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Guide de Pureté et Prière Islamique

Transféré par

Méhémédi Sadjo
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© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
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Guide de Pureté et Prière Islamique

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‫‪La Prière‬‬

‫الطهارة والصالة ‪ -‬فرنسي‬

‫‪Traduit par‬‬
‫‪Bureau de la Coopérative à Az-Zulfi‬‬
‫إعداد وترجمة‬
‫جمعية الدعوة واإلرشاد وتوعية الجاليات بالزلفي‬

‫بالتعاون مع‬
la prière 3

La jurisprudence relative à
la purification

La pureté et l’impureté
L’impureté substantielle : Le musulman doit
être pur de toute souillure.

Concernant le corps ou l’habit : Si l’impureté qui


l’a touché est visible, il doit obligatoirement laver
la partie touchée par celle-ci jusqu’à l’élimination
de sa trace, comme par exemple le sang
menstruel. Toutefois, si après le lavage de
l’impureté visible il reste des traces difficiles à
enlever, cela ne pose pas de problème. Et si
l’impureté qui l’a touché est invisible, il suffit de
laver la partie touchée jusqu’à l’élimination de
celle-ci, ne serait-ce qu’une seule fois.

Concernant le sol : Si une impureté le souille, il


ne devient pur qu’après que l’on ait versé de l’eau
sur l’impureté. Il devient également pur par le
desséchement de l’impureté si celle-ci était
la prière 4

liquide. En revanche, si l’impureté est un corps


solide, le sol ne devient pur qu’après avoir enlevé
l’impureté entièrement.

Pour purifier les impuretés et faire disparaitre les


souillures, on utilise de l’eau, comme : l’eau de
pluie, l’eau de la mer etc.., de même qu’il est
permis d’utiliser pour la purification une eau déjà
utilisée dont les caractéristiques initiales n’ont pas
changé. Il est aussi permis d’utiliser l’eau mise en
contact avec une matière pure sans que cette
dernière ne transforme le coté purificateur de
l’eau, de sorte que l’on ne peut plus l’appeler
« eau ». En revanche, si cette substance pure
transforme le coté purificateur de l’eau, il n’est
pas permis de l’utiliser pour la purification.
Pareillement, il est interdit d’utiliser l’eau qui est
entrée au contact avec une impureté, si cette
dernière a modifié le gout, l’odeur ou la couleur
de l’eau. Si l’eau garde ses caractéristiques
initiales, on peut l’utiliser pour la purification
selon l’opinion la plus exacte des savants.

Il est permis d’utiliser l’eau restant dans le


récipient après que l’on y ait bu, sauf si celui qui a
bu est un chien ou un porc, car ils sont impurs.
la prière 5

Les types d’impureté


L’impureté sortant des deux orifices naturels est
de plusieurs types, parmi lesquelles :

a- L’urine et les selles.


b- Le liquide post urinaire : c’est un liquide
blanc et épais qui sort le plus souvent après avoir
uriné.
c- Le liquide prostatique : c’est un liquide blanc
et visqueux qui sort lors de l’excitation sexuelle.
d- Le sperme : il est pur, mais il est recommandé
de le laver s’il est visqueux et de le gratter s’il est
sec.
e- L’urine et les excréments d’animaux : ceux
dont la consommation de viande est licite, leurs
urines et leurs excréments sont purs, tandis que les
animaux dont la consommation de viande est
interdite, leurs urines et leurs excréments sont
impurs.
f- Le sang des menstrues et des lochies.
Il est impératif d’éliminer les impuretés citées ci-
dessus si l’une d’entre elles touche le corps ou le
vêtement sauf s’il s’agit du sperme. En ce qui
la prière 6

concerne le liquide prostatique, s’il touche le


vêtement, il suffit de l’asperger avec de l’eau.

Règles relatives aux impuretés


1- Si une substance touche une personne sans
qu’on ne sache si la substance est pure ou non, il
n’est pas obligatoire pour cette peronne de se
renseigner sur sa pureté, ni de la laver, car les
substances à l’origine sont considérées comme
pures.

2- Si une personne, après avoir terminé sa prière,


observe une impureté sur son corps ou sur ses
vêtements et qu’il n’en avait pas connaissance
auparavant, ou qu’il le savait mais avait oublié, sa
prière, selon l’opinion la plus exacte, est valable.

3- Celui qui ne sait pas exactement où se situe


l’impureté sur son vêtement doit obligatoirement
rechercher la partie touchée par l’impureté puis
laver l’endroit probablement touché ou vraiment
touché, que l’impureté soit visible et qu’elle ait
une odeur, une couleur et un gout. En revanche,
s’il ne peut pas déterminer même
approximativement l’endroit, il doit laver le
vêtement entièrement.
la prière 7

Faire ses besoins


Les règles à suivre lors des besoins naturels sont :
1- D’entrer en avançant le pied gauche en disant
[avant d’entrer aux toilettes] : « Bismillâh,
Allâhumma innî a’oudhu bika mina lkhubuthi wa
lkhabâ-ith » (Au Nom d’Allah, Ô Allah je me
réfugie auprès de Toi contre les démons mâles et
leurs femelles), et lorsqu’il sort, il dit :
« Ghufrânak » (Seigneur, j’implore Ton pardon).

2- De ne pas entrer dans un lieu d’aisance en


portant sur lui un objet où la mention d’Allah est
inscrite sauf s’il craint de perdre cet objet.

3- L’interdiction de s’orienter en direction de la


Qibla –direction de la Mecque– ou de lui tourner
le dos pendant l’accomplissement des besoins
dans le désert (en plein air) ; en revanche, à
l’intérieur d’un bâtiment, il lui est permis de faire
ses besoins dos à la Mecque mais pas de lui faire
face.

4- De faire attention à ne pas dévoiler les parties


intimes de son corps (Awra) aux gens. Elles se
situent pour l’homme entre le nombril et les
genoux, et pour la femme, il s’agit de l’ensemble
la prière 8

de son corps.

5- De faire attention à ce que l’urine ou


l’excrément ne touche pas ses vêtements ou une
partie de son corps.

6- De se nettoyer après avoir accompli ses besoins


avec de l’eau, des mouchoirs, des cailloux, ou
autre, afin d’éliminer toute trace d’impureté, en
utilisant pour cela sa main gauche.

Les ablutions
La prière n’est acceptée que si on est en état de
pureté rituelle. En effet, selon Abou Hourayra –
qu’Allah l’agrée–, le Prophète –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui– a dit : « Allah
n’accepte pas la prière de l’un d’entre vous en
état de souillure jusqu’à ce qu’il accomplisse ses
ablutions rituelles » [Tradition rapportée par
Boukhâri 6954, et Mouslim 225]

Il faut respecter l’ordre d’exécution du lavage des


membres1 et la continuité du lavage2.

1
Cela consiste à respecter l’ordre des membres à laver lors
des ablutions sans en devancer un par rapport à un autre, en
la prière 9

Les ablutions ont de nombreux mérites et il


convient que la personne les ait à l’esprit ; parmi
ces mérites, on trouve : selon ‘Uthman –qu’Allah
l’agrée– le Messager d’Allah –Paix et bénédiction
d’Allah sur Lui– a dit : « Celui qui accomplit
soigneusement les ablutions, ses péchés sortiront
de son corps, de sorte qu’ils sortiront de dessous
de ses ongles » [Tradition rapportée par Mouslim
254], et toujours selon lui, le Messager d’Allah –
Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a
dit : « Celui qui complète l’accomplissement des
ablutions comme Allah l’a ordonné, alors les
prières prescrites [lui] expieront ce qui est entre
elles [en tant que péchés] » [Tradition rapportée
par Mouslim 231]

Description des ablutions


1- Formuler l’intention des ablutions avec le cœur
sans la prononcer avec la voix ; en effet,
l’intention signifie la détermination du cœur à
faire l’acte, puis dire : « Bismillâh » (au Nom

commençant par le visage, puis les mains, puis essuyer la


tête et les oreilles, puis les pieds.
2
Ceci consiste à continuer le lavage de telle sorte qu’on ne
retarde pas le lavage d’un membre jusqu’à ce que son
précédent sèche.
la prière 10

d’Allah).
2- Se laver les deux mains jusqu’aux poignets,
trois fois.

3- Se rincer la bouche et aspirer l’eau avec le nez,


trois fois.

4- Se laver le visage, trois fois, d’une oreille à


l’autre en largeur et du haut du front jusqu’au
menton en longueur.

5- Se laver les deux mains, trois fois, de


l’extrémité des doigts jusqu’aux coudes inclus, en
commençant par la main droite puis la gauche.

6- S’essuyer la tête, une seule fois, en passant les


mains mouillées sur ses cheveux en commençant
par le haut du front jusqu’à la nuque, puis en
ramenant ses mains dans le sens inverse.

7- S’essuyer les oreilles, une seule fois, toujours


avec les mains mouillées, en entrant les deux
index à l’intérieur de l’oreille et en essuyant les
pavillons extérieur avec les deux pouces.

8- Se laver les deux pieds, d’abord le droit puis le


la prière 11

gauche, trois fois, de l’extrémité des orteils


jusqu’aux chevilles incluses.

9- Il est recommandé à la fin de


l’accomplissement des ablutions de réciter
l’invocation suivante : « Achhadu allâ ilâha
illallâh, wa achhadu anna Muhammadan ‘abduhu
wa rasouluh. » (J’atteste qu’il n’y a de divinité
digne d’adoration en dehors d’Allah, et que
Muhammad est Son serviteur et Messager) En
effet, selon ‘Umar fils d’Al-khaţţâb le Messager
d’Allah –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a
dit : « Quiconque d’entre vous accomplit
soigneusement les ablutions et dit ensuite :
« J’atteste qu’il n’y a de divinité digne
d’adoration qu’Allah, et que Muhammad est Son
serviteur et Messager ; les huit portes du Paradis
lui seront ouvertes et il y entrera par celle qu’il
voudra » [Tradition rapportée par Mouslim 234]

L’essuyage des bottines et autres


Parmi les aspects qui montrent la facilité de la
religion islamique, l’autorisation de l’essuyage sur
les chaussures conformément à la tradition du
Prophète –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui. En
effet, ‘Amr fils d’Umaiya a rapporté : « J’ai vu le
la prière 12

Prophète –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui–


essuyer sur son turban et ses deux chaussures »
[Tradition rapportée par Boukhâri 205].
Également, Al-Moughîra fils de Chou’ba a dit
: « Une nuit, alors que j’étais avec le Messager
d’Allah –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui, il
s’arrêta pour faire ses besoins. Ensuite il est venu,
alors je lui ai versé l’eau à l'aide d’un récipient
que je transportais avec moi, puis il a accompli
les ablutions et a essuyé sur ses chaussures »
[Tradition rapportée par Boukhâri 203 et Mouslim
274]
la prière 13

L’essuyage des bottines et autres exige


certaines règles à connaitre :
- L’une des conditions pour pouvoir faire
l’essuyage sur les chaussures est de s’être chaussé
en état de pureté rituelle, c à d. se chausser après
avoir accompli les ablutions rituelles complètes.

- L’essuyage s’effectue en passant les deux mains


mouillées au-dessus des deux chaussures et non
en-dessous.

- Le délai de validité de l’essuyage est d’un jour et


d’une nuit pour le résident (soit 24 heures), et de
trois jours avec ses nuits (soit 72 heures) pour le
voyageur qui effectue un voyage lors duquel il lui
est autorisé le raccourcissement de la prière.

- L’essuyage s’annule une fois sa durée de validité


écoulée, après avoir enlevé les chaussures, ou
quand on est touché par une impureté majeure de
sorte qu’il devient obligatoire de retirer les
chaussures pour accomplir le bain rituel.

Les causes d’annulation des ablutions


1- Tout ce qui sort par l’un des deux orifices
naturels (l’anus et le sexe) tels que : l’urine, les
la prière 14

excréments, le gaz intestinal, le sperme, le liquide


prostatique, le liquide post-urinaire, et le sang.

2- Le sommeil profond.

3- La consommation de viande de chameau.

4- L’évanouissement ou la perte totale de


conscience.

Le bain rituel (ghusl) ou les ablutions majeures


Le bain rituel –ou les ablutions majeures– consiste
à verser l’eau sur l’ensemble du corps avec
l’intention de se purifier. Pour que ce bain rituel
soit valide, il faut impérativement que l’eau
touche l’ensemble du corps sans oublier le rinçage
de la bouche et du nez.

Le bain rituel devient obligatoire dans l’une des


cinq situations suivantes :
1- L’éjaculation du sperme accompagnée de
sensation de plaisir, en état d’éveil ou de sommeil.
Cela concerne l’homme et la femme. Toutefois, si
l’éjaculation ne s’accompagne pas de plaisir, par
cause de maladie ou de climat froid, le bain rituel
n’est pas obligatoire. Pareillement, si l’on fait un
la prière 15

rêve érotique mais ne trouve pas de sperme


éjaculé, ni de trace de celui-ci, alors les grandes
ablutions ne sont pas obligatoires. Si au contraire,
on trouve du sperme éjaculé ou des traces de
celui-ci (sur ses vêtements ou son corps ou sa
couche) on doit obligatoirement faire le bain
rituel, même si l’on ne se souvient pas d’avoir fait
ce rêve.

2- Le contact des deux sexes : c’est-à-dire la


pénétration du gland de l’homme dans le vagin de
la femme, que ce soit avec ou sans éjaculation.

3- La cessation des menstrues ou des lochies.


4- La mort : car le lavage de défunt (musulman)
est obligatoire.

5- La conversion à l’Islam : lors de la conversion


d’un non musulman à l’Islam, celui-ci doit
prendre un bain rituel.

Actes interdits à celui qui est en état de


souillure majeure
Il est strictement interdit à la personne, homme ou
femme, en état de souillure majeure janâba (dû à
des rapports sexuels, ou à une éjaculation de
la prière 16

sperme accompagnée de plaisir suite à un rapport


sexuel ou non, ou à l’éjaculation causée par un
rêve érotique) de faire certains actes :
1- D’accomplir la prière.

2- D’effectuer la circumambulation autour de la


Ka’ba.

3- De toucher directement un exemplaire du


Coran avec la paume de la main, ainsi que de
réciter le Coran par cœur ou de le lire, à voix
haute ou à voix à basse.

4- De demeurer au sein de la mosquée. Toutefois,


il n’y a pas de mal à ce qu’il traverse la mosquée.
En revanche, en cas de besoin, il lui est permis de
rester dans la mosquée et il devra alléger l’état de
souillure majeure par l’accomplissement des
ablutions mineures.

Les ablutions sèches (tayammum)


Il est autorisé de faire des ablutions sèches à la
place des ablutions mineures ou majeures, en
situation de voyage ou de résidence, dans l’un des
cas suivants :
1- En cas d’absence d’eau, ou d’insuffisance de
la prière 17

celle-ci pour accomplir la purification, il est


permis de recourir aux ablutions sèches à
condition d’avoir recherché l’eau sans réussite, ou
que le premier point d’eau soit trop éloigné, ou
par peur de mettre en danger sa personne ou ses
biens en allant chercher l’eau.

2- Si l’un des membres concernés par les


ablutions est blessé, on doit le laver avec de l’eau,
sauf si l’on craint que le lavage n’aggrave la
blessure ou que cela ne retarde sa guérison ; alors
il suffit de l’essuyer en passant la main mouillée
dessus. Pareillement, dans le cas où l’essuyage est
préjudiciable au membre blessé, on doit laver
l’ensemble des membres concernés par les
ablutions sauf celui qui est blessé, et pour ce
dernier on doit faire les ablutions sèches.

3- Si l’eau ou la température ambiante sont très


froids, au point où on a peur que l’utilisation de
l’eau ne soit nuisible.
4- Si l’eau est présente en quantité insuffisante et
ne suffit que pour boire ou préparer son repas, on
peut alors effectuer les ablutions sèches.
la prière 18

Comment faire les ablutions sèches ?


Tout d’abord, on formule l’intention de se purifier
rituellement, puis on frappe le sol, une seule fois,
avec les paumes des deux mains ; on passe ensuite
les deux mains sur le visage, puis on essuie
l’intérieur de la main gauche sur [le dos de] la
main droite et l’intérieur de la main droite sur [le
dos de] la main gauche.

Les actes qui annulent les ablutions sèches sont


identiques à ceux qui annulent les ablutions
ordinaires. Les ablutions sèches s’annulent en
présence de l’eau avant d’entamer la prière ou
pendant son accomplissement ; par contre, si l’on
ne trouve l’eau qu’après avoir terminé la prière,
elle sera valide et il ne sera pas obligé de la
recommencer.

Les menstrues et les lochies


Les menstrues : Il s’agit de l’écoulement
périodique, pendant une durée déterminée, du
sang provenant du fond de l’utérus de la femme,
autre que le sang qui s’écoule après
l’accouchement ou en cas de maladie. Ce sang est
communément caractérisé par une couleur noirâtre
et une forte odeur.
la prière 19

Les lochies : Il s’agit du sang qui s’écoule de


l’utérus de la femme suite à un accouchement.

Il est interdit à la femme de prier ou de jeuner


pendant la période menstruelle et la période de
lochie ; ce jugement s’appuie sur la tradition
rapportée par ‘Aïcha –qu’Allah l’agrée– que le
Messager d’Allah –Paix et bénédiction d’Allah
sur Lui– a dit : « Si ta période menstruelle
survient, abstiens-toi de prier et une fois [la
période menstruelle] écoulée, prends le bain rituel
et prie » [Tradition rapportée par Boukhâri 231 et
Mouslim 333]. Par ailleurs, la femme qui a eu ses
menstrues ou ses lochies n’est pas tenue de
rattraper les prières non effectuées pendant cette
période ; en revanche, elle devra rattraper les jours
de jeûne non jeûnés.

Il lui est également interdit d’effectuer la


circumambulation autour de la Ka’ba. Il est aussi
interdit à son époux d’avoir des rapports sexuels
avec elle pendant toute la durée de la période
menstruelle et des lochies ; en revanche, il lui est
permis de rechercher du plaisir avec elle sans
avoir de rapport charnel.
la prière 20

Aussi, il lui est interdit de toucher le Coran


directement avec la paume de la main.

La femme retrouve sa pureté dès la cessation de


l’écoulement du sang menstruel ; elle doit prendre
un bain rituel et à ce moment-là, tout ce qui lui
était non autorisé de faire pendant la période
menstruelle lui redevient permis.

Si la femme entre en période menstruelle ou de


lochies après que l’heure de la prière obligatoire
soit entrée, et avant qu’elle ne puisse l’accomplir,
l’avis le plus juste est qu’elle doit rattraper cette
prière après avoir retrouvé sa pureté ; de même, si
elle redevient pure avant la sortie de l’heure de la
prière d’une durée équivalente à une rak’a –unité
de la prière–, elle doit alors l’accomplir, et il lui
est recommandé de rattraper avec celle-là la prière
que l’on peut légalement grouper avec celle-ci.
Par exemple : si elle retrouve sa pureté avant le
coucher du soleil, elle doit accomplir la prière du
‘Aşr, et il est recommandé qu’elle rattrape aussi
celle du Dhuhr, et si elle recouvre sa pureté avant
l’écoulement de la moitié de la nuit, elle doit
effectuer la prière de ‘Ichâ et il lui est
recommandé de prier avec elle celle du Maghrib.
la prière 21

La jurisprudence relative
à la prière

La prière est considérée comme le deuxième pilier


de l’Islam, elle est obligatoire pour tout
musulman, pubère et doué de raison.

Les signes de la puberté sont les suivants :


atteindre l’âge de quinze ans, l’apparition des
poils autour du pubis, l’éjaculation du sperme
suite à un rêve érotique ou autre. Ces signes
concernent aussi bien les garçons que les filles et
il y a pour les filles un signe supplémentaire qui
est l’apparition des menstrues. En outre, dès
l’apparition de l’un des signes, l’enfant est
considéré comme pubère.

Celui qui renie l’obligation de la prière est


considéré comme mécréant à l’unanimité, tandis
que celui qui atteste son obligation mais la
délaisse par paresse est considéré comme
mécréant selon l’unanimité des Compagnons.
la prière 22

La prière est la première chose sur laquelle le


serviteur rendra compte au Jour de la
Résurrection, Allah –Exalté soit-Il– dit : (La
prière demeure, pour les croyants, une
prescription, à des temps déterminés) [Sourate les
Femmes, V 103], et selon Ibn ‘Umar, le Prophète
–Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a dit :
« L’Islam est fondé sur cinq piliers : l’attestation
qu’il n’y a de Divinité digne d’adoration
qu’Allah, et que Muhammad est le Messager
d’Allah, l’accomplissement de la prière,
l’acquittement de la zakât, le pèlerinage, et le
jeûne de Ramadan » [Tradition rapportée par
Boukhâri 8 et Mouslim 16]. Et Jabir, fils de ’Abd
Allah, a rapporté qu’il a entendu dire l’Envoyé
d’Allah –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui
: « Entre l’homme et le polythéisme et la
mécréance il y a le délaissement de la prière »
[Tradition rapportée par Mouslim 82]

L’accomplissement de la prière a de maintes


vertus, parmi lesquelles :
- Selon Abou Hourayra –qu’Allah l’agrée– le
Messager –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a
dit : « Quiconque fait ses ablutions chez lui, puis
se rend vers une des maisons d’Allah pour
la prière 23

accomplir une des obligations d’Allah [la prière],


ces pas lui seront tels que l’un lui efface un péché,
et l’autre l'élève en rang » [Tradition rapportée
par Mouslim 666]

- Et selon lui, le Messager –Paix et bénédiction


d’Allah sur Lui– a dit : « Ne voulez-vous pas que
je vous indique ce qui efface les péchés et élève en
rang ? Ô que si, répondirent-ils. Il leur dît alors :
Il s’agit de bien faire ses ablutions malgré la
contrainte, de multiplier les trajets vers les
mosquées, d’attendre la prochaine prière après
l’avoir accomplie, c’est cela la fermeté [de la foi]
» [Tradition rapportée par Mouslim 251]

- Toujours selon lui, le Prophète –Paix et


bénédiction d’Allah sur Lui– a dit : « Celui qui se
rend à la mosquée le matin ou en fin d’après-midi,
Allah lui prépare une demeure à chaque fois qu’il
s’y rend le matin ou en fin d’après-midi »
[Tradition rapportée par Boukhâri 662 et Mouslim
669]

Remarques importantes relatives à la prière


1- L’obligation pour les hommes d’accomplir la
prière en commun à la mosquée, car le Prophète –
la prière 24

Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a dit : « J’ai


songé à ordonner qu’on appelle à la prière, puis à
aller dans la maison des gens qui n’assistent pas
avec nous à la prière pour les brûler » [Tradition
rapportée par Boukhâri 242 et Mouslim 651]

2- Il est recommandé au musulman de se rendre à


la mosquée en avance, avec calme et sérénité.

3- Il est recommandé lorsque l’on entre dans une


mosquée d’avancer le pied droit et de réciter cette
invocation : « Allâhumma ftaĥ lî abwâba raĥmatik
» (Ô Allah ! ouvre-moi les portes de Ta
miséricorde) [Tradition rapportée par Mouslim
1652]

4- Il est recommandé d’accomplir deux unités de


prière avant de s’assoir dans la mosquée. Selon
Abou Qatâda –qu’Allah l’agrée– le Prophète –
Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a dit
: « Lorsque l’un d’entre vous entre dans la une
mosquée, qu’il accomplisse deux unités de prière
avant de s’assoir » [Tradition rapportée par
Boukhâri 444 et Mouslim 714]

5- Il est obligatoire de se couvrir pendant la prière


la prière 25

du nombril jusqu’au genou pour l’homme, et pour


la femme, que tout son corps soit couvert sauf son
visage.

6- Il est obligatoire de s’orienter en direction de la


Qibla (la Mecque). C’est une condition de validité
de la prière à l’exception de deux cas : dans
l’incapacité de faire face à celle-ci à cause d’une
maladie ou autre, ou pendant le voyage pour
l’accomplissement des prières surérogatoires
uniquement.

7- La prière doit être accomplie à l’heure. Elle est,


en effet, invalide lorsqu’on l’accomplit avant
l’heure et il est interdit de l’accomplir en retard,
après l’heure.

8- Il est recommandé de se rendre en avance à la


mosquée, afin de se placer au premier rang et
d’attendre la prière. Il y a beaucoup de mérites en
cela ; selon Abou Hurayra, le Messager –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui– a dit : « Si les gens
connaissaient la récompense de l’appel à la prière
et l’occupation du premier rang et qu’ils ne
trouvaient aucun moyen pour les occuper que de
faire le tirage au sort ils le feraient ; de plus, s’ils
la prière 26

connaissaient la récompense de se rendre en


avance à la mosquée, ils y courraient » [Tradition
rapportée par Boukhâri 615 et Mouslim 437]. Il a
dit : « Nul d’entre vous ne cesse d’être en prière
tant que celle-ci le retient » [Tradition rapportée
par Boukhâri 649 et Mouslim 659]

Les horaires de la prière


- La prière du zénith (Dhuhr) : Elle s’étend du
déclin du soleil de son zénith jusqu’à ce que
l’ombre de tout objet soit égale à sa hauteur.

- La prière de l’après midi (‘Aşr) : Elle s’étend du


moment où l’ombre de tout objet est égale à sa
hauteur jusqu’au coucher du soleil.

- La prière après le coucher du soleil (Maghrib) :


Elle s’étend du coucher du soleil jusqu’à la
disparition du crépuscule rougeâtre qui se voit à
l’horizon juste après le coucher de soleil.

- La prière du début de la nuit (‘Ichâ) : Elle


s’étend de la disparition du crépuscule rougeâtre
jusqu’à la moitié de la nuit.
la prière 27

- La prière de l’aube (Fajr) : Elle s’étend dès


l’apparition de l’aube jusqu’au lever du soleil.

Les lieux où l’accomplissement de la prière


n’est pas autorisé
1- Dans les cimetières, selon la parole du
Prophète –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui–
qui dit : « Il est permis d’accomplir la prière sur
toute la terre sauf dans les bains et les cimetières
» [Tradition rapportée par les cinq imams3 et il est
authentique]

2- De prier en direction d’une tombe. Selon


Abou Marthad Al ghanawî –qu’Allah l’agrée–
rapporte qu’il avait entendu le Prophète –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui– dire : « Ne priez pas
en direction des tombes et ne vous asseyez pas sur
elles » [Tradition rapportée par Mouslim 973]

3- Dans les endroits où se reposent les


chameaux ; c à d. les endroits où ils s’abritent et
s’installent.

(3) Qui sont : Ahmad, Abou Dâwoud, Tirmidhî, Nasâ-î et


Ibn Mâja, qu’Allah leur accorde Sa miséricorde.
la prière 28

4- Il n’est également pas autorisé de faire la prière


dans les lieux impurs.

Description de la prière
Il est indispensable d’avoir à l’esprit l’intention
lors de la prière, et ceci est valable pour
l’ensemble des adorations. L’intention se formule
avec le cœur et il n’y a pas besoin de la prononcer
à vive voix. Puis, l’accomplissement de la prière
se deroule comme suit :
1- Le prieur positionne son corps en direction de
la Qibla sans dévier ni se tourner à droite ou à
gauche.

2- Puis il prononce le takbîr de début de la prière


en disant : « Allâhu akbar » (Allah est le Plus
Grand), en levant ses deux mains à hauteur des
épaules ou des oreilles.

3- Ensuite il pose ses mains sur sa poitrine, la


paume de la main droite sur le dos de la main
gauche.

4- Puis récite l’invocation d’ouverture :


« Alĥamdu lillâhi ĥamdan kathîran ţayyiban
mubârakan fïh » (Louange à Allah, d’une louange
la prière 29

abondante, pure et bénite) [Tradition rapportée par


Mouslim 600], ou bien il récite : « Subĥânaka
llâhumma wa biĥamdik, wa tabâraka smuk, wa
ta’âlâ jadduk, wa lâ ilâha ghayruk » (Gloire et
pureté à Toi, Ô Allah ! et à Toi la louange. Que
Ton nom soit béni et que Ta grandeur soit exaltée,
et il n’y a pas de divinité digne d’adoration en
dehors de Toi) [Tradition rapportée par Abou
Dawoud 775 et Tirmidhy 242, et authentifiée par
Al albâny]. Le prieur récite l’invocation
d’ouverture de son choix, toutefois, il est
préférable de varier l’invocation et de ne pas
réciter toujours la même, cela favorise la
concentration et la présence d’esprit.

5- Il demande aussi la protection d’Allah :


« A’udhuu billâhi mina chayţâni rrajîm » (Je
demande la protection d’Allah contre Satan le
banni).

6- Et il dit : « Bismillâhi rraĥmâni rraĥîm » (Au


nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux), puis il récite la Sourate de
l’Ouverture (Al Fâtiĥa) : « Alĥamdu lillâhi rabbi
l’âlamîn. Arraĥmâni rraĥîm. Mâliki yawmi ddîn.
Iyyâka na’budu wa iyyâka nasta’în. Ihdina şşirâţa
la prière 30

lmustaqîm. şirâţa lladhîna an’amta ‘alayhim


ghayri lmaghđoubi ‘alayhim wala đđâllîn »
(Louange à Allah Seigneur des Univers. Le Tout
Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Maitre
du Jour de la Résurrection. C’est Toi [Seul] que
nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous
implorons l’aide. Guide-nous vers le droit
chemin. Le chemin de ceux que Tu as comblés
de faveurs, non pas de ceux qui ont encouru Ta
colère, ni des égarés) Et, il dit : Amine (Ô Allah
exauce – mes implorations).

7- Puis, il récite quelques versets coraniques.

8- Après avoir terminé la récitation, il lève les


mains au niveau des épaules et s’incline en
disant : « Allâhu akbar » (Allah est Grand). Une
fois incliné, il place ses mains sur ses genoux avec
les doigts [légèrement] écartés et dit : « Subĥâna
rabiya l’ađhîm » (Gloire et pureté à mon Seigneur
le Très Grand). Il est recommandé de répéter cette
invocation trois fois ou plus, mais elle doit être
prononcée au minimum une fois.

9- Ensuite, il se relève de l’inclinaison en levant


les mains à hauteur des épaules et en disant
la prière 31

(l’imam et celui qui prie seul) : « Sami’a Llâhu


liman ĥamidah, Rabbanâ wa laka lĥamd »
(Qu’Allah exauce celui qui Le loue, Ô Seigneur, à
Toi les louanges), alors que celui qui prie derrière
l’imam dit seulement : « Rabbanâ wa laka
lĥamd » (Ô Seigneur, à Toi les louanges). Et le
prieur place la paume de sa main droite sur le dos
de la main gauche, et les deux sur la poitrine.

10- Aussi, une fois redressé, il dit : « Allâhumma


rabbanâ laka lĥamd, mil-a ssamâwâti wa mil-al-
arđi wa mil-a mâ baynahumâ, wa mil-a mâ chi-ta
min chay-in ba’d » (Ô Allah, notre Seigneur, à Toi
la louange, qui remplit les cieux et la terre, et qui
remplit tout ce qui est entre eux, et qui remplit
tout ce qui est au-delà de cela) [Tradition
rapportée par Mouslim 771]

11- Puis, il se prosterne en disant : « Allâhu


akbar ». Dans la prosternation, il doit
obligatoirement poser sept parties du corps sur le
sol : le front avec le nez, les deux paumes de la
main, les deux genoux et les bouts des orteils des
deux pieds. De plus, il éloigne ses bras des flancs
et dirige les orteils en direction de la Qibla et il dit
alors : « Subĥâna rabbiya l-a’lâ » (Gloire et
la prière 32

pureté à mon Seigneur le Plus Haut). Il est


recommandé de répéter cette invocation trois fois
ou plus, mais elle doit être prononcée au minimum
une fois. De même, il lui est recommandé de
multiplier les invocations pendant la prosternation
car c’est un instant où les invocations sont
exaucées.

12- Ensuite, il se relève de la prosternation en


disant : « Allâhu akbar » et s’assoie sur le pied
gauche, en redressant le pied droit et en plaçant la
main droite sur l’extrémité de sa cuisse droite, la
gauche sur l’extrémité de sa cuisse gauche, avec
les doigts des deux mains étendus ; alors, il dit :
« Rabbi ghfir lî, Rabbi ghfir lî » (Seigneur
pardonne-moi, Seigneur pardonne-moi)

13- Puis il se prosterne une seconde fois de la


même manière que dans la première prosternation.

14- Alors il relève la tête en disant : « Allâhu


akbar » et se redresse debout.

15- Ensuite, il effectue la deuxième unité de


prière de la même façon que la première, actes et
paroles, sauf que dans celle-ci, il ne récite ni
la prière 33

l’invocation d’ouverture, ni celle de demande de


protection. Lors de la deuxième prosternation, il
prend la position assise comme auparavant, mais
cette fois il replie l’auriculaire et l’annulaire –de
la main droite– et forme un anneau avec le majeur
et le pouce et tend devant lui son index droit. Et
dans cette position il récite l’attestation
(tachahhud) : « Attaĥiyyâtu lillâh, wa şşalawâtu,
wa ţţayyibât, assalâmu ‘alayka ayyuha nnabiyyu
wa raĥmatu llâhi wa barakâtuh, assalâmu ‘alaynâ
wa ‘alâ ‘ibâdillâhi şşâliĥîn, achhadu allâ ilâha
illallâh, wa achhadu anna Muhammadan ‘abduhu
wa rasouluh » (Les salutations sont pour Allah,
ainsi que les prières et les bonnes œuvres. Que le
salut soit sur toi, Ô Prophète, ainsi que la
Miséricorde d’Allah et Ses Bénédictions. Que le
salut soit sur nous et les serviteurs vertueux
d’Allah ; j’atteste qu’il n’y a point de divinité
digne d’adoration en dehors d’Allah, et j’atteste
que Muhammad est Son serviteur et Son
Messager) [Tradition rapportée par Boukhâri
831]. À noter qu’il y a d’autres versions
d’attestation (tachahhud) que l’on peut réciter.

S’il s’agit d’une prière comportant trois ou quatre


unités de prière, après avoir terminé l’attestation
la prière 34

(tachahhud), il se redresse debout, en disant :


« Allâhu akbar » en levant les mains à hauteur des
épaules ; ensuite, il complète ce qui reste de la
prière en agissant de la même façon que dans la
deuxième unité de prière sauf que l’on se restreint
à réciter seulement la Sourate d’Al Fâtiĥa.

A la fin de la deuxième prosternation de la


dernière unité de prière, il s’assoit et récite
l’attestation (tachahhud) suivie de l’invocation
abrahamique : « Attahiyyâtu lillâh, wa şşalawâtu,
wa ţţayyibât, assalâmu ‘alayka ayyuha nnabiyyu
wa raĥmatu llâhi wa barakâtuh, assalâmu ‘alaynâ
wa ‘alâ ‘ibâdillâhi şşâliĥîn, achhadu allâ ilâha
illallâh, wa achhadu anna Muhammadan ‘abduhu
wa rasouluh, allâhumma şalli ‘alâ muhammad
wa ‘alâ âli Muhammad, kamâ şallayta ‘alâ
Ibrâhîm w âla âli ibrâhîm, innaka ĥamîdun majîd,
allâhumma bârik ‘alâ Muhammad wa ‘alâ âli
Muhammad, kamâ bârakta ‘alâ ibrâhîm wa ‘alâ
âli ibrâhîm, innaka hĥmîdun majîd » (Les
salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et
les bonnes œuvres. Que le salut soit sur toi, Ô
Prophète, ainsi que la Miséricorde d’Allah et Ses
Bénédictions. Que le salut soit sur nous et les
serviteurs vertueux d’Allah ; j’atteste qu’il n’y a
la prière 35

pas de divinité (digne d’adoration) en dehors


d’Allah, et j’atteste que Muhammad est Son
serviteur et Son Messager. Ô Allah prie sur
Muhammad et la famille de Muhammad, comme
Tu as prié sur Ibrahim et la famille d’Ibrahim. Tu
es certes digne de louange et de glorification. Ô
Allah accorde Tes bénédictions à Muhammad et à
la famille de Muhammad, comme Tu as accordé
Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille
d’Ibrahim. Tu es certes Digne de louange et de
glorification)

Puis il invoque Allah pour ce qu’il veut et il est


recommandé dans cette position de multiplier les
invocations mentionnées –dans la tradition
Prophétique, comme celle-ci : « Allâhumma innî
a’oudhu bika min ‘adhâbi lqabr, wa min ‘adhâbi
nnâr, wa min fitnati lmaĥiâ wa lmamât, wa min
fitnati lmasîĥi ddajjâl » (Ô Allah, j’implore Ta
protection contre le châtiment de la tombe, et
contre le supplice de Feu, et contre l’épreuve de la
vie et de la mort et contre la tentation de
l’Antéchrist)

16- Enfin, il salue en tournant la tête à droite, puis


à gauche, en récitant la salutation finale de la
la prière 36

prière : « Assalàmu ‘alaykum wa raĥmatullâh »


(Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur
vous).

17- Il est recommandé, lors de la dernière


attestation (tachahhud), pour les prières
comportant trois ou quatre unités, de s’asseoir en
posant le pied droit verticalement, de faire sortir le
pied gauche en-dessous de sa jambe droite et de
poser sa fesse gauche sur le sol, en mettant ses
mains de la même manière que dans la première
attestation (tachahhud).
la prière 37

Les invocations après la prière


Il est recommandé, après avoir fini d’accomplir la
prière obligatoire, de réciter les invocations citées
ci-après:
- « Alâhumma anta ssalâm wa minka ssalâm
tabârakta yâ dha ljalâl wa l-ikrâm » (Je demande
pardon à Allah –trois fois–, Ô Allah Tu es la Paix,
de Toi vient la paix, toute gloire à Toi, Ô le Plein
de Majesté et de Munificence) [Tradition
rapportée par Mouslim 591]

- « Lâ ilâha illallâh waĥdahu lâ charîka lah, lahu


lmulk wa Lahu lĥamd wa huwa ‘alâ kulli chay-in
qadîr, Allâhumma lâ mâni’a limâ a’ţayt wa lâ
mu’ţiya limâ mana’t wa lâ yanfa’u dhâ ljaddi
minka ljadd » (Il n’y a point de divinité (digne
d’adoration) en dehors d’Allah, Seul sans aucun
associé, à Lui la royauté, à Lui la louange et Il est
Capable de toute chose. Ô Allah, nul ne peut
retenir ce que Tu as donné et nul ne peut donner
ce que Tu as retenu. Le noble ne trouve dans sa
noblesse aucune protection contre Toi) [Tradition
rapportée par Boukhâri 593 et Mouslim 844]

- « Lâ ilâha illallâhu waĥdahu lâ charîka lah.


lahu lmulk wa Lahu lĥamd wa huwa ‘alâ kulli
la prière 38

chay-in qadîr. Lâ ĥawla wa lâ quwwata illâ


billâh, lâ ilâha illallâh wa lâ na’budu illâ iyyâh,
lahu ni’matu wa lahu lfađlu wa lahu thanâ-u
lĥasan, lâ ilâha illallâhu mukhlişîna lahu ddîn wa
law kariha lkâfirûn » (Il n’y a point de divinité
(digne d’adoration) en dehors d’Allah, Seul sans
aucun associé, à Lui la royauté, à Lui la louange et
Il est Capable de toute chose. Il n’y a de pouvoir
ni de puissance qu’en Allah. Il n’y a point de
divinité digne d’adoration en dehors d’Allah et
nous n’adorons que Lui Seul ; la grâce et la
générosité sont à Lui, C’est à Lui que vont les
belle formules de louange. Il n’y a point de
divinité (digne d’adoration) en dehors d’Allah,
nous Lui vouons le culte exclusif, en dépit de la
haine des mécréants) [Tradition rapportée par
Mouslim]

Ensuite, il dit : « Subĥanallâh » (Gloire et pureté à


Allah) trente-trois fois, « Alĥamdu lillâh »,
(Louange à Allah) trente-trois fois et « Allâhu
akbar » (Allah est Grand) trente-trois fois. Et à la
centieme fois, il dit : « Lâ ilâha illallâhu waĥdahu
lâ charîka lah, lahu lmulk wa lahu lĥamd wa
huwa ‘alâ kulli chay-in qadîr » (Il n’y a point de
divinité (digne d’adoration) en dehors d’Allah,
la prière 39

Seul sans aucun associé, à Lui la royauté, à Lui la


louange et Il est Capable de toute chose)
[Tradition rapportée par Mouslim 597]

Enfin, il récite après chaque prière : le verset du


trône (Kursî), (verset 255 de la sourate la Vache),
puis les sourates : de la Sincérité, de l’Aube
Naissante, de l’Homme. De même, il est
recommandé de réciter ces trois dernières sourates
après la prière de l’aube et du coucher du soleil,
trois fois chacune.

Le retardataire à la prière
Le retardataire est celui qui a manqué une partie
de la prière en commun avec l’imam, une unité de
prière ou plus. Dans ce cas présent, il doit
compléter sa prière après que l’imam ait fait la
deuxième salutation, en considérant que sa
première unité de prière est celle qu’il a accomplie
avec l’imam. En outre, l’unité de prière est prise
en compte si on parvient à s’incliner avant que
l’imam ne se relève de son inclinaison, sinon elle
est considérée entièrement manquée.

Aussi, il convient que le retardataire, une fois


arrivé à la mosquée, rentre immédiatement avec le
la prière 40

groupe quelle que soit leur posture : debouts,


inclinés, prosternés ou assis et autre, sans attendre
que le groupe se redresse pour effectuer l’unité de
prière suivante. Pour entrer en prière, il lui suffit
de prononcer le takbir (Allahou Akbar) en étant
debout, sauf pour celui qui est dans l’incapacité de
la faire dans cette position comme le malade.

Les actes qui annulent la prière


1- Prononcer volontairement la moindre parole en
dehors de celles exigées dans la prière.
2- Dévier de la direction de la Qibla avec son
corps entier.
3-

4- Perdre l’état de purification.


5-

6- Les mouvements et les gestes consécutifs sans


nécessité.
7-

8- Rire (même un peu).


9-

10- Rajouter, volontairement, des actes dans la


prière.
11-

12- Devancer, volontairement, l’imam dans un


acte pendant le déroulement de la prière.
la prière 41

Les actes obligatoires de la prière


1- Toutes les formulations d’imploration de la
Grandeur d’Allah hormis la formulation de
sacralisation.
2-

3- Dire : « Subĥâna rabbiya l’ađhîm » (gloire et


pureté à mon Seigneur le Très Grand) une fois lors
de l’inclinaison.
4-
5- Dire : « Sami’allâhu liman ĥamidah »
(qu’Allah exauce celui qui Le loue), en se relevant
de l’inclinaison, pour celui qui prie seul et l’imam.
6-
7- Dire : « Rabbanâ wa laka lĥamd » (Ô
Seigneur, à Toi les louanges) après son
redressement de l’inclinaison.
8-
9- Dire : « Subĥâna rabbiya l-a’alâ » (gloire et
pureté à mon Seigneur le Plus Haut), une fois,
dans la prosternation.
10-
11- Dire : « Rabbi ghfir lî » (Seigneur
pardonne-moi) dans la position assise entre les
deux prosternations.
12- Faire la première attestation (tachahhud).
13-
14- L’assise pour la première attestation
(tachahhud).
la prière 42

Les piliers de la prière


1- Se tenir debout dans la prière obligatoire pour
celui qui en a la capacité. Concernant la prière
surérogatoire, il est permis de prier assis, mais sa
récompense sera de moitié par rapport à celui qui
a prié debout.

2- Prononcer le takbir d’entrée en prière.

3- La récitation de la sourate de l’ouverture (Al-


Fâtiĥa) dans chaque unité de prière.

4- S’incliner dans chaque unité de prière.

5- Se redresser de l’inclinaison en position


debout.

6- Se prosterner sur les sept membres de


prosternation, deux fois dans chaque unité de
prière.

7- S’assoir entre les deux prosternations.

8- L’apaisement pendant l’accomplissement des


actes décrits ci-dessus.
9- Faire la dernière attestation (tachahhud).
la prière 43

10- L'assise pour la dernière attestation


(tachahhud).

11- La prière sur le Prophète –Paix et bénédiction


d’Allah sur Lui– pendant la dernière attestation
(tachahhud).

12- Faire la salutation finale.

13- Respecter l’ordre d’accomplissement des


piliers de la prière.

La distraction dans la prière


La distraction signifie ici l’oubli dans la prière. Si
le prieur est distrait dans sa prière et vient à
rajouter ou diminuer, ou douter dans celle-ci, alors
il lui est légiféré d’effectuer les deux
prosternations de la distraction.

S’il rajoute dans sa prière : une position de


redressement debout, une inclinaison, une assise
ou autre, il devra effectuer les deux prosternations
de la distraction après la salutation finale de la
prière.
la prière 44

Par contre, s’il diminue de celle-ci : le


délaissement d’un acte ou d’une formulation, il y
a deux cas de figures :

Le premier : si ce qu’il a délaissé est un des


piliers de la prière :
- S’il se rappelle du pilier qu’il a oublié avant de
commencer l’unité de prière suivante, il doit
revenir à ce pilier oublié afin de l’accomplir et
continuer sa prière ; ensuite, il effectuera les deux
prosternations de distraction avant la salutation
finale de la prière.

- S’il se rappelle du pilier oublié après avoir


commencé la lecture dans l’unité de prière
suivante, alors, l’unité de prière antérieure devient
nulle et est remplacée par celle qu’il accomplit.

- S’il se rappelle du pilier oublié après la


salutation finale de la prière et que le laps de
temps entre la fin de sa prière et le moment où il
se rappelle est minime, alors, il devra refaire une
unité complète de prière –et effectuera les deux
prosternations de distraction après la salutation
finale de la prière. Et dans le cas où le temps
écoulé entre la fin de sa prière et le moment où il
la prière 45

se rappelle est important, il devra recommencer sa


prière.

Le second : Si ce qu’il a délaissé est une des


obligations de la prière comme la première assise
pour l'attestation ou autre, il devra effectuer les
deux prosternations de la distraction avant la
salutation finale de la prière.

Et dans la situation de doute :


- S’il doute sur le nombre d’unités de prière à
effectuer, s’il a prié deux ou trois unités de prière,
il devra prendre en considération le nombre
inferieur, car il a la certitude de celui-ci et il
effectuera les deux prosternations de distraction
avant la salutation finale de la prière.

- S’il doute de l’accomplissement d’un pilier dans


une unité de prière, alors, il considère ne pas
l’avoir accomplie et doit revenir à ce pilier afin de
l’accomplir et de continuer sa prière ; ensuite, il
effectuera les deux prosternations de distraction –
après la salutation finale de la prière.

- Si l’une des deux situations lui semble


prépondérante, il agira en fonction de celle-ci et
la prière 46

effectuera les deux prosternations de distraction –


après la salutation finale de la prière.

Les prières surérogatoires


Il est recommandé à chaque musulman et
musulmane résident, de prendre le soin
d’accomplir chaque jour douze unités de prière
[surrérogatoires] : les quatre unités de prière avant
la prière du zénith (Dhuhr) et deux après ; les
deux unités de prière après la prière du coucher du
soleil (Maghrib); les deux unités de prière après la
prière du début de la nuit (‘Ichâ) et les deux unités
de prière avant la prière de l’aube (al-fajr).

En effet, Oum ĥabîba –qu’Allah l’agrée– a dit


qu’elle a entendu le Messager d’Allah –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui– dire : « Quiconque
accomplit pour Allah chaque jour douze unités de
prière surérogatoires –en plus des prières
obligatoires–, Allah lui construira une demeure
au Paradis, ou on lui construira une demeure au
Paradis » [Tradition rapportée par Mouslim 728]

De plus, il est préférable d’accomplir ces prières


surérogatoires, et autres, chez soi, car selon Jâbir
fils de ‘Abd Allah –qu’Allah l’agrée– le Messager
la prière 47

d’Allah –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a


dit : « Si l’un d’entre vous accomplit la prière
[prescrite] dans sa mosquée, qu’il laisse une
partie de ses prières pour sa demeure, Allah lui
donnera pour cela un bien » [Tradition rapportée
par Mouslim 778]. Et selon Zayd fils de Thâbit, le
Prophète –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui– a
dit : « … La meilleure prière de l’individu après
les prières prescrites, c’est celle qu’il accomplit
chez lui » [Tradition rapportée par Boukhâri 6113
et Mouslim 781]

La prière impaire (witr)


Il est recommandé au musulman d’effectuer le
witr (la prière impaire), ceci est une sounnah
fortement recommandée. Son horaire pour
l’effectuer commence après la prière du début de
la nuit (‘Ichâ) jusqu’à l’apparition de l’aube. Le
moment préférable pour l’accomplir, pour celui
qui est sûr de se réveiller, est à la fin de la nuit.

Le witr est une des prières surérogatoires


(sounnah) que le Messager –Paix et bénédiction
d’Allah sur Lui– n’a jamais négligée, au contraire,
il l’accomplissait assidument aussi bien lorsqu’il
était résident que lors de ses voyages.
la prière 48

Le nombre minimum d’unités de prière pour


l’accomplir est d’une unité seulement.
Assurément, le Messager –Paix et bénédiction
d’Allah sur Lui– avait l’habitude de prier onze
unités de prière pendant la nuit, comme cela est
rapporté par ‘Aïcha –qu’Allah l’agrée– qui a dit :
« Le Messager d’Allah accomplissait pendant la
nuit onze unités de prière en les terminant par une
prière impaire » [Tradition rapportée par Mouslim
736]

Quant aux prières nocturnes, elles sont accomplies


en groupe de deux unités de prière ; selon Ibn
‘Umar, un homme questionna le Messager –Paix
et bénédiction d’Allah sur Lui– pour savoir
comment s’accomplissent les prières nocturnes. Et
lui de répondre : « Les prières nocturnes sont de
deux unités de prière chacune. Lorsque l’un
d’entre vous craint de voir apparaître l’aube,
qu’il accomplisse une prière d’une unité
seulement, afin de rendre impaires ses prières »
[Tradition rapportée par Mouslim 749]

Il est recommandé de réciter, de temps à autre,


l’invocation du besoin (qounout) après s’être
redressé de l’inclinaison, comme la tradition
la prière 49

indique que le Messager d’Allah –Paix et


bénédiction d’Allah sur Lui– enseigna à Ĥasan,
fils de ‘Ali –qu’Allah les agrée– des paroles à
réciter dans l’invocation de la prière du witr. Bien
qu’il ne soit pas recommandé de les réciter
constamment, car la majorité des Compagnons qui
ont décrit la prière du Prophète –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui– n’ont pas mentionné
cette invocation dans leurs traditions.

Il est également recommandé à celui qui a manqué


de faire la prière du witr la nuit de la rattraper en
nombre pair la journée : en accomplissant deux,
quatre, six, huit, dix ou douze unités de prière,
comme le Prophète l’a fait.

Les deux unités de prière surérogatoire de


l’aube
Parmi les prières surérogatoires que le Messager
d’Allah –Paix et bénédiction d’Allah sur Lui–
accomplissait assidument, aussi bien lorsqu’il était
résident que lors de ses voyages, il y a les deux
unités de prière surérogatoire de l’aube. ‘Aïcha –
qu’Allah l’agrée– rapporte : « Le Prophète –Paix
et bénédiction d’Allah sur Lui– ne priait pas
assidument une prière surérogatoire comme il
la prière 50

priait les deux unités de prière surérogatoire de


l’aube avant la prière (prescrite) de l’aube »
[Tradition rapportée par Boukhâri 724 et
Mouslim1163]. De plus, le Prophète –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui– a dit à leur sujet :
« Certes, elles sont pour moi préférables à tout ce
bas-monde » [Tradition rapportée par Mouslim
725]

Il est recommandé de réciter dans la première


unité de prière de cette prière, la sourate des
Mécréants (Al kâfiroun) et dans la deuxième la
sourate de la Sincérité (Al ikhlâş), bien que
parfois, il lisait dans la première unité de prière le
verset suivant : (Dites : « Nous croyons en Allah
et en ce que l’on nous a fait descendre, et en ce
que l’on a fait descendre vers Abraham et Ismaël
et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été
donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été
donné aux prophètes, venant de leur Seigneur :
nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et
à Lui nous sommes soumis ») [Sourate la Vache,
V 136], et dans la deuxième : (Dis : « Ô gens du
Livre, venez à une parole commune entre nous et
vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien
Lui associer, et que nous ne prenions point les
la prière 51

uns les autres pour seigneurs en dehors


d’Allah. » Puis, s’ils tournent le dos, dites :
« Soyez témoins que nous, nous sommes
soumis ») [Sourate la Famille d’Imran, V 64]

Aussi, il est recommandé d’alléger ces deux unités


de prière, comme le faisait le Prophète –Paix et
bénédiction d’Allah sur Lui. Et pour celui qui n’a
pu les accomplir avant la prière obligatoire de
l’aube (Fajr), il lui est permis de les rattraper
après avoir accompli cette dernière. Toutefois, il
est préférable de les rattraper après le lever du
soleil, à hauteur d’une lance, et avant
l’interdiction de prier à l’approche du zénith.

La prière de la matinée (Đoĥâ)


C’est la prière de ceux qui se repentent et c’est
une tradition fortement recommandée. En effet, de
nombreuses traditions incitent à l’accomplir :

- Selon Abou Dharr, le Prophète –Paix et


bénédiction d’Allah sur Lui– a dit : « Chaque
articulation du corps humain doit chaque matin
faire l’aumône [d’une bonne œuvre] : chaque
glorification d’Allah est une aumône, chaque
louange d’Allah est une aumône, chaque
la prière 52

prononciation de (il n’y a de divinité digne


d’adoration qu’Allah) est une aumône, chaque
imploration de la Grandeur d’Allah est une
aumône, ordonner le convenable est une aumône,
interdire le blâmable est une aumône, et tout cela
est compensé par deux unités de prière qu’il
accomplit durant la matinée » [Tradition
rapportée par Mouslim 720]

- et Abou Hurayra a dit : « Mon ami privilégié m’a


confié de préserver trois choses sans jamais les
négliger jusqu’à que je meurre : jeûner trois jours
de chaque mois, accomplir la prière de la matinée
et accomplir la prière du witr avant de dormir »
[Tradition rapportée par Boukhâri 1178 et
Mouslim 721]

Le temps préférable pour accomplir la prière de la


matinée est le matin lorsque la température
devient plus intense. Le temps pour accomplir
cette prière s’étend jusqu’au zénith, son nombre
d’unités de prière est de deux minimum et n’a pas
de maximum limité.
la prière 53

Les horaires d’interdiction d’accomplissement


de la prière
Il y a certains moments où l’accomplissement de
la prière est interdit :
1- Après la prière de l’aube (al-Fajr) jusqu’au
lever de soleil à hauteur d’une lance.

2- Un peu avant le zénith, lorsque le soleil est au


milieu du ciel et que l’ombre des objets se
stabilise, jusqu’au déclin du soleil vers l’ouest.

3- Après la prière de l’après-midi (al-‘Asr)


jusqu’au coucher du soleil.

Toutefois, il est permis d’accomplir certaines


prières durant ces périodes d’interdiction comme
les prières liées à une cause : la salutation de la
mosquée, la prière mortuaire, la prière de
l’éclipse, les deux unités de prière après la
circumambulation, les deux unités de prière après
les ablutions et autres. De même, il est permis de
rattraper durant ces périodes les prières manquées,
car le Prophète –Paix et bénédiction d’Allah sur
Lui– a dit : « Celui qui a oublié d’accomplir une
prière [prescrite] ou s’est endormi, son expiation
est qu’il l’accomplisse lorsqu’il s’en rappelle »
la prière 54

[Tradition rapportée par Boukhâri 597 et Mouslim


684]. Pareillement, pour le rattrapage de la prière
surérogatoire de l'aube et celle du zénith, il peut
rattraper cette dernière après avoir accompli la
prière de l’après-midi.

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