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BE342097A - - Google Patents

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Publication number
BE342097A
BE342097A BE342097DA BE342097A BE 342097 A BE342097 A BE 342097A BE 342097D A BE342097D A BE 342097DA BE 342097 A BE342097 A BE 342097A
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BE
Belgium
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weft
warp threads
guides
bars
loom
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Publication of BE342097A publication Critical patent/BE342097A/fr

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    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D41/00Looms not otherwise provided for, e.g. for weaving chenille yarn; Details peculiar to these looms
    • D03D41/002Looms for weaving reed, straw or wood

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Wood Science & Technology (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



     Moritz   S T E O M L I N Métier à tisser pour tissus en roseau et analogues La présente invention a trait à un métier à tisser pour la fabrication de tissus en saule et en d'au- tres baguettes et matières, qui, comme le saule, sont de section décroissante d'une extrémité épaisse à l'autre extrémité mince, par exemple les orties, la ramie, etc.. 



  Au dessus d'un support mobile disposé de manière à rece- voir l'une des extrémités des fils de chaine, sont arran- gés, des guides pour les fils de chaîne pivotant autour des extrémités dirigées vers le dit support et qui,par l'intermédiaire de tiges ou uarres mobiles perpendiculai- rement au plan central du métier, peuvent être alterna- tivement amenés dans leurs positions extrêmes d'oscilla- tion ou de pivotement. En outre, des organes sont prévus pour permettre une introduction de la trame entre les fils de chaîne après que ces derniers ont pivoté. Pour le battage de la trame, on se sert de'marteaux coulis- sant entre les guides des fils de chaîne. 



   L'objet de l'invention est représenté au dessin annexé sous deux formes d'exécution, à titre d'exemples. 
 EMI1.1 
 Les figures 1 à 18 se rapportent à la première formel 

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 d'exécution, et les figures 19 à 43 à la deuxième forme d'exécution. 



   Dans ces dessins : 
Fig. 1 représente la première forme d'exécution, vue de face ; 
Fig. 2 est, dans sa moitié de droite, une vue de coté correspondant à la figure 1, et,dans sa moitié de gauche, une coupe suivant la ligne A-A de la figure 1 ; 
Fig. 3 est une vue en plan de la première forme d'exécution, certaines parties étant omises; 
Fig. 4 est une coupe partielle suivant la ligne 
B-B de la fig. 1, en regardant de droite à gauche; 
Fig. 5 est une coupe partielle suivant le plan vertical longitudinal central du métier; 
Fig. 6 est une coupe verticale suivant la ligne 
C-C de la fig. 3, à échelle plus grande; 
Fig. 7 est une vue en plan correspondant à la figure 6 . 



   Fig. 8 est une coupe suivant la ligne D-D de la figure 9. 



     Fig. 9   représente un détail en vue de côté; 
Fig. 10 est une coupe partielle suivant la ligne E-E de la figure 3. 



   Fig. 11 est une coupe partielle suivant la ligne F-F de la figure 3; 
Fig. 12 est une coupe partielle suivant la ligne G-G de la figure 3; 
Fig. 13 représente un détail, à échelle plus grande, en vue de côté; 
Fig. 14 est une vue en plan correspondant à la figure 13; 
Fig. 15 est une coupe partielle suivant la li- gne   H-H   de la figure 3 ; 
Fig. 16 est une vue en plan correspondant à la figure 15 ; 

 <Desc/Clms Page number 3> 

 
Fig. 17 représente un détail, à échelle plus grande, en vue de côté et 
Fig. 18 est une vue de face correspondant à la figure 17. 



   La fig. 19 est une vue de face d'une deuxième forme d'exécution du métier; la fig. 19 représente la moi- tié de gauche et la   fig.l9a   représente la moitié de droite du métier; 
Fig. 2.0 est une vue latérale correspondant a la fig. 19; 
Fig. 21 est une coupe suivant la ligne I-I de la fig.   19 ;   
Fig. 22 est une vue en plan de la deuxième for- me d'exécution; 
Fig. 23 est une coupe suivant la ligne   K-K   de la fig. 20 ; 
Fig. 24 est une coupe suivant la ligne L-L de la figure 20 ; 
Fig. 25 est une coupe suivant la ligne M-M de la fig. 20; 
Fig. 26 est une coupe suivant la ligne N-N de la fig. 20;   Fig. 27   est une coupe suivant la ligne 0-0 de la fig. 20; 
Fig. 28 est une coupe suivant la ligne Q-Q de la fig. 20;

   
Fig. 29 est une coupe partielle suivant la li- gne R-R de la fig. 21, à échelle plus grande; 
Fig. 30 est une coupe suivant la ligne S-S de la figure 29; 
Fig. 31 est une coupe partielle suivant la li- gne U-U de la fig. 21, à échelle plus grande; 

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Fig. 32 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 31 ; 
Fig. 33 représente un détail, à échelle.plus grande, vu de face;   Fi.   34 est une vue de côté et   Fi.   35 est une vue en plan correspondant à la figure   33;   
Fig. 36 représente un détail, à échelle plus grande, vu en plan ; 
Fig. 37 est une vue de côté, partie en coupe, correspondant a la figure 36;

   
Fig. 38 représente un groupe de détails de la deuxième forme d'exécution, à échelle plus grande, en vue de   coté;   
Fig.   39   est une coupe suivant la   libne   W-W de la figure 38. 



   Fig. 40 représente un autre groupe de détails de la deuxième forme d'exécution, à échelle plus grande, en vue de côté; 
Fig. 41 est une coupe suivant la   ligne X-X   de la   fi&ure   40; 
Fig. 42 représente un détail de la deuxième forme   a'exécution,   a échelle plus grande, en vue de coté, et 
Fig. 43est une vue de coté corresponaant a la   fi&ure   42. 



   Dans la première forme d'exécution, représentée aux figures 1 à 18, le support 1 est suspendu, entre les parties 2, 3 du bâti, de manière à être ajustable en hau- teur, sur les câbles 4 (représentés seulement à la figure 1), ces câbles étant guidés sur des galets 5 et portant à leur autre extrémité un contrepoids 6 d'un poids   corres-   

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 EMI5.1 
 4 , -,* 14ki ".",b2 ;, et % , % q, z < <i d'aronde du support 1 sont.iuontea uea cavalier-  leu, Met- parés les uns des autres par des pièces intermédiaires 8 et pourvus d'un trou 9 pour la réception des fils de chaîne; ces cavaliers sont maintenus enplace, pendant le travail du métier, au moyen de vis de réglage 10'   (fi.2).   



  Au-dessus des cavaliers 10 sont suspendus, dans des fourches 13, les tubes 12 pourvus de têtes 11 ; les extré- mités inférieures de ces tubes se prolongent jusque dans le voisinage des extrémités supérieures des cavaliers 10. 



  Les cylindres de guidage 14 sont mobiles, parallèlement à eux-mêmes, dans le sens horizontal, dans des rainures de guidage 15 prévues dans les parois   2,   3 du bâti. Les tê- tes 16 des pistons 17 s'appuient entre les rouleaux de 
 EMI5.2 
 &uidae,e 14 sous l'action des ressorts 18 (.figure 3) qui sont logés en partie dans les pistons 17 et en partie dans les guides cylindriques 19 dans lesquels les pistons 17 sont introduits. La tension des ressorts 18, et par suite la pression avec laquelle les rouleaux de guidage 14 sont appliqués, d'abord sur les cavaliers 10, et plus tard sur le tissu, peuvent être réglées par des leviers 20, pivotant dans des portées   21   prévues sur les parois 
 EMI5.3 
 3 du bâti.

   Les leviers .0 sont reliés à des leviers de réglage 22 (figures 2, 17,18) qui pivotent dans des por- tées 21' prévues sur les parois 2, 3 du bâti. Pour   /nain-   tenir les leviers 22 dans des positions déterminées, on prévoit des organes d'arrêt non représentés aux dessins, par exemple un cliquet d'arrêt et les dents correspondan- tes. 



   Tour faire pivoter les guides aes fils de chaî- ne, c'est-à-dire les tubes 12, on se sert des barres por- teuses 23, 24, 25, 26 qui sont mobiles dans le sens hori- zontal, dans des guides 27 prévus sur les parois   2,   3 du bâti. Ces barres porteuses sont pourvues de barres de 

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 choc, courant dans leur sens de mouvement, et dont les extrémités libres présentent des évidements qui corres- pondent aux tubes 12. La barre 23 porte également des pièces ou prolongements 28, la barre 24 des prolongements 
29, la barre 25 des pièces 30 et la   cars   26 des pièces 
31. Les surfaces dirigées vers le haut, des pièces 28,29 
30, 31 sont disposées dans le même plan horizontal.

   Les extrémités des carres porteuses sont munies de parties courbes en forme de crochet, dirigées vers l'extérieur, dans lesquelles sont accrochés des crochets 33, accrochés d'autre part aux étriers 32 qui sont portés par les pa- rois   ,   3 du bâti. Les ressorts tendent a tirer les barres porteuses vers l'extérieur. En outre, les extrémités des embranchements des câbles tracteurs 36, 37 fixés aux le- viers 34, 35, sont fixées aux parties courbes en forme de   crocnet.   de la carre porteuse, et ont pour effet de dépla- cer celle-ci en sens opposé a l'action du ressort.

   A cet effet, les embranchements en question sont guidés de telle sorte sur des galets jusqu'aux parties courbes en forme de crochet, que l'abaissement de l'extrémité du levier 34 reliée au câble 36 a en même temps pour effet de tirer les deux carres porteuses inférieures 24, 26 vers le plan central du métier, et que le même mouvement imprimé au levier 35, a pour effet de tirer les deux autres barres porteuses 23, 25 vers le plan central du métier, chaque fois en tendant les ressorts 33. Le pivotement des le- viers 34, 35, qui sont montés sur l'axe 39 tournant dans des portées 38, s'effectue au moyen de disques à cames 4o, 41 (figures 10,11) dont les cames sont fixées en des points diamétralement opposés sur l'arbre 42, qui e.st monté dans les portées 38 et porte la poulie d'entraîne- 
 EMI6.1 
 ment 45. 

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   Les leviers 45 de battage de la trame sont mon- tés de telle sorte- que l'arbre   47,   tournant dans les por- tées 46, que leurs têtes 48 peuvent arriver, en traver- sant les tubes   12,   jusque dans le plan central du métier. 



   Les paliers 46 sont montés sur les parois 2, 3 du bâti. 



    . L'arbre   47 porte un levier à deux bras, dont l'un des bras 
49 est formé pour y accrocher le ressort 50, dont l'autre extrémité est accrochée à un crochet 51 (figure 2) fixé à la paroi 3 du bâti du métier. L'autre bras 52 (figures 
3,15, 16) du levier à deux bras est articulé à la bielle 
53 qui, par l'intermédiaire du levier coudé 54 (figures 
2, 12) et de la bielle 55, est reliée au levier coudé 56, lequel est également mû par le disque à came 57 (fig. 12) fixé sur l'arbre 42, et portant les deux cames 58   diamé-   tralement opposées. 



   L'introduction de la trame se fait par l'inter- médiaire d'une navette 60 (figs. 8,9) qui porte sur le dos une pince 61 servant à contenir le matériel de trame. 



  Le mouvement de va et vient de la navette est obtenu au moyen de dispositifs de lancement, qui sont disposés la- téralement aux deux montants 2, 3 du bâti. Ces dispositifs de lancement comportent chacun une .douille 65. Dans cette douille 65 se trouve un chasse-navette 67 (figures   6,7)   présentant une doublure 66 conformée pour correspondre à l'extrémité de la navette 60, et qui porte une cheville 68 guidée dans des fentes parallèles 69 de la douille 65. 



  La douille 65 est fermée à l'autre extrémité par le cou- vercle 70. Le ressort 71 porte par l'une ae ses extrémités contre le chasse-navette 67 et par son autre extrémité, contre la saillie 72, et peut être tendu en agissant sur la vis de réglage 73. Au dessous de la douille 65 se trou- ve un disque à came 74, dont la came 75 vient dans le che- min de la cheville 68, prolongée vers le bas.

   Le disque 

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 came 74 est fixé sur l'arbre 76 qui reçoit son mouvement, par   l'intermédiaire     a'un     engrenage   64 (visible seulement dans la figure 1), de l'arore 77, qui est lui-même mis en rotation., a partir de l'arore   42,   par l'intermédiaire d'une chaîne de transmission   78.   80 désigne des ponts sur lesquels la navette 60 repose, entre les   aouilles   65 et les prolongements 28, 29, 30, 31 des oarres porteuses 23,   4,   25, 26 et 81 désigne un éjecteur, suspendu par arti-   culation   au support 82, et au moyen duquel la trame est éjectée de la pince 61, après son introduction dans le pas.

   Il existe un de ces éjecteurs sur chaque montant du bâti, de telle sorte que chaque éjecteur n'éjecte que le fil qui lui est amené du montant situé de l'autre côté du métier. 



   Les fourchettes 13 sont ajustables sur les oarres 83 (figs. 13, 14) qui sont portées par des   corniè-   res 84, fixées aux montants du bâti, et les fourchettes peuvent être fixées en position sur ces barres par l'in-   termédiaire   d'écrous 86, se déplaçant dans les fentes 85, de telle sorte qu'il est possible de faire varier à vo- lonté les intervalles entre les tubes 12. 



   On peut faire varier de la même manièreles in- tervalles séparant les leviers chasse-navette 45, ainsi que les cavaliers 10, et les prolongements 28, 29, 30,31 des barres porteuses 23, 24, 25, 26. 



   Le tissage peut s'effectuer comme suit : 
L'abord en soulève le support 1 assez haut pour que les cavaliers 10 viennent se placer entre les rouleaux de guidage 14. Ensuite on introduit les fils de chaîne en commençant par la tête, au travers des tubes   12   dans les trous 9 des cavaliers, ce qui a pour effet de mettre le sérier en marche. Il faut au préalable, pour cela, mettre 

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 en mouvement le câble 36.

   Il en résulte que les carres porteuses 24 et 26 sont repoussées, par leurs prolonge- ments   29   et31, contre lesbarres porteuses   23   et   25,   par leurs prolongements 28 et 30, les tubes 12 étant ain- si amenés dans leurs positions   u'inclinaison   extrême, de telle sorte que les deuxièmes fils ae chaîne sont repliés vers l'avant, et ceux qui se trouvent dans l'intervalle sont repliés vers l'arrière. Pendant le déplacement aes barres porteuses, on place à la main, 'sur le pont 80 de droite, une navette 60 munie du matériel de trame, et on la lance au moyen du chasse-navette 67, amené en même temps dans sa position extrême sous l'action de la came 75.

   A la suite du déplacement des prolongements des bar- res porteuses, la came 75 libère la cheville 68, et la navette 60 est chassée, par l'intermédiaire du ressort 71, de l'autre côté du métier, en glissant entre les tu- bes 12 sur les prolongements, repoussés en avant, des barres porteuses. Aussitôt que le fil de trame a été in- troduit dans le pas, l'éjecteur 81 le libère de la pince 61, et la trame introduite est repoussée ou chassée vers le bas par l'une des cames 58, en   traversant   les têtes 48 des leviers 45. 



   Ensuite, on munit la navette d'une nouvelle trame et par suite de la continuation de la rotation de l'arbre 42, le levier 34   rent   à sa position de départ, les barres porteuses déplacées revenant dans leur posi- tion de départ, sous l'action des ressorts 33, sous ten- sion des câbles de traction mobiles. En même temps, par l'intermédiaire des leviers 35, les barres porteuses 23 et 25 sont mises en mouvement, grâce à quoi, par l'inter- médiaire des prolongements 28 et 30, les tubes 12 sont amenés à pivoter pour prendre leur, autre position extrême. 



  Après que les tubes 12 ont atteint ces autres positions 

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   extrêmes   de pivotement, l'autre dispositif de lancement rechasse la navette 6Q avec la nouvelle trame, de l'autre cote du métier, le mouvement du dispositif chasse-navet- te s'effectuant à la manière déjà décrite, et la trame ou duite introduite est éjectée de la pince 61 par l'éjecteur disposé sur l'autre montant. Après introduction de la tra- me, les leviers 45 pressent la-dernière trame introduite contre la précédente, et en même temps le support 1 est abaissé de l'épaisseur de cette trame, les fils de chaîne étant également resserrés par les tubes 12. Aussitôt que les cavaliers 10 sont pressés sous l'attaque des rouleaux 
14, les rouleaux 14 pincent le tissu. 



   Dans la deuxième forme d*exécution représentée aux figures 19 à 43, les deux montants 90 et 91 du bâti sont reliés entre eux au pied par les traverses 92 ser- vant de marché pieds, et a l'extrémité supérieure par une traverse. 95. Le montant   90,   qui se trouve à gauche, por- te dans des paliers 94 l'arbre de commande 95, sur celui- ci sont prévus, d'une part un volant 96 et d'autre part une poulie a vide 97, ainsi qu'une poulie de commande 98 et un pignon denté 99. La rotation de l'arbre 95   s*effec-   tue dans le sens indiqué par la flèche P. (figure 19). Le pignon denté 99 est en prise avec le pignon 101, monté sur l'arbre des excentriques 100.

   Le rapport de multipli- cation des deux pignons est   1 : 1,   de telle sorte que les disques a'excentriques 102, 103, 104,   105 ,   106,   107,   fi- xés sur l'arbre 100, tournent à la même vitesse que l'ar- bre de commande 95. A chacun des disques excentriques précités correspond un aes leviers d'excentrique 109, 110, 111, 112, 113, 114, pivotant sur un axe 108 monté dans des paliers 94. Les profils des excentriques présentent des rainures de guidage 115, 116, 117, 118, 119, 120 (fi-   gures   23 a 28) dans chacune desquelles prend une broche 
 EMI10.1 
 de  uidabë disposée sur l'un des leviers d'excentrique. 

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   L'arbre   126   est monté dans des paliers 125 pré- vus dans les montants 90, 91 du bâti du métier. La Comman- de de cet arbre se fait par la paire de pignons dentés 
127, 128, dont le rapport de multiplication est 1 : 2. 



  Le pignon   12.8. est   rigidement relié au pibnon d'excentri- que   129,   de telle sorte que tous deux tournent sur le pi- vot 130. Le pignon d'excentrique 129 est en prise, avec un rapport de multiplication ae 1 : 1, avec le   pignon     d'excentrique. 131   qui tourne sur le pivot 133, en commun avec le pignon d'angle   132.   Le pibnon d'angle 132 estde son côté en prise, avec un rapport de multiplication de 1 : 1, avec le pignon d'angle 134 porté par l'arbre   135,   monté dans les paliers 136, 137. Le pignon en croix 138, monté 'sur l'arbre 135, est en prise, avec un rapport de multiplication de 1 : 1, avec le pignon en croix 139 monté sur l'arbre 95. L'arbre 135 fait donc deux tours, pendant que les arbres 95 et 100 font chacun un tour. 



   Sur l'arbre 126 sont fixés les pignons à chaîne 140, dont les intervalles qui les séparent sont ajustables, et sur cet arbre sont également suspendus les leviers la- téraux pivotants 141, les bagues de réglage 142 empêchant le déplacement latéral des lèviers 141 sur l'arbre 126, et les bagues de réglage 143 empêchant le déplacement de ces leviers suivant leur axe longitudinal. Les extrémités libres des leviers sont reliées entre elles par un axe 144, sur lequel tournent librement les pignons à chaîne 145 qui sont assurés contre les déplacements latéraux par des oa- gues de réglage 146.

   Les pignons 140 et 145 portent des chaînes transporteuses 147, ayant chacune un maillon 148 qui porte, pour saisir et entraîner la matière de trame, une cornière 149 en fil métallique plusieurs fois replié, et une cornière rigide 150 (figures 42, 43) de telle sor- 
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 te que la matière de trame amenée entre ces cornières 

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 trouve pincée pour le transport, et peut facilement être retirée de nouveau. 



   Le pivotement des leviers 141 s'effectue par le disque d'excentrique 106 qui, par l'intermédiaire du le- vier 113, déplace la bielle 152, reliée a ce levier par la oielle 151. A son autre extrémité, la bielle 152 est articulée au levier 153, monté sur l'arbre 155 dans le but ce faire pivoter cet arbre, qui est supporté dans les paliers 154. Sur l'arore 155 sont fixés des leviers 
156, reliés par des oielles 157 à l'arbre 144, et dont les extrémités libres, en outre desbielles 157, sont ar- ticulées chacune   à   un levier 158, ces leviers servant à   .Être   tourner l'arbre 159. Cet arbre est monté dans des   palier:.   160, et porte- deux leviers 161, latéralement ajus- tables sur lui.

   Entre ces deux leviers est disposée une tablette 162, supportée par des supports 163, disposés sur la tige 164, reliant entre eux lespaliers 160. Les leviers 161 pourraient aussi prendre dans des fentes pré- vues sur la tablette. 



   Les guides verticaux pour les supports'des fils de chaîne sont fixés aux montants 90, 91 du bâti. Les tê- tes 166 de ces supports portent des galets 167 guidés par ces guides 165, et sont réunies entre elles par des tiges 168 et par des tirants 169. Les tiges de liaison 168 et les tirants de liaison 169 portent des pièces ou portées 170, 171, sur lesquelles reposent des barres parallèles 172. Ces   aernières   servent   a   recevoir les socles 173   (fis.   33 à 35) dans les évidements 174 desquels on fait passer l'une des extrémités des fils de chaîne.

   Ces socles   boni   vissés au   -::oyen   d'écrous 175 et présentent des cro- chets de retenue mobiles   176,   dont les pointes 177 sont   recourbées   de telle sorte que, sous l'action des ressorts   17b,   elles pénètrent dans l'extrémite des   Il chaînes   qu'on   @   a introduites. 

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   Au-dessus des socles   173,   les fils de chaîne sont guidés dans des tubes 180. Ces tubes sont suspendus par leurs têtes 181 dans des fourchettes de support 182, 
183, dont les extrémités, dirigées l'une vers l'autre, sont fixées en face les unes des autres sur les barres 
184,185, de telle sorte que la trame peut être introdui- te entre ces fourches 182, 183. Les barres 184, 185 re- posent sur des supports 186, qui sont fixés sur des pris- mes 187, qui sont supportés par des bras ae support 88, fixés aux montants 90,91 du bâti du métier. Sur les pris- mes 187 se trouvent les têtes antérieures 190 et les têtes postérieures 191, qui sont fixées de manière a pouvoir se déplacer.

   Les têtes antérieures 190 et les têtes posté- rieures 191 sont fixées'de part et d'autre entre elles par des tiges de liaison   192, 193,   et les barres 194,195, reliant également les têtes entre elles, portent des fourches 196, 197. Ces dernières servent à la formation des pas par suite du mouvement ae va et vient des "chaî- nes", par l'intermédiaire des tubes 180. 



   Pour permettre la formation du pas, c'est-a-dire le mouvement des fils de chaîne en avant et en arrière du plan de tissage, les barres 194,195 peuvent tout d'abord se déplacer l'une par rapport à l'autre. Ce déplacement s'effectue par l'intermédiaire desleviers 198, 199 (fi- gures   19,21,   38, 39,40, 41) qui portent à leurs extré- mités libres des pièces coulissantes 200, qui pénètrent entre les guides 201 des têtes antérieures 190, ou entre les guides 203 des têtes postérieures 191.

   Les leviers 199 se trouvent sur un arbre   204,   qui porte aux deux ex- trémités des leviers 206, 207, dont les premier 206 avec une pièce coulissante 208 disposée à son extrémité. libre (figures 38, 39) pénètre dans une voie ménagée dans une pièce de guidage 210, fixée à la tige verticale 209 

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 tandis que le levier   207,   prévu à l'autre extrémité, ef- fectue avec sa pièce coulissante 211, une oscillation de 
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 .-eme amplitude, par l'intermédiaire du levier 212. Le le- vier 212 est uonté sur le même axe que le levier 198 de droite.

   Dans le prolongement de la voie dans laquelle cir- cule la pièce coulissante 208 pénètre une pièce coulissan- te 213 (figs. 38,   39)   disposée sur le levier   214,   de telle sorte que ce levier pivote également, de la même manière que le levier 206, sous l'action de la tige 209. Le le- vier 214 est relié, pour son mouvement, au levier 198 de   auche,   de telle sorte que tous les leviers 198 et 199 pi- 
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 votent en iaêi ;e temps et de la même quantité, sous l'ac- tion de la tige 209 ; par suite, les barres 194 et 195 se rapprochent et s'écartent également d'une manière unifor- me.

   Le   soulèvement   et l'abaissement de la tige 209 s'ef- 
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 iectue a partir du disque d'excentrique 105, par soulève- ment et  aoaissement   du levier d'excentrique 112, dont l'extrémité libre est reliée, par l'intermédiaire de biel- 
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 les 215, à la tige 209 (fie. 20). 



  Co:m.1te pour la formation du pas au travers des fils e chaîne, les tubes ae guidage 180 de ceux-ci doi- vent être alternativement déplacés, ces tubes et avec 
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 eux les. fils de cnaîne, doivent être amenés alternative- ment En avnt et en arrière du plan de tissage, et cela Linultaneuent, ...ais en succession alternée, de telle sorte que, ':;'6.r exemple, d'abord les premier, troisième, cinqui- 1..E, Etc... tuoes sont amenés avec leurs fils de chaîne vers l'avant, et les u.euxiè:

  ae, quatrième, sixième, etc., tubes sont amenés avec leurs fils de chaîne vers l'arriè- re, cette opération se répétant en sens inverse après le passage de la trane, c'est-à-dire que les premier, troi-   sième,   cinquième, etc... tubes oscillent vers l'arrière et les deuxième, quatrième, sixièmes, etc., tubes   oscil-   

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 lent vers l'avant. Dans ce but, les barres 194, 195, outre qu'elles peuvent se rapprocher ou s'écarter, sont égale- ment mobiles dans le sens de la longueur et cela simulta- nément mais en sens inverse, dételle sorte que lorsque l'une des barres est déplacée de gauche a droite, l'autre se déplace de droiteà gauche. Le déplacement a toujours une amplitude égale à la distance a (figure 19) séparant les axes de deux tubes 180. 



   Le déplacement longitudinal des barres 194 s'effectue à partir du disque d'excentrique 107 (fig. 280 dont la rainure de guidage 120 déplace le levier d'excen- trique 114 'dont la tige verticale 217, reliée au levier d'excentrique 114 au moyen de la bielle 216, ce qui a pour effet que le levier 218 articulé à la partie supérieure de cette tige et le levier 219 solidaire, dans ses déplace- ments du levier 218 est oscillé. L'extrémité libre du le- vier 219 est munie d'une pièce coulissante 220   (fis.   19, 38) qui prend dans des guides 221 prévus sur la tête 190 de gauche, et, lors du déplacement du levier 219, provoque un déplacement, dans le sens longitudinal, de la barre 194.

   De la même manière, la barre 195 est déplacée, dans le sens lonbitudinal, par le disque d'excentrique 103, la rainure de came 116 faisant osciller le levier d'ex- centrique 110, par l'intermédiaire duquel pivotent la bielle 224, reliée a ce levier par la bielle 223, et par suite le levier coudé 226, pivotant dans les paliers 225, et dont l'extrémité libre prend par une pièce coulissante 228 entre les guides 229 disposées sur la tête 191 de gauche, de telle sorte que quand on fait pivoter le le- vier   226,   la barre 195 se déplace dans le sens longitudi- nal.

   Comme les barres 194,195 ne peuvent se déplacer 
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 soit de l'un soit de l'autre côté,qu'après un déplacement 

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 transversal de celles-ci, les rainures d'excentrique 116, 
120 sont conformées de telle sorte que les leviers d'ex- centrique au cours d'une rotation des disques d'excen- trique 103,107, sont chaque fois seulement soulevés, ou seulement pressés vers le bas, de telle sorte qu'un re- tour des barres 194,195 à leur position antérieure ne se produit   uu'au   deuxième tour du disque d'excentrique correspondant. La distance entre les barres 196, 197 sur les barres 194,195 est le double de la distance a sépa- rant les uns des autres les tubes 180 (fig. 19).

   Comme les fourchettes des barres de choc ne doivent faire pivo- ter qu'un fil de chaîne sur deux, pourvu qu'il ne s'agis- se pas   de   la confection d'un genre de tissu spécial, les fourchettes des deux barres de choc sont disposées de telle sorte les unes par rapport aux autres que lorsque les barres de choc frappent contre le plan de tissage, les   fourchetces   de l'une des barres pénètrent dans les cavités de l'autre barre. 



   Le support de la chaîne porte des rouleaux de guidage 230, 231, servant au guidage aes fils ae chaîne   et plus tard au guidage du tissu ; dernier de ces rou-   leaux 231 est monté latéralement dans des palmiers mobiles 232 (figures 31, 32) et est pressé, par l'intermédiaire de ressorts 233, contre le rouleau de guidage 230. 



   La tige de traction 235 est reliée, par l'in-   termédiaire   de la bielle 236, au levier d'excentrique 111, mû à partir du disque d'excentrique 104, par l'intermé- diaire de la rainure de came 117 (fig. 25). Cette tige de traction 235 sert à faire pivoter le levier 237, mon- té sur l'arbre 238, tournant dans des paliers 239 prévus sur la face postérieure des montants 90,91. Sur l'arbre 238 sont fixés les leviers 240, articulés à des bielles 
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 241 qui sont reliées d'autre part entre elles par une tige 

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 à marteaux 242. Les deux extrémités de cette tige à mar- teaux sont guidées dans des guides 243 de telle sorte que leur mouvement de montée et de descente est mécanique. 



  Sur la tige à marteaux 242 sont fixées les pièces 245, portant les doigts 244. 



   Par l'intermédiaire de la tige 246 qui est cou- plée par une bielle 247 avec le levier d'excentrique 109 (fig. 23), qui est actionné par le disque d'excentrique 102, l'arbre 249 est amené à pivoter par l'intermédiaire du levier   248.   Sur les extrémités de cet arbre se trouvent les leviers 250 (figs. 29, 30) auxquels sont articulées des bielles 251. Chacune de ces bielles 251 imprime un mouvement de va et vient à une pièce de guidage 252, sur les guides 253 fixés aux montants latéraux   90, 91   du métier. Dans ces guides tourne l'arbre S54 qui porte, sur des bagues de guidage 255, des   dojgbs   256.

   L'arbre 254 est sollicité, par des ressorts   257,   disposés aux deux extré- mités   (figs.   29, 30), et dont une des extrémités est re- liée à l'un des ergots 258, portés par l'arbre 254, tan- dis que leur autre extrémité s'appuie sur une butée 259 prévue sur la pièce de guidage 252, de telle sorte que l'arbre 254 a une tendance à s'appuyer, par la butée 260 qu'il porte, contre la butée 259. 



   261 désigne les montants d'un châssis qui se place devant le métier, et qui sert à la réception de la trame ; ce châssis comporte des pièces 263, reliées entre elles par des tiges 262, et des ergots 264, montés sur ces pièces et servant à maintenir des sections de la tra- me, les pièces 263 du châssis étant tendues de préférence d'un tissu 265 à larges mailles, constituant un fond. 



   Le mode de fonctionnement du métier, suivant la deuxième forme d'exécution représentée aux figures 19 à 43 est le suivant : 

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On prend comme position de départ la position représentée aux figures 19   à. 22    dans laquelle un fil servant   a   la formation d'une trame est saisi par les cor- nières 149, 150, et est déjà   uidé   dans le sens vertical au-dessus du pas, ouvert en haut, formé par la déviation des fils de chaîne (figures 20, 21). Au cours ae la marche ultérieure du métier, la matière de trame est amenée d'en haut, par   1 '.intermédiaire   de la chaîne 147, entre les tu- bes 180.

   Aussitôt que cette matière de trame arrive dans le voisinage de l'extrémité inférieure des   tubes180,   la partie b de la came courbe 119 du disque à came 106 fait osciller l'axe 144 légèrement vers l'avant,, de telle sorte que la trame se trouve retirée des cornières   149,'150   par les fils de chaîne qui ont pivoté vers l'avant, en dehors du plan de tissage et reste dans le pas. Au cours du mou- vement ultérieur de la chaîne   147,   le pivotement des bar- res 141 atteint son maximum aussi longtemps que les cor- nières 149, 150 setrouvent dans le voisinage de la tablet- te 162. Les pignons d'excentrique 129, 131 sont également disposés de telle sorte que les chaînes 147 ont la plus faible vitesse lorsque les maillons de chaîne 148 sont retirés devant la tablette 162.

   Pendant le déplacement de l'axe 144, les leviers 161 exécutent un mouvement de pivotement vers le plan de tissage. Ils atteignent leur position extrême au moment où les maillons de chaîne 148 sont déplacés devant la taolette 162. On est ainsi à même 'amener une trame placée sur la tablette 162, par l'in-   termédiaire   des leviers 161, entre les cornières 149,150. 



   Au moment où la trame arrive dans une position plus basse que celle que les doigts 244 prennent lorsqu'ils se trouvent uans leur position d'inaction,la tige 242, com- 
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 mence, sous l'action du disque d1excent;r 104,- à se de- placer vers le bas. En   mène   temps, cette tige 242 est 

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 pressée si loin en avant par le guide 243 que les doigts 
244 pénètrent, au dessus de la trame, entre les tubes 
180. Entretemps, les doigts 244 agissent pour presser vers le bas, par à coups, la trame libérée des cornières 
149, 150, et cette trame vient se placer, au dessus du dernier fil de trame mis en place, dans le compartiment destiné à la recevoir.

   Par suite de la pression exercée par à coups par les doigts 142 qui, après avoir terminé leur cycle de mouvement, sont ramenés par le disque d'ex- centrique 104 à leur position de départ, on obtient, après l'introduction de la trame dans le pas, l'avance- ment vouludu tissu vers le bas, le tissu, sous la pres- sion des doigts, étant pressé vers le bas, en même temps que le support des fils de chaîne, d'une quantité corres- pondant à l'épaisseur de la trame introduite. Tour éviter des irrégularités dans l'avancement et dans la fabrica- tion du tissu, les fils de chaîne d'abord et plus tard le tissu, sont guidés par les rouleaux de guidage 230, 231.

   En   outre., .le   support de la chaîne lui-même est équi- libré au moyen de contrepoids 266, suspendus à des chaî- nes 267 qui sont guidées sur des galets 268, 269, et qui sont fixés aux têtes 266. 



   Une fois le fil de trame introduit dans le pas, on passe à la formation d'un nouveau pas, les fils de chaîne étant à cet effet déplacés par pivotement des tu- bes 180 au delà du plan de tissage, par l'intermédiaire des fourchettes 196,   197,   après quoi se produit encore le déplacement, dans le sens   longitudinal,   des barrés 194, 195, de telle sorte que les fourchettes 196, 197 se trou- vent déjà de nouveau dans la position voulue pour le pro- chain pivotement des tubes 180. 



   Pour assurer un bon pivotement des tubes 180, les extrémités des dents des fourchettes 196, 197, ainsi 

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 que celles ces fourchettes 182, 183 sont munies de res- sorts   270   (figures 36,   37)   qui sont maintenus a une ex-   traite   par des vis 271 et guidés à l'autre extrémité par des croches 272, de telle sorte que les tubes 180 sont   iacilement   pincés dans les fourchettes, les ressorts des fourchettes 196, 197 étant faits un peu plus faibles que les ressorts des fourchettes   182, 183.   



   Le nombre des fils de chaîne, ainsi que les in- tervalles séparant ceux-ci, peuvent être choisis à volon- té. La disposition des fils de chaîne correspond dans tous les cas a celle des tubes 180, ainsi qu'à celle des fourchettes 182, 183, et des fourchettes 196, 197. De pré- férence, les barres 182, 183, et   194,  195 sont munies comme on le voit aux figures 36 et 57 de rainures longi- tudinales   273,   274, pour la réception de peignes 275, 276, prévus sur les fourchettes, ainsi que de rainures en queue   d'aronae   277, 278, dans lesquelles se déplacent les vis ce fixation 279 des fourchettes de support et de choc. 



   Les doigts 256 ne sont nécessaires que quand il s'agit de produire des tissus présentant de grands inter- valles entre les apports de trame successifs. Alors, avant que l'apport de trame ne soit enfoncé par les doigts 244, les doigts   256   sont avancés, par l'intermédiaire de l'arbre 254, sous l'action du disque d'excentrique 102, simultanément si loin entre les file de chaîne, que le nou- veau fil de trame ne vient pas se placer sur le croise- ment des fils de chaîne, mais sur les doigts 256. Il se produit ainsi un intervalle correspondant à la hauteur du doigt, entre cieux apports de trame successifs.

   Lorsque le tissu se trouve repoussé vers le bas par les doigts 244, les doigts 256 pivotent avec l'arbre 254 autour de l'axe de ce dernier, légèrement vers le bas, ce qui empêche que les   doi&ts   opposent une résistance à l'avancement du tis- 

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 su. Après la dépression du tissu, les doigts sont de nou- veau retirés du tissu sous l'action du disque d'excentri- que   102,   après quoi ils sont ramenés à leur position pri- mitive, par rotation de l'arbre   254,   sous l'action des ressorts 257. Quand on n'emploie pas les doigts leur fonc- tionnement peut être suspendu, par exemple, en découplant les bielles 247. 



   Ceci dit, je déclare considérer comme étant de mon invention et revendiquer : 
1 .- Un métier à tisser pour la fabrication de tissus en roseau ou équivalents, dans lesquels les fils de chaîne sont fixés sur un support commun, et sont re- courbés en dehors du plan de tissage, de l'un ou de l'au- tre côté de celui-ci, caractérisé en ce qu'au dessus du support (1) des fils de chaîne sont disposés des guides tubulaires pivotant (12, 180) pour les fils de chaîne, et des barres porteuses (23, 24, 25, 26) ou (194,195) avec barres de poussée (28, 29, 30, 31) ou fourchettes de choc (196,197) se déplaçant transversalement par rapport aux guides et faisant osciller alternativement ces guides (12, 180) ainsi que des dispositifs pour l'apport de la trame, tandis que au-dessus du support sont prévus les organes de battage de la trame (45, 244)

   prenant entre les guides des fils de chaîne (12, 180) qui effectue un battage régulier de la trame apportée à chaque course du métier. 



   2 .- Un métier à tisser suivant la revendica- tion 1, caractérisé en ce que le support (1) disposé pour recevoir les fils dé chaîne, est suspendu en équilibre au moyen de dontrepoids   (6, 266)   à des organes tracteurs (4, 267) et en ce que les organes de battage de la trame   (45,244). par   dépression du support (1), provoque l'avan- cement de ce dernier. 

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   3 .- Un métier à tisser suivant 1 et   2, carac-   térisé en ce que pour le maintien des fils de chaîne, dans le voisinage de leur sortie de leurs guides (12, 180), on prévoit une paire de rouleaux presseurs (14 ou 230,   231).   



   4 .- Un métier à tisser selon 1 à 3, caracté- risé en ce que pour le réglage de la pression des rouleaux presseurs (14 ou 230, 231) l'un par rapport à l'autre, on prévoit des ressorts (18, 233) dont la pression peut être réglée d'une manière correspondante à la pression voulue. 



   5 .- Un métier à tisser selon 1 à 4, caractéri- sé en ce que les pièces ou prplongements (28, 29, 30, 31) servant à faire pivoter les guides (12) des fils de chai- ne, sont montés sur des barres porteuses(23, 24,   25,     26)   qui sont déplacées alternativement par des organes trac- teurs (36, 37), à l'encontre de l'action de ressorts de retenue (33) de telle sorte que le pivotement des guides (12) des fils de chaîne, disposés les uns à   coté   des autres s'effectue toujours, depuis une position extrême jusqu'à la position extrême de sens opposé. 



   6 . - Un métier à tisser selon 1 à 5, caracté- risé en ce que des deux côtés du support (1) sont prévus des organes de lancement   (66,   71, 68, 74) par lesquels une navette, servant à l'introduction de la matière de trame, reçoit son mouvement de va-et-vient entre les fils de chaîne pivotants. 



   7 .- Un métier à tisser selon 1 à 6, caracté- rise en ce qu'on se sert, comme organes de battage, de leviers (45) montés sur un axe commun (44) et mis en ro- tation à partir d'un excentrique (57) chaque fois que de la matière de trame a été apportée par la navette (60). 



   8 .- Un métier à tisser selon 1 à 4,   caractéri-   se en ce que les fourches de poussée   (196,   197) servant 

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 au déplacement des guides (180) des fils de chaîne sont disposées en disposition contrariée sur des barres de poussée (194, 195) susceptibles de se déplacer tant l'une par rapport à l'autre que dans le sens longitudinal, les déplacements de ces barres de poussée étant commandés par des disques d'excentriques (103, 105,   107)   de telle sorte que, pour la formation du pas, le pivotement des guides (180) situés les uns à côté des autres s'effectue toujours depuis une position extrême jusqu'à la position extrême de sens opposé. 



   9 .- Un métier à tisser selon 1 à 4 et 8, ca- ractérisé en ce que pour l'apport de la matière de trame on prévoit des organes sans fin (147) ayant un maillon (148) disposé pour le transport de la matière de trame, et au moyen duquel la matière de trame est amenée entre les guides (180) lorsque ceux-ci ont pivoté, pour parve- nir dans le pas ouvert. 



   10 .- Un métier à tisser selon 1 à 4,8 et 9, caractérisé, en ce qu'entre les fils de chaîne, des or- ganes de battage (244) à introduire dans le plan de tis- sage sont disposés de manière à-suivre, suivant la matiè- re de trame introduite dans le plan de tissage et provo- quent en frappant sur la trame, dans le pas, l'avancement du support des fils de chaîne (T) de l'épaisseur de l'in- troduction et assurent la distance de la charge précéden- te. 



   11 .- Un métier à tisser selon 1 à 4 et 8 à 10, caractérisé en ce que les organes frappant contre la trame sont amenés dans et hors du plan de tissage, 
12 .- Un métier à .tisser selon   1 à 4   et 8 à 11 caractérisé en ce que pour obtenir des intervalles égaux entre les introductions, en agrandissant l'avancement du ' tissu et du support des ìls de chaîne (T) des doigts 

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 (256) pouvant se déplacer dans le plan de tissage'sont disposés entre les tubes, doigts dont le déplacement est      commandé d'un plateau d'excentrique. 



   13 .- Un métier à tisser selon 1 à 4 et 8 à   12,   caractérisé en ce que les divers doigts déplaçables   (856)   sont calés sur un arbre (254) dont les deux extrémités sont guidées, arbre qui peut tourner autour de ses axe longitudinal, lors de l'avancement du tissu par les or* ganes frappant sur la trame et qui revient plus tard dans sa position de départ, sous l'action d'un ressort. 



   14 .- Un métier à tisser selon   1 à 4   et 8 à 13, caractérisé en ce que les fourches de support (182, 183) ainsi que les fourches de poussée (196, 197) sont pourvues de dispositifs (270) dans le but de retenir les guide-tu- bes (180) dans leurs positions momentanées.

Claims (1)

  1. RESUME EMI24.1 --------------- Un métier à tisser pour la fabrication de tis- sus en roseau ou équivalents, dans lesquels les fils de chaîne sont fixés sur un support commun, et sont recour- bés en dehors du plan de tissage, de l'un ou de l'autre côté de celui-ci, caractérisé en ce qu'au dessus du sup- port (1) des fils de chaîne sont disposés des guides tu- bulaires pivotant (12, 180) pour les fils de chaîne, et des barres porteuses (23, 24, 25, 26) ou (194;
    195) avec barres de poussée (128, 29, 30, 31) ou fourchettes de choc (196, 197) se déplaçant transversalement par rapport aux guides et faisant osciller alternativement ces guides (12, 180) ainsi que des dispositifs pour l'apport de la trame, tandis que au-dessus du support sont prévus les organes de battage de la trame (45, 244) prenant en- EMI24.2 tre les guides des fils de chaîne zut 180) qui effectua) <Desc/Clms Page number 25> un battage régulier de la trame apportée à chaque course du métier
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