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Perfectionnements aux fours à verre et cristal.
La, présente invention a pour objet un nouveau four à naphte ou à essence pour travailler le verre, le cristal,etc.. il est d'assez petites dimensions par rapport à son rendement, il donne un produit meilleur que celui obtenu avec les fours actuellement en uuae, est très facile à régler, pouvant être éteint sans inconvénients pour litre utilisé alterna- tivement avec des intervalles de repos..
L'invention se réfère soit au four proprement dit, soit aux caisses en matière réfractaire dans lesquelles a lieu la combustion du naphte ou de l'essence.
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Le four faisant l'objet de la. présente invention, est à production(chargement et prélèvement) continue et il permet d'obtenir la vitrification du mélange, l'affi- nage de la.masse fondue sans recourir aux creusets ou poe- les, et d'obtenir des températures beaucoup plus élevées que la normale, et en conséquence une meilleure utilisa- tion des divers réactifs et par suite un produit Plus pur.
L'invention se refera aussi au procède adopté pour faire le travail et qui consiste de quatre phases succes- sives, savoir :
1)- calcination ou ramolissement de la composition dans une trémie du four destinée à cet effet dans laquel- le pénètre la chaleur du four, obtenant soit le dévelop- pement des gaz contenus dans les carbonates et leur a- dhésion, à la composition, soit permettant d'éviter que.4 la séparation des matières premières ait lieu avant que cel- les-ci n se soient assimilées mutuellement:
c'est donc la première partie de la phase de vitrification de la composi- tion qui a lieu, et elle a ceci de particulier que les acides, ne pouvant ensuite plus se séparer, ne peuvent pas attaquer la matière réffactaire dont. le four estconstitué;
2) - Achèvement de la phase de vitrification et première Partie de la phase d'affinage, opérations qui ont lieu dans une autre partie du four, dont le fond est en commu- nication avec le fond de la trémie, et les parties qui mettent les deux fonds en communication étant en substan- ce au même niveau, il en résulte que la masde vitrée des- cend, au fur et à mesure qu'elle se raffine dans ladite partie,
vers le bas et passe dans la troisième partie du four où a lieu ]la 3)- l'affinage proprement dit au moyen de flammes de préférence hydrogénées (et ce pour obtenir une ga- zéification, exempte d'impuretés du combustible);- ces
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flammes août arrangées do maniera , produira un puik3uiiit tourbillon, et de manière a ne pas pouvoir abandonner di-
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rectement le four:
la haute température obtenue permet d'- une façon certaine l'expulsion des petites bulles de gaz; la. masse vitrée, en se raffinant ultérieurement et comple- taient, s'approche du fond en correspondance de ladite
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IH..w.'blo d1 :I,t9,ctLl<.1 1LU pn.00 ç.111t1-.:I une 1U.tl., l11HunlJl'O f) du four dans laquelle s'accomplit la dernière opération,
4)- Procédé d'extraction du verre ou cristal fondu.
Dans les fours à verre, la première barre flottante; ou paroi de division peut même manquer.
Le four est constitué de plusieurs parties qui sa, succèdent et qui sont contenues dans un seul et même corps; ces parties, supérieur amont, communiquant 'antre lies au niveau du liquide ou de la composition et aussi en corres- pondance de leurs fonds. Les flammes sont essentiellement envoyées dans la, partie où s'accomplit la vitrification et l'affinage et font aussi sentir les dites communications supérieures,, leur influence au contenu des autres parties du four.
Le four est muni de brûleurs appropriés pour l'essence,
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disposés des deux côtés de c<3ui-ci, de façon que l'un d'eux (ou une partie de ceux-ci) produise les réactions dans les deux premières parties du four alors que l'autre brûleur ou les autres brûleurs sont destinés produire les réaction, dans la troisième partie susdite et à maintenir la températu-
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La four fonctionne sous la pression de l'air qui ac- tionne les brûleurs d'essence: il n'a donc pas de cheminée; et les bouches de sortie des produits de la combustion (les- quels auraient la, tendance de se soulever dans la chambre interne du four), sont disposées légèrement au-dessus du ni-
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veau de la masse liquide, de manière quo les dits produits restent le plus longtemps possible dans ladite chambre. La bouche de sortie au dehors {(des dits produits) est réglable
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au moyen d'un dispositif de serrage. En outre le four pré- sente intérieurement, en correspondance avec les brûleurs, des formes appropriées permettant d'obtenir le tourbillon- des fiâmes aux effets susindiqués.
Une autre caractéristique du four faisant objet de la présente invention réside dans le fait que les caisses de gazéification qui contiennent les brûleurs d'essence, sont formées de manière à permettre un fort rayonnement de cha- leur vors l'@xtérieur, et Or.? pour éviter la détérioration des matières dont elles sont constituées; à cet effet les dites caisses ne sont pas revêtues, comme celles employées ordinairement, de métal, qui empêcherait le rayonnement et aurait pour effet de détériorer facilement les caisses.
Celles-ci sont constituées, pour permettre le changement des parties abîmées, d'éléments de forme, déterminée et sont réu- nies antre elles au moyen de saillies appropriées et de @a- vités dans les parois et au moyen de tirants, de préférence métalliques.
Avec des fours de petites dimensions on a la possibili- té de travailler par intermittence, ceci dans la but de pouvoir éteindre presque complètement les flammes, pendant la nuit, et d'être rallumées le matin, peu d'Heures avant la. reprise du travail.
Dans la planche de dessins ci-joints sont représentées à seul titre d'exemple deux solutions pratiques du problème; et en particulier'
Fig.1 montre en coupe longitudinale axiale (comme cell de Fig.2), un four à cristal formé de quatre parties,.
Fig.2 montre en coupe longitudinale axiale suivant Il- 11 de Fig.3, un gour à verre semblable, mais sans seconde par- tie, celle-ci étant remplacée par un dispositif connu pour prélever le verre;
Fig.3 montre en plan une coupe horizontale suivant III- III de Fig.2.
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Fig.4 en montre une coupe verticale axiale suivant IV-IV de Fig.3).
Fige. ',. 6 et 7 montrent à une échelle supérieure, res- pectivement deux coupes verticales à angle droit suivant V-V de Figs. 6 et 7 et VI-VI de Figs. 5 et 7, et une coupe horizontale suivant VII-VII Fige. 5 et 6, de l'un des divers types de caisses destinées à contenir le brûleur de combasti- ble liquide.
Se référant notamment aux Figs. 1 à 4, Fig.l est obte- nue Par l'adjonction d'une autre partie pour travailler par rapport à ce qui est illustré en Figs. 2 à 4. ce qui sera dite pour la Fig.l s'applique également aux Figs. 2 à 4, les marnes chiffres indiquant les marnes parti des.
Nous référant particulièrement au dispositif illustré, 1 désigna la trémie où est chargée la composition qui, sous l'effet de la température qu'elle subit deviendra molle at passera, à travers l'ouverture 2, dans la partie du four sui- vante destinée a la vitrification 3. De cette partie la masse liquide passe. à travors les ouveartures 4 de la pa- roi- de division 5, dans la partie contigus 6 destinée à l'af- finage, puis à son tour la masse affinée passe, à travers les ouvertures 7 de la paroi de division 8'dans la partie contigue 9 où se fait le travail.
Les parois de division 8 et 5 se prolongent vers la haut autant qu'il faut pour surpasser le niveau des masses liquéfiées, et laissent en haut une grande ouverture pour le passade des flammes pro- duites par les dispositifs 10 et 11; chacun de ceux-ci est constitué d'un abri (par exemple comme celui indiqué dans le brevet italien Vol. 589 N 129 du même demandeur) contenant un brûleur 12 de combustion liquide alimenté par les con- duites habituellement en usage à combustible et aair.
en Outre chaque partis du four est munie, pour chaque brûleur respectivement, d'une conduite tubulaire (non représentée dans la figure) munie de petits trous et destinée à amener
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de la vapeur dans ladite partie ou chambre, de manière à obtenir une flamme fortement hydrogénée.
Un des deux brûleurs par exemple celui designs par 10, est disposé à une distance telle de la trémie, et des guides 14 de sa flamme sont dis- posées de telle sorte, que les dites flammes servent en subs- tance à obtenir le ramolissoment de la composition dans la trémie et à faire ensuite passer ladite composition dans la chambre de vitrification, et servent aussi à opérer la vitrification et au besoin peuvent conourir dans le procé- dé d'affinage.
Le second brûleur désigné par il est disposé à une plus grande distance de la trémie, et a essentiellement pour objet de servir dans la période d'affinage pouvant toutefois aus- si concourir à produire la chaleur nécessaire au procédé de ramollissement et au procédé de vitrification, servant alnsi à remplacer le promier brûleur, en cas de dégâts.
Les brûleaurs sont en outre destinés, l'un ou l'autre de ceux-ci, à être mis en état d'arrêt, de temps en temps, quand cela est nécessaire. Les flammes produites par les deux brû- leurs et en particulier de celui désigné par 11 convergent en forme d'éventail et se rencontrent avec les angles de serrage 15 du four et en conséquence devient suivant la vitesse imprimée aux flammes, créunt alnsi un tourbillonne- ment qui permet une utilisation le plus longue durée et une plus grande @ longueur des flammes dans le four, de manière qu'elles cèdent une grande partie de leur chaleur a la matière à travailler.
Les gaz de combustion sont des- tinés à sortir du four au moyen des tirants 16, 17, 18 et 19, qui se règlent au moyen de soupapes appropriées constituées essentiellement de plaques en matière réfractaire (non il- lustrées dans les dessins) destinées à être appliquées sur l'embouchure des dits tirants ou à être retirées et déplacée suivant qu'on veut intercepter ou activer plus ou moins le passage des produits de la combustion.
En variant (au moyen.
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des tirants susdits) la. longueur du parcours des produits de la, combustion dans le four, on obtient un rendement supérieur ou inférieur du pouvoir calorifique des flammes et par suite on put régler d'une façon appropriée les températures dans les diverses chambres; cette caractéristique sert no- tamment à -obtenir une 'réduction appropriée de la température dans 'la chambre 6 de travail, dans la mesure nécessaire pour faire cette dernière opération.
Sous les fondations du four sont disposées deux condui- tes 25 qui assurent une circulation d'air appropriée pour le refroidissement de la semelle du four, de manière à obte- nir que, même dans lE) cas de rentes éventuelles dans calla- ci, la matière liquide contenue dans le four puisse servir à boucher. comme du ciment, les dites fentes,Parec que cette matière, en s'infiltrant dans l'espace produit par la fente, lorsqu'elle arrive au contact de l'air, se refroidit et se solidifie.
D'autres détails sont désignés notamment par 26 qui représente une ouverture de la visière du fourneau 27 qui re- présente un bouchon servant à la vidange du four 28 qui re- présente les ouvertures à travers lesquelles est extraite la masse de cristal à travailler..
Ee Fig.2 est illustré en 29 un dispositif9pouvant être constitué par une petite poêle) pour pouvoir extraire le verre sans que l'air pénètre, par l'ouverture 28 dans l'in- térieur du four, ou sans que les flammes puissent sortir de celui-ci sous l'effet de la pression du ventilateur qui actionne les brûleurs contenus dans les caisses 10 et Il.
Se référant particulièrement aux Fige.. 5 à 7 et à leurs parties correspondantes appliquées aux fours représentés en Figs. 1 à 4, on y remarque un type de caisse en forme de paralléllpipède raccorda à un demi-cylindre droite on 31 la conduite d'arrivée du combustible liquide 32 désigne la conduite d'amenée de l'air nécessaire à la combustion 33 le
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brûleur disposé dans la partie inférieure de la caisse, la chambre interne de laquelle est en communication avec le four au moyen de l'ouverture 34. Ce type de caisse de gazéification 'est constitué de quatre parois verticales, d'eux latérales 35, une frontale courbée 36 et une interne 37;
dans le type illustré les parties 35 et 36 sont façonnées dans la pièce même et présentent des couvercles 38 leur per- mettant de s'adapter à la paroi 37 du four. A sa partie supé- rieure la dite caisse est fermée au moyen d'un couvercle 38
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mn1 nt",nu 1:.. ln pl [H1Q fin.!' un 1)()1'(ï jlP()['jl6 39. 110 eat un trou à air supplémentaire utilisé en cas de nécessité. 41 est un trou de visière (fermé d'une manière appropriée par un bouchon amovible en matière réfractaire) pour surveiller la marcha des flammes dans l'Antérieur de la caisse pendant le fonctionnement; 42 est une autre ouverture pratiquée dans
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ltH.'" d mi pt.rula 3'>, et qui :1Jl't pour ] 'lnop,1(' Liuu, ;l.c'a nott'jytJ t l'allumage du dispositif gazéificateur et brûleur du combustible.
Les parois verticales peuvent présenter un gradin analogue à celui 39 pour faire prise avec le fond 43 de support de la caisse, Les différentes parties pour- ront être reliées entre elles par exemple avec du bon mortier réfractaire ou au moyen d'un cerclage métallique à
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1 i7Ci.il'1(1111" (qui toutefois doit 0tl'n fait de manière à ré- duire au minimum la surface externe couverte de la caisse); les épaisseurs des diverses parois devront être réduites au minimum, de manière à obtenir un rayonnement de chaleur aus- si fort que possible, à l'extérieur.
Le four, bien que n'étant pas représenté dans la figure,. sera renforcé extérieurement par des tirants appropriés.
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Bien que pour clou ruiouutt (.Tordre (G.;i:l?7,',Tlj%.;i, 1.t7. pX'thwl1- te invention ait été basée sur ce qui a été décrit et illus-
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tra, uii grand nombre de modifications pratiques pourront µ- tre apportées à la solution du problème, sans s'écarter tou-
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tefois des principes fondamentaux de la présente invention/ résumés dans les revendications suivantes:
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:EF V:EN77 I C A T T ONS.
1)-. Procédé perfectionné pour travailler le verre et le cristal caractérisé par le fait que dans le four même
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a combus'iâ9 liquide, se succèdent les opérations de calcina- tion et ramollissement de la composition, vitrification, af- finage et de travail, opérations qui ont lieu dans des cham- bras distinctes, contigues, communiquant entre elles au moy- en d'ouvertures disposées a la partie Inférieure des parois de séparation des dites chambres, et communiquant à leur partie supérieure pour utiliser simultanément les produits de la combustion provenant de brûleurs appropriés.