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Traitements Adjuvants

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Loïc NIALY
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DES 1 PSYCHIATRIE - PHARMACOLOGIE

LES TRAITEMENTS ADJUVANTS


Plan
1-Traitement adjuvant au cours de l’épisode maniaque
2-Traitement adjuvant dans la dépression
3-Traitement adjuvant dans la Schizophrénie

PREPARE PAR : DR NIALY LOÏC


ANNEE ACADEMIQUE 2022-23
DES 1 Psychiatrie – Pharmacologie : Les traitements adjuvants

Un adjuvant est une substance (ou une personne dans certains cas) qui
facilite l’accomplissement d’un processus, par renforcement des propriétés
recherchées, ou par ajout de nouvelles propriétés. On utilise des adjuvants
dans de nombreux domaines.
Mais c’est évidemment le sens d’adjuvant dans le domaine médical, plus
précisément en psychiatrie qui va nous occuper principalement

1-Traitement adjuvant au cours de l’épisode maniaque


Au cours de l’épisode maniaque, le recours aux agents thymorégulateurs en
monothérapie ne concerne qu’une minorité de patients présentant le plus
souvent une manie modérée ou une hypomanie. Les neuroleptiques, les
benzodiazépines et plus récemment les nouveaux antipsychotiques sont
largement utilisés en traitements adjuvants au thymorégulateur. Dans
l’épisode maniaque, les situations cliniques justifiant l’association d’un
traitement adjuvant sont l’agitation, les troubles du sommeil, les
symptômes psychotiques, les comorbidités.
a) Les Neuroleptique
Les neuroleptiques restent largement utilisés en première intention avec un
thymorégulateur. Mais les effets indésirables des neuroleptiques sont
suffisamment nombreux et sévères dans l’épisode maniaque pour inciter à ne
les utiliser qu’avec parcimonie en première intention.
b) Les nouveaux antipsychotique
Si la tolérance de l’association des nouveaux antipsychotiques (Palipéridone,
Aripiprazole, Ziprasidone) avec les thymorégulateurs semble jusqu’à présent
acceptable, l’indication conseillée est limitée aux manies psychotiques.
c) Les benzodiazépine
L’association benzodiazépine-thymorégulateur présente un intérêt pour le
traitement des agitations anxieuses, des symptômes catatoniques, d’une
insomnie ou encore dans les situations de comorbidité.

2-Traitement adjuvant dans la dépression


Les traitements médicamenteux utilisés dans le traitement de l’épisode
dépressif caractérisé sont les traitements antidépresseurs et les
thymorégulateurs. Les autres médicaments sont réservés aux dépressions
sévères et/ou résistantes
a) Les thymorégulateurs
Les traitements thymorégulateurs (lithium, anticonvulsivants, antipsychotiques
atypiques) sont associés aux antidépresseurs en stratégie de potentialisation
dans la prise en charge thérapeutique de la dépression unipolaire, en cas
d'absence de réponse ou d'efficacité partielle.
b) Les hormones thyroïdiennes
L'intérêt des hormones thyroïdiennes est très documenté dans la dépression
résistante, principalement pour la T3, en adjonction aux antidépresseurs

2 Dr Nialy
DES 1 Psychiatrie – Pharmacologie : Les traitements adjuvants

tricycliques. La place de la stratégie de potentialisation est variable selon les


recommandations
c) Les psychostimulants
Le méthylphénidate, psychostimulant prescrit dans le traitement du trouble du
déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, peut être prescrit en
association aux antidépresseurs chez des sujets déprimés résistants

d) Les agonistes dopaminergiques


Le pramipexole, en tant qu'agoniste dopaminergique serait efficace dans la
dépression résistante uni- et bipolaire. Il agirait plus particulièrement sur
l’hypofonctionnement dopaminergique, responsable du ralentissement
psychomoteur et de l'anhédonie.
e) La kétamine
La kétamine intra-veineuse, largement utilisée en algologie et anesthésie,
antagoniste glutamatergique, possède une action rapide, mais transitoire, sur
la symptomatologie dépressive et suicidaire des sujets déprimés résistants et
sévères
f) L’eskétamine
L’eskétamine, agissant sur les voies glutamatergiques, par voie intra-nasale,
est le premier traitement indiqué dans la dépression résistante, en association
à un antidépresseur par voie orale

3- Traitement adjuvant dans la Schizophrénie


Les patients touchés par la schizophrénie disposent de plusieurs types de
médicaments pour soigner l’ensemble de leurs symptômes.
Les antipsychotiques sont les médicaments de première intention permettant
de diminuer ou faire disparaître les idées délirantes et les hallucinations.
Cependant, ces médicaments peuvent être inefficaces contre les résistances
et d’autres symptômes caractéristiques de la maladie psychiatrique comme la
nervosité, la dépression et l’anxiété.
Ainsi, les patients se voient prescrire des neuroleptiques typiques et atypiques,
et/ou un autre antidépresseur, une benzodiazépine ou un stabilisateur de
l’humeur.

a) Les antidépresseurs
Les patients schizophrènes présentent souvent des manifestations
dépressives. Elles sont à l’origine de rechutes fréquentes et de morbidité
grave. L’optimisation du traitement par la prescription d’antidépresseurs est
donc fréquente.

b) Antipsychotique et benzodiazépines
Les benzodiazépines en combinaison avec des antipsychotiques entrainent la
sédation et le calme et détendent les muscles ; ils donc sont utiles pour
calmer les patients agités souffrant d'anxiété, de troubles du sommeil.

3 Dr Nialy
DES 1 Psychiatrie – Pharmacologie : Les traitements adjuvants

c) Deux antipsychotiques
Les recommandations nationales et internationales sur l’utilisation des
antipsychotiques pour le traitement de la schizophrénie placent toutes les
possibilités d’associations entre ces molécules comme un ultime recours, face
à une pathologie résistante.

La présence si récurrente de traitements adjuvants dans les prises en charge


psychiatrique est clairement liée à La complexité des syndromes et aux
nombreux effets secondaire des molécules utilisées. Ainsi dans certain cas,
l’utilisation de traitement adjuvant passe du statu d’option à celui de première
intention.

4 Dr Nialy

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