[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

NGC 3998

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

NGC 3998
Image illustrative de l’article NGC 3998
La galaxie lenticulaire NGC 3998
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Grande Ourse
Ascension droite (α) 11h 57m 56,1s[1]
Déclinaison (δ) 55° 27′ 13″ [1]
Magnitude apparente (V) 10,7[2]
11,6 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 12,68 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 2,7 × 2,3[2]
Décalage vers le rouge 0,003496 ± 0,000017[1]
Angle de position 140°[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 048 ± 5 km/s [1]
Distance 20,142 ± 9,365 Mpc (∼65,7 millions d'al)[3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie lenticulaire
Type de galaxie SA(r)0^0^?[1] S0[2] SA(r)0[4] S0/R[5]
Dimensions environ 17,58 kpc (∼57 300 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[4]
Date [4]
Désignation(s) PGC 37642
UGC 6946
MCG 9-20-46
CGCG 269-25[2]
Liste des galaxies lenticulaires

NGC 3998 est une galaxie lenticulaire relativement rapprochée et située dans la constellation de la Grande Ourse. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 216 ± 13 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 17,93 ± 1,27 Mpc (∼58,5 millions d'al)[1]. NGC 3998 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1789.

NGC 3998 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(r)00 dans son atlas des galaxies[6],[7].

NGC 3998 présente une large raie HI. C'est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés. NGC 3998 est également une galaxie active de type Seyfert 1. Enfin c'est une radiogalaxie à spectre continu (Flat-Spectrum Radio Source)[1].

À ce jour, une dizaine de mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 20,142 ± 9,365 Mpc (∼65,7 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, cette distance est peut-être plus près de sa distance réelle que la distance de Hubble. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Trou noir supermassif

[modifier | modifier le code]

Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 3998 serait comprise entre 50 millions et 350 millions de [8].

Selon une autre étude réalisée auprès de 76 galaxies par Alister Graham, le bulbe central de NGC 3998 renferme un trou noir supermassif dont la masse est estimée à 2,2+2,0
−1,7
 × 108 [9].

Groupe de NGC 3631 et de M101

[modifier | modifier le code]

Selon un article de A.M. Garcia paru en 1993, NGC 3998 fait partie du groupe de NGC 3631. Ce groupe de galaxies comprend au moins 10 galaxies. Les autres galaxies du groupe sont NGC 3631, NGC 3657, NGC 3718, NGC 3913, NGC 3972, UGC 6251, UGC 6446 et UGC 6816[10]. Abraham Mahtessian mentionne aussi l'existence de ce groupe, mais il n'y figure que 5 galaxies, soit NGC 3631, NGC 3657, NGC 3718, NGC 3729 et UGC 6446 qui est notée 1123+5401 pour CGCG 1123.8+5401 dans son article[11].

Abraham Mahtessian place plutôt la galaxie NGC 3972 dans un groupe plus vaste qui compte plus de 80 galaxies, le groupe de M101 décrit dans un article publié en 1998[11]. Plusieurs galaxies de la liste de Mahtessian se retrouvent également dans d'autres groupes décrits par A.M. Garcia, soit le groupe de NGC 3631, le groupe de NGC 3898, le groupe de M109 (NGC 3992), le groupe de NGC 4051, le groupe de M106 (NGC 4258) et le groupe de NGC 5457[10].

Plusieurs galaxies des six groupes de Garcia ne figurent pas dans la liste du groupe de M101 de Mahtessian. Il y a plus de 120 galaxies différentes dans les listes des deux auteurs. Puisque la frontière entre un amas galactique et un groupe de galaxie n'est pas clairement définie (on parle de 100 galaxies et moins pour un groupe), on pourrait qualifier le groupe de M101 d'amas galactique contenant plusieurs groupes de galaxies.

Les groupes de NGC 3631 et de M101 font partie de l'amas de la Grande Ourse, l'un des amas galactiques du superamas de la Vierge.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g et h (en) « Results for object NGC 3998 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 3900 à 3999 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a et b « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 3997 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  4. a b et c (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 3998 » (consulté le ).
  5. (en) « NGC 3998 sur HyperLeda » (consulté le )
  6. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 3998
  7. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 3998 » (consulté le )
  8. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
  9. Alister W. Graham, « Populating the galaxy velocity dispersion – supermassive black hole mass diagram: A catalogue of (Mbh, σ) values », Publications of the Astronomical Society of Australia, vol. 25#4,‎ , p. 167-175, table 1 page 174 (DOI 10.1088/1009-9271/5/4/002, Bibcode 2005ChJAA...5..347A, lire en ligne)
  10. a et b A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  11. a et b Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
    •  NGC 3990  •  NGC 3991  •  NGC 3992  •  NGC 3993  •  NGC 3994  •  NGC 3995  •  NGC 3996  •  NGC 3997  •  NGC 3998  •  NGC 3999  •  NGC 4000  •  NGC 4001  •  NGC 4002  •  NGC 4003  •  NGC 4004  •  NGC 4005  •  NGC 4006