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Authoritarianism

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Authoritarianisms

Lecture 1

 Les régimes autoritaires utilisaient des institutions démocratiques pour deux raisons ; pour
mobiliser la coopération, et si l’opposition est menaçante, contrecarrer la rébellion.
 Mais si ces régimes adoptent des institutions apparemment démocratiques, pourquoi ne
sont-ils pas des démocraties ? Pour les raisons suivantes :
 Premièrement, il s’agit de régimes qui, malgré la célébration d’événements qu’ils appellent
des « élections », ne laissent pas la possibilité pour les dirigeants en place de quitter le
pouvoir consensuellement. Comme Anastasio Somoza aurait dit à son adversaire électoral
qui prétendait avoir battu Somoza aux urnes: "Vous avez peut-être gagné le vote, mais j'ai
gagné le dépouillement."
 C’est aussi fait pour légitimiser le pouvoir, comme le cas du Mexique, où le gouvernement
autocratique voulait se faire passer par une démo, et voulait faire passer le résultat des votes
comme étant la volonté du peuple.
 Mais aussi pour intimider toute opposition potentielle. Les élections ont pour but de
montrer, qu'elles peuvent intimider une partie substantielle de la population, de sorte que
toute opposition est vaine. Sous la dictature, tout le monde sait que leurs dirigeants ne sont
pas choisis par élection.
 En démocratie, l’issu législative est incertain, alors que dans les dictatures, l’exécutif
l’emporte dans tous les coups, sinon cela démontre de la faiblesse du régime. La proportion
moyenne d'initiatives législatives de l'exécutif approuvées par la chambre basse de la
législature nationale dépasse 96% dans les dictatures, mais seulement 76% dans les
démocraties.
 Dans les dictatures, les institutions sont juste une illusion, les résultats du processus législatif,
légalement constitué par le dictateur, peut être renversé par le même dictateur.
 Ce qui distingue les législatures démocratiques, les partis et les élections de leurs
homologues dictatoriaux, c'est que les dictatures restent arbitraires même en présence de
ces institutions.

Lecture 2

La lecture présente un modèle simple du comportement des dictatures. Deux cas extrêmes
sont envisagés : une dictature «TIN-POT», dans laquelle le dictateur souhaite uniquement
minimiser les coûts de maintien au pouvoir afin de récolter les fruits du bureau (palais,
Mercedes-Benz, comptes bancaires suisses), et un Dictature «totalitaire», dont le chef
maximise le pouvoir sur la population. L’auteur montre que les deux diffèrent dans leurs
réponses aux changements économiques. Par exemple, une baisse des performances
économiques conduira un régime TIN-POT à intensifier sa répression de la population, alors
qu'il conduira un gouvernement totalitaire à réduire la répression.

• Jeane Kirkpatrick (1982), qui a distingué deux types de dictatures. Le premier type
communément appelé dictature « totalitaire», est caractérisé par une intervention massive
du gouvernement dans la vie économique et sociale des citoyens, motivée par des objectifs
utopiques d'un type ou d'un autre et illustrée par les dictatures communistes, l'Allemagne
nazie et peut-être l'Iran contemporain.
• Le deuxième type c’est « autocraties traditionnelles » et que l’auteur l’appelle des
dictatures «de tin pot », dans lesquelles le gouvernement au pouvoir ne perturbe pas le
mode de vie traditionnel du peuple et ne le réprime que pour les modestes mesures
nécessaires pour rester au pouvoir et récolter les fruits d'un pouvoir politique monopolisant.
• En effet, La façon de Kirkpatrick de voir la dictature est commune à une grande partie
de la science politique, selon lui, l'instrument fondamental des gouvernements dans une
dictature traditionnelle ou totalitaire est la répression ou la coercition des citoyens. Par
conséquent, la seule différence entre les dictatures traditionnelles et totalitaires réside dans
leur niveau de répression.
• Si la coercition ou la répression est l'outil de base du régime dictatorial, on
s'attendrait à ce que les gouvernements militaires aient un avantage comparatif pour que les
dictatures militaires soient parmi les plus «réussies» dans le sens où elles seraient stables et
durables. Au lieu de cela, nous trouvons précisément l'opposé: les régimes militaires ont
tendance à être relativement courts et instables et cèdent souvent le pouvoir à un
gouvernement civil après moins de cinq ans au pouvoir. Donc la question qui se pose :
Qu'est-ce qui explique l'instabilité des régimes militaires et pourquoi les gouvernements
militaires cèdent parfois volontairement le pouvoir aux civils ?

Les régimes militaires :


• On peut distinguer différents types de régimes militaires sur la base du degré du
pouvoir civil partagé.
• Pour Nördlingen, un régime militaire est un régime où le pouvoir politique a été
obtenu via un coup d’Etat, et où les plus hauts fonctionnaires d’Etat ont servi (ou servent
encore) l’armée. Ainsi, les gouverneurs dépendent largement au support des officiers pour
maintenir la rétention du pouvoir.
• On va essayer de répondre à deux questions précises : Pour quoi les régimes
militaires sont si instables ? et pourquoi ils ont souvent tendance à céder leur pouvoir aux
mains des gouvernements civils ?
• En comparant le régime militaire au civile, on trouve que le premier a un avantage
comparatif en termes de répression, mais désavantagé comparativement en loyauté
politique.
• Pour l’avantage, il est assez connu que la répression est l’outil principal des militaires,
ce qu’appelle Lasswell « le management de la violence »
• Par contre, ce type de régime est très mauvais en ce qui concerne la création d’une
base politique civile, pour une raison simple : en permettant le participation politique aux
citoyens à travers le débat et les révoltes, on va créer plusieurs conflits qui vont contraindre
à l’utilisation de la violence.
• Pour comprendre pourquoi les régimes militaires sont si instables, il faudrait
s’intéresser tout d’abord aux raisons qui les ont poussés à s’introduire dans le monde
politique, parmi eux : La peur de la prise du pouvoir par les communistes, le dégout des
politiciens civiles, la volonté d’imposer de l’ordre dans le champs politique. Mais la principale
raison est : le désir d’augmenter le budget militaire. Les travaux de Putnam confirment ce
fait, en étudiant l’intervention militaire dans les pays d’Amérique latine, il s’est rendu compte
que plus l’intervention militaire est plus forte, plus le budget réservé à la défense est plus
important.
• Pour simplifier, l’intervention des militaires est du à leur envie de maximiser leur
budget, cette stratégie est d’ailleurs valable uniquement dans les pays ayant un système
politique faible. La maximisation du budget a pour effet d’augmenter les salaires des
militaires, leurs prestiges et leur pouvoir. A l’inverses des Tin-pot régime, la mobilité n’est
pas recherché (changement de statut bureaucratique) car les militaires respectent une
hiérarchie bien déterminé.
• Lorsqu’un régime militaire remplace un civil, la première chose qu’il fait est
d’augmenter les salaires, puis rends le pouvoir aux mains des civils, ce qui est la chose la plus
rationnel, car en augmentant le budget, le cout de la répression augmente, de ce fait les
militaires perdent leur avantage comparatif. Au cas où le régime avait pour intention de
rester au pouvoir, il n’augmentera pas les salaires sous peine de déséquilibrer les choses.
Quoique, ceci à souvent pour conséquence de créer des conflits au sein de l’armée, et dans la
majorité des cas, provoquer des contrecoups intérieurs.

Lecture 3 :

Dans son ouvrage Juan Linz fait une étude fondamentale sur la nature des régimes non
démocratiques en faisant une différence essentielle entre les systèmes totalitaires et
autoritaires. Également il expose un autre type de régime autoritaire personnaliste: «régime
sultaniste» ce travail a un impact généralisé non seulement sur l'érudition mais aussi sur le
monde politique.

Cet article explique clairement la différence entre les deux :

https://www.greelane.com/fr/sciences-humaines/histoire-et-culture/totalitarianism-
authoritarianism-fascism-4147699/

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