Les avertissements du Nouveau Testament
Le message de plusieurs passages du
Nouveau Testament qui sont
systématiquement évité.
Anastasios Kioulachoglou
Les œuvres du même auteur:
La Dime, le Don et le Nouveau Testament
et bon nombres d'articles d'enseignement
dans le magasine Vérités Bibliques
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A mon épouse pour son amour et au frère qui
a effectué la première lecture et ensuite m'a
aidé avec ses commentaires.
Les citations bibliques sont tirées de La Sainte
Bible, Version Darby, Copyright 1985 par
Bibles et publications chrétienne.
Tous droits réservés.
Ou de:
Louis Second.
Table de Matières
Introduction
1. Que devons-nous faire pour obtenir le
salut?
2. La parabole du semeur
2.1. “Celles qui sont tombées sur le roc”
2.2. “Et d'autres tombèrent au milieu des
épines”
3. Une étude directe de quelques “paroles
sévères” de Jésus
3.1. La parabole du serviteur infidèle
3.2. La parabole des dix vierges
3.3. La parabole des talents
3.4. “Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à
manger, j'ai eu soif et vous m'avez donné à
boire”
3.5 La parabole du serviteur avec une dette de
dix milles talents
3.6. ”A celui qui vaincra”
3.7. Conclusion
4. “La foi opérant par l'amour”
5. Les avertissements des épitres
5.1. Romains 11:22 - La bonté de Dieu, si vous
continuez dans Sa bonté
5.2. Colossiens 1:21-23 – “saint et sans tache, si
vous persévérez dans la foi”
5.3. La course de la foi: l'exemple de Paul
5.4. Hébreux 12:22-25 “nous n'allons pas nous
échapper si nous nous détournons de Lui”
5.5. Hébreux 4:1-3, 9-12: “appliquons nous
donc a entrer dans le repos de Dieu”
5.6. Hébreux 6:4-9 - ceux qui sont devenus
participants du Saint Esprit puis sont tombés
5.7. Hébreux 10:23-29, 35-39: “si nous péchons
volontairement», “si quelqu'un se retire”.
5.8. Mauvaise Interprétation d’Hébreux 6 et 10
5.9. Hébreux 3:4-6: Retenons ferme jusqu'au
bout la confiance
5.10. Matthieu 24:13: “Mais celui qui persévère
jusqu'à la fin sera sauvé”.
5.11. 1 Jean 2:24-25 – “si ce que vous avez
entendu dès le commencement demeure en
vous”
5.12. 2 Jean 8-9: “Quiconque vous mène en
avant et ne demeure pas dans la doctrine du
Christ”
5.13. 2 Pierre 1:5-11. “Y apportant tout
empressement, joignez à votre foi”
5.14. Philippiens 2:12-16 “travaillez à votre
propre salut avec crainte et tremblement”
5.15. 1 Timothée 6:10-16: l'amour de l'argent
5.15.1. Considérer Dieu comme une machine
de bénédiction. Est-Il vraiment comme ça?
5.15.2. Sur les faux docteurs
5.16. Galates 5:2-4 “Séparé du Christ”
5.17. 2 Timothée 2:11-13: “si nous le renions,
lui aussi nous reniera”
5.18. Jacques 5:19-20: Le frère égaré
5.19. “quelques-uns apostasieront de la foi”
5.20. 1 Timothée 5:8: “il a renié la foi et il est
pire qu'un incrédule”
5.21. “va, dorénavant ne pèche plus”: ce que le
Seigneur attend des pêcheurs pardonné.
5.22. La véritable famille de Jésus: “Ceux qui
écoutent la Parole et l'a mettent en pratique”
5.23. 1 Corinthiens 5:5 “afin que l'esprit soit
sauvé au jour du Seigneur Jésus”
5.24. 2 Pierre 2 “C'aurait été préférable pour
eux de ne jamais avoir connu la justice”
5.25. Jude: “qui changent la grâce de notre
Dieu en dissolution” - un avertissement très
important
6. Perdons-nous notre salut à chaque fois que
nous péchons?
7. Objections communes
7.1. Je suis un enfant de Dieu et cela ne peut
être changé.
7.2. “Personne ne peut me ravir de la main de
Jésus” (Jean 10:27-28).
7.3. “De toute façon, Dieu me présentera sans
tache indépendamment de ce que je fais”.
7.4. “De toute façons, celui qui a commencé en
vous une bonne œuvre, l'achèvera”
7.5. “Je peux faire ce que je veux et toujours
être sauvé. Au jour du jugement, mes œuvres
de péché pourraient être brulés mais je vais
toujours m'en sortir”.
7.6. Parler en langues (pour ceux qui le font)
8. Maintenant que ferons-nous? Servir le
Seigneur
Annexe 1: le présent de l'indicatif en grec. Une
démonstration en utilisant Jean 3:16
Annexe 2: Est-ce que les enseignements des
évangiles, y compris “les paroles sévères” sont
pour nous?
Annexe 3: Apocalypse 2,3: Les épîtres de Jésus
aux sept églises sont-ils pertinent pour nous?
A propos de l'auteur
INTRODUCTION
Dans Actes 20:26-27 nous voyons Paul
s'adressant aux Ephésiens. Il a résumé son
ministère en leur disant:
“C'est pourquoi je vous prends aujourd'hui a
témoin, que je suis net du sang de tous, car je
n'ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le
conseil de Dieu”.
Paul n'a émis aucune réserve, ne s'est pas
empêcher de dire aux Ephésiens, et à l'Église
de Dieu en général, tout le conseil de Dieu.
Quelqu'un pourrait dire qu'une étude de plus
sur le salut serait vraiment superflu puisque le
salut est une chose fondamentale et l'on
s'attendra à ce que nous le comprenons bien.
Je pense que c'est le cas. Au moins, c'est mon
expérience. Je suis né dans une famille
grecque orthodoxe, j'ai suivi des cours de
catéchisme dans mon enfance ainsi que la
liturgie. Cependant, jusqu'à l'adolescence, je
n'avais jamais entendu parler du salut par la
grâce par la foi. A cette époque, j'avais conclu
que Dieu est une personne sévère qui
attendait que je commette une erreur pour me
punir. Bien sur, ce n'est pas vrai et je l'ai
réalisé quelques années plus tard, à l'âge de 21
ans lorsque j'ai rencontré le vrai Dieu, vivant
et rempli d'amour. Et pour la première fois,
j'ai entendu parler de la Bible comme étant la
Parole de Dieu ainsi que du salut par la grâce
par la foi. J'étais si libérer! Dieu n'était plus
une image lointaine. Il était un Dieu réelle,
aussi réelle que je l'ai vu dans la Bible.
L'enseignement principal que j'ai reçu c'est
que, une fois qu'un homme a cru, il est
immédiatement sauvé une fois pour toute,
indépendamment de ce qu'il fera de sa foi
dans sa vie. Cependant, plus de deux
décennies plus tard, j'ai affronté plusieurs
épreuves et tentations qui m'ont amené à
comprendre que persévérer dans la foi n'était
pas automatique, une chose considérée
comme acquise de droit au moment où
quelqu'un donnait sa vie au Seigneur. J'ai
compris que la foi est plutôt une décision
continuelle et non une décision ponctuelle.
En 25 ans, j'ai vu des amis qui étaient très
content au début lorsque je les ai présenté
Christ et y ont donné leur tout, la louange, la
prière etc. Mais plus tard, ils se sont mis en
colère contre moi puis contre Dieu et ne
voulaient plus entendre parler de Lui.
Pourquoi? Parce qu'une copine les avait
abandonné ou parce qu'un proche les avaient
dit que tout ça était de "l'hérésie" etc. Pendant
la tentation et la tribulation à cause de La
Parole de Dieu, ils n'ont pas résisté. J'ai
également vu d'autres qui pensaient qu'ils
avaient accepté Christ, mais par la suite ont
été envahi par leur amour du monde qui a
étouffé la semence de la Parole exactement
comme le dit la parabole du semeur. Par
conséquent, pour eux, Christ est devenu
quelqu'un dont ils avaient entendu parler un
jour mais le fruit ou la différence qu'Il faisait
n'était pas visible. De plus, je suis tombé sur
bon nombres d'avertissements et des passages
bibliques qui étaient bizarre au début et
n'avaient aucun lien avec la doctrine selon
laquelle une fois qu'une personne est sauvé
c'est pour toujours même si plus tard, pour
des raisons quelconque, ils abandonnaient la
foi.
Cette étude examine une multitude
d'Ecritures du Nouveau Testament qui
démontrent que la foi est plus une course que
l'on doit mener jusqu'au bout qu'un
évènement ponctuel qui, lorsqu'il se produit,
c'est garanti que ce serait valide pour toujours.
Demeurer dans la foi, achever la course, n'est
ni automatique ni une garantie pour tout ceux
qui commencent la course. Certains, comme
l'exemple que j'ai cité plus haut, abandonnent
face aux difficultés et défis. D'autres ont un
amour ardent des choses du monde et
s'éloignent également. Seules quelques
personnes qui commencent la course
persévèrent jusqu'à la fin. Comme nous allons
le voir, ceci est très clair dans le Nouveau
Testament.
AVERTISSEMENT! PORTE ETROITE, CHEMIN
DIFFICILE DEVANT!
Bon nombres de personnes n'aiment pas des
chemins étroit et difficile. Mais à partir de ce
que le Seigneur dit, il est clair que le chemin
de la foi est pareil: un chemin difficile en
passant par une porte étroite:
Mathieu 7:13-14
“Entrez par la porte étroite; car large est la
porte, et spacieux le chemin qui mène a la
perdition, et nombreux sont ceux qui entrent
par elle. Car étroite est la porte, et resserre le
chemin qui mène a la vie, et peu nombreux sont
ceux qui le trouvent”.
Des avertissements sur un chemin difficile et
étroit sont très importants, car nous pouvons
facilement nous en éloigner. Et dans notre cas,
nous éloigner signifierait vers un chemin
vaste et facile, c'est-à-dire, un chemin qui plait
aux cinq sens. Qui a circulé sur un chemin
étroit sans prêter attention aux avertissements?
Sur un tel chemin, qui a pensé que ces
avertissements sont présents pour l'effrayer
(au lieu de le maintenir sur la route) ou qu'ils
ne sont pas importants pour lui mais pour
autres chauffeurs? Je ne pense pas que c'est
notre cas. En effet, bon nombres
d'avertissements existent dans le Nouveau
Testament donc leur objectif est de nous
mettre en garde afin que nous restons sur le
bon chemin, d'autant plus que le bon chemin
est aussi un chemin étroit et difficile. Puisque
nous ne pouvons pas ignorer les
avertissements sur tous les sentiers difficiles,
nous ne devons pas aussi ignorer ou justifier
les avertissements donnés dans la Parole de
Dieu concernant le chemin difficile de la foi,
car ces signes d'avertissement sont là pour
notre bien. L'objectif de cette étude est de faire
ressortir ces avertissements.
A QUI CE LIVRE EST-IL DESTINE ?
Ce livre ne parle pas - sauf le premier
chapitre - des grandes réalités de la nouvelle
conversion, des grandes réalités d'avoir
l'esprit de Dieu en vous, des grandes réalités
d'être un enfant de Dieu par la foi etc.
Plusieurs d'entre nous ont déjà entendu parler
de ces réalités. Le problème qui se pose est
que, peut être, nous en avons entendu parler
d'une manière déséquilibré, sans aussi
entendre ou prendre sérieusement en
considération tout les passages sur le sujet et
notamment ceux examiné dans cette étude.
Ainsi, certains ont conclu que ces vérités et
plus particulièrement le salut sont basés sur
un premier moment de foi, après quoi nous
sommes toujours sauvé peu importe ce qui
arrive à notre foi après ce moment. C'est le
principal public de ce livre et notre objectif
central est d'apporter un équilibre en se
focalisant exclusivement sur les
avertissements du Nouveau Testament.
Certains des déséquilibres sont crées à cause
d'une ignorance presque complète de ces
avertissements.
1
QUE DEVONS-NOUS FAIRE POUR OBTENIR LE
SALUT?
La foi en la résurrection de Jésus Christ
comme Seigneur, le Christ, le Messie, le Fils
de Dieu est incontestablement le seul moyen
pour que quelqu'un soit sauvé. Une multitude
d'Ecritures donnent la lumière à ce propos.
Voici quelque unes:
Jean 3:14-18
“Et comme Moise éleva le serpent dans le
désert, ainsi il faut que le fils de l'homme soit
élevé, afin que quiconque croit en Lui ne
périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car
Dieu a tant aime le monde, qu'Il a donne son
Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne
périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car
Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde
afin qu'il jugeât le monde mais afin que le
monde fût sauvé par Lui. Celui qui croit en
Lui n'est pas juge, mais celui qui ne croit pas
est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom
du Fils unique de Dieu”.
Jean 20:30-31
“Jésus donc fit aussi devant ses disciples
beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas
écrit dans ce livre. Mais ces choses sont écrites
afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils
de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie par son
nom”.
Jean 11:25-26
“Jésus lui dit: Moi, je suis la résurrection et la
vie: Celui qui croit en moi, encore qu'il soit
mort, vivra, et quiconque vit, et croit en moi,
ne mourra point, a jamais”.
Marc 16:15-16
“Et Il leur dit: Allez dans tout le monde, et
prêchez l'évangile a toute la création. Celui qui
aura cru et aura été baptise sera sauve, et celui
qui n'aura pas cru sera condamné”.
Actes 16:30-31
“Et les ayant mené dehors, Il dit: Seigneur,
que faut-il que je fasse pour être sauvé? Et ils
dirent: Crois au Seigneur Jésus, et tu seras
sauve, toi et ta maison”.
Romains 10:9
“Si tu confesses de ta bouche Jésus comme
Seigneur et que tu croies dans ton cœur que
Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras
sauve”.
Ephésiens 2:8
“Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et
cela ne vient pas de vous, c'est le don de
Dieu”.
Avant de dire quoi que ce soit, j'aimerais
souligner que dans la phrase “quiconque croit”
dans les passages ci-dessus, le présent est
utilisé. En d'autres termes, ce qui est décrite ici
est une foi présente et active et non un
évènement passé qui pourrait ou ne pourrait
pas être vrai maintenant. Une traduction plus
exacte de ces déclarations serait “quiconque
continue de croire”, c'est-à-dire, croit
maintenant et continue à croire. Cela
correspondrait plus au fait que le présent en
grec ancien était utilisé pour indiquer la durée
au lieu des évènements ponctuels. La
première annexe de ce livre s'intéressera plus
particulièrement à ce sujet ainsi qu'a
l'utilisation du présent de l'indicatif en grec
ancien.
Retournons à notre sujet: il est clair à partir
des passages ci-dessus (et il en existe plusieurs)
que nous ne sommes pas sauvé par les œuvres
de la loi ou nos œuvres. Le salut est gratuit
par la grâce, comme un don à tous ceux qui
croient en Jésus Christ comme leur Seigneur,
Messie et Fils de Dieu. Voici la vérité
incontestée de la Parole de Dieu. Par
conséquent, la foi est une clé du salut avec la
grâce étant l'autre clé. Ephésiens 2:8 donne un
bon résumé de ces propos:
Ephésiens 2:8
“Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et
cela ne vient pas de vous, c'est le don de
Dieu”.
Il y a deux éléments qui, lorsqu'ils sont
associés, donnent le salut. Ce sont la grâce et
la foi. Chacun de ces éléments à lui-seul ne
peut donner le salut. La grâce de Dieu à elle-
seule ne peut pas sauver une personne si cette
personne n'a pas la foi, c'est-à-dire, s'il ne croit
pas sincèrement et vraiment, du plus profond
de son cœur, en Jésus Christ comme son
Seigneur, le Fils de Dieu et le Messie.
En effet, Dieu veut que tout le monde soit
sauvé et a donné Son Fils en rançon pour tout
le monde. Comme 1 Timothée 2:3-6 le dit:
“Car cela est bon et agréable devant Dieu,
notre Sauveur, qui veut que tous les hommes
soient sauvés et viennent à la connaissance de
la vérité; car Dieu est un, et le médiateur entre
Dieu et les hommes est un, l’homme Christ
Jésus, qui s'est donné lui-même en rançon pour
tous, témoignage qui devait être rendu en son
propre temps”.
Et également Tite 2:11
“Car la grâce de Dieu qui apporte le salut est
apparue à tous les hommes”.
Jésus Christ s'est livré pour tout le monde!
Dieu désire que tout le monde soit sauvé. Sa
grâce ait apparue à tout le monde. Par
conséquent, la grâce de Dieu - la première
partie de la condition du salut d'Ephésiens 2:8
("par la grâce") - est disponible pour tout le
monde, elle “est apparue à tous les hommes”.
Mais la deuxième partie ("par la foi") n'est pas
en tout le monde. Quelques personnes
seulement croient vraiment en ce que Dieu dit
dans Sa Parole au sujet de Son Fils et seul
ceux-là seront sauvés car le salut n'est pas
seulement par la grâce mais “par la grâce par
la foi”.
Ayant clarifié ce point, la question critique
qui se pose est la suivante: une fois que
quelqu'un a cru, la foi est-elle quelque chose
qui a une garantie éternelle ou est-elle
quelque chose à préserver, qui voudrait dire
qu'elle peut être aussi abandonnée? Comment
est-ce que la Bible traite la foi? La traite-t-elle
comme une chose dynamique ou statique,
c'est-à-dire comme une chose que, une fois
que vous l'avez, vous l'aurez toujours? Qu'est-
ce que ça veut dire avoir la vraie foi? Qu'est-ce
qui arrive au salut au cas où la foi est
abandonnée? Est-il possible et si oui, quelles
sont les conséquences? Bon nombres de
personnes ne se soucient pas de poser ces
questions. Dans cette étude, nous allons poser
ces questions et voir les réponses simple que
la Bible donne, à commencer par la personne
la plus appropriée pour parler du salut: le
Sauveur Lui-même, puis poursuivre avec les
enseignements de Ses disciples donné dans les
épîtres.
2
LA PARABOLE DU SEMEUR
Pour commencer, allons dans la parabole du
semeur mentionné dans trois des quatre
évangiles. Nous allons lire ici le récit de Luc:
Luc 8:5-8, 11-15
“Le semeur sortit pour semer sa semence. Et
comme il semait, quelques grains tombèrent le
long du chemin, et furent foulés aux pieds, et
les oiseaux du ciel les dévorèrent. Et d'autres
tombèrent sur le roc; et ayant levé, ils
séchèrent, parce qu'ils n'avaient pas
d'humidité. Et d'autres tombèrent au milieu
des épines; et les épines levèrent avec eux et
les étouffèrent. Et d'autres tombèrent dans la
bonne terre, et ils levèrent, et produisirent du
fruit au centuple. En disant ces choses, il criait:
Qui a des oreilles pour entendre, qu'il
entende. .... Maintenant voici la parabole: La
semence c'est la parole de Dieu. Celles le long
du chemin sont ceux qui ont entendu; puis le
diable vient et ôte la parole de leur cœur afin
qu'ils ne puissent pas croire et être sauvé.
Celles sur le roc sont ceux qui, lorsqu'ils
reçoivent la parole, l'a reçoivent avec joie.
Mais ils n'ont pas de racines. Ils croient
pendant un moment et pendant les épreuves,
ils succombent. Quant à celles qui sont
tombées au milieu des épines, ce sont ceux qui
entendent mais en chemin, ils sont étouffés
par les soucis, les richesses et les plaisirs de la
vie, et par conséquent leurs fruits ne muri pas.
Quant à celles qui tombèrent sur la bonne
terre, ce sont ceux qui, après avoir entendu la
parole de Dieu, s'y accrochent avec un cœur
bon et honnête, et portent des fruits avec
patience”.
Dans cette parabole, nous avons tous
les résultats envisageables de la semence de la
Parole de Dieu. Comme nous le voyons, dans
la première catégorie, la Parole n'a pas
pénétrée les cœurs des récepteurs. Ils ne l'ont
pas cru. En revanche, la deuxième et troisième
catégorie ont reçu la Parole mais aucun des
deux n'a porté des fruits. Pourquoi, nous
allons le voir dans la section suivante.
Finalement, la quatrième catégorie était la
seule qui a entendu la Parole, la reçu et a porté
des fruits. Notre accent dans ce chapitre sera
mis sur les deuxième et troisième catégories
de cette parabole car elles concernent plus le
sujet de notre étude.
2.1. “CELLES QUI SONT TOMBEES SUR LE ROC”
Pour la deuxième catégorie, nous lisons:
“Celles sur le roc sont ceux qui, lorsqu'ils
reçoivent la parole, l'a reçoivent avec joie.
Mais ils n'ont pas de racines. Ils croient pendant
un moment et pendant les épreuves, ils
succombent”.
Est-ce que les personnes de cette catégorie
ont-elles cru? La réponse du Seigneur c'est oui.
Ils “ont cru pendant un moment”, dit-Il. Nous
voyons immédiatement que la foi a une
dimension de temps. En d'autres termes, le fait
que quelqu'un croit ne voudrait
nécessairement pas dire qu'il croira toute sa
vie. Il pourrait croire mais seulement "pendant
un moment". Une fois que ce "pendant un
moment" s'achève, il n'est plus dans la foi
comme c'était le cas de ceux dans cette
catégorie. Ils ont bien commencé mais après le
départ, après "un moment", face à la tentation
ou la persécution à cause de la Parole (Marc
4:7), ils sont tombés. Plusieurs exemples de
cette catégorie viennent à l'esprit: des
personnes qui ont entendu la Parole, l'ont
accepté et partagé avec leurs proches et amis
seulement pour être rejeté par eux. Au lieu de
s'accrocher et accepter la stigmatisation, ils ont
abandonné et se sont éloignés de la foi.
D'autres également avaient ce même départ
brillant. Puis la tentation est survenue (ça peut
être n'importe quoi) et ils ont cédé, peut être
étaient offensé contre Dieu et Son peuple et se
sont éloignés. Autrefois, ces personnes avaient
cru mais à présent ne croyaient plus. En effet,
le mot traduit comme "s'éloigner" est le mot
grec "aphistemi", qui signifie “se retirer de;
par conséquent, s'éloigner, apostasier”
(Dictionnaire Vine's). Donc, oui, il est possible
que ceux qui ont cru, face à la tentation et la
tribulation à cause de la Parole, s'éloignent,
s'apostasient. Voici exactement ce qui s'est
passé avec ceux de la deuxième catégorie de la
parabole du semeur. Jadis, Dieu était leur
choix mais ils se sont éloigner de Lui,
abandonnant la foi.
Maintenant la question critique est la
suivante: si ces personnes ne reviennent pas et
se repentent, seront-ils sauvés? Si nous devons
croire la doctrine selon laquelle il suffit que
quelqu'un croit même si ce n'est que pendant
un moment et il sera sauvé, indépendamment
de ce qui arrivera a sa foi plus tard, alors, oui,
ceux-ci seront sauvés car ils avaient cru.
Cependant, le problème avec cette opinion
c'est qu'elle ignore le fait que la foi n'est pas
statique, parce que l'on l'a eu une fois, quelque
part, est une garantie qu'il ne va jamais
l'abandonnée. Au contraire, la foi a une
dimension temporelle. Et quand des
personnes abandonnent la foi, croyant
seulement pendant un moment, ils laissent aussi
ce que leur avait été promis à cause de la foi, à
savoir, le salut et la vie éternelle. Parce que, en
vérité, le salut n'est pas seulement par la grâce
mais "par la grâce par la foi". La grâce c'est le
rôle de Dieu et la foi est la notre. Les deux
conditions doivent être respecté et Dieu
respect toujours le sien. Mais quiconque
s'éloigne de la foi s'éloigne aussi de ce qu'il a
reçu par la foi, c'est-à-dire, la promesse du
salut. Le Nouveau Testament contient
plusieurs passages qui clarifient ces propos et
l'objectif de ce livre et de les faire ressortir.
Pour trouver une explication aux passages
ci-dessus, certains avancent que les personnes
de la deuxième catégorie de la parabole du
semeur n'étaient jamais des vrai croyants, car
s'ils étaient des vrai croyant - ils disent- ils
n'allaient jamais s'éloigner. Mais évidemment,
ce point de vue contredit ce que le Seigneur
Lui même avait dit lorsqu'Il a expliqué cette
partie de la parabole. Selon Lui: “Celles sur le
roc sont ceux qui, lorsqu'ils reçoivent la parole,
l'a reçoivent avec joie. Mais ils n'ont pas de
racines. Ils croient pendant un moment et
pendant les épreuves, ils succombent”. Ces
personnes ont reçu la Parole comme vous et
moi, avec joie. Et ils l'ont cru. Le Seigneur n'a
pas dit qu'ils prétendaient l'a croire, ou qu'ils
prétendaient l'avoir accepté avec joie. Au
contraire, leur foi était à l’ origine vraie et
réelle. Cependant, c'était de courte durée. Elle
a endurée seulement pendant un moment.
Par conséquent, c'est la durée de la foi qui
était le problème avec ces personnes et pas de
savoir si la foi existait du tout au début, car
comme nous l'avons lu ils croyaient vraiment,
MAIS seulement “pendant un moment”.
Peut être ceci pourrait expliquer l'agonie de
Paul lorsqu'il a entendu parler du statut de la
foi des Thessaloniciens persécuté (2
Thessaloniciens 1:4). Et il leur dit:
1 Thessaloniciens 3:1-8
“C'est pourquoi, n'y tenant plus, nous avons
trouvé bon d'être laissés seuls à Athènes, et
nous avons envoyé Timothée, notre frère et
compagnon d'œuvre sous Dieu dans
l'évangile du Christ, pour vous affermir et
vous encourager touchant votre foi, afin que
nul ne soit ébranlé dans ces tribulations; car
vous savez vous-mêmes que nous sommes
destinés à cela. Car aussi, quand nous étions
auprès de vous, nous vous avons dit d'avance
que nous aurions à subir des tribulations,
comme cela est aussi arrivé, et comme vous le
savez. C'est pourquoi moi aussi, n'y tenant plus,
j'ai envoyé afin de connaître ce qui en était de votre
foi, de peur que le tentateur ne vous eût tentés, et
que notre travail ne fût rendu vain. Mais
Timothée venant d'arriver de chez vous
auprès de nous, et nous ayant apporté les
bonnes nouvelles de votre foi et de votre amour,
et nous ayant dit que vous gardez toujours un
bon souvenir de nous, désirant ardemment de
nous voir, comme nous aussi nous désirons
vous voir; - c'est pourquoi, frères, nous avons
été consolés à votre sujet par votre foi, dans
toute notre nécessité et dans notre tribulation;
car maintenant nous vivons, si vous tenez
fermes dans le Seigneur”.
Deux fois seulement en quelques lignes Paul
parle de son agonie. Il savait que les croyants
étaient persécutés et il voulait se renseigner
sur l'état de leur foi. Est-ce qu'ils persévéraient
dans le Seigneur ou pas? Quelle était la
nouvelle concernant leur foi? Bonne ou
mauvaise? C'était la question qui se posait et
Paul attendait avec impatience la réponse
venant de Timothée. Par conséquent, la foi
n'est pas quelque chose immobile; quelque
chose qui, une fois que vous l'avez, c'est
garanti que vous l'aurez toujours. Si c'était le
cas, Paul n'allait pas s'inquiéter. Dans ce cas,
puisqu’autrefois, ils étaient dans la foi, ils le
seront toujours en dépit des persécutions et
des tentations. Mais ce n’est pas le cas.
L'objectif du tentateur, le diable, est de vaincre
notre foi, nous amenés à nous mettre en colère
contre Dieu et Son peuple et ainsi nous
éloigné de la foi. En résumé, son objectif est de
nous dévorer (1 Pierre 5:8) Le fait qu'on
persévérait avant la tribulation ne voudrait
nécessairement pas dire que nous allons
toujours le faire après la tribulation ou la
tentation. Nous devons prendre une décision.
Dieu va nous soutenir et nous aidé mais nous
également nous devons nous accrocher; nous
devons décider que nous allons restés avec
Lui, peu importe ce qui arrivera. Certains le
font mais certains ne le font pas. Ceux qui ne
le font pas abandonnent la foi. Ils pourraient
ne pas le dire en public mais en réalité ils ne se
dérangent plus beaucoup. Je pense que
quelqu'un qui a passé du temps dans la foi
connaitra surement quelques exemples.
Maintenant allons à la troisième catégorie de
la parabole du semeur.
2.2. “ET D'AUTRES TOMBERENT AU MILIEU DES
EPINES”
Concernant les personnes appartenant à la
troisième catégorie de la parabole du semeur,
ce sont des personnes qui ont entendu la
Parole, “mais sur leur chemin ils sont étouffés
par les soucis, les richesses et les plaisirs de la
vie, et leur fruits ne murissent pas 1“. Ce n'est
pas que ces personnes n'ont pas reçu la Parole.
Ceux qui n'ont pas reçu la Parole parce qu'ils
ne l'ont pas compris et Satan l'a
immédiatement volé, faisaient partie de la
première catégorie. En revanche, ceux de la
troisième catégorie étaient adonnés à la Parole
mais ils étaient - ou l'ont acquis en chemin -
aussi adonnés au monde, à savoir les plaisirs
et les soucis de ce monde ainsi que les
richesses décevantes. Ces derniers ont joué le
rôle des épines qui ont étouffé la Parole ayant
comme résultat l'absence de fruits. Alors, nous
voyons qu'il ne suffit pas d'avoir la Parole
pour porter des fruits. La Parole elle seule ne
porte pas des fruits si les choses qui
1 Pour éviter une mauvaise compréhension, la phrase
"leur fruit ne murit pas" ne signifie pas qu'ils étaient un
peu productifs. C'est claire dans Matthieu 13:22 qui dit
"et il est sans fruit".
constituent une compétition à la Parole - les
soucis de ce monde (c'est-à-dire se préoccuper
des soucis de ce monde2), la tromperie des
richesses et les plaisirs de cette vie – ne sont
pas déracinées. Si cette éradication ne se
produit pas, le résultat sera un "chrétien"
mondain et infructueux. Il pourrait connaitre
et à l'origine il pourrait avoir reçu la Parole
mais il n y a pas de fruit. Les autres choses
toujours présentes les rendent infructueuses.
En effet, tel que le Seigneur l'a clairement
indiqué, il est impossible de servir deux
2 Nous devons apporter une clarification ici: aller au
travail pour subvenir aux besoins de notre famille n'est
pas un souci qui nous éloignera de Dieu. En effet, c'est
une obligation. Cependant, être un bourreau de travail
est un souci qui nous éloignera de Dieu. Essentiellement,
"les soucis de ce monde" signifie se préoccupé des soucis
du monde, faisant des intérêts du monde nos intérêts et
notre style de vie.
maitres. A long terme, l'un des deux devra
s'en aller.
Luc 16:13
“Nul serviteur ne peut servir deux maîtres; car ou
il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à
l'un et méprisera l'autre: vous ne pouvez
servir Dieu et les richesses”.
Et comme Il nous averti encore dans Luc
21:34:
“Et prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos
cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et
l'ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce
jour-là ne vous surprenne inopinément”.
Et Jean nous dit:
1 Jean 2:15-17
“N'aimez pas le monde, ni les choses qui sont
dans le monde: si quelqu'un aime le monde,
l'amour du Père n'est pas en lui; parce que tout
ce qui est dans le monde, la convoitise de la
chair, et la convoitise des yeux, et l'orgueil de la
vie, n'est pas du Père, mais est du monde; et le
monde s'en va et sa convoitise, mais celui qui
fait la volonté de Dieu demeure
éternellement”.
Et Jacques, appelant les adultères ceux qui
poursuivent le monde dit:
Jacques 4:4
«Adultères, ne savez-vous pas que l'amitié du
monde est inimitié contre Dieu? Quiconque
donc voudra être ami du monde, se constitue
ennemi de Dieu”.
Un adultère c'est quelqu'un qui est marié
mais poursuit ou convoite une autre personne.
Ceux qui poursuivent le monde, les soucis de
ce monde, les richesses, la dissipation et les
plaisirs de cette vie sont aussi appelés des
adultères. Pourquoi? Parce qu'ils ont
abandonné Christ, l'époux, et ont poursuivit le
monde.
Revenons à la parabole du semeur. Ceux de
la troisième catégorie ont suivit la tromperie
des richesses ou servit d'autres maitres (soucis
et plaisirs de ce monde etc.) et par conséquent
ne peuvent pas servir Christ à la fois.
Maintenant, la question critique est la
suivante: est-ce que cette catégorie
infructueuse, si elle reste ainsi et ne se repent
pas, entrera dans le royaume? Pour le dire
autrement: est-ce vraiment important pour le
salut si la foi de quelqu'un est une foi
fructueuse ou est-il OK et sans problème si
quelqu'un permet à la parole de Dieu d'être
étouffée, d'être effectivement tuée, par son
amour simultané du monde? Est-il OK si
quelqu'un qui a confessé Jésus comme son
Seigneur l'abandonne pour servir d'autres
dieux? Que se passera-t-il dans ce cas? Nous
n'avons pas besoin de penser à la réponse. Le
Seigneur a répondu à cette question il y a plus
de 2000 ans et nous ferons mieux de prêter
attention à Sa réponse. D'ailleurs, Sa réponse
s'applique aussi clairement à ceux de la
deuxième catégorie de la parabole, c'est-à-dire
ceux qui ont cru "pendant un moment":
Jean 15:1-8
“Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le
cultivateur. Tout sarment en moi qui ne porte
pas de fruit, il l'ôte; et tout sarment qui porte du
fruit, il le nettoie, afin qu'il porte plus de fruit.
Vous, vous êtes déjà nets, à cause de la parole
que je vous ai dite. Demeurez en moi, et moi
en vous. Comme le sarment ne peut pas porter de
fruit de lui-même, à moins qu'il ne demeure dans
le cep, de même vous non plus vous ne le pouvez
pas, à moins que vous ne demeuriez en moi. Moi,
je suis le cep, vous, les sarments. Celui qui
demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte
beaucoup de fruit; car, séparés de moi, vous
ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure
pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et
il sèche; et on les amasse, et on les met au feu, et ils
brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes
paroles demeurent en vous, vous demanderez
ce que vous voudrez, et il vous sera fait. En
ceci mon Père est glorifié, que vous portiez
beaucoup de fruit; et vous serez mes disciples”.
Je crois que la réponse du Seigneur n'émet
aucun doute: le seul moyen pour porter des
fruits c'est de demeurer dans le cep, en Lui.
Ceux qui ne portent pas des fruits sont ceux
qui ne demeurent pas dans le cep et si cela ne
change pas, ils seront rassemblés comme des
branches sèches et à la fin, comme le Seigneur
l'a dit, ils seront brulés. Que signifie cela pour
ceux de la troisième (et de la deuxième)
catégorie de la parabole du semeur? Ça
signifie que, s'ils ne se repentent pas,
retournent au cep et, en demeurant dans le
cep, portent des fruits qui identifient
quelqu'un comme un vrai disciple de Christ,
la fin qui leur est réservé sera celui des
sarments sec du passage ci-dessus. C'est-à-
dire, ils seront "amassés, mise au feu et brulés".
Je sais que j'ai surement offensé certains
lecteurs ici mais sont-ils mes propos? Non. En
revanche, ce sont les paroles du Seigneur,
s'adressant à ses disciples les plus proches et
la nuit même de Son arrestation. Maintenant,
êtes-vous surpris par Ses paroles? Ce qu'Il a
dit est-il une chose bizarre? Non, quand nous
comprenons qu'un vrai croyant n'est pas celui
qui a fait la confession une fois mais plus tard
l'a abandonnée pratiquement ou n'a jamais
pratiquer ce qu'il avait confessé. En revanche,
un vrai chrétien est celui qui essaye de vivre,
de pratiquer sa foi, avec toutes les erreurs qui
surviendront. Si nous avons confessé que
Jésus est Seigneur, pourtant Il n'est pas
vraiment notre Seigneur, alors il est évident
que, soit notre confession n'était pas honnête
ou elle a été honnête par le passé mais ne l'ai
plus. Que notre confession soit vraie ou fausse,
un seul standard le prouve: le fruit que nous
portons, et porter le fruit désiré ne devient
que possible en demeurant dans le cep, en
Christ. Nous l'avons vu dans le passage de
Jean 15 ci-dessus où le Seigneur a dit: “porter
beaucoup de fruits et alors - c'est-à-dire, EN
PORTANT DES FRUITS - prouver qu'ils sont
mes disciples”. Par conséquent, les fruits que
nous portons sont la preuve de si oui ou non
nous sommes des vrai disciples de Christ.
En effet, le Seigneur a donné la même règle,
la règle du fruit, pour nous aider à faire la
différence entre un vrai et un faux prophète.
Mathieu 7:15-20
“Or soyez en garde contre les faux prophètes
qui viennent à vous en habits de brebis, mais
qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous
les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du
raisin sur des épines, ou des figues sur des
chardons? Ainsi tout bon arbre produit de
bons fruits, mais l'arbre mauvais produit de
mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas
produire de mauvais fruits, ni un arbre
mauvais produire de bons fruits. Tout arbre
qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au
feu. Ainsi vous les reconnaîtrez à leurs fruits”.
Beaucoup de personnes ont peur de parler
des fruits parce qu'ils pensent que ça diminue
la grâce. Ce n’est pas le cas! Un pommier ne
peut-il pas produire des pommes? Les arbres
produisent des fruits, et la semence de la
Parole, lorsqu'on en prend bien soin, produit
également des fruits. La foi vient d'abord suivi
des fruits. Qu'est-ce qui est vraiment plus
anormal qu'un arbre qui est censé porter des
fruits mais reste infructueux? Allons-nous
dire que de tels arbres sont sains? Si vous
aviez un tel arbre dans votre jardin et vous en
attendiez des fruits, comme Dieu l'attend de
nous, allez-vous dire que "ça ne compte pas"?
Je ne le pense pas.
Les fruits sont absolument naturels pour un
chrétien et c'est absolument anormal quand
c'est absent. Comme Ephésiens 2:8-10 le dit
clairement:
Ephésiens 2:8-10
«Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi,
et cela ne vient pas de vous, c'est le don de
Dieu; non pas sur le principe des œuvres, afin
que personne ne se glorifie; car nous sommes
son ouvrage, ayant été créés dans le Christ
Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a
préparées à l'avance, afin que nous marchions
en elles».
Nous n'avons pas été sauvés par nos œuvres,
pourtant nous avons été créés pour de bonnes
œuvres. "Crée pour" signifie que c'est notre
destin, notre objectif. Pour le dire autrement:
les voitures sont "crées pour" nous transporter
de A à B. Les trains sont "crées pour" circuler
sur les voies ferrées. Le pommier "est crée"
pour produire des pommes. De même, "nous
avons été crée en Christ Jésus pour des bonnes
œuvres". Par conséquent, les bonnes œuvres
et la foi vont de pair. Ça n'a pas de sens de
dire que nous sommes dans la foi mais ce n'est
pas grave si nous ne portons pas de fruits
associés avec ceux qui sont dans la foi. C'est
comme pour dire que nous avons une voiture
peu importe si elle fonction ou pas. Nous
savons que c'est important.
Jacques dans son épitre confirme que les
œuvres, étant les fruits d'une vraie foi,
comptent:
Jacques 2:14-17
“Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu'un dit
qu'il a la foi, et qu'il n'ait pas d'œuvres? La foi
peut-elle le sauver? Et si un frère ou une sœur
sont nus et manquent de leur nourriture de
tous les jours, et que quelqu'un d'entre vous
leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et
rassasiez-vous, -et que vous ne leur donniez
pas les choses nécessaires pour le corps, quel
profit y a-t-il? De même aussi la foi, si elle n'a pas
d'œuvres, est morte par elle-même”.
“La foi sans les œuvres est morte”, tout
comme le corps sans l'esprit est mort. Pour le
dire autrement, il n'y a pas une telle chose
comme une foi infructueuse mais vraie. La foi
infructueuse est une foi morte et une telle foi
n'amène pas quelqu'un dans le Royaume de
Dieu.
Pour s'appesantir d'avantage sur le sujet
important des œuvres, Paul a dit plusieurs
fois:
Tite 2:13-14
“Attendant la bienheureuse espérance et
l'apparition de la gloire de notre grand Dieu et
Sauveur Jésus Christ, qui s'est donné lui-
même pour nous, afin qu'il nous rachetât de
toute iniquité et qu'il purifiât pour lui-même
un peuple acquis, zélé pour les bonnes œuvres”.
Tite 3:1
“Rappelle-leur d'être soumis aux principautés
et aux autorités, d'être obéissants, d'être prêts à
toute bonne œuvre”.
2 Timothée 2:20-21
“Or, dans une grande maison, il n'y a pas
seulement des vases d'or et d'argent, mais
aussi de bois et de terre; et les uns a honneur,
les autres a déshonneur. Si donc quelqu'un se
purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur,
sanctifié, utile au maitre, préparé pour toute
bonne œuvre”.
Et 2 Timothée 3:16-17
“Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile
pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger, pour instruire dans la justice, afin que
l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement
accompli pour toute bonne œuvre”.
Les Ecritures, la Bible, n'est pas présentée
pour nous donner la connaissance
académique. Ce n’est pas présent pour faire
de l'homme de Dieu un théologien théorique.
Mais c'est présent pour rendre l'homme de
Dieu complet, fructueux, équipé pour ceux à
quoi il est destiné, pour toute bonne œuvre.
Pour revenir à la parabole du semeur, seule
la quatrième catégorie a produit des fruits:
“Et d'autres tombèrent dans la bonne terre, et
ils levèrent, et produisirent du fruit au
centuple. Quant à celles qui tombèrent sur la
bonne terre, ce sont ceux qui, après avoir
entendu la parole de Dieu, s'y accrochent avec
un cœur bon et honnête, et portent des fruits avec
patience”.
La deuxième et troisième catégorie de
personnes ont entendu la Parole mais ne se
sont pas accrocher à elle. Mais cette catégorie
ici a entendu la Parole, s'y est accrocher avec
un cœur bon et honnête, et avec patience, ont
porté des fruits. Par conséquent, afin de porter
des fruits nous devons préserver la Parole de Dieu
dans un cœur bon et honnête et avec patience,
porter des fruits. Voici la clé. Si, après avoir
reçu la Parole nous permettons à d'autres
choses de prendre le dessus et nous éloignés
de Christ le cep, elle ne portera pas de fruit.
Garder notre cœur plus que tout (exactement
comme Proverbe 4:23 nous le dit), se repentir
des mauvaises pratiques et renouveler la
pensée à ce que la Parole de Dieu dit est très
important pour le résultat de la Parole.
Comme conclusion à ce chapitre, puisons
nous tous être dans cette quatrième catégorie
et ne jamais l'a quittée. De même, que ceux
d'entre nous qui ne font pas partie de cette
catégorie reviennent demeurer dans le cep,
portant plusieurs fruits qui apportent la gloire
à Dieu et montré les disciples de qui nous
sommes vraiment. Puissions-nous nous
sondés et si nous voyons des épines, les
déracinés et les jetés au lieu de nous décevoir
que nous pouvons vivre avec eux. Nous ne
pouvons pas. C'est soit eux ou le Seigneur.
L'un des deux devra partir et nous avons
choisit celui qui devra s'en aller.
3
UNE ETUDE DIRECTE DE QUELQUES “PAROLES
SEVERES” DE JESUS
C'est étonnant mais dans plusieurs églises
occidentale, nous entendons si peu de ce que
le Seigneur Lui-même a enseigné et
notamment ce que plusieurs ont qualifiés de
"paroles sévères". Pourtant, ces paroles sont
sévères seulement si nous essayons de les
expliquer en nous cachant derrière une
doctrine qui voudrait que le salut soit le
résultat, pas d'une foi continuelle et vivante,
mais d'une foi statique qui jadis en était une,
qui est également autorisée à être infructueuse.
Alors, oui, ces paroles sont très difficiles à
comprendre. Si toutefois, nous enlevons ces
couvertures, alors ces paroles du Seigneur
deviendront TRES claire et évidente.
Avant d'aller plus loin dans ce que le
Seigneur a dit, je dois dire que certains ont
réduit les paroles du Seigneur à une théorie
selon laquelle ce qu'Il dit ne nous ait pas
adressé, mais s'adresse aux juifs vivant sous la
loi. Ainsi, ils classifient Ses paroles un peu au
dessus de l'Ancien Testament, et, pas aussi
pertinents pour nous que les épîtres, créant de
ce fait une antithèse artificielle entre ce que le
Seigneur a dit et ce que Ses disciples ont dit.
Mais comme nous allons le voir dans cette
étude, une telle antithèse n'existe pas. Ce que
le Seigneur a dit et ce que Ses disciples ont
enseigné sont absolument en harmonie.
Néanmoins, et pour ceux qui sont familiers
avec ce point de vue, dans la deuxième
annexe de cette étude, je l'examine en détail,
montrant la raison pour laquelle je le crois
faux. Mais voyons ce que le Seigneur a dit.
3.1. La parabole du serviteur infidèle
A partir de Mathieu 24, le Seigneur souligne
le point de vigilance et que nous devons être
en éveille, attendant Son avènement. En outre,
Il soutient son point de vue avec trois
paraboles, donnée une après l'autre, et ainsi,
montrant la grande importance qu'Il attache à
ce sujet. La première est la parabole du
serviteur infidèle. Lisons-la:
Matthieu 24:42-51
“Veillez donc; car vous ne savez pas à quelle
heure votre Seigneur vient. Mais sachez ceci,
que si le maître de la maison eût su à quelle
veille le voleur devait venir, il eût veillé, et
n'eût pas laissé percer sa maison. C'est
pourquoi, vous aussi, soyez prêts; car, à
l'heure que vous ne pensez pas, le fils de
l'homme vient. Qui donc est l'esclave fidèle et
prudent, que son maître a établi sur les
domestiques de sa maison pour leur donner
leur nourriture au temps convenable?
Bienheureux est cet esclave-là que son maître,
lorsqu'il viendra, trouvera faisant ainsi. En
vérité, je vous dis qu'il l'établira sur tous ses
biens. Mais si ce méchant esclave-là dit en son
cœur: Mon maître tarde à venir, et qu'il se
mette à battre ceux qui sont esclaves avec lui,
et qu'il mange et boive avec les ivrognes, le
maître de cet esclave-là viendra en un jour
qu'il n'attend pas, et à une heure qu'il ne sait
pas, et il le coupera en deux et lui donnera sa
part avec les hypocrites: là seront les pleurs et
les grincements de dents”.
A qui Jésus a-t-Il donné cette parabole? Juste
avant de commencer avec cette parabole Il a
dit à Ses disciples: “C'est pourquoi, vous aussi,
soyez prêts; car, à l'heure que vous ne pensez
pas, le fils de l'homme vient” (Matthieu 24:44).
Qui est ce "vous"? Ses disciples (voir aussi
Matthieu 24:4). Voici ceux appelés à être prêt.
Ceux-ci, et pas des incroyants ou des
pharisiens, étaient son audience ici. Puis il
décrit ce qui arrivera à celui qui ne sera pas
prêt. A celui qui, à un certain moment, s'est
dit "mon maitre a tardé". Je ne pense pas que
ce serviteur l'a dit à partir du premier jour. Se
dire "mon Seigneur a tardé" puis se comporter
tel que décrit dans le passage signifie que du
temps s'était écroulé dans lequel ce serviteur
ne s'était pas comporté de la sorte. Mais alors
il s'est dit "mon maitre à tardé" et a commencé
"à frapper ses confrères, à manger et boire avec des
ivrognes". En d'autres termes, il a commencé à
vivre comme s'il n'avait plus de Seigneur. Que
s'est-il passé alors, ou pour le dire autrement
que se passera-t-il quand le Seigneur
reviendra? Voici la réponse:
“Le maître de cet esclave-là viendra en un
jour qu'il n'attend pas, et à une heure qu'il ne
sait pas, et il le coupera en deux et lui donnera sa
part avec les hypocrites là seront les pleurs et les
grincements de dents”.
Sensationnel! Le couper en deux parce qu'il
n'a pas bien terminé mais a probablement bien
commencer? C'est exactement ce que le
Seigneur dit. Fondamentalement, ce qu'il nous
dit c'est: prêtez attention, soyez éveillé et
rassurez-vous d'être fidèle à mon retour. Si
nous sommes fidèle, nous seront bénis et
notre récompense sera grande. Mais ceux qui,
en chemin, se diront “mon Seigneur tarde de
revenir” et commenceront à vivre comme des
hypocrites auront, selon le passage ci-dessus,
la fin des hypocrites. Et le Seigneur ne s'arrête
pas à ce point. Il va plus loin - avec deux
paraboles de plus et un autre passage qui n'est
pas une parabole, l'un après l'autre. Allons
immédiatement à la prochaine parabole: la
parabole des dix vierges.
3.2. La parabole des dix vierges
Nous le voyons dans Matthieu 25:1-13. Nous
y lisons:
“Alors le royaume des cieux sera fait
semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs
lampes, sortirent à la rencontre de l'époux. Et
cinq d'entre elles étaient prudentes, et cinq
folles. Celles qui étaient folles, en prenant
leurs lampes, ne prirent pas d'huile avec elles;
mais les prudentes prirent de l'huile dans
leurs vaisseaux avec leurs lampes. Or, comme
l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et
s'endormirent. Mais au milieu de la nuit il se
fit un cri: Voici l'époux; sortez à sa rencontre.
Alors toutes ces vierges se levèrent et
apprêtèrent leurs lampes. Et les folles dirent
aux prudentes: Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s'éteignent. Mais les prudentes
répondirent, disant: Non, de peur qu'il n'y en
ait pas assez pour nous et pour vous; allez
plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en
pour vous-mêmes. Or, comme elles s'en
allaient pour en acheter, l'époux vint; et celles
qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux noces; et la
porte fut fermée. Ensuite viennent aussi les
autres vierges, disant: Seigneur, Seigneur,
ouvre-nous ! Mais lui, répondant, dit: En vérité,
je vous dis: je ne vous connais pas. Veillez donc;
car vous ne savez ni le jour ni l'heure”.
Concernant les lampes de la parabole,
Barnes dit dans son commentaire:
“Les "lampes" utilisées à l’ occasion du mariage
étaient plutôt les "torches" ou les "flambeaux". Ils
étaient faits en enroulant des chiffons autour des
morceaux de fer ou des faïences, parfois creusée de
façon à contenir de l'huile, et fixées à des poignées
de bois. Ces torches étaient plongées dans l'huile,
et produisaient une grande lumière”.
(Soulignement ajouté)
S'il est juste, ça voudrait dire que toutes les
dix filles avaient de l'huile au début pour leurs
lampes. Dans tout les cas, il est claire à partir
du texte que toutes les dix, au début, attendaient
le Seigneur, attendaient pour rencontrer l'époux.
Mais les cinq vierges folles n'ont pas pris
d'huile (supplémentaire) avec eux. Peut être
qu'elles s'attendaient à ce que le Seigneur
vienne immédiatement et ainsi elles n’en
auraient pas besoin ou elles ne se
préoccupaient pas simplement. Les cinq
prudentes toutefois, reconnaissant qu'elles ne
"connaissaient ni le jour ni l'heure" de
l'avènement du Seigneur ne voulaient pas que
leur lampes s'éteint. Par conséquent, elles ont
pris les dispositions nécessaires. Le Seigneur
est finalement venu à minuit quand personne
ne l'attendait. Mais les cinq folles n'avaient
pas d'huile. Leurs lampes étaient entrain de
s'éteindre. Quand le Seigneur est venu, elles
n'étaient pas prêtes et n'étaient pas présente
aux noces. Lorsqu'elles sont arrivées à la porte,
c'était fermée et le Seigneur, au lieu de les
ouvrir et les faire entrer, même si elles étaient
en retard, leur dit: “En vérité, je vous dis: je ne
vous connais pas”.
Que le Seigneur ait donné cette parabole
pour nous avertir est évident à partir du
dernier verset du passage ou nous avons lu:
“Veillez donc; car vous ne savez ni le jour ni
l'heure”.
Une fois de plus, ce "vous" n'est pas un
public général ou des pharisiens, mais Ses
apôtres et disciples (voir le début de
l'enseignement dans Matthieu 24:4). En
d'autre termes, ce que le Seigneur nous dit,
Ses disciples c'est: parce que vous voyez ce
qui est arrivé aux cinq vierges qui n'étaient
pas préparée, veillez et soyez en alerte. Si ce
n'était pas important pour nous que nous
entrions dans le Royaume indépendamment
du fait que nous sommes de ceux qui ont cru
mais sont tombés en chemin ou de ceux qui
courent jusqu'à la fin, demeurant dans le cep,
alors, il n'y aura aucune raison pour que le
Seigneur nous disent "Veillez donc". Il n'y
aura en effet aucune raison pour qu'Il nous
donne cette parabole. Mais le Seigneur, à la fin
de Son ministère (nous sommes à deux jours
avant qu'Il soit crucifié) et en ne s'adressant
pas à un public général mais à Ses disciples et
apôtres, a choisit de donner cette
avertissement. Ce qui signifie que le danger
de ne plus être en possession d'huile, de ne
plus demeurer en Lui est réelle et les
conséquences sont aussi réelles. Les personnes
qui se trouvent dans de pareil situations
n'entendront pas la voix accueillante du
Maitre mais au contraire ce qu'Il a dit aux cinq
vierges qui n'avaient plus d'huile: “En vérité,
je vous dis: je ne vous connais pas”.
3.3. LA PARABOLE DES TALENTS
La parabole des dix vierges est
immédiatement suivit d'une autre parabole
avec le même sujet, que nous devons veiller,
servir le Seigneur et nous fixer sur Lui. Le
sujet est très important, critique et tout le
chapitre 25 s'y consacre. La deuxième
parabole dans ce chapitre et la troisième dans
le rang est la parabole des talents. Lisons-le en
commençant par la conclusion de la parabole
des dix vierges.
Matthieu 25:13-15
“Veillez donc; car vous ne savez ni le jour ni
l'heure. Car c'est comme un homme qui, s'en
allant hors du pays, appela ses propres
esclaves et leur remit ses biens. Et à l'un, il
donna cinq talents; à un autre, deux; à un
autre, un; à chacun selon sa propre capacité; et
aussitôt il s'en alla hors du pays”.
Le mot "car" que j'ai mis en gras connecte
clairement la parabole des talents à la
parabole des dix vierges, notamment sa
conclusion. C'est-à-dire, que nous veillons
parce que nous ne savons ni le jour ni l'heure
de l'avènement du Seigneur. Le Seigneur
continue à nous dire que des différents talents
ont été attribués à des différents serviteurs et
le critère était leur capacité. Ce que nous
pouvons dire ici c'est que TOUT les serviteurs
du Seigneur, tous ceux qui ont fait de Lui leur
Seigneur, en ont reçu des dons, des talents à
utiliser pour Ses desseins. Ce sont Ses talents
et ils ont été donnés pour Ses desseins. Nous
pouvons également voir que tout le monde n'a
pas reçu les mêmes. L'un a reçu cinq, l'autre
deux et un autre un talent. Le facteur
déterminant de combien chacun a reçu était,
selon le passage, son aptitude et sa capacité à
accroitre ce qu'il avait reçu. Voyons
maintenant ce que les serviteurs ont fait avec
ce qu'ils ont reçu.
Matthieu 25:16-18
“Or celui qui avait reçu les cinq talents s'en
alla et les fit valoir, et acquit cinq autres
talents. De même aussi, celui qui avait reçu les
deux, en gagna, lui aussi, deux autres. Mais
celui qui en avait reçu un, s'en alla et creusa
dans la terre, et cacha l'argent de son maître”.
Le premier et le deuxième serviteur ont fait
ce qu'on attendait d'eux. Ils sont sortit et ont
augmenté ce qui leur avait été donné, ce qui
donnait le double. Mais le troisième serviteur
cacha ce qui lui avait été donné. Prenons
garde ici, il ne l'a pas consommé. Il ne l'a pas
perdu. Au contraire il n'a rien fait avec. En
d’autres termes, il n'était pas productif pour
son maitre. Voyons maintenant la réaction du
Seigneur.
Matthieu 25:19-30
“Et longtemps après, le maître de ces esclaves
vient et règle compte avec eux. Et celui qui
avait reçu les cinq talents vint et apporta cinq
autres talents, disant: Maître, tu m'as remis
cinq talents; voici, j'ai gagné cinq autres
talents par-dessus. Son maître lui dit: Bien,
bon et fidèle esclave; tu as été fidèle en peu de
chose, je t'établirai sur beaucoup: entre dans la
joie de ton maître. Et celui qui avait reçu les
deux talents vint aussi et dit: Maître, tu m'as
remis deux talents; voici, j'ai gagné deux
autres talents par-dessus. Son maître lui dit:
Bien, bon et fidèle esclave; tu as été fidèle en
peu de chose, je t'établirai sur beaucoup: entre
dans la joie de ton maître. Et celui qui avait
reçu un talent vint aussi et dit: Maître, je te
connaissais, que tu es un homme dur,
moissonnant où tu n'as pas semé et recueillant
où tu n'as pas répandu;
et, craignant, je m'en suis allé et j'ai caché ton
talent dans la terre; voici, tu as ce qui est à toi.
Et son maître, répondant, lui dit: Méchant et
paresseux esclave, tu savais que je moissonne
où je n'ai pas semé, et que je recueille où je n'ai
pas répandu, -tu aurais donc dû placer mon
argent chez les banquiers, et, quand je serais
venu, j'aurais reçu ce qui est à moi avec
l'intérêt. Otez-lui donc le talent, et donnez-le à
celui qui a les dix talents; car à chacun qui a il
sera donné, et il sera dans l'abondance; mais à
celui qui n'a pas, cela même qu'il a lui sera ôté.
Et jetez l'esclave inutile dans les ténèbres de
dehors: là seront les pleurs et les grincements
de dents”.
Le premier et le deuxième serviteur ont reçu
leur récompense pour la multiplication de ce
que le Seigneur leur avait donné. Mais le
troisième serviteur? Le Seigneur l'appelle un
serviteur méchant et paresseux. Ce serviteur
n'a rien fait. Il n'a commit aucun mal mais
aussi aucun bien. Il était complètement inutile.
Finalement, quel était la fin de ce serviteur
infructueux? Le dernier verset de la parabole
nous dit:
“Et jetez l'esclave inutile dans les ténèbres de
dehors: là seront les pleurs et les grincements
de dents”.
Je regardais un dessin animé pour enfant
récemment et le sujet était cette parabole. Une
fois que le film est arrivé au dernier serviteur
et son sort, ils ont changé ce que le Seigneur
avait dit et au lieu de ce que nous venons de
lire, ils ont montré les deux autres serviteurs
en train de partager avec le méchant serviteur
à partir de ce qu'ils avaient gagné. Et à la fin,
"tout le monde était content". Il est évident
que certaines personnes sont inconfortables
avec certaines des choses que le Seigneur a
dites. Alors ils le changent. Ne les suivons pas.
En revanche, prenons ces passages à cœur et
répondons à l'appel à la vigilance qu'ils
offrent.
Faire - avec toutes les erreurs et les échecs -
la volonté de Dieu, porter des fruits pour le
Seigneur, n'est pas une option, quelque chose
qu'un chrétien peut choisir de faire, s'il le veut,
mais s'il ne le faisait pas, pas de problème. En
effet, il raterait seulement quelques
récompenses mais entrera toujours dans le
Royaume à cause de cette confession de foi
qu'il avait faite. Ce n’est pas vraiment ainsi.
Au contraire, en conjuguant les efforts, avec
tous les échecs et les lacunes, pour faire la
volonté de Dieu, faire et ne pas seulement
entendre la Parole de Dieu, c'est ce que la
Parole nous demande de faire. Comme
Jacques nous dit.
Jacques 1:22-25
“Mais mettez la parole en pratique, et ne l'écoutez
pas seulement, vous séduisant vous-mêmes. Car si
quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en
pratique, il est semblable à un homme qui
considère sa face naturelle dans un miroir; car
il s'est considéré lui-même et s'en est allé, et
aussitôt il a oublié quel il était. Mais celui qui
aura regardé de près dans la loi parfaite, celle
de la liberté, et qui aura persévéré, n'étant pas
un auditeur oublieux, mais un faiseur
d'œuvre, celui-là sera bienheureux dans son
faire”.
Et comme le Seigneur l'a dit clairement dans
Matthieu 7:21-27
“Ce ne sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur,
Seigneur, qui entreront dans le royaume des cieux;
mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est
dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-
là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas
prophétisé en ton nom, et n'avons-nous pas
chassé des démons en ton nom, et n'avons-
nous pas fait beaucoup de miracles en ton
nom? Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai
jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui
pratiquez l'iniquité. Quiconque donc entend
ces miennes paroles et les met en pratique, je le
comparerai à un homme prudent qui a bâti sa
maison sur le roc; et la pluie est tombée, et les
torrents sont venus, et les vents ont soufflé et
ont donné contre cette maison; et elle n'est pas
tombée, car elle avait été fondée sur le roc. Et
quiconque entend ces miennes paroles, et ne
les met pas en pratique, sera comparé à un
homme insensé qui a bâti sa maison sur le
sable; et la pluie est tombée, et les torrents
sont venus, et les vents ont soufflé et ont battu
cette maison, et elle est tombée, et sa chute a
été grande”.
“Ce ne sont pas tous ceux qui me disent:
Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le
royaume des cieux; mais celui qui fait la volonté
de mon Père qui est dans les cieux”. Pourrait-il
être plus clair? Je répète que cela ne signifie
pas que nous sommes sans faute ni que nous
sommes parfait. Ce que cela signifie toutefois
c'est que nous courons avec patience cette
course de la foi, nos yeux fixé sur Jésus
l'auteur et le consommateur de notre foi
(Hébreux 12:1-2). Cela signifie que nous
sommes en train de suivre Jésus, essayant,
tant bien avec des erreurs mais avec la
puissance de Christ qui est plus grand que
tout, de faire la volonté de Dieu, ainsi
produisant, en marchant ensemble avec Lui,
les fruits désiré. Pour certains, ce pourrait être
cinq talents et pour d'autres deux. Le Seigneur
ne critique pas celui qui a gagné deux de plus
au lieu de cinq talents supplémentaire. En
revanche, Il le félicite. Il a produit des fruits
pour son Seigneur selon ce qui lui avait été
remis. Celui qui est condamné c'est celui qui
était infructueux. Celui qui, au lieu de
travailler pour son Seigneur a travaillé pour
d'autres seigneurs (nous servons toujours un
seigneur). Son comportement a eu des
conséquences et de très graves:
“Et jetez l'esclave inutile dans les ténèbres de
dehors: là seront les pleurs et les grincements
de dents”.
3.4. “CAR J'AI EU FAIM ET VOUS M'AVEZ DONNE
A MANGER, J'AI EU SOIF ET VOUS M'AVEZ
DONNE A BOIRE”
Matthieu 25 ne s'arrête pas avec la parabole
des talents, mais c'est immédiatement suivit
par le passage ci-dessous qui n'est pas une
parabole mais qui est directement connecté
aux trois paraboles précédente que nous
avons lu.
Matthieu 25:31-46
“Or, quand le fils de l'homme viendra dans sa
gloire, et tous les anges avec lui, alors il
s'assiéra sur le trône de sa gloire, et toutes les
nations seront assemblées devant lui; et il
séparera les uns d'avec les autres, comme un
berger sépare les brebis d'avec les chèvres; et
il mettra les brebis à sa droite et les chèvres à
sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à
sa droite: Venez, les bénis de mon Père,
héritez du royaume qui vous est préparé dès
la fondation du monde; car j'ai eu faim, et
vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et
vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et
vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous
m'avez vêtu; j'étais infirme, et vous m'avez
visité; j'étais en prison, et vous êtes venu
auprès de moi. Alors les justes lui répondront,
disant: Seigneur, quand est-ce que nous
t'avons vu avoir faim, et que nous t'avons
nourri; ou avoir soif, et que nous t'avons
donné à boire? Et quand est-ce que nous
t'avons vu étranger, et que nous t'avons
recueilli; ou nu, et que nous t'avons vêtu? Et
quand est-ce que nous t'avons vu infirme, ou
en prison, et que nous sommes venus auprès
de toi? Et le roi, répondant, leur dira: En
vérité, je vous dis: En tant que vous l'avez fait
à l'un des plus petits de ceux-ci qui sont mes
frères, vous me l'avez fait à moi. Alors il dira
aussi à ceux qui seront à sa gauche: Allez-
vous-en loin de moi, maudits, dans le feu
éternel qui est préparé pour le diable et ses
anges; car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas
donné à manger; j'ai eu soif, et vous ne m'avez
pas donné à boire;
j'étais étranger, et vous ne m'avez pas
recueilli; nu, et vous ne m'avez pas vêtu;
infirme et en prison, et vous ne m'avez pas
visité. Alors eux aussi répondront, disant:
Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu
avoir faim, ou avoir soif, ou être étranger, ou
nu, ou infirme, ou en prison, et que nous ne
t'avons pas servi? Alors il leur répondra,
disant: En vérité, je vous dis: En tant que vous
ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, vous
ne l'avez pas fait non plus à moi. Et ceux-ci
s'en iront dans les tourments éternels, et les
justes, dans la vie éternelle”.
Certains sont prompts à rejeter le passage ci-
dessus comme faisant référence à d'autres et
pas pour nous, car nous sommes sauvés par la
grâce, par la foi et non par les œuvres. Je
serais heureux d'accepter - et il est vrai que je
l'ai fait pendant des années - ce raisonnement
si je n'avais pas vu les problèmes suivants:
1. A qui est-ce que le Seigneur s'adressait
lorsqu'Il a prononcé les paroles ci-dessus ainsi
que les trois paraboles de Matthieu 24 et 25
que nous avons lu? C'est évident à partir du
texte. L'enseignement du Seigneur a
commencé comme une réponse à la question
suivante:
Matthieu 24:3
“Et comme il était assis sur la montagne des
Oliviers, les disciples vinrent à lui en particulier,
disant: Dis-nous quand ces choses auront lieu,
et quel sera le signe de ta venue et de la
consommation du siècle”.
Et après les avoir parlé des faux christs, des
faux prophètes, de l'abomination de la
désolation etc., Il dit:
Matthieu 24:36-39, 42-43
“Mais, quant à ce jour-là et à l'heure, personne
n'en a connaissance, pas même les anges des
cieux, si ce n'est mon Père seul. Mais comme
ont été les jours de Noé, ainsi sera aussi la
venue du fils de l'homme. Car, comme dans
les jours avant le déluge on mangeait et on
buvait, on se mariait et on donnait en mariage,
jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et ils
ne connurent rien, jusqu'à ce que le déluge
vint et les emporta tous, ainsi sera aussi la
venue du fils de l'homme. …. Veillez donc; car
vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur
vient. Mais sachez ceci, que si le maître de la
maison eût su à quelle veille le voleur devait
venir, il eût veillé, et n'eût pas laissé percer sa
maison. C'est pourquoi, vous aussi, soyez
prêts; car, à l'heure que vous ne pensez pas, le
fils de l'homme vient».
“Veillez donc; car vous ne savez pas à quelle
heure votre Seigneur vient”. Qui sont ceux qui
doivent veiller, être en alerte? Ses disciples. Et
le Seigneur continue en donnant plusieurs
exemples qui se rapportent au même cas.
Comment quelqu'un qui attend l'avènement du
Seigneur doit se comporter pendant Son absence.
Ne sommes nous pas exactement ces
personnes? Si nous ne sommes pas ces
personnes, alors qui l'est? Pour le dire
autrement, si nous nous excluons de ces
paroles de Christ qu'Il a donné à Ses disciples,
alors, personne d'autre ne sera concerné par
ces paroles. C'est la raison fondamentale qui
me fait croire que ces paroles du Seigneur ne
se rapportent pas à d'autres personnes mais à
moi personnellement. Notons également le
temps où ces paroles ont été prononcées.
Nous le voyons dans Matthieu 26:1-2.
Matthieu 26:1-2
“Et il arriva, lorsque Jésus eut achevé tous ces
discours, qu'il dit à ses disciples: Vous savez
que la Pâque est dans deux jours, et le fils de
l'homme est livré pour être crucifié”.
C'étaient des enseignements donné à ses
disciples à la fin du ministère du Seigneur,
deux jours avant Sa crucifixion. Il ne nous l'a
pas donné pour notre information mais pour
notre application. De plus, ce que Jésus a dit
plus haut n'est pas du tout unique. Voyons ici
ce que Dieu dit dans son épitre:
1 Jean 3:16-18
“Par ceci nous avons connu l'amour, c'est que
lui a laissé sa vie pour nous; et nous, nous
devons laisser nos vies pour les frères. Mais
celui qui a les biens de ce monde, et qui voit son
frère dans le besoin, et qui lui ferme ses entrailles,
comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
Enfants, n'aimons pas de paroles ni de langue,
mais en action et en vérité”.
Jacques utilise le même exemple dans 1 Jean
3:16-18 et le rend encore plus fort:
Jacques 2:14-17
“Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu'un dit
qu'il a la foi, et qu'il n'ait pas d'œuvres? La foi
peut-elle le sauver? Et si un frère ou une sœur
sont nus et manquent de leur nourriture de
tous les jours, et que quelqu'un d'entre vous
leur dise: Allez en paix, chauffez-vous et
rassasiez-vous, -et que vous ne leur donniez
pas les choses nécessaires pour le corps, quel
profit y a-t-il? De même aussi la foi, si elle n'a pas
d'œuvres, est morte par elle-même”.
Que nous soyons vraiment les disciples de
Christ est montré simplement par si oui ou
non nous suivons Sa Parole, faisant -oui avec
des erreurs et des échecs (Je répète: nous ne
sommes pas encore parfait mais nous courons
vers la perfection (Philippiens 3:12)) - ce que
Sa Parole dit. Comme le Seigneur l'a dit, ce ne
sont pas tous ceux qui me disent: Seigneur,
Seigneur, qui entreront dans le royaume des
cieux; mais celui qui fait la volonté de Son
Père. En effet, c'est la foi qui sauve mais la
vraie foi, et une telle foi est manifestée en
faisant la volonté de Dieu, les œuvres que
Dieu a préparés pour nous. Et pour éviter
tout malentendu, nous n'avons pas besoin
d'une révélation spéciale pour bon nombres
de ces œuvres. Ils sont clairement écrits dans
Sa Parole. Voici quelque unes:
“Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à
manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à
boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais infirme,
et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous
êtes venu auprès de moi. Alors les justes lui
répondront, disant: Seigneur, quand est-ce
que nous t'avons vu avoir faim, et que nous
t'avons nourri; ou avoir soif, et que nous
t'avons donné à boire? Et quand est-ce que
nous t'avons vu étranger, et que nous t'avons
recueilli; ou nu, et que nous t'avons vêtu? Et
quand est-ce que nous t'avons vu infirme, ou
en prison, et que nous sommes venus auprès
de toi? Et le roi, répondant, leur dira: En
vérité, je vous dis: En tant que vous l'avez fait
à l'un des plus petits de ceux-ci qui sont mes
frères, vous me l'avez fait à moi”.
Et Jacques 1:27
“Le service religieux pur et sans tache devant
Dieu le Père, est celui ci: de visiter les
orphelins et les veuves dans leur affliction, de
se conserver pur du monde”.
3.5 LA PARABOLE DU SERVITEUR AVEC UNE
DETTE DE DIX MILLES TALENTS
Nous trouvons cette parabole dans Matthieu
18:23-35. Nous y lisons:
“C'est pourquoi le royaume des cieux a été fait
semblable à un roi qui voulut compter avec
ses esclaves. Et quand il eut commencé à
compter, on lui en amena un qui lui devait dix
mille talents. Et comme il n'avait pas de quoi
payer, son seigneur ordonna qu'il fût vendu,
lui, et sa femme, et ses enfants, et tout ce qu'il
avait; et que le payement fût fait. L'esclave
donc, se jetant à ses pieds, lui rendit
hommage, disant: Seigneur, use de patience
envers moi, et je te payerai tout. Et le seigneur
de cet esclave-là, touché de compassion, le
relâcha et lui remit la dette. Mais cet esclave,
étant sorti, trouva un de ceux qui étaient
esclaves avec lui, qui lui devait cent deniers; et
l'ayant saisi, il l'étranglait, disant: Paye, si tu
dois quelque chose. Celui donc qui était
esclave avec lui, se jetant à ses pieds, le
supplia, disant: Use de patience envers moi, et
je te payerai. Et il ne voulut pas; mais il s'en
alla et le jeta en prison jusqu'à ce qu'il eût
payé la dette. Or ceux qui étaient esclaves
avec lui, voyant ce qui était arrivé, furent
extrêmement affligés, et s'en vinrent et
déclarèrent à leur seigneur tout ce qui s'était
passé. Alors son seigneur, l'ayant appelé
auprès de lui, lui dit: Méchant esclave, je t'ai
remis toute cette dette, parce que tu m'en as
supplié; n'aurais-tu pas dû aussi avoir pitié de
celui qui est esclave avec toi, comme moi aussi
j'ai eu pitié de toi? Et son seigneur, étant en
colère, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il
eût payé tout ce qui lui était dû. Ainsi aussi
mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez
pas de tout votre cœur, chacun à son frère”.
Dix milles talent c'est une somme ENORME.
Personne ne pouvait gagner ce montant
d'argent. Par contre ce serviteur devait ce
montant énorme d'argent. Et vous savez ce
qui s'est passé? Le Seigneur a annulé sa dette.
C'est la GRACE! La grâce signifie la faveur
imméritée. Et voici exactement ce que ce
Maitre, qui est un type de Dieu, a fait: vu la
supplication de son serviteur, il lui a accordé
le pardon et annulé sa dette énorme. Ce
serviteur était désormais libre! Il était
pardonné. Remarquez qu'il n'a rien fait pour
obtenir le pardon et l'annulation de la dette
autre que supplier le maitre. Jusqu'à ce point,
je crois que nous allons tous nous accordé que
c'est une image parfaite de vous et moi.
Qu'est-ce qui est arrivé à ce serviteur? La
grâce et la compassion qui lui a été démontré
est la même grâce et compassion que Dieu
nous a démontré. Comme Ephésiens 2:1-9 le
dit, parlant de nous:
Ephésiens 2:1-9
“-et vous, lorsque vous étiez morts dans vos fautes
et dans vos péchés, (dans lesquels vous avez
marché autrefois, selon le train de ce monde,
selon le chef de l'autorité de l'air, de l'esprit
qui opère maintenant dans les fils de la
désobéissance; parmi lesquels, nous aussi,
nous avons tous conversé autrefois dans les
convoitises de notre chair, accomplissant les
volontés de la chair et des pensées; et nous
étions par nature des enfants de colère,
comme aussi les autres. Mais Dieu, qui est riche
en miséricorde, à cause de son grand amour dont il
nous a aimés,) alors même que nous étions morts
dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le
Christ (vous êtes sauvés par la grâce), et nous a
ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir
ensemble dans les lieux célestes dans le Christ
Jésus, afin qu'il montrât dans les siècles à venir
les immenses richesses de sa grâce, dans sa
bonté envers nous dans le Christ Jésus. Car
vous êtes sauvés par la grâce, par la foi, et cela
ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu; non
pas sur le principe des œuvres, afin que
personne ne se glorifie”.
Notre dette était énorme. Nous étions morts
dans nos iniquités et nos péchés. Nous étions
les ennemis de Dieu et les fils de la
désobéissance. Et qu'est-ce qui s'est passé?
Nous nous sommes repentis et nous avons
crus. Nous nous sommes prosternés comme
ce serviteur et nous avons demandé au Roi de
nous pardonné. Et Il l'a fait. Ça c'est la grâce.
Par la grâce nous avons été sauvés. Et c'était
pareil avec ce serviteur, par la grâce il a été
sauvé de sa dette énorme. Il n'y avait pas des
œuvres, rien que moi, vous ou ce serviteur
aurait pu faire pour payer cette dette. Seule la
grâce pouvait le faire. Alors le salut est par la
foi, par la grâce et ne peut être gagné en
échange de nos œuvres car aucune œuvre ne
pouvait payer notre énorme dette. Je pense
que jusqu'ici c'est bien. Mais le Seigneur ne
s'arrête pas à ce point.
Il regarde ce que le serviteur a fait. En dépit
de l'énorme dette dont il a reçu le pardon, il a
refusé de pardonner à son compagnon la
petite dette qu'il lui devait. Le serviteur a reçu
le pardon mais n'a pas agit comme quelqu'un
qui avait été pardonné. Maintenant, le Roi sera-
t-Il juste s'Il ne donnait pas de jugement ici? Non,
Il ne le sera pas. En revanche, Il sera
complètement injuste. Et voici ce que bon
nombres de personnes veulent que Dieu fasse
avec eux. Ils veulent que Dieu les pardonnent
mais pas les juger quand ils insistent à ne pas
marcher comme des personnes qui ont été
pardonné. Quand le Seigneur a jugé le
serviteur et a rétabli l'énorme dette qui avait
été à l'origine pardonné, manquait-Il de grâce?
Non. Il a usé de grâce lorsqu'Il a pardonné ce
serviteur de cette dette énorme à l'origine.
Mais voyant que ce serviteur n'opérait pas
dans ce pardon mais avait profité de sa liberté
pour mettre son compagnon sous pression,
exigeant que la “justice” soit faite au sujet de
leur dette négligeable, la justice lui devait être
appliquée aussi. Alors ne méprenez pas la
grâce et la justice. Dieu est les deux à la fois. Il
est à la fois plein de grâce et de justice. Si nous
nous repentons sincèrement de notre cœur,
nous obtenons la grâce. Cependant, si nous ne
pardonnons pas, demandant essentiellement
le jugement contre ceux qui, soi-disant nous
ont fait du tort, alors le jugement sera
appliqué, mais il va commencer par nous!
Notre Seigneur ne laisse aucun espace pour
un malentendu:
“Méchant esclave, je t'ai remis toute cette
dette, parce que tu m'en as supplié; n'aurais-tu
pas dû aussi avoir pitié de celui qui est esclave
avec toi, comme moi aussi j'ai eu pitié de toi?
Et son seigneur, étant en colère, le livra aux
bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qui
lui était dû. Ainsi aussi mon Père céleste vous
fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur,
chacun à son frère”.
De plus, dans la prière du Seigneur:
Mathieu 6:12
“Et remets-nous nos dettes, comme nous aussi
nous remettons à nos débiteurs”.
Le Seigneur explique d'avantage dans le
verset 14-15:
“Car si vous pardonnez aux hommes leurs
fautes, votre Père céleste vous pardonnera
aussi à vous; mais si vous ne pardonnez pas aux
hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnera pas
non plus vos fautes”.
Que Dieu n'est pas seulement plein de bonté
et de gentillesse mais également plein de
justice avec la sévérité respective qui va de
pair, est résumé de manière excellente par
Paul dans Romains 11:22, lorsqu'il dit:
“Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu:
la sévérité envers ceux qui sont tombés; la
bonté de Dieu envers toi, si tu persévères dans
cette bonté; puisque autrement, toi aussi, tu
seras coupé”.
Il y a la bonté de Dieu et c'est ce que nous
allons obtenir si nous continuons à marcher
sur ce chemin étroit de la foi, demeurant en
Christ, en celui qui a payé le prix pour nous.
Mais si nous ne le faisons pas et nous ne
continuons pas dans Sa bonté, en d'autres
termes, si nous choisissons, comme ce
serviteur, d'agir comme si nous n'avons pas
été pardonnés des péchés et iniquités dans
lesquels nous étions morts, alors nous ne
devons pas nous attendre à la bonté mais à la
sévérité. Dieu est les deux à la fois et il est
évident que nous choisissons ce que nous
obtenons.
3.6. ”A CELUI QUI VAINCRA”
Il y a certaines bibles dans lesquelles les
paroles de Jésus sont marquées en rouge. Si
vous avez une de ces bibles, vous allez
observer que après les évangiles, il y a peu de
paroles en rouge dans Actes et les épitres,
peut être une douzaine de versets en tout.
Bien que les actes et les épitres aient pour
auteur le même Saint-Esprit que les évangiles,
Jésus ne parle pas à la première personne.
Ceci change en apocalypse, le dernier livre de
la Bible. Là bas, Jésus parle à nouveau à la
première personne et dans cette section,
j'aimerais mettre l'emphase sur certaines
choses à partir du deuxième et troisième
chapitre d'apocalypse. Ces chapitres
contiennent des lettres adressées aux sept
églises de l'Asie Mineur. Jésus Lui même a
dédié ces lettres à l'apôtre Jean, lui donnant
l'ordre de les écrire et les envoyés à ces églises,
ensemble avec le livre entier. Cependant, c'est
étonnant de voir comment ces épitres de Jésus
ont reçu peu d'attention. Une théorie que j'ai
entendue c'est que ces épitres de Jésus avec le
livre entier d'apocalypse ne se rapportent pas
à nous mais aux croyants à venir qui allaient
le comprendre. Ce qui implique implicitement
que nous ne pouvons ignorer ce livre ou le
considérer comme quelque chose de «juste
pour notre information”. Dans la troisième
annexe de ce livre je donne les raisons pour
lesquelles je considère ce point de vue faux.
Maintenant allons aux lettres elles-mêmes, ce
que je tiens à souligner ici et je crois que c'est
pertinent pour cette étude, est le fait suivant:
dans les sept lettres, le Seigneur termine par
une promesse à celui qui vaincra. Lisons ces
promesses.
Apocalypse 2:7
“A celui qui vaincra, je lui donnerai de manger
de l'arbre de vie qui est dans le paradis de
Dieu”.
Apocalypse 2:11
“Celui qui vaincra n'aura point à souffrir de la
seconde mort”.
Apocalypse 2:17
“A celui qui vaincra, je lui donnerai de la
manne cachée, et je lui donnerai un caillou
blanc, et, sur le caillou, un nouveau nom écrit,
que nul ne connaît, sinon celui qui le reçoit”.
Apocalypse 2:26-28
“Et celui qui vaincra, et celui qui gardera mes
œuvres jusqu'à la fin, -je lui donnerai autorité
sur les nations; et il les paîtra avec une verge
de fer, comme sont brisés les vases de poterie,
selon que moi aussi j'ai reçu de mon Père; et je
lui donnerai l'étoile du matin”.
Apocalypse 3:5
“Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de
vêtements blancs, et je n'effacerai point son
nom du livre de vie, et je confesserai son nom
devant mon Père et devant ses anges”.
Apocalypse 3:12
“Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans
le temple de mon Dieu, et il ne sortira plus
jamais dehors; et j'écrirai sur lui le nom de
mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu,
de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel
d'après de mon Dieu, et mon nouveau nom”.
Et Apocalypse 3:21
“Celui qui vaincra, -je lui donnerai de s'asseoir
avec moi sur mon trône, comme moi aussi j'ai
vaincu et je me suis assis avec mon Père sur
son trône”.
C'est étonnant de voir tout ce qui est promis
à celui qui vaincra; à celui qui persévérera
jusqu'à la fin, qui conservera les œuvres et les
paroles de Jésus, jusqu'au point de la mort.
Aujourd'hui, plusieurs croient qu'ils n'ont pas
besoin de vaincre quoique ce soit. Ils croient
que tout a été fait et dépoussiéré pour eux par
le passé, à un moment de la foi.
Essentiellement et selon leur point de vue, la
course de la foi a seulement commencé au
moment de notre conversion mais s'est aussi
achevé à ce même moment. Mais si c'était
vraiment le cas, Jésus n'aurait aucune raison
de s'adresser à ceux qui vaincront. En parler
seulement ne signifie pas qu'il y a une
nécessité de vaincre, mais aussi qu'il y aura
des gens qui ne vaincront PAS et les
promesses ci-dessus ne s'appliqueront pas à
eux.
Prenons la promesse d'Apocalypse 3:5
comme exemple:
“Celui qui vaincra, celui-là sera vêtu de
vêtements blancs, et je n'effacerai point son
nom du livre de vie, et je confesserai son nom
devant mon Père et devant ses anges”.
Si nous vaincrons, nos noms ne seront pas
effacés du Livre de Vie, Jésus l'a promis. Cela
veut également dire que si nous ne vaincrons
pas, nos noms seront effacés. Le Livre de Vie
est un registre de ceux qui vivront
éternellement (voir Philippiens 4:3). Ceux
dont les noms s'y trouvent auront la vie
éternelle et entreront dans la nouvelle
Jérusalem (Apocalypse 21:27) mais ceux dont
les noms ne s'y trouveront pas finiront dans
l'étang de feu (Apocalypse 20:15). Pour le dire
autrement, seul ceux dont les noms sont dans
le livre de vie auront la vie éternelle. Et
comme c'est évident à partir de ceux que Jésus
dit, le livre de vie n'accepte pas seulement les
nouvelles entrées. Il accepte aussi que les
noms soient ôtés, pour ceux qui n'auront pas
vaincu, c'est-à-dire, ceux qui se retirent, qui
reculent. Par conséquent, être dans le livre de
vie ne garanti pas que nos noms y seront
éternellement. Quiconque se retire,
abandonnant la foi sans la repentance (où
cette repentance est toujours disponible - voir
notre discussion plus tard dans Hébreux 6),
quiconque ne vaincra pas, à la fin, ne se
trouvera pas dans le livre de vie. Je suis
conscient que plusieurs personnes n'ont pas
l'habitude d'entendre de telles choses mais
voici la simple vérité que je vois dans la Parole
et personnellement, je ne voudrais pas
l'ignorer ni de le nier.
3.7. CONCLUSION
Comme conclusion à ce chapitre, il est
évident que notre Seigneur en aucune manière
ne croyait en une foi infructueuse. Ses paroles
ont frayés le chemin pour une bonne
compréhension de ce qu'on entend par croire
en Jésus ou avoir la foi en Jésus. C'est en
aucune manière une confession simple mais,
comme l'apôtre Paul l'a enseigné (Voir le
chapitre suivant), une course à courir et une
lutte à combattre. Pour Lui, il n'est pas
question que demeurer en Lui soit une option
mais une obligation et au cas où certains ne
demeurent pas en Lui, ils n'entreront pas dans
le Royaume. Mais malheureusement, bon
nombres ont choisit d'ignorer ceci croyant que
ce qui compte seulement c'est commencé dans
la foi. Bien sur, c'est important de commencer
dans la foi (vous ne pouvez pas terminer
quelque chose sans l'avoir commencé d'abord),
mais je dirais que c'est mieux de commencer
ET terminer dans la foi, rester dans le cep, en
Christ, jusqu'à la fin et mettre de coté tout ce
qui voudra vous en éloigner.
4
“LA FOI OPERANT PAR L'AMOUR”
Maintenant, ayant vu ce qui précède et avant
de continuer avec du matériel supplémentaire,
je voudrais ajouter quelques choses sur
l'amour. Je crois que cela est nécessaire
puisque les œuvres de la foi dont mentionne
le Nouveau Testament se réfèrent à des
œuvres dont la force de motivation est
l'amour. Galates 5:6 le résume très bien
lorsqu'il dit:
Galates 5:6
“Car, dans le Christ Jésus, ni circoncision, ni
incirconcision, n'ont de valeur, mais la foi
opérante par l’amour”.
Ici, tout est enveloppé dans une phrase: La
foi, l'amour et les œuvres. Aucun ne peut être
isolé. Les œuvres sans la foi n'ont aucune
validité. Les œuvres ne sont pas aussi
motivées par l'amour sans des avantages.
Comme Paul le dit dans 1 Corinthiens 13:1-3:
“Si je parle dans les langues des hommes et
des anges, mais que je n'aie pas l'amour, je
suis comme un airain qui résonne ou comme
une cymbale retentissante. Et si j'ai la
prophétie, et que je connaisse tous les
mystères et toute connaissance, et que j'aie
toute la foi de manière à transporter des
montagnes, mais que je n'aie pas l'amour, je ne
suis rien. Et quand je distribuerais en aliments
tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin
que je fusse brûlé, mais que je n'aie pas l'amour,
cela ne me profite de rien”.
Et Il continue en donnant ce que l'amour est
et ne l'est pas:
1 Corinthiens 13:4-8, 13
“L'amour use de longanimité; il est plein de
bonté; l'amour n'est pas envieux; l'amour ne se
vante pas; il ne s'enfle pas d'orgueil; il n'agit
pas avec inconvenance; il ne cherche pas son
propre intérêt; il ne s'irrite pas; il n'impute pas
le mal; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais
se réjouit avec la vérité; il supporte tout, croit
tout, espère tout, endure tout. L'amour ne
périt jamais. .. Or maintenant ces trois choses
demeurent: la foi, l'espérance, l'amour; mais la
plus grande de ces choses, c'est l'amour”.
C'est évident que l'amour n'est pas passif.
Maintenant, de même que les œuvres sans
l'amour comme élément de motivation est
sans gain, de même l'amour sans les œuvres
n'est pas un amour réelle. Comme Jean nous
dit:
1 Jean 3:16-18
“Par ceci nous avons connu l'amour, c'est que
lui a laissé sa vie pour nous; et nous, nous
devons laisser nos vies pour les frères. Mais
celui qui a les biens de ce monde, et qui voit
son frère dans le besoin, et qui lui ferme ses
entrailles, comment l'amour de Dieu
demeure-t-il en lui? Enfants, n'aimons pas de
paroles ni de langue, mais en action et en vérité”.
L'amour est le vrai amour lorsqu'il est en
action, lorsqu'il travail en action et en vérité.
Par conséquent, nous voyons que la foi, les
œuvres et l'amour ne sont pas les choses qui
peuvent être séparés les uns des autres. La foi
sans les œuvres est morte selon les paroles de
Jacques (Jacques 2:17) et les œuvres sans
l'amour sont sans profit selon Paul. De plus, et
selon Jean, l'amour sans les œuvres n'est pas
le vrai amour. Qu'est-ce que c'est donc la vraie
foi? Est-ce une foi qui a tout? C'est très claire:
“La foi opérant par l'amour”.
5
LES AVERTISSEMENTS DES EPITRES
Pour avancer dans notre étude, nous allons
passer aux épitres.
5.1. ROMAINS 11:22 - LA BONTE DE DIEU, SI
VOUS CONTINUEZ DANS SA BONTE
Pour commencer, allons dans Romains
11:19-22. La nous entendons parler d'Israël et
ceux d'entre nous qui croient:
“Tu diras donc: Les branches ont été
arrachées, afin que moi je fusse enté. Bien!
Elles (il parle d'Israël) ont été arrachées pour
cause d'incrédulité et toi tu es debout par la
foi. Ne t'enorgueillis pas, mais crains (si en
effet Dieu n'a pas épargné les branches [qui
sont telles] selon la nature) Considère donc la
bonté et la sévérité de Dieu: la sévérité envers
ceux qui sont tombés; la bonté de Dieu envers
toi, si tu persévères dans cette bonté; puisque
autrement, toi aussi, tu seras coupé”.
Ce passage se rapporte au gens qui
"persévèrent par la foi". Pour de telles
personnes qui persévèrent par la foi, la bonté
de Dieu est leur partage. Mais ce n’est pas
inconditionnel: le mot "si", comme c'est le cas
avec d'autres traductions, introduisent
clairement une condition, une "phrase de si".
Quelle est la condition? Que nous continuions
dans Sa bonté. Si nous abandonnons cette
bonté ainsi que notre marche avec Dieu, alors
la réponse que la Parole donne est claire:
“nous aussi, nous serons coupé”.
Lorsque quelqu'un n'est plus dans la
foi, il y a des limites selon ce que Paul dit dans
2 Corinthiens 13:5.
2 Corinthiens 13:5
“Examinez-vous vous-mêmes, et voyez si vous
êtes dans la foi; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne
reconnaissez-vous pas à l'égard de vous-
mêmes que Jésus Christ est en vous? À moins
que vous ne soyez des réprouvés”.
De cela, il est évident qu'il peut arriver que
le chrétien ne soit plus dans la foi, c'est-à-dire,
qu'il a implicitement ou explicitement
abandonné la foi. S'il n'y avait pas un tel cas, il
y aura aussi aucune raison pour Paul de nous
demander de nous interroger si nous sommes
vraiment dans la foi. Peut être c'est pourquoi
nous le voyons avec Barnabas dans Actes
14:21-22 faisant ce qui suit:
“Et ayant évangélisé cette ville-là et fait
beaucoup de disciples, ils s'en retournèrent à
Lystre, et à Iconium, et à Antioche, fortifiant
les âmes des disciples, les exhortant à
persévérer dans la foi, et les avertissant que
c'est par beaucoup d'afflictions qu'il nous faut
entrer dans le royaume de Dieu”.
Il ne servirait à rien que les apôtres exhortent
les croyants à persévérer dans la foi, s'il n'y avait
pas une possibilité de mettre fin à la foi. Par
conséquent, c'est possible qu'un croyant mette
fin à la foi, abandonne la bonté de Dieu. Que
se passera-t-il dans ce cas? Romains 11:22
nous a donné une réponse claire, il sera coupé.
Jésus a dit la même chose au sujet de ceux
qui ne demeuraient plus en Lui.
Jean 15:1-2, 6
“Moi, je suis le vrai cep, et mon Père est le
cultivateur. Tout sarment en moi qui ne porte
pas de fruit, il l'ôte [c'est-a-dire coupé]; ... Si
quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors
comme le sarment, et il sèche; et on les amasse, et
on les met au feu, et ils brûlent”.
Etre “coupé” ou “ôté” n'est pas une chose
impossible comme plusieurs voudront nous le
faire croire, mais une sérieuse possibilité qui
se matérialisera pour quiconque ne demeure
pas dans le Cep, selon les paroles de Jean, ou
qui abandonne la foi, Sa bonté, selon les
paroles de Paul.
5.2. COLOSSIENS 1:21-23 – “SAINT ET SANS
TACHE, SI VOUS PERSEVEREZ DANS LA FOI”
Plus loin dans Colossiens 1:21-23, nous
lisons:
Colossiens 1:21-23
“Et vous qui étiez autrefois étrangers et
ennemis quant à votre entendement, dans les
mauvaises œuvres, il vous a toutefois
maintenant réconciliés le corps de sa chair, par
la mort, pour vous présenter saints et
irréprochables et irrépréhensibles devant lui,
si du moins vous demeurez dans la foi, fondés et
fermes, et ne vous laissant pas détourner de
l'espérance de l'évangile que vous avez ouï,
lequel a été prêché dans toute la création qui
est sous le ciel, et duquel moi, Paul, je suis
devenu serviteur”.
En effet, Christ nous a réconcilié avec Dieu
dans le corps de Sa chair par la mort, pour
nous présenter saint et sans tache. Mais ce
n'est pas inconditionnel, car il y a encore un
"SI" ici, une condition qui doit être maintenue
pour que ces vérités merveilleuses deviennent
une pleine réalité pour nous au jour du
Seigneur. Quelle est cette condition? La voici:
“si du moins vous demeurez dans la foi, fondés et
fermes, et ne vous laissant pas détourner de
l'espérance de l'évangile”. Nous voyons encore
ce "demeurez dans la foi". Nous avons vu
dans Romains 11 que si nous ne demeurons
pas dans Sa bonté, nous serons coupés. Nous
voyons la même chose ici, si nous ne
demeurons pas dans la foi, c'est-à-dire, si nous
abandonnons la foi, alors nous NE seront pas
compter parmi ceux qu'Il présentera comme
“saint, sans tache et au delà de toute
reproche”.
Également comme l'épitre aux Hébreux nous
dit.
Hébreux 12:14
“Poursuivez la paix avec tous, et la sainteté,
sans laquelle nul ne verra le Seigneur”.
Seul les personnes sainte verront le Seigneur
et auront la vie éternelle. Et seul Christ peut
nous présenter comme tel. Mais quand? “Si du
moins vous demeurez dans la foi, fondés et fermes,
et ne vous laissant pas détourner de l'espérance de
l'évangile”.
5.3. LA COURSE DE LA FOI: L'EXEMPLE DE PAUL
Que la foi est une course à courir et un
combat à combattre est évident vu les paroles
et les instructions de Paul. Comme il l'a dit à
Timothée:
1 Timothée 6:11-12
“Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses,
et poursuis la justice, la piété, la foi, l'amour,
la patience la douceur d'esprit; combats le bon
combat de la foi; saisis la vie éternelle, pour
laquelle tu as été appelé et tu as fait la belle
confession devant beaucoup de témoins”.
A partir de cette instruction, deux choses
sont évident:
1. La foi EST vraiment un combat! “Combats
le bon combat de la foi” dit Paul.
2. Nous avons été appelés à la vie éternelle
mais nous aussi nous devons l'a saisir. Le mot
grec traduit ici comme “saisis” est le mot
“Epilavou” et signifie “attraper, s'emparer,
prendre” (Dictionnaire Strong). Nous avons
été appelés à la vie éternelle mais cela ne
signifie pas que nous l'avons déjà "attrapé".
Nous courons vers elle. Comme 1 Corinthiens
15:2 dit aussi “vous êtes sauvés» c'est-à-dire,
nous sommes dans le processus du salut, en
direction de la vie éternelle pour s'en emparer.
Mais Paul n'a pas seulement donné des
instructions. Tout d'abord, il les a appliqués
sur lui-même. Comme il dit:
Philippiens 3:8-15
“Et je regarde même aussi toutes choses
comme étant une perte, à cause de l'excellence
de la connaissance du Christ Jésus, mon
Seigneur, à cause duquel j'ai fait la perte de
toutes et je les estime comme des ordures, afin
que je gagne Christ et que je sois trouvé en lui
n'ayant pas ma justice qui est de la loi, mais
celle qui est par la foi en Christ, la justice qui
est de Dieu, moyennant la foi; pour le
connaître, lui, et la puissance de sa
résurrection, et la communion de ses
souffrances, étant rendu conforme à sa mort,
si en quelque manière que ce soit je puis
parvenir à la résurrection d'entre les morts.
Non que j'aie déjà reçu le prix ou que je sois déjà
parvenu à la perfection; mais je poursuis,
cherchant à le saisir, vu aussi que j'ai été saisi par
le Christ. Frères, pour moi, je ne pense pas
moi-même l'avoir saisi; mais je fais une chose:
oubliant les choses qui sont derrière et tendant
avec effort vers celles qui sont devant, je cours
droit au but pour le prix de l'appel céleste de Dieu
dans le Christ Jésus. Nous tous donc qui
sommes parfaits, ayons ce sentiment; et si en
quelque chose vous avez un autre sentiment,
cela aussi Dieu vous le révélera”
Et encore dans 1 Corinthiens 9:24-27
“Ne savez-vous pas que ceux qui courent
dans la lice courent tous, mais un seul reçoit le
prix? Courez de telle manière que vous le
remportiez. Or quiconque combat dans l'arène
vit de régime en toutes choses; eux donc, afin
de recevoir une couronne corruptible; mais
nous, afin d'en recevoir une incorruptible. Moi
donc je cours ainsi, non comme ne sachant pas
vers quel but; je combats ainsi, non comme
battant l'air; mais je mortifie mon corps et je
l'asservis, de peur qu'après avoir prêché à
d'autres, je ne sois moi-même réprouvé”.
Comme Paul a dit lui concernant: “Non que
j'aie déjà reçu le prix ou que je sois déjà
parvenu à la perfection; mais je poursuis,
cherchant à le saisir, vu aussi que j'ai été saisi
par le Christ. ... je cours droit au but pour le
prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ
Jésus”. Et encore: “Frères, pour moi, je ne
pense pas moi-même l'avoir saisi”. L'image
que nous avons de Paul n'est pas l'image d'un
chrétien qui a accomplis son objectif et
maintenant se repose. En revanche, l'image
que nous avons est celle d'un athlète en course
vers son but, “que par tous les moyens
possible” il va l'atteindre. C'est l'image d'un
bon combattant qui ne combat pas comme
quelqu'un battant l'air, mais fixant ses yeux
sur la victoire, sur le prix qui l'attend.
A la fin de sa vie seulement Paul a-t-il dit:
2 Timothée 4:6-8
“Car, pour moi, je sers déjà de libation, et le
temps de mon départ est arrivé; j'ai combattu
le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé
la foi: désormais m'est réservée la couronne de
justice, que le Seigneur juste juge me donnera
dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais
aussi à tous ceux qui aiment son apparition”.
Comme nous le voyons, pour Paul, la foi est
quelque chose qui doit être gardée. “J'ai gardé
la foi” a-t-il dit. Alors et par évidence, la foi
n'est pas statique, une chose auquel, une fois
que vous l'ayez, c'est un fait accompli: vous
pouvez vous asseoir et atteindre la fin
automatiquement. En revanche, pour Paul, la
foi est un bon combat à combattre et une
course à courir. La vie éternelle n'est pas
quelque chose que nous avons déjà attrapé.
C'est quelque chose auquel nous avons été
appelés et nous courons pour l'attraper, pour
mettre nos mains dessus.
Puissions-nous tous être en mesure, à la fin
de notre vie, dire ce que Paul a dit: “j'ai
combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai
gardé la foi”. Qu'aucun de nous ne considère
qu'il a reçu le prix quand Paul lui-même
n'aurait pas osé le penser pour lui-même, mais
seulement à la fin. Menons la course de la foi
comme il l'a fait et suivons son exemple,
comme il nous le dit aussi de le faire (1
Corinthiens 11:1).
5.4. HEBREUX 12:22-25 “NOUS N'ALLONS PAS
NOUS ECHAPPER SI NOUS NOUS DETOURNONS
DE LUI”
Allons à présent dans l'épitre d'Hébreux, où
plusieurs avertissements se trouvent.
Commençons par Hébreux 12:22-25. Nous y
lisons:
“Mais vous êtes venus à la montagne de Sion;
et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem
céleste; et à des myriades d'anges, l'assemblée
universelle; à l'assemblée des premiers-nés
écrits dans les cieux; et à Dieu, juge de tous; et
aux esprits des justes consommés; et à Jésus,
médiateur d'une nouvelle alliance; et au sang
d'aspersion qui parle mieux qu'Abel. Prenez
garde que vous ne refusiez pas celui qui parle: car
si ceux-là n'ont pas échappé qui refusèrent celui
qui parlait en oracles sur la terre, combien moins
échapperons-nous, si nous nous détournons de
celui qui parle ainsi des cieux”.
L'épitre aux Hébreux comme toute autre
épitre est adressé aux croyants. Alors quand le
mot "vous" est utilisé, cela peut seulement se
rapporter aux croyants. Et en vérité, la phrase
suivante ne pouvait que s'appliquer aux
croyants: “vous êtes venus à la montagne de
Sion; et à la cité du Dieu vivant, la Jérusalem
céleste”. Aucun croyant n'est venu et ne
viendra jamais dans la cité du Dieu vivant, à
moins qu'il ne devienne un croyant. L'auteur
s'adresse clairement aux croyants. Puis,
utilisant l'exemple des israélites et comment
ils ont péris, il avertit son audience en leur
disant: “Prenez garde que vous ne refusiez
pas celui qui parle: car si ceux-là n'ont pas
échappé qui refusèrent celui qui parlait en
oracles sur la terre, combien moins
échapperons-nous, si nous nous détournons
de celui qui parle ainsi des cieux”. A partir de
cet avertissement, nous pouvons en ressortir
deux choses:
i) un croyant, quelqu'un qui est venu dans la
cité du Dieu vivant, peut se détourner, peut
refuser Dieu.
ii) s'il le fait, alors la foi qu'il a eu autrefois -
mais qu'il n'a plus - ne le sauvera pas
vraiment, le faire s'échapper.
De plus, l'exemple donné nous dit que tous
les israélites ont commencé le voyage pour la
terre promise dans un même accord. Mais en
chemin presque tout le monde s'est détournée,
rejetant Dieu et Son plan. Est-ce que Dieu les a
permis d'entrer dans la Terre promise, là où
ils allaient et auquel Dieu les avaient appelés à
entrer à l'origine? Non, Il ne l'a pas fait. Ceux
qui l'ont refusé sont morts dans le désert. Ce
n'est pas une analogie que je donne mais une
analogie que donne la Parole de Dieu
concernant ceux qui décident de se détourner
de Dieu. Tout comme les israélites qui se sont
détourner ne sont pas entré dans la terre
promise, de même aussi, nous, bien que nous
avons été appelés à la vie éternelle, n'allons
pas nous échappé, nous n'allons pas entrer
dans le Royaume promis, si en chemin, nous
nous détournons de Dieu.
5.5. HEBREUX 4:1-3, 9-12: “APPLIQUONS NOUS
DONC A ENTRER DANS LE REPOS DE DIEU”
Dans le prochain passage, dans Hébreux 4
cette fois, nous lisons:
“Craignons donc qu'une promesse ayant été
laissée d'entrer dans son repos, quelqu'un
d'entre vous paraisse ne pas l'atteindre; car nous
aussi, nous avons été évangélisés de même
que ceux-là; mais la parole qu'ils entendirent
ne leur servit de rien, n'étant pas mêlée avec
de la foi dans ceux qui l'entendirent. Car nous
qui avons cru, nous entrons dans le repos, comme
il a dit: "Ainsi je jurai dans ma colère: S'ils
entrent dans mon repos", bien que les œuvres
aient été faites dès la fondation du monde. ...Il
reste donc un repos sabbatique pour le peuple
de Dieu. Car celui qui est entré dans son
repos, lui aussi s'est reposé de ses œuvres,
comme Dieu s'est reposé des siennes propres.
Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là,
afin que personne ne tombe en imitant une
semblable désobéissance. Car la parole de Dieu
est vivante et opérante, et plus pénétrante
qu'aucune épée à deux tranchants, et
atteignant jusqu'à la division de l'âme et de
l'esprit, des jointures et des moelles; et elle
discerne les pensées et les intentions du
cœur”.
Entrer dans le repos de Dieu, que je
considère comme une expression alternative
d'entrer dans le Royaume de Dieu, être sauvé,
vivre éternellement, est quelque chose réservé
pour ceux "qui ont cru". Voici le plan, le
dessein de Dieu pour chaque croyant. Et voici
exactement ce qui arrivera, à moins que
quelqu'un tombe en désobéissant à Dieu, Le
refuse, se détourne de Lui, comme les
israélites l'ont fait. C'est pourquoi l'écrivain dit:
“Appliquons-nous donc à entrer dans ce repos-là,
afin que personne ne tombe en imitant une
semblable désobéissance”. C'est intéressant de
regarder le mot grec traduit comme "
appliquons-nous" ici. C'est le mot "spoudazo"
qui signifie "faire de l'effort, être prompt ou
fervent: faire (donner) la diligence, être
diligent, s'efforcer, travailler, étudier"
(dictionnaire Strong). Nous devons nous
appliquer pour entrer dans le repos de Dieu.
C'est claire ici que entrer dans le repos de
Dieu n'est ni une garantie ni quelque chose
qui se produit automatiquement une fois pour
toute, lorsque quelqu'un croit. En revanche,
c'est quelque chose pour laquelle nous devons
être diligent pour pourvoir y entrer. Voici ce
que ceux de la deuxième et la troisième
catégorie de la parabole du semeur n'ont pas
fait et par conséquent, la semence de la Parole
n'a jamais porter des fruits. Contrairement à
eux, l'image que nous avons des Hébreux
correspond parfaitement à l'image de l'athlète
que Paul nous a donné dans 1 Corinthiens
9:24-27:
1 Corinthiens 9:24-27
“Ne savez-vous pas que ceux qui courent
dans la lice courent tous, mais un seul reçoit le
prix? Courez de telle manière que vous le
remportiez. Or quiconque combat dans l'arène vit
de régime en toutes choses; eux donc, afin de
recevoir une couronne corruptible; mais nous, afin
d'en recevoir une incorruptible. Moi donc je
cours ainsi, non comme ne sachant pas vers
quel but; je combats ainsi, non comme battant
l'air; mais je mortifie mon corps et je l'asservis,
de peur qu'après avoir prêché à d'autres, je ne
sois moi-même réprouvé”.
Le vrai croyant tente de faire bonne
usage de sa foi, cherchant à entrer dans le
repos de Dieu, à pratiquer sa foi, oui peut-être
avec des échecs, mais ne renonçant pas.
Puissions-nous tous le faire et continuer à le
faire jusqu'à la fin!
5.6. HEBREUX 6:4-9 - CEUX QUI SONT DEVENUS
PARTICIPANTS DU SAINT ESPRIT PUIS SONT
TOMBES
Toujours dans Hébreux nous lisons:
Hébreux 6:4-9
“Car il est impossible que ceux qui ont été une
fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et
qui sont devenus participants de l'Esprit Saint,
et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les
miracles du siècle à venir, qui sont tombés,
soient renouvelés encore à la repentance,
crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et
l'exposant à l'opprobre. Car la terre qui boit la
pluie qui vient souvent sur elle, et qui produit
des herbes utiles pour ceux pour qui elle est
aussi labourée, reçoit de Dieu de la
bénédiction; mais si elle porte des épines et
des chardons, elle est réprouvée et près de la
malédiction, et sa fin est d'être brûlée. Mais
nous sommes persuadés, en ce qui vous
concerne, bien-aimés, de choses meilleures et
qui tiennent au salut, quoique nous parlions
ainsi”.
Trois questions peuvent être posées
concernant ce passage:
i) ce passage parle-t-il des croyants? Je crois
que c'est évident car il parle des personnes
“qui ont goûté du don céleste, et qui sont
devenus participants de l'Esprit Saint, et qui
ont goûté la bonne parole de Dieu et les
miracles du siècle à venir”. Est-ce que les non-
croyants ou prétentieux - qui déçoivent les
autres mais pas Dieu - peuvent devenir des
participants de l'Esprit Saint? Non, c'est
impossible. Alors, il est clair que le passage
s'adresse aux croyants.
ii) Est-ce que ce passage implique que de telles
personnes “qui ont été une fois éclairés, et qui
ont goûté du don céleste, et qui sont devenus
participants de l'Esprit Saint, et qui ont goûté
la bonne parole de Dieu et les miracles du
siècle à venir” tombent, abandonnent? Oui,
c'est exactement ce que le texte dit.
iii) Quel sera le sort de ceux qui tombent?
Leur fin est semblable à celui de la terre qui
“porte des épines et des chardons, elle est
réprouvée et près de la malédiction, et sa fin
est d'être brûlée.
Voici encore un avertissement sévère pour
ceux d'entre nous qui ont commencé la course
de la foi. Commencer la course est une bonne
chose. Mais nous devons aussi la menée
jusqu'à la fin. S'éloigner de la foi, se détourner
et abandonner la course, abandonner Christ
dans la vigne, est quelque chose que nous ne
devons jamais faire.
Maintenant le passage indique clairement
qu'il est impossible pour ceux “qui ont été une
fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et
qui sont devenus participants de l'Esprit Saint,
et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les
miracles du siècle à venir, qui sont tombés,
soient renouvelés encore à la repentance”. En
d'autre terme, aucun chemin de retour n'existe
pour de telles personnes et comme raison, le
passage donne ce qui suit:
“Crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et
l'exposant à l'opprobre”.
Selon moi, la plus part des cas de
rétrogression peuvent être pardonné, lorsqu'il
y a la vraie repentance et un retour. Toutefois,
cette situation est différente. “C'est impossible”,
le passage nous dit, que ces personnes soient
renouvelés encore à la repentance. Je ne dirais
pas que je comprends à 100% la raison qui est
donnée et je ne voudrais pas dire des choses
que le texte ne dit pas clairement. Cependant,
ce que le texte dit clairement, c'est que leur
acte serait égale à crucifier le Seigneur une
nouvelle foi et l'exposer à l'opprobre. En
d'autres termes, avec leur exemple, non
seulement ce serait comme s'ils ont pris part à
la crucifixion, mais aussi ils vont prouver qu'Il
était censé être digne d'être crucifié. Et ce ne
serait pas par ignorance mais par des
personnes qui avaient connu le Seigneur et Sa
bonté3. Dans mon opinion, nous n'avons pas
3 Ceux qui ont, à l’ origine, crucifié le Seigneur, criant
devant Pilate "crucifiez Le, crucifiez Le" l'ont fait dans
l'ignorance (Actes 3:14-21) La porte de la repentance leur
était ouverte. Mais ceux d'Hébreux 6 sont différents. Si
ceux ci avaient rejeté le Seigneur, ils ne l'auraient pas fait
"simplement" un passage à un mauvais
chemin mais un refus public, un rejet ouvert,
de Christ par des personnes qui “ont été une
fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et
qui sont devenus participants de l'Esprit Saint,
et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les
miracles du siècle à venir”. Pour un tel
comportement il n y a pas de repentance.
Peut être le rejet public de Christ est une
chose dont les motifs pourraient être difficile à
comprendre par ceux d'entre nous vivant en
“sécurité” et pas exposé à la persécution
particulière des sociétés occidentales. Mais ce
n'était pas le cas au premier siècle après la
mort de Christ. Le Christianisme à cette
par ignorance mais en toute connaissance et après qu'ils
avaient "été une fois éclairés, et qui ont goûté du don
céleste, et qui sont devenus participants de l'Esprit Saint,
et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles
du siècle à venir".
époque était une religion illégale et la
punition était la mort, la torture et les
confiscations. La renonciation publique de
Christ et le retour à une religion légale
(comme le paganisme ou même le judaïsme)
était présenté par les persécuteurs des
chrétiens comme la solution à leur
“problème”. Notamment pour ceux avec des
origines juives comme les croyants Hébreux
qui étaient les récepteurs originaux de l'épitre,
le retour à la synagogue et au judaïsme
familier aurait pu être intéressant. Pourtant,
un tel retour exigeait la dénonciation publique
du Christ devant la synagogue, ainsi
l'exposant à l'opprobre 4 . Peut être c'est
4Pour plus d'informations sur l'historique des Hébreux
voir: David Pawson, Unlocking the Bible (Ouvrir la
Bible), Harper Collins Publishers, 2003, pp. 1115-1118 et
Roger Hahn, The Book of Hebrews Lesson 1 (Le Livre
d'Hébreux Leçon 1), en ligne ici:
http://www.crivoice.org/biblestudy/bbheb1.html
pourquoi l'auteur prend le temps pour avertir
son public contre une telle chose en précisant
également les conséquences.
Pour clôturer cet avertissement sévère, nous
trouvons des paroles encourageantes au
verset 9:
“Mais nous sommes persuadés, en ce qui vous
concerne, bien-aimés, de choses meilleures et
qui tiennent au salut, quoique nous parlions
ainsi”.
Et avec les paroles de John Wesley: “Nous
sommes conscient de ces choses qui
accompagnent le salut. Nous sommes
persuadés que vous êtes à présent sauvé de
vos péchés; et que vous avez la foi, l'amour, et
la sainteté qui mène au salut final. Ainsi nous
parlons pour vous avertir de peur que vous
n’abandonniez votre persévérance actuelle”.
5.7. HEBREUX 10:23-29, 35-39: “SI NOUS
PECHONS VOLONTAIREMENT», “SI QUELQU'UN
SE RETIRE”.
Pour continuer dans Hébreux, nous voyons
un autre avertissement sévère dans Hébreux
10. Nous y lisons:
Hébreux 10:23-29, 35-39
“Retenons la confession de notre espérance
sans chanceler, car celui qui a promis est
fidèle; et prenons garde l'un à l'autre pour
nous exciter à l'amour et aux bonnes œuvres,
pas le rassemblement de nous-mêmes, comme
quelques-uns ont l'habitude de faire, mais
nous exhortant l'un l'autre, et cela d'autant
plus que vous voyez le jour approcher. Car si
nous péchons volontairement après avoir reçu la
connaissance de la vérité, il ne reste plus de
sacrifice pour les péchés, mais une certaine attente
terrible de jugement et l'ardeur d'un feu qui va
dévorer les adversaires. Si quelqu'un a méprisé
la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde sur
la déposition de deux ou de trois témoins:
d'une punition combien plus sévère pensez-
vous que sera jugé digne celui qui a foulé aux
pieds le Fils de Dieu, et qui a estimé profane le
sang de l'alliance par lequel il avait été
sanctifié, et qui a outragé l'Esprit de grâce? ….
Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a
une grande récompense. Car vous avez besoin
de patience, afin que, ayant fait la volonté de
Dieu, vous receviez les choses promises. Car
encore très-peu de temps, "et celui qui vient
viendra, et il ne tardera pas. Or le juste vivra
de foi; et: Si quelqu'un se retire, mon âme ne
prend pas plaisir en lui". Mais pour nous, nous ne
sommes pas de ceux qui se retirent pour la
perdition, mais de ceux qui croient pour la
conservation de l'âme”.
Encore trois questions fondamentales donc
la réponse est évidente dans le texte:
i) Est-ce que ce passage et notamment son
avertissement sévère se rapporte-t-il au
croyants? La réponse est oui. Il parle des
personnes qui ont été sanctifié par le sang de
l'alliance et sans doute, de telles personnes
peuvent seulement être des chrétiens. Comme
1 Corinthiens 6:9-11 le dit, parlant des
chrétiens:
“Ne savez-vous pas que les injustes
n'hériteront point du royaume de Dieu? Ne
vous y trompez pas: ni fornicateurs, ni
idolâtres, ni adultères, ni efféminés, ni ceux
qui abusent d'eux-mêmes avec des hommes,
ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni
outrageux, ni ravisseurs, n'hériteront du
royaume de Dieu. Et quelques-uns de vous,
vous étiez tels; mais vous avez été lavés, mais
vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés
au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre
Dieu”.
La sanctification et le pardon des
péchés est quelque chose réservée a ceux qui
croient, et le moyen pour l'obtenir c'est le
“sang de l'alliance” (Matthieu 26:28).
ii) Maintenant est-il possible pour quelqu'un
qui a été sanctifié par le sang de l'alliance -le
sang de Christ - de se tourner et considérer ce
sang très précieux comme une chose
commune, fouler aux pieds le fils de Dieu et
insultant le Saint-Esprit? Est-il possible que
quelqu'un qui jadis avait cru se "retire"? Il est
clair à partir de ce passage, et d’autres
passages que nous avons étudié que c'est
possible.
iii) La prochaine question est: est-ce que le
salut attend ceux qui, bien que sanctifié par le
sang de l'alliance, ils l'ont considéré comme
quelque chose de commune et le faisant
insultant l'esprit de grâce? C'est évident à
partir du texte que la réponse est négative.
De plus, je voudrais souligner la partie
suivante du passage:
“Car si nous péchons volontairement après
avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne
reste plus de sacrifice pour les péchés, mais
une certaine attente terrible de jugement et
l'ardeur d'un feu qui va dévorer les
adversaires”.
Plus loin dans le livre, nous allons nous
appesantir d'avantage sur le péché et quand
quelqu'un est vraiment hors de la foi. Mais
pour quiconque voudra une réponse
maintenant, c'est peut être dans la phrase
“péchons volontairement après avoir reçu la
connaissance de la vérité”. “Pécher
volontairement” ne signifie pas péché une fois,
avoir un épisode de péché dans une vie qui
s'efforce à pratiquer la justice. Au contraire, ce
dont on parle c'est une vie qui pratique le
péché, une vie qui a comme habitude et style
de vie le péché en dépit de la connaissance de
la vérité. Ce mépris délibéré et habituelle de
tout ce dont nous savons que la Parole de
Dieu dit être mortel et que la personne
concernée doit se repentir immédiatement au
lieu de se reposer dans un faux sentiment de
sécurité au sujet de son salut.
5.8. MAUVAISE INTERPRETATION D’HEBREUX 6
ET 10
Beaucoup de ceux qui chérissent la
conviction que le moment quelqu'un croit, il
est sauvé une fois pour toutes et
indépendamment de ce qui va arriver à sa foi
après, voyant que Hébreux 6 et Hébreux 10 ne
s'alignent pas avec cette conviction, ont essayé
de trouver des façons d'expliquer ces passages.
Plusieurs de ces explications soutiennent
essentiellement que celles-ci ne se rapportent
pas aux croyants. Mais si une personne qui a
été sanctifié par le sang de Jésus et a été un
participant de l'Esprit Saint n'a jamais été un
croyant, alors qui est un croyant?
D'autres cependant, malgré qu'ils
soutiennent encore cette doctrine, ils ne
peuvent pas nier l'évidence enseigné dans ces
passages qu'ils se réfèrent en effet aux
croyants. L'un d'entre eux c'est Barnes, un
commentateur connu, dont j'utilise
fréquemment. Il a dit ce qui suit dans ses
commentaires sur Hébreux 10:26:
“Si après notre conversion et lorsque nous
devenons de vrais chrétiens, nous
abandonnons, il serait impossible d'être
récupérer à nouveau, car il n'y aurait pas
d'autre sacrifice pour le péché; aucun moyen
par lequel nous puissions être sauvés”. Ce
passage, tout comme Hébreux 6:4-6 a donné
lieu à beaucoup de différence d'opinion. Mais
que ce qui précède est l'interprétation correcte,
me semble évident à partir des considérations
suivantes:
1) C'est l'interprétation naturelle et évidente,
comme se produirait probablement à quatre
vingt dix neuf lecteurs sur cent, s'il n'y avait
pas de théorie à l'appui, et sans crainte qu'il
serait en contradiction avec une autre
doctrine.
2) elle est conforme à la portée de l'épître, qui
est, de garder ceux que l'apôtre appelle à ne
pas retourner de nouveau à la religion juive,
dans les épreuves auxquelles ils ont été
soumis.
3) il est en conformité avec le sens juste de la
langue - les mots «après que nous avons reçu
la connaissance de la vérité”, se rapportent
plus naturellement à une véritable conversion
que de tout autre état d'esprit.
4) le sentiment ne serait pas juste s'il ne se
rapportait pas aux croyants. Il ne serait pas
vrai que celui qui avait été quelque peu
éclairé, et qui a ensuite péché
"volontairement" doit s'attendre avec crainte
au jugement sans possibilité d'être sauvés. Des
multitudes de cas existent où de telles
personnes sont sauvées. Ils résistent
"volontairement" le Saint Esprit; ils luttent
contre lui; pendant longtemps ils refusent de
céder mais ils sont encore appeler à réfléchir
et sont amenés à donner leur cœurs à Dieu.
5) c'est vrai et ce sera toujours vrai que si un
vrai chrétien s'apostasie, il ne pourrait plus
être converti. Voir les notes sur Hébreux 6:4-6.
Les raisons sont évidentes. Il aurait essayé le
seul plan du salut et aurait échoué. Il aurait
embrassé le Sauveur, et il n'y aurait pas eu
l'efficacité dans son sang pour le garder, et il
n'y aurait pas plus puissant Sauveur et pas de
sang plus efficace pour l'expiation. Il aurait
renoncé le Saint Esprit et prouver que son
influence n'était pas assez pour le garder, et il
n y aurait plus de grande puissance pour le
renouveler et le sauver après son apostasie.
Pour ces raisons, il me semble clair que ce
passage se réfère à de vrais chrétiens, et que la
doctrine enseignée ici est que, si un tel homme
commet l'apostasie, il doit s'attendre aux
terreurs du jugement, et à la condamnation
définitive.
Par conséquent, selon Barnes, ces passages
parlent des vrais chrétiens. Cependant, il a
choisit de justifié les fait ci-dessus. Comment?
A travers la théorie suivante:
“Si alors il faut se demander si je crois que
tout vrai chrétien n'est jamais tombé, ou
tombera de la grâce, et tout à fait perdre sa
religion, je répondrais sans hésiter: non! Si
alors on demandait l'utilité de cet
avertissement, je répondrais:
Il démontrerait le grand péché d'apostasie de
Dieu s'il devait se produire. Il est bon de
préciser la grandeur d'un acte de péché, mais il
pourrait ne jamais se produire, afin de montrer
comment elle serait considérée par Dieu”.
(Soulignement ajouté).
En d’autres termes, selon Barnes, Dieu est
fondamentalement en train de blaguer avec
nous! Il nous parle de la grande destruction
qui sera le partage de celui qui abandonne la
foi, bien qu'une telle chose est soi-disant
impossible. Il consacre plusieurs passages à
nous avertir contre quelque chose qui, selon
Barnes n'est pas vraiment un danger. Notre
Dieu fera-t-il quelque chose de la sorte? Non,
Il ne le fera pas. Dieu ne blague pas avec nous.
Soyons assurer, ce qu'Il dit, Il le pense vraiment.
De notre coté maintenant, nous pouvons
choisir une explication bizarre pour éviter
Hébreux 6 et 10 ou nous pouvons choisir de
croire ce que nous avons lu pas seulement
dans Hébreux mais aussi dans les autres
passages de cette étude.
5.9. HEBREUX 3:4-6: RETENONS FERME JUSQU'AU
BOUT LA CONFIANCE
Plus loin dans Hébreux 3 nous lisons:
Hébreux 3:4-6
“Car toute maison est bâtie par quelqu'un;
mais celui qui a bâti toutes choses, est Dieu. Et
Moïse a bien été fidèle dans toute sa maison,
comme serviteur, en témoignage des choses
qui devaient être dites; mais Christ, comme
Fils, sur sa maison; et nous sommes sa maison, si
du moins nous retenons ferme jusqu'au bout la
confiance et la gloire de l'espérance”.
Et le passage continue:
Hébreux 3:7-14
“C'est pourquoi, -comme dit l'Esprit Saint:
"Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, pas
vos cœurs comme dans l'irritation au jour de
la tentation dans le désert, vos pères m'ont
tenté en m'éprouvant, et ont vu mes œuvres
durant quarante ans. C'est pourquoi j'ai été
indigné contre cette génération, et j'ai dit: Ils
s'égarent toujours dans leur cœur et ils n'ont
point connu mes voies. Ainsi je jurai dans ma
colère: S'ils entrent dans mon repos !" Prenez
garde, frères, qu'il n'y ait en quelqu'un de vous un
méchant cœur d'incrédulité, en ce qu'il abandonne
le Dieu vivant; mais exhortez-vous l'un l'autre
chaque jour, aussi longtemps qu'il est dit:
"Aujourd'hui", afin qu'aucun d'entre vous ne
s'endurcisse par la séduction du péché. Car
nous sommes devenus les compagnons du Christ,
si du moins nous retenons ferme jusqu'au bout le
commencement de notre assurance”.
Est-il possible qu'un chrétien “abandonne le
Dieu vivant”? “Prenez garde FRÈRES”, c’est
ainsi que le passage connexe commence. Par
conséquent, est-il possible qu'un chrétien
“abandonne le Dieu vivant”?
De plus, voyons également les deux phrases
conditionnelles commençant avec un "si".
Nous sommes la maison de Christ “si du
moins nous retenons ferme jusqu'au bout la
confiance et la gloire de l'espérance”. Et
encore: “Car nous sommes devenus les
compagnons du Christ, si du moins nous retenons
ferme jusqu'au bout le commencement de notre
assurance”. Ici, nous voyons une fois de plus ce
que nous avons vu plusieurs fois jusqu'à
présent- la foi est une course qui a un début et
une fin. La fin c'est quand? Si Christ n'est pas
revenu de notre vivant, alors la fin c'est la fin
de notre vie. Sinon, ce serait le temps de Son
avènement pour nous rassembler. Ceux qui
“retiennent ferme jusqu'au bout le
commencement de leur assurance”, c'est-à-
dire, ceux qui ont couru et garder la foi
jusqu'au bout entrerons dans le Royaume de
Dieu. Mais ceux qui ont abandonné la foi n'y
seront pas. Ils ne seront PAS "les compagnons
du Christ" ni entré dans Sa maison. Voici ce
que les phrases "si" dans ces passages disent
clairement.
5.10. MATTHIEU 24:13: “MAIS CELUI QUI
PERSEVERE JUSQU'A LA FIN SERA SAUVE”.
Dans les mêmes lignes et pour retourner un
instant dans l'évangile de Matthieu, le
Seigneur Jésus a dit:
Matthieu 24:9-13
“Alors ils vous livreront pour être affligés, et
ils vous feront mourir; et vous serez haïs de
toutes les nations à cause de mon nom. Et
alors plusieurs seront scandalisés, et se
livreront l'un l'autre; et se haïront l'un l'autre;
et plusieurs faux prophètes s'élèveront et en
séduiront plusieurs: et parce que l'iniquité
prévaudra, l'amour de plusieurs sera refroidi;
mais celui qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là
sera sauvé”.
Certains diront ici que le Seigneur parle des
derniers jours. Et ils seront justes. Mais les
derniers jours ne sont-ils pas maintenant? Et
pour éviter l'ouverture d'une discussion
eschatologique ici, qui de toute façon n'est pas
vraiment le sujet de cette étude, même si ce ne
sont pas les derniers jours, cela rendrait-il sa
dernière déclaration moins valable
aujourd'hui? Et il a dit: “celui qui persévère
jusqu'à la fin sera sauvé”. La même chose que
nous avons vue précédemment dans Hébreux.
Car nous sommes devenus les compagnons de
Christ, si du moins nous retenons ferme
jusqu'au bout le commencement de notre
assurance. La foi est une course et pour l'a
courir, nous avons besoin de l'endurance. Pas
ceux qui persévèrent un peu, pas jusqu'au
milieu mais jusqu'au bout seront sauvé. Les
autres, ceux qui ont abandonnés et qui n'ont
pas persévéré n'y seront pas. C'est pourquoi
l'écrivain d'Hébreux nous encourage:
Hébreux 10:35-39
“Ne rejetez donc pas loin votre confiance qui a
une grande récompense. Car vous avez besoin
de patience, afin que, ayant fait la volonté de Dieu,
vous receviez les choses promises. Car encore
très-peu de temps, "et celui qui vient viendra,
et il ne tardera pas. Or le juste vivra de foi; et:
Si quelqu'un se retire, mon âme ne prend pas
plaisir en lui". Mais pour nous, nous ne sommes
pas de ceux qui se retirent pour la perdition, mais
de ceux qui croient pour la conservation de l'âme”.
Nous avons besoin de patience, afin que,
ayant fait la volonté de Dieu, vous receviez les
choses promises. Et comme 1 Jean 2:25 nous
dit:
“Et c'est ici la promesse que lui nous a
promise, -la vie éternelle”.
La vie éternelle est une promesse, la
promesse chef, mais pour la recevoir nous
devons persévérer jusqu'à la fin. Ceux qui ont
abandonné la course, ceux qui n'ont pas
persévéré mais ont reculé ne recevrons pas la
promesse. Et l'écrivain d'Hébreux nous
encourage une fois de plus:
Hébreux 12:1-2
“C'est pourquoi, nous aussi, ayant une si
grande nuée de témoins qui nous entoure,
rejetant tout fardeau et le péché qui nous
enveloppe si aisément, courons avec patience la
course qui est devant nous, fixant les yeux sur
Jésus, le chef et le consommateur de la foi, lequel,
à cause de la joie qui était devant lui, a enduré
la croix, ayant méprisé la honte, et est assis à
la droite du trône de Dieu”.
Nous avons une course à mener et un seul
moyen existe pour le courir: avec
persévérance et nos yeux fixer sur Jésus,
l'auteur et le consommateur de notre foi. Et
courir avec endurance, ayant les yeux fixés sur
Jésus et sur ce qui nous est promis, nous
allons porter les fruits qui marquent les vrais
disciples de Christ, les fruits que le peuple de
la quatrième catégorie de la parabole du
semeur ont porté:
“Quant à celles qui tombèrent sur la bonne
terre, ce sont ceux qui, après avoir entendu la
parole de Dieu, s'y accrochent avec un cœur
bon et honnête, et portent des fruits avec
patience”.
Le mot "patience" est exactement le même
mot grec traduit comme "persévérance" dans
Hébreux 10:36 et 12:1. Ceux de la quatrième
catégorie sont ceux qui persévèrent, qui
continuent à courir ayant les yeux fixés sur le
Seigneur et avec patience, pendant qu'ils
demeurent dans la vigne, en Christ, ils portent
des fruits. Puissions-nous tous être dans cette
catégorie et rester dans cette catégorie et si
l'un de nous n'est pas en elle puisse-t-il se
repentir et “courir avec endurance la course
devant nous”.
5.11. 1 JEAN 2:24-25 – “SI CE QUE VOUS AVEZ
ENTENDU DES LE COMMENCEMENT DEMEURE
EN VOUS”
Quittant Hébreux, allons à présent dans 1
Jean 2:24-25. Nous y lisons:
“Pour vous, que ce que vous avez entendu
dès le commencement demeure en vous: si ce
que vous avez entendu dès le commencement
demeure en vous, vous aussi vous
demeurerez dans le Fils et dans le Père. "Et
c'est ici la promesse que lui nous a promise, -
la vie éternelle”.
Jean s'adresse à qui? C'est clair dans le verset
21 où il dit à son public: “Je ne vous ai pas
écrit parce que vous ne connaissez pas la
vérité, mais parce que vous la connaissez et
qu'aucun mensonge ne vient de la vérité”.
Alors son public c'est les croyants, des
personnes qui connaissent la vérité.
Maintenant, pour ces croyants, Jean dit que si
ce qu'ils avaient entendu dès le
commencement, c'est-à-dire la Parole de Dieu,
demeurait en eux, ils allaient aussi demeurer
dans le Fils et dans le Père. A partir de ceci,
c'est évident que quelqu'un qui a entendu et
connait la vérité - puisque ceux-ci
connaissaient la vérité (verset 21) - cesse de
demeurer (rester) dans la vérité. Voici ce que
ce "si" dans le passage signifie (“si ce que vous
avez entendu des le commencement demeure
en vous”). Comme Jean le dit clairement, seul
ceux dans les cœurs desquels la Parole de
Dieu continue à demeurer, vivre, demeurent
dans le Fils et dans le Père. En d'autre termes
et pour le dire autrement, si la Parole de Dieu
a cessé de demeurer dans le cœur de
quelqu'un, alors lui aussi a cessé de demeurer
dans le fils et dans le Père. Et qu'est-ce qui se
passe dans une telle situation? Jean le clarifie
en quelques versets plus tard au verset 28:
1 Jean 2:28
“Et maintenant, enfants, demeurez en lui, afin
que, quand il sera manifesté, nous ayons de
l'assurance et que nous ne soyons pas couverts de
honte, de par lui, à sa venue”.
Voyons ce "afin que". Quand nous voyons
un "afin que", nous savons que ce qui suit est
complètement dépendant sur ce qui le
précède. Il y a seulement un moyen par lequel
nous n'auront pas honte et nous éloigné de
Lui à cause de la honte pendant son
avènement, c'est de DEMEURER EN LUI. Et
demeurer en Lui, nous en lisons dans 1 Jean
1:24-25, Sa Parole doit demeurer, vivre en
nous. Ce n'est qu'alors que nous demeurons
en Lui. Pour éviter la confusion, faisons le
résumé:
“Nous n'auront pas honte lorsqu'Il viendra, si
nous demeurons en Lui” (1 Jean 2:28).
“Et demeurer en Lui signifie que Sa Parole
demeure, habite en nous” (1 Jean 2: 24-25).
Par conséquent, demeurer dans le Seigneur
n'est pas quelque chose que nous avons fait
une fois puis nous demeurons en Lui pour
toujours, indépendamment de notre style de
vie, de si la Parole de Dieu demeure vraiment
en nous. Si c'était ainsi, Jean n'aurait aucune
raison de s'adresser aux croyants en les
encourageant de laisser la Parole demeurer en
eux et de demeurer en Christ. Au contraire,
demeurer en Lui est une décision qui, bien
que nous l'avons pris une foi, elle doit aussi
être notre décision aujourd'hui.
La phrase “demeurer en Lui” est la façon de
Jean de nous dire “combattez le bon combat
de la foi”, “demeurez dans la foi”, “demeurez
dans sa bonté”, “menez la course devant
vous”, et les autres phrases que Paul et les
autres auteurs d'Hébreux ont utilisées. C'est sa
façon à lui de nous dire la même chose. Et à
lire 1 Jean 2:28 à nouveau d'une manière
différente: puisque nous avons besoin de
demeurer en Lui, afin que nous ne puisons
pas avoir honte à sa venue, alors il est clair
que ceux qui ne vont pas demeurer en Lui
auront honte à sa venue. Ceci nous donne une
indice de comment nous devons comprendre
les passages comme Romains 9:33:
“Qu’il est écrit: "Voici, je mets en Sion une
pierre d'achoppement, et un rocher de chute,"
et "celui qui croit en lui ne sera pas confus”.
Remarquons que dans ce passage, le
présent de l'indicatif est utilisé (celui qui croit),
déclarant que la foi en question est une réalité
présente. Malheureusement, certains l'ignorent
et le lisent comme si ça parlait d'une chose qui
s'est produit une fois par le passé, c'est-à-dire,
comme ce qui suit: “celui, qui jadis, a cru en
Lui indépendamment de ce qu'il a fait de sa
foi ne sera pas confus”. Mais la vérité est
différente, puisque selon Jean, nous ne seront
pas confus à Son avènement non seulement si
nous commençons en Lui mais nous
DEMEURONS (c'est-à-dire rester) en Lui. Ce
“celui qui croit en Lui ne sera pas confus” de
Romains 9:33 s'adresse aux personnes qui
"croient" (maintenant dans le présent) et
demeureront en Lui à Son avènement, ou la
fin de leur vie les trouve demeurant en Lui.
Ceux-ci ne seront pas confus. Cependant, ceux
qui ne seront pas en Christ à Son avènement
seront confus. En effet, le Seigneur l'a rendu
encore plus clair quand il a donnée la
parabole du cep:
Jean 15:5-6
“Moi, je suis le cep, vous, les sarments. Celui
qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte
beaucoup de fruit; car, séparés de moi, vous
ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure
pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment,
et il sèche; et on les amasse, et on les met au
feu, et ils brûlent”.
De plus, certains qui ont reçu l'enseignement
que la grâce de Dieu signifie qu'elle est
suffisante pour le salut, et quelqu'un qui
débute dans la foi pourrait se sentir
inconfortable avec ce qui précède. Selon le
passage ci-dessous, il ne suffit pas seulement
de commencer dans la foi mais de terminer ce
qui a été commencé. Il doit demeurer dans le
Seigneur et Sa Parole demeurer en lui. S'il ne
demeure pas, il est jeté dehors comme le
sarment, et il sèche; et on les amasse, et on les
met au feu, et ils brûlent. Certains diront que
c'est un manque de compassion, impoli et
sans amour que de parler de telles possibilités.
Malheureusement, à notre époque, cacher la
vérité de manière consistent est considéré
comme de l'affection afin de ne pas rendre
certaines personnes inconfortable. Mais cacher
la vérité est un mensonge et n'est pas l'amour.
Ne tombons pas dans le piège qui n'est rien de
plus que l'esprit de cette époque. Si la Parole
de Dieu, si le Dieu qui ne ment jamais et qui
est Amour nous dit de telles choses, alors la
meilleur chose que nous pouvons faire c'est de
sérieusement les prendre en considération.
5.12. 2 JEAN 8-9: “QUICONQUE VOUS MENE EN
AVANT ET NE DEMEURE PAS DANS LA
DOCTRINE DU CHRIST”
Pour continuer dans le deuxième épitre de
Jean, au verset 8 et 9, nous lisons:
“Prenez garde à vous-mêmes, afin que nous
ne perdions pas ce que nous avons opéré,
mais que nous recevions un plein salaire.
Quiconque vous mène en avant et ne demeure pas
dans la doctrine du Christ, n'a pas Dieu. Celui qui
demeure dans la doctrine, celui-là a le Père et le
Fils”.
Et Jean utilise le "demeurer" comme une
mesure. Demeurer signifie rester. Demeurer
en quelque chose que vous avez besoin, après
l'avoir commencer, décider d'y continuer, de
rester en elle. Avoir le Père et le Fils, les laissés
venir et demeurer en vous, vous devez
demeurer dans les enseignements de Christ,
c'est-à-dire, demeurer dans Sa Parole. En effet,
comme le Seigneur l'a dit:
Jean 14:23-24
“Jésus répondit et lui dit: Si quelqu'un
m'aime, il gardera ma parole, et mon Père
l'aimera; et nous viendrons à lui, et nous
ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne
m'aime pas ne garde pas mes paroles. Et la
parole que vous entendez n'est pas la mienne,
mais celle du Père qui m'a envoyé”.
Il y a encore un "si" et il y a un "et" (en effet il
y a en a trois). Si nous aimons Christ alors
nous allons garder Sa Parole, nous allons
demeurer dans Ses enseignement. Et, comme
résultat, le Père nous aimera et Lui et Son Fils
viendront habiter en nous. Mais si nous ne
gardons pas Sa Parole, si nous ne demeurons
pas dans les enseignements de Christ, cela
voudrait dire que nous ne L'aimons pas, et en
retour, cela signifie que nous n'avons ni le
Père ni le Fils. Plusieurs n'aimeront pas ces
paroles, c'est la simple vérité de la Parole de
Dieu.
5.13. 2 PIERRE 1:5-11. “Y APPORTANT TOUT
EMPRESSEMENT, JOIGNEZ A VOTRE FOI”
Nous lisons dans 2 Pierre 1:5-11:
2 Pierre 1:5-7
“Pour cette même raison aussi, y apportant tout
empressement, joignez à votre foi, la vertu; et à la
vertu, la connaissance; et à la connaissance, la
tempérance; et à la tempérance, la patience; et
à la patience, la piété; et à la piété, l'affection
fraternelle, et à l'affection fraternelle,
l'amour”.
Est-ce que notre foi à besoin d'être complétée?
Selon Pierre, la réponse est oui. Avec quoi a-t-
elle besoin d'être complétée? Le voici: la vertu,
la connaissance, la tempérance, la patience, la
piété, l'affection fraternelle, l'amour. Pierre ne
dit pas: “si vous voulez, voici une bonne liste
souhaitable”. En revanche, ce qu'il dit est très
catégorique: “y apportant tout empressement”.
Etre dans la foi a donc besoin d'effort, l'effort
pour ajouter à notre foi ces choses que l'apôtre
Pierre dit. Et qui doit faire cet effort? Très
simple: Nous. Oui avec l'aide du Seigneur,
mais cette aide n'est pas une contrainte mais
un travail ensemble avec nous.
Ce que Pierre dit, Paul nous le dit aussi, avec
des paroles différentes, dans Galates 5:22-26:
Galates 5:22-26
“Mais le fruit de l'Esprit est l'amour, la joie, la
paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté,
la fidélité, la douceur, la tempérance: contre
de telles choses, il n'y a pas de loi. Or ceux qui
sont du Christ ont crucifié la chair avec les
passions et les convoitises. Si nous vivons par
l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit. Ne soyons
pas désireux de vaine gloire, en nous
provoquant les uns les autres et en nous
portant envie les uns aux autres”.
Et Romains 12:1-2
“Je vous exhorte donc, frères, par les
compassions de Dieu, à présenter vos corps en
sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui
est votre service intelligent. Et ne vous
conformez pas à ce siècle; mais soyez transformés
par le renouvellement de votre entendement, pour
que vous discerniez quelle est la volonté de
Dieu, bonne et agréable et parfaite”.
Ce que les deux apôtres nous disent: “avance
avec le nouvel homme et pas l'ancien;
renouvelle ta pensée; complète ta foi”.
Retournons à 2 Pierre: assumons que, bien
que la Parole dit “y apportant tout
empressement, joignez à votre foi”, quelqu'un
choisit de ne pas compléter sa foi et ne fait
aucun effort dans cette direction. Que se
passera-t-il dans ce cas? Nous pourrons
trouver la réponse en regardant ce qui se
passe quand quelqu'un ne complète pas sa foi.
Nous le voyons dans 2 Pierre 1:8:
“Car, si ces choses sont en vous et y
abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni
stériles pour ce qui regarde la connaissance de
notre Seigneur Jésus Christ”.
Alors, si nous “apportons tout
empressement pour joindre à notre foi” avec
ces qualités, alors nous ne serons ni inefficace
ni infructueux dans la connaissance du
Seigneur. Cela veut également dire qu'une
personne qui ne le fait pas et ne fait aucun
effort (pour ne pas dire tout les efforts) pour
compléter sa foi sera inefficace et infructueux
dans la connaissance de notre Seigneur Jésus
Christ. Et Pierre continue:
2 Pierre 1:9
“Car celui en qui ces choses ne se trouvent pas
est aveugle, et ne voit pas loin, ayant oublié la
purification de ses péchés d'autrefois”.
Quiconque ne fait aucun effort pour
compléter sa foi et manque ces qualités est
appelé un aveugle. Une personne qui a oublié
que jadis ses anciens péchés ont été lave,
exactement comme la personne dans la
parabole du débiteur des 10000 talents qui
avait oublié la générosité de son maitre et de
quoi il avait été purifié. Et Pierre continue:
2 Pierre 1:10
“C'est pourquoi, frères, étudiez-vous d'autant
plus à affermir votre vocation et votre élection, car
en faisant ces choses vous ne faillirez jamais”.
Pourquoi devons nous affermir notre
vocation et notre élection si ceux-ci ont été
rendu sure par le passée une fois pour toute,
dès que nous avons cru? Parce que à ce
moment nous avons commencé dans la foi mais
cette foi doit prendre des racines, doit être
complétée et doit devenir fructueuse. Et Pierre
continue:
2 Pierre 1:11
“Car ainsi l'entrée dans le royaume éternel de
notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous
sera richement donnée”.
"Car ainsi" signifie "par ces moyens", "ainsi",
"à cause de" un entrée dans le royaume éternel
de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ
vous sera richement donnée. A cause de quoi?
A cause de ce que nous avons lu dans les
versets précédents: à cause de l'effort que
nous faisons pour compléter notre foi avec ce
que Pierre nous a dit, ce qui signifie que nous
ne sommes pas devenus inefficaces et
infructueux, mais nous avons affermit notre
vocation et notre élection. Par ces moyens,
pour cette raison, une entrée dans le royaume
éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus
Christ vous sera richement donnée.
Maintenant, l'information ci-dessus nous
rappel la pensée et la question suivante: est-ce
que cela voudrait dire que ceux qui ont rendu
leur foi fructueuse, comme la quatrième
catégorie de la parabole du semeur,
obtiendront un accueil très chaleureux dans le
Royaume de Dieu, mais ceux qui ne l'ont pas
fait et qui étaient ou sont devenus infructueux
obtiendront aussi une entrée mais une des
plus cool? Un regard aux chapitres 2 et 3 et
aux paroles du Roi montrent qui Il va
accueillir. Et à partir de ce que j'ai lu, je
comprends que seul ceux qui sont prêt seront
accueillis. Cela ne signifie pas que seul les
irréprochables et les innocents entreront dans
le Royaume. Nul n'est ainsi sauf le Seigneur
Lui-même. Cependant, ça signifie que nous
sommes alertés, que nous prenons soin de
notre foi, que nous nous déplaçons, même
avec des pas de bébé, essayant de mettre en
pratique notre foi. C'est une chose que
d'essayer de mettre en pratique notre foi et
tomber ici et là et tout autre si quelqu'un
pratique le péché comme une habitude et un
mode de vie, ignorant la foi qu'il avait. Ni les
5 vierge folles, ni le serviteur infructueux, ni
celui qui a abandonné la vigne ne trouveront
la porte du Royaume ouvert. Que ceci nous
sert d'exemple de dérobade.
Par conséquent, nous pourrons prendre soin
de notre foi et en dépit de nos erreurs ainsi
que nos échecs, nous pourrons y joindre la
vertu; et à la vertu, la connaissance; et à la
connaissance, la tempérance; et à la
tempérance, la patience; et à la patience, la
piété; et à la piété, l'affection fraternelle, et à
l'affection fraternelle, l'amour.... car ainsi
l'entrée dans le royaume éternel de notre
Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera
richement donnée.
5.14. PHILIPPIENS 2:12-16 “TRAVAILLEZ A
VOTRE PROPRE SALUT AVEC CRAINTE ET
TREMBLEMENT”
Le prochain passage que nous allons voir
c'est Philippiens 2:12-16. Nous y lisons:
Philippiens 2:12-16
“Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que
vous avez toujours obéi, non seulement
comme en ma présence, mais beaucoup plus
maintenant en mon absence, travaillez à votre
propre salut avec crainte et tremblement: car c'est
Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire,
selon son bon plaisir. Faites toutes choses
sans murmures et sans raisonnements, afin
que vous soyez sans reproche et purs, des
enfants de Dieu irréprochables, au milieu
d'une génération tortue et perverse, parmi
laquelle vous reluisez comme des luminaires
dans le monde, présentant la parole de vie, pour
ma gloire au jour de Christ, en témoignage que je
n'ai pas couru en vain ni travaillé en vain”.
"Travailler notre salut" signifie mettre en
pratique notre foi, marcher comme un disciple
de Christ. Maintenant, est-ce une option? Est-
ce une bonne chose à faire mais sans soucis si
ça ne se produisait pas? Eh bien, la phrase
"avec crainte et tremblement" n'a pas l'air
d'une option. Ça signifie que nous devons
prendre le travailler, mettre en pratique notre
foi TRES au sérieux, très sérieusement
jusqu'au point de crainte et tremblement. Pour
utiliser les mots que Pierre a utilisé dans la
section précédente, nous devons “apporter
tout empressement, faire tout les efforts”.
De plus, Paul dit aux Philippiens de
“présenter la Parole de vie”. S'ils le faisaient,
alors, au jour de Christ nous serons heureux
qu'il n'a pas couru ni travaillé en vain. Ceci
voudrait dire que s'ils n'ont pas présenté la
Parole, le travail de Paul sera en vain. Et la
question c'est pourquoi? Si ces personnes,
indépendamment de ce qui est arrivé à leur
foi après avoir cru, qu'ils aient présenté la
Parole et demeuré dans la vigne ou non,
seraient dans le Royaume de Dieu, alors,
l'œuvre de Paul ne serait pas en vain, gaspillé.
Juste? Certains sont entrés dans le Royaume et
ce n’est pas vain du tout. Personnellement, la
seule explication raisonnable que j'ai pour cela
est que si les Philippiens ne s’accrochaient pas
à la Parole, ne demeuraient pas dans la vigne,
ils ne seraient pas dans le Royaume et oui,
alors le travail de Paul serait en vain, comme
si cela ne s'était jamais produit.
5.15. 1 TIMOTHEE 6:10-16: L'AMOUR DE
L'ARGENT
Dans 1 Timothée 6:10, nous voyons un autre
exemple des personnes qui se sont éloignées
de la foi, ceux qui aimaient l'argent.
1 Timothée 6:10
“Car c'est une racine de toutes sortes de maux
que l'amour de l'argent: ce que quelques-uns
ayant ambitionné, ils se sont égarés de la foi et se
sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de
douleurs”.
"Se sont égarés" est le mot grec
"apeplanithisan" et ça signifie “être égaré, être
séduit”. Les personnes qui se sont égarés
marchaient une fois sur le droit chemin, mais
à cause d'une déception au quelle ils ont
donné suite, ils se sont égarés, ils ont erré loin.
Comme Paul le dit, ceux dont il parle ici “se
sont égarés de la foi”, ce qui voudrait dire
qu'ils étaient dans la fois.
La séduction des richesses amènera ceux qui
sont trompés par elle à s'éloigner de la foi.
Pour utiliser la parabole du cep dans Jean 15,
c'est égale à s'éloigner de la vigne. En retour,
ils seront infructueux -troisième catégorie de
la parabole du semeur - car on ne peut porter
des fruits sans demeurer dans la vigne5. Enfin,
s'il n'y a pas de vrai repentance et un retour, la
fin sera la suppression de la vigne et la
classification de ces «sarments» avec ce qui va
être brûlé (Jean 15:2, 6).
5 Dans tous les cas, la séduction des richesses est
explicitement mentionnée dans la parabole du semeur
comme une épine et une cause de stérilité.
Par rapport à l'amour de l'argent, il est
évident que c'est un ennemi fatal de la foi;
c'est un tueur de foi de la première catégorie.
Quand l'amour de l'argent fait son entrée, la
foi disparait. Dieu donne les bénédictions
matérielles pour combler nos besoins, mais le
désir de la richesse, vouloir être "béni" avec
des richesses n'est pas quelque chose que nous
devons faire.
Hébreux 13:5-6
“Que votre conduite soit sans avarice, étant
contents de ce que vous avez présentement; car
lui-même a dit: "Je ne te laisserai point et je ne
t'abandonnerai point"; en sorte que, pleins de
confiance, nous disions: "Le Seigneur est mon
aide et je ne craindrai point: que me fera
l'homme”.
Le faisons-nous? Nous contentons-nous de
ceux que nous avons? Notre vie est-elle sans
amour de l'argent ou courrons-nous après les
richesses? Réfléchissons et faisons des
ajustements nécessaires.
5.15.1. CONSIDERER DIEU COMME UNE
MACHINE DE BENEDICTION. EST-IL VRAIMENT
COMME ÇA?
Pour faire une digression de ce que nous
avons vu dans cette section, il est surprenant
pour moi que, étant donné les avertissements
solennels de l'Ecriture concernant le désir de
devenir riche, ce désir est cultivé à partir du
pupitre de certaines églises et assez
fréquemment par ce qu'on appelle Médias
chrétiens et les prédicateurs y représentés.
Donc, les gens sont enseignés et demandés de
donner abondamment à tel et tel ministère
(plusieurs fois ce qui se passe sous la menace
non valide de la dîme - voir aussi mon livre:
"La Dime, le don et le Nouveau Testament")
avec la promesse que s'ils le font, Dieu est
obligé de les "bénir" financièrement. Ainsi,
Dieu est vu comme une machine de
bénédiction d'où d'un côté on met son argent
et sa "croyance" (par "croire" ce que l'on
entend habituellement est confessions
positives à travers laquelle la personne qui le
fait essaye de se persuader que ce qu'il
demande va se produire) et de l'autre côté
Dieu déverse, en échange, ses bénédictions,
avec la santé et la richesse parmi les
principaux d'entre eux. Cependant, comme il
est clair d'après les Ecritures, ainsi que d'après
la tradition, aucun des apôtres, ni bien sûr le
Christ était riche. En fait, selon la tradition,
TOUT les apôtres sauf Jean ont été assassinés
en raison de leur foi. Malgré ce fait, les églises
des prédicateurs de l'évangile de la prospérité
sont remplies de milliers de fidèles. Et si je
n'ai pas de chiffres à l'appui, je suis sûr qu'ils
vont passer par une très grande épreuve
quand ils vont découvrir - et je crois qu'ils
vont le découvrir - que Dieu, malgré sa
miséricorde, la patience et la grâce ne
fonctionne pas comme une machine de
bénédiction. Vous ne pouvez pas mettre Dieu
dans une boite essentiellement comme les
prédicateurs le présentent. J'aurais souhaite
que ce soit une fiction mais malheureusement
ce n’est pas le cas. Ça se passe maintenant à
plusieurs personnes. J'ai de la sympathie pour
ces gens, car j'étais l'un d'eux, emporté par les
promesses des gens que ma vie serait
essentiellement sans problèmes et exactement
comme je le voulais. Mais à un point de ma
vie, la dure réalité m'a fait comprendre que
j'avais été trompé. J'ai compris qu'il fallait que
je me soumette à Dieu et non Dieu se
soumettre à moi. J'ai alors réalisé que dans
Actes 12, avant que le récit de la délivrance
miraculeuse de la prison de Pierre soit
largement connu et prêché, vous avez le récit
de l'apôtre Jacques, frère de Jean, tué par
l'épée. Un apôtre a été délivré tandis que
l'autre ne l'a pas été. A la fin, même celui qui a
été délivré (Pierre) est mort, après quelques
années, d'une mort de martyr, exactement
comme Jacques. Certains l'oublient. L'idée que
certains ont dans leur esprit, est que Dieu les
délivrera de toute petite difficulté afin qu'ils
puissent toujours continuer à vivre dans leurs
«bénédictions» et mourir heureux (riche, en
bonne santé, etc.) à un âge avancé. Souffrir
pour Christ n'a même pas traversé leur esprit,
car selon eux, Dieu est là pour les délivrer de
toute souffrance. Et par contre la bible dit
(voici juste un échantillon):
Romains 8:16-17
“L'Esprit lui-même rend témoignage avec
notre esprit, que nous sommes enfants de
Dieu; et si nous sommes enfants, nous
sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu,
cohéritiers de Christ; si du moins nous
souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi
glorifiés avec lui”.
2 Timothée 2:3
“Prends ta part des souffrances comme un bon
soldat de Jésus Christ”.
2 Timothée 3:12
“Et tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement
dans le Christ Jésus, seront persécutés”.
Actes 14:21-22
“Et ayant évangélisé cette ville-là et fait
beaucoup de disciples, ils s'en retournèrent à
Lystre, et à Iconium, et à Antioche, fortifiant
les âmes des disciples, les exhortant à
persévérer dans la foi, et les avertissant que
c'est par beaucoup d'afflictions qu'il nous faut
entrer dans le royaume de Dieu”.
Plusieurs pensent que la souffrance n'est pas
important pour eux car Christ avait déjà
souffert pour eux. Ils vont déclarés avec
hardiesse la première partie de Romains 8:16-
17, c'est-à-dire que “nous sommes enfants,
nous sommes aussi héritiers; héritiers de Dieu,
cohéritiers de Christ”. Mais le Seigneur ne
s'arrête pas à ce point. Ça continue avec un "si
du moins", avec un "si", une condition pour ce
qui précède: “si du moins nous souffrons avec
lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec
lui”. Souffrir pour Christ est un honneur. Ce
qui est arrivé à Jacques et à presque tous les
apôtres (martyre) était un honneur et non une
malchance. Les apôtres eux-mêmes ont vu la
souffrance pour Christ comme une cause de
réjouissance.
Actes 5:40-41
“Et ils furent de son avis. Et ayant appelé les
apôtres, ils leur enjoignirent, après les avoir
battus, de ne pas parler au nom de Jésus, et les
relâchèrent. Eux donc se retiraient de devant
le sanhédrin en se réjouissant d'avoir été estimés
dignes de souffrir des opprobres pour le nom”.
A la lumière de tout ceci, j'aimerais vous
poser une question. Tacitus était un historien
romain et témoin de la première persécution
publique initié par Nero (64-67 après la mort
de Jésus). Il a écrit sur les événements:
“Mêmes dans leurs décès on [il désigne les
chrétiens arrêtés] a fait d’eux des sujets de
sport, car ils étaient couverts de peaux de
bêtes sauvages, et inquiet à mort par des
chiens, ou cloués à des croix, ou mise à feu, et
quand le jour baissait, brûlé pour servir de
lumières du soir. Nero a offert ses jardins
pour ces spectacles" (Chroniques, Livres XV,
paragraphe 44).
Les chrétiens étaient brulés pour illuminer la
soirée dans le jardin de Nero! Pouvons-nous
vraiment l'imaginer? Voici ma question: que
ferons-nous si un soldat venez à notre
domicile nous sortir de notre famille et nos
"bénédictions" et nous mettre à feu, à moins
qu'ont reniait le Seigneur? Allons-nous partir?
Ou allons nous renié le Seigneur et la foi pour
sauver nos bénédictions, parce que, peut être
nous croyons que ce Seigneur, puisqu'Il est
plein d'amour, choisira de fermer Ses yeux?
Que ferons-nous si Dieu ne comblait pas le
besoin le plus précieux que nous avons
(conjoint, enfants, emploi, santé etc.)? Je ne dis
pas qu'Il ne le ferait pas. Je parle
hypothétiquement. Allons-nous toujours le
suivre inconditionnellement? Que chacun
réponde pour soi-même.
5.15.2. SUR LES FAUX DOCTEURS
Pardonnez moi cette digression mais voici
peut être une bonne opportunité pour donner
plus d'information à propos des faux docteurs.
Pierre a parlé d'eux dans 2 Pierre 2
2 Pierre 2:1-3
“Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le
peuple, comme aussi il y aura parmi vous de
faux docteurs qui introduiront furtivement des
sectes de perdition, reniant aussi le maître qui
les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une
prompte destruction; et plusieurs suivront
leurs excès: et à cause d'eux la voie de la vérité
sera blasphémée; et, par cupidité, ils feront trafic de
vous avec des paroles artificieuses; mais leur
jugement, dès longtemps, ne demeure pas
oisif, et leur destruction ne sommeille pas”.
(La Sainte Bible - Version Darby)
“Plusieurs suivront leurs excès”:
apparemment, les faux docteurs ont de
nombreux disciples. Ils sont populaires. Faites
un contraste avec le chemin étroit qui mène à
la vie. Ce n'est pas plusieurs qui le trouve
mais peu de personnes. La multitude passe par
le grand chemin.
Mathieu 7:13-14
“Entrez par la porte étroite; car large est la
porte, et spacieux le chemin qui mène à la
perdition, et nombreux sont ceux qui entrent
par elle; car étroite est la porte, et resserré le
chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont
ceux qui le trouvent”.
Le fait que quelqu'un est un prédicateur
populaire ne voudrait nécessairement pas dire
qu'il est également un vrai enseignant. Il
pourrait bien être un faux docteur et, en effet,
sa popularité est juste à cause de cela: parce
qu'il donne au peuple une entrée par la
grande porte et la manière facile et bon
nombres de personnes aiment cette entrée et
donc la suivent.
De plus Pierre nous dit: “et à cause d'eux la
voie de la vérité sera blasphémée”. Il y a
seulement un chemin de la vérité et c'est le
“chemin difficile qui mène à la vie”. C'est le
chemin par la porte étroite. De cette manière,
le vrai christianisme sera blasphémé. Il sera
peut-être sous la marque "religion",
"légalisme", etc., par opposition à la «liberté»
et la «grâce» (mais une grâce pas chère,
falsifiées et pas la grâce de la Parole), que ces
faux enseignants promettent. En outre, le
monde, en voyant ces imposteurs et pensant
qu'ils sont ce qu'ils prétendent être
(«chrétiens»), viendront à des conclusions
erronées sur le christianisme dans son
ensemble, ce qui amènera une fois de plus le
chemin de la vérité à être blasphémé. Et Pierre
continue:
2 Pierre 2:18-19
“Car, en prononçant d'orgueilleux discours de
vanité, ils amorcent par les convoitises de la
chair, par leurs impudicités, ceux qui avaient
depuis peu échappé à ceux qui vivent dans
l'erreur; -leur promettant la liberté, eux qui sont
esclaves de la corruption, car on est esclave de
celui par qui on est vaincu”.
“La liberté” est la promesse principale qu'ils
vendent mais leurs promesses sont des
mensonges, car eux même ils sont les esclaves
de la corruption. Et pourquoi le font-ils? Quel
est leur motif? Et encore, Pierre nous donne la
réponse:
2 Pierre 2:3
“Et, par cupidité, ils feront trafic de vous avec
des paroles artificieuses”.
J'ai pris cette partie dans la version Darby.
Les anciennes traductions utilisent la version
ci-dessus, ce qui correspond exactement à ce
que dit le texte grec. Les nouvelles versions
ont la partie “avec des paroles trompeuses, ils
font trafic de vous" puisqu'ils "vous
exploiteront avec des paroles mensongères”,
interprétant le verbe grec "emporeuomai" qui
signifie "exploiter". Cependant, ce verbe ne
signifie pas exploiter, mais "marchander,
acheter et vendre, discuter» (dictionnaire
Strong). En d’autres termes, une
caractéristique d'un faux docteur c'est qu'il est
cupide et dans sa cupidité, il transforme les
enfants de Dieu en une marchandise. Je ne
sais pas en ce qui vous concerne mais pour
moi, ça voudrait dire beaucoup. Voyez-vous
des "prédicateurs" amassant des biens énorme
(y compris mais non limités à des superbes
maisons de luxe, jets, voitures de luxe, des
salaires mirobolants etc.) tout au long de la
«prédication”? Je dirai: éloignez-vous! Vous
n'avez pas besoin d'entendre autre chose.
Voici le fruit d'un enseignant cupide qui a
vendu le peuple de Dieu, soutirant leurs
"offrandes" 6 , leur vendant des faux livres
(plusieurs qui sont écrit par des auteurs
fantômes), des conférences et des "conseils"
pour des frais énormes. “On les connaitra à
travers leur fruits” a dit le Seigneur et la cupidité
est un fruit précis des faux docteurs que quelqu'un
peut ignorer à ses risques et périls.
6Habituellement sous la menace de la dîme et les choses
horribles supposés arriver aux disciples s'ils ne donnent
pas leur dîme au «ministère» (plus précis serait
"entreprise") du prédicateur.
Maintenant les faux docteurs cupides “qui
pervertissent la grâce de notre Seigneur en
une licence pour l'immoralité et renient notre
unique Maitre et Seigneur Jésus Christ” (Jude
1:4) ne sont pas le seul type de faux docteurs.
A l'autre extrémité se trouve un autre type et
c'est le genre qui affligeait les églises de
Galates et était également actif dans d'autres
églises. Leur enseignement? Que les chrétiens
doivent observer la loi de Moïse (voir le livre
des Galates), qu'ils doivent s'abstenir
d'aliments (Hébreux 13:9), qu'ils ne devraient
pas se marier (1 Timothée 4:1-4), qu'ils doivent
«observer les jours , les mois et les
saisons»(Galates 4:10), qu'ils doivent adorer
les anges (Colossiens 2:18) au lieu de Dieu
seulement, par le Seigneur Jésus-Christ, qu'ils
doivent appeler d'autres médiateurs au lieu
du seul “unique médiateur entre Dieu et les
hommes, l'homme Christ Jésus»(1 Timothée
2:5), etc. Ceux qui prêchaient ou prêchent ces
choses sont aussi des faux enseignants qui
font la même chose, comme ceux de l'autre
côté: détourner les gens du droit chemin, de la
vraie Parole de Dieu, cette fois par une fausse
“humilité” et “s'ingérant dans les choses qu'ils
n'ont pas vu, enflé d'un vain orgueil par leur
esprit charnel» (Colossiens 2:18 - Darby).
Par conséquent, les faux enseignants
apparaissent essentiellement comme deux
extrémités: une extrémité est une perversion
de la grâce de Dieu, il se transforme en un
permis pour l'immoralité, tandis que l'autre
est le légalisme, et poursuit - par une fausse
humilité - des pratiques que Dieu n'a jamais
voulues. Nous devons nous méfié des deux.
Pour clore cette section, je voudrais ajouter
la précision suivante: si un faux enseignant
bousille la Parole de Dieu, l'a gérant mal à des
fins égoïstes, cela ne signifie pas que le
chrétien qui fait une erreur dans
l'enseignement de la Parole de Dieu est, par
définition, un faux enseignant. Comme
Jacques le dit:
Jacques 3:1-2a
“Ne soyez pas beaucoup de docteurs, mes
frères, sachant que nous en recevrons un
jugement plus sévère; car nous faillissons tous à
plusieurs égards”.
“Nous faillissons tous à plusieurs égards”
dit Jacques, s'adressant aux enseignants et
s'impliquant très gracieusement aussi.
Commettre une erreur dans l'enseignement de
la Parole de Dieu ne fait nécessairement pas
de quelqu'un un faux enseignant. Sinon nous
seront tous des faux enseignants, car selon
Jacques nous faillissons tous à plusieurs
égards. La vérité c'est que nous apprenons
tous et pendant que nous apprenons plus,
nous pourrions avoir à revenir en arrière et
enseigner avec plus de précision ce que nous
avons enseigné par le passé. Je suis
reconnaissant envers Dieu parce qu'Il n'attend
pas que nous atteignons la perfection avant de
nous utilisé. S'Il le faisait, j'ai peur qu'Il serait
toujours en attente. Un faux enseignant n'est
pas quelqu'un qui, malgré sa sincérité et son
respect pour la Parole de Dieu, commet une
erreur dans son enseignement. L'erreur d'un
faux docteur n'est pas “simplement une
erreur”. C'est quelque chose de plus sérieux.
En effet, il y a une énorme différence entre
commettre “juste une erreur” et “pervertir la
grâce de Dieu en un permis pour l'immoralité”
(Jude 4) ou «parler des choses perverses pour
amener les disciples à les suivre” (Actes 20:30)
ou «par cupidité, ils feront trafic des enfants
de Dieu avec des paroles artificieuses» (2
Pierre 2:3). Le premier, celui qui commet
«juste une erreur” n'est pas un faux docteur,
mais un disciple qui doit améliorer son
message (exemple: Apollos dans Actes 18: son
message n'était pas à 100% juste mais il l'a
amélioré). Ce dernier cependant, est en effet
un faux enseignant, un loup déguisé en
agneau, un exploiteur du peuple de Dieu qui
les égare et les amènent à le suivre. Et bien
que ce soit facile d'imaginer ces exploiteurs
comme des complets étrangers à la foi, ce n’est
pas souvent le cas. Certains d'entre eux sont
des gens qui, bien qu'ils avaient commencé
dans le Seigneur, ils s'en sont éloignés de lui
par la suite. 2 Pierre 2 leur consacrent une
grande partie. J'ai laissé les passages connexes,
ainsi que les semblables de Jude, pour la fin
de ce chapitre. Pour l'instant allons dans
Galates.
5.16. GALATES 5:2-4 “SEPARE DU CHRIST”
Dans l'épître aux Galates, Paul traite la
question de la loi et la grâce et le fait que nous
sommes sauvés par la grâce, par la faveur
imméritée de Dieu, sans les œuvres de la loi.
La raison pour laquelle Il le disait c'était parce
que certains enseignaient les Galates qu'ils
devaient garder la loi et qu'ils devaient même
être circoncis. Comme nous le disions
précédemment, il existe, en gros, deux
versions de faux enseignants: l'un mène les
gens en erreur en pervertissant efficacement la
grâce de Dieu en un permis pour l'immoralité
(Jude 1:4) et l'autre les égarent par légalisme,
c'est-à-dire, en imposant le respect de la loi de
Moïse (sabbat, la circoncision, la dîme, les
cérémonies etc.) et aux choses que Dieu n'a
jamais destiné pour les croyants. Les Galates
étaient les victimes du deuxième type des faux
enseignants. Paul a abordé la question en
précisant que cet écart de la véritable Evangile
signifierait:
Galates 5:2-4
“Voici, moi Paul, je vous dis que si vous êtes
circoncis, Christ ne vous profitera de rien; et je
proteste de nouveau à tout homme circoncis,
qu'il est tenu d'accomplir toute la loi. Vous
vous êtes séparés de tout le bénéfice qu'il y a dans
le Christ, vous tous qui vous justifiez par la loi;
vous êtes déchus de la grâce”.
Vous ne pouvez pas être séparé de quelque
chose si vous n'en faisiez pas partie. Ces
personnes étaient de vrais croyants, un avec
Christ. Cependant, cela changerait s'ils
recherchaient la justification par la loi. Dans ce
cas, ils seraient séparés de Christ et seraient
déchus de la grâce. Par conséquent, il est en
effet possible d'être séparé du Christ et de
tomber en disgrâce, c'est-à-dire, pour être avec
Lui aujourd'hui, mais de ne plus être avec Lui
à l'avenir, de nous séparé de Lui, en - dans le
cas des Galates - suivant une doctrine
perverse. Notez également qu'ils seront
déchus de la grâce. Ce n’est pas que la grâce
allait les chassés mais au contraire eux-mêmes
allaient être déchus de la gloire. Par conséquent,
la grâce nous retient aussi longtemps que nous
voulons qu'elle nous retienne. Mais si quelqu'un le
voulait, il pourrait en être déchu.
De plus, comme Paul témoigne d'eux
quelques versets plus loin:
Galates 5:7
“Vous couriez bien, qui est-ce qui vous a
arrêtés pur que vous n'obéissiez pas à la
vérité”?
Remarquez qu'il utilise le passé: vous couriez
bien. Mais c'est plus le cas. Ils ont été
empêchés par quelqu'un, surement en les
enseignants à observer la loi et être circoncis.
Et comme résultat, ils n'étaient plus en train
de courir. Au contraire, ils étaient sur le point
d'être égarés. Par conséquent, il est possible
de bien courir mais de s'arrêter de bien courir
et même être égaré, c'est-à-dire, être déchu du
bon chemin ainsi que la course de la foi tout
ensemble.
Maintenant, la question à se poser est la
suivante: si quelqu'un est séparé de Christ et
par conséquent est déchu de la grâce, peut-il
encore être sauvé? Je crois que la réponse est
claire dans Ephésiens 2:8 et Jean 15. Selon
Ephésiens, le salut est par la grâce par la foi. Si
ces Galates étaient déchus de la grâce, alors ils
ne tomberaient plus dans le cas d'Ephésiens
2:8. De plus, selon Jean 15:6:
“Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est
jeté dehors comme le sarment, et il sèche; et
on les amasse, et on les met au feu, et ils
brûlent”.
Quiconque ne demeure pas en Christ,
quiconque est séparé de Lui, la fin décrite
dans le passage ci-dessus lui est réservé. Il
nous parle également de ce qui arrivera dans
le cas des Galates qui se seront séparés de
Christ.
Pour faire un résumé, oui il est possible
qu'un croyant, parce qu'il a suivit une
déception, soit séparé du Christ. Et comme le
cas des Galates, cela peut arriver lorsque
quelqu'un remplace l'œuvre de Christ par la
loi et cherche à atteindre la justice à travers
elle.
Malheureusement, certains abusent les
Galates pour aller à l'autre extrémité en disant
que Dieu se soucis seulement de notre foi
mais les œuvres n'ont vraiment pas
d'importance, comme si la foi et les œuvres
peuvent exister de manière séparé. Mais ce
n’est pas vraiment le cas. Comme Luther l'a
bien dit:
“C’est impossible de séparer la foi des œuvres de
même qu'on ne peut séparer la chaleur et la
lumière du feu7“.
C'est vrai. Il n'y a pas de salut, mais
seulement par la foi et il n'existe pas de vraie
foi sans les fruits respectif, les œuvres qui
7Luther: Une Introduction a L'épître du St. Paul aux
Romains.
devraient normalement l'accompagner. La
"foi" infructueuse ne sauve pas, pas
nécessairement parce que les fruits nous
sauverons et c'est absent. En contraste, ça ne
peut pas nous sauvé parce que la foi
infructueuse n'est pas la vraie foi. C'est morte
comme Jacques l'a dit (Jacques 2:26) et une
telle foi ne sauve pas. Le message que
véhicule ce livre n'est pas le salut par les
œuvres. Un tel salut n'existe pas. Ce qui existe
c'est le salut par la foi, une foi qui doit être
préservée jusqu'à la fin et qui devrait - et qui
le sera si nous restons unis avec Christ - être
fructueuse. En effet, je vais résumer le
message de ce livre dans le passage de Galates
5:6 que nous avons vu plus tôt:
“Car, dans le Christ Jésus, ni circoncision, ni
incirconcision, n'ont de valeur, mais la foi
opérante par l’amour”.
La foi, l'amour et les œuvres. Tous les trois
vont ensemble et je ne pense pas qu'ils
peuvent être isolés des autres.
5.17. 2 TIMOTHEE 2:11-13: “SI NOUS LE
RENIONS, LUI AUSSI NOUS RENIERA”
Le prochain passage que nous allons étudier
c'est 2 Timothée 2:11-13. Nous y lisons:
2 Timothée 2:11-13
“Cette parole est certaine; car si nous sommes
morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si
nous souffrons, nous régnerons aussi avec lui;
si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous
sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il
ne peut se renier lui-même”.
Le mot "lui" évidemment se rapporte à
Christ car c’est Lui qui est mort et qui règnera.
Maintenant pouvons-nous renier Christ?
Encore, si une telle possibilité n'existait pas,
Paul ne l'aurait jamais mentionné. Alors oui,
c'est possible que quelqu'un puisse Le renier.
Il ne doit PAS le renier mais à force d'être
trompé, pourra finir par le faire. Que se
passera-t-il dans ce cas? La Parole ne laisse
aucun espace pour des spéculations: “si nous le
renions, lui aussi nous reniera”.
Pour éviter ces simples paroles, plusieurs
vont au verset 13 et disent: “mais voyez le
verset 33: “si nous sommes incrédules, lui
demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-
même”. Ils essayent d'utiliser ce verset pour
soutenir le fait que si nous Le renions, ce n’est
pas terrible car Il est fidèle et Il ne nous
reniera pas. Mais une telle interprétation est
évidemment fausse. Car au verset qui précède
nous le lisons clairement et simplement: si
nous Le renierons, Il nous reniera. Ce que le
verset 13 nous dit c'est qu'Il est toujours fidèle,
mais ne voudrait pas dire qu'Il nous accepte
même lorsque nous Le renierons car dans le
verset qui précède, Paul avait déjà résolu la
question. C'est un contraste entre nous, si
nous sommes infidèles, Lui est toujours fidèle.
Christ ne sera jamais infidèle. Nous pourrons
choisir d'être infidèle mais Il ne le sera jamais.
Il est toujours fidèle.
5.18. JACQUES 5:19-20: LE FRERE EGARE
Allons dans Jacques 5:19-20:
“Mes frères, si quelqu'un parmi vous s'égare de
la vérité, et que quelqu'un le ramène, qu'il
sache que celui qui aura ramené un pécheur
de l'égarement de son chemin, sauvera une âme
de la mort et couvrira une multitude de
péchés”.
La phrase “si quelqu'un parmi vous s'égare
de la vérité”, explique clairement qu'un frère -
et ce texte parle aux frères: “Mes frères, si
quelqu'un parmi vous” - peut s'éloigner de la
vérité. Qu'est-ce que ça veut dire? Il peut se
tromper dans l'enseignement et être égaré -
comme les Galates qui voulaient suivre la loi
comme moyen de recevoir la justification - ou
suivre les pratiques pécheresses. Sur ce
dernier point, nous ne parlons pas ici d'un
péché pendant notre marche sur la bonne voie
(voir plus loin la discussion sur 1 Jean). Au
contraire, nous parlons de quelqu'un qui
s'égare de la vérité, de la lumière et marche
maintenant dans les ténèbres. Alors, est-il
possible que “quelqu'un parmi vous” s'égare
de la vérité? Malheureusement, oui c'est
possible.
Maintenant Jacques dit que si un frère
ramène quelqu'un qui s'est égaré de la vérité,
Il “sauvera son âme de la mort”. Le passage, en
parlant de la mort de cette âme, précise que si
la personne concernée ne revient pas, à la fin,
il ne recevra pas la vie éternelle, mais l'exact
opposé de celui-ci. Et ceci malgré le fait que
jadis il était sur le bon chemin. Nous voyons la
même vérité dans d'autres endroits dans les
épitres. Voici quelque unes:
Romains 8:13
“Car si vous vivez selon la chair, vous
mourrez; mais si par l’Esprit vous faites
mourir les actions du corps, vous vivrez”.
Galates 6:7-8
“Ne soyez pas séduits; on ne se moque pas de
Dieu; car ce qu'un homme sème, cela aussi il
le moissonnera. Car celui qui sème pour sa
propre chair moissonnera de la chair la
corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit
moissonnera de l'Esprit la vie éternelle”.
Hébreux 10:26-27
“Car si nous péchons volontairement après
avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne
reste plus de sacrifice pour les péchés, mais
une certaine attente terrible de jugement et
l'ardeur d'un feu qui va dévorer les
adversaires”.
Nous moissonnons la vie éternelle lorsque
nous courons la course de la foi, semant dans
l'Esprit et à la nouvelle nature. Paul est très
claire à ce sujet: “mais celui qui sème pour
l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle”.
Ceci ne veut pas dire que nous sommes sans
faute ou sans péché. Personne ne l'est.
Toutefois, ce sont des erreurs pendant que nous
sommes sur le chemin. Nous nous efforçons de
mener une vie de justice et parfois nous
pourrions avoir des épisodes de péché ici et la.
Mais ça s'arrête la, des épisodes, pas quelque
chose que nous pratiquons vraiment, que
nous adoptons comme un style de vie. Si,
toutefois, nous vivons essentiellement une vie
de péché, nous pratiquons l'iniquité, nous
vivons - habituellement et comme un mode de
vie - selon la chair, alors, nous récolterons ce
que nous avons semé et à partir de ce que
nous lisons ceci est “une attente terrible du
jugement, et un feu de fureur», la corruption
et la mort. Maintenant, certains pourrons
demander: “mais pourquoi? N'est-ce pas le
salut par la foi?” Oui c'est vrai, mais la vraie
foi et vivre selon la chair ne vont jamais de
pair. Ils sont mutuellement exclusifs. Nous ne
pouvons pas nous trouvé dans les deux
catégories au même moment.
5.19. “QUELQUES-UNS APOSTASIERONT DE LA
FOI”
Dans 1 Timothée 4, nous lisons:
1 Timothée 4:1-3
“Or l'Esprit dit expressément qu'aux derniers
temps quelques-uns apostasieront de la foi,
s'attachant à des esprits séducteurs et à des
enseignements de démons, disant des
mensonges par hypocrisie, ayant leur propre
conscience cautérisée, de se marier prescrivant
de s'abstenir des viandes que Dieu a créées
pour être prises avec action de grâces par les
fidèles et par ceux qui connaissent la vérité”.
Si quelqu'un qui est venu à la foi ne pouvait
jamais l'abandonner, alors il serait également
impossible pour ces personnes dont l'Esprit
parle ici de le faire. Mais comme c'est évident,
cela est impossible. Que se passe-t-il dans ce
cas? En étant des victimes des faux
enseignants qui sont les instruments des
esprits de déception. Nous avons parlé
précédemment de deux groupes principaux
de faux enseignants: ceux qui pervertissent la
grâce de Dieu en un permis pour l'immoralité
et ceux qui favorisent la fausse humilité et le
respect des choses que Dieu n'a jamais voulu.
Les deux ont leur conscience cautérisée et par
conséquent n'ont aucune restreinte. Il me
semble que les faux enseignants du passage
ci-dessus appartiennent au second groupe qui
favorise la fausse humilité, c'est-à-dire, ceux
qui encouragent la venue au soi-disant Dieu
par des choses telles que l'abstinence de
nourriture ou refuser le mariage. C'est encore
très pertinent. En fait, ce n'était que quelques
centaines d'années après que Paul a écrit ce
qui précède, pendant le règne d'Elvire en 306
après JC, lorsque, selon Canon 33: tous les
évêques, les prêtres et les diacres et tous les
autres clercs devaient s'abstenir complètement
de leurs épouses et ne pas avoir des enfants
ouvrant ainsi la voie à l'obligation du célibat,
qui devint plus tard une exigence pour les
ministres de certaines dénominations.
Les faux enseignants vont toujours dérouter
les personnes et nous devons être vigilants.
Toutefois, il est impossible d'être vigilant si
nous même nous ne connaissons pas ce que la
Parole de Dieu dit. Lisons-nous la Parole de
Dieu seul, sans les «lunettes» des doctrines
chères, ou basons-nous essentiellement notre
foi sur ce que les autres disent à propos de la
Parole? Il existe bon nombres de croyances
chères que des personnes ont mais c'est triste
de dire: ils ne recevront pas ces croyances en
lisant la Bible seul, sans que quelqu'un leur
enseignent ces croyances. Ils pourront
seulement "voir" ces "vérités" s'ils portent les
"lunettes" particulière de l'interprétation des
Écritures que quelqu'un les a donné. Mais les
Écritures ont leur propre interprétation et
n'ont pas besoin de telles lunettes.
Pour clôturer cette section, je nous exhorte à
prendre notre Bible et la lire attentivement, en
se concentrant sur ce que dit le texte et sans
filtrer le texte à travers des théories et des
doctrines théologiques que nous pourrons
avoir entendues. Dieu dit ce qu'Il veut dire et
ses paroles reflètent Ses intentions. Si une
doctrine particulière est dans la Bible, vous le
verrez clairement lorsque vous la lirez. Mais si
une doctrine peut seulement être "identifiée"
après avoir porté les "lunettes" de
l'interprétation des Écritures, je me méfierais
en la considérant comme une doctrine
biblique.
5.20. 1 TIMOTHEE 5:8: “IL A RENIE LA FOI ET IL
EST PIRE QU'UN INCREDULE”
Pour voir un exemple de la façon dont Paul
voyait la foi et que pour lui, ce n'était pas
seulement une confession, mais une manière
de vivre, passons à 1 Timothée 5. La, Paul
écrit à Timothée au sujet des veuves et les
obligations que les enfants et petits enfants
ont envers eux. Verset 3 et 4 nous dit:
1 Timothée 5:3-4
“Honore les veuves qui sont vraiment veuves;
mais si quelque veuve a des enfants ou des
descendants, qu'ils apprennent premièrement
à montrer leur piété envers leur propre
maison et à rendre à ceux dont ils descendent
les soins qu'ils en ont reçus, car cela est
agréable devant Dieu”.
Dieu se soucie des veuves et Il a donné
l'ordre que les enfants et petits enfants doivent
premièrement prendre soin de leur besoins.
Voici la parole déclarée de Dieu. Maintenant
supposons qu'un croyant avec des veuves
dans sa famille refuse de le faire. Paul parle de
ce cas en termes clairs dans 1 Timothée 5:8:
“Mais si quelqu'un n'a pas soin des siens et
spécialement de ceux de sa famille, il a renié la
foi et il est pire qu'un incrédule.”
Je ne pense pas que quelqu'un parlera ainsi
aujourd'hui. Aujourd'hui, les gens ont peur de
dire la vérité afin de ne pas offensé quelqu'un.
Mais Paul n'avait pas de tels problèmes et je
suis sure qu'il aimait le peuple probablement
plus que nous tous. En effet, je crois qu'il
n'avait pas de telles préoccupations
exactement parce qu'il les aimait. Paul et les
autres apôtres et avant tout le Seigneur Lui-
même, n'a jamais considéré la foi comme
quelque chose qui ne peut être reniée, pas
plus qu'ils ne considèrent personne fidèle,
simplement parce qu'il le disait. Quand Paul a
dit aux Corinthiens de s'examiner s’ils étaient
dans la foi, il ne faisait pas allusion à des gens
qui avaient refusé verbalement le Seigneur.
Ceux-ci n'étaient PAS dans la foi. Au contraire,
il faisait allusion aux croyants, à des gens qui
pensaient qu'ils étaient dans la foi et peut-être
refusaient de le pratiquer, refusant par
exemple de prendre soin des membres de leur
famille, y compris leur mère ou grand-mère
veuve. De telles personnes n'étaient pas dans
la foi et bien qu'ils n'avaient pas renié
verbalement le Seigneur, ils l'ont fait en
pratique, par leurs actes. Par conséquent,
renier la foi ne voudrait pas dire que je me
lève et je fais une confession avec ma bouche
contre la foi (bien que cela puisse aussi
arriver). Le plus souvent cela signifie que je
refuse de la pratiquer, de faire - toujours et
habituellement - ce qui accompagne la foi, la
mettre en pratique. Paul, en utilisant
l'exemple d'un soi-disant croyant qui a refusé
de prendre soin de sa famille, a dit qu'il avait
renié la foi et il est pire qu'un infidèle.
5.21. “VA, DORENAVANT NE PECHE PLUS”: CE
QUE LE SEIGNEUR ATTEND DES PECHEURS
PARDONNE.
Dans Jean 8:3-11, nous avons un récit
indicatif de l'amour, la compassion et le
pardon immense de Dieu pour les pêcheurs.
Lisons-la:
Jean 8:3-11
“Et les scribes et les pharisiens lui amènent
une femme surprise en adultère; et l'ayant
placée devant lui, ils lui disent: Maître, cette
femme a été surprise sur le fait même,
commettant adultère. Or, dans la loi, Moïse
nous a commandé de lapider de telles
femmes: toi donc, que dis-tu? Or ils disaient
cela pour l'éprouver, afin qu'ils eussent de
quoi l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé,
écrivait avec le doigt sur la terre. Et comme ils
continuaient à l'interroger, s'étant relevé, il
leur dit: Que celui de vous qui est sans péché,
jette le premier la pierre contre elle. Et s'étant
encore baissé, il écrivait sur la terre. Et eux,
l'ayant entendu, sortirent un à un, en
commençant depuis les plus anciens jusqu'aux
derniers; et Jésus fut laissé seul avec la femme
devant lui. Et Jésus, s'étant relevé et ne voyant
personne que la femme, lui dit: Femme, où
sont-ils, ceux-là, tes accusateurs? Nul ne t'a-t-il
condamnée? Et elle dit: Nul, Seigneur. Et Jésus
lui dit: Moi non plus, je ne te condamne pas; va, -
dorénavant ne pèche plus”.
Voyez l'immense amour du Seigneur. En
aucun cas Il ne veut la mort du méchant mais
que le méchant se détourne et vive. Comme
nous lisons dans Ezéchiel 33:11:
Ezéchiel 33:11
“Dis-leur: Je suis vivant, dit le Seigneur,
l'Éternel, si je prends plaisir en la mort du
méchant,... mais plutôt à ce que le méchant se
détourne de sa voie et qu'il vive ! Détournez-
vous, détournez-vous de vos mauvaises voies;
et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël”?
C'était et c'est la volonté de Dieu pour les
injustes. Il veut qu'il se détourne et se repent.
Il ne veut pas sa condamnation, sa mort. Ceci
ne veut pas dire qu'Il est indifférent au péché.
Mais au pêcheur, Il dit: “Je ne vous condamne
pas. La passé est passé. VA ET
DORENAVANT NE PECHE PLUS”. S'il vous
plait prenez note: Il ne dit pas “je ne te
condamne pas non plus” mais aussi “va et
dorénavant ne pèche plus”. Par conséquent, Il
attend quelque chose du pêcheur, d'aller et ne
plus péché. Puissions-nous être reconnaissants
pour Son pardon et au lieu de le prendre pour
acquis, puisons-nous le prendre comme il est
vraiment: un nouveau départ et efforçons-
nous d'aller et ne plus péché.
5.22. LA VERITABLE FAMILLE DE JESUS: “CEUX
QUI ECOUTENT LA PAROLE ET L'A METTENT EN
PRATIQUE”
Dans Luc 8:20-21 nous lisons comment et qui
Jésus défini comme Son frère et Ses tiens:
Luc 8:20-21
“Et cela lui fut rapporté par quelques-uns qui
disaient: Ta mère et tes frères se tiennent
dehors, désirant te voir. Mais lui, répondant,
leur dit: Ma mère et mes frères sont ceux qui
écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en
pratique”.
Ceux qui écoutent et mettent aussi en
pratique la Parole de Dieu sont les frères de
Jésus. Comme nous l'avons vu à plusieurs
reprises jusqu'à présent, pour Jésus, c'est
pratiqué Sa Parole qui compte. L'écoute de la
Parole devra également être suivit par la
pratique de ce qu'on a écouté.
5.23. 1 CORINTHIENS 5:5 “AFIN QUE L'ESPRIT
SOIT SAUVE AU JOUR DU SEIGNEUR JESUS”
Dans 1 Corinthiens 5 et à partir du verset 1,
nous entendons parler de quelques grandes
immoralités sexuelles qui se passaient dans
l'église de Corinthe.
1 Corinthiens 5:1-5
“On entend dire partout qu'il y a de la
fornication parmi vous, et une fornication telle
qu'elle n'existe pas même parmi les nations, de
sorte que quelqu'un aurait la femme de son père.
Et vous êtes enflés d'orgueil, et vous n'avez
pas plutôt mené deuil, afin que celui qui a
commis cette action fût ôté du milieu de vous.
Car pour moi, étant absent de corps, mais
présent en esprit, j'ai déjà, comme présent,
jugé (vous et mon esprit étant assemblés avec
la puissance de notre Seigneur Jésus Christ),
de livrer, au nom de notre Seigneur Jésus
Christ, celui qui a ainsi commis cette action,
j'ai jugé, dis-je, de livrer un tel homme à Satan
pour la destruction de la chair, afin que l'esprit
soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus”.
L'immoralité sexuelle existait parmi qui?
“Parmi vous”, parmi les croyants, a dit Paul.
Cela nous dit immédiatement que le croyant
est en effet capable de choses telles que la
pratique de l'immoralité sexuelle de la pire
espèce que même les païens ne pouvaient
tolérer. Maintenant, je tiens à nous poser la
question suivante: est-ce que les gens qui
pratiquaient ces choses et qui étaient
manifestement «croyants», peuvent être
sauvés, s'ils ne se repentent pas pour ce qu'ils
pratiquaient? Voici une question rhétorique
puis que la réponse se trouve dans le texte
ainsi que la réaction de Paul à cette situation.
Jetons-y un coup d'œil:
1 Corinthiens 5:4-5
“(Vous et mon esprit étant assemblés avec la
puissance de notre Seigneur Jésus Christ), de
livrer, au nom de notre Seigneur Jésus Christ,
celui qui a ainsi commis cette action, j'ai jugé,
dis-je, de livrer un tel homme à Satan pour la
destruction de la chair, afin que l'esprit soit
sauvé dans la journée du Seigneur Jésus”.
La raison pour laquelle cet homme aurait dû
être livré à Satan c'était pour le conduire à la
repentance, à travers la “destruction de la
chair” que cela apporterait, “afin que l'esprit
soit sauvé au jour du Seigneur”. Pour le dire
autrement, si la chair, le vieil homme, de cette
personne était détruite et il se repentait, alors
son esprit, lui-même, sera sauvé au jour du
Seigneur. De cela, il est évident que si cette
«destruction de la chair” ne se produisait pas
et cette personne ne se repentait pas, alors son
esprit ne serait pas sauvé au jour du Seigneur.
Paul, afin d'éviter cela et apporter la
repentance, dit, livrez cet homme à Satan pour
la destruction de la chair, pour l'écrasement
du vieil homme. Mais est-ce que ceux qui
pratiquaient ces péchés ainsi que les péchés
similaires se sont finalement repentis? Dans 2
Corinthiens, Paul assure le suivi de la
question d'immoralité sexuelle dans l'église de
Corinthe. Voici ce qu'il dit:
2 Corinthiens 12:21
“Et qu'étant de nouveau revenu au milieu de
vous, mon Dieu ne m'humilie quant à vous, et
que je ne sois affligé à l'occasion de plusieurs
de ceux qui ont péché auparavant et qui ne se
sont pas repentis de l'impureté et de la fornication
et de l'impudicité qu'ils ont commises”.
Comme nous le voyons, ce n'était pas
seulement un mais plusieurs qui vivaient dans
l'impureté, la fornication et la lascivité.
Comme nous le voyons aussi, plusieurs de ces
personnes ne s'étaient PAS repentis et nous ne
savons pas s'ils l'ont fait plus tard.
Certaines choses que je voudrais que nous
remarquons à propos de ces gens c'est que, ce
qu'ils faisaient n'était pas un péché tout en
étant sur la bonne voie. Ce n'était pas un
épisode de péché, mais, comme dit le texte,
leur pratique, ce qu'ils faisaient habituellement
et comme un style de vie. Ils pratiquaient
l'iniquité en utilisant les paroles du Seigneur
(Matthieu 7:23). S'ils ne se repentent pas,
trouveront-ils la porte du Royaume ouvert et
le Roi les attendant afin de les accueillir, juste
parce qu'il fut une fois ils étaient croyants? La
réponse est non. Car il est clair à partir de
Matthieu 7:21-23 que le Roi ne va pas les
accueillir, mais plutôt renvoyer ceux qui
pratiquent l'iniquité:
“Ce ne sont pas tous ceux qui me disent:
Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le
royaume des cieux; mais celui qui fait la
volonté de mon Père qui est dans les cieux".
Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur,
Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton
nom, et n'avons-nous pas chassé des démons
en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup
de miracles en ton nom? Et alors je leur
déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-
vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité”.
En revanche, contrairement à la multitude
qui a choisit d'ignorer la réalité ci-dessus, Paul
ne l'a pas ignoré. C'est pourquoi il était
bouleversé que l'église de Corinthe était
arrogant, essentiellement endormit, et n'avait
pas pris des mesures pour discipliner ces gens
afin qu'ils puissent se repentir et que leur
esprit “soit sauvé au jour du Seigneur”.
5.24. 2 PIERRE 2 “C'AURAIT ETE PREFERABLE
POUR EUX DE NE JAMAIS AVOIR CONNU LA
JUSTICE”
Il reste les deux derniers passages “les plus
chargé” de ce chapitre qui sont d'ailleurs
similaire: 2 Pierre 2 et Jude. Commençons
avec 2 Pierre. L'épitre a trois chapitres. Le plus
grand des trois est consacrée à la description
de certaines personnes très dangereuses liés
au sujet dont nous discutons ici. Nous avons
vu trois parties de ce chapitre dans une
section précédente. Maintenant, lisons une
grande partie de ce chapitre.
2 Pierre 2:1-19
“Or il y a eu aussi de faux prophètes parmi le
peuple, comme aussi il y aura parmi vous de
faux docteurs qui introduiront furtivement
des sectes de perdition, reniant aussi le maître
qui les a achetés, faisant venir sur eux-mêmes une
prompte destruction; et plusieurs suivront leurs
excès: et à cause d'eux la voie de la vérité sera
blasphémée; et, par cupidité, ils feront trafic
de vous avec des paroles artificieuses; mais
leur jugement, dès longtemps, ne demeure
pas oisif, et leur destruction ne sommeille
pas". Car, si Dieu n'a pas épargné les anges
qui ont péché, mais, les ayant précipités dans
l'abîme, les a livrés pour être gardés dans des
chaînes d'obscurité pour le jugement; -et s'il
n'a pas épargné l'ancien monde, mais a
préservé Noé, lui huitième, prédicateur de
justice, faisant venir le déluge sur un monde
d'impies; et si, réduisant en cendres les villes
de Sodome et de Gomorrhe, il les a
condamnées par une totale subversion, les
établissant pour être un exemple à ceux qui
vivraient dans l'impiété; et s'il a délivré le
juste Lot, accablé par la conduite débauchée
de ces hommes pervers, (car ce juste qui
habitait parmi eux, les voyant et les
entendant, tourmentait de jour en jour son
âme juste à cause de leurs actions iniques,) -le
Seigneur sait délivrer de la tentation les
hommes pieux, et réserver les injustes pour le
jour du jugement, pour être punis, mais
spécialement ceux qui suivent la chair dans la
convoitise de l'impureté et qui méprisent la
domination. Gens audacieux, adonnés à leur
sens, ils ne tremblent pas en injuriant les
dignités, tandis que les anges, plus grands en
force et en puissance, ne portent pas contre
elles de jugement injurieux devant le
Seigneur. Mais ceux-ci, comme des bêtes sans
raison, purement animales, nées pour être
prises et détruites, parlant injurieusement
dans les choses qu'ils ignorent, périront aussi
dans leur propre corruption, recevant la
récompense de l'iniquité, estimant plaisir les
voluptés d'un jour; -des taches et des
souillures, s'abandonnant aux délices de leurs
propres tromperies tout en faisant des festins
avec vous; ayant les yeux pleins d'adultère et
ne cessant jamais de pécher; amorçant les
âmes mal affermies, ayant le cœur exercé à la
cupidité, enfants de malédiction. Ayant laissé
le droit chemin, ils se sont égarés, ayant suivi le
chemin de Balaam, fils de Bosor, qui aima le
salaire d'iniquité; mais il fut repris de sa
propre désobéissance: une bête de somme
muette, parlant d'une voix d'homme, réprima
la folie du prophète. Ce sont des fontaines
sans eau et des nuages poussés par la tempête,
des gens à qui l'obscurité des ténèbres est
réservée pour toujours; car, en prononçant
d'orgueilleux discours de vanité, ils amorcent
par les convoitises de la chair, par leurs
impudicités, ceux qui avaient depuis peu
échappé à ceux qui vivent dans l'erreur; -leur
promettant la liberté, eux qui sont esclaves de
la corruption, car on est esclave de celui par
qui on est vaincu”.
Plusieurs s'opposent à l'idée que ceux dont
nous avons lu étaient des croyants. Et en
réalité, jusqu'à ce point, d'aucun pourront dire
que peut être ce n’est pas à 100% claire si les
personnes donc Pierre parle étaient des
chrétiens ou pas, bien qu'il y a quelques
indications: ils ont renié le Maitre qui les a
rachetés. De même, comme nous avons lu:
“Ayant laissé le droit chemin, ils se sont égarés”.
Comment quelqu'un aurait-il pu abandonner
le droit chemin s'il n'avait jamais été sur le
droit chemin? Toutefois, les versets de 2 Pierre
qui suivent ne laissent aucun doute quant au
fait que ces personnes s'étaient convertis mais
éventuellement se sont éloignés et sont
retournés à la souillure du monde:
2 Pierre 2:20-22
“Car, si, après avoir échappé aux souillures du
monde par la connaissance du Seigneur et Sauveur
Jésus Christ, étant de nouveau enlacés, ils sont
vaincus par elles, leur dernière condition est
pire que la première; car il leur eût mieux valu
n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se
détourner, après l'avoir connue, du saint
commandement qui leur avait été donné; mais ce
que dit le proverbe véritable leur est arrivé: le
chien est retourné à ce qu'il avait vomi lui-
même, et la truie lavée, à se vautrer au
bourbier”.
A partir des faits précédents, il est évident
que ces personnes avaient été des croyants.
i) ils avaient échappés les souillures du monde
par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus
Christ. Ici on parle de la connaissance du
Seigneur et on ne peut pas Le connaitre sans
la foi. Même en tant que croyants, connaitre le
Seigneur Jésus-Christ est un objectif et non
quelque chose qui arrive automatiquement.
Que ces personnes ont une fois fait partie de
la famille des croyants ayant une connaissance
personnelle du Seigneur devient indéniable
par l'utilisation du mot grec "epignosis". Ce
mot ne signifie pas seulement une
connaissance intellectuelle ou une
connaissance simple. En revanche, ça signifie
une connaissance précise qui est appliqué en
pratique. Voici comment le dictionnaire Vine
défini ce mot:
Epignosis: "désigne" une connaissance exacte ou
complète, le discernement, la reconnaissance,
“l'expression d'une connaissance plus pleine
ou pleine”, une plus grande participation du
“connaisseur” dans l'objet “connu”, donc
l'influencer plus fortement» (soulignement
ajouté)
Epignosis est la forme nominale du verbe
"epiginosko". Au sujet du verbe, Vine dit:
"il désigne “observer, tout percevoir, avis
attentivement, discerner, reconnaître” et
suggère généralement une directive, une
reconnaissance plus spéciale de l'objet
«connu» plus que [ginosko]; elle peut
également suggérer la «connaissance» avancée
ou reconnaissance particulière; ainsi, dans
Romains 1:31, “connaitre le commandement
de Dieu” (epiginosko) signifie “connaitre très
bien” tandis que dans Romains 1:21
“connaitre Dieu” (ginosko) suggère
simplement qu'ils ne pouvaient pas éviter la
perception. Parfois, epiginosko signifie une
participation spéciale dans l'objet “connu” et
donne une plus grande importance à ce qui
est établit. Par conséquent, dans Jean 8:33
“vous connaitrez la vérité”, ginosko est utilisé,
tandis que dans 1 Tim. 4:3, “ceux qui croient
et connaissent la vérité”, epiginosko met
l'emphase sur la participation dans la vérité”.
(Soulignement ajouté)
Un non croyant pourrait entendre parler de
Dieu mais si la Parole n'entre pas dans son
cœur, ça ne conduira jamais à la vraie
connaissance de Jésus Christ, encore moins
une pleine perception comme le mot
"epignosis" le désigne.
Pour plus de compréhension, voici quelques
exemples où le mot "epignosis" est utilisé en
connexion avec la connaissance de Dieu et le
Seigneur Jésus Christ:
Ephésiens 4:11-14
“et lui, a donné les uns comme apôtres, les
autres comme prophètes, les autres comme
évangélistes, les autres comme pasteurs et
docteurs; en vue de la perfection des saints,
pour l'œuvre du service, pour l'édification du
corps de Christ; jusqu'à ce que nous
parvenions tous à l'unité de la foi et de la
connaissance du Fils de Dieu, à l'état
d'homme fait, à la mesure de la stature de la
plénitude du Christ: afin que nous ne soyons
plus de petits enfants, ballottés et emportés çà
et là par tout vent de doctrine dans la
tromperie des hommes, dans leur habileté à
user de voies détournées pour égarer”;
Ephésiens 1:17
“Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus
Christ, le Père de gloire, vous donne l’esprit
de sagesse et de révélation dans sa
connaissance, [epignosis]”
Colossiens 1:9-10.
“C'est pourquoi nous aussi, depuis le jour où
nous en avons ouï parler, nous ne cessons pas
de prier et de demander pour vous que vous
soyez remplis de la connaissance [epiginosko]
de sa volonté, en toute sagesse et intelligence
spirituelle, pour marcher d'une manière digne
du Seigneur pour lui plaire à tous égards,
portant du fruit en toute bonne œuvre, et
croissant par la connaissance [epignosis] de
Dieu”.
Colossiens 2:1-2.
“Car je veux que vous sachiez quel combat j'ai
pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et
tous ceux qui n'ont point vu mon visage en la
chair, afin que leurs cœurs soient consolés,
étant unis ensemble dans l'amour et pour
toutes les richesses de la pleine certitude
d'intelligence, pour la connaissance [epignosis]
du mystère de Dieu”.
Colossiens 3:9-10.
“Ne mentez point l'un à l'autre, ayant
dépouillé le vieil homme avec ses actions
ayant revêtu le nouvel homme qui est
renouvelé en connaissance, [epignosis] selon
l’image de celui qui l'a créé”.
2 Timothée 2:24-25
“Et il ne faut pas que l'esclave du Seigneur
conteste, mais qu'il soit doux envers tous,
propre à enseigner, ayant du support;
enseignant avec douceur les opposants,
attendant si Dieu, peut-être, ne leur donnera
pas la repentance pour reconnaître [epignosis]
la vérité”.
Je pense que nous ne pouvions pas soutenir
sérieusement que l'un de ces passages se
référant à la connaissance (epignosis) de Dieu
et de Son Fils pourrait également s'appliquer
aux non-croyants. Je me demande alors
pourquoi certains s'opposent si farouchement
à l'idée que ces personnes de 2 Pierre étaient
autrefois des croyants, quand il est clairement
écrit dans la Parole qu'ils retournent aux
souillures du monde, après avoir d'abord y
échappé “à travers la connaissance [epignosis]
de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ”, la
même connaissance qui est notre but et la
prière pour nous tous, les croyants? Je nous
encourage, au lieu de combattre ce qui est
clairement écrit dans la Parole de Dieu afin de
soutenir quelques doctrines chère, nous
devrons nous soumettre à la Parole et
l'accepter comme des petits enfants, d'autant
plus qu’à Lui, la Parole vivante de Dieu, nous
allons un jour rendre des comptes.
ii) Que ces personnes de 2 Pierre étaient
autrefois des croyants est également évident
par le fait que “les saints commandements
leur avait été donné”. Un saint
commandement pouvait-il être donné aux non
croyants? Je ne le pense pas. Parlant de
commandement apporte à l'esprit ce que Paul
a dit à Timothée:
1 Timothée 6:12-14:
“Combats le bon combat de la foi; saisis la vie
éternelle, pour laquelle tu as été appelé et tu
as fait la belle confession devant beaucoup de
témoins. Je t'ordonne devant Dieu qui appelle
toutes choses à l'existence, et devant le Christ
Jésus qui a fait la belle confession devant
Ponce Pilate, que tu gardes ce commandement,
sans tache, irrépréhensible, jusqu'à l'apparition
de notre Seigneur Jésus Christ”.
Vraiment, pourquoi Paul demanderais à
Timothée de garder ce commandement sans
tâche si c'était impossible de le tâché?
Revenons à ceux de 2 Pierre. Ils étaient les
bénéficiaires du “saint commandement”, qui,
au sens large pour moi signifie la Parole de
Dieu et le commandement qu'elle nous donne.
Par exemple 1 Jean 3:23 nous dit:
“-Et c'est ici son commandement, que nous
croyions au nom de son Fils Jésus Christ et
que nous nous aimions l'un l'autre, selon qu'il
nous en a donné le commandement”.
De plus, ces personnes ont connu le chemin
de la justice. Un fois de plus le mot “connaitre”
est la traduction du mot grec "epigninosko",
c'est-à-dire, ce n'est pas une simple
connaissance que l'on entend, mais une bonne
connaissance assez profonde du chemin de la
justice. Ceci aurait-il pu arriver à des non
croyants? Je ne le pense pas. Ce que les faits
disent clairement, et je le crois, c'est que ces
personnes appartenaient à l'origine à la
famille des croyants mais ils ont abandonnés
leur foi. L'apostasie signifie appartenir
quelque part et le trahir, se détourner, s'en
éloigner. De tels apostats étaient également
ceux de 2 Pierre 2.
Quel sera la fin de ces personnes? La réponse
se trouve dans les parties suivantes de 2 Pierre
2:
“Car il leur eût mieux valu n'avoir pas connu la
voie de la justice, que de se détourner, après
l'avoir connue, du saint commandement qui
leur avait été donné”.
Et
“Faisant venir sur eux-mêmes une prompte
destruction”.
5.25. JUDE: “QUI CHANGENT LA GRACE DE
NOTRE DIEU EN DISSOLUTION” - UN
AVERTISSEMENT TRES IMPORTANT
Jude est une épître qui est très court, juste 25
versets. Mais c'est très puissant avec une
insistance évidente. Le verset 3 va droit au
sujet:
Jude 3
“Bien-aimés, quand j'usais de toute diligence
pour vous écrire de notre commun salut, je me
suis trouvé dans la nécessité de vous écrire
afin; de vous exhorter à combattre pour la foi
qui a été une fois enseignée aux saints”.
La “foi qui a été une fois enseignée aux
saints” était en danger et les croyants devaient
se battre pour elle. Qu'est-ce qui n'allait pas,
qu'est-ce qui se passait? Le prochain verset le
dit:
Jude 4
“Car certains hommes se sont glissés parmi
les fidèles, inscrits jadis à l'avance pour ce
jugement, des impies, qui changent la grâce de
notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul
maître et seigneur, Jésus Christ”.
Ces personnes faisaient deux choses:
1. Ils changeaient la grâce de notre Dieu en
dissolution.
2. Ils reniaient notre seul maitre et Seigneur,
Jésus Christ.
Mais comment le faisaient-ils? Comme Jude
dit: Ils s'étaient glissés parmi les fidèles. Ceci
montre qu'ils ne disaient pas explicitement et
de manière audible que “Jésus Christ n'est ni
notre Seigneur ni notre Maitre”. Sinon ils
seraient remarqués immédiatement. Ils se sont
plutôt “glissés parmi les fidèles”, peut être en
se transformant de la même manière que Paul
dit que les serviteurs de Satan se transforment
en des ministres de la justice:
2 Corinthiens 11:13-15
“Car de tels hommes sont de faux apôtres, des
ouvriers trompeurs, se transformant en apôtres
de Christ; et ce n'est pas étonnant, car Satan
lui-même se transforme en ange de lumière:
ce n'est donc pas chose étrange si ses ministres
aussi se transforment en ministres de justice,
desquels la fin sera selon leurs œuvres”.
Les ouvriers de Satan ne se présentent jamais
comme des loups parce qu'ils seront
remarqués. Au contraire, ils prennent
l'apparence des agneaux. Ils apparaissent
comme “des ministres de la justice” mais leurs
œuvres montrent qu'ils ne le sont pas.
Le fruit, la vie que quelqu'un mène, ce qu'il
pratique est le plus clair et je dirais le seul
indicateur si vraiment il est un agneau ou un
loup dans la peau d'un agneau. Le Seigneur l'a
dit clairement dans Matthieu 7:15-20:
“Or soyez en garde contre les faux prophètes
qui viennent à vous en habits de brebis, mais
qui au dedans sont des loups ravisseurs. Vous
les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on du
raisin sur des épines, ou des figues sur des
chardons? Ainsi tout bon arbre produit de
bons fruits, mais l'arbre mauvais produit de
mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas
produire de mauvais fruits, ni un arbre
mauvais produire de bons fruits. Tout arbre
qui ne produit pas de bon fruit est coupé et
jeté au feu. Ainsi vous les reconnaîtrez à leurs
fruits”.
Malgré le camouflage, le fruit, les œuvres de
ces personnes - et non le camouflage d’un
agneau qu'ils portent - est l'indicateur
indubitable de qui ils sont vraiment les
serviteurs.
De plus, comme Jude 12 le dit: “Ceux-ci, ils
sont des taches dans vos agapes, faisant des
festins avec vous sans crainte”. En d'autres
termes, ces personnes prenaient part aux
repas communs - les agapes - que les croyants
avaient à l'église.
Maintenant, faisons un résumé:
i) Ces personnes s'étaient glissés parmi les
fidèles sans être remarqués. Cela indique
qu'ils s'étaient camouflés pour ressembler aux
agneaux alors qu'ils étaient des loups féroces.
ii) Ils participaient ensemble avec les vrais
croyants aux repas communs qu'ils avaient à
l'église.
iii) les croyants n'avaient aucune idée qu'ils
étaient vraiment des loups ni le danger qu'ils
représentaient. S'ils connaissaient le danger,
ils allaient déjà se battre pour la vraie foi qui a
été une fois enseignée aux saints et il n y
aurait aucune raison pour que Jude leur
demande avec insistance de le faire.
Je crois que ces faits nous disent que ces faux
enseignants se présentaient comme des
chrétiens. En effet, Jude est très semblable à 2
Pierre 2 qui parlent également des faux
enseignants qui, avant de devenir des faux
enseignants, faisaient partie de la famille des
croyants. Je ne sais pas si tous deux parlent de
la même situation, mais le seul moyen que ces
gens sont entrés inaperçue, malgré la
corruption qui se répandait, c'est en prenant
l'apparence des chrétiens.
Pour parler de ce qu'ils faisaient, ils
changeaient la grâce de Dieu en dissolution, et
reniaient notre seul Maître et Seigneur Jésus-
Christ. Considérons chacun d'entre eux.
“Ils changeaient la grâce de notre Dieu en
dissolution”.
Par rapport au mot dissolution, c'est la
traduction du mot grec "aselgeia". Ce mot est
utilisé 10 fois dans le Nouveau Testament et
apparait dans la liste connexe des œuvres de
la chair (voir Marc 7:21-22, Romains 13:13,
Galates 5:19-21). Selon le dictionnaire Vine,
cela désigne:
“L’excès, la débauche, l'absence de contrainte,
l'indécence, l'impudicité”.
Peut être le NIV (la Nouvelle Version
Internationale) a la meilleur traduction de
Jude 1:4 lorsqu'il dit:
“Des impies, qui changent la grâce de notre Dieu
en dissolution, et qui renient notre seul maître et
seigneur, Jésus Christ”.
Ces personnes avaient changé la grâce de
notre Dieu en un permis d'immoralité. Mais
comment le faisaient-ils? Je crois que c'est à
travers des enseignements perverti en parole
et en acte. Dans la "grâce" qu'ils enseignaient,
il y a avaient la permission de vivre dans la
dissolution et le péché. Quelqu'un vivait-il
dans le péché? Eh bien, pas un problème
majeur. Leur "grâce" couvrait tout cela. Il est
difficile de comprendre ce qui se passait
exactement et je ne veux pas creuser plus loin
dans le texte que ce qu'il dit vraiment, mais
c'est un fait et c'est écrit dans le texte qu'ils
changeaient la grâce en un permis pour
l'immoralité, le péché.
“Qui renient notre seul maître et Seigneur,
Jésus-Christ”.
De plus, il est écrit dans le texte que ces
personnes reniaient notre seul Maitre et
Seigneur, Jésus-Christ. Le mot traduit comme
"Maitre" c'est le mot grec "Despotes", d'où le
mot en anglais "Despot". Ça signifie Seigneur
absolu. En d'autres termes, Jude utilise deux
mots semblables, un avec insistance pour
montrer la Seigneurie absolu de Jésus-Christ
que ces personnes refusaient.
Mais est-ce vraiment possible? De telles
personnes peuvent-ils se glisser dans l'église,
communier avec les croyants, renier la
Seigneurie de Jésus-Christ dans leur pratique,
changer la grâce de Dieu en un permis pour
l'immoralité et ne pas être aperçu?
Malheureusement, c'est possible. En effet, je
crois que cela se produit aujourd'hui. Bon
nombres de personnes enseignent le message
de la grâce facile. Une grâce selon laquelle
Jésus est plus un serviteur que Seigneur. Une
grâce, dans laquelle quelqu'un est sauvé une
fois pour toutes la minute où il croit et ce qu'il
va faire après cette minute, s’il va rester dans
la foi, s'il va rester dans la vigne, en Christ,
n'est pas pertinente. Ce qui est important c'est
ce moment de foi. Le commencement au lieu
de la fin. Voulez-vous vivre selon le monde?
Ce serait bien de ne pas le faire, ils vous le
diront, mais si vous le faites, ce n’est pas grave.
La grâce c'est la grâce. Pour résumé en une
phrase: vous pouvez, selon eux, devenir le
prochain oxymoron, un chrétien et non un
disciple de Christ. Mais Actes 11:26 nous dit:
“-et que ce fut à Antioche premièrement que
les disciples furent nommés chrétiens”.
Ce sont les disciples qui étaient appelé des
chrétiens. Pour le dire autrement, il n y a rien
de tel comme des chrétiens qui ne sont pas les
disciples des chrétiens. Quiconque n'est pas
un disciple de Christ n'est pas un chrétien.
Comme le théologien allemand Dietrich
Bonhoeffer l'a résumé:
“La grâce facile est la prédication du pardon
sans exigé la repentance ... la grâce facile est la
grâce sans disciplelat, la grâce sans la croix, la
grâce sans Jésus-Christ”.
Malheureusement, bon nombre
d'enseignements portent sur cet enseignement
qui est très populaire. Cependant, c'est une
fausse grâce, une déformation de la vraie
grâce de Dieu et nous devons être vigilant afin
de ne pas être des victimes. Et comme Pierre
clôture son deuxième épître:
2 Pierre 3:17-18
“Vous donc, bien-aimés, sachant ces choses à
l'avance, prenez garde, de peur qu'étant
entraînés par l'erreur des pervers, vous ne
veniez à déchoir de votre propre fermeté;
mais croissez dans la grâce et dans la
connaissance de notre Seigneur et Sauveur
Jésus Christ. A lui la gloire, et maintenant et
jusqu'au jour d'éternité ! Amen”.
6
PERDONS-NOUS NOTRE SALUT A CHAQUE FOIS
QUE NOUS PECHONS?
Certains disent qu'une fois que quelqu'un a
péché il perd son salut et il doit se repentir à
nouveau jusqu'à ce qu'il pèche encore puis
perd son salut encore et ainsi de suite. Je ne
pense pas que c'est ainsi. Malheureusement,
nous pouvons être dans la foi et péché, tombé
(mais être encore sur la bonne voie) puis se
lever et continuer. Comme 1 Jean le dit:
1 Jean 1:5-10
“Et c'est ici le message que nous avons
entendu de lui et que nous vous annonçons,
savoir que Dieu est lumière et qu'il n'y a en lui
aucunes ténèbres. Si nous disons que nous
avons communion avec lui, et que nous
marchions dans les ténèbres, nous mentons et
nous ne pratiquons pas la vérité; mais si nous
marchons dans la lumière, comme lui-même est
dans la lumière, nous avons communion les uns
avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils
nous purifie de tout péché. Si nous disons que
nous n'avons pas de péché, nous nous
séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est pas
en nous. Si nous confessons nos péchés, il est
fidèle et juste pour nous pardonner nos
péchés et nous purifier de toute iniquité. Si
nous disons que nous n'avons pas péché, nous
le faisons menteur et sa parole n'est pas en
nous. Mes enfants, je vous écris ces choses afin
que vous ne péchiez pas; et si quelqu'un a
péché, nous avons un avocat auprès du Père,
Jésus Christ, le juste; et lui est la propitiation
pour nos péchés, et non pas seulement pour
les nôtres, mais aussi pour le monde entier”.
Je voudrais mettre l'emphase sur le verset
7: ”mais si nous marchons dans la lumière,
comme lui-même est dans la lumière, nous
avons communion les uns avec les autres, et le
sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de
tout péché”. Pourquoi auront-nous besoin du
sang de Christ pour nous purifier de tout
péché si nous marchons dans la lumière? Il me
semble que marcher dans la lumière ne
signifie pas nécessairement que nous n'allons
pas pécher. Ce que je veux dire, c'est que le
péché est également une possibilité dans ce
cas mais il s'agit d'un «épisode», quelque
chose que nous mettons derrière nous et
allons de l'avant. Nous ne pratiquons pas le
péché, nous ne vivons pas dans le péché. Il
vient sur notre chemin et facilement 8 mais
nous ne le pratiquons pas volontairement,
habituellement et comme un style de vie.
Quand nous confessons nos péchés, le sang de
Christ nous en purifie de tout.
Maintenant, marcher dans la lumière est un
scénario mais pas le seul pour un croyant. Il y
a un autre aussi et c'est marcher dans les
ténèbres. Comme l'apôtre a dit:
8 Hébreux 12:1 dit: « rejetant tout fardeau et le péché qui
nous enveloppe si aisément ». La phrase "nous enveloppe si
aisément" est un mot dans le texte grec, le mot
"euperispaston". Selon Barnes: Cela signifie "bien
présent dans les environs" et par conséquent désigne ce
qui est proche, ou à portée de main ou se produisant
facilement. Alors Chrysostom l'explique. .. Tyndale dit
"le péché qui s'accroche sur nous".
“Si nous disons que nous avons communion
avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres,
nous mentons et nous ne pratiquons pas la
vérité”.
‘Pratiquer la vérité” c'est quelque chose
d'important pour moi ici. Lorsque nous
marchons dans les ténèbres, nous ne
pratiquons pas la vérité, qui, lorsque dit
autrement sera: “Lorsque nous ne pratiquons
pas la vérité nous marchons dans les
ténèbres”. 1 Jean 2:9-11 donne une application
directe de ce qui précède:
1 Jean 2:9-11
“Celui qui dit être dans la lumière et qui hait
son frère, est dans les ténèbres jusqu'à
maintenant. Celui qui aime son frère demeure
dans la lumière, et il n'y a point en lui
d'occasion de chute. Mais celui qui hait son
frère est dans les ténèbres, et il marche dans
les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les
ténèbres ont aveuglé ses yeux”.
Et 1 Jean 4:20
“Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse
son frère, il est menteur; car celui qui n'aime
pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer
Dieu qu'il ne voit pas» ?
De plus, 1 Jean 3:14-15
“Nous, nous savons que nous sommes passés
de la mort à la vie, parce que nous aimons les
frères; celui qui n'aime pas son frère demeure
dans la mort. Quiconque hait son frère est un
meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a
la vie éternelle demeurant en lui”.
Nous voyons ici ce que nous avons vu dans
tous les cas précédents. En ce qui concerne la
Bible, ce que nous disons que nous sommes
n'est pas si important, mais ce que notre fruit
montre que nous sommes vraiment, c'est-à-
dire ce que nous pratiquons. Comme l'Apôtre
Jean dit: celui qui hait son frère est un
meurtrier et la vie éternelle n'est pas en lui. S'il
dit qu'il aime Dieu, dit Jean, ne le croyez pas,
car s'il n'aime pas son frère qu'il a vu,
comment pourrait-il aimer Dieu qu'il n'a pas
vu? Maintenant, permettez-moi de demander
quelque chose: sur la base de ce qui précède,
pensons-nous vraiment que celui qui hait son
frère et qui ne s'est pas repenti, c'est-à-dire un
meurtrier impénitent, se retrouvera dans le
Royaume de Dieu, simplement parce qu'il dit
qu'il aime Dieu, et parce qu'il est un «frère»
(c'est ainsi qu'il s'appelle)? Je crois que la
réponse de Jean est un grand non. “Aucun
meurtrier n'a la vie éternelle en lui” nous dit-il,
et le contexte ne parle pas des meurtriers
païen mais des chrétiens qui détestent leur
frères. Je crois que dans le Royaume il y aura
plusieurs meurtriers qui se seront repenti,
mais aucun qui ne se serait pas repenti.
Comme Paul nous averti dans Galates 5:19-
21:
Galates 5:19-21
“Or les œuvres de la chair sont manifestes,
lesquelles sont la fornication, l'impureté,
l'impudicité, l'idolâtrie, la magie, les inimitiés,
les querelles, les jalousies, les colères, les
intrigues, les divisions, les sectes, les envies,
les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et les
choses semblables à celles-là, au sujet desquelles
je vous déclare d'avance, comme aussi je l'ai déjà
dit, que ceux qui commettent de telles choses
n'hériteront pas du royaume de Dieu”.
Le mot grec traduit comme "commettre"
(dans la phrase “commettent de telles choses”)
c'est le mot "prasso", d'où vient le verbe
anglais "to practice" (pratiquer). Selon le
dictionnaire Strong, ça signifie, entre autres:
"Pratiquer", c'est-à-dire, “effectuer de façon
répétée ou habituelle” (soulignement ajouté).
Maintenant, pourquoi Paul avait-il besoin de
mettre en garde les croyants de Galate que
ceux qui pratiquent ces choses n'entreront pas
dans le Royaume (c'est ce que “hériter le
Royaume” signifie- il suffit de faire une
recherche sur le mot «hériter» dans le
Nouveau Testament et ce sera évident), s'ils
étaient déjà dans le Royaume à partir du
moment qu'ils ont cru, indépendamment de
ce qui s'est passé après? Évidemment, si c'était
le cas, il n'aurait aucune raison de les avertir.
Mais il l'a fait, ce qui signifie qu'il y avait une
raison. Et la raison est simple, même si nous
vivons pleinement notre foi, même si nous la
mettons en pratique ou pas donne la preuve si
vraiment nous sommes dans la foi ou pas.
Pour le dire autrement: ceux qui disent qu'ils
sont croyants (et peut-être autrefois ils étaient
de vrais croyants), mais pratiquent le péché de
façon habituelle et répétée en détestant leur
frère (qui est égale au meurtre) ou en
pratiquant l'une des autres choses décrites
dans Galates 5 :19-21 et ne se repent pas de ce
comportement, trouveront la porte du
Royaume fermer. Hébreux 10:26-27 est très
claire:
“Car si nous péchons volontairement après avoir
reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus
de sacrifice pour les péchés, mais une certaine
attente terrible de jugement et l'ardeur d'un feu
qui va dévorer les adversaires”.
Pour revenir 1 Jean 1:5-7 et le lire à
nouveau:
1 Jean 1:5-7
“Et c'est ici le message que nous avons
entendu de lui et que nous vous annonçons,
savoir que Dieu est lumière et qu'il n'y a en lui
aucunes ténèbres. Si nous disons que nous
avons communion avec lui, et que nous
marchions dans les ténèbres, nous mentons et
nous ne pratiquons pas la vérité; mais si nous
marchons dans la lumière, comme lui-même est
dans la lumière, nous avons communion les
uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ
son Fils nous purifie de tout péché”.
On peut marcher dans la lumière et marcher
dans les ténèbres. Ceux qui marchent dans la
lumière pourrons tomber ici et là mais ils ne
pratiquent PAS - de façon habituelle, répétées
et comme un style vie - le péché. Au contraire,
ils pratiquent la vérité de façon habituelle et
répétées (comme un style de vie), c'est-à-dire,
ils s'efforcent de mettre en pratique ce que la
Parole de Dieu dit. Ils pourront pécher ici et là
mais ils sont sur le bon chemin. Ils trouveront
la porte du Royaume ouvert.
En revanche, il y a ceux qui marchent dans
les ténèbres, ce qui voudrait dire qu'ils
pratiquent le péché de façon habituelle et
répétée. Le péché est leur style de vie. Ceux-ci
marchent dans les ténèbres et leurs fruits en
sont les preuves. S'ils ne se repentent pas, ils
trouveront la porte du Royaume fermée.
Par conséquent, ce n’est pas péché tout en
étant dans la lumière qui qualifie quelqu'un
comme étant hors de la foi mais prendre le
péché comme un style de vie, le pratiquer
volontairement et habituellement. Toutefois,
nous devons nous méfié car tout les habitudes
ont un début. Alors, si nous sommes tombés
et nous avons péché, ne le prenons pas avec
un cœur léger mais après l'avoir confessé au
Seigneur soyons vigilant, de peur de donner
libre voie au péché et ce qui était seulement
un épisode deviendra une habitude.
7
OBJECTIONS COMMUNES
Puis que je suis un de ceux qui a reçu
l'enseignement selon lequel le salut est
quelque chose qu'on reçoit une fois pour toute
le moment quelqu'un croit et
indépendamment de ce qui se passe après, je
sais très bien certaines des raisons les gens
utilisent pour soutenir ce point de vue. Voici
quelques unes que j'ai entendues:
7.1. JE SUIS UN ENFANT DE DIEU ET CELA NE
PEUT ETRE CHANGE.
Voici l'argument: “Je suis un fils de Dieu, un
enfant de Dieu et cela ne peut être changé. La
seconde où j'ai cru, j'étais né de nouveau et le
tour était joué. Je suis sauvé indépendamment
de ce que je fais dans ma vie. Un fils peut-il
cesser d'être un fils” ?
Mon commentaire
Cet argument utilise l'analogie de filiation
physique selon laquelle “une fois fils toujours
fils”. Mais en vérité, quel est la validité de cet
argument sur le plan spirituel? Par exemple,
les anges sont également appelé les fils de
Dieu dans la Bible. Tous, y compris ceux qui
sont tombés (Genèse 6:2) et même Satan lui-
même (Job 2:1). Cela veut-il dire que tous sont
encore, effectivement et vraiment, maintenant
enfants de Dieu dans le sens d'avoir la
communion et profiter de ce que Dieu a pour
ceux qui sont vraiment de Sa maison? Non.
Dans Genèse 6, nous voyons des anges qui ont
commis l'apostasie. Ils sont maintenant dans
l'abîme, dans une prison de l'obscurité en
attendant le jour du jugement (2 Pierre 2:4).
Satan peut-il s'attendre à autre chose que sa
destruction totale, simplement parce qu'il était
une fois un ange de lumière? Non, pas
possible. En outre, est-ce que le fait que ceux
qui étaient des enfants de Dieu - comme
Adam - leur a empêché de tomber et de se
retrouver - comme ils le feront - dans l'étang
de feu? Non. Alors, pourquoi est-ce que
certains d'entre nous considèrent que être un
enfant de Dieu, parce que nous croyions
autrefois, signifie en fait que nous n'avons
aucune obligation et nous pouvons aussi être
un fils prodigue et le père nous ramène, sans
nous repentir et revenir à Lui? Rappelez-vous
le père de la parabole du fils prodigue: il a
accueillis son fils avec joie! Mais quand?
Quand il s'est repenti et est revenu à la maison. Il
aurait pu choisir de continuer loin de son père
et finalement mourir quelque part seul. Mais il
ne l'a pas fait. Au contraire, il s'est repenti, il
est revenu à la maison et cela a fait toute la
différence. Nous concernant, Paul dit:
Romains 8:12-14
“Ainsi donc, frères, nous sommes débiteurs,
non pas à la chair pour vivre selon la chair; car
si vous vivez selon la chair, vous mourrez;
mais si par l’Esprit vous faites mourir les
actions du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui
sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils
de Dieu”.
Nous sommes devenus enfant de Dieu par la
foi en Jésus Christ (Galates 3:26). Mais
pourquoi le même apôtre dit ici: “Car tous
ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu,
ceux-là sont fils de Dieu”? Qu'est-ce que ça
veut dire conduits par l'Esprit de Dieu? Cela
signifie être conduit par l'Esprit, par la
nouvelle nature, de marcher par l'Esprit, de
marcher par la nouvelle nature, s'efforcer de
faire la volonté de Dieu, se conformer à la
vigne et avoir sa Parole en nous. Quelqu'un
peut-il être conduit par l'Esprit de Dieu quand
la Parole de Dieu ne demeure pas en lui?
Quelqu'un peut-il marcher par l'Esprit s'il ne
demeure pas dans la vigne, en Christ? Non,
pas possible. Donc, ce que Paul nous dit
essentiellement ici, est que les vrais enfants de
Dieu sont ceux qui sont conduits non par la
chair, la vieille nature, mais par la nouvelle
nature, l'Esprit, le Christ en nous. Nous avons
vu précédemment dans Luc 8:20-21 où Jésus a
dit clairement:
“Et cela lui fut rapporté par quelques-uns qui
disaient: Ta mère et tes frères se tiennent
dehors, désirant te voir". Mais lui, répondant,
leur dit: Ma mère et mes frères sont ceux qui
écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en
pratique”.
Les vrais enfants de Dieu, les vrais frères et
sœurs de Jésus Christ sont ceux qui entendent
la Parole de Dieu et le mettent en pratique.
Les personnes qui ont abandonnées la foi, les
gens qui courent après le monde, ses richesses,
ses plaisirs et les soucis ou se sont détournés
en raison des tribulations et de la tentation, en
bref, les gens qui ne demeurent plus dans la
vigne, dans le Christ, sont clairement exclus
de ceux que Jésus, ainsi que Paul dans
Romains, considère comme des vrais enfants
de Dieu. Alors, que doit faire quelqu'un s'il se
trouve dans cette catégorie? La réponse c'est la
repentance et le retour à notre Père qui nous
aime. La parabole du fils prodige ici est un
bon exemple.
Luc 15:20-24
“Et se levant, il vint vers son père. Et comme il
était encore loin, son père le vit et fut ému de
compassion, et, courant à lui, se jeta à son cou
et le couvrit de baisers. Et le fils lui dit: Père,
j'ai péché contre le ciel et devant toi; je ne suis
plus digne d'être appelé ton fils. Mais le père
dit à ses esclaves: Apportez dehors la plus
belle robe, et l'en revêtez; et mettez un anneau
à sa main et des sandales à ses pieds; et
amenez le veau gras et tuez-le; et mangeons et
faisons bonne chère; car mon fils que voici
était mort, et il est revenu à la vie; il était
perdu, et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire
bonne chère”.
7.2. “PERSONNE NE PEUT ME RAVIR DE LA MAIN
DE JESUS” (JEAN 10:27-28).
J'ai entendu des gens utiliser ce passage de
Jean pour soutenir qu'ils ne seront jamais
arraché de la main de Jésus, peu importe s’ils
suivent vraiment Jésus ou pas, tant qu'ils
avaient cru en Jésus autrefois. Mais est-ce ce
que la Parole de Dieu dit? Lisons ce passage
dans son contexte:
Jean 10:27-29
“Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les
connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne
la vie éternelle, et elles ne périront jamais; et
personne ne les ravira de ma main. Mon Père,
qui me les a données, est plus grand que tous,
et personne ne peut les ravir de la main de
mon Père”.
La promesse de “je leur donne la vie
éternelle, et elles ne périront jamais; et
personne ne les ravira de ma main” c'est pour
ceux du verset 27:
“Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les
connais, et elles me suivent”
Pour être une brebis du Christ et être inclus
dans la promesse du verset 28, nous devons
entendre Sa voix, être connu de Lui et Le
suivre. Creusons un peu plus loin. Qu'est-ce
que ça veut dire suivre Christ? Cela veut-il
dire juste, dans le temps passé, faire une
confession de foi et à partir de là on est inclus
automatiquement et toujours parmi ceux qui
le suivent? Est-ce que quelqu'un qui a cru que
Jésus est le Fils de Dieu, puis est retourné
dans le monde vivant selon la chair, couverte
par la promesse de Jean 10:27-29? Est-ce
qu'une telle personne est vraiment le disciple
de Christ? Permettons au Maitre d'expliquer
ce qu'il faut pour Le suivre:
Luc 9:23-24
“Et il disait à tous: Si quelqu'un veut venir
après moi, qu'il se renonce soi-même, et qu'il
prenne sa croix chaque jour, et me suive: car
quiconque voudra sauver sa vie la perdra; et
quiconque perdra sa vie pour l'amour de moi,
celui-là la sauvera”.
Et aussi: Mathieu 10:38
“Et celui qui ne prend pas sa croix et ne vient pas
après moi, n'est pas digne de moi”.
Pour suivre Christ, nous devons prendre
notre croix et Le suivre derrière. Suivre
signifie marcher. Suivre Christ c'est quelque
chose de dynamique, quelque chose qui
implique la marche, et en effet, marcher
derrière une autre personne, le Seigneur. De
l'autre coté, le premier moment de la foi est
une chose statique, quelque chose qui s'est
produit à un moment donné. Ce moment nous
met derrière Christ. Maintenant nous devons
Le suivre. Ce moment nous a amené dans la
foi. Maintenant, nous devons courir avec
patience la course de la foi jusqu'à la fin, nos
yeux fixés sur Jésus le leader de notre foi.
Comme nous lisons dans 1 Jean:
1 Jean 2:10-11
“Celui qui aime son frère demeure dans la lumière,
et il n'y a point en lui d'occasion de chute.
Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres,
et il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il
va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses
yeux”.
Jean ne dit pas, parce que nous avons cru
autrefois, nous marchons automatiquement
dans la lumière et suivons Jésus éternellement.
Au contraire, suivre Jésus est une chose
quotidienne. Par exemple, ceux qui détestent
leurs frères marchent dans les ténèbres et ne
sont pas les disciples de Jésus,
indépendamment de la foi qu'ils ont eu
autrefois. Puisqu'ils ne sont pas les disciples
de Jésus, ils ne font pas partie de Ses brebis,
car Ses brebis écoutent Sa voix et Le suivent.
Pouvons-nous dire que la promesse de Jean
10:28: “moi, je leur donne la vie éternelle, et
elles ne périront jamais; et personne ne les
ravira de ma main” s'applique à eux et
quiconque marche dans les ténèbres sans se
repentir? Non, nous ne le pouvons pas car
cette promesse s'applique à ceux qui le
suivent. Pour ceux qui désirent perdre leur
vies afin de la trouvée. Oui, de telles
personnes ne peuvent être ravies de la main
de Jésus.
7.3. “DE TOUTE FAÇON, DIEU ME PRESENTERA
SANS TACHE INDEPENDAMMENT DE CE QUE JE
FAIS”.
D'autres passages utilisés pour soutenir ce
même point de vue c'est aussi Jude 1:24. Nous
y lisons:
Jude 1:24-25
“Or, à celui qui a le pouvoir de vous garder
sans que vous bronchiez et de vous placer
irréprochables devant sa gloire avec
abondance de joie, -au seul Dieu, notre
Sauveur, par notre seigneur Jésus Christ,
gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant
tout siècle, et maintenant, et pour tous les
siècles ! Amen”.
Alors les gens disent: “vous voyez, Dieu est
capable de m'empêcher de tomber et me
présenter sans tâche”. Par conséquent, ils
concluent “peu importe ce que je fais, de toute
façons, Dieu me présentera sans tâche”. Mais
c'est une mauvaise interprétation claire du
passage. Et pour mieux comprendre, nous
devons encore prendre en compte le contexte.
Lisons-la:
Jude 1:20-25
“Mais vous, bien-aimés, vous édifiant vous-
mêmes sur votre très-sainte foi, priant par le
Saint Esprit, conservez-vous dans l'amour de
Dieu, attendant la miséricorde de notre
seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle; et
les uns qui contestent, reprenez-les; les
autres, sauvez-les avec crainte, les arrachant
hors du feu, haïssant même le vêtement
souillé par la chair. Or, à celui qui a le pouvoir de
vous garder sans que vous bronchiez et de vous
placer irréprochables devant sa gloire avec
abondance de joie, -au seul Dieu, notre
Sauveur, par notre seigneur Jésus Christ,
gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant
tout siècle, et maintenant, et pour tous les
siècles ! Amen”.
“Conservez-vous dans l'amour de Dieu” dit
Jude. Si sa compréhension était que nous
serons de toute façon gardés par Dieu,
indépendamment de ce que nous pratiquons,
pourquoi nous dit-il de nous conserver dans
l'amour de Dieu? S'il n'est pas possible de ne
PAS nous conserver dans son amour, de ne
pas continuer dans sa bonté, il n'y aurait pas
de raison pour l'instruction. Dans un ton
similaire Pierre dit:
2 Pierre 3:17
“Vous donc, bien-aimés, sachant ces choses à
l'avance, prenez garde, de peur qu'étant entraînés
par l'erreur des pervers, vous ne veniez à déchoir
de votre propre fermeté”.
Y a-t-il une possibilité qu'un "bien-aimé", un
vrai croyant, soit entrainé et déchoit d'être
ferme pour le Seigneur? Oui c'est possible.
C'est pourquoi nous devons prendre garde.
Qui doit prendre garde, être en alerte? Qui
doit se conserver dans l'amour du Seigneur?
Dieu le fera-t-il pour nous ou le ferons-nous?
C'est clair que nous le ferons. Dieu nous
aidera-t-Il? Bien sur! Il nous aidera à être
préservés si nous voulons vraiment être
préservés. Comment pouvons-nous donc
comprendre Jude 1:24? Nous ne devons pas le
voir comme Dieu contraignant les gens à ne
pas tomber, mais comme Dieu aidant les gens
qui veulent se conserver dans l'amour de Dieu
pour le faire réellement. Si nous voulons être
conservés dans l'amour de Dieu, Il nous
aidera à le faire et nous allons surement
réussir. Mais si quelqu'un ne veut plus
continuer avec Lui, Dieu ne le forcera pas.
7.4. “DE TOUTE FAÇONS, CELUI QUI A
COMMENCE EN VOUS UNE BONNE ŒUVRE,
L'ACHEVERA”
Philippiens 1:6 est un autre passage
utilisé pour soutenir le fait qu'une fois que
quelqu'un a cru, il ne peut plus tomber. Voici
ce que le passage dit:
“Étant assuré de ceci même, que celui qui a
commencé en vous une bonne œuvre,
l'achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ”.
Alors certaines personnes prennent ce
passage et disent: “Dieu a commencé l'œuvre
et il l'achèvera” et ajoutent implicitement:
“indépendamment de ce que je fais”. C'est un
argument semblable à celui que nous avons
vu dans Jude 1:24. Et comme dans Jude 1:24 et
plus tôt dans Jean 10:28, ici aussi le contexte
est ignoré. Toutefois, avant de considérer le
contexte, j'aimerais souligner que Paul parle
de confiance. Être confiant de quelque chose
signifie que je crois quelque chose et je le crois
fortement, mais cela ne signifie pas que je suis
sûr à 100% à ce sujet. J'en suis confiant.
Maintenant, pourquoi Paul était-il confiant?
Est-il confiant à propos de tout le monde, tout
les chrétiens comme il l'était des Philippiens?
Si c'était juste le fait qu'ils croyaient autrefois,
qui lui a donné une telle confiance, alors il
aurait été tout aussi confiant de tous les
croyants. Mais il ne l'était pas. Comparez la
confiance ci-dessus concernant les Philippiens
avec les évaluations ci-dessous aux Galates:
Galates 4:11
“Je crains quant à vous, que peut-être je n'aie
travaillé en vain pour vous”.
Au lieu d'être confiant, il avait peur. Au lieu
d'une œuvre terminée, il parle d'un travail en
vain. Les Galates et les Philippiens étaient des
croyants. Mais la confiance n'est pas la même
concernant les deux, ce qui montre que la
confiance de Paul n'était pas tout simplement
parce que autrefois, ces gens croyaient et par
conséquent, c'était sûr que Dieu allait finir le
travail en eux, indépendamment de ce qu'ils
ont fait. Alors, pourquoi Paul était-il si
confiant des Philippiens? Nous devons
seulement lire le prochain verset pour le
savoir. Alors le verset 7 nous dit:
Philippiens 1:7
“Comme il est juste que je pense ainsi de vous
tous, parce que vous m'avez dans votre cœur,
et que, dans mes liens et dans la défense et la
confirmation de l'évangile, vous avez tous été
participants de la grâce avec moi”.
Barnes explique le passage ci-dessous ainsi:
“Il y a une raison pourquoi je devrais chérir
cet espoir que j'ai de vous, et cette attente
confiante que vous serez sauvés. Cette raison
se trouve dans la preuve que vous avez
donnée que vous êtes des chrétiens sincères.
Ayant cette preuve, il est bon que je dois
croire que vous pourrez enfin atteindre le
ciel”.
Paul a vu le fruit de ces croyants et à la suite,
il était confiant qu'ils continueront comme ça.
Sa confiance est comme la confiance que vous
avez quand vous connaissez quelqu'un et que
vous êtes satisfait de ce qu'il fait. C'est la
confiance que Paul avait en ces croyants: il les
connaissait, il avait vu leurs fruits et il était
confiant qu'ils seraient là à la fin. Il était
convaincu qu'ils allaient se conserver dans
l'amour de Dieu et Dieu, qui est capable de les
préserver de toute chute, allait terminer le
travail qu'il avait commencé en eux. Je crois
que c'est un moyen plus précis pour
comprendre ce passage. Si nous l'utilisons
pour dire “Dieu va finir le travail en moi,
indépendamment de si oui ou non je
m'accroche à sa Parole ou me conserve dans
son amour”, alors, nous en abusons.
En effet, Paul, avec toute la confiance qu'il
avait au sujet des Philippiens, a continué à
leur donnés des instructions:
Philippiens 2:12-16
“Ainsi donc, mes bien-aimés, de même que
vous avez toujours obéi, non seulement
comme en ma présence, mais beaucoup plus
maintenant en mon absence, travaillez à votre
propre salut avec crainte et tremblement: car c'est
Dieu qui opère en vous et le vouloir et le faire,
selon son bon plaisir. Faites toutes choses
sans murmures et sans raisonnements, afin
que vous soyez sans reproche et purs, des
enfants de Dieu irréprochables, au milieu
d'une génération tortue et perverse, parmi
laquelle vous reluisez comme des luminaires
dans le monde, présentant la parole de vie, pour
ma gloire au jour de Christ, en témoignage que je
n'ai pas couru en vain ni travaillé en vain”.
En résumé: La confiance de Paul était le
résultat des fruits que les Philippiens avaient
démontrés. Ce n'était pas une confiance
abstrait pour tout le monde. Et il exhorte
même ces Philippiens fructueux à s'accrocher
à la Parole, ce qui signifie qu'il y avait une
possibilité - en dépit de toute la confiance de
Paul - qu'ils le feraient pas. Dans ce cas, son
travail serait en vain.
7.5. “JE PEUX FAIRE CE QUE JE VEUX ET
TOUJOURS ETRE SAUVE. AU JOUR DU
JUGEMENT, MES ŒUVRES DE PECHE
POURRAIENT ETRE BRULES MAIS JE VAIS
TOUJOURS M'EN SORTIR”.
Les gens ont cette idée en donnant une
mauvaise interprétation et prenant 1
Corinthiens 3:15 encore hors contexte. Lisons
ce passage dans son contexte:
1 Corinthiens 3:10-15
“Selon la grâce de Dieu qui m'a été donnée,
comme un sage architecte, j'ai posé le
fondement, et un autre édifie dessus; mais que
chacun considère comment il édifie dessus.
Car personne ne peut poser d'autre fondement que
celui qui est posé, lequel est Jésus Christ. Or si
quelqu'un édifie sur ce fondement de l'or, de
l'argent, des pierres précieuses, du bois, du
foin, du chaume, l'ouvrage de chacun sera
rendu manifeste, car le jour le fera connaître,
parce qu'il est révélé en feu; et quel est
l'ouvrage de chacun, le feu l'éprouvera. Si
l'ouvrage de quelqu'un qu'il aura édifié dessus
demeure, il recevra une récompense; si
l'ouvrage de quelqu'un vient à être consumé, il en
éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé,
toutefois comme à travers le feu”.
Les gens prennent le verset 15 et pensent
dans leur esprits: “ce que je fais ne compte pas
vraiment. Quel qu'en soit ce que je fais, même
si je marche selon la chair, je pourrais perdre
les récompenses mais j'entrerais toujours dans
le Royaume. Mes œuvres seront brulés mais je
ne suis pas en danger”. Pourtant, ce n'est pas
du tout ce que dit le passage. Le passage ne
parle pas des œuvres en générale, y compris
les œuvres pécheresses. Ce dont il parle c'est
édifier SUR LE FONDEMENT, QUI N'EST
AUTRE QUE JÉSUS-CHRIST, c'est à dire, il
parle des œuvres qui ont été faites sur la
fondement de Christ. Par conséquent, ce n'est
pas un passage adressée à des personnes qui
ont quitté ce fondement pour suivre le monde,
vivre selon la chair, la vieille nature, et pécher
volontairement et comme un mode de vie.
Pour ce cas, il existe d'autres passages que
nous avons vus dans cette étude. En revanche,
ce passage parle des personnes qui demeurent
en Jésus et ont Jésus comme fondement. Pas
toute œuvre qu'un croyant fait résistera à
l'épreuve de feu. Certains seront brulés. Celui
qui a servi Dieu pendant un certain temps,
peut sans doute énumérer les choses qu'il a
faites sur le fondement de Christ qui ne
résistera pas à l'épreuve du feu. A titre
d'exemple, à ceux qui enseignent la Parole,
Jacques dit:
Jacques 3:1-2
“Ne soyez pas beaucoup de docteurs, mes
frères, sachant que nous en recevrons un
jugement plus sévère; [Louis Second: "nous
serons jugés plus sévèrement"]. Car nous
faillissons tous à plusieurs égards. Si quelqu'un
ne faillit pas en paroles, celui-là est un homme
parfait, capable de tenir aussi tout le corps en
bride”.
Plusieurs veulent enseigner le Parole de
Dieu et si c'est ce que le Seigneur a appelé
quelqu'un à faire, il doit le faire avec la crainte
de Dieu. Mais cela ne voudrait pas dire que
c'est sans risque. Il y aura un jugement pour
ce que nous enseignons et toute autre œuvre
édifiée sur le fondement: “car le jour le fera
connaître, parce qu'il est révélé en feu; et quel
est l'ouvrage de chacun, le feu l'éprouvera. Si
l'ouvrage de quelqu'un qu'il aura édifié dessus
demeure, il recevra une récompense; si
l'ouvrage de quelqu'un vient à être consumé, il en
éprouvera une perte, mais lui-même il sera sauvé,
toutefois comme à travers le feu”. Voici le
contexte du passage. Nous pouvons
l'appliquer sur les œuvres édifiées sur le
fondement de Jésus-Christ. Certains sont d'or,
d'argent et des pierres précieuse, mais
d'autres sont fait de bois, du foin et du
chaume. Ces derniers seront brulés.
7.6. PARLER EN LANGUES (POUR CEUX QUI LE
FONT)
Cet argument va ainsi: “J'ai parlé en langues.
Cela donne la preuve que j'ai le saint esprit et
que je suis sauvé. Si je vis dans le péché mais
je parle en langue, alors cela prouve que
malgré la vie que je mène et ce que je pratique,
j'irai au ciel”.
Mon commentaire
La Bible ne dit nulle part que celui qui parle
en langues, ou a même opérer des miracles
entrera automatiquement dans le Royaume.
Au contraire, il dit que ceux qui font la
volonté de Dieu, ceux qui gardent la foi
jusqu'à la fin, y entreront. Comme le Seigneur
l'a dit:
“Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur,
Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton
nom, et n'avons-nous pas chassé des démons
en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup
de miracles en ton nom? Et alors je leur
déclarerai: Je ne vous ai jamais connus;
retirez-vous de moi, vous qui pratiquez
l'iniquité”.
Le Seigneur ne mention pas le fait de parler
en langues dans cette liste. Ce n'était pas
disponible quand Il parlait. C'est devenu
disponible après la Pentecôte. Cependant, Il
mentionne la prophétie, le fait de chasser les
démons et opérer des prodiges en Son nom.
Ce sont tous les manifestations de l'Esprit de
même que le fait de parler en langue (1
Corinthiens 12:1-12). Comme Il a dit: ceux qui
se glorifiait de leur prophétie en Son nom, ou
dans les miracles qu'ils ont fait ou en chassant
les démons, mais pratiquaient et marchaient
dans l'iniquité n'entreront pas dans le
Royaume. Par conséquent, si quelqu'un vit
dans le péché, il ne devrait pas se glorifier à
parler en langues. Le Seigneur nous a avertis
que ces arguments ne résisteront PAS devant
Lui ce jour. Au contraire, il doit se repentir et
au lieu de vivre dans l'iniquité, s'efforcer à
pratiquer la volonté de Dieu avec patience.
Il y a peut-être d'autres passages utilisés
comme soutien par ceux qui croient l'opinion
selon lequel quelqu'un est sauvé une fois pour
toutes au moment où il croit et
indépendamment de ce qui arrive à sa foi
après. Mais l'explication est plus ou moins la
même que celles indiquées ci-dessus: soit c'est
une promesse qui est faite pour les gens qui,
maintenant dans le présent, sont croyants, ou
le contexte du passage est ignoré.
8
MAINTENANT QUE FERONS-NOUS? SERVIR LE
SEIGNEUR
Pour clôturer cet étude, la question pourrait
être, et maintenant que dois-je faire? Je crois
que la première chose qu'on doit faire est de
prendre son Nouveau Testament et de
commencer une lecture attentive des
évangiles puis les épîtres et l'Apocalypse, sans
les lunettes des doctrines familières et chères,
confirmant pour lui-même ce que nous avons
vu dans cette étude. Comme les gens de Bérée
vérifiaient dans les Écritures tout ce que Paul
disait, vous devriez faire de même concernant
le contenu de cette étude.
De plus, à titre de conclusion, je voudrais
vous présenté ce qui suit: Le Seigneur est
appelé Seigneur parce qu'Il est le Maitre, le
Patron, celui qui commande. Nous, de l'autre
coté, ayant fait de Lui notre Seigneur sont par
définition Ses serviteurs. En fait, le mot
serviteur dans le Nouveau Testament a plus le
sens d'un esclave, c'est-à-dire le sens de
quelqu'un qui est entièrement consacré à faire
la volonté de Son Maître. Comme Romains
6:20-23 nous dit:
Romains 6:20-23
“Car lorsque vous étiez esclaves du péché, vous
étiez libres à l'égard de la justice. Quel fruit
donc aviez-vous alors des choses dont
maintenant vous avez honte? Car la fin de ces
choses est la mort. -Mais maintenant, ayant été
affranchis du péché et asservis à Dieu, vous
avez votre fruit dans la sainteté et pour fin la
vie éternelle. Car les gages du péché, c'est la
mort; mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie
éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur”.
Avant de croire, nous étions esclaves du
péché. Mais après avoir cru et après avoir été
libéré du péché, nous sommes devenus les
esclaves de Dieu. Ce n'est pas réservé à
quelques personnes spéciales qui font un
engagement spécial pour le Seigneur, mais
pour tout le monde qui a fait de Jésus son
Seigneur. Car, en faisant de Lui son Seigneur,
il s'est fait en même temps serviteur de ce
Dieu. Et voici ce que le Seigneur a dit à propos
de ceux qui Le servent, qui gardent les paroles
et les commandements du Maitre:
Jean 12:26
“Si quelqu'un me sert, qu'il me suive; et où je
suis, moi, là aussi sera mon serviteur: si
quelqu'un me sert, le Père l'honorera”.
Jean 14:21
“Celui qui a mes commandements et qui les
garde, c'est celui-là qui m'aime; et celui qui
m'aime, sera aimé de mon Père; et moi je
l'aimerai, et je me manifesterai à lui”.
Jean 14:23
“Jésus répondit et lui dit: Si quelqu'un m'aime,
il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; et
nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure
chez lui”.
Parlant de celui qui Le sert et garde ce que
Lui, le Maître, dit (c'est-à-dire Sa Parole, Ses
commandements, ce que le Maitre ordonne),
le Seigneur a dit que: “Le Père les aimera”, “le
Père les honorera”, “Je l'aimerais et me
manifestera à lui”, “Mon Père et Moi
viendrons demeurer en lui”. Sensationnel!
L'expression «être en communion avec Dieu”
a fini par être utilisé comme un cliché, une
phrase que nous entendons de nombreuses
fois, mais dont la signification est vague. Mais
ce que nous avons lu ici n'est pas du tout
vague. La vie chrétienne est en effet la
communion avec Dieu, et avoir le Père et le
Fils demeuré en nous. Avoir le Fils se
manifester en nous est la définition de cette
communion. Ce n'est rien d'abstrait mais
quelque chose qui va vraiment se produire.
Mais à qui? A ceux qui servent Dieu et
mettent en pratique sa Parole et Sa volonté. Si
nous ne nous soucions pas de cette volonté, si
nous ne nous considérons pas comme esclaves
de Dieu, mais plutôt des «croyants» qui
peuvent continuer comme des esclaves du
péché, cette communion n'aura pas lieu. Le
Seigneur est très clair, ceux qui l'aiment sont
ceux qui gardent Ses commandements, Sa
Parole. Ceux qui ne le font pas ne l'aiment pas
et le Seigneur ne se manifestera pas à eux.
Que devons-nous donc faire? Nous devons
prendre un engagement à suivre Jésus, pour
être ses serviteurs fidèles, quel qu'en soit ce
qu'il faut, quel que soit le coût, vivant alors
nos vies non plus comme esclaves du péché,
mais comme esclaves de Dieu.
Pour éviter tout malentendu: cela ne signifie
pas courir comme des poulets qui paniquent,
faisant tout ce qui vient à notre tête comme la
volonté de Dieu. C'est plutôt vérifier sa Parole
et découvrir ce qu'il veut que nous fassions et
en même temps être en phase avec Lui afin
d'entendre d'autres instructions et
commandements du Maitre qui demeure en
nous, le Saint-Esprit en nous. De tels
commandements et instructions, si elles
viennent du Maître, ne vont jamais violer la
Parole écrite de Dieu, mais nous donnera la
direction et la sagesse à propos des choses
spécifiques que Dieu veut que nous fassions et
qui ne sont pas décrits en détail dans la Bible.
Voyons par exemple l'instruction que Paul a
reçue d'aller prêcher la Parole en Macédoine.
Lui et son équipe étaient à la recherche de
Dieu sur la question d’où aller et le Maître
leur a donné Son ordre, par son Esprit (Actes
16:6-10). Comme des esclaves du Maitre, ils
ont accomplis Sa volonté. C'est le devoir du
Maitre d'appeler Son serviteur et le devoir du
serviteur d'être en phase avec le Maitre afin
que lorsqu'Il appelle, il réagit immédiatement
à travers l'accomplissement de Sa volonté.
Connaissons-nous la volonté de Dieu telle
qu'elle est dans la bible? Sommes-nous en
phase avec le Maitre afin de recevoir plus
d'instructions concernant ce qu'Il voudrait que
nous fassions? Nous sommes-nous engagé à
suivre le Maitre peut importe ce qui arrivera,
peut importe ce que ça nous coutera? Sinon,
maintenant pourrait être le temps de le faire.
ANNEXE 1: LE PRESENT DE L'INDICATIF EN
GREC. UNE DEMONSTRATION EN UTILISANT
JEAN 3:16
Jean 3:16 est surement l'un des passages les
plus cité, notamment lorsqu'il s'agit du salut.
Voici le passage avec quelques uns de ses
contextes:
Jean 3:14-18
“Et comme Moise éleva le serpent dans le
désert, ainsi il faut que le fils de l'homme soit
élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse
pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant
aime le monde, qu'Il a donne son Fils unique,
afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas,
mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas
envoyé son Fils dans le monde afin qu'il
jugeât le monde mais afin que le monde fût
sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n'est pas
jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé,
parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique
de Dieu”.
Trois fois dans les cinq versets précédents,
nous voyons la phrase “quiconque croit en
Lui” suivit d'une promesse merveilleuse.
Seulement en prenant le plus populaire de ces
versets, Jean 3:16, nous apprenons que
«quiconque croit en Lui ne périsse pas mais
qu'il ait la vie éternelle”. Nous voyons que le
mot "croit" ici est au présent de l'indicatif,
désignant quelque chose qui est une réalité
actuelle. Cependant, plusieurs lisent ce
passage comme s'il dit: “quiconque a cru”,
c'est-à-dire une fois par le passé. Évidemment,
ce n’est pas ce que le passage dit. Ce passage,
comme ceux du premier chapitre de cette
étude, est au présent de l'indicatif. Par
conséquent, de tels passages parlent des
choses qui se produisent maintenant au sujet
d'un état présent et actif et non pas quelque
chose qui s'est produit par le passé. Ils parlent
d'une réalité présente au lieu d'une histoire
passée.
En effet, il est utile de mentionner ici certains
faits concernant le présent de l'indicatif en
grec. Le site internet
http://www.ntgreek.net/present.htm
contient une pluie d'information sur ce sujet
ainsi que plusieurs références et exemples. La
conclusion de base (vous pouvez le vérifier
dans le site ci-dessus ou d'autres sites
scientifique) est la suivante: comme une règle,
le présent de l'indicatif en grec ancien désigne
la durée. Il peut aussi désigner quelque chose
qui se passe actuellement dans le présent et ne
se reproduira pas, mais c'est une exception à
la règle et il devient très évident dans le
contexte. La règle c'est que le présent de
l'indicatif d'un verbe désigne la durée, c'est-à-
dire, montre que quelque chose "continue" à
se produire. En appliquant cette règle, Jean
3:14-18 sera9:
Jean 3:14-18
“Et comme Moise éleva le serpent dans le
désert, ainsi il faut que le fils de l'homme soit
élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse
pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant
aime le monde, qu'Il a donne son Fils unique,
9Pour plus d'information, voir David Pawson: "Is John
3:16 the gospel?" (Jean 3:16 est-il l'évangile?), page 38-45,
TerraNova Publications, 2007.
afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas,
mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas
envoyé son Fils dans le monde afin qu'il
jugeât le monde mais afin que le monde fût
sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n'est pas
juge, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé,
parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique
de Dieu”.
Les promesses de Jean 3:14-18 ne sont pas les
promesses à ceux qui ont cru autrefois mais se
sont détournés en chemin sans se repentir. Au
contraire, c'est pour ceux qui croient
maintenant, au présent, et ils continuent à
croire.
Comprendre que le temps présent en grec
indique la durée, c'est-à-dire que quelque
chose continue à se produire peut vraiment
révolutionner la façon dont nous comprenons
de nombreux passages. Ma suggestion serait
que chaque fois que vous voyez le présent de
l'indicatif ("croit", "pardonne", etc.) remplacez
le, après avoir vérifié le contexte, avec la
construction "continuer" + le participe présent
(par exemple: "continue à croire", continue à
pardonner", etc.). Ceci changera surement la
façon dont vous lisez plusieurs passages.
ANNEXE 2: EST-CE QUE LES ENSEIGNEMENTS
DES EVANGILES, Y COMPRIS “LES PAROLES
SEVERES” SONT POUR NOUS?
Plusieurs verrons cette question comme
idiote et dirons que, bien sur, les évangiles
sont importants pour nous. Mais il y a certains
qui implicitement ou explicitement croient
que les évangiles n'ont pas une telle
importance car selon leur point de vue, ils ne
s'adressent pas à nous mais aux Juifs, vivant
sous la loi. Le fondement de cette théorie est
ledit dispensationalisme, qui conclut que ce ne
sont que les épîtres qui sont pertinent pour les
croyants (et dans certaines formes extrêmes
du dispensationalisme, seules certaines
parties d'entre eux!), Tandis que la Parole de
Dieu qui reste est plutôt pour notre
information. En effet, la Bible contient des
parties qui ne sont pas pour l'application du
chrétien. Par exemple, la loi avec ses
injonctions est une chose qui couvre la
majeure partie d'Exode, Lévitique,
Deutéronome et Nombre. Comme la loi de
Moïse n'est plus valide (Hébreux 8:13,
Colossiens 2:13-14) nous serions juste de dire
que ces parties ne sont pas là pour notre
application directe mais plutôt pour notre
information et notre avantage. Bien sur, cela
ne s'applique pas à tout l'Ancien Testament.
Les Psaumes et Proverbes, par exemple, sont
des livres de vérités éternelles qui n'ont
aucune connexion à une époque particulière.
La même chose s'applique également à de
nombreux écrits prophétiques. Ainsi, au lieu
de ce que beaucoup font, la classification de la
partie avant les évangiles comme «Ancien
Testament» (ceux qui soutiennent que les
évangiles ne sont pas pertinents pour nous,
mettent cette séparation dans les Actes), je
préfère prêter attention et lire ce qui est dit et
alors me demander s'il y a une raison que
quelque chose ne peut pas se référer à moi.
Pour le dire autrement, au lieu de briser la
Parole de Dieu en parties comme l'Ancien
Testament et le Nouveau Testament (qui sont
des divisions humaines de toute façon) je
préfère prendre la Parole de Dieu comme
UNE et évaluer s'il existe des raisons pour
lesquelles quelque chose ne pourrait pas se
référer à moi. Par conséquent, une majeure
partie de Nombres ou Deutéronome etc., ne se
rapporte pas à moi, il se rapport à l'Ancien
Testament et ceux qui y vivent. J'ai des raisons
de ne pas appliquer la mise à mort de chèvres,
les divers sacrifices etc. puis que ceux-ci sont
obsolètes: Jésus-Christ a donné son sang une
fois pour toutes et aucun autre sacrifice n’est
nécessaire. Nous pourrons dire la même chose
à propos de la loi du sabbat, la loi de la dîme,
etc. je peux apprendre d'eux, mais ils ne sont
plus une loi valable pour mon application
directe.
Pour parler de Jésus maintenant et ses
enseignements, certains disent que lorsque
Jésus parlait la loi était toujours là, en train de
s'accomplir par Lui (il a été entièrement
accompli avec sa crucifixion), et sur ce fait, ils
soutiennent que ce que dit Jésus ne nous ai
pas adressé, mais à ceux vivant sous la loi.
Ainsi une partie des épîtres sont élevés et les
évangiles sont déclassés comme n'étant pas
pertinent pour nous, créant ainsi une antithèse
artificielle entre Jésus et les écrits de Ses
disciples. Je crois que c'est faux car même-si
Jésus a vécu à l'époque où la loi était valide et
était encore entrain d'être accompli par Lui, Il
n'est pas venu enseigner sur la loi Mosaïque.
Alors, quelle était Sa mission? Pourquoi a-t-Il
été envoyé? Permettons-Lui de nous donner la
réponse. Il le fait dans Luc 4:43 où nous lisons:
“Mais il leur dit: Il faut que j'annonce le
royaume de Dieu aux autres villes aussi; car j'ai
été envoyé pour cela”.
La raison pour laquelle Jésus a été envoyé
était pour prêcher la bonne nouvelle du
Royaume de Dieu. Il n'est pas venu pour
prêcher juste quelques bonnes nouvelles, mais
quelque chose de spécifique: la bonne
nouvelle du Royaume de Dieu, la bonne
nouvelle que le Royaume de Dieu arrive. La
prédication sur l'avènement du Royaume de
Dieu était, comme Il l'a dit Lui même, la
raison pour laquelle Il a été envoyé.
Matthieu 4:17 vérifie très clairement que le
Royaume de Dieu (ou le Royaume des cieux,
comme il est appelé dans Matthieu) était le
début et est resté le sujet principal de
l'enseignement de Jésus:
Mathieu 4:17
“Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire:
Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est
approché”.
Et encore après quelques versets:
Mathieu 4:23
“Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant
dans leurs synagogues, et prêchant l'évangile du
royaume, et guérissant toute sorte de maladies
et toute sorte de langueurs parmi le peuple”.
Ce que Jésus prêchait n'était pas la loi
mais l'évangile du Royaume de Dieu. Puis
dans son premier enseignement enregistré
dans Matthieu, le soi-disant sermon de la
montagne, nous Le voyons en train de
commencer ainsi:
Matthieu 5:2-3
“Et ayant ouvert sa bouche, il les enseignait,
disant: “Bienheureux les pauvres en esprit, car
c'est à eux qu'est le royaume des cieux”.
De plus, dans Luc 8:1
“Et il arriva après cela, qu'il passait par les
villes et par les villages, prêchant et annonçant
le royaume de Dieu”.
Et Luc 9:59-60
“Et il dit à un autre: Suis-moi; -et il dit:
Seigneur, permets-moi d'aller premièrement
ensevelir mon père. Et Jésus lui dit: Laisse les
morts ensevelir leurs morts; mais toi, va et
annonce le royaume de Dieu”.
Les phrases "Royaume de Dieu" et son
synonyme "royaume des cieux" reviennent 84
fois au total dans les évangiles. Le Royaume
de Dieu était le sujet principal de
l'enseignement du Maitre. Alors imaginez: ce
dont il a parlé principalement et qui est
enregistrée dans les évangiles est le royaume
de Dieu - le sujet et la mission principale - et
non de la loi, même si, puisque la loi n'avait
pas encore été accomplis, mais était en train
d'être accompli, vous pouvez voir les choses
ici et là se référant à la loi. Mais en aucun cas
quelqu'un peut classifier le message de Jésus
comme se référant uniquement aux Juifs
vivant sous la loi. En revanche, le message de
Jésus était sur la bonne nouvelle du Royaume
de Dieu et comment y entrer. N'est-ce pas,
l'entrée dans le Royaume de Dieu, l'objectif
principal pour vous et moi? Si oui, prêtons
attention à ce que Le spécialiste en la matière,
le Roi Lui-même dit à ce sujet, au lieu de faire
la grave erreur de le mettre essentiellement de
côté comme n'étant pas pertinents pour nous.
Pour continuer, penchons-nous sur ce que
Jésus parlait avec Ses disciples, après qu'il a
été ressuscité d'entre les morts et jusqu'à son
ascension. Dans Actes 1:3, nous voyons un
résumé:
“À qui aussi, après avoir souffert, il se
présenta lui-même vivant, avec plusieurs
preuves assurées, étant vu par eux durant
quarante jours, et parlant des choses qui regardent
le royaume de Dieu”.
Le Royaume de Dieu n'est pas quelque chose
que Jésus enseignait seulement avant sa
crucifixion ou tout simplement un sujet parmi
tant d'autres. En revanche, c'était le sujet
principal, LE sujet principal, je dirais, de son
ministère. Il prêchait à ce sujet avant la
crucifixion et a aussi continué à parler après la
résurrection, tout le chemin jusqu'à la date de
son ascension. Maintenant, qu'est-ce que les
disciples ont fait après l'ascension? Y avait-il
un changement de politique? Une fois de plus
le livre des Actes nous donne la réponse:
Philippe prêchait au sujet du royaume de
Dieu (Actes 8:12):
“Mais quand ils eurent cru Philippe qui leur
annonçait les bonnes nouvelles touchant le
royaume de Dieu et le nom de Jésus Christ, tant
les hommes que les femmes furent baptisés”.
Paul et Barnabas, ont prêché au sujet du
Royaume de Dieu et comment y entrer, qui
apparemment est “par plusieurs tribulations”:
Actes 14: 21-22
“Et ayant évangélisé cette ville-là et fait
beaucoup de disciples, ils s'en retournèrent à
Lystre, et à Iconium, et à Antioche, fortifiant
les âmes des disciples, les exhortant à persévérer
dans la foi, et les avertissant que c'est par
beaucoup d'afflictions qu'il nous faut entrer dans
le royaume de Dieu”.
Une fois de plus, cette fois en Ephèse:
Actes 19:8
“Et étant entré dans la synagogue, il parla
avec hardiesse, discourant pendant trois mois
et les persuadant des choses du royaume de Dieu”.
Paul, maintenant à Rome, arrêté:
Actes 28:23
‘Et lui ayant assigné un jour, plusieurs vinrent
auprès de lui dans son logis; et il leur exposait
la vérité, en rendant témoignage du royaume de
Dieu, depuis le matin jusqu'au soir, cherchant
à les persuader des choses concernant Jésus, et
par la loi de Moïse et par les prophètes”.
Et le livre des Actes s'achève ainsi, parlant de
ce grand apôtre:
Actes 28:30-31
“Et Paul demeura deux ans entiers dans un
logement qu'il avait loué pour lui, et il
recevait tous ceux qui venaient vers lui,
prêchant le royaume de Dieu et enseignant les
choses qui regardent le Seigneur Jésus Christ,
avec toute hardiesse, sans empêchement”.
Pour résumé, le royaume de Dieu est le but
pour lequel Jésus a été envoyé. Il en prêchait
tout le temps jusqu'à son ascension. Puis les
apôtres ont continué en faisant la même chose.
Paul a prêché au sujet du royaume de Dieu en
le proclamant jusqu'à la fin de sa vie. Philippe
a fait la même chose et je suis sur que les
autres ont fait pareil. Nous voyons que le
message n'a pas changé, Jésus et Ses disciples
ont prêché sur le royaume de Dieu. C'est une
grave erreur de déclasser les évangiles comme
faisant partie de la loi, parce que, bien que la
loi fût encore en train de s'accomplir, ce que
les évangiles décrivent essentiellement, ce
qu'est leur thème principal, est le Royaume de
Dieu et non la loi.
Par conséquent, les évangiles ont beaucoup
plus à voir avec la nouvelle ère dans laquelle
nous vivons au lieu de la vieille époque de la
loi. Cela est particulièrement vrai dans les
parties que nous avons lu précédemment dans
le chapitre 3 de cette étude, qui étaient en effet
adressée à ses disciples et ont été délivré -
pour la plupart - quelques heures avant son
arrestation. A la question “ces passages sont-
ils pour nous”, la réponse est courte et simple,
oui, ils le sont. Si nous sommes les disciples de
Christ, des personnes qui veulent entrer dans
le Royaume de Dieu, ce que le Maitre et Ses
apôtres disent sont pertinents pour nous et ils
ne se contredisent pas. De toutes les façons,
comment auront-ils pu? Voici le
commandement que le Seigneur a donne à Ses
disciples juste avant Son ascension:
Matthieu 28:18-20
“Et Jésus, s'approchant, leur parla, disant:
Toute autorité m'a été donnée dans le ciel et
sur la terre. Allez donc, et faites disciples
toutes les nations, les baptisant pour le nom
du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur
enseignant à garder toutes les choses que je vous ai
commandées. Et voici, moi je suis avec vous
tous les jours, jusqu'à la consommation du
siècle”.
Le Seigneur a commandé les apôtres de faire
des disciples et les enseigner à garder “toutes
les choses que je vous ai commandées”. "Je
vous ai commandées" est au passé composé.
Par conséquent, ce n'était pas une nouvelle
révélation qu'Il parlait ici, mais les
commandements et les enseignements qu'Il
les avait déjà donnés, et le lieu où ces
enseignements et ces commandements du
Seigneur déjà donné peuvent être trouvé c'est
dans les évangiles.
Alors, est-ce que les évangiles, les paroles du
Christ et en particulier Ses paroles à Ses
disciples, sont important pour les chrétiens
aujourd'hui? Absolument. Mais ne vous
méprenez pas à ce sujet.
ANNEXE 3: APOCALYPSE 2,3: LES EPITRES DE
JESUS AUX SEPT EGLISES SONT-ILS PERTINENT
POUR NOUS?
Après les évangiles et à l'exception de
quelques très petits passages dans les Actes et
les épîtres, c'est dans Apocalypse où nous
trouvons Jésus en train de parler à la première
personne. Les chapitres 2 et 3 contiennent les
lettres qui ont été envoyé aux sept églises en
Asie Mineur. Jésus Lui même a dicté ces
lettres à l'apôtre Jean, lui donnant l'ordre de
les écrire et les envoyés à ces églises, ensemble
avec le livre entier. Cependant, c'est étonnant
de voir comment ces épitres de Jésus ont reçu
peu d'attention. Semblable à la théorie qui met
essentiellement de côté les évangiles en les
classant comme non pertinent pour nous, une
théorie avancée est que ces épîtres de Jésus,
ainsi que le livre de l'Apocalypse dans son
ensemble, ne se réfèrent pas vraiment à nous.
Au lieu de cela ils se réfèrent - selon cette
théorie - à certains croyants à venir et ils vont
comprendre le livre de l'Apocalypse, ce qui
signifie implicitement que nous ne pouvons
ignorer ce livre ou le considérer comme
quelque chose de «juste pour notre
information”. Par rapport à ces sept églises, ce
sont, selon la théorie, des églises à venir et ces
lettres se réfèrent à eux10. Toutefois, ces églises
étaient des églises réelles lorsque Jean a écrit
les lettres, exactement comme il y avait une
10 Bien sûr, il y a beaucoup d'autres théories sur la
signification du livre de l'Apocalypse, dont presque la
totalité manque la pertinence des épîtres aux sept églises
(ce qui est l'objet de la présente annexe) et ils ne les
traitent pas comme de véritables épîtres adressées à de
vraies personnes dans de vraies églises, mais comme
quelque chose soit métaphorique ou passé, sans
application présente, ou l'avenir avec également pas
d'application présente.
église réelle à Corinthe à qui Paul a adressé sa
lettre. En effet, certaines de ces églises, comme
l'église d'Ephèse et Laodicée, nous pouvons
les voir aussi dans les lettres de Paul. En vérité,
toute l'argumentation que ces épîtres ne font
pas vraiment référence aux croyants qui
vivent sous l'âge de grâce se brise si nous
voyons ce que Jésus lui-même a ordonné Jean
de faire avec le message qu'il allait recevoir.
Ceci est donné en des termes clairs dans
Apocalypse 1:11
Apocalypse 1:11
“Disant: Ce que tu vois, écris-le dans un livre
et envoie-le aux sept assemblées: à Éphèse, et à
Smyrne, et à Pergame, et à Thyatire, et à
Sardes, et à Philadelphie, et à Laodicée”.
Alors imaginez ce que Jean a fait? Il l'a écrit
et envoyé immédiatement aux sept églises
mentionnées ci-dessus. Par conséquent, les
lettres de Jésus à ces églises se réfèrent aux
croyants chrétiens dans ces églises et ils sont
autant pertinents pour nous, comme les lettres
de Paul envoyés par exemple aux croyants
dans l'église de Corinthe, Ephèse, Galatie, etc.
Une des raisons pour lesquelles certaines
personnes se pressent pour mettre ces lettres
dans la jolie grande boîte qu'ils ont nommé
“pas pertinent pour nous”, c'est parce qu'ils
n'aiment pas essentiellement ce que dit Jésus.
Par exemple, ils voient Jésus en train de dire:
“Je connais vos œuvres” (Apocalypse 2:2),
“repens-toi, et fais les premières œuvre…
Autrement, je viens à toi et j'ôterai ta lampe de
son lieu, à moins que tu ne te repentes”
(Apocalypse 2:5) etc. et ils se rendent compte
que de telles paroles semblables et -"sévère"
selon eux- ne se réconcilient pas avec l'image
qu'ils ont de l'évangile et de Jésus. Par
conséquent, des moyens doivent être conçus
pour l'éviter autant que possible. Et la raison
que beaucoup trouvent est de considérer ces
lettres et l'Apocalypse en général comme se
référant essentiellement aux croyants futurs
qui vivront dans ces jours. La vérité est
cependant que ce sont aussi pertinents pour
nous que les épîtres des apôtres: les deux
types des épîtres ont été écrites pour les vraie
églises et croyants de l'époque et donc à la fois
se réfèrent, par extension, à nous.
Pour parler maintenant des épîtres eux-
mêmes, nous y voyons que la façon dont Jésus
considère chaque église (et l'église n'est pas un
bâtiment mais les gens) est comme un
entraîneur qui se soucie de ses athlètes qui
exécutent une course ou un combat de défense.
Nous voyons que le feedback à ces églises est
différent dans chaque cas. Certains d'entre eux
se portent bien. Ils doivent continuer ainsi.
Mais le reste ont des problèmes. Le Seigneur
ne les dit pas “vous savez que c'est OK... J'ai
payé le prix afin que vous n'ayez rien à faire”.
Au contraire, ce qu'il fait c'est, après leur avoir
dit leurs bons points (ce qu'il a fait à tous, sauf
à l'église de Laodicée) Il passe aux critiques.
Dans quatre des sept églises Il leur dit:
"Repentez-vous", changez de chemin! En effet,
Il ne les demande pas seulement de se
"repentir" mais “Repentez-vous
autrement ...”.Voici quelque unes:
Apocalypse 2:5
“Souviens-toi donc d'où tu es déchu, et repens-
toi, et fais les premières œuvres; autrement, je
viens à toi et j'ôterai ta lampe de son lieu, à
moins que tu ne te repentes”.
Apocalypse 2:15-16
“Ainsi tu en as, toi aussi, qui tiennent la
doctrine des Nicolaïtes pareillement. Repens-
toi donc; autrement je viens à toi promptement,
et je combattrai contre eux par l'épée de ma
bouche”.
Apocalypse 3:2-3
“Sois vigilant... et garde, et repens-toi. Si donc
tu ne veilles pas, je viendrai sur toi comme un
voleur, et tu ne sauras point à quelle heure je
viendrai sur toi”.
Certains ne peuvent pas comprendre que
leur Jésus parlerait ainsi aux églises. Mais
chers frères, la Bible nous montre Jésus sous
des angles différents et l'un d'eux c'est
Apocalypse 1:11-18:
Apocalypse 1:11-18
“Disant: Ce que tu vois, écris-le dans un livre
et envoie-le aux sept assemblées: à Éphèse, et à
Smyrne, et à Pergame, et à Thyatire, et à
Sardes, et à Philadelphie, et à Laodicée". Et je
me retournai pour voir la voix qui me parlait;
et, m'étant retourné, je vis sept lampes d'or, et
au milieu des sept lampes quelqu'un de
semblable au Fils de l'homme, vêtu d'une robe
qui allait jusqu'aux pieds, et ceint, à la
poitrine, d'une ceinture d'or. Sa tête et ses
cheveux étaient blancs comme de la laine
blanche, comme de la neige; et ses yeux,
comme une flamme de feu; et ses pieds,
semblables à de l'airain brillant, comme
embrasés dans une fournaise; et sa voix,
comme une voix de grandes eaux; -et il avait
dans sa main droite sept étoiles; et de sa
bouche sortait une épée aiguë à deux
tranchants; -et son visage, comme le soleil
quand il luit dans sa force. Et, lorsque je le vis,
je tombai à ses pieds comme mort; et il mit sa
droite sur moi, disant: Ne crains point; moi, je
suis le premier et le dernier, et le vivant; et j'ai
été mort; et voici, je suis vivant aux siècles des
siècles; et je tiens les clefs de la mort et du
Hadès”.
Est-ce que notre point de vue ou l'image de
Jésus à de l'espace pour l'illustration ci-dessus
également ou Jésus est-Il pour nous juste un
petit jeune homme blond aux yeux bleus doux
qui ne serait pas en mesure de toucher une
mouche?
Pour revenir à notre question initiale: est-ce
que les épîtres de Jésus aux sept églises se
réfèrent à nous aussi, par extension,
exactement comme les épîtres de Paul aux
Galates ou les Corinthiens se réfèrent
également à nous par extension? La réponse
c'est oui. Tous étaient censés être lu et être
sollicité par leurs auditeurs respectifs. Et si
nous avons une oreille - comme il se doit -
pour les épîtres des apôtres aux églises, de
même aussi nous devrions avoir une oreille
pour les épîtres du Maitre des apôtres aux
églises.
“Que celui qui a une oreille écoute ce que
l'Esprit dit aux églises”. (Apocalypse 2 et 3).
A PROPOS DE L'AUTEUR
Je suis un chrétien grec né en 1969 et vivant
depuis plusieurs années en Allemagne. Je suis
marié avec trois enfants merveilleux.
J'enseigne la Parole de Dieu depuis 1995 et j'ai
été l'auteur et l'éditeur principal du Journal of
Biblical Accuracy (Journal de la Précision
Biblique), un magasine d'enseignement
biblique et peut-être l'un des premiers à
apparaitre en ligne (en 1996). Le site internet
est http://www.jba.gr et il y a des centaines
d'articles en plusieurs langues différentes.
Veuillez visiter le site et vous souscrire
gratuitement pour en recevoir plus.
Voici le deuxième livre que j'ai écrit. Le
premier est intitulé "Tithing, giving and the
New Testament"(La dime, le don et le
Nouveau Testament) et comme celui-ci, est
disponible pour lire gratuitement sur mon site
internet.
Dans le domaine privé: Je gagne ma vie en
travaillant comme consultant d'affaires.
Chaque jour je parcours environs 100 km par
train pour aller au travail. C'est vrai que la
plus part du travail pour ce livre a été effectué
dans les trains sur le chemin du travail. Je ne
suis pas affilié à une organisation ni prise en
charge financièrement. De par mon éducation,
je suis économiste avec un doctorat dans la
matière. Je parle grec (langue maternelle),
anglais et allemand. Mes aspirations? Courir
la course de la foi jusqu'à la fin et être un
disciple fécond pour mon Seigneur, l'aimant
et mon prochain comme moi-même ainsi que
mettre la Parole en pratique.