Books by Amina Damerdji
Classiques Garnier, 2021
Cet ouvrage analyse sur le temps long et avec un éventail disciplinaire large la fabrique de la r... more Cet ouvrage analyse sur le temps long et avec un éventail disciplinaire large la fabrique de la race dans la Caraïbe. Après une exploration des divers champs de la racialisation, les contributions s’intéressent aux effets de tabous et d’invisibilisation liés à la race.
Nombre de pages : 258
Co-édité avec Marine Cellier et Sylvain Lloret. Préface d'Audrey Célestine
Liste des auteurs :
Jean-Luc Bonniol
Audrey Célestine
Carlo Célius
Marine Cellier
Justin Daniel
Amina Damerdji
Elsa Dorlin
Tina Harpin
Arturo Morgado Garcia
Sébastien Nicolas
Matthieu Renault
Éric Roulet
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Poésie et dissidence à Cuba. Engagement et désengagements des écrivains de La Havane à Madrid (1966-2002), 2022
In 1966, seven years after the advent of the Cuban revolution, a new poetic group was born around... more In 1966, seven years after the advent of the Cuban revolution, a new poetic group was born around the magazine El caimán barbudo, affiliated to the Communist Party of Cuba. Their writing is turbulent, original, combining adherence to the regime and playful distance. The evolution of freedom of expression in Cuba and the national and international repercussions of their works, will push some of them on the path of exile and dissidence, others to find a singular way on the island. In 1996, a final attempt to reunite the group through the pages of the Madrid-based journal Encuentro de la cultura cubana redraws their ties. Combining literary studies and social sciences, this book traces the untold history of this group during the second half of the twentieth century and analyzes the way in which literature reinvents itself according to the political upheavals.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Journal articles by Amina Damerdji
Comparative Literature Studies, 2023
Through the study of three pamphleteer authors, Renaud Camus in France, Oriana Fallaci in Italy, ... more Through the study of three pamphleteer authors, Renaud Camus in France, Oriana Fallaci in Italy, and Fernando Vallejo in Colombia, this article explores the impact of recent legislations against hate speech on the literary field. It determines how literature, especially pamphlets, allows the reactionary ideological offensive to attempt to circumvent the law and studies the characterizing trait of this new twenty-first century pamphlet: the rhetoric of reversal.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Carnet de recherche Racisme, 2020
Dans son dernier « roman » d’été, l’hebdomadaire Valeurs actuelles cible violemment la députée Da... more Dans son dernier « roman » d’été, l’hebdomadaire Valeurs actuelles cible violemment la députée Danièle Obono. Les railleries et l’ensemble du propos dégradant la ramènent à son origine, à la couleur de sa peau ainsi qu’à sa corporalité de femme. Cet article montre comment l’habillage éditorial « littéraire » de ce texte ainsi que les rouages de la fiction, visent, pour l’auteur par ailleurs anonyme, à se déresponsabiliser de ses propos haineux.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
La Vie des Idées, 2022
Amina Damerdji, universitaire et écrivain, membre de la rédaction de Tracés, est actuellement cha... more Amina Damerdji, universitaire et écrivain, membre de la rédaction de Tracés, est actuellement chargée de recherche au FNRS. Après une thèse sur la trajectoire des premiers poètes officiels de la Révolution cubaine (1966-2002) entre La Havane et Madrid, qui associait déjà les méthodes de la sociologie à celles des études littéraires, elle s’intéresse à la réception des discours de haine, en particulier quand ils se présentent comme « littéraires ». Pour ce faire, elle couple à l’étude des œuvres un double travail d’archives et de terrain (entretiens, assistance aux procès...).
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue Tracés, 2022
Editorial du numéro "Matières vivantes" de la revue Tracés, coordonné par Amina Damerdji, Anthony... more Editorial du numéro "Matières vivantes" de la revue Tracés, coordonné par Amina Damerdji, Anthony Pecqueux et Matthieu Renault
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Fabula. Actes de colloque, 2021
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Latin American Literary Review, 2018
In 1966, under the patronage of the Cuban Communist Party, the first official poets of the Cuban ... more In 1966, under the patronage of the Cuban Communist Party, the first official poets of the Cuban Revolution founded a journal entitled The Bearded Caiman. This ‘beard’ was a reference to the beards often maintained by former Revolutionary fighters in remembrance of combat, which had become a revolutionary insignia which merged masculine identity with political identity. Starting in 1966, these young, smooth-faced poets brandished their discursive beards as one would have displayed a red star. Yet, to what extent did their virile displays amount to political displays? How was the “new man”, ushered in by political leaders, supposed to articulate gender and political commitment? And how should excessive, borderline parodic gender performances in these texts be interpreted? To answer these questions, we must first examine the political and gendered dictates weighing on the official poets, as well as on the whole literary field. We must thus consider their gender performance, in their texts and in their social performances, as the deliberate casting of a doubt over their political commitment. Could the object of the parody be the revolutionary subject rather than the gendered subject?
Bookmarks Related papers MentionsView impact
América. Cahier du CRICCAL, 2018
En 1996, Jesús Díaz, écrivain cubain récemment exilé, fondait à Madrid sa troisième revue, Encuen... more En 1996, Jesús Díaz, écrivain cubain récemment exilé, fondait à Madrid sa troisième revue, Encuentro de la cultura cubana dont un des objectifs était de construire « l’archive » plurielle – transcendant le clivage entre La Havane et Miami – de la « mémoire » cubaine. Malgré de timides réformes induites par l’écroulement de l’URSS, la stabilité du régime révolutionnaire en 1996 rend cette approche mémorielle quelque peu déroutante. Après avoir interrogé et analysé sa fabrique dans les nouvelles conditions d’exil, cette contribution questionne la non moins déconcertante centralité de la littérature dans le projet politique d’Encuentro. À la rescousse d’une nation déterritorialisée, le texte fournirait à la fois un lieu et un modèle de démocratie.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Tracés. Revue de sciences humaines, 2015
Cet article s’intéresse à la production d’un groupe de jeunes poètes facétieux réunis autour d’un... more Cet article s’intéresse à la production d’un groupe de jeunes poètes facétieux réunis autour d’une revue, El Caimán Barbudo (Le Caïman barbu), fondée en 1966 à La Havane. Leur attitude et leurs textes révèlent un positionnement idéologique original : tout en proclamant un engagement révolutionnaire pur, enthousiaste et authentique, ils mettent en avant leur amour du jeu, de la légèreté et donc leur refus de la gravité, de la solennité et du sérieux. Face à la tonalité extrêmement sérieuse des discours d’un régime qui rappelle sans cesse la grandeur de la révolution et l’immensité des tâches à accomplir, ce ludisme peut sembler paradoxal. La notion de matérialisme, définie non pas dans un sens philosophique rigoureux mais comme une attention particulière (voire exclusive) accordée aux choses du monde physique et sensible, pourrait permettre de résoudre ce paradoxe. En effet, s’inscrivant dans la lignée des poètes qui les précèdent, les caïmans manient une forme de prosaïsme en accord avec le matérialisme athée du régime. Toutefois, la distance humoristique qu’ils y associent par leurs jeux poétiques ajoute une portée subversive à leurs écrits.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Revue du Centre de Recherche sur l'Espagne Contemporaine, 2012
Dans Esthétique et théorie du roman, Mikhaïl Bakhtine émet l'hypothèse suivante: la frontière ent... more Dans Esthétique et théorie du roman, Mikhaïl Bakhtine émet l'hypothèse suivante: la frontière entre privé et public n'existait pas chez l'homme grec de l'époque classique. Selon le critique, ce fut sur l'agora et en public que la conscience biographique naquit sous la forme de l'enkomion, éloge funèbre qui relatait la vie du mort. Alors, « toute l'existence était visible et audible ». Ainsi, cette pratique littéraire façonna – ou participa du moins à façonner – une image de l'homme totalement extravertie, un homme, comme dit Bakhtine, « ouvert de toutes parts ». Dans cette représentation de l'homme, le secret, l'intime, le privé n'avaient pas de place. Toute l'existence était conçue comme publique. Cette cohésion de l'homme public grec amène le critique russe à la conclusion suivante : « Il est évident que dans ces conditions, il ne pouvait y avoir de différences radicales entre l'attitude vis-à-vis de la vie d'autrui et de la sienne propre, autrement dit, entre les points de vue biographiques et autobiographiques ». C'est seulement plus tard, au moment où l'unité de l'homme public se décomposa, que l'on commença à différencier la glorification d'autrui de l'auto-glorification, à se demander s'il était permis de faire son éloge. Mikhaïl Bakhtine s'appuie sur la première autobiographie grecque ( Le Discours d'Isocrate sur lui-même aussi appelé Sur l'Antidosis) pour montrer qu'elle se construit sur le même schéma que celui de l'enkomion et qu'à l'époque classique, il n'y avait pas de différence entre autobiographie et biographie. On écrivait sur soi comme sur un autre. Je vais tâcher de montrer que si l'on peut parler d'autobiographie dans le cas du Cancionero y romancero de ausencias de Miguel Hernández – et nombreux furent ceux qui employèrent ce terme pour désigner l'œuvre – c'est uniquement si au préalable on admet que le point de vue autobiographique est identique au point de vue biographique qui s'élabore dans son œuvre antérieure, notamment dans les élégies encomiastiques – véritables enkomion – de Viento del Pueblo. Ainsi, je commencerai par comparer l'expérience de la guerre civile espagnole à celle de l'agora en y proposant une prise de conscience biographique similaire. L'analyse des élégies (explicites et implicites) de Viento del Pueblo permettra de dégager une nouvelle image de l'homme – conçu comme extériorité – qui irriguera l'écriture du Cancionero.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Book chapters by Amina Damerdji
Ce que l'exil fait à un roman. Écriture cubaine et réécriture espagnole de Las Palabras perdidas de Jesús Díaz, 2019
Cet article questionne la place de l'exil, entendu comme condition de production littéraire, dans... more Cet article questionne la place de l'exil, entendu comme condition de production littéraire, dans la trajectoire du militant cubain Jesús Díaz. L'article compare deux versions du roman Les Paroles perdues : la version cubaine censurée au moment où elle allait être imprimée et la version espagnole publiée et finaliste du prestigieux prix Nadal.
Este artículo cuestiona el impacto del exilio en la reescritura de sí y de la Historia a partir del caso de Las Palabras perdidas, novela del escritor cubano Jesús Díaz, exiliado en febrero de 1991. Esta novela relata la historia del grupo de escritores al que pertenecía Jesús Díaz y que fueron los primeros escritores oficiales de la Revolución cubana antes de ser censurados por el poder. Ahora bien, esta novela vivió una doble trayectoria: mientras que la primera versión, a punto de publicarse en Cuba, estaba censurada in extremis cuando Díaz rompió públicamente con el régimen, la segunda versión, reelaborada, conoció una publica-ción exitosa en España. El acceso a los archivos privados de Jesús Díaz nos permite compara la primera versión cubana y la segunda versión española y medir el impacto del exilio del autor en la reescritura de su novela autobiográfi-ca. Palabras clave: Exilio, revolución, censura, juego, autobiografía, campo litera-rio.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Entre jeu et contrainte. Pratiques et expériences oulipiennes, 2017
In 1966, six years after the formation of the Oulipo group and in the very different context of C... more In 1966, six years after the formation of the Oulipo group and in the very different context of Cuban Revolution, a 14 poets group gathered together around a journal, The Bearded Caiman, the cultural supplement of Young Communist Union’s journal. What characterizes them both in their texts and in their social fabrication is a propensity in the game without border. The fact that this official poetic youth puts the game at the hearth of her practices may appear to be paradoxical. Don’t we expect more gravity in the case of the bards of the Revolution ? I propose two keys of understanding of this paradox. By considering at first their games of rules (based on strong constraints) as an answer to the disturbance on one hand of the literary field in full reconstruction, and, on the other hand, to the metric disturbance which define the colloquialism, the dominant poetic movement in Latin America then. My second hypothesis concerns the type of interaction that these games institute with the reader : the saturation of quotation and references to literary or political hypotexts in the form of games (riddles, puzzles, pastiches) shape a horizon of expectation at the reader who moved then in researcher of indications. I shall lean here on the metatextuel theory of Bernard Magné defined as a « autonomous reading pedagogy » and « writing pedagogy » which take its sense with the prospect of writing workshops for example and of a will more globally educative peculiar to the program of the Cuban Revolution. My study will also envisage kinships of structures between the oulipian group and the bearded caimans. It will polarize on the study of the texts of Luis Rogelio Nogueras, Cuban Pérec red-haired person, the most important author of the group
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Co-edition of journal special issues by Amina Damerdji
Tracés, 2022
Ce numéro de Tracés cherche à promouvoir des démarches scientifiques en sciences sociales qui ont... more Ce numéro de Tracés cherche à promouvoir des démarches scientifiques en sciences sociales qui ont à cœur de rematérialiser leurs objets, de donner vie à une matière trop souvent considérée comme inerte et de réexaminer les rapports entre les mondes humains et non humains, au-delà des dichotomies. S’appuyant sur les renouveaux tant empiriques que conceptuels portés par le courant dit des « nouveaux matérialismes », ce volume entend les mettre au travail sans craindre de les confronter à d’autres univers théoriques et sans donner congé à des formes plus classiques de matérialisme non réductionniste, en particulier issues de la tradition marxiste. Ce numéro de Tracés dresse un panorama d’approches contemporaines de la matière en empruntant trois directions complémentaires. La première se concentre sur les enjeux scientifiques, éthiques et politiques de la prise en compte des organismes vivants, humains et non humains, dans leur matérialité. La deuxième s’intéresse aux relances et reconfigurations du matérialisme historique quand il se trouve aux prises avec des problèmes qu’il avait, certes, parfois anticipés, mais le plus souvent négligés. La troisième est une plongée dans les diverses recompositions suscitées par ces perspectives qui remettent radicalement en question les grands partages ontologiques et épistémologiques et qui interrogent le statut et le rôle que jouent les récits sensibles dans nos existences comme dans la fabrique du savoir.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Tracés, 2019
En considérant les chaînes du travail éditorial, les temporalités et les conditions sociales de p... more En considérant les chaînes du travail éditorial, les temporalités et les conditions sociales de production comme la place des différent-e-s actrices et acteurs dans l’élaboration des revues scientifiques, ce numéro hors-série de Tracés veut réfléchir aux effets du format revue sur la production et la réception du savoir en sciences humaines et sociales. Il invite des études réflexives par des membres de différentes revues, jeunes ou plus installées, ainsi que des analyses transverses intéressant plus généralement les revues. Dans « Faire revue », trois dimensions essentielles sont analysées. Une première perspective définit la revue comme un lieu de pouvoir, où le statut professionnel et le profil sociologique de ses membres, le rôle attribué à chacun-e, ainsi que les thèmes abordés ou les modalités de traitement des articles interrogent en son cœur les rapports entre pouvoir et savoir scientifique. La deuxième dimension est celle des conditions de travail et de l’économie des revues. Quels sont leurs financements et les choix stratégiques qui bien souvent en dépendent ? Pourquoi une revue passe-t-elle au tout numérique tandis qu’une autre fait le choix du papier et d’un travail graphique soigné ? La question de l’accès libre est-elle purement financière ? Quels effets produisent les environnements électroniques de publication sur les métiers de la chaîne éditoriale ? Nous intéresse ici l’incidence de ces dimensions sur les conditions matérielles de production de la revue. Enfin, celle-ci est pensée pour être lue. Interroger la réception, réelle et souhaitée, les écarts ou mises à l’écart, permet de comprendre aussi comment s’oriente la production du savoir à travers des cas singuliers.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Conferences by Amina Damerdji
Conference at UCLouvain, 2019
Cette communication entend montrer comment, dans un corpus poétique cubain des années 1980, la cr... more Cette communication entend montrer comment, dans un corpus poétique cubain des années 1980, la critique politique se replie discrètement dans la sphère intime de l’amour. Je m'appuie en particulier sur un poème sur Darwin et l'amour, de Victor Casaus, qui souligne ironiquement les limites d’une pensée matérialiste rationaliste, telle qu’ont pu la promouvoir certains secteur de la Révolution.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Journée d'études : Pour une critique matérialiste des oeuvres littéraires
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Colloque "Mai 68 dans les Amériques et la Caraïbe" à l'Université de Poitiers, 2018
Dans Le Mai 68 des écrivains. Crise politique et avant-gardes littéraires récemment paru en janvi... more Dans Le Mai 68 des écrivains. Crise politique et avant-gardes littéraires récemment paru en janvier 2018, Boris Gobille analyse l’impact de l’événement de mai 68 sur le champ littéraire français ainsi que les conséquences proprement politiques de cet impact. À Cuba, l’avènement de la Révolution en 1959 a été un événement politique mais aussi un événement littéraire. Des moyens et un statut inédits ont été donnés aux écrivains de l’île ; dans un cadre plus ou moins défini par les dirigeants politiques, ils ont été invités à prendre part à la parole publique ; un mouvement poétique, le colloquialisme qui veut, en accord avec l’idéologie de la Révolution, démocratiser la parole poétique, est devenu hégémonique. Aussi parler de mai 68 à Cuba, alors que neuf ans se sont déjà écoulés et que la Révolution connaît un processus d’institutionnalisation marqué par la fondation du Parti Communiste en 1965 peut paraître décalé à la fois du point de vue politique et du point de vue du fait littéraire. En effet, le processus d’institutionnalisation touche aussi le champ littéraire structuré par l’Union Nationale des Artistes et Écrivains de Cuba, par la Casa de las Américas et par un dispositif éditorial qui, en 1967, devient entièrement nationalisé. Ce cadre institutionnel peut inviter à lire mai 68 à Cuba comme un « non-événement » politique. Cette assertion, discutable, l’est encore plus pour le fait littéraire. Sans chercher à rabattre l’évènement littéraire français sur l’événement littéraire cubain et en adoptant une chronologie plus large que celle des seuls mois de mai et juin, cette communication cherchera à montrer comment, précisément en mai 68, deux évènements littéraires (l’éviction de l’avant-garde poétique officielle du Caimán Barbudo en janvier 1968 et les polémiques autour du prix Julian del Casal de l’UNEAC en octobre 1968), ont interpelé les institutions politiques. Inversant la perspective de Boris Gobille qui confronte le politique dans ses états critiques et le littéraire dans ses logiques d’avant-gardes, nous chercherons à montrer comment à Cuba, en 1968, le littéraire dans ses logiques d’avant-garde institutionnalisée a pu créer une crise politique.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
XVIe Colloque International du CRICCAL - Université Sorbonne Nouvelle (Paris), 2018
Raúl Rivero a fait partie du groupe de poètes réunis autour de la revue El Caimán Barbudo affilié... more Raúl Rivero a fait partie du groupe de poètes réunis autour de la revue El Caimán Barbudo affiliée au Parti Communiste de Cuba. Dans les années 1970 et même pendant la période de forte censure et répression dans les milieux culturels appelée « Quinquennat gris » (1971-1976), il était l’un des rares poètes de l’île à pouvoir publier et, de surcroît, à être primé. Aujourd’hui exilé en Espagne après une campagne internationale pour sa libération de prison en 2003, il définit celui qu’il était comme un « poète public ». En effet, depuis sa rupture avec le régime en 1991, son écriture a changé. Elle est plus intime, moins tournée vers le dehors. Il la définit comme « une médecine privée ». La question que nous poserons est la suivante : quelle est l’incidence de son engagement puis de son désengagement sur son rapport public puis privé à l’écriture poétique ?
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Books by Amina Damerdji
Nombre de pages : 258
Co-édité avec Marine Cellier et Sylvain Lloret. Préface d'Audrey Célestine
Liste des auteurs :
Jean-Luc Bonniol
Audrey Célestine
Carlo Célius
Marine Cellier
Justin Daniel
Amina Damerdji
Elsa Dorlin
Tina Harpin
Arturo Morgado Garcia
Sébastien Nicolas
Matthieu Renault
Éric Roulet
Journal articles by Amina Damerdji
Book chapters by Amina Damerdji
Este artículo cuestiona el impacto del exilio en la reescritura de sí y de la Historia a partir del caso de Las Palabras perdidas, novela del escritor cubano Jesús Díaz, exiliado en febrero de 1991. Esta novela relata la historia del grupo de escritores al que pertenecía Jesús Díaz y que fueron los primeros escritores oficiales de la Revolución cubana antes de ser censurados por el poder. Ahora bien, esta novela vivió una doble trayectoria: mientras que la primera versión, a punto de publicarse en Cuba, estaba censurada in extremis cuando Díaz rompió públicamente con el régimen, la segunda versión, reelaborada, conoció una publica-ción exitosa en España. El acceso a los archivos privados de Jesús Díaz nos permite compara la primera versión cubana y la segunda versión española y medir el impacto del exilio del autor en la reescritura de su novela autobiográfi-ca. Palabras clave: Exilio, revolución, censura, juego, autobiografía, campo litera-rio.
Co-edition of journal special issues by Amina Damerdji
Conferences by Amina Damerdji
Nombre de pages : 258
Co-édité avec Marine Cellier et Sylvain Lloret. Préface d'Audrey Célestine
Liste des auteurs :
Jean-Luc Bonniol
Audrey Célestine
Carlo Célius
Marine Cellier
Justin Daniel
Amina Damerdji
Elsa Dorlin
Tina Harpin
Arturo Morgado Garcia
Sébastien Nicolas
Matthieu Renault
Éric Roulet
Este artículo cuestiona el impacto del exilio en la reescritura de sí y de la Historia a partir del caso de Las Palabras perdidas, novela del escritor cubano Jesús Díaz, exiliado en febrero de 1991. Esta novela relata la historia del grupo de escritores al que pertenecía Jesús Díaz y que fueron los primeros escritores oficiales de la Revolución cubana antes de ser censurados por el poder. Ahora bien, esta novela vivió una doble trayectoria: mientras que la primera versión, a punto de publicarse en Cuba, estaba censurada in extremis cuando Díaz rompió públicamente con el régimen, la segunda versión, reelaborada, conoció una publica-ción exitosa en España. El acceso a los archivos privados de Jesús Díaz nos permite compara la primera versión cubana y la segunda versión española y medir el impacto del exilio del autor en la reescritura de su novela autobiográfi-ca. Palabras clave: Exilio, revolución, censura, juego, autobiografía, campo litera-rio.
UCLouvain, 15 décembre 2022
SCIENCES SOCIALES et RÉSEAUX SOCIAUX NUMÉRIQUES
13 décembre, 2019, EHESS, Amphithéâtre Furet.
Coordination : Annabelle Allouch; Amina Damerdji; Camille Paloque-Berges et le Comité de rédaction de la Revue Tracés.
Cette journée s'insère dans le cycle thématique les « SHS au travail » de la revue Tracés, après deux premières journées ayant donné lieu à des hors-série : « Données » (en cours de parution) et « Faire revue » (2018).
Elle vise à étudier l'impact des réseaux sociaux sur la production, la diffusion et la structuration des sciences sociales, ainsi que sur le rôle du chercheur dans la cité. On se concentrera de manière indifférenciée sur les principaux réseaux sociaux numériques (RSN) généralistes (Twitter, Facebook, Instagram, etc.) mais aussi sur ceux destinés aux enseignants-chercheurs (Academia, Researchgate, HAL-SHS, etc.) et à tous les réseaux sociaux numériques pris dans leur diversité. Sans se limiter à la question de la production et de la circulation des big data, l'un des enjeux de la journée consistera à identifier comment les pratiques sur les réseaux sociaux numériques interrogent, infléchissent et contraignent les pratiques des SHS, dans leurs dimensions scientifiques, pédagogiques et de vulgarisation scientifique, mais aussi politique et sociologique.
La journée sera composée de quatre tables rondes.
9h30 Introduction à la journée
9h45 Table-ronde 1 « La revue comme lieu de pouvoir »
(présentée et coordonnée par S. Hayat)
13h30 Table ronde 2 « Économie et production matérielle de la revue » (présentée et coordonnée par N. La Valle)
16h30 Table-ronde 3 « Formats, diffusion, réception »
(présentée et coordonnée par A. Damerdji)
30 novembre 2016