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International audiencea commune de Téteghem se situe dans le département du Nord, à 4 km du trait de côte actuel et 3 km de la frontière belge. Elle se place plus précisément dans la vaste plaine maritime qui borde le sud de la mer du... more
International audiencea commune de Téteghem se situe dans le département du Nord, à 4 km du trait de côte actuel et 3 km de la frontière belge. Elle se place plus précisément dans la vaste plaine maritime qui borde le sud de la mer du Nord. Il s’agit d’un milieu particulier fortement conditionné par les dynamiques maritimes. C’est un espace de tri sédimentaire important, avec des dépôts d’argile, de sable et de tourbe, qui crée ainsi un environnement favorable pour l’installation des artisans de la terre. Deux opérations de fouille, qui ont livré toutes deux des indices de production de terre cuite, ont eu lieu sur cette commune. La première dite « La châtaigneraie » s’est déroulée en 2004. La présence de nombreux fragments de parois de four, de possibles supports de sole, de pernettes, et de très nombreux ratés de cuisson (déformation, délitage, surface en « peau d’éléphant » et réoxydation) plaident clairement en faveur d’un contexte d’atelier de potiers (étude F. Thuillier, Inrap...
International audienceTéteghem is town situated in the North of France, 4 km away from the coastline and 3 km from Belgium. It’s located precisely in a “border region” on the maritime plain, on the south of the North sea. It’s an... more
International audienceTéteghem is town situated in the North of France, 4 km away from the coastline and 3 km from Belgium. It’s located precisely in a “border region” on the maritime plain, on the south of the North sea. It’s an environment with variable sedimentary deposits like clay, peat and sand. Consequently conditions are good for potters’ installation. Recent archaeological surveys and digs yielded ceramic productions dating from the middle of the 12th century and an other from the second half of the 14th century. The techniques and decor includes Téteghem in homogeneous micro-regional ceramics that we can compare with others sites of the maritime coast. A particular production of brick objects is the most significant about our subjects. It’s formed of lids, spit-supporters, cups and double-bacs. They show an elaborated decor: line patterns incised, small triangles impressed by a knife, fingering, part coat with red slip and carved triangles patterns (so-called “keberschnidt...
Depuis une decennie, les recherches en archeologie preventive se sont multipliees dans la partie francaise de la plaine maritime flamande. Les donnees issues de ces operations sont necessairement confrontees au cadre chronostratigraphique... more
Depuis une decennie, les recherches en archeologie preventive se sont multipliees dans la partie francaise de la plaine maritime flamande. Les donnees issues de ces operations sont necessairement confrontees au cadre chronostratigraphique de la plaine maritime defini par les geologues. Ce cadre, dont l’historiographie detaillee peut permettre de percevoir les limites, a ete depuis le debut du xxie siecle largement remis en question sur d’autres rivages de la mer du Nord. Du fait d’une chronologie tres detaillee, ce cadre pose plusieurs problemes epistemologiques qui impactent la recherche archeologique dans cette zone d’etude. Au travers des resultats des operations archeologiques realisees sur la commune de Teteghem (Nord), il est possible de rediscuter les jalons de ce modele chronostratigraphique cloisonne et de percevoir autrement la nature de l’impact anthropique sur l’histoire de ce paysage.
Depuis une décennie, les recherches en archéologie préventive se sont multipliées dans la partie française de la plaine maritime flamande. Les données issues de ces opérations sont nécessairement confrontées au cadre chronostratigraphique... more
Depuis une décennie, les recherches en archéologie préventive se sont multipliées dans la partie française de la plaine maritime flamande. Les données issues de ces opérations sont nécessairement confrontées au cadre chronostratigraphique de la plaine maritime défini par les géologues. Ce cadre, dont l’historiographie détaillée peut permettre de percevoir les limites, a été depuis le début du XXIe siècle largement remis en question sur d’autres rivages de la mer du Nord. Du fait d’une chronologie très détaillée, ce cadre pose plusieurs problèmes épistémologiques qui impactent la recherche archéologique dans cette zone d’étude. Au travers des résultats des opérations archéologiques réalisées sur la commune de Téteghem (Nord), il est possible de rediscuter les jalons de ce modèle chronostratigraphique cloisonné et de percevoir autrement la nature de l’impact anthropique sur l’histoire de ce paysage.
Mots-clés : Téteghem, nord de la France, plaine maritime, transgression, archéologie, palynologie, chronostratigraphie.

Abstract
ARCHAEOLOGICAL SETTLEMENTS IN THE FRENCH COASTAL PLAIN OF THE NORTH SEA DURING THE UPPER HOLOCENE. A PARADIGM SHIFT?
During the last decade, rescue archaeology research has developed in the French part of the Flemish coastal plain. Data from these operations are necessarily compared to the chronostratigraphic framework of the coastal plain defined by geologists. This framework, whose detailed historiography allows us to perceive the limits, has been widely questioned on other shores of the North Sea since the beginning of the 21th century. Owing to a very detailed chronology, this framework raises several epistemological problems that affect archaeological research in this area. Through the results of archaeological operations carried out at Téteghem (Nord department, France), it is possible to reassess the milestones of this compartmentalized chronostratigraphic model and to reappraise the nature of the human impact on this landscape history.
Keywords: Téteghem, northern France, coastal plain, transgression, archaeology, palynology, chronostratigraphy
La plaine maritime flamande, qui n’est que la partie sud-occidentale de la vaste plaine côtière de la mer du Nord (Sommé, 1997), s’étend de Calais à la Flandre occidentale en Belgique. D’une largeur moyenne de 12 km, elle atteint une... more
La plaine maritime flamande, qui n’est que la partie sud-occidentale de la vaste plaine côtière de la mer du Nord (Sommé, 1997), s’étend de Calais à la Flandre occidentale en Belgique. D’une largeur moyenne de 12 km, elle atteint une largeur maximale de 20 km au niveau des anciens estuaires de la Hem, de l’Aa. Il s’agit d’une zone à la topographie basse, située entre 2 et 5 m au-dessus du niveau moyen de la mer. Cet espace, protégé par un cordon dunaire quasi-continu, est caractérisé par des dépôts holocènes qui peuvent atteindre exceptionnellement 25 m dans l’axe des anciennes vallées. En France, ce milieu spécifique n’a pas fait l’objet du même intérêt archéologique que les plaines littorales en Belgique, aux Pays-Bas ou en Allemagne, du fait d’une incompréhension des dynamiques de mise en place de ce type de paysage. En effet, pendant la majeure partie du vingtième siècle, les dépôts de l’Holocène supérieur dans ce secteur ont été interprétés dans le contexte de transgressions marines successives, en mettant l’accent sur la définition d’une chronologie parfois trop précise et sur la recherche de leur extension latérale (Baeteman, 2016). Cette lecture des dynamiques géomorphologiques, engendrant d’importants hiatus chronologiques, a été renforcée par des formes de déterminisme écologique qui ont produit l’image d’un milieu hostile impropre à l’implantation pérenne de groupes humains, atténuant par là-même la prise en compte de leur éventuel impact sur l’environnement. Même si l’on ne peut nier l’érosion active d’une partie de la stratigraphie de la plaine maritime, les données issues de contextes similaires en Europe (Louwe Kooijmans, 1993) soulèvent cependant la question du réel potentiel archéologique de cette partie du territoire Français.
Depuis les années 2000, plusieurs opérations d’archéologie préventive (diagnostics et fouilles) se sont déroulées au cœur de cette entité géographique. Même si elles se sont essentiellement attachées à renseigner la phase d’aménagement du marais maritime initiée au début du IXe siècle de notre ère (Desoutter et al., 2016), ces opérations ont régulièrement été confrontées aux problématiques liées à l’histoire de la formation de ce paysage spécifique. La découverte en 2016, dans le cadre d’une fouille préventive réalisée sur la commune de Téteghem (Nord), d’un aménagement en bois du Néolithique final, bien qu’en apparence anecdotique, a permis de soulever la question d’éventuelles occupations aux périodes anciennes. Elle ouvre surtout la voie vers une meilleure compréhension de la dynamique sédimentaire, qui, à terme, pourrait nous permettre de détecter les zones où l’enregistrement stratigraphique est plus propice à la conservation de vestiges.
During a preventive archaeological evaluation in the city of Dunkerque, near the royal military hospital, a pit that contains four human skulls, associated with mandibles and cervical spines, has been discovered. The anthropological study... more
During a preventive archaeological evaluation in the city of Dunkerque, near the royal military hospital, a pit that contains four human skulls, associated with mandibles and cervical spines, has been discovered. The anthropological study of the remains allowed identification of cutmarks on the three preserved cervical spines. The morphology of the cutmarks points out to their relationship with a beheading procedure, which was performed by defleshing and sectioning of the muscles and ligaments of the neck, in order to separate the skulls from the bodies. Whereas examples of isolated skulls are fairly frequent for pre-and proto-historic periods, the discovery of such cut-off heads in a modern context raises some questions about the nature of these remains. Regarding the context of discovery, several hypotheses can be mentioned. These heads may have been separated from bodies during postmortem examinations or dissections performed as part of the instruction given at the hospital. Also, they can correspond to some anatomical objects that were part of a collection that belonged to the hospital.

À l’occasion d’un diagnostic archéologique réalisé dans la ville de Dunkerque au sein de l’hôpital royal militaire, a été découverte une fosse de la période moderne contenant quatre crânes humains, accompagnés des fragments de trois mandibules et de trois portions de rachis cervicaux. L’examen anthropologique des ossements a permis l’identification de modifications de surface sur les trois rachis cervicaux conservés. L’analyse de la morphologie de chaque trace permet de les attribuer avec certitude à des actions de découpe, et plus précisément à un décharnement et une section des muscles et ligaments du cou, visant à la séparation des blocs céphaliques. Si les exemples de crânes humains isolés sont fréquents pour les périodes pré- et protohistoriques, la découverte de têtes coupées dans un contexte chronologique moderne soulève de nombreuses interrogations quant à la nature de ces vestiges. Eu égard au contexte de leur découverte, plusieurs hypothèses peuvent être envisagées, parmi lesquelles celles d’autopsies ou de dissections à but anatomique, en relation avec les enseignements prodigués au sein de l’hôpital, ou encore celle de pièces anatomiques initialement conservées au sein d’une collection appartenant à l’établissement.
Depuis une dizaine d’années, les équipes de l’Inrap ont réalisé plusieurs opérations d’archéologie préventive au cœur de la plaine maritime qui borde la Mer du Nord. Les résultats de ces opérations ont amélioré notre perception des formes... more
Depuis une dizaine d’années, les équipes de l’Inrap ont réalisé plusieurs opérations d’archéologie préventive au cœur de la plaine maritime qui borde la Mer du Nord. Les résultats de ces opérations ont amélioré notre perception des formes d’occupations de cette zone humide à la fin du haut Moyen-âge (IXe-XIe siècle). Elles témoignent d’une variété des modes d’habitat ainsi que des grandes étapes d’aménagement du paysage. Au travers d’exemples caractéristiques, ayant bénéficiés d’approches pluridisciplinaires, il apparait nécessaire de présenter ici une première synthèse de ces données. Les différents sites étudiés ont en effet permis une meilleure définition des aspects de la culture matérielle (habitat, mobilier, formes du paysage, etc…) qui doivent être confrontés avec les modèles du Nord-Ouest européen. Les nombreuses ressources disponibles et leur exploitation (élevage, agriculture, pêche, saunerie, tourberie, exploitation de l’argile, etc…) ont  également été étudiées. Même si de nombreuses inconnues persistent, ces études ont permis d’identifier les spécificités socio-économiques de ces gisements archéologiques, de préciser leur nature, de dégager une éventuelle hiérarchie entre les occupants et de définir leur place éventuelle dans les circuits commerciaux. Une fois replacés dans leur contexte historique, les sites évoqués présentent un éclairage archéologique sur le rapport plus global des sociétés humaines avec leur environnement. Ils interrogent en profondeur le rapport des habitants de l’espace littoral avec la mer, et les cultures environnantes.
Research Interests:
La commune de Téteghem se situe dans le département du Nord, à 4 km du trait de côte actuel et 3 km de la frontière belge. Elle se place plus précisément dans la vaste plaine maritime qui borde le sud de la mer du Nord. Il s’agit d’un... more
La commune de Téteghem se situe dans le département du Nord, à 4 km du trait de côte actuel et 3 km de la frontière belge. Elle se place plus précisément dans la vaste plaine maritime qui borde le sud de la mer du Nord. Il s’agit d’un milieu particulier fortement conditionné par les dynamiques maritimes. C’est un espace de tri sédimentaire important, avec des dépôts d’argile, de sable et de tourbe, qui crée ainsi un environnement favorable pour l’installation des artisans de la terre. Deux opérations de fouille, qui ont livré toutes deux des indices de production de terre cuite, ont eu lieu sur cette commune. La première dite « La châtaigneraie » s’est déroulée en 2004. La présence de nombreux fragments de parois de four, de possibles supports de sole, de pernettes, et de très nombreux ratés de cuisson (déformation, délitage, surface en « peau d’éléphant » et réoxydation) plaident clairement en faveur d’un contexte d’atelier de potiers (étude F. Thuillier, Inrap). Certaines structures constituées de réseaux de fossés et de bassin de décantation ou même des cuvettes comblée de charbons de bois et de terres rubéfiées argumentent également cette hypothèse. La production se compose exclusivement d’éléments cuits en mode réducteur. La pâte est de couleur grise soutenue. Le répertoire des formes est peu varié (étude J.-C. Routier, Inrap). Les oules sont omniprésentes avec quelques variétés dans les lèvres (tête de clou, étirée ou à inflexion). Les pots à goulot sont plus standardisés et se constitue toujours d’un goulot tubulaire et d’une lèvre à bandeau qui rappellent des exemplaires des sites Belges de Zomergem ou Oudenburg. On peut noter aussi la présence de quelques bassins, assez plat à lèvre étirée. L’ensemble peut être daté du XIIe siècle.
La seconde fouille s’est déroulée en 2012/2013 sur le lieu-dit « Carlines III ». Une fois encore de nombreux indices (comblement rubéfié lié à une activité du feu, tessonnière, très nombreuses déformations) laissent penser une proximité immédiate avec un atelier de potier. Néanmoins, les céramiques déformées présentent systématiquement des traces d’utilisation (forte traces de suie) qui fait davantage penser à un approvisionnement de second choix. Les groupes techniques de cet ensemble sont beaucoup plus nuancés que le mobilier de la fouille précédente. Les éléments cuits en mode oxydants (à pâte rouge-orange) sont désormais majoritaires et disposent de différents traitements de surface (engobe, enfumage, glaçure…). L’éventail morphologique est également beaucoup plus développé. On recense de la vaisselle de table (pichets à col évasé et lèvre en bandeau), de préparation (terrines et tèles), des couvre-feux et des éléments de cuisson en très grand nombre (oules, poêlons et pots à anse). Le tout est homogène et correspond à la seconde moitié du XIVe siècle.
Même si un atelier de potiers n’est pas avéré sur cette seconde fouille, une production de brique semble indéniable. De très nombreuses briques ont été découvertes avec des déformations, des vitrifications soutenues, une explosion du matériel ou des soudures entre 2 objets. Une large dépression comblée par des cassons de briques a été interprétée comme les restes probables, très arasés, d’un four à brique. Associé à cela, une production très particulière d’objets en terre à brique a également été identifiée. Ces objets sont exclusivement à pâte jaune (caractéristique des briques flamandes). Celle-ci peut être parfois chamottée. Deux exemplaires sont à pâtes rouges. 23 de ces objets sont des couvercles. Ceux-ci disposent systématiquement d’un décor très « élaboré » : incisions en flèches, molettes, digitations, enlèvement au couteau formant des triangles (« kerbschnidtt »). Le tenon pour la préhension est également accentué de triangles (incisés ou creusé) et même parfois rehaussé d’un engobe rouge. Les autres objets se composent de double-bacs de grande dimension (18 en tout) et d’éléments plus anecdotiques comme un chenet de cheminée, un possible tourne-broche, un boudin formant un visage et 3 cupules dont la fonction est peut-être de récupérer le pigment rouge des briques pour faire un engobe. La carte de répartition de ces objets en terre à brique est saisissante, elle recouvre la côte belge, les Pays-Bas et le nord de l’Allemagne. Une telle répartition évoque peut-être la route commerciale de la Hanse.
Research Interests:
Téteghem is town situated in the North of France, 4 km away from the coastline and 3 km from Belgium. It’s located precisely in a “border region” on the maritime plain, on the south of the North sea. It’s an environment with variable... more
Téteghem is town situated in the North of France, 4 km away from the coastline and 3 km from Belgium. It’s located precisely in a “border region” on the maritime plain, on the south of the North sea. It’s an environment with variable sedimentary deposits like clay, peat and sand. Consequently conditions are good for potters’ installation. Recent archaeological surveys and digs yielded ceramic productions dating from the middle of the 12th century and an other from the second half of the 14th century. The techniques and decor includes Téteghem in homogeneous micro-regional ceramics that we can compare with others sites of the maritime coast. A particular production of brick objects is the most significant about our subjects. It’s formed of lids, spit-supporters, cups and double-bacs. They show an elaborated decor: line patterns incised, small triangles impressed by a knife, fingering, part coat with red slip and carved triangles patterns (so-called “keberschnidtt”). A synthesis of this type of objects is made in Netherlands (Dorgelo 1959 and more recently Heidinga & Smink 1982). There are other examples in North-West of Germany and on Belgium coasted. The distribution of these objects, already revealing the hanseatic trade road, have demonstrated a shared culture of the coasted people.
Research Interests:
Présentation des données issues de l'important diagnostic archéologique du projet "Coeur de ville" à Dunkerque
Depuis 2004, les opérations d’archéologie préventive (diagnostics et fouilles) ont permis de mieux appréhender les modalités d’occupations de la plaine maritime française dans un secteur allant des rives Est de l’Aa à la frontière Belge.... more
Depuis 2004, les opérations d’archéologie préventive (diagnostics et fouilles) ont permis de mieux appréhender les modalités d’occupations de la plaine maritime française dans un secteur allant des rives Est de l’Aa à la frontière Belge. Même si la plupart des études des sites présentés ne sont pas closes et qu’elles appellent largement à des publications plus exhaustives. Il parait nécessaire de dresser, ici, un premier bilan des données récentes issues de ces opérations, et notamment de confronter ces informations au nouvel appareil critique et théorique définit par nos collègues européens. De tirer de cette confrontation les problématiques qui doivent servir à reconnecter ces données  ponctuelles,  plus issues des contraintes de l’aménagement du territoire que d’un réel questionnement archéologique, à une réalité historique et géologique. En effet, l’ensemble des résultats montre la nécessité de redéfinir le cadre global de ces interventions afin d’améliorer notre approche de l’occupation de la Flandre maritime française.
This poster presents an archaeological case of dystocic calving having led to the death of both cow and calf. The two animals were found buried together in a single pit on the medieval site of Téteghem-Carlines 3 in northern France,... more
This poster presents an archaeological case of dystocic calving having led to the death of both cow and calf. The two animals were found buried together in a single pit on the medieval site of Téteghem-Carlines 3 in northern France, excavated in 2012. The location of the foetal skeleton, wedged in the maternal pelvic canal, leaves little doubt to the cause of both deaths, and the examination of the foetal positioning allows us to diagnose a foetal malposition as the origin of the dystocia. We describe the exact nature of the malposition and discuss the medical options that could have been used to bring about a happier conclusion to the calving. Although dystocia was probably not an uncommon cause of death in archaeological cattle, similar cases are exceedingly rare in the archaeological record. A single other occurrence appears to have been described, on the British Iron Age site of Gussage All Saints , and is presented here. These two cases offer a vivid and touching picture of animal life and death in early farms, and provide valuable information on obstetric knowledge and practices in ancient times.
Notice de site dans le bilan scientifique régional 2004. p.87-89
Research Interests: