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"Procédé et dispositif permettant de ramener périodique- ment dans les machines frigorifiques le liquide dissol- vant de l'absorbeur au, bouilleur".-
Dans les machines frigorifiques à absorption se présente l'inconvénient que certaines fractions du liquide dissolvant (en général de l'eau) arrivent dans l'évapora- teur pendant le temps d'ébullition et, par suite, diminuent peu à peu le pouvoir réfrigérant de la machine d'une ma- nière croissante En général, on a coutume, pour éviter cela,
de disposer la plupart du temps des robinets et des sou- papes spéciales pour évacuer do l'évaporateur le liquide dissolvant qui y a pénétré Dans les installations frigorifique qui ne sont pas surveillées par une personne compétente il est
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nécessaire de ramener périodiquement et automatiquement à l'absorbe= le- dissolvant qui a pénétré dans I*évaporât eur.
Dans le précédé qui fait lo'bjet de l'invention, ceci a lieu, dans les machines à absoiliptiezt à fonctionnement in - termittent, grèse au fait que : le Chaque foie que 1*éyaperatour ne remplit, il se 'ferme une fermeture hydraulique, indépendante de la quan- tité de liquide-évaporé@$ dans le tuyau qui conduit les
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vapeurs de l'évaperateur # a l'abeerbear. go qu'au ccamenoesént de chaque période d'absorption #* :.r : .. # #**#'* *%- - ;
.v* la dépression "due à la deâs3.itn dans 1* atsoriieur agit la fois sur ladite fermeture hydraulique et sur rendrait eu vient se rassembler le liquide dissolvant, qui a pénètre dans 19évaperateur Par suites l'aérien du dispositif est telle que
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le liquide qui constitue là fermeture hydraulique et le dissolvant qui A pénétré dans l'evaporateur sets aspirés' simultanément. L'aspiration de ce second liquide dure donc
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aussi longtemps que le liquide qui constitue la fermeture hydraulique n'a paa été ê empiétement' Une foie cette i!-''-*<--' aspiration eemEplete les y -.re n 'l 4chapper - - dé le éva perateur par le tuyau sur lequel était cette
fermeture.
Came la quantité de liquidé 'qui constitue la fermeture
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hydraulique est 4,yy , usage de 1* évaporateur, le contenu de celui-ci se trouve réduit pendant 1* aspiration qui précède éventuellement la période de réfrigération, d'une manière,qu'il n'est pas impossible de régler .
En
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39mn*'Mt mesurant d'une manière appropriée la quantité-de liquide qui constitue la fermeture hydraulique on peut régler la quantité de liquide que l'on extraiera de l'éva - porateur, liquide qui contient le dissolvant
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Sur les figures 1 à 7, on a représenté à titre d'ex - emple, schématiquement, divers modes de réalisation de ma -
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chinée frigorifiques â absorption. On a toujours qupposé, dans ces exemples, que le liquide dissolvant est constitué par de l'eau et le liquide volatil par de l'ammoniaque. Le 'dispositif de chauffage pour le bouilleur et le dispositif réfrigérant de l'absorbeur et du condensateur peuvent être quelconques et, par suite, ne sont pas représentés sur les figures.
Dans la machine de la figure 1, le bouilleur-absorbeur est constitué par une chaudière double, 1 -, dans laquelle le
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récipient intérieur ±met, pendant l'ébullition,des vapeurs qui, par le tuyau 2, le condensateur primaire 3, le sépara -
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leur 3' et le condenseur principal 6, se rendent a l'éva - porateur 7 par le tuyau 6 qui y pénètre. A l'extrémité du tuyau 6 se trouve une petite coupelle,8.dis?osée à l'intérieur de l'évaporateur 7. Lorsque le liquide condensé s'écoule du condensateur 5 il remplit la. coupelle et le trop-plein s'écoule dans l'évaporateur, A la partie inférieure de l'évaporateur se trouve un appendice 9, formant poche, qui
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communique avec* l'évaporateur 7spar une petite ouverture 10.
C'est dans cette poche 9 que se rassemble le dissolvant entraîné (eau)ou, plus exactement, une solution aqueuse du
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liquide volatil, étant donné que celle-ci eatbplua dense que le liquide volatil lui-même . Un tuyau 11 pénètre dans la
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poche 9 et smacd: se rend l'absorbeur-bouilleur 1 soit, comme il est indiqué sur le dessin, directement dans le
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tuyau 2 ou, par la tubulure 12, , lagwtîe inférieure du bouilleur-absorbeur, soit encore, par la tubulure 13, d'abord au séparateur d'eau 3' et, de celui-ci, par condensateur
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primaire 3 et lé tuyau 2, a. , l'afesorbeur 1.
Si, dans la machine indiquée, l'ébullition est terminée, le liquide réfrigérant condensé s'est écoulé dans
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l'évaporateur 7. Au coure de cette opération, la coupelle
8, agissant eeame trop-plein, s'est complètement remplie, de sorte que l'extrémité inférieure du tuyau 6 se trouve obturée par du liquide. Dans la poche 9 s'est rassemblé le liquide dissolvant qui est resté dans l'évaporateur lors de la précédente période de réfrigération. Comme l'ouverture @e communication 10 conduisant à la poche 9 est très étroite, il est impossible qu'un mélange se produise entre ce liquide dissolvant et le réfrigérant condensé qui se trouve dans l'évaporateur.
Lorsque l'absorption commence, la dé - pression due à l'absorbeur 1 s'exerce à la fois sur le con- tenu de la poche 9 et sur eelui de la coupelle 8 et les deux liquides sont aspirés vers l'absorbeur 1. Cela dure jusqu'au moment où la coupelle 8 est vide, Alors les vapeurs peuvent passer par le tuyau 6 et la véritable période de réfrigération cemence Au moment où le tuyau 6 se tr@uve débouché, le liquide n'est plus aspiré dans le tuyau 11 En établissant convenablement les sections des tuyaux 6 et 11 et, principalement, la contenance de la coupelle 8, en peut déterminer très exactement la quantité de liquide extraite par aspiration de la poche 9.
L'extraction de l'évaporateur du liquide dissolvant qui y a été entraîna s'effectue chaque fois automatiquement au commencement de la période d'absorption, Seule se trouva soustraite à l'évaporateur et, par suite, sans action réfrigérante, une petite quantité de réfrigérant condensé bien déterminée: savoir le contenu de la petite coupelle 8 .
Dans l'exemple représenté figure 2, le bouilleur - absorbeur 1 est une chaudière ordinaire. La conduite de vapeur 2 descend, dans une valve hydraulique 4, au-dessous du niveau du liquide. La partie supérieure de cette valve communique avec le condensateur 6 qui se contenue par un
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tube 6, lequel plonge lui-même dans Un petit récipient fermé 14, disposé à l'extérieur de l'évaporateur 7. Un tuyau de trop-plein 15 relie le récipient 14 (qui correspond à la cuvette 8 de la figure 1) à l'évaporateur 7.
Au-dessous de ce dernier est disposée une tuyauterie 16 dont les deux extrémités se raccordent au fond de l'évaporateur, de sorte que, à la fin de la période de réfrigération, le liquide dissolvant.entraîné dans l'évaporateur se rassemble dans cette tuyauterie. Le tuyau 11 qui sert à extrair.e ce diss.olvant prend naissance au milieu de la tuyauterie.16 et se rend au récipient 4. De récipient est relié à la partie inférieure du bouilleur-absorbeur 1 par le tuyau de descente 17. On pourrait aussi, cornue il est figuré en pointillé, et représenté en 11', faire aboutir la canalisation d'ex - traction du dissolvant partant du tuyau 16 directement à l'absorbeur Il .
Le mode de fonctionnement du dispositif de la figure- 2 correspond à celui qui a été décrit pour la figure 1. Le point commun des deux dispositifs est que le tuyau 6 amène le liquide condensé du condenseur 5 à l'éva- porateur 7 et ramène les vapeurs de l'évaporateur 7à l'ab- - sorbeur 1,lorsque la fermeture hydraulique du récipient 14 a disparu. Le récipient 4 de la figure 2 fait fonction, dans le second dispositif, de récipient de contrôle étant donné que les vapeurs qui retqurnent à l'absorbeur sont ramenées par le tuyau 17 au-dessous du niveau du liquide dans l'absor - beur 1.
Dans le mode de réalisation de la figure 3 onacons - titué un espace séparé 19 au moyen d'une cloison de sépara - tion 18 qui ne s'élève pas jusqu'au sommet de l'absorbeur .
Dans cet espace débouchent à la partie inférieure le conduit
6 venant du condenseur 5 et, à la partie supérieure, le conduit 20; Ce dernier sert à aspirer une partie du liquide
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contenu dans l'espace 19 et, ensuite, . évacuer les vapeurs de l'évaporaaeur 7. Il est relié au tuyau 11 qui, d'une part, descend au-dessous du niveau du liquide du bouilleur- absorbeur 1 et qui, d'autre part, plonge dans une poche 9 constituant un réservoir pour le dissolvant entraîné, comme dans la figure 1.
La figure 4 montre un mode .de réalisation compor - tant un bouilleur-absorbeur 1 analogue à celui de la figure l Mais le condenseur 5 n'est plus ici disposé entre l'ab - sorbeur-bouilleur 1 et l'évaporateur 7 mais, au contraire, c' est l'évaporateur 7 qui se trouve placé entre l'absorbeur- bouilleur 1 et le condenseur 5. Pendant l'ébullition, les vapeurs s'échappent du bouilleur 1 par le tuyau 11 et se rendent par l'ajutage 20 d'abord dans l'évaporteur 7 et, de là, dans le condenseur 5 par le tuyau 6 qui aboutit à la paroi- de l'évaporateur 7. Au-dessous des extrémités de? tuyaux 20 et 6 se trouve, dans 1' évaporateur 7, une coupelle 8. Le tuyau 20 plonge dans cette coupelle, mais le tuyau 6 n'y pénètre pas.
Les dispositif- qui permettent de rassembler le dissolvant dans l'évaportaceur 7 est cons titué, dans cet exemple, par la réunion d'une poche 9 et de deux tuyaux 16. La poche 9 ainsi que le tuyau 11 qui y plonge se trouvent au milieu de la tuyauterie 16, Le réfri - gérant condensé qui s'écoule du condenseur 5 par le tuyau 6 remplit d'abord la coupelle 8 et obture par conséquent le tuyau 20 qui sert à l'évacuation des vapeurs. Au commence - ment de l'absorption l'aspiration de l'absorbeur 1 se trans - cet par le tuyau 11 tant à la poche 9 que, par l'embout 20, à la coupelle 8. Ceci dure jsuqu'à ce que la colonne liquide du tuyau 20 soit interrompue et que les vapeurs s'échappent, ce qui forme le début de la période réfrigérante.
Dans lesmodes de réalisation qui vient d'être décrite , il est nécessaire, pour calculer la section des tuyaux qui
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servent à ramener à l'absorbeur le liquide dissolvant et les vapeurs contenus dans l'évaporateur, de tenir compte très exactement des hauteurs et des pressions d'aspiration, des variations dans les poids spécifiques, etc...,de manière à obtenir le résultat cherché , La figure 5 montre un mode de réalisation qui permet automatiquement la dépression exercée par l'absorbeur sur l'évaporaaeur de façon que le retour du liquide dissolvant contenu dane l'é - vaporateur se produise toujours à la manière :
voulue et ne dépende pas de détermination très exacte concernant les sections des tuyaux, la pression d'aspiration, la hauteur d'aspiration, et les poids spécifiques.
Dans ce mode'de construction on voit toujours en 1 le bouilleur-absorbeur qui affecte la forme d'une chaudière double. Le tuyau 2 qui part de la chaudière intérieure abou - tit,. comme dans, la figure 1, au condensateur primaire 3 relié par un séparateur d'eau 3' au condenseur principal 5. ' L'extrémité du tuyau 6 partant de ce condenseur aboutit à l'évaporateur 7. Dans ce dernier se trouve encore un petit récipient,8 en forme de coupelle qui entoure l'extrémité du tuyau 6. Une petite ouverture 21 est percée dans l'embout du tuyau 6, à l'intérieur de la chambre de vapeur de l'éva - porateur 7 et au-dessus du niveau maximum du liquide dans la coupelle 8.
Au-dessous de l'évaporateur se trouve recueilli le-liquide dissolvant entraîné, dans un système de tuyaux 16 disposé comme figure 2.-Le tuyau de retour 11 pour le dissolvant entraîné prend naissance sur cette tuyauterie 16 et se rend, par un siphon 22, dans le séparateur d'eau 3' Ce tuyau 11 traverse l'évaporateur 7 et débouche également dans la chambre de vapeur de l'évaporateur par un petit orifice 23. Le siphon 22 empêche que, pendant l'ébullition, les vapeurs s'échappent du bouilleur 1 ne se rendent par le tuyau 11 et l'orifice 23 dans l'évaporateur 7.
Lorsque
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l'absorption commence dans l'absorbeur 1 les vapeurs passent par les petite orifices 21 et 23 dans lee canalisations 6 et 11. )lais la succion élevée ne peut pas être équilibrée par l'aspiration à travers ces très petits orifices, de sorte que le liquide est également aspiré par en bas. Au- dessus des petits orifices 21 et 23 se produisent donc des mélanges de gaz et de liquide dont les poids s'équilibrent automatiquement.
Si par exemple, dans le tuyau 11, une quan - tité plus grande de liquide se trouve aspirée, de sorte que le poids de cette colonne liquide est plus considérable que celui de la colonne du tuyau 6, la colonne du tuyau 11 s'é- lèce moins vite que celle du tuyau 6.- Par suite l'aspiration dans le tuyau 6 augmente et comme l'équilibre ne se produit pas exclusivement par les vapeurs qui arrivent par le petit orifice 21, du liquide se trouve aspiré dans la coupelle 8 jusqu'à équilibrer le contenu du tuyau 11; à ce moment la progression normale reprend dans ce tuyau. Cette action d'équilibre se produit réciproquement entre les deux tuyaux 7 Il en résulte que la coupelle 8 se vide et que, jusqu'à son épuisement, du liquide se trouve également aspiré dans la tuyauterie 16.
Après épuisement de la coupelle 8, il ne passe plus dans le tuyau 6 que des vapeurs. et par suite toute élévation de liquide dans le tuyau 11 s'arrête .
Dans les modes de réalisation décrits jusqu'ici on a utilisé des évaporateurs en forme de chaudières.
Mais si l'évaporateur a une forme relativement haute, de sorte que le tuyau d'aspiration qui descend jusqu'à son point le plus baa pour extraire le dissolvant qui s'y est accumulé est relativement lent, la disposition indi- quée jusqu'ici ne suffit plus pour obtenir un équilibrage entre les deux colonnes de liquide à élever. -Lorsque le dissolvant (en général de l'eau) a un poids spécifique supérieur à celui du réfrigérant liquéfié, le niveau du
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liquide dans le tube 11,qui sert à aspirer dans l'évapora- teur le liquide dissolvant est généralement inférieur au nigeau dans l'évaporateur 7. En outre, ce niveau varie suivant la quantité de dissolvants qui s'est rassemblée dans l'évaporateur.
Pour contrebalancer cette variation, les deux petites ouvertures mentionnées précédemment ne sont plus suffisantes. Pour obtenir un équilibrage cer- tain, quelle que soit la hauteur de remplissage de l'é- vaporateur,. on peut utiliser le dispositif représenté figure 6. Dans ce dispositif 1 désigne toujours le bouil- leur-absorbeur à partir duquel les vapeurs s'échappent à l'ébullition par le tube 2 qui plonge dans un récipient régulateur 4, presque jusqu'au fond. La partie supérieure de ce récipient 4 est reliée au condensateur 5. Un tuyau XX 17 part du milieu de la hauteur du récipient 4 et abou- tit à la chambre de liquide du bouilleur-absorbeur 1, Le condenseur 5 est relié à l'évaporateur 7 par un tube 6 .
Ce tube 6 se termine dans la coupelle 8 disposée à l'in- térieur de l'évaporateur..L'évaporateur est d'assez grande hauteur et est constitué par un collecteur supérieur 7 avec tubes d'évaporation verticaux 24 lesquels se terminent à leur partie inférieure dans une piècecommune 25,, et est du bas de cette pièce commune 35, que part le tuyau d'évacuation 11 du dissolvant.
Ce tuyau traverse le collecteur 7 de l'é vaporateur et, dans cette partie, est percé de trois ouver - tures superposées 26, 27 et 28 qui sont entourées d'un, man .- chon 29 tabulaire. Ce dernier-communique par une ouverture 30 avec la chambre de vapeur de l'évaporateur , Le tuyau 11 abou - tit à sa partie supérieure à une pièce de raccordement élargie .
31 dans laquelle débouche également le tuyau d'aspiration 32 du réfrigérant liquide qui s'est- accumulé dans la coupelle 3.
La chambre 31 communique par un tuyau de descente 33 avec la partie de l'absorbeur-bouilleur 1 qui est remplie de liquide.
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A 1* intérieur de la'chambre de vapeur de l'évaporateur 7, le tuyau 32 est percé d'une petite ouverture 21.
Ce dispositif fonctionne de la. manière suivante t
Si l'évaporateur contient une quantité de dissolvant :relative- ment considérable, le niveau du liquide dans le tuyau 11 se trouve plus bas que dans la partie supérieure 7 de l'éva - porateur, car le dissolvant (eau) a un poids spécifique supé - rieur à celui du réfrigérant liquéfié. Si par exemple, le niveau du liquide dans le tube 11 se trouve entre les ori - fiées 26 et 27, du gaz pénètre dans la colonne qui n'élève sous l'influence de l'aspiration de l'absorbeur 1, par l'orifice 26. Ceci a pour effet de diminuer le poids de cette colonne et provoque par suite l'équilibre par rapport à la colonne liquide également aspirée dans le tube 32.
Plus la quantité de dissolvant emmagasinée dans l'évaporateur est considérable, plus le niveau du liquide dans le tube 11 est inférieur au niveau dans le collecteur 7 de l'évapoateur, D'après les données expérimentales, on répartit les petites ouvertures 26,,27 et 28 entre le niveau le plus élevé et le ni veaule plus bas du liquide dans le tube 11 de manière que l'on obtienne constamment l'équilibre désiré grâce à l'introduction des vapeurs et que, néanmoins, le dissolvant qui doit être extrait de l'évaporateur soit efficacement aspiré vers le haut. Dans ce cas, une condition particulière est que la nome des sections des orifices 26, 27, 28 et 21 ne soit pas suffisante pour permettre d'une manièrenormale l'évacuation des vapeurs qui se développent dans l'évaporé - leur .
Ces vapeurs se rendent au bouilleur-absorbeur 1, après que la coupelle 8 a été vidée par le tube 6, à travers le condensateur $, le récipient régulateur 4 et le tuyau 17.
Si l'on dispose la plus élevée des petites ouver - tures auxiliaires du tuyau 11 (ouverture 26) au-dessous du niveau maximum du liquide dans l'évaporateur 7, il en
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résulte que le liquide ne peut s'élever dans le tuyau 11 que lorsque cedernier a un poids spécifique supérieur au réfri - gérant liquide qui se trouve dans l'évaporateur 7.
C'est , précisément le cas lorsque du dissolvant (eau) se trouve dans l'évaporteur@ Une telle disposition des orifices auxiliai aires du tuyau 11 empêche que le réfrigérant pur ne s'échappe par cetuyau
Dans un mode de construction de l'évaporateur tel que celui,représenté figure 6, il est bon d'isoler la partie du tuyau 11 qui arrive au point le plus bas de l'évaporateur, afin qu' aucune quantité de réfrigérant liquide ne s'y éva - pore et que le liquide ne soit pas, par suite, soulevé par les bulles de vapeur qui s'élèvent. Cette isolation peut être obtenue d'une manière convenable en entourant le tuyau
11 d'une gaine de réfrigérant, par exemple, en faisant passer le tube 11 dans un des tubes d'évaporation 34 qui l'entoure en laissant un espace libre .
Dans un mode de réalisation tel que celui qui vient d'êtreedécrit, dans lequel le tuyau 6 qui conduit au conden - sateur ainsi q'un autre tuyau de vidange 32 plongent tous deux dans la coupelle 8, on pourrait également faire passer les vapeurs qui vont de l'évaporateur à l'absorbeur-bouilleur par le dernier tuyau . Il faudrait simplement dans ce cas . que celui-ci plonge jusqu'au fond de la coupelle, comme le tube 6 qui vient,du dondeneeur, Il faudrait alors que le tube de vidange 32 soitoouvert par le bas de manière que les vapeurs puissent passer par ce tube.
Contrairement aux modes de réalisation décrits jusqu'ici, il est également possible de construire la machine en aspirant le liquide contenu dans l'évaporateur et ensuite les vapeurs par l'intermédiaire du condenseur auquel on aura donné des dimensions appropriées pour les amener au bouilleur-absorbeur. Mais, dans ce cas, il faudra
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prendre des précautions spéciales pour que, aussi bien le temps d'ébullition que le temps d'absorption s'effectue sans trouble, Figure 7, on a représenté schématiquement ..or un mode de réalisation de ce type.
Le bouilleur-absorbeur est toujours désigné par 1 et, pendant l'ébullition, les vapeurs s'en vont par le tuyau 2 à un récipient de contrôle
7, rempli partiellement de dissolvant, tout comme dans le mode de réalisations, de la figure 2. De la partie supérieure de ce récipient les vapeurs vont au condeneeur primaire 3 qui est relié par l'intermédiaire du séparateur d'eau 3' avec le condenseur principal 5. Un tube 35 emmène l'eau du séparateur 3' à la partie inférieure de l'absorbeur- bouilleur 1.
L'extrémité du tube 6 du condenseur 5 aboutit à la partie inférieure d'un récipient 36 qui sert de second récipient régulateur pour emnener le réfrigérant condensé. à l'évaporateur; il a encore une autre fonction qui sera indiquéepules loin . De la partie supérieure du récipient
36 part un tube 37 qui traverse l'évaporateur et plonge dans l'appendice en forme de poche 9. Ce tube est percé , à l'intérieur de la chambre de vapeur de l'évaporateur 7 , d'une petite ouverture 23. Un tuyau 38 part de la partie inférieure du récipient 36 et a son extrémité plus élevée que le point d'arrivée du tuyau 6. Le tuyau 38 aboutit à l'évaporateur 7 et plonge dans la coupelle 8. Ce tuyau est percé d'un petit orifice 21, débouchant dans la chambre de vapeur de l'évaporateur 7.
Pendant l'ébullition le récipient 36 envoie @@ à l'évaporateur le réfrigérant liquéfié qui vient du condenseur 5 par le tuyau 6, au moyen du tuyau 38. Ce récipient empêche en outre que le réfrigérant conden- sé n'aille à l'évaporateur par le tuyau 37, en raison de ce que les orifices d'arrivée des' tuyaux 37 et 38 sont décalés .
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Au commencement de chaque période d'absorption du liquide est aspiré vers le haut dans les tubes 17 et 38.
Cette action d'aspiration diminue fraquemment de aorte qu'il peut se produire une oscillation des colonnes liquides dans les tuyaux 37 et 38. -Pour s'opposer à ces phénomènes, le récipient 36 a pour effet d'empêcher que le liquide qui monte dans un des tuyaux ne puisse redescendre dans l'autre. Les liquides aspirée vers le haut se rendent par le tuyau 6 et le condenseur 5 au séparateur 3' Ce dernier emmène le li - quide au tube 35 et,-de là, à l'absorbeur-bouilleur 1 ; il ,empêche que les liquides n'aillent au récipient'régulateur 4 par l'intermédiaire du condenseur primaire 3.
Les liquides ainsi aspirés sont constitués en partie de réfrigérant pur , ' tandis que le liquide qui remplit le'récipient régulateur 4 est composé de dissolvant qui ne se volatilise pas. Si le liquide aspiré dans l'évaporateur au début de chaque période d'absorption arrivait au récipient régulateur 4 il se vapo- riserait dans la période d'ébullition-suivante et le récipient 4 finirait par ne plus,fonctionner. Le séparateur 3' empêche, comme on le voit, cet inconvénient en évacuant pax le tuyau 35 à 1* absorbeur-bouilleur 1 le liquide aspiré dans l'éva - porateur.
Les tubes 37 et 38 doivent être étroits pour qu'il ne se produise pas de séparation dans le mélange de gaz et de liquide aspiré à travers ces tubes au début de chaque période d'absorption. L'étroitesse des tubes pourrait avoir l'inconvénient que, pendant la période de refroidissement proprement dite, le tuyau 38 empêche l'écoulement libre des vapeurs qui se développent dans l'évaporateur 7 et que le liquide ne s'élève dans le tuyau 37. Pour éviter cet incon - ventent on peut encore prévoir un autre tube 39 reliant le récipient 36 à la coupelle 8 dans laquelle il plonge.
Ce tube 39 sera choisi assez large pour que les' vapeurs qui se forment
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dans l'évaporateur puippent être évacuées dans difficulté,
Ces vapeurs passent par le condenseur 5, le condenseur primaire 3, se rendent au récipient régulateur 4 et, de là, par le tube 17, à l'absorbeur. Les vapeurs pourraient éga - lement se rendre au bouilleur-absorbeur par le tube 35 .
Dans les modes de réalisation examinés jusqu'ici , il n'a été question que d'un évaporateur unique. Dans certaine cas, on réunit plusieurs évaporateurs à un réservoir commun de réfrigérant liquéfié . Pour pouvoir, dans une telle ins- tallation, remener automatiquement à l'absorbeur le liquide dissolvant qui a distillé dans l'évaporateur, on peut pré - voir pour tous les évaporateurs un unique récipient, disposé en contre-bas et dans lequel on recueille le dissolvent, ce récipient étant relié au bouilleur-absorbeur par une cana - lisatinn de retour. Chaque évaporateur sera relié en son point le plus bae à ce récipient collecteur par un tuyau.
Les autres organes qui servent à ramener automatiquement par aspiration le dissolvant en le retirant du récipient collecteur correspond aux dispositifs représentés dans les figures 1 à 7 .