Kham Say Farata 1
Kham Say Farata 1
Kham Say Farata 1
K
KHHA
AMMS
SAAY
Y FFA
ARRA
ATTA
A
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DAHIRA TOUBA NANTES
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DAHIRA TOUBA NANTES
Reconnaissons cependant que nous y avons opéré quelques petits changements sous-
tendu par notre lecture d’autres oeuvres du milieu mouride traitant de la même matière
comme Djawharun-nafiss, Tazawudus-Sikhar. Cela s’inscrit dans notre quête de
serviabilité qui va à l’endroit de nos condisciples mourides d’abord, de nos confrères
musulmans ensuite.
In châ ALLAH, nous essayerons de donner suite des éventuelles imperfections.
Wassalâmou alaykum warahmatoulah.
Allâhuma Salli alâ Sayyidinâ Muhammad Wa sallim
Le Comité Scientifique du Dahira
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1
La prière exige entre autres conditions la purification du corps , celle des habits et celle
du milieu de prière.
L’une des différentes sortes de purification corporelle est le grand bain(ou Cangâyal
Djanaba).Toute personne majeure doit se purifier le corps chaque fois de besoin. Celui
qui nie cela est un mécréant, qui s’y refuse consciemment et sans motif valable est un
impie sans crédibilité. S’il ne s’en repend, il sera précipité dans les feux de l’enfer.
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La purification du corps inclut le grand bain (canghayal djanaba), les ablutions, le lavage des souillures
se trouvant sur la peau.
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Procéder au lavage partiel des parties concernées par l’ablution : Chaque partie
doit être lavée une seule fois et les pieds, quant à eux , doivent être lavés à la fin
du bain sauf s’il s’agit du petit bain (ou lavage du vendredi).
Mouiller les mains et les passer dans les cheveux, de la nuque vers le front avant
de procéder au lavage proprement dit des cheveux et ce, jusqu’au cuir chevelu.
Laver le côté droit du corps dans le sens de la hauteur :du coude au genou.
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Je formule l'intention de me purifier par ce bain pour la face de Dieu.
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-N.B: si l’épaisseur des tresses empêche une humection totale jusqu’au cuir chevelu on
doit alors les défaire.
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f) Les interdits
B-L’ABLUTION:
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S’il s’agit de personnes dont l’une est majeure et l’autre mineure, il y ‘a seulement
l’annulation pour la personne majeure. Le baiser sur le nez a même effet que
l’attouchement.
NB : embrasser ses proches parents, un enfant, son supérieur hiérarchique en religion
dans l’intention de l’honorer ou par compassion n’annule pas non plus l’ablution.
Le fait pour un homme de toucher sa verge par la paume, l’intérieur des doigts ou
le contours de la main annule l’ablution. Toucher les parties intimes en dehors de
la verge ne l’annule pas de même que l’attouchement de la verge par-dessus les
habits
En cas d’incertitude, en quelque niveau qu’elle se situe, le renouvellement de
l’ablution s’impose. Les prières faites avec cette ablution doivent être reprises.
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Par exemple si on doute de l’intervention d’un acte postérieur aux ablutions qui
soit de nature à les annuler, on doit reprendre l’ablution.
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Si les cheveux sont tressés sans aucune matière artificielle (mèche par exemple),
il n’est pas nécessaire de les détresser
Si par contre, une quelconque matière artificielle est ajoutée aux cheveux, il faut
défaire les tresses pour que les cheveux soient entièrement mouillés. Dans le cas
du bain de purification, même si les tresses sont faites de cheveux naturels et
que leur épaisseur empêche l’eau d’atteindre le cuir chevelu, il faut les défaire
Laver entièrement les pieds jusqu’aux chevilles en rinçant chaque orteil.
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Se rincer la bouche.
Se mouiller à nouveau les mains avant de les passer sur les oreilles.
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Au moment de faire passer l’eau sur la tête il faut commencer par le front, là où il
est plus courant d’avoir la pousse des cheveux, ne pas trop reculer du front si l’on
est chauve.
f) Les interdits:
Si on est en état d’impureté mineure ( sans ablution) on ne lit pas le Coran sauf
s’il s’agit d’une portion avec lequel l’enseignant ou le disciple poursuit ses
travaux. Mais s’il s’agit du coran au complet sans commentaire : « Muç haf », on
n’y touche pas sans se purifier au préalable.
g) L’oubli:
Si on oublie de laver une partie obligatoire pendant l’ablution et qu’on s’en souvient :
1. Si l’oubli n’a pas duré longtemps, il faut revenir sur cette partie considérant qu’on
s’était arrêté là. Et ensuite, de continuer l’ablution à partir de cette étape.
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Si c’est un oubli d’acte traditionnel, on revient seulement sur la partie omise quelle que
soit la durée. D’ailleurs on ne reprend pas, pour cette ablution défectueuse d’un acte
traditionnel, les prières déjà effectuées.
Si en lavant une partie (farata), on se rappelle que la précédente (sunna) ne l’a pas été,
il faut continuer l’ablution jusqu’à son terme pour ensuite revenir sur la partie omise.
Exemple si on a oublié de rincer la bouche ou d’aspirer de l’eau dans les narines et on
se le rappelle alors qu’on est à la tête, il faut continuer jusqu’à la fin de l’ablution ensuite
revenir sur les membres (sunna) oubliés.
Il est conseiller de se curer les dents surtout avant la prière, cela permet :
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La lustration est autorisée à celui qui veut effectuer sa prière, lire le coran, l’écrire ou
toute pratique similaire lorsqu’il est dans l’impossibilité totale de trouver de l’eau
appropriée pour se purifier. On peut donc y faire recours si on est en voyage licite. On
peut aussi le faire au moment d’une prière funèbre qu’on est le seul à pouvoir diriger
dans l’assemblée au cas où le mort pourrait se décomposer. Si on est certain de ne pas
pouvoir se procurer de l’eau, elle intervient au début de l’heure prescrite pour la prière.
Si on souffre d’une maladie que l’eau est susceptible d’aggraver, on peut faire le «
TAYAMMUM » si, même chauffée ou salée, cette eau reste inefficace. Celui qui effectue
le « TIM » en dehors des conditions énumérées est digne du grand mépris, sa prière est
nulle et non avenue. Il ne saurait servir ni d’imam ni de témoin crédible ; s’il ne s’en
repent pas jusqu’à sa mort il sera précipité en enfer selon (la charia).
b) Comment le faire?
Attendre le moment prescrit pour la prière ;
Formuler, en ce moment l’intention de la faire tenir lieu pour ablution en vue de
s’acquitter d’une prière.
Le faire sur du sable non souillé ou, avec une pierre naturelle à l’exclusion du
ciment, de la chaux éteinte, des carreaux, etc.
Bien y appuyer les mains (les paumes), les doigts bien joints.
Bien frotter tout le visage en commençant par la main droite sans en enlever les
éventuels grains de sable, mais s’il y a dans les mains quelque chose qui peut
blesser il faut faire un léger secousse entre les mains.
Remettre les paumes sur le sable (ou la pierre) en appuyant et en écartant
légèrement les doigts.
Placer le dos de la main droite dans la paume de la main gauche puis frotter à
partir de l’extrémité des doigts jusqu’au coude.
Ensuite frotter l’intérieur de l’avant-bras jusqu’au poignet.
Frotter l’extérieur du pouce droit avec l’intérieur du pouce gauche, faire de même
pour la main gauche.
Frotter les deux paumes et entrecroiser les doigts.
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d) Pratiques traditionnelles:
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lustration pulvérale est faite annule le Tayamum. La lustration ne peut servir qu’à une
seule prière ou acte obligatoire.
Cependant on ne peut s’en servir pour une prière surérogatoire qui n’est pas
consécutive à une prière obligatoire. Après une prière, on peut aussitôt faire le tour de la
« KAABA », lire le coran ou accomplir d’autres actes traditionnels si l’intention en avait
été formulée avant la lustration pulvérale.
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DEUXIEME PARTIE
LA PRIERE
INTRODUCTION:
Notre étude portera sur la prière rituelle notamment sur :
Rappelons qu’il est obligatoire pour tout musulman majeur de s’acquitter des cinq
prières quotidiennes. Quiconque nie cela est un mécréant, qui y renonce délibérément
1
et sans dispense est un impie. Toute personne majeure qui jouit de ses facultés
mentales doit obligatoirement s’acquitter des cinq prières quotidiennes même si ce n’est
possible que par mimique. Donc dire par exemple qu’on n’est pas en forme n’est qu’une
«pseudo arme » d’humeur qu’on ne saurait brandir. Celui qui n’effectue pas ses prières
aux heures prescrites encourt les mêmes sanctions que celui qui les a précipitées : il
n’est pas digne de foi et selon la « charia » il doit être condamné à mort, s’il ne s’en
repent, il sera irrémédiablement précipité dans la «Géhenne ».
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Huit conditions dispensent l’individu de la prière :les menstrues, les lochies, l’impuberté, l’impiété, la
perte de connaissance, la démence, l’oubli et le sommeil. A la suite de l’oubli ou du sommeil les prières
pendant lesquelles ils ont eu lieu doivent être rendues contrairement aux six autres conditions (ref.
Muqadimatul Hizziya, page 69).
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Obligation est faite à tout croyant d’enlever les souillures qui se trouvent sur son corps,
sur ses habits, sur le lieu de prière dès qu’il s’en aperçoit. Si on sait exactement quelle
est la partie souillée, on se limite à laver cette partie avec de l’eau qui a les qualités
requises pour la purification. Si on ne sait pas la partie concernée, on lave les habits (le
corps, le lieu selon le cas) au complet.
S’il s’agit d’un lieu de prière souillé par des éléments non liquides, y verser de l’eau ne
suffit pas, il faut auparavant enlever le solide en tant que tel.
Si on passe près d’une source de souillures (de l’eau souillée stagnante par exemple) et
que l’on doute du contact avec ces souillures, alors on procède à une pulvérisation sur
les habits et laver la partie du corps sur laquelle porte le doute. Mais si le doute porte
sur la nature de ce avec quoi on est en contact (est-ce une souillure ou non ?) ;dans ce
cas ni la pulvérisation, ni le lavage du corps ne s’impose.
Si au cours d’une prière, on se rappelle l’existence sur soi d’impuretés non lavées il faut
aussitôt couper court à cette prière et aller laver ces impuretés si le temps imparti à
cette prière peut être honoré avant son expiration.
Après la purification des habits, du corps, du lieu de prière, il faut impérativement au
moins cacher ses parties intimes (HAWRA), faut de quoi la prière est invalide.
S’il s’agit d’un homme il doit se couvrir au moins du nombril jusqu’au genou. Quant à la
femme, elle doit se couvrir tout le corps à l’exception des paumes des mains et du
visage.
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Toute partie qui, lors de la prière devant être couverte, ne l’est pas (chez l’homme ou
chez la femme), annule la prière de la personne majeure si celui-ci en est capable ou
s’en souvient ; il faut aussi s’abstenir de toute parole ne faisant pas partie de la prière et
se retourner vers la KAABA.
**Qui est majeur en islam ? Grosso modo celui qui a des poiles autres que ceux sur la
tête (cheveux) est considéré comme majeur. Celui qui 2voit le sperme, celle qui voit les
règles, celle qui porte un enfant en son sein et enfin celui ou celle qui a 18ans.
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1. l’appel renouvelé à la prière (al ikham) : à dire à haute voix chez l’homme ; méritoire
chez la femme mais à voix basse.
2. La récitation d’une sourate après la FATIHA.
3. La station debout lors de cette récitation.
4. La récitation à haute voix là où il le faut.
5. La récitation à voix basse là où il le faut également.
6. Le fait de dire : « SAMIHAL LAHU LIMAN HAMIDAH » quand on prie seul ou quand
on est Imam.
7.La formule de tout takbir à l’exception du premier qui est « TAKBIRUL IHRAM »
8-9 Les deux professions de foi (TACHAHUD)
10. La prière sur le prophète (PSL) : ALLAHUMA SALLI A’LASAYYIDINA MUHAMMAD
jusqu’au terme du dernier TACHAHUD.
11-12.Les deux positions assises qui accompagnent les deux tayas.
13. L’observation, à chaque instant de la prière, d’une durée raisonnable pour faire
correctement ce qu’il y a à faire.
14.La prononciation audible à accomplir en guise de salut qui parachève la prière.
15.Le salut final en réponse à l’officient.(Imam).
16.Le salut à toute autre personne ayant au moins un « rakka » à la prière.
17.Le mutisme du « maamûn » (celui qui est guidé)
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·Il est déconseillé de partir avant l’imam sauf si ce dernier a l’habitude de rester
longtemps dans la mosquée.
Celui qui prie derrière l’imam (le mâmûm) doit le voir ou entendre sa voix.
A la rigueur, il peut suivre quelqu’un qui voit ou entend sa voix sinon sa prière n’est pas
valide du point de vue de la « Sharia ».
8 .Le fait de réciter une longue sourate au cours de la prière du matin (subhu) et de
l’après-midi (zuhru) ; une courte sourate pendant celle du(çasru) et du (maghrib) ; une
sourate de longueur moyenne pendant celle du (çicha).
9 .Le fait que la récitation de la première sourate soit plus longue que la deuxième .
10 .L’invocation subsidiaire qui termine le deuxième TACHAHUD en plus de la prière
sur le Prophète(p. s. l)
11 .Le fait de se tourner vers la droite en prononçant le salut final, le fait également de
fléchir l’index de la droite vers la gauche au moment où l’on prononce le TACHAHUD.
12 .Le fait d’avoir approximativement un angle droit à partir de la hanche lors de la
génuflexion.
13 .S’asseoir sur la jambe, elle-même pliée.
1 .Prier en se tenant sur un pieds sauf en cas de fatigue ou d’autres causes manifestes.
2 .Ecarter les jambes quand il s’agit de la femme ou les joindre quand il s ‘agit de
l’homme.
3 .Garder quelque chose dans la bouche.
4. Ecarter le visage de la direction de la KABA un tant soit peu.
5. Fermer les yeux sans contrainte.
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e)Cas particuliers
1 /Les interdits
Il est interdit d’accomplir des prières surérogatoires juste avant et après le lever du
soleil, après la prière de l’après-midi(Takussan).
Cela ne concerne pas le rappel des prières quotidiennes (Subh,Takussan.etc) qui est
faisable à tout moment . Mais celui qui doit des prières obligatoires ne fait pas des
surérogatoires sauf dans les cas suivants :
-Fadjr (prière de l’aube)
-Ïde (les deux prières des grandes fêtes :Tabaski et Korité)
-Bâwnân (office célébrée) pour implorer un bon hivernage
-Les prières faites pour repousser l’éclipse solaire ou lunaire.
-Witr: une rakka accomplie après safâ
Safâ : nombre pair de rakkas accompli à la suite de la prière de la nuit (çichâ ou guéwé)
NB: on célèbre les prières de Ide entre le moment où le soleil s’est effectivement levé et
le Zuhr ( Tisbar )
1
* Celui à qui il incombe de rappeler 4 (payer) un nombre inférieur à quatre prières, doit
les faire avant la présente prière même si le temps imparti à celle-ci risque de s’écouler.
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DAHIRA TOUBA NANTES
Il est aussi à préciser que le rappel de prières obligatoires dues, se fait dans l’ordre. Par
exemple : tisbar, takussan, timis…
2
*Les personnes qui ont des prières à rendre peuvent les faire en commun si ces prières
dues sont les mêmes.
*Quelqu’un qui doute du nombre de prières à rappeler doit quintupler ses prières
quotidiennes (5 subh, 5 tisbar, 5 takussan ..etc) jusqu’à ce qu’il ait la certitude d’avoir
rappeler ce qu’il devait.
Tout homme habitant à côté d’une mosquée doit s’y rendre pour s’acquitter de ses
prières ; il n’est pas autorisé à prier chez lui, même si c’est simultanément avec la
mosquée. Le fait de ne pas y aller sans excuse valable est assimilable au cas où on ne
prie pas du tout.
Il est formellement interdit de s’exprimer à haute voix dans une mosquée, en invoquant
le nom de DIEU, en égrenant le chapelet, en faisant des prières, en lisant le Coran ou
quelque chose de cet ordre sauf si l’assemblée le fait en même temps pour une raison
valable ou si l’ on est porteur d’un message. En dehors des deux cas, quoiqu’on dise
doit être à voix si basse que l’on ne dérangerait pas son voisin le plus immédiat.
Il est aussi interdit de promener le regard un peu partout, d’étendre ses jambes surtout
vers la KAABA , de faire craquer les articulations des doigts, de s’étirer, de tailler ses
ongles, de chercher ou de tuer des poux, de cracher ou de se moucher si ce n’est pas
dans mouchoir en dernier lieu dans ses propre habits, de rire, de sourire, de s’amuser,
de jouer avec ses mains ou avec des bâtonnets, de faire des traits ou des pointillés sur
le sol. Bref dans une mosquée, on doit constamment le nom de DIEU à voix basse. A
défaut de cela on doit se tenir tranquille ou quitter les lieux.
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DAHIRA TOUBA NANTES
Prononcer le salut final sans être sûr que sa prière soit complète.
Au cours de la prière se rappeler d’une autre prière qu’on a oubliée et que le
nombre de prières inaccomplies ne dépasse pas quatre.
Douter qu’on soit purifié ou non et qu’on se rend compte qu’on est en état
d’impureté.
etc.
3/ Les actes qui n’annulent pas la prière (mais il est préférable de les éviter)
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DAHIRA TOUBA NANTES
Son moment d’élection est très éphémère. C’est juste le temps de remplir les
préalables et exécuter la prière .
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DAHIRA TOUBA NANTES
Un péché grave est commis par celui qui retarde l’office de la prière au-delà du
délai imparti sans excuse valable.
C’est certes un acte traditionnel, mais il est si important qu’il soit presque élevé
au rang d’acte obligatoire dans certains cas. Cependant, il peut être méritoire,
non recommandé ou même blâmable.
Quant aux moments prescrits pour la prière obligatoire (farata),
Il est traditionnel et presque obligatoire pour tout rassemblement
susceptible d’en drainer d’autres (c’est valable pour la mosquée dans ce
cas).
Il est traditionnel pour des mosquées se trouvant dans le même voisinage
quelle que soit la proximité.
Il est méritoire pour l’homme se trouvant seul en brousse, même s’il
n’espère pas que l’on vienne prier avec lui.
Il n’est pas recommandé à quelqu’un qui, se trouvant seul chez lui, ne croit
pas qu’on puisse venir se joindre à lui.
Il est blâmable pour la femme.
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Les préalables sont la purification du corps, des habits, du lieu de prière, etc.
Pour être valable l’appel doit être effectué par un homme jouissant de ses
facultés mentales. Il est souhaitable que le muezzin est de la retenue, une bonne
notion des heures de prière, une belle et imposante voix. Il est aussi préférable
qu’il soit en état de pureté (bain, ablution, lustration, pulvérale) et qu’il se mette
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DAHIRA TOUBA NANTES
sur un endroit élevé face à la KAABA.Il peut par ailleurs se tourner sur lui-même
en prononçant les « hayya halas-salâh ».
Durant l’appel le muezzin ne doit pas parler. Il ne doit pas interrompre son appel
ou ne pas 6marquer de pauses, les mots doivent se suivre avec pondération.
On ne doit pas faire l’appel avant ou après l’heure prescrite (avant l’heure ce
n’est pas l’heure, après l’heure ce n’est plus l’heure).
Exception est faite à la prière de l’aube (subh) pour laquelle il est méritoire de
faire l’appel avant l’heure, notamment à partir de la sixième partie de la nuit.
3/Comment le faire?
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DAHIRA TOUBA NANTES
**Pendant l’appel à la prière, il est méritoire de répondre à voix basse ce que dit
le muezzin jusqu’au deuxième « ACH HADU ANNA MUHAMMADAR-
RASSÛLUL LÂH »
Quand le muezzin continue ensuite, à haute voix, en disant « ACH HADU AN LA
ILHA ILLAL LAH », on ajoute :Radîtu Billâhi Rabban Wabil-islâmi Dînan Wabi
sayyidina Muhammadine Sallal lâhu Tahâla Halayhi Wa Sallama Nabiyan
Warassûlan .
S’il dit : « Ach hadu anna Muhammadar Rassûlul l âh », on dit : « Marhaban bi
habîbî Wa khurrati aynî sayyidina muhammadin ibni abdillâhi salla lâhu
tahâlâ halayhi wa sallama ». S’il dit : « Hayya halas-salâh », on dit : «
Marhaban bi khâ-ilîna adlan,marhaban bis-salâti wa ahlan wa sahlan
».Lorsqu’il dit : « Hayya alal-falâh », on dit : « Lâ hawla wa lâ khuwwata illâ
billâhil aliyil azîmi ».
**A la fin de l’appel dire : «Allâhumma rabba hâzihid-dahwati-tâmati, was
salâtil khâ imati âti sayyidanâ Muhammadan sallal lâhu tahâlâ halayhi wa
sallama al wassilata wal fadîlata wabhashul makhâmal mahmûdal-lazî
wahatahû innaka lâ tukhliful mîhâd, Waghfir lî wali wâladayya walikulli
mûminin wa mûminatin birahmatika innaka halâ kulli chay-in khadîrun »
Cette invocation expie les premier et dernier péchés et écarte épreuves et
tourments .
C’est le dernier appel juste après quoi vient la prière. Si on prie seul, on le fait soi-
même. Si on prie en groupe, un des membres de l’assemblée l’effectue.
Comment le faire?
. il faut dire audiblement à deux reprises : « Allâhu akbaru »
. « Ach-hadu an lâ ilâha-illa-lâhu » (1fois)
. « Ach-hadu anna muhammadar-rassûlul lâhi » (1fois)
. « Hayya halas-salâti,hayya halal falâhi, khad khâmatis-salâtu » (1fois)
. « Allahu Akbaru » (2fois) « lâ illâha illâl lahu » (1fois)
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DAHIRA TOUBA NANTES
Lorsque celui qui fait le « likham » dit « Khad-khâmatis_salâtu » on dit après lui :
« Akhâmahal lâhu tabâraka wa adâmahâ mâ dâmatis-samâwâtu wal ardu innahû
halâ kulli chay-in khadîrun ».
Ensuite il faut formuler (intérieurement) l’intention de s’acquitter de la prière en question(
par exemple « subh » si c’est la prière du matin ) sur l’intention de suivre l’Imam. Quant
à l’Imam, il formule son intention de diriger la prière collective en précisant aussi la
prière dont il s’agit. De la même façon quand on prie seul, on formule l’intention assortie
de la précision comme précédemment annoncé.
Si les conditions essentielles surnommées sont réunies, après l’appel à la prière et son
rappel on lève les bras à la hauteur des épaules et dit « Allâhu Akbar » de façon
audible.
Quand on prie seul, réciter la « fâtiha » et une sourate de son choix dans les
deux premiers rakkaas ; réciter la « fâtiha » seulement pour le troisième et le
quatrième rakka.
Quand on prie derrière un Imam, on se tait lorsque ce dernier récite à voix haute.
Si par contre, ’Imam récite à voix basse, le guidé(ou Mâmûm) doit faire
exactement comme s’il priait seul.
NB : les prières du jour ( tisbar et takussan ) se font à voix base, ; les autres à
haute voix.
Au moment de la génuflexion dire de façon audible « allâhou akbar » (1 fois) en
prononçant à voix basse « subhâna rabbiyal hazim wa bihamdihi »(3fois)
Quand on se redresse, on dit « samihal lâhu liman hamidah » et le guidé
répond : « allahuma rabbanâ wa lakal hamd ».
Quand on se prosterne, dire à haute voix « allahu akbar » (1 fois) suivi de la
formule à basse voix « subhâna rabbiyal ahla allâhu ighfirlî » (3fois).
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DAHIRA TOUBA NANTES
Quand on revient à la position assise, dire à haute voix « allâhou akbar » (1 fois)
et, une fois assis (bien droit) murmurer la formule « allâhuma ighfir lî war hamnî
war zukhnî , wastournî, wadjbournî, wahdinî wahfu hannî, wa hâfinî » ( 1
fois). Si le tachahhud (tâya) doit suivre, on enchaîne avec.
Il peut arriver qu’on ne soit pas bien portant afin d’accomplir normalement les cinq
prières quotidiennes. Dans ce cas comment s’acquitter de ses devoirs ?
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DAHIRA TOUBA NANTES
Il existe pour le malade qui est encore conscient sept (7) possibilités de prier dont la
succession de quatre doit être suivi par ordre de validité, selon l’état de santé du malade
; les trois autres peuvent être effectuer indifféremment.
Les quatre cas obligatoires
1- Quand on est malade et qu’on peut toutefois célébrer la prière comme si on était
valide c’est tant mieux, sinon on procède comme suit :
2-Etant debout on peut prendre appui sur une canne par exemple.
3-Si on ne peut pas prier dans le second cas , on doit s’asseoir et prier sans appui.
4-Si par contre on n’est pas en mesure de s’asseoir sans appui, il est autorisé de
prendre appui sur quelque chose.
NB : les quatre stations doivent être obligatoirement respectées dans l’ordre sus-
mentionné. On ne peut nullement passer d’un stade au suivant, si on peut faire
effectivement la prière à la station antérieure. Le non respect de cet ordre entraîne la
nullité de la prière.
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DAHIRA TOUBA NANTES
de tomber sans qu’il s’écroule avec, alors cet appui est seulement blâmable mais
n’annule pas la prière.
c- Cas particuliers
Si l’écoulement du sang s’est arrêté après l’aube il faut faire la prière du matin
(subh)
si auparavant, on a la possibilité de se laver (se purifier) et faire 1 rakka avant le
lever du soleil ; si ce n’est pas possible, cette prière ne sera pas rendue.
En cas d’arrêt des menstrues avant l’aube si l’on a la possibilité de se laver et de
faire 4 rakkas avant l’aube alors il faut rendre le Timis et le Guè.
Si les menstrues s’arrêtent avant le coucher du soleil, on doit rendre le Tisbar et
Takussan s’il est possible de se laver ( se puriifer) et de faire 5 rakkas. Si c’est 4
rakkas qu’on peut faire avant le coucher du soleil alors, on ne rend que le
Takussan.
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DAHIRA TOUBA NANTES
Compte tenue des éventuelles difficultés du trajet, la personne qui voyage vers un lieu
(et dont les pas ne sont pas guidés par des futilités) sur une distance d’au moins 72
kilomètres(KM), peut diminuer deux rakkas de ses prières de quatre rakkas. Donc celui
qui a l’intention de faire un trajet supérieur ou égal à 72 KM peut diminuer deux rakkas
de ses prières. Cela concerne le voyageur licite dont le but n’est pas de chercher une
chose égarée ou d’errer.
Il doit diminuer à partir de quatre KM et demi et reprendre le processus s’il revient
jusqu’à 4 KM et demi du lieu de départ. Là où il compte faire quatre jours ou plus il ne
doit pas diminuer
NB : les prières du Maghreb et du sobh ne doivent pas être diminuées. Aussi celui qui
n’est en voyage peut suivre le voyageur dans ses prières. Cependant, lorsque le
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DAHIRA TOUBA NANTES
voyageur fait son dernier salut, le Mâmun qui n’est pas du voyage doit continuer. Le
contraire n’est pas vérifié.
Mais retenons qu’une personne guidée ne doit jamais précéder son Imam au salut final
;sinon sa prière est invalide. Si pour une raison ou une autre la personne qui voyage
venait à prolonger son séjour de quatre jours, il ne lui serait plus permis de diminuer ses
prières sauf si la chose qui le retient en ces lieux lui est indépendant et que l’obtention
de la chose entraînerait son retour du voyage .
Celui qui prend le train en marche au moment où l’Imam ne s’est pas encore redressé
de la génuflexion doit considérer ce rakka comme son premier.
Si vous rattrapez l’Imam en pleine prière, il vous incombe de continuer votre prière dès
qu’il termine. Cependant il y a des conditions à remplir.
Ainsi, si vous avez rattrapé un nombre pair de rakkas avec l’Imam après le salut final,
vous vous levez pour compléter votre prière en prononçant le Takbir ( Allâhu Akbar)
sans prononcer le salut final de l’imam.
Mais si vous rattrapez (c’est à dire prier avec l’Imam) un nombre impair, vous devez
compléter votre prière sans formuler le Takbir. Vous ne prononcez pas non plus le salut
final de l’Imam.
NB : le rattrapage d’un rakka ou de plusieurs s’accomplit tel qu’il(s) devai(en)t être
(c’est-à-dire à haute voix avec Fatiha+ sourate).
Exemple :si on rattrape un seul rakka dans la prière du TIMIS, en poursuivant on récite
à voix haute Fatiha+ sourate et on s’assoit immédiatement après.
L’omission d’au moins deux actes traditionnels entraîne une réparation. L’omission d’un
acte obligatoire exige la reprise du rakka en question suivi d’un Bahda Salâm.
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En somme toute omission d’au moins deux actes traditionnels implique deux
prosternations avant le salut.
Quelques cas particuliers :
Réciter à voix basse là où on devrait le faire à haute voix.
Oublier un verset lors de la récitation du Fâtiha.
Une omission et un rajout conjugués.
Exemple : si on oublie une prosternation et qu’on ne s’en souvient qu’après s’être levé
de la génuflexion suivante, on considère ce rakka comme nul en ajoutant un autre.
D’autre part, on a récité à voix basse à la place d’une récitation à haute voix. On a à la
fois augmenté et diminué, on fait donc un khabla salâm.
-Si on oublie un tâya et qu’on ne se le rappelle qu’après s’être levé, on continue la prière
et on fait les prosternations avant (dans ce cas on a oublié deux actes traditionnels : le
tâya et la position assise qui l’accompagne).
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DAHIRA TOUBA NANTES
En gros, tout rajout de deux actes traditionnels entraînerait deux prosternations après le
salut final.
Si l’Imam commet une erreur, celui qui le suit doit l’avertir par la formule « soubhana lahi
».
Par exemple si l’Imam prononce le salut final après deux rakkas dans une prière qui en
compte plus, son suivant doit prononcer la formule de rappel « subhana-lahi ».
-Si l’Imam est sûr que sa prière est incomplète, il la complète avant d’accomplir les deux
prosternations de Bahda Salam (après le salut final).
-S’il n’est pas sûr de lui ou n’a pas confiance à celui qui lui dit « subhana-lahi », alors il
demande à des personnes justes et sincères et suivra leurs conseils.
Dans ce cas il est permis de parler dans la prière.
Si on doit faire le Khabla Salam portant sur plus de deux sunnas et qu’on l’oublie on
l’effectue immédiatement après s’en être rappelé si l’oubli n’a pas persisté : par exemple
si on n’a pas encore changé la position dans laquelle on priait.
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NOTE:
Ç correspond à aïn
ALLAHUMA SALLI ALA SAYYIDINA MUHAMMAD WA SALIM
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