[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Saint-Georges-sur-Allier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Georges-sur-Allier
Saint-Georges-sur-Allier
Blason de Saint-Georges-sur-Allier
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Cédric Meynier
2020-2026
Code postal 63800
Code commune 63350
Démographie
Population
municipale
1 309 hab. (2021 en évolution de +5,74 % par rapport à 2015)
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 39″ nord, 3° 14′ 36″ est
Altitude Min. 358 m
Max. 614 m
Superficie 9,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-le-Comte
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Georges-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Georges-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Saint-Georges-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Georges-sur-Allier
Liens
Site web saintgeorgessurallier.fr

Saint-Georges-sur-Allier (en occitan : Sent Jòrge d'Alèir) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Située non loin de Cournon-d'Auvergne (5 km) et proche de Clermont-Ferrand (17 km), la commune de Saint-Georges-sur-Allier est relativement proche de l'agglomération urbaine dominante de l'Auvergne. Il n'en reste pas moins que Saint-Georges-sur-Allier est un village rural.

Ses communes limitrophes sont[1] :

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Les villages de Saint-Georges-sur-Allier, Lignat et Ceyssat sont traversés par la route départementale 118, reliant Saint-Julien-de-Coppel à l'est-sud-est à La Roche-Noire à l'ouest. La D 4 traverse le territoire communal du nord au sud par le village de Lignat ; celle-ci relie Chauriat au nord à Busséol et à la D 229 en direction de Vic-le-Comte au sud. À l'est, la D 752 relie la D 212 au village de Ceyssat ; enfin, la D 212 relie, sans traverser aucun de ces trois villages, l'agglomération clermontoise (vers Cournon-d'Auvergne) et Pérignat-sur-Allier à l'ouest, et Billom à l'est[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Georges-sur-Allier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (3,3 %), prairies (3,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Fromental[13].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Georges-sur-Allier est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14]. De 2000 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-le-Comte pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Élections de 2020

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Georges-sur-Allier, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[17], pour un mandat de six ans renouvelable[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[19]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 65,58 %, se répartissant en : douze sièges issus de la liste de Cédric Meynier et trois sièges issus de la liste d'Eric Calchera[20].

Un siège, issu de la liste de Cédric Meynier, est attribué à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté[20].

Chronologie des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1811 Hugues Jouvet    
1811 1823 Robert Francon    
1823 1834 Hugues Dousse    
1834 1837 Antoine Vallet    
1837 1843 Pierre-Léon Greliche    
1843 1849 Martial Mandon    
1849 1854 Amable Dousse    
1854 1866 Martial Mandon    
1866 1876 Norbert Mandon    
1876 1882 Michel Chabry    
1882 1888 Antoine Ducher-Domas    
1888 1892 Michel Chabry-Escot    
1892 1896 Michel Chabry    
1896 1900 Annet Bournet    
Gabriel Robinet ... ...
Georges Robinet    

(démission[21])
Georges Boiry SE  
[22] Pierre Dumont SE  

(démission)
Jean-François Demère[23]   6e vice-président de Gergovie Val d'Allier Communauté chargé du développement durable (2014-2016)[24]
[25]
(réélu en 2020)
En cours
(au )
Cédric Meynier[26] SE Directeur territorial GRDF Puy-de-Dôme[26]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 1 309 habitants[Note 2], en évolution de +5,74 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8858409061 0441 095982931946908
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
905846860810833806822836832
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
772680626542532518509461447
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4354495056019499971 1101 1421 212
2018 2021 - - - - - - -
1 2561 309-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église de Saint-Georges-sur-Allier.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Géoportail (consulté le 9 novembre 2018).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Georges-sur-Allier et Plauzat », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Georges-sur-Allier ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. « CC Mond'Arverne Communauté (No SIREN : 200069177) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. « CC Gergovie Val d'Allier Communauté (No SIREN : 246300933) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  16. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  17. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
  18. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
  19. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  20. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  21. « Le maire démissionne », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  22. « Pierre Dumont succède à Georges Boiry », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  23. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  24. « Les instances communautaires », Communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté (consulté le ).
  25. « Georges (sic) Meynier est élu maire », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  26. a et b « Liste des Maires du Puy de Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. R. Goguey, « De la Loire au Rhin, sanctuaires et lieux de cultes », Archéologia, no 482,‎ , p. 38.
  31. Pierre Thomas, « Deux geysers du Massif Central : la « Source Intermittente » de Vals-les-Bains et la « Gargouillère » de Lignat », sur planet-terre.ens-lyon.fr, (consulté le ).