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Dochead thérapeutique
Sous-dochead santé mentale
Les antipsychotiques
Jacques Buxerauda,*
Professeur émérite des universités
Sébastien Faureb
Professeur des universités
a
Faculté de pharmacie, 2 rue du Docteur-Marcland, 87025 Limoges cedex, France
b
UFR santé, Département pharmacie, Université d’Angers, 16 boulevard Daviers, 49045 Angers,
France
*Auteur correspondant.
Adresse e-mail : jacques.buxeraud@unilim.fr (J. Buxeraud).
Résumé
Le terme d’antipsychotiques ou de neuroleptiques désigne les médicaments actifs dans le traitement
des troubles psychotiques, en particulier de la schizophrénie. Ils ne guérissent pas le malade, mais
atténuent considérablement les symptômes. L’équipe officinale doit bien connaître ces médicaments
pour accompagner au mieux les patients et leurs proches.
© 2019
Mots clés - antipsychotique ; médicament ; neuroleptique ; schizophrénie
Summary à traduire
© 2019
Keywords à traduire
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Les antipsychotiques, ou neuroleptiques, de première génération (APG) ou “classiques”
se distinguent des antipsychotiques de seconde génération (ASG) ou “atypiques” (tableau 1) [1,2].
Selon la molécule, l’effet clinique sera à prédominance sédative, antiproductive ou, à l’inverse,
désinhibitrice (encadré 1).
Les médicaments présentant une efficacité équivalente sur l’ensemble des symptômes sont dits
polyvalents ; certains, à action bipolaire, sont désinhibiteurs ou antiproductifs selon la dose.
Ces propriétés doivent être prises en compte dans le choix d’un produit.
Encadré 1. Les troubles psychotiques
Les troubles psychotiques sont des maladies complexes regroupant à la fois des symptômes :
• déficitaires (pauvreté du discours et de l'expression, indifférence, laisser aller, inattention…) ;
• productifs (hallucinations, délires, comportement inadapté, bizarreries, agressivité, incohérence…).
Sur 2 colonnes près de son appel (ou 1 colonne)
T1 Une action antidopaminergique
TEG1 Tous les antipsychotiques antagonisent les récepteurs dopaminergiques postsynaptiques D2
au niveau des voies dopaminergiques du système nerveux central [3].
TEG1 Mais, la plupart des neuroleptiques bloquent aussi divers autres récepteurs :
• sérotoninergiques 5HT1, 5HT2C et 5HT6, pouvant participer à l'effet antipsychotique ;
• dopaminergiques, intervenant dans le contrôle de la motricité (D1) ou présents au niveau
limbique (D3, D4) mais dont le rôle est mal connu ;
• adrénergiques α1 et α2, potentiellement responsables de la sédation et d’effets indésirables tels
que l'hypotension orthostatique ;
• cholinergiques muscariniques, à l’origine d’effets indésirables centraux (troubles confusionnels et
de la mémoire) et périphériques (tachycardie, sécheresse buccale, constipation, troubles
urinaires…) ;
• histaminergiques H1, susceptibles de favoriser sédation, hypotension et prise de poids.
T1 Des indications précises
TEG1 L’indication principale de ces médicaments est le traitement des états psychotiques aigus ou
chroniques (schizophrénie en particulier). Leur administration permet un contrôle des états
maniaques (excitation, agressivité, insomnie) et délirants (délire de persécution, hallucinations) mais
améliore aussi, bien qu’à un moindre degré, les symptômes négatifs de la schizophrénie [4,5].
TEG1 Les indications secondaires sont multiples : épisode dépressif sévère, anxiété en cas d'échec
des thérapeutiques habituelles, états d'agitation et d'agressivité, syndrome de Gilles de la Tourette,
chorées (mouvements anormaux) et vomissements lors de traitements anticancéreux.
T1 Des formes injectables
TEG1 Les formes injectables à effet rapide sont utilisées pour la sédation en urgence en cas
d'agitation et d'agressivité, en anesthésiologie mais aussi pour lutter contre les vomissements et
certaines formes d’algies intenses et rebelles.
TEG1 Les formes injectables retard en injection par voie intramusculaire (IM) profonde sont
particulièrement intéressantes dans le traitement d’entretien des troubles chroniques, en relais au
traitement par voie orale. Le neuroleptique est alors stocké dans les cellules graisseuses
(compartiment réservoir) avant de diffuser lentement vers le compartiment central (plasma).
Ces formes limitent le risque d’inobservance.
T1 Une longue durée de traitement
TEG1 Au regard du risque majeur de récidive, il est recommandé de poursuivre le traitement
antipsychotique après la rémission de l’épisode psychotique aigu pendant au moins six semaines et
jusqu’à un à deux ans.
TEG1 Il convient de porter la durée de traitement à cinq ans après un second épisode et à au moins
dix ans après plus de deux épisodes. Certains malades doivent prendre ces médicaments à vie.
T1 Des effets indésirables à surveiller
TEG1 Les antipsychotiques ont de nombreux effets indésirables, en particulier ceux de première
génération : constipation, sédation, somnolence (plus marquée en début de traitement), troubles
visuels, sécheresse buccale, constipation, rétention urinaire, hypotension orthostatique, rétention
d’urine, irrégularité menstruelle, troubles sexuels (baisse de la libido, troubles de l'érection et de
l'éjaculation, frigidité), troubles neurologiques (mouvements anormaux, tremblements), raideur
musculaire, prise de poids, allongement de l’intervalle QT… [6,7]. Certains de ces effets nécessitent
parfois d’être corrigés par des médicaments appropriés.
TEG1 Les symptômes extrapyramidaux, liés au blocage des récepteurs dopaminergiques D2 striataux,
se caractérisent par :
• une akathisie (impossibilité de rester immobile) ;
• des dyskinésies aiguës ou tardives (spasmes musculaires intermittents affectant surtout la face et
le cou) ;
• un syndrome parkinsonien (tremblements de repos et d'attitude, rigidité, hypertonie) parfois
associé à une akinésie (rareté, lenteur des mouvements).
La fréquence des dyskinésies aiguës est beaucoup plus faible avec les ASG qu'avec les APG, en
particulier l’halopéridol.
Les dyskinésies tardives apparaissent après un traitement prolongé (plusieurs années) à dose élevée
chez 15 à 20 % des patients. Les symptômes peuvent persister longtemps après l'arrêt de
l’administration – arrêt qui peut d'ailleurs les aggraver – et sont même potentiellement irréversibles,
notamment chez les sujets âgés. Ils ne sont pas améliorés par les antiparkinsoniens anticholinergique.
TEG1 Les effets endocriniens, qui sont liés au blocage des récepteurs dopaminergiques D2
hypophysaires, entraînent une hyperprolactinémie à l'origine, chez la femme, de galactorrhée et
d’aménorrhée et, chez l’homme, de gynécomastie et de troubles de l'érection et de l'éjaculation.
TEG1 Certains effets rares constituent une urgence médicale :
• l’agranulocytose, qui se caractérise par une baisse des globules blancs du sang, un mal de gorge,
des aphtes ou une fièvre anormale (consultation médicale) ;
• le syndrome malin, qui se traduit par une fièvre élevée, des sueurs, des troubles de la conscience,
une salivation excessive, etc., rare (< 1 %) mais potentiellement mortel, dont le mécanisme est
complexe et mal élucidé (arrêt immédiat du traitement et prise en charge hospitalière).
Encadré
La clozapine (Leponex®)
La clozapine est l’un des antipsychotiques les plus efficaces, en particulier dans certaines psychoses
sévères et résistantes. Elle entraîne peu d'effets extrapyramidaux mais elle provoque des
leucopénies et des agranulocytoses graves chez 1 à 2 % des malades traités.
Elle est également associée à un risque accru de myocardite (plus important en début de traitement).
En France, sa prescription est donc limitée et sa délivrance strictement réglementée.
Sur 2 colonnes (ou 1 colonne + marge)
T1 De nombreuses précautions d’emploi
Un traitement neuroleptique rend nécessaire la mise en œuvre de certaines précautions :
• surveiller le poids, les paramètres métaboliques (glycémie, cholestérolémie, triglycéridémie) et la
fonction cardiaque (par électrocardiogramme) ;
• mettre en place un suivi rapproché chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents
d'épilepsie ;
• tenir compte d’une plus grande sensibilité des sujets âgés à l'hypotension orthostatique, la
confusion mentale, la sédation (risque de chutes) ainsi qu’à l’altération des fonctions rénales et
hépatiques (risque de surdosage) ;
• mesurer régulièrement les transaminases et adapter éventuellement la posologie chez les sujets
présentant une insuffisance hépatique en raison du risque majoré de surdosage et de la possibilité
d’effets indésirables hépatiques avec certains produits ;
• suspendre le traitement en cas de fièvre inexpliquée (risque de syndrome malin
des neuroleptiques) ;
• utiliser avec prudence chez les conducteurs et utilisateurs de machines (effets sédatifs) ;
• éviter l’exposition au soleil (photosensibilisation).
T1 Neuroleptiques et grossesse
Si la prise en charge médicamenteuse s’avère nécessaire pour maintenir l’équilibre psychique
maternel, elle doit être poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
D’une manière générale, l'allaitement est déconseillé, voire contre-indiqué pendant la durée
du traitement.
Encadré
À noter
Les interactions médicamenteuses sont nombreuses. Lors de la dispensation d’un neuroleptique,
il est de ce fait nécessaire de vérifier qu’aucun autre médicament pris par le patient n’en induit.
Sur 2 colonnes (ou 1 colonne + marge)
T1 Une dispensation de qualité
Lors de la dispensation, il est impératif de rappeler les points suivants au patient :
• en cas de fièvre inexpliquée excédant 38,5 °C, consultez rapidement votre médecin, cela peut
traduire un syndrome malin qui imposera l’arrêt immédiat de votre traitement ;
• pour éviter une prise de poids importante, veillez à avoir une alimentation équilibrée et pratiquez
une activité physique ;
• ne buvez pas d’alcool dont la consommation peut entraîner une somnolence excessive, augmenter
les effets indésirables mais aussi favoriser le mal-être et l’angoisse ;
• en cas d’exposition au soleil, appliquez un écran total ;
• si vous devez conduire un véhicule ou utiliser une machine, soyez prudent du fait d’un effet
sédatif important ;
• ne consommez pas de tabac, de cannabis ni d’autres substances psychoactives car ces produits
aggravent les symptômes de la pathologie, diminuent la réponse au traitement et augmentent la
fréquence des rechutes.
Tableau 1. Les médicaments antipsychotiques [1].
Type Action Dénomination Présentation Posologie quotidienne Demi-vie
commune recommandée
internationale
Nom
de spécialité
Antipsychotiques de 1re génération (typiques)
Phéno Action Chlorpromazine Cp séc 25-100 mg Adulte : 25-300 mg 30 heures
thiazin polyvalente Largactil® (max 600 mg)
es Sol buv (en gouttes) 4 %
Enfant de plus de 6 ans : 1-
5 mg/kg en deux ou trois
prises
Sol inj 5 mg/mL 25-50 mg/inj
(inj IM ou perf IV) (max trois injections)
Action Lévomépromaz Cp séc 25-100 mg 25-200 mg (max 400 mg) 15 à
antiproduct ine en une prise (soir) ou 80 heures
ive Sol buv (en gouttes) 4 % trois prises (repas)
Nozinan®
Sol inj 25 mg/mL (inj IM) 25-50 mg/inj
(max quatre injections)
Cyamémazine Cp séc 25-100 mg Adulte : 25-300 mg 10 heures
Tercian® (max 600 mg)
Sol buv (en gouttes) 4 %
Enfant de plus de 3 ans : 1-
4 mg/kg en deux ou trois
prises
Sol inj 10 mg/mL (inj IM) 25-50 mg/inj
(max quatre injections)
Propériciazine Cp séc 25 mg Adulte : 30-100 mg 8 heures
(max 200 mg)
Neuleptil® Gél 10 mg
Enfant de plus de 3 ans :
Sol buv (en gouttes) 1 et 0,1-0,5 mg/kg en deux ou
4% trois prises
Action Pipothiazine Cp séc 10 mg 5-20 mg (max 30 mg) 7à
désinhibitri Piportil® en une ou deux prises 8 heures
ce Sol buv (en gouttes) 4 %
Pipothiazine Sol inj 25 mg/mL 25-200 mg/inj toutes 7à
(inj IM profonde) les deux à quatre semaines 10 jours
Piportil L4®1
Fluphénazine Sol inj 25 mg/mL 25-150 mg/inj toutes 7à
(inj IM profonde) les trois ou quatre semaines 10 jours
Modecate®1
Butyro Action Halopéridol Cp 1-5 mg Adulte : 1-20 mg 12 à
phéno polyvalente (max 40 mg) 38 heures
nes Haldol® Sol buv (en gouttes)
0,2 % Enfant de plus de 3 ans :
0,02-0,2 mg/kg en une ou
deux prises
Sol inj 5 mg/mL (inj IM) 5 mg/inj
(max quatre injections)
Haldol Sol inj 50 mg/mL 50-300 mg/inj toutes 20 jours
Decanoas®1 (inj IM profonde) les quatre semaines
Action Pipampérone Cp séc 40 mg Adulte : 40-120 mg 22 heures
antiproduct Dipiperon® Sol buv (en gouttes) 4 % Enfant de plus de 5 ans :
ive 10 mg/année d’âge en une
ou deux prises le soir
Dropéridol Sol inj 2,5 mg/mL 5 mg/inj (max six injections) 5 heures
Droleptan® + G (inj IM)
Thioxa Action Flupentixol Sol buv (en gouttes) 4 % 20-80 mg 24 heures
nthèn bipolaire action désinhibitrice
es Fluanxol®
80-200 mg
action antiproductive
en une à deux prises
Fluanxol LP®1 Sol inj 20-100 mg/mL 20-80 mg 7à
(inj IM profonde) action désinhibitrice toutes 10 jours
les deux semaines
80-300 mg
action antiproductive toutes
les deux ou trois semaines
Action Zuclopenthixol Cp 10-25 mg 20-100 mg (max 200 mg) 20 heures
antiproduct Clopixol®
ive Sol buv (en gouttes) 2 %
Clopixol action Sol inj 50 mg/mL 50-150 mg/inj, 3 jours
semi- (inj IM profonde) deux injections
prolongée®1 au maximum à deux ou trois
(usage jours d’intervalle
hospitalier)
Clopixol action Sol inj 200 mg/mL 200-400 mg/inj toutes 19 jours
prolongée®1 (inj IM profonde) les deux à quatre semaines
Pimozi Action Pimozide Cp séc 1-4 mg Adulte : 6-10 mg 53 heures
de polyvalente (max 16 mg)
Orap®
Enfant de plus de 6 ans :
0,02-0,2 mg/kg en une prise
le soir
Antipsychotiques de 2e génération (atypiques)
Benza Action Sulpiride Cp séc 200 mg 50-150 mg 7 heures
mides bipolaire action anxiolytique
Dogmatil® + G Gél 50 mg
200-600 mg
Synedil® Sol buv (en gouttes) action désinhibitrice
0,5 %
Synedil Fort® 800-1 200 mg
(max 1 600 mg)
action antiproductive
Enfant de plus de 6 ans : 5-
10 mg/kg en deux ou trois
prises
Amisulpride Cp séc 100-200-400 mg 50-300 mg 10 à
action désinhibitrice 12 heures
Solian® + G Sol buv (en gouttes)
10 % 400-1 200 mg (max ?? mg)
action antiproductive
en une ou deux prises
Sol inj 50 mg/mL (inj IM) 200 mg/inj
(max deux injections)
Action Tiapride Cp séc 100 mg Adulte : 200-400 mg 3 heures
antiproduct (max 800 mg)
ive Tiapridal® + G Sol buv (en gouttes)
15 % Enfant de plus de 6 ans :
100-150 mg
en deux ou trois prises
Sol inj 50 mg/mL 200-300 mg/inj
(inj IM ou IV) (max six injections)
Benzis Action Rispéridone Cp séc 1-2-4 mg Adulte : 4-6 mg (max 16 mg) 24 heures
oxazol polyvalente Risperdal® + G
es Sol buv 0,1 % Enfant de plus de 5 ans et
pesant moins de 50 kg :
0,5 mg
Risperdaloro®
Cp orodispersible 0,5-1- Enfant de plus de 5 ans et
2-3-4 mg pesant plus de 50 kg : 1 mg
en une ou deux prises
Risperdal- Sol inj 12,5-25 mg/mL 25-50 mg/inj toutes 14 jours
(inj IM profonde) les deux semaines
Consta LP®1
Palipéridone Susp inj 25-50-75-100- 100 mg/inj toutes 25 à
150 mg les quatre semaines 49 jours
Xeplion®1 (inj IM profonde)
Dibenz Action Olanzapine Cp 5-7,5-10 mg 5-20 mg en une prise 30 à
odiazé polyvalente Zyprexa®, 35 heures
pines Zalasta®,
Zyprexa
Vetolab® + G Cp orodispersible 5-10-
15-20 mg
Poudre pour sol inj 10 mg/inj
10 mg (max deux injections)
Sol inj 150 mg/mL 150-300 mg/inj toutes 30 jours
Zypadhera®1
(inj IM profonde) les deux semaines
300-405 mg/inj toutes
les quatre semaines
Clozapine Cp séc 25-100 mg 200-450 mg (max 900 mg) 6à
Leponex® + G en une à trois prises 26 heures
Quétiapine Cp LP 50-300-400 mg 400-600 mg (max 800 mg) 7 heures
Xeroquel LP® en une prise en dehors
des repas
Autres Action Aripiprazole Cp 5-10-15 mg 10-15 mg (max 30 mg) 75 heures
antips polyvalente Abilify® Cp orodispersible 10- en une prise
ychoti 15 mg
ques
de sec
onde Sol inj 7,5 mg/mL 5,25-15 mg/inj
généra (inj IM) (max trois injections)
tion
Loxapine Cp 25-50-100 mg 75-200 mg (max 600 mg) 8à
Loxapac® en une à trois prises 12 heures
Sol buv 2,5 %
Sol inj 25 mg/mL (inj IM) 50-100 mg/inj
(max trois injections)
Asénapine Cp orodispersible 5- 10-20 mg (max 20 mg) 24 heures
Sycrest® 10 mg en deux prises
1
Formes retard. G : générique ; IM : voie intramusculaire ; IV : voie intraveineuse.
Sur 3 colonnes + marge à commencer en haut de page 26
Points à retenir
• Les neuroleptiques sont des psychotropes qui traitent les troubles psychotiques (idées délirantes,
hallucinations, angoisses profondes…).
• Ces médicaments améliorent considérablement la qualité de vie du patient.
• Tous les antipsychotiques antagonisent les récepteurs dopaminergiques postsynaptiques D2.
• Les neuroleptiques ne sont qu’une partie du traitement qui peut aider la personne dans
son parcours de rétablissement.
• De nombreux effets indésirables peuvent survenir.
Sur 2 colonnes en bas à droite après la puce de fin
Références
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conventional antipsychotics: a systematic review and meta-analysis. Lancet. 2003;361(9369):1581-9.
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conventional and atypical antipsychotics. Pharmacopsychiatry. 2007;40(Suppl. 1):S17-26.
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patients traités par antipsychotiques. Mars 2010. www.ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-
information-Points-d-information/Antipsychotiques-rappel-des-mesures-de-suivi-cardio-
metabolique-Point-d-Information
[7] Juignet P. Les effets indésirables des neuroleptiques. Psychisme. 2013.
http://psychisme.org/Therapeutique/Indesirneurolep.html
Déclaration de liens d'intérêts
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d'intérêts.