Guemps
Guemps | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Calais | ||||
Intercommunalité | CC de la Région d'Audruicq | ||||
Maire Mandat |
Charles Cousin 2020-2026 |
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Code postal | 62370 | ||||
Code commune | 62393 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guempois | ||||
Population municipale |
1 116 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 70 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 54′ 56″ nord, 1° 59′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 5 m |
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Superficie | 15,89 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Calais (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Marck | ||||
Législatives | 7e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | guemps.fr | ||||
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Guemps [ɡɛms] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Guempois.
La commune fait partie de la communauté de communes de la Région d'Audruicq qui regroupe 15 communes et compte 28 077 habitants en 2021.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Localisée dans le nord du département du Pas-de-Calais, Guemps est une commune rurale située à 15 km au sud-est de la commune de Calais (chef-lieu d'arrondissement).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 15,89 km2 ; son altitude varie de 1 à 5 mètres[1]. Son territoire forme une bande presque rectangulaire, de 7 km de long sur environ 2,7 km de large, inclinée nord - sud-est.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
Ce territoire est sillonné de canaux et de larges fossés, appelés watergangs, chargés d'évacuer les eaux comme :
- le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais[3] ;
- le canal de Marck, canal, chenal de 17,53 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais à Saint-Omer au niveau de la commune de Calais[4] ;
- le Vinfil, cours d'eau naturel non navigable de 6,38 km, qui prend sa source dans la commune de Vieille-Église et se jette dans le canal de Marck au niveau de la commune d'Ardres[5] ;
- le watergang de la Serpentine, cours d'eau naturel non navigable de 4,27 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le Traquenard au niveau de la commune d'Offekerque[6] ;
- le watergang Meerstraten, cours d'eau naturel non navigable de 3,86 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune d'Offekerque[7] ;
- la rivière d'Oye, d'une longueur de 13,52 km, qui prend sa source dans la commune de Marck et se jette dans l'Aa canalisée au niveau de la commune de Gravelines[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 737 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Marck à 5 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 737,1 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,7 | 3,9 | 5,5 | 8,5 | 11,3 | 13,5 | 13,6 | 11,4 | 8,8 | 5,7 | 3,3 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 5,5 | 7,2 | 9,6 | 12,5 | 15,3 | 17,6 | 17,9 | 15,4 | 12,2 | 8,4 | 5,7 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8,2 | 10,5 | 13,6 | 16,6 | 19,4 | 21,8 | 22,2 | 19,5 | 15,6 | 11,1 | 8,1 | 14,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−14 08.01.10 |
−11,3 11.02.12 |
−5,9 01.03.18 |
−5 08.04.03 |
−0,5 01.05.21 |
3,3 05.06.1991 |
4,9 07.07.1996 |
5,6 29.08.1993 |
0,9 22.09.1997 |
−5,7 29.10.1997 |
−7,1 24.11.1998 |
−13,2 28.12.1996 |
−14 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,3 01.01.22 |
19,6 24.02.21 |
23,6 31.03.21 |
25,5 22.04.11 |
31,1 27.05.05 |
34 21.06.17 |
39,9 19.07.22 |
35,7 06.08.03 |
32,6 10.09.23 |
27,6 02.10.11 |
20,2 07.11.15 |
17 19.12.15 |
39,9 2022 |
Ensoleillement (h) | 2 107 | 2 318 | 2 212 | 2 393 | 2 138 | 1 738 | 1 146 | 758 | 631 | ||||
Précipitations (mm) | 59,5 | 47,2 | 40,2 | 37,9 | 49,6 | 51,6 | 54,7 | 67,1 | 62,9 | 91 | 92,4 | 83 | 737,1 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d’un réseau dense de fossés, mares et watergangs[15].
Espèces faunistiques et floristiques
[modifier | modifier le code]Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Guemps est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[18]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la route départementale D 229 et par la sortie no 49 de l'autoroute A16, reliant la région parisienne et la frontière belge[22].
Transports
[modifier | modifier le code]La commune se trouve à 16 km, à l'est, de la gare de Calais-Ville, située sur la ligne de Boulogne-Ville à Calais-Maritime, desservie par des trains des réseaux TGV inOui et TER Hauts-de-France[23].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Guemps, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[24].
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[25].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Ganape en 826 ; Guem en 1178 ; Ganep en 1216 ; Gamum en 1271 ; Gams en 1415 ; Ghemps, Ghemp en 1556 ; Genope en 1556 ; Guemp en 1583 ; Gemp au XVIe siècle[26]; Guemps en 1793 ; Guemps depuis 1801[1].
En flamand, le nom de la commune est Ganep[27].
Étymologie
[modifier | modifier le code]L'origine du vocable Guemps serait un dérivé de Genape, identique à Ganapa. La syllabe Gan (vieux saxon), gaen ou gaan (néerlandais) correspond au verbe aller (anglais : go), le radical : ap (celtique) ou apa (bas allemand) veut dire eau. Leur réunion (Gan apa) signifie donc eau courante, tout comme le nom watergang (water : eau, gang : voie), donné à de grands fossés aménagés pour l’évacuation des eaux, en sorte que Ganape ou Guemps doit se traduire pays des Watergang - liens ou pays wateringué[28].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité et Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Guemps est un ancien port maritime romain situé au fond du golfe de Morinie, aujourd'hui disparu, les polders ayant fait reculer la côte vers le nord. Au Moyen Âge, les terres sont asséchées par les moines et exploitées. Néanmoins, au XIVe siècle, Guemps est encore beaucoup une terre de marais[29].
Occupation anglaise (1347-1558)
[modifier | modifier le code]Les Anglais établissent deux forts (Fort Brûlé et Fort Rouge) afin de protéger leurs possessions dans le Calaisis.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Les Français restaurent les forts en 1642 et édifient un troisième fort au Pont de Guemps (le fort Louis) afin d'augmenter la sécurité du canton contre les courses continuelles des garnisons espagnoles de Gravelines et de Bourbourg.
Vers la fin de la guerre de Trente Ans, les forts tombent aux mains des Espagnols. La prise de Gravelines en 1658, qui rendit la paix au Calaisis, fit cesser toutes les attaques étrangères.
Lorsque Louis XIV se fut rendu maître de l'Artois en 1677, ces forts furent rasés.
Le village devient une zone paisible d'agriculture.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Pendant la Première Guerre mondiale, la commune reçoit un hôpital militaire belge du au . 56 corps n'ont pas été rapatriés, ils reposent aujourd'hui dans le cimetière[30].
Guemps dépend également du commandement d'étapes ayant son siège à Nouvelle-Église, (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement, en arrière du front)[31]. À ce titre, le 30 juin 1917, plus de 1600 hommes de troupe et plus de 1500 chevaux stationnent sur le village[31].
Le , un avion anglais en panne se pose à Guemps à 7 h 30 ; il réussit à réparer et redécolle en début d'après midi[32].
Un cas de fièvre typhoïde s'est déclaré sur la commune de Guemps, dans la population civile faisant un mort en [33]. Plusieurs cas vont se déclarer dans la population civile ce qui va entrainer l'ordre de consigner les troupes (les 22-23 novembre, plus de 1000 hommes, 20 officiers, 76 chevaux) présentes sur la commune[34].
Le , le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin dont la commune va alors relever[35]. Elle accueille alors pendant quelque temps sur son territoire un hôpital militaire belge[36]. En décembre, sont régulièrement retrouvés sur le territoire du village autour de 1000 soldats cantonnés[35].
Le , un cas de fièvre cérébro-spirale (méningite) s'est déclaré parmi les troupes hébergées à Guemps, obligeant à une évacuation rapide du local et à des mesures de désinfection[37].
Le , en début de soirée, un incendie s'est déclaré dans les dépendances de la ferme d'Alfred Destrez cutivateur. Le feu a détruit des bâtiments (une écurie, une remise) divers objets agricoles, du foin. L'origine est inconnue. La présence de soldats sur la commune a permis de limiter au mieux les ravages : des soldats belges sont intervenus pour sauver de objets, aider à maîtriser les flammes et à faire en sorte que le bilan ne soit pas plus lourd[38].
Une bombe de petit calibre a été lancée le dans la soirée par un avion ennemi sur le territoire de Guemps. Elle visait un projecteur anglais et est tombée dans un champ[39].
Lorsqu'un raid aérien ennemi est annoncé, le responsable du commandement d'étapes fait prévenir toutes les communes qui font partie du groupe afin que soit appliquée la principale consigne donnée dans cette situation : masquer les lumières. Le , ce responsable signale, il l'avait déjà fait le , qu'il ne peut prévenir par téléphone trois communes : Nouvelle-Église, Guemps et Offekerque, et ne dispose donc d'aucun moyen efficace pour faire parvenir le signal. À la date du , les sécheries de chicorée situées sur les trois communes ne fonctionnent plus, ce qui rend moins essentiel de pouvoir faire parvenir le message d'alerte[39].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Lors de la bataille de Gravelines, pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands installent des ambulances dans la commune de Guemps : dans les écoles publiques et dans un bosquet. On y compta 18 morts : un Français, un Marocain, trois Anglais, douze Allemands et un réfugié russe[40].
Depuis 1945
[modifier | modifier le code]Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[41].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune se trouve, depuis 2017, dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Omer[1].
Commune et intercommunalités
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.
Circonscriptions administratives
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée au canton de Marck. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton d'Audruicq[1].
Circonscriptions électorales
[modifier | modifier le code]Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Guemps a inauguré la nouvelle salle de sport « Hubert Rivelon », le dimanche [50].
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.
Elle administre une école primaire[51].
Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[52].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune sont appelés les Guempois[53].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].
En 2021, la commune comptait 1 116 habitants[Note 4], en évolution de +0,63 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 520 hommes pour 566 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Jean-Baptiste, refaite en 1892, par l'architecte Alfred Masson[59]. Elle héberge, en plus des statues de saint Hilaire de Poitiers et de Jeanne d'Arc, 3 éléments patrimoniaux inscrits au titre d'objet des monuments historiques[60].
- Au cimetière :
- le monument aux morts en forme de calvaire, réalisé par le sculpteur Jules Déchin[61] commémore les guerres de 1914-1918, 1939-1945, d'Indochine et d'Algérie ;
- un alignement de tombes belges de l'hôpital militaire de Guemps de la guerre 1914-1918 ainsi que cinq tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission.
- Le moulin de Guemps, est un moulin à vent construit vers 1842, et remis en état par son actuel propriétaire[62],[63].
- Les moulins de drainage : autrefois, Guemps en comptait cinq en fonte et deux en bois. Les moulins de fonte avaient été fondus à Audruicq chez Gresset[64] entre 1900 et 1920. Des sept, il en reste deux[59].
-
L'église Saint-Jean-Baptiste.
-
Le monument aux morts.
-
Les tombes de guerre belges.
-
Le moulin à vent.
La commune dans la littérature
[modifier | modifier le code]- Place de l'Espigaou[65], roman de Alain Seyfried[66], le héros, l'inspecteur Van der Meulen est natif de Guemps.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Hippolyte Way (1831-1913), membre de la chambre de commerce de Paris, président de la Chambre syndicale des grains, farines et huiles, membre de la commission mixte des marchés de la guerre (a rendu des services exceptionnels en 1871 lors de la guerre franco-allemande de 1870 pour le ravitaillement de la ville de Paris), membre du jury[67][source insuffisante] à l'Exposition universelle de 1889, né dans la commune[68].
- Louis (dit Lewis) Waguet (1859- ?), peintre et graveur né à Guemps le .
- Marie Duhem, née Sergeant (1871-1918), artiste peintre. Elle fait partie de l'École de Wissant, née dans la commune.
- Léon Lannoy (1889-1914), coureur cycliste ; vainqueur du Paris-Calais de 1910, considéré comme une révélation du Tour de France, mais malchanceux au Tour de France 1910, il quitta l'épreuve avant la fin. Il meurt le lors de la Première Guerre mondiale, né dans la commune[69],[70].
- Claude Gilliot (1940-), islamologue et religieux dominicain (o.p.), né dans la commune.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à l'aigle au vol abaissé d'argent, becquée et armée de gueules; à la rivière abaissée d'argent brochante[71]. |
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---|---|---|
Détails | L'aigle symbolise la majesté et l'empire, c'est-à-dire la domination des grands espaces. La rivière est le symbole de la vie[72]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Danel, Recherches sur le village de Guemps-en-Calaisis et le voisinage, 1938.
- « Chantier du moulin Bollaert à Guemps », dans le Bulletin de l'Association régionale des amis des moulins du Nord-Pas-de-Calais / Association régionale des amis des moulins Nord / Pas-de-Calais no 7, 1977, pages 23–24.
- René Debrie, « Le patois de Guemps », dans les Dossiers de l'histoire calaisienne, no 41, 1982, pages 3–4.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 5]
- « Guemps » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais (E41-0082) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Marck (E4190600) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Vinfil (E4110710) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - watergang de la serpentine (E4111000) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - watergang meerstraten (E4111020) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - rivière d'Oye (E4390600) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Guemps et Marck », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Calais-Marck » (commune de Marck) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007255 - Watergangs des Attaques et d'Andres et Lac d'Ardres », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Guemps ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- « Distance entre la commune et la gare de Calais-Ville », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
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