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Esquerdes

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Esquerdes
Esquerdes
L'église Saint-Martin,
classée monument historique.
Blason de Esquerdes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CC du Pays de Lumbres
Maire
Mandat
Olivier Obert
2020-2026
Code postal 62380
Code commune 62309
Démographie
Gentilé Esquerdois
Population
municipale
1 619 hab. (2021 en évolution de +0,87 % par rapport à 2015)
Densité 172 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 42′ 19″ nord, 2° 11′ 18″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 139 m
Superficie 9,4 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Lumbres
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lumbres
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Esquerdes
Géolocalisation sur la carte : France
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Esquerdes
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Esquerdes
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Esquerdes

Esquerdes [ekɛʁd] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Esquerdois.

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 187 habitants en 2021.

C'est une commune urbaine du Pas-de-Calais de 9,4 km2, situé entre Saint-Omer et Lumbres dans la vallée de l'Aa, son altitude varie entre 25 à 139 m.

Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

Géographie

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Localisation

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La commune, située dans la vallée l'Aa, se trouve à 12 km au sud-ouest de la commune de Saint-Omer (chef-lieu d'arrondissement) et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Omer.

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes d’Esquerdes
Setques Wisques
Elnes Esquerdes Hallines
Wavrans-sur-l'Aa Remilly-Wirquin

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 9,4 km2 ; son altitude varie de 25 à 139 m[1].

Hydrographie

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l'Aa traversant Esquerdes.

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par le fleuve l'Aa, un cours d'eau naturel de 56 km, qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de Neufossé au niveau de la commune de Saint-Omer[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Esquerdes[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 872 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nielles-lès-Bléquin à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 976,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé

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Le plateau des landes.
Le bois d' Esquerdes.

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 ha réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend six ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • la montagne de Lumbres, d’une superficie de 294 ha et d'une altitude variant de 36 à 143 m. Ce site situé sur le versant droit de la vallée de l’Aa, au sud-est de Lumbres, est un vaste promontoire boisé[12] ;
  • les ravins de Pihem et Noir Cornet et coteau de Wizernes. Cette ZNIEFF s’étend le long de la rive droite de l’Aa où elle forme un ensemble des plus remarquables tant d’un point de vue paysager qu’écologique[13].
  • la Vallée de l'Aa entre Lumbres et Wizernes, d’une superficie de 168 ha et d'une altitude variant de 25 à 36 m. Ce site se rattache à l'ensemble écologique constitué par la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes (ZNIEFF de type 2)[14] ;
  • le coteau de Setques, d’une superficie de 27 ha et d'une altitude variant de 35 à 85 m. Ce site, remarquable par son relief, sa pente abrupte et sa hauteur (environ 70 m), est constitué, dans sa partie inférieure de craies marneuses du Turonien moyen et inférieur, puis de craies blanches à silex du Turonien supérieur et du Sénonien surmonté d’une couche d’argile à silex[15] ;
  • le bois et les landes de Wisques, d’une superficie de 175 ha et d'une altitude variant de 89 à 126 m. Ce site occupe une des nombreuses buttes sablo-argileuses relictuelles couronnant les hauts de versants et les plateaux de la vallée de l’Aa[16] ;
  • le bois d’Esquerdes et la vallée Pruvost, d’une superficie de 194 ha et d'une altitude variant de 55 à 136 m C'est un petit bois situé sur le plateau d’Artois, à proximité de la vallée de l’Aa, dont l'interêt est la présence d'une hêtraie et d'une érablaie[17].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la moyenne vallée de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallée de l’Aa et ses versants représentent un remarquable ensemble écologique associant des habitats très différents constituant des complexes de végétations souvent complémentaires[18].

Site Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les pelouses, bois acides à neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le système alluvial de la moyenne vallée de l'Aa d'une superficie de 389 ha et répartis sur 14 communes[20].

Au , Esquerdes est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lumbres[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant huit communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[23]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), forêts (22,5 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %), prairies (0,1 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la route départementale D 211 et est située, d'une part, à 3 km de la sortie no 3 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes, et d'autre part, à proximité de la RN 42 reliant Boulogne-sur-Mer à Saint-Omer[27].

Transport ferroviaire

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La commune se trouve à 10 km, au sud-ouest, de la gare de Saint-Omer, située sur les lignes de Lille aux Fontinettes et de Saint-Omer à Hesdigneul, desservie par des trains TER Hauts-de-France[28].

Risques naturels et technologiques

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Risque inondation

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À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[29].

Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Squerdia (857), Squerda (960), Swerdes (1146), Squerdes (1166), Zwerda et Suerdan (1175), Suerdes (1178), Zwerdes (1200), Esquerdes et Escuerdes (1240), Squerdes (1250), Schuerdes (1293), Eskuerdes (1319), Esquerdes (1365), Escuerdes (XIVe siècle), Escouerdes (1448), Esquerdres (1631), Querde (1759), Equerdes (1793)[30], Equerdes en 1793 ; Equerdes et Esquerdes depuis 1801[1].

Étymologie

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Du germanique skarda[31], escherde, en vieux français signifiait « écaille » ou « terrain raboteux » - selon d'autres interprétations, il signifierait « passage ».

Le bois de l'ancienne poudrerie nationale d'Esquerdes, inondé (janvier 1992).

Village ancien, Esquerdes se trouvait sur la grande voie romaine La Leulène qui allait de Thérouanne à Sangatte, sur la côte. Une prospection archéologique de 1984, a permis de découvrir sur deux sites dits les Tripoux et le Paradis des traces de la période néolithique (silex et os taillés).

En 1209, l'évêque de Thérouanne, Jean, déclare que le chevalier Mathieu de Squerda et sa femme Mabilie ont vendu au chapitre de Thérouanne l'autel de Lenseus (Linzeux), les dîmes et les demeures voisines du cimetière moyennant 27 marcs parisis et l'annulation d'un cens annuel de 5 sous, dû au chapitre[32].

Il y avait au moins deux seigneuries à Esquèdres[33], soit distinctes dès l'origine, soit séparées à partir d'une souche commune :

  • celle du château était un fief des d'Estrées, possession d'une branche qui devint aussi maîtresse de Vez : dont au XIVe siècle Hector de Vez, suivi de son fils Jean (d'Estrées) de Vez et d'Esquerdes (fl. à partir de 1370 ; † vers 1399), chambellan des ducs de Bourgogne et d'Orléans ; sa fille ou nièce Jeanne de Vez d'Esquerdes (dite aussi de St-Clair : St-Clair ?)[34] maria Bernard de Thil-Châteauvillain, et ils cédèrent Esquerdes en 1441/1442 à Jeanne/Marguerite de La Trémoïlle († 1468)[35], petite-nièce de Guy VI de La Trémoïlle et mère du maréchal de Crèvecœur.
  • Cette dernière, avant d'épouser Jacques de Crèvecœur[36], fut en effet la femme de Philippe du Bois de Fiennes d'Annequin (fils de Jean II du Bois)[37], titulaire de l'autre seigneurie dite du Bois d'Esquerdes que Jeanne/Marguerite reçut en douaire ; les Fiennes sont réputés avoir acquis le Bois d'Esquerdes par le mariage de Robert de Fiennes de Heuchin avec Colle/Caule/Claude, fille homonyme de Caule/Colas, dernier fils de Waléran de Limbourg-Luxembourg, dans la 2e moitié du XIIIe siècle. Ainsi, par son 1er mari et par son acquisition de 1442, Jeanne réunit la terre d'Esquerdes, qui échut ensuite à son fils le maréchal Philippe (né en 1418 ? ou plutôt ap. 1433-† 1494 ; Sans postérité), puis aux neveux de ce dernier, Jean IV et l'évêque de Béziers Antoine du Bois (de Fiennes) d'Esquerdes (v. 1470-1537), deux fils de Jean III du Bois d'Esquerdes, le propre demi-frère aîné utérin du maréchal Philippe et fils aîné de Jeanne/Marguerite.

La commune a gardé de son passé certains monuments ou sites remarquables :

L'histoire d'Esquerdes est liée à l'évolution de deux industries, celle du papier et celle de la poudre, qui se sont développées de l'époque de Louis XIV jusqu'au XXe siècle et qui ont permis un accroissement de sa population. En 1790, la commune était assez importante (avec ses 500 habitants environ) pour être nommée chef-lieu de canton. Deux cents ans plus tard, ce chiffre avait triplé.

En 1850, le moulin de Confosse du baron De Colbert fut racheté par Charles Verschaeve, marchand de papier à Lille. L'industrie du papier se développa et prospéra dans la vallée de l'Aa (ou plusieurs autres papeteries se sont également installées sur les sites d'anciens moulins à eau). La Maison du papier, conçue avec le parc naturel régional et inaugurée le , témoigne de cette activité, et fait revivre cette histoire, via des expositions et animations ainsi qu'un atelier de création artistique sur le thème du papier.

La Poudrerie nationale d'Esquerdes fut créée à la fin du XVIIe siècle par la Régie Royale des Poudres et Salpêtres sous Louis XIV, par son ministre des affaires militaires, Michel Le Tellier. Deux moulins qui existaient alors sur le site furent transformés en moulins à poudre (broyage du salpêtre et du charbon de bois produit à partir d'aulne glutineux dans la proche "carbonnerie" ou "carbonnière". La poudrerie cessa ses activités en 1970. Environ 130 bâtiments éparpillés dans un terrain de plus de 30 ha servaient à abriter ou fabriquer des explosifs, non sans avoir pollué le sol par d'importantes quantités de nitrates (la nitre est en effet l'un des principaux composés de la poudre). Abandonnés durant environ 40 ans, certains de ces bâtiments ont été "transpercés" par des arbres qui ont recolonisé toute la cette friche industrielle.
Le site a été acheté par un propriétaire anglais. Il a ensuite été acquis pour moitié par le conseil général pour l'ouvrir au public (sur la partie dont il est propriétaire) après avoir été nettoyé et aménagé avec l'aide de l'EPF (Établissement public foncier, organisme qui associe l'État et le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais pour faire du portage foncier et un pré-aménagement) et pour l'autre moitié a été acheté par une société civile immobilière de chasseurs.
Il est épisodiquement touché par des inondations qui n'y sont pas anormales puisqu'il a été volontairement construit dans le lit mineur et majeur de l'Aa, justement pour qu'on puisse l'inonder en cas d'incendie pour limiter le risque d'explosion de munitions.

En , le département, propriétaire du parc, y aménageait un parc arboré, un parking et un chemin de découverte pour accueillir le public. La commune prit en charge la rénovation du bâtiment principal, devenu désormais salle des fêtes, ainsi que la cheminée, inaugurées respectivement le et le .

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un site de lancement de missiles V1 est construit[39].

Politique et administration

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La mairie.

Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[1].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lumbres.

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de Lumbres, depuis 1801[1].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs après la Seconde Guerre mondiale
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1977 Paul Tétart SFIO  
1977 1995 André Robitaille PS  
1995 2014 Gilbert Chiquet    
2014 2020 Francis Sagnier DVG  
2020 En cours
(au 17 février 2022)
Olivier Obert   Ouvrier[40],[41]

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre deux écoles communales du primaire : l’école élémentaire Pierre Brossolette et l'école maternelle Marcelle Maillot[42].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[43].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Esquerdois[44].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].

En 2021, la commune comptait 1 619 habitants[Note 7], en évolution de +0,87 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504511582652702679742774742
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
833812822770840930901995994
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9601 0041 0741 1231 1711 1941 0321 2421 156
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1471 2051 1821 2781 5301 4601 5691 5841 549
2017 2021 - - - - - - -
1 6291 619-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 815 hommes pour 812 femmes, soit un taux de 50,09 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
5,8 
75-89 ans
9,5 
14,8 
60-74 ans
15,2 
18,7 
45-59 ans
18,6 
21,2 
30-44 ans
18,8 
17,6 
15-29 ans
15,7 
21,4 
0-14 ans
21,2 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

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En saison, de mai à septembre, la commune est desservie par le Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa (CFTVA). Il circule sur les quinze kilomètres de voie ferrée, entre Arques et Lumbres, durant lesquels un bénévole anime et commente le parcours[50].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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Autres lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Esquerdes Blason
De gueules à trois chevrons d'or[53].
Détails
Armes de la famille de Crèvecœur.

Adopté par la municipalité au début des années 1990.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[54] :

  • A. Collet, Les environs de Lumbres sous la Révolution. Wavrans, Elnes, Rémilly, Werquin, Ouve, Esquerdes, Cléty, Pihem, Wismes et autres lieux, Boulogne-sur-Mer, Imprimerie G. Hamain, 1922.
  • S. Léger, L'église Saint-Martin d'Esquerdes. Un témoin des temps romans et gothiques, Fauquembergues,

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lumbres comprend une ville-centre et sept communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa (E4030570 ) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  6. « Orthodromie entre Esquerdes et Nielles-lès-Bléquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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