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Charles Milcendeau

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Charles Milcendeau
Charles Milcendeau par Henri Evenepoel (1899), Musée d'Orsay
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
SoullansVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Charles, Edmond, Théodore MilcendeauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Académie Julian (à partir de )
École nationale supérieure des beaux-arts (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Membre de
Maître
Personnes liées
Influencé par
Sites web
Œuvres principales
Breton et Bretonne assis (d), Le Marché de Pont-l'Abbé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Charles Milcendeau
Signature
Portrait de Mlle Polaire (Salon de 1902)

Charles, Edmond, Théodore Milcendeau, né le à Soullans, mort le à Soullans, est un peintre français[1].

Fils d'aubergistes de Soullans en Vendée, Charles Milcendeau est attiré dès l'enfance par le dessin. Souhaitant que ses enfants fassent des études, son père inscrit Charles à La Roche-sur-Yon puis à l'Institut Livet à Nantes en 1888. La pratique du dessin y étant trop tournée vers le domaine Industriel et Technique, Charles convainc son père de l'envoyer à Paris. Il y commence sa formation à l'Académie Julian. Charles fréquente assidûment le Louvre et c'est certainement là-bas que sa route croise celle de Gustave Moreau, l'un des maîtres du courant symboliste. Ce dernier accepte d'intégrer Charles dans son atelier de l'école des Beaux-Arts de Paris en 1892. Il s'y liera d'amitié avec Georges Rouault, Henri Matisse et Henri Evenepoel.

Par cet ami belge, Charles Milcendeau fera la connaissance de Francisco Iturrino. Ce peintre espagnol lui fera découvrir son pays, et surtout la ville de Ledesma, dans laquelle Charles fera de nombreux séjours[2].

De 1894 à 1896, Charles n'exécute pratiquement que des dessins individuels, nous livrant des portraits dans lesquels le critique d'art Roger Marx note une filiation avec Jean Clouet et François Clouet.

Amateur de voyages, Charles reste néanmoins attaché à son marais de Soullans. En 1905, à la mort de son père et grâce à sa part d'héritage, il achète une propriété à Soullans, au Bois-Durand. Il y passe une partie de l'année mais part régulièrement à la découverte de nouveaux lieux, de nouvelles inspirations: de 1896 à 1910 il passera par la Belgique, l'Italie, la Sardaigne, la Corse, l'Espagne... Il ramènera de ses voyages quantité de portraits car l'homme est au départ un portraitiste qui s'intéresse aux "petites gens" d'ici et d'ailleurs : Le vendeur de harengs, La porteuse d'eau, L'infirme, La mère Pageot, etc. autant d'hommes et de femmes croqués par son trait précis et soucieux du détail à la manière d'un ethnologue.

Il ramènera de ses voyages de nombreuses influences : impressionnisme français, clair-obscur flamand (Le complot (pastel), La partie de cartes (pastel, 1906)).

Une de ses œuvres fit partie de la célèbre collection de Sergueï Chtchoukine (Natalia Semenova et André Delocque, Chtchoukine - Le patron de l'art moderne, La collection Chtchoukine, 2016, p 125) .

Amoureux de son marais vendéen, il produira de nombreuses toiles le représentant inondé (La bourrine bleue, La bourrasque (huile sur toile 1917), Bourrine dans le marais inondé (huile sur toile,1917)), entrera dans les bourrines à la rencontre de leurs habitants (La famille Nauleau à la Mongie (pastel 1900), L'inondation), livrant parfois des scènes intimes comme le Couple au parapluie (pastel).

D'une santé fragile, il meurt au Bois-Durand en 1919. Sa chambre, recouverte de fresques florales et animales d'inspiration mudéjare, est visitable dans le cadre du musée qui lui est consacré sur le site.

  • Élégante maraîchine, mine de plomb, 1894, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • Portrait de Madame Moreau, 1894, mine de plomb, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • Autoportrait, huile sur toile, non daté, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • Paysanne bretonne, 1897, crayon noir rehaussé de pastel, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • Les couturières à Soullans, 1897, mine de charbon, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • Autoportrait, mine de plomb, 1897 ;
  • Femme d'Ouessant, 1898, mine de plomb, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • Intérieur breton, maraîchins, 1898, mine de charbon rehaussée de pastel, musée de Fontenay-le-Comte ;
  • La Bourrasque, huile sur toile, 1917 ;
  • Autoportrait au béret rouge, huile sur toile, 1917 ;
  • La mère ;
  • Les Vieux ;
  • Soir d'hiver au pays de Soullans ;
  • Portrait de François Carvallo (collection familiale - château de Villandry)[3]

Références

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  1. fiche à la bnf
  2. catalogue de l'exposition Charles Milcendeau (1872-1919), sa vie son œuvre
  3. Charles Milcendeau, « François Carvallo », sur artsandculture.google.com (consulté le ).

Liens externes

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