle par 2-2 fig.l, un appareil pour la fabrication des tubes en verre étiré, établi conformément à un premier mode de réalisation de l'in- vent.ion.
La fig. 3 montre, en coupe partielle analogue à la fig. 2, une variante de ce mode de réalisation.
Les fig. 4 et 5, enfin montrent, en coupe partielle, un appareil du même genre, établi suivant deux autres modes de réalisation de l'invention, @
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Selon l'invention, et plus spécialement selon ceux de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réali- sation de ses diverses parties, auxquels il semble que doive ê- tre accordée la préférence, se proposant, par exemple, d'établir un appareil pour la fabrication des tubes ou des baguettes en verre étiré, on s'y -)rend- cornue suit ou de façon analogue.
On fait comorendre, essentiellement, audit appareil, d'une part, un bassin a, destiné à contenir une certaine réserve de matière, que l'on y introduit, par exemple, par des cheminées de remplissage telles que b, et que l'on main- tient à. l'état vitreux par des moyens de chauffage appro- priés, par exemple à l'aide de brûleurs c, et, d'autre part, au moins un organe distributeur en forme d'entonnoir d établi, par exemple, en métal, monté à.
l'intérieur dudit bassin sur des supports e,et porpre à être alimenté par la matière vitreuse contenue dans ce dernier, à l'aide des moyens dont il va être question, ledit entonnoir présentant à sa partie inférieure un orifice calibré de for- me appropriée,par lequel on fait écouler la susdite matière, et pouvant être combiné, dans le cas particulièr où l'on désire obtenir des tubes, à une nourrice f, fixe ou mobile, montée suivant l'axe dudit orifice.
On agence (le manière telle, les moyens propres à assurer l'alimentation du bassin a en matière vitreuse, que la surface libre de ladite matière puisse être maintenue à un niveau légèrement inférieur à, celui du bord supérieur de l'entonnoir, ce pourquoi on procède on toute manière appropriée, par exemple,/*ou bien en remplissant le bassin au fur et à mesure selon les besoins, pour maintenir le niveau à peu près cons- tant) ou bien encore en prévoyant à l'intérieur même du bas- sin des moyens de réglage de niveau, lesquels moyens on réa- lise, avantageusement, en faisant comporter au bassin une
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partie centrale séparée de la partie périphérique par une paroi g percée d'orifices de communication h qui, eux-mêmes, sont munis de vannes de réglage i.
Disposant ainsi de moyens assurant constamment le maintien du niveau de matière dans un plan légèrement infé- rieur au plan du bord supérieur de l'entonnoir; on a recours, pour assurer le passage de la matière du bas- sin dans l'entonnoir, à une raclette (ou plusieurs,si besoin est), entrainée dans un mouvement de rotation le long du susdit bord, tout en trempant légèrement dans la matière du bassin, de manière à provoquer la.formation d'une vague qui vient déborder dans l'entonnoir.
On réalise ladite raclette de toute manière appropriée par exemple à l'aide d'une plaquette propre à tremper dans la matière du bassin, et ayant une forme telle que son mouvement de rotation tend à diriger ladite matière vers l'intérieur de l'entonnoir, ce pour quoi on lui donne, par exemple; ou bien une section incurvée, (fig. 2), ou bien une section rectiligne (fig. 3) de direction appro- priée, par exemple radiale, ladite plaquette étant, alors munie éventuellement, d'un bord propre à faciliter la formation de la susdite vague ,
Et on @ monte encore, avantageusement, sur ladite plat quette, un bec , qui vient épouser à. peu près la forme du bord de'l'entonnoir, afin d'aider au guidage de la matière vers l'intérieur dudit entonnoir.
On munit la raclette de moyens propres à assurer sa rotation le long du bord de l'entonnoir, ce pour quoi, par exem- ple, on rend cette même raclette solidaire d'un plateau rotatif k, monté autour d'un axe sensiblement confondu avec celui de l'entonnoir, ledit plateau étant par exemple, susceptible de rou- ler, à l'aide de galets 1, soit directement sur un couvercle m
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recouvrant le bassin a, soit sur un bâti n susceptible d'être écarté plus ou noins dudit couvercle, '-, l'aide de tous dispo- sitifs appropriés tels que p, qui permettent de régler, lors- que nécessaire, le centrage de la nourrice par rapport à l'axe de 1'entonnoir, et on assure la rotation oudit plateau,
par des moyens ill' 2 quelconques tels que pignon q1 et c'émaillère q2.
Enfin, on orévoit, avantageusement, des moyens propres à permettre de régler la profondeur d'immersion de la raclette dans la matière du bassin, ce pour quoi, par exemple, on réalise la liaison à prévoir entre ladite raclette et le plateau.! à l'@ide d'une tige r fixée sur ce plateau, par un dispositif à vis et écrou de sorte qu'il suffit de serrer ou de desserrer plus ou moins l'écrou pour régler l'im ersion. On peut d'ailleurs, éven- tuellement, dans le même but, agir sur les vis p.
En suite de quoi, quel que soit le mode de réa- lisation adopte, on obtient un ensemble dont le fonctionne- ment est tel que la rotation de la raclette donne naissance une vague de matière vitreuse, qui vient déborder à l'inté- rieur de l'entonnoir. Il se produit alors une sorte d'enru- bannement ': ci la matière, déterminant la formation d'une nappe vitreuse sur les parois intérieures de cet entonnoir, laquelle nappe s'écoule d'une manière continue vers l'orifice calibré, le débit de matière étant déterminé par la vitesse de la ra- clette, et sa profondeur d'immersion.
On conçoit qu'un tel ensemble présente de nom- breux avantages vis à vis des dispositifs usuels mettant' en oeuvre les procédés du genre en question, notamment, celui d'assurer un débit constant de la masse vitreuse à la base de l'entonnoir, puisque l'alimentation de l'enton- noir est parfaitement déterminée par la vitesse, la profondeur d'immersion et, éventuellement, la forme de la raclette 1 (l'appareil étant susceptible de fonctionner avec des raclettes interchangeables de formes différentes), alors que, dans les
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dispositifs existants, le niveau de matière est plus ou moins variable dans l'entonnoir, de sorte que le débit varie suivant la hauteur de ce niveau, qu'il est difficile de régler, celui de permettre de régler plus aiséuent la température exigée pour l'étirage,
étant donné que la quantité de verre se trouvant à chaque instant dans l'entonnoir est faible, au lieu que, dans les dispositifs existants, où l'entonnoir est à peu près rempli, le verre se répartit en plusieurs couches de tem- pératures inégales, et celui, par suite, de permettre d'obtenir des tubes (ou baguettes) parfaitement homogènes.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nullement à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réali- sation, de ses diverses parties, ayant plus spécialement été indiqués; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes notamment :
celles, plus spécialement applicables à la fabrication des baguettes, où, disposant d'un entonnoir du genre de celui 'décrit fig, 1, on ferait coagir avec cet entonnoir, d'une part (fig.4) une raclette munie d'un bec en forme de gouttière, prolongé jusqu'à proximité de l'axe dudit entonnoir, de manière , à assurer la formation d'un jet de matière dans une direction à peu près axiale, et, d'autre part, avantageusement, un a- jutage t susceptible d'être adapté à la partie inférieure de l'entonnoir, et ayant une section de dimensions et de òr- mes appropriées au genre de baguette que l'on désire obtenir, et celles applicables plus spécialement à la fabrica- tion des tubes, ou l'on ferait fonctionner de manière telle, le dispositif d'alimentation ci-dessus décrit,
que l'entonnoir puisse se remplir de matière, à sa partie infé-
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