FICHIR_ARTICLE_2430
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RÉSUMÉ
La résistance des Abbey à la colonisation Française en 1910 a par sa gravité marqué les
consciences métropolitaines et nationales. Les conséquences qui en découlaient étaient aussi
assimilables à une tragédie à cause de la teneur des sanctions à tel point que le pays des
révoltés fut rendu désert. Cruauté, assassinats, emprisonnements, fusillades, décapitations
ont rythmé la vie quotidienne des guerriers abbey vaincus par les groupes coloniaux de 1910
à 1912, dernière année à laquelle le coup fatal, les déportations de guerriers abbey hors de
leur pays d’origine, mirent n à tout désir d’autonomie. Des colonies de l’Afrique Occidentale
et de l’Afrique Equatoriale française, ont enregistré un bon nombre de détenus abbey qui
n’en revint plus. Réduits à la plus simple expression de l’existence humaine, l’esclavage, des
descendants de quelques survivants annoncés par des sources des pays où ils résidaient
contribuent à cicatriser cette plaie puante qui avait du mal à guérir. La société abbey et celle
des voisins immédiats ont eu le coup de leur histoire modi ée par l’ampleur de la répression
coloniale tout en gardant leur dignité dans la douleur.
Mots-clés : Déportations-Migrations-Détenus politiques-Internement-Fugitifs
SUMMARY
The resistance of the Abbey to French colonization in 1910 has by its gravity marked the
metropolitan and national consciousnesses. The resulting consequences were as tragedy
because of the content of the sanctions, so much so that the country of the rebels was rendered
desolate. Cruelty, assassinations, imprisonment, shootings and beheadings punctuated the
daily life of the abbey warriors defeated by colonial groups from 1910 to 1912, the last year in
which the fatal blow, the deportations of abbey warriors from their home country, ended to any
desire for autonomy. Colonies from West Africa and French Equatorial Africa recorded a good
number of abbey detainees who did not return. Reduced to the simplest expression of human
existence, slavery, the descendants of a few survivors announced by sources in the countries
where they resided, help to heal this stinking wound that was struggling to heal. The abbey
society and that of the immediate neighbors have had the blow of their history modi ed by the
extent of the colonial repression while keeping their dignity in the pain.
Keywords: Deportation-Migration-Political prisoners-Internment-Fugitives
1 Dans le dialecte Abbey, Moriérou signi e les Morié au nord-est ou les plus anciens
2 Les Abbey localisés à l’Ouest
3 Multitude localisée au centre du pays abbey
4 Lourds ou durs fermant la frontière au sud
5 A l’occasion des élections en République du Congo Brazzaville, des écrivains notamment des littéraires
du Monde des Médias ont indiqué que des survivants des Abbey déportés résidaient dans cette partie
de l’Afrique et s’appelaient les M’Bochi d’oyo
6 Gabriel ANGOULVANT, La paci cation de la Côte d’Ivoire 1908-1915, méthodes et résultats, Paris,
Larose, 1917, 465 p., p. 286
Les raisons essentielles qui justi ent la cruauté des troupes coloniales, notamment,
des tirailleurs sénégalais à l’égard des Abbey sont mentionnées dans les minutes des
archives sur les a aires civiles et justices de la Côte d’Ivoire. Elles soulignent que le
seul fait du déraillement du train et des incidents qui l’ont suivi, à savoir la destruction
des villages des étrangers européens et africains venus de la sous-région, ainsi que
les meurtres des o ciers français et l’assassinat de Rubino, sont des raisons su -
santes pour la liquidation physique des Abbey7. Les magistrats chargés du jugement
des Abbey indiquaient-ils aussi que :
« Le trouble profond qu’avait jeté chez les Abbey la sévère leçon qui avait suivi
leur révolte, la nécessité après la soumission de laisser reprendre con ance à
cette population terrorisée, dispersée et déprimée par les longues privations
auxquelles elle s’était astreinte n’avaient pas permis de reprendre immédiate-
ment l’a aire Rubino8. »
Aussi, si l’administration coloniale a fait le bilan humain de ses troupes confrontées
aux rebelles abbey, elle n’en t pas de même pour les guerriers abbey, qui d’après
les sources d’archives furent aussi nombreux et exécutés pendant la répression du
peuple « rebelle ». En e et, d’après quelques données des Archives Nationales de
Côte d’Ivoire, les guerriers abbey qui se soulevèrent contre l’occupant français et les
étrangers avaient un e ectif important en dehors des guerriers des peuples voisins
qui leur portèrent secours. Dès le début des évènements, le chef de poste d’Agboville
informe le gouverneur Gabriel Angoulvant
« Qu’aux dires des indigènes deux cents (200) abbey armés de fusils sont
rassemblés près d’Ery-Markouguié et se disposent à attaquer le poste dont la
garnison se compose de dix sept gardes de police9. D’après les mêmes sources,
les colonnes de l’armée française furent confrontées le 7 janvier 1910 à Agbo-
ville à trois cents (300) guerriers abbey10. Suivant encore ces mêmes sources,
quatre cents (400) abbey armés rejoignirent les Attié pour l’attaque du poste
d’Adzopé le 26 janvier 191011. »
Au regard des mêmes sources, le nombre d’armes retirées aux Abbey à la suite
du désarmement forcé témoigne que les e ectifs des Abbey en âge de combattre
était impressionnant. A la n du mois de mai 1910, le gouverneur faisant le bilan des
opérations de désarmement indique que sept cents (700) fusils avaient été rendus
(GUIRAL Michel,1976, p.50). Le commandant du cercle des lagunes renchérit dans
son rapport trimestriel de septembre que 1080 fusils avaient été rendus par les Abbey
dans le mois de septembre12.
7 2EE4 et 2EE5, Archives Nationales de Côte d’Ivoire, aires politiques et indigènes (a aires civiles et
justices), 11 mai 1912, pp 9-11.
8 2EE4 et 2EE5, ANCI, a aires politiques et indigènes ,11 mai 1912.
9 Gabriel ANGOULVANT, Op. cit., p. 281
10 Idem, p. 283
11 Ididem, p. 284
12 1EE18 (8), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport de M. Banquet, septembre 1910.
La destruction des villages et des campements des Abbey constitue aussi une
cause profonde des migrations dans la forêt qui couvre la région et dans les villages
voisins. D’après les sources d’archives, en octobre 1911, des troupes coloniales
détruisirent dix-huit campements seulement dans le village de Yapo du sous-groupe
Tio o15. Les villages de Benguié, Markoudié, Adaou, Ouanguié, Azaguié ont été tous
enlevés et détruits au cours d’une seule nuit16. En 1914, les troupes en détruisent
encore cent cinquante-sept chez les Morié17.
Outre les villages abbey, les villages voisins des fugitifs sont pris d’assaut. Les
Abbey sont-ils ainsi pourchassés dans les villages Attié d’Adzopé (Bécedi, Kétté,
etc.), de d’ouest d’Anyama (N’Podi, N’Bonoua, etc.), dans les villages Abidji et dans
certains villages Dida du nord-ouest de Lahou. Les écrits sur la paci cation montrent
qu’inévitablement les Abbey ne devaient leur salut que dans la fuite. En e et, le
pays connut une longue période d’occupation militaire rythmée par les fouilles, les
arrestations, les répressions et les liquidations. La famine viendra assombrir encore
ce décor humanitaire.
Aux dires des colonisateurs, le pays abbey sort complètement ruiner de son
aventure en 1911.
« Il faut maintenant aider les villages à se relever économiquement. En e et, la
guerre a amené son cortège de misère et de destruction. Ceci est notable dans
l’état de santé et de vieillards. Tous sou rent de maladies de carence, béri-béri.
Les razzias de bétails opérés par les troupes ont décimé le cheptel. Pour remé-
dier à toute cette misère, quatre tonnes de riz sont envoyées depuis Bingerville,
ce qui constitue un premier secours. La ferme modèle de la capitale s’occupera
peu à peu de reconstituer les troupeaux. De plus, il sera mis à la disposition des
villageois, des couples de porc provenant de Toumodi. Il faudra aussi les aider
à reconstituer leurs cultures, et ce sera le travail du chef de poste18. »
Les sources collectées ont indiqué les motifs et les objectifs des déportations des
Abbey hors de leur pays natal.
1-1 Les objectifs et les motifs des déportations des Abbey d’après les
Sources d’archives
Les sources d’archives nationales de Côte d’Ivoire sur les a aires politiques
indigènes d’avril 1911 relatives aux internements ont indiqué les objectifs des dépor-
tations précisant
« Qu’il n’avait jamais été question d’assainir la masse des indigènes, de la
débarrasser de ses éléments de troubles. C’est cette mesure essentielle, devant
accompagner toute répression que j’ai décidé de prendre, à l’égard des chefs et
féticheurs qui ont été les principaux instigateurs des mouvements »22.
Pour atteindre ces objectifs dans le pays abbey, les meneurs des révoltes ou les
têtes de ls des villages et sous-groupes ethniques qui ont farouchement combattu
contre les troupes coloniales françaises ont été jugés et condamnés à des peines
d’emprisonnement. Le dessein du colonisateur était de mettre un terme à toute velléité
d’indépendance du pays abbey.
Aussi, ces sources ont-elles énuméré les motifs précis de la déportation des Abbey
à travers les procès-verbaux d’interrogatoire des chefs de guerre, de leurs notables
ou de leurs ls à partir de 1912 :
Participation à l’attaque du train du 6 janvier 1910, attaque au cours de laquelle un
Européen M. Rubino, le chef de train François ainsi que plusieurs voyageurs indigènes
furent tués 23, les reproches faites aux Abbey ont été ainsi précisées :
22 Archives Nationales de Côte d’Ivoire, aires politiques indigènes, Rapport du conseil d’administration
sur internements des chefs rebelles, Bingerville, avril 1911.
23 2EE4 et 2EE5, Gaston Joseph, Archives Nationales de Côte d’Ivoire. A aires civiles et justices, avril
1912.
Les déportations des « rebelles » des colonies françaises sont inspirées des lois
qui régissent le gouvernement général de l’Afrique occidentale française et appliquées
sans exception à toutes les colonies dont la Côte d’Ivoire. Ainsi, les décrets du 18
octobre 1904 et du 21 novembre 1904 portant réglementation de l’indigénat dans les
colonies françaises et notamment, l’application des articles 1 et 2 dudit décret, ainsi
que l’arrêté du 10 avril 1911 portant internement de divers indigènes de la Côte d’Ivoire
pour fait d’insurrection contre l’autorité de la France26, ont décidé du sort des Abbey
à savoir leur déportation dans la colonie de Côte d’Ivoire et hors de cette colonie.
Les Abbey furent emmenés comme prisonniers hors de la colonie de Côte d’Ivoire
en destination de nombreuses régions de l’Afrique Occidentale Française et de
l’Afrique Equatoriale Française. Les régions citées par les sources d’Archives sont le
Gabon, le Sénégal, le Dahomey, la Mauritanie, la Centrafrique et le Congo Brazzaville.
Déjà en 1909, trois Abbey dont deux hommes et une femme ont été déportés
dans des zones non clairement identi ées par les sources. Ils étaient originaires des
groupes Morié et Tio o. Nous avons les nommés Akissi de Motcho, Yao de Seguié et
N’dir de Makoudjé29. A partir de 1912, les déportations selon les colonisateurs mirent
n aux révoltes en pays Abbey. Les Abbey accusés d’avoir mutilé le corps de Rubino
furent Dibi de Bouroukro et Anopoua de Yadjo., D’après les registres des procès-ver-
baux de justice indigènes, le premier a amputé les mains de la dépouille tandis que
le second l’aurait décapité30. En e et, selon les mêmes sources le véritable coupable
serait un certain Oboumo, père du prisonnier Co Amana, qui serait mort avant le
début des procès. Ils furent tous deux condamnés à des travaux forcés et réduits à
l’esclavage. D’après les journaux o ciels31, Dibi fut emmené à Port-Etienne au Gabon
et Anopoua à Kaédi en Mauritanie pour une durée de cinq ans32. D’autres détenus
furent conduits à Podor dans la région du Sénégal puis à Kaédi en Mauritanie pour
une durée de dix années. Ce sont les nommés Ohouo, Co Amana, Ayé du village
de Bouroukro, Cotchi Olué du village d’Assassi, Bomoa et Akafou Guié du village de
Laoguié33. Certains prisonniers ont été dirigés dans les régions de Congo Brazzaville.
Ils ont été désignés sous l’appellation Mbochi d’oyo. Ce nom est celui qui leur a été
donné dans leur pays d’adoption. Nous ignorons le sens de ce nom car les sources
restent muettes à son sujet. Désignait-il tous les déportés de divers peuples issus des
colonies françaises ? En e et hormis les Abbey, des insurgés d’autres groupes de la
27 1EE18 (6), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport de Monsieur Angoulvant à Dakar, février 1909
28 1EE18 (6), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport de Monsieur Angoulvant à Dakar, février
1909
29 Idem
30 Procès verbal d’interrogatoire, Achives Nationales de Côte d’Ivoire octobre 1912. P.26.
31 William Ponty, «Arrêté condamnant onze indigènes de la Côte d’Ivoire à des peines d’emprisonnement»,
in Journal o ciel de la Côte d’Ivoire, n°681 bis, 31 Août 1910.
32 2EE5, Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Etat des détenus originaires de la Côte d’Ivoire internés
à l’extérieur, 1917,
33 Afrique Occidentale Française, Arrêté portant sur l’internement des indigènes originaires de la Côte
d’Ivoire, Dakar 1912,
L’absence des données aux Archives Nationales de Côte d’Ivoire sur les déporta-
tions des Abbey en Afrique Equatoriale Française et principalement dans les zones
de Congo-Brazzaville et de Centrafrique fut comblée par les informations recueillies à
partir des sources électroniques. Grâce à ces dernières sources, les lieux de détention
des Abbey ont été connus. D’après ces sources, les Abbey ont été emprisonnés dans
des habitats appelés « les villages de liberté » au Moyen-Congo et de l’Oubangui-Chari
34 Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Procès-verbal d’interrogatoire, 1er octobre 1912, pp. 10 à 13
35 Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Procès-verbal d’interrogatoire, Op. cit., p.11
Exilés comme des prisonniers politiques, les Abbey étaient avant tout des esclaves
contraints à des travaux forcés. Ils étaient une main d’œuvre corvéable et serviable
à merci pour les compagnies concessionnaires et pour l’administration coloniale
française. Les pires corvées étaient le portage, la fourniture de vivres et de volailles
à tout agent administratif ou militaire et à sa suite, les livraisons obligatoires d’un
certain poids de caoutchouc ou du latex et d’une quantité de pointes d’ivoires. Aussi,
n’avaient-ils pas de repos.
« Car dès le matin homme et femmes étaient transformés en récolteurs et, obli-
gés à leur retour au village de procéder aux longues opérations de lavage des
racines sécrétant le latex d’herbe. » (BISHIKANDA Dia Pool,2016, p.8)
Ils furent totalement libres qu’après la proclamation de l’indépendance du Congo-
Brazzaville, où ils furent autorisés à sortir des villages de liberté. Ils y eurent-ils des
survivants ? Comment expliquer l’existence de leur descendance dans ces zones ?
En e et, les écrivains contemporains du Congo-Brazzaville attestent que certains
survivants abbey ont eu des descendants qui exercent aujourd’hui les hautes fonc-
tions de l’Etat.
CONCLUSION
Les Abbey comme bon nombre de peuples de Côte d’Ivoire, ont manifesté leur
hostilité contre la présence française en 1910. Cette lutte acharnée aux conséquences
très douloureuses était guidée par un seul motif : l’indépendance coûte que coûte.
Depuis des siècles, les Abbey ont jalousement préservé leur indépendance après
des luttes acharnées contre de nombreux migrants qui ont traversé leur territoire
pour sauvegarder leur identité. La résistance contre celui qu’il considérait comme
l’envahisseur s’inscrivait dans cet élan. Mais la répression sanglante a désillusionné
les farouches guerriers abbey qui ont pris d’assaut les régions voisines pour sauve-
garder leur vie. Ils ont mêlé leurs sou rances à celles des populations qui subiront
aussi le gourou des troupes françaises au risque de perdre leur vie, leurs villages
37 Président de la République de Côte d’Ivoire de 1960 à 1993
38 Témoignage de chef traditionniste abbey que nous mettons pour l’instant dans l’anonymat
39 Traditionnel abbey anonyme, chef de village actuel, interview réalisé en 2016 à Abidjan
40 Dia Pool BISHIKANDA, Op. cit., pp. 7-8
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
Sources
Sources orales
Anonyme traditionnel abbey, chef de village, interview réalisée en février 2016 à Abidjan
Demba Kouassi, ancien chef de village de Tio o, interrogé en 1999 à Ery-Markouguié 1
Sources d’archives
1EE18 (5), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, M. Angoulvant à Dakar, 27 septembre 1910
1EE18 (8), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport de M. Banquet, septembre 1910
1EE18 (9), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport de M. Clerc, octobre 1911
1EE18 (9), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport du gouverneur de Côte d’Ivoire de
Côte d’Ivoire sur la soumission complète des Abbey, 23 janvier 1911
1EE18 (9), Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Rapport de l’administrateur du cercle des
Lagunes, 18 Août 1914
2EE4 et 2EE5, Archives Nationales de Côte d’Ivoire, A aires politiques et indigènes (A aires
civiles et justices), 11 mai 1912
2EE5, Archives Nationales de Côte d’Ivoire, Etat des détenus originaires de la Côte d’Ivoire
internés à l’extérieur, 1917
Arrêté condamnant onze indigènes de la Côte d’Ivoire à des peines d’emprisonnement, Journal
ciel de la Côte d’Ivoire, n°681 bis, William Ponty, 31 Août 1910
Arrêté portant sur l’internement des indigènes originaires de la colonie de Côte d’Ivoire, Gou-
vernement général de l’Afrique occidentale française (AOF), Dakar, 1912
Procès-verbal d’interrogatoire, Archives Nationales de Côte d’Ivoire, 1er octobre 1912
Procès-verbal, signé Joseph GASTON, Archives Nationales de Côte d’Ivoire, 2 octobre 1912
Source imprimée
ANGOULUANT (Gabriel), la paci cation de la Côte d’Ivoire 1908 - 1915, Méthodes et Résultats,
Paris, Larose, 1917, 465 P.
Ouvrage général
BROU-MOUSTAPHA (Julie Eunice), L’histoire des Abbey des origines à la colonisation fran-
çaise, Allemagne, Presses académiques francophones, 2014, 319 p.
Thèse et mémoire
BAMBA (Sékou), Le Bas-Bandama précolonial : une contribution à l’étude historique des popu-
lations d’après les sources orales, thèse de 3ème cycle, Tome 1, Paris-Sorbonne, 1978, 867 p.
GUIRAL (Michel), La pénétration française en pays Abbey de 1903 à 1911 et la révolte des
Abbey, mémoire de maitrise d’Histoire, Université Paris-Sorbonne, 1976, 70 p.
Documents électroniques
BISHIKANDA (Dia pool), « L’histoire de la déportation forcée du peuple guerrier (Mbochi
d’Oyo) de la Côte d’Ivoire au nord du Congo pendant la colonisation », [En ligne]. http: //
www.ladepechedabidjan.info/l-histoire-de-la-deportation-forcee-du-peuple-guerrier-abbey-
Mbochi-d-oyo-de-la-cote-d-ivoire-au-nord-du-congo-pendant_a17761.html.(Page consultée
le 01/07/2016 à 07h37)
KRA (Bernard), « 100 ans, près la révolte des Abbey, pourquoi le colon Rubino a été mangé »,
[En ligne]. http://www.rezoivoire.net/cotedivoire/patrimoine/274/100-ans-apres-la-revolte-
des-abbey-pourquoi-le-colon-rubino-a-ete-mange.html#.V3YamtUzMw (Page consultée
le 01/07/2016 à 07h28)