Ma 25 Memoire
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Thème
i
Dédicaces
Je dédie ce travail à mon père Cheick Abdel Gadri sans qui je ne pouvais suivre ce parcours,
tu es le premier amour de ma vie et un grand modèle par tes qualités humaines, les mots ne
sauront exprimés toute ma gratitude envers toi, merci d’être cette lumière au bout du tunnel,
ton soutien et tes conseils m’ont permis de mener à bien ce modeste travail, que Dieu te donne
une longue vie et santé pour te donner tout ce que tu mérites.
A celle qui m’a mise au monde Aminata Diallo tu es la femme la plus forte que je connaisse,
merci tout le sacrifice que tu as fait pour la réussite de tes enfants.
A ma 2eme maman Kadiatou Diawara merci pour tous vos conseils et soutien.
A mes frères et sœurs Mohamed, Aboubacar, Mariame, Fatoumata, Tidiane, Madou,
Oma, Famoudou, Nanamoudou, merci pour tout votre affection, ce travail est aussi le vôtre
en guise d’attachement en notre fraternité qui m’est chère et je prie que vous fassiez mieux
que moi.
A tous mes professeurs de l’école primaire jusqu’à l’université ce travail est aussi la synergie
de vos efforts, je ne vous remercierai jamais assez.
A celles qui ont été pour moi des mères ici en Algérie Aminata Rouguiatou Diallo et
Djenaba Bah merci pour votre amour depuis mon arrivée, vos conseils et soutiens infaillibles
durant ces 5 années m’ont permis de garder mes repères.
A la merveilleuse sœur que Dieu m’a donné dans ce pays Koni Sanogo, le symbole même de
la tendresse et douceur, merci d’être ma psychologue et trouver les mots justes pour me
réconforter quand j’en avais besoin.
A mes éléments Mamoudou Kamano et Oumar Bailo Camara merci d’avoir été à mes côtés
durant ce parcours, votre soutien et amour ont contribués à mon épanouissement personnel, je
ne vous remercierai jamais assez pour vos encouragements.
A mon ami Abdoulaye Coulibaly merci pour tout le soutien et les précieux coups de main
durant la réalisation de ce travail.
A mes amies d’enfance qui sont devenues les membres de ma familles Idiatou Barry, Fanta
kallo et Fadima Dioubaté, vous êtes mes plus veilles amies mais vous êtes tellement
précieuses à mes yeux, merci d’avoir été toujours là malgré des kilomètres qui nous séparent.
A Mr Mandjan Damisa Bereté merci pour tout le soutien et encouragements
Merci à toutes ces merveilleuses personnes que j’ai rencontrées dans ma vie au cours
Doumbouya Noumoutenin
ii
Dédicace
À mes parents bien-aimés, vous avez été mes guides, mes premiers éducateurs et mes plus
fervents soutiens. Votre dévouement, vos sacrifices et votre amour m'ont permis d'atteindre
cette étape cruciale de ma vie. Vous avez été ma source d'inspiration et d'encouragement.
Sans vous, rien de tout cela n'aurait été possible.
À ma chère sœur Rofaida, ainsi qu'à mes petits frères Mehdi et Wassim, vous êtes mes
anges, ma source de joie, et vous illuminez ma vie de votre amour inconditionnel et de vos
cœurs purs. Grâce à vous, tout est merveilleux et ma vie est remplie de chaleur.
À mon oncle Rachid Sassane, tu as toujours été une source d'inspiration pour moi, me
transmettant confiance en moi-même et ambition pour poursuivre mes rêves. Ta sagesse, tes
conseils éclairés et ta présence bienveillante ont été des atouts inestimables tout au long de
mon parcours. Je te suis infiniment reconnaissante.
À mes amis adorables, Amira, Assia, Nessrine, Chiraz, Manel, Hiba, Ikram, Youssra et
Katia, vous êtes ma deuxième famille, mes compagnons d'aventure et mes partenaires de
réussite. Nos moments de partage, nos rires et nos encouragements mutuels ont fait de ces
années d'études une expérience inoubliable. Votre amitié m'a apporté force et réconfort, et a
rendu cette période riche en souvenirs précieux et inoubliables.
Au groupe 1 vous n’étiez pas seulement mes collègues mais surtout des vrais amis à moi.
Tous nos souvenirs et les jours que nous avons vécu ensemble resteront gravés dans ma
mémoire.
Benzayed Amina
iii
Table des matières
Liste des Figures…………………………………………………………….…………………vi
Liste des tableaux……………………………………………………………….…………….vii
Listes des abréviations……………………………………………………………………….viii
Résumé……………………………………………………………………………….………..x
Introduction………………………………………………………………………….…………1
I. Recherche bibliographique
I.1 Appareil urinaire………………………………………………………………………..4
I.1.1 L’urine…………………………………………………...…………………….4
I.1.2 Anatomie de l’appareil urinaire…………………………………………………4
I.1.3 Microbiote normale du système urinaire………..………………………………5
I.1.4 Physiologie de l’appareil urinaire………………………………………………6
I.2 Les infections du système urinaire………………………………………………...……6
I.2.1 Physiopathologie de l’infection urinaire ………………………………….……6
I.2.2 Symptômes…………………………………………………..…………………7
I.2.3 Classification des infections urinaire……………………………………...……7
I.3 L’étiologie de l’infection urinaire………………………………………………………8
I.4 Les antibiotiques………………………………………………………………………..9
I.4.1 Resistance aux antibiotiques………………………...………………………….9
I.4.2 Les types de résistances des antibiotiques……………………..………………..9
I.4.3 Mécanisme de résistances des antibiotiques……………………...……………10
I.4.4 Les types des modes d’actions………………………………...………………11
I.5 Traitement……………………………………………………………………..…………..12
I.5.1 traitement de la cystite………………………………………………………..13
I.5.2 Traitement de l’urétrite………………………………………………………..13
I.5.4 Traitement de la pyélonéphrite………………………………………………..13
I.5.5 Traitement de la prostatite…………………………………………………….13
I.5.6 Les thérapies alternatives…………………………………………………...…14
II. Matériel et Méthodes
II.1 Matériel………………………………………………………………………………16
II.1.1 Matériel biologique……………………………………………………………16
II.1.2 Matériel non biologique………………...……………………………………..16
II.2 Méthodes……………………………………………………………………..……….17
iv
II.2.1 L’examen cytobactériologique des urines ( ECBU)………………..…………17
II.2.2 L’examen biochimique des urines……………..…………………………..….20
II.2.3 Tests d’identification………………………………………………………….21
III. Résultats et Discussion
III.1 Résultat…………………………………………………………………………..……36
III.1.2 Profil Démographique des Échantillons Étudié ………………………………36
III.2 Discussion……………………………………………………………….……………42
III.2.1 Répartition des patients selon le sexe………………………………….………42
III.2.2 Répartition des patients selon les tranches d’âge………………………………42
III.2.3 Répartition selon les germes responsables…………………………………….42
III.2.4 Pourcentage de résistances des antibiotiques……………………….…………43
III.3 Analyse Comparative des Infections Urinaires (à l’échelle mondiale) ……….………44
III.3.1 La France………………………………………………………………………44
III.3.2 Le Côte d’Ivoire………………………………………………………...……..45
III.3.3 l’Algérie………………………………………………………………………46
III.3.4 Comparaison…………………………………………………………………..47
Conclusion générale……………………...……….…………………………………….…….49
Références bibliographies…………………………………………………………………….51
…………………………………………………………………………………………الملخص56
Abstract……………………………………………………………………………………….57
v
Liste des Figures
Figure I.1 Aspect de l’urine………………………………………………………….…………4
Figure I.2 L’appareil urinaire………………………………………………………..….………5
Figure II.1 les bandelettes réactives……………………………………………….………….18
Figure II.2. coloration de Gram…………………………………………………………….…22
Figure II.3. Test de catalase………………………………………………………………...…22
Figure II.4 Aspect du milieu TSI………………………………………………………..…….24
Figure II.5 Aspect du milieu citrate de Simmons…………………………..………………….24
Figure II.6 Aspect du milieu urée indole……………………………………………..………..25
Figure II.7 Aspect du milieu Clark et Lubs……………………………………………………26
Figure II.8 Aspect du milieu coagulase……………………………………………………….27
Figure II.9 Aspect du milieu ONPG…………………………………………………………..28
Figure II.10. Galerie API………………………………………………………………...……28
Figure II.11 Résultat de l’antibiogramme de beta lactamines à spectre étendue (BLSE)…….30
Figure II.12 Résultat de l’antibiogramme des carbapénèmases……………………………….31
Figure II.13. BD PHOENIX………………………………………….…………….……...…33
Figure II. 14 : Plateau polystyrène……………………………………………………………34
Figure II.15 Les étapes de test d’antibiogramme sur BD Phoenix……………………………34
Figure III.1. Répartition selon le sexe…………………………………………..……………..36
Figure III.2. Répartition des patients selon les tranches d’âge………………………………..36
Figure III.3. Résultats des examens cytobactériologiques des urines……………………….…37
Figure III.4. Répartition selon les germes responsables………………………………...…..…38
Figure III.5. Répartition selon le germe responsable (France)…………………………..……43
Figure III.6 Répartition selon le germe responsable (cote d’Ivoire) …………………....……45
Figure III.7 Répartition selon le germe responsable (Algérie)…………………….…………46
vi
Liste des tableaux
Tableau I.1 : Modes d'action et mécanismes de résistance aux antibiotiques …………………12
Tableau II.1 : Seuils de bactériurie significative selon l’ESMID et la SPILF…………………20
Tableau II.2 les caractères biochimiques de certaines bactéries ………………………………29
Tableau III.1. Résultats des examens cytobactériologiques des urines…………………..……37
Tableau III.2 : L’antibiogramme d'E.coli……………………………………………………...39
Tableau III.3. L’antibiogramme de Klebsiella pneumoniae…………………………….……..40
Tableau III.4. L’antibiogramme Pseudomonas aeruginosa……………………………………41
vii
Listes des abréviations
ABU : Absence d’infection urinaire
ADN : Acide désoxyriboses nucléiques
AKN : Amikacine
AMC : Amoxicilline + acide clavulanique.
AMP : Ampicilline
ATM : Aztréonam
BLSE : Beta lactamase à spectre étendu
CAZ : Céftazidime
CFU : Unité formant colonies
CIP : Ciprofloxacine
CMI : Concentration minimale inhibitrice.
CHL : Chloramphénicol
CIP : Ciprofloxacine
COL : Colistine
CRO : Ceftriaxone
CTX : céfotaxime
CZN : Céfazoline
ECBU : Examen cytobactériologique des urines.
ETP/ERT : Ertapénème
FBP : flore bactérienne polymorphie
FOS : Fosfomicine
FOX : Céfoxitine
GEN : Gentamicine
H2S : Sulfure d’hydrogène
IMP : Imipénème
IU : Infections urinaire
IV : Intra Veineuse
Lac : Lactose
LDC : Lysine Décarboxylase
LVX : Lévofloxacine
MEM : Méropénème
viii
Mg /j : Milligramme par jour
NAL : Acide Nalidixique
NET : Nétilmicine
NIT : Furane
OFX : Ofloxacine
ONPG : l’orthonitrophényl-β-galactoside
PLP : Protéine de liaison à la pénicilline
PIP : Piperacilline
PO : Per Os
RM : Rouge de méthyle
Sac : Saccharose
SDPC : Syndrome de douleur pelvienne chronique
SXT : Triméthorprime + Sulfaméthazole
TCC : Ticarcilline
TDA : Hormone antidiurétique
TDD : Test de double disque
TMP- SMX : Triméthoprime sulfaméthazole
TOB/ TMN : Tobramycine
TSI : Triple Suger iron.
VP : Vosges-Proskauer
ix
Résumé
Les infections urinaires représentent un problème de santé courant, affectant des millions
de personnes dans le monde. Elles sont principalement causées par des bactéries, La résistance
croissante aux antibiotiques constitue une préoccupation majeure, car elle compromet
l'efficacité des traitements.
L'étude explore l'origine bactérienne des infections urinaires, identifie les agents
pathogènes et étudie la résistance aux antibiotiques pour améliorer le diagnostic, le traitement
et la prévention des infections urinaires, en réponse à la préoccupation croissante de la
résistance aux antibiotiques.
l’étude réalisée par un équipement des matériels et méthodes à l’hôpital El Hadi Flici El
Kettar au niveau de le laboratoire centrale unité bactériologie, pendant 3 mois (d’avril à juin)
sur 1572 patients (féminin, masculin, adulte, pédiatre).
Les résultats de cette étude étant :
L’I.U est retrouvée chez 13% des patients.
une majorité des féminin 65% et 35% des masculin
les patients entre 19 à 60 ans qui est l’âge adulte ont un pourcentage de 65%, suivi par les
personnes de plus de 60ans avec 19%, et 16% uniquement pour les enfants âgés de moins de
19 ans qui est considérés comme l’âge pédiatrique.
les entérobactéries représentent le nombre le plus important des bactéries responsables
d’infections urinaires à 77%, avec une prédominance d’Escherichia.Coli 42%, Klebsiella
pneumoniae avec 15%, Proteus mirabilis avec 3%.
l’ampicilline présente le plus grand nombre de résistance avec un pourcentage de 73,9 %.
Les mots clefs : infection urinaire, cystite, urétrite, pyélonéphrite, examen
cytobactériologique des urines, antibiogramme, résistance des antibiotiques.
x
INTRODUCTION
Introduction
Les infections des voies urinaires (IVU) constituent un problème de santé grave qui
touche des millions de personnes chaque année. Les infections des voies urinaires constituent
le deuxième type d’infection le plus répandu dans l’organisme. (Rahul Mittal 1, et al., 2009)
Une infection urinaire symptomatique se caractérise par la présence de bactéries dans les
voies urinaires accompagnée de symptômes spécifiques. Ces infections peuvent être
catégorisées en deux types principaux : supérieures, telles que la pyélonéphrite, qui se
manifestent généralement par des douleurs au niveau du flanc et une sensibilité dans la région
rénale, et inférieures, comme la cystite, qui se traduit par une dysurie, une miction fréquente et
urgente.
De plus, les infections urinaires peuvent être classées en deux catégories distinctes : les
formes compliquées et les formes simples. Une infection urinaire compliquée survient chez des
individus qui présentent des anomalies des voies urinaires ou une prédisposition accrue aux
infections, comme les personnes porteuses de cathéters ou souffrant de diabète, ainsi que tous
les hommes en raison de l'association fréquente avec l'hypertrophie de la prostate. Par ailleurs,
une infection urinaire bactériémique survient lorsque le même type d'organisme est
simultanément identifié dans le sang et dans les voies urinaires.
Escherichia coli est l'organisme causal le plus courant chez les adultes jeunes et âgés.
D'autres coliformes (organismes à Gram négatif présents dans l'intestin, par exemple Klebsiella,
Proteus et Enterobacter) sont également fréquemment détectés. Cependant, les organismes à
Gram positif (par exemple les entérocoques) et les organismes atypiques (par exemple les
pseudomonas) représentent une plus grande proportion d'infections urinaires chez les personnes
âgées. (Henry J Woodford, et James George, 2011).
Les antibiotiques ont marqué une avancée thérapeutique majeure dans le domaine de la
santé humaine. Leur utilisation a longtemps contribué à réduire les taux de mortalité et de
morbidité à l'échelle mondiale. Cependant, en raison d'un usage inapproprié et de leur utilisation
croissante, nous avons assisté à l'émergence de résistances microbiennes, qui ont annulé les
effets bénéfiques des antibiotiques. Les bactéries pathogènes, en exploitant leur flexibilité
génétique et leur capacité d'adaptation, sont capables de développer des mécanismes de
résistance spécifiques à l'encontre de certains antibiotiques. En conséquence, certaines souches
parviennent à acquérir une résistance simultanée à plusieurs antibiotiques, créant ainsi ce que
l'on désigne comme des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. (A. Bouyahya et al 2017).
1
l’étude a l’objet de comprendre en profondeur l'origine bactérienne des infections
urinaires, en identifiant les principaux agents pathogènes responsables, tout en enquêtant sur
les mécanismes sous-jacents de résistance aux antibiotiques. Cette recherche vise à fournir des
informations cruciales pour améliorer le diagnostic, le traitement, et la prévention des infections
urinaires bactériennes, en particulier dans un contexte où la résistance aux antibiotiques est de
plus en plus préoccupante.
2
CHAPITRE I
RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre I Recherche bibliographique
4
Chapitre I Recherche bibliographique
I.1.2.4 Urètre
C’est un conduit qui permet l’évacuation de l’urine vers l’extérieure. L’urètre chez la
femme est court environ 4cm et permet juste la miction, chez l’homme il est plus long et permet
non seulement la miction mais également l’émission du sperme.
I.1.2.5 Prostate
est propre au sexe masculin, elle est située en dessous de la vessie et est traversée par les
canaux éjaculateurs et l’urètre, il est le carrefour des voies urinaires et génitale chez l’homme
(Cormier & Valeri, 2021).
5
Chapitre I Recherche bibliographique
6
Chapitre I Recherche bibliographique
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Chapitre I Recherche bibliographique
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Chapitre I Recherche bibliographique
9
Chapitre I Recherche bibliographique
10
Chapitre I Recherche bibliographique
Pseudomonas aeruginosa) et/ou à un transport actif vers l'extérieur de la cellule via des
transporteurs membranaires appelés pompes d'efflux (Cattoir, 2004).
I.4.4 Les types des modes d’actions
La classification du mode d'action des antibiotiques est basée sur l'interaction
médicament-cible et si l'inhibition de la fonction cellulaire qui en résulte est létale pour les
bactéries (Kohanski et al., 2007).
11
Chapitre I Recherche bibliographique
Tableau I.1 : Modes d'action et mécanismes de résistance aux antibiotiques (Davies & Davies, 2010).
Classe d'antibiotiques Exemple(s) Cible Mode(s) de résistance
I.5 Traitement
L'antibiothérapie des infections urinaires consiste à l’élimination des germes dans le
tractus urinaire normalement stérile. Le critère de sélection de l'antibiotique choisi doit avoir :
▪ Une efficacité microbiologique sur la bactérie en cause (identifiée par ECBU)
▪ La bonne diffusion dans le site de l'infection (vessie, parenchyme rénal, prostate).
▪ Il doit être aussi bien tolérant, peu toxique, d'administration facile et si possible peu
onéreux (Chaussade et al., 2013).
12
Chapitre I Recherche bibliographique
13
Chapitre I Recherche bibliographique
14
CHAPITRE II
MATERIEL ET METHODES
Chapitre II Matériel et méthodes
Dans ce chapitre on va détaillée la méthodologie utilisée pour mener à bien l'analyse des
échantillons d'urine et l'identification des bactéries qui y sont probablement présentes.
Cette étude revêt une grande importance en raison de la fréquence des infections urinaires
et de la nécessité d'identifier rapidement les agents pathogènes responsables, ce qui a un impact
direct sur le traitement et la gestion de ces infections.
L'objectif principal de cette partie de la recherche est de fournir une vue d'ensemble
complète des méthodes et des outils employés, garantissant ainsi la fiabilité des résultats
obtenus.
Le respect des protocoles, des normes de sécurité, et des meilleures pratiques est d'une
importance capitale dans toute analyse microbiologique.
II.1 Matériel
Au niveau de laboratoire on trouve deux types de matériels utilisés
II.1.1 Matériel biologique
✓ Échantillons d'urine : Les échantillons d'urine sont le principal matériau biologique de
l'étude, car ils contiennent des composants biologiques du corps, y compris des bactéries
potentielles.
✓ Les ATCC (souches de références) : ATCC (American Type Culture Collection), Une
souche de référence est une souche spécifique d'un micro-organisme (comme une bactérie,
une levure, un virus, etc.) qui est utilisée comme point de comparaison standard dans des
expériences de laboratoire, des études de recherche ou des tests diagnostiques pour garantir
la reproductibilité des expériences en laboratoire.
II.1.2 Matériel non biologique
✓ Milieux de culture : Les milieux de culture contiennent des nutriments destinés à soutenir
la croissance bactérienne.
✓ Incubateur : L'incubateur est un appareil utilisé pour maintenir des conditions de
température spécifiques, mais il n'est pas considéré comme un matériau biologique en lui-
même.
✓ Microscope : Le microscope est un outil de laboratoire qui est utilisé pour l'observation
microscopique des échantillons, mais il n'est pas considéré comme biologique.
✓ Réactifs : Les réactifs chimiques et biochimiques sont utilisés pour effectuer des tests et
des réactions, mais ils ne sont pas de nature biologique.
16
Chapitre II Matériel et méthodes
✓ Matériel de laboratoire standard : les équipements de laboratoire tels que les pipettes, les
tubes à essai, les spatules et autres ustensiles ne sont pas des composent biologique.
✓ Les équipements de sécurité : tels que les gants, les blouses de laboratoire, et les lunettes
de protection sont conçus pour assurer la sécurité des chercheurs.
✓ Les équipements de sécurité tels que les gants, les blouses de laboratoire, et les lunettes
de protection sont conçus pour assurer la sécurité des chercheurs, mais ne sont pas des
matériaux biologiques.
✓ Ordinateur et logiciels : Les ordinateurs et les logiciels sont utilisés pour l'analyse des
données, la recherche dans les bases de données d'identification bactérienne, et d'autres
tâches, mais ils ne sont pas de nature biologique.
✓ Autoclave : L'autoclave est un équipement utilisé pour la stérilisation, mais il est de
nature mécanique et thermique, et non biologique.
Cette classification permet de distinguer les composants biologiques des composants non
biologiques dans le contexte de l'analyse des échantillons d'urine et de l'identification des
bactéries, ce qui est important pour la gestion appropriée des échantillons et de l'équipement de
laboratoire.
II.2 Méthodes
L'analyse des échantillons d'urine repose sur une gamme de méthodes spécifiques qui
permettent d'évaluer la composition chimique, la présence d'éléments cellulaires et les
éventuelles infections bactériennes. Ces méthodes sont essentielles pour diagnostiquer,
surveiller et traiter divers problèmes de santé.
II.2.1 L’examen cytobactériologique des urines (ECBU)
est consisté à examiner un échantillon d'urine pour détecter la présence de bactéries et
d'éléments cellulaires (tels que les leucocytes et les érythrocytes) dans le but de diagnostiquer
les infections urinaires et d'identifier les agents responsables de ces infections.
II.2.1.1 Préparation des échantillons d'urine
Dans la plupart des cas, il est recommandé de prélever le premier jet d'urine du matin, car
il est plus concentré. La quantité idéale est environ 30 à 60 millilitres d'urine. Cela devrait être
suffisant pour la plupart des analyses.
L'échantillon doit être transporté rapidement au laboratoire, de préférence dans un délai
de 2 heures, ou conservé au réfrigérateur si le transport est retardé.
Étiquetez les échantillons d'urine avec les informations du patient, y compris l'identifiant
du patient et la date de prélèvement.
17
Chapitre II Matériel et méthodes
18
Chapitre II Matériel et méthodes
✓ Cristaux : La présence de cristaux dans l'urine peut indiquer des calculs rénaux ou
d'autres conditions.
✓ Cellules épithéliales : La présence de cellules épithéliales de l'urètre ou de la vessie peut
indiquer une contamination de l'échantillon.
L'interprétation des résultats de l'ECBU doit être réalisée par un professionnel de la santé
qualifié, généralement un médecin ou un technicien de laboratoire. Ils examineront l'ensemble
des résultats, tiendront compte des symptômes du patient, de son histoire médicale et de son
examen clinique pour déterminer si une infection urinaire est présente et si un traitement est
nécessaire. En fonction des résultats, un traitement antibiotique approprié peut être prescrit, et
d'autres tests peuvent être nécessaires pour approfondir le diagnostic, le cas échéant.
II.2.1.4 culture
Une mise en culture va permettre l’isolement et la culture des différentes espèces
bactériennes retrouvées, la gélose nutritive est le milieu de choix car c’est une gélose qui n’est
pas sélective et où poussent les principaux germes impliqués dans les infections urinaires.
Dans un premier temps on prélève l’urine à l’aide d’une anse de platine déjà flambée et
on ensemence la gélose nutritive puis on laisse incuber pendant 18 à 24 heures Incubez les
milieux de culture à la température appropriée (généralement 37°C) pendant une durée spécifiée
(24-48 heures).
✓ Présence de bactéries :
La présence de bactéries dans l'échantillon d'urine est un indicateur d'infection possible.
Si des bactéries sont détectées, cela peut indiquer une infection bactérienne des voies urinaires.
✓ Type de germe :
Les germes retrouvés à l’ECBU sont classés dans ces trois recommandations en fonction
de leur pathogénicité. L’AFFSAPS fixe un seuil à 10^3 UFC/ml pour les cystites aiguës à E.
coli et à autres entérobactéries (notamment Proteus spp. et Klebsiella spp.) ou à S.
saprophyticus et un seuil à 10^5 UFC/ml pour les cystites à autres bactérie. L’ESCMID et la
SPLIF classent les bactéries en 4 groupes en fonction de leur degré de pathogénicité. Le groupe
1 correspond aux pathogènes primaires, dotés d’une pathogénicité particulière pour le tractus
urinaire. Le groupe 2 correspond aux pathogènes secondaires, autres bactéries fréquemment
retrouvés en cas d’infection urinaires. Le groupe 3 regroupe des germes nécessitant une
concentration élevée pour être considéré comme pathogènes. Le groupe 4 réunit des bactéries
considérées comme contaminantes, appartenant à la flore génitale ou urétrale.
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Chapitre II Matériel et méthodes
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Chapitre II Matériel et méthodes
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Chapitre II Matériel et méthodes
Les bactéries gram positif se colorent en violet alors que les grams négatifs se colorent en rose.
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Chapitre II Matériel et méthodes
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Chapitre II Matériel et méthodes
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Chapitre II Matériel et méthodes
✓ Milieu Urée-indole :
il permet la mise en évidence de l’uréase, du tryptophane désaminase et de la production
d’indole. Ensemencer chaque tube abondement à partir d’une culture pure et fraiche prélevé sur
un milieu d’isolement puis faire une incubation pendant 24h à 35°c.
-la bactéries possédant une uréase transforment l’urée en carbonate d’ammonium
entrainant une alcalinisation qui provoque une coloration rose du milieu en présence de rouge
de phénol (indicateur de PH).
-la production d’indole est mise en évidence par l’addition de réactif de Kovacs qui agit
avec l’indole en forment un anneau rouge dans la partie supérieure du milieu en cas de réaction
positive.
-la mise en évidence du tryptophane désaminase (TDA) est faite par l’ajoute de quelque
goutte du réactif TDA (perchlorure de fer), un composé marron indique sa présence.
25
Chapitre II Matériel et méthodes
✓ Bouillon nitrate :
la coloration rouge témoigne la présence des nitrates dans le milieu (NR+)
-coloration rouge : production de nitrites
-pas de coloration : il n’y avait plus de nitrates dans le milieu
✓ Test de coagulase :
Le test de coagulase est basé sur la capacité de Staphylococcus aureus à produire une
enzyme appelée coagulase. Cette enzyme favorise la coagulation du fibrinogène dans le sang,
ce qui peut contribuer à la formation de caillots sanguins. Lorsqu'elle est présente, la coagulase
de Staphylococcus aureus peut favoriser la formation de caillots dans un tube de plasma. Le test
de coagulase est principalement utilisé pour distinguer Staphylococcus aureus des autres
espèces de staphylocoques, car la plupart des autres espèces de staphylocoques ne produisent
pas ou très peu de coagulase.
_Préparation du plasma : Un échantillon de plasma humain ou d'un autre animal
(habituellement du plasma de lapin) est utilisé pour le test. Ce plasma contient du fibrinogène.
_Inoculation : Une culture bactérienne prélevée sur une plaque d'agar contenant les
staphylocoques en question est inoculée dans le plasma.
26
Chapitre II Matériel et méthodes
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Chapitre II Matériel et méthodes
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Chapitre II Matériel et méthodes
Gram - + - - - -
GLU + + + + + +
LAC + - + - - -
SAC + + + - - -
GAZ + - + - - +
H2 S - - - - - +
Mannitol + - - - - -
Mobilité + - - - - +
Simmons - + - / - +
RM + - + - - +
VP - - - - - -
Uréase - + + + - +
Indole + - - - - +
TDA - - + - + +
ONPG + - + - - -
LDC - + + - - +
ODC - + + - - +
ADH + + + / / +
II.2.3.5 Antibiogramme
L’antibiogramme est un outil d’aide à la décision thérapeutique. C’est un test biologique
de laboratoire qui permet de mesurer la résistance bactérienne in vitro. En pratique, il permet
de gclasser les bactéries, ce qui guide le médecin dans le choix de l’antibiotique, et peut aider
au diagnostic.
-prendre la gélose de Mueller Hinton, vérifier l’absence d’eau à la surface.
-annoter ou seront positionnés les disques d’antibiotiques sur le fond de la boite (il faut
les éloigner de 1 cm du bord minimum)
29
Chapitre II Matériel et méthodes
-étaler le volume avec le râteau du centre vers les bords ; ou tromper l’écouvillonner
régulièrement la gélose en tournant la gélose en tournant la plaque de 60° jusqu'à
ensemencement de la totalité de la surface ;
-laisser sécher de 3 à 5 minutes ;
-déposer les disques d’antibiotiques
-incuber 24h.
✓ La recherche de beta lactamine
S’il y’a une synergie entre l’antibiotique Aztréonam (Atm), une céphalosporine de
troisième génération (cefotaxime Ctx ou ceftriaxone Cro) avec l’Amoxicilline/Acide
clavulanique
(Amc), l’Amc diffuse de sa zone d’inhibition vers l’Atm et le Ctx et permettre la
formation du bouchon de champagne donc il s’agit d’une BLSE positive.
Les antibiotiques testés pour l’Escherichia coli sont les mêmes que ceux utilisés pour les
entérobactéries.
30
Chapitre II Matériel et méthodes
✓ Recherche de carbapénèmase
On recherche la sensibilité ou résistance aux imipenèmes et ertapénèmes, s'il y’a une
sensibilité de l’un de ces 2 antibiotiques alors c’est une carbapénèmase positive.
31
Chapitre II Matériel et méthodes
_Si la combinaison de médicaments est plus efficace que la somme des effets individuels,
nous parlons de synergie. Sinon, il peut s'agir d'une interaction antagoniste ou additive.
Le test de synergie est principalement utilisé en microbiologie, en particulier dans la lutte
contre les infections bactériennes résistantes aux antibiotiques. Il peut aider les médecins à
choisir le traitement le plus efficace pour lutter contre des infections graves et résistantes.
✓ Test de CMI
Concentration minimale inhibitrice C’est est une bandelette en plastique mince, inerte et
non poreuse avec une échelle de lecture de la CMI en g/ml d'un côté, et de l'autre côté, un
gradient d'antibiotique prédéfini.
Lorsqu'il est appliqué sur une surface de gélose ensemencée, le gradient d'antibiotique
préformé se transfère immédiatement dans la gélose pour former un gradient stable, continu et
exponentiel de concentrations d'antibiotiques sous la bandelette.
1. Suspendre les colonies bien isolées d'une boite de gélose pour obtenir une turbidité de
0,5 McFarland (une croissance confluente ou presque confluente doit être obtenue après
incubation).
2. Tremper un écouvillon stérile dans la suspension de l’inoculum et le presser sur la paroi
du tube à essai pour éliminer l’excès de liquide.
3. Laissez l’excès d’humidité être absorbé de sorte que la surface soit complètement sèche
(15 – 20 minutes) avant d’appliquer les bandelettes CMI
4.Appliquer la bandelette sur la surface de la gélose avec l'échelle vers le haut et le code
de la bandelette vers l'extérieur de la plaque, en la pressant avec une pince stérile sur la surface
de la gélose et s'assurer que toute la longueur du gradient antibiotique est en contact complet
avec la surface de la gélose. Une fois appliqué, ne déplacez pas la bande.
5. Si des bulles d'air sont emprisonnées sous la bandelette, déplacez-les doucement vers
le bord à l'aide d'une pince stérile, en prenant soin de ne pas déplacer la bandelette sur la gélose.
Lors de l'élimination des bulles d'air, commencez à la concentration la plus faible et augmentez.
6. Incuber les plaques de gélose en position inversée à 35 ± 2°C.
7. Après 18 heures d'incubation ou plus, une ellipse d'inhibition symétrique centrée le
long de la bande est formée. La CMI est lue directement sur l'échelle en g/ml au point où le
bord de l'ellipse d'inhibition coupe la bandelette de test CMI
_Après 18 heures d'incubation ou plus, une ellipse d'inhibition symétrique centrée le long
de la bande est formée. La CMI est lue directement sur l'échelle en g/ml au point où le bord de
l'ellipse d'inhibition coupe la bandelette de test CMI.
32
Chapitre II Matériel et méthodes
✓ Le Phoenix
BD Phoenix est un système utilisé en microbiologie clinique pour l'identification et la
détermination de la sensibilité aux antimicrobiens des espèces bactériennes. Le processus
commence par une culture mère fraîche pendant 18 à 24 heures. Deux flacons sont utilisés : un
flacon pour l'identification (ID) et un flacon pour les tests de sensibilité aux antibiotiques
(AST).
Une colonie bactérienne est prélevée à l'aide d'une pipette stérile et placée dans le flacon
ID. Ensuite, la densité de la suspension bactérienne est mesurée à l'aide d'un densitomètre pour
obtenir 0,5 Mc Farland. Ensuite, 25 µL de la suspension sont transférés dans le flacon AST.
Il existe trois types de panel : un panel pour les bactéries Gram-positives (couleur bleue),
un panel pour les bactéries Gram-négatives (couleur rose) et un panneau pour les streptocoques
(couleur verte). Chaque panneau dispose de deux positions, une pour les tests de sensibilité aux
antibiotiques (AST) et une pour l'identification (ID).
On ajoute une goutte d'un indicateur dans le flacon AST. Ensuite, on verse les deux
flacons dans leur position respective dans le panneau et on referme bien les bouchons.
Les panels sont nommés, puis on utilise l'appareil Phoenix. On entre le mot de passe, on
sélectionne la galerie appropriée, on entre le nom du panneau, on le scanne, puis on ouvre
l'appareil et place les panneaux à l'intérieur. Enfin, on referme l'appareil.
La lecture des résultats se fait après 18 à 24 heures, où l'on peut observer l'identification
des bactéries ainsi que leur sensibilité à certains antibiotiques.
33
Chapitre II Matériel et méthodes
1 2 3
4 5 6
7 8
34
CHAPITRE III
RESULTATS ET DISCUSSION
Chapitre III Résultat et discussion
III.1 Résultat
III.1.2 Profil Démographique des Échantillons Étudié :
Cette étude porte sur 1 572 patients, dont 298 ont été diagnostiqués avec une infection
urinaire, tandis que 837 n'ont pas présenté d'infection.
Les résultats de cette étude nous éclairent sur les bactéries responsables de ces infections
et leur résistance aux antibiotiques.
III.1.2.1 Répartition des patients selon le sexe
Ce graphique présente la répartition des patients selon leur sexe, avec une majorité de 65% de
patients de sexe féminin et 35% de patients de sexe masculin
65
19
16
pourcentage
0 -18 19 - 60 60 >
36
Chapitre III Résultat et discussion
8%
14%
AIU
IU
FBP
58%
présence de levure
20%
37
Chapitre III Résultat et discussion
40 42
35
30
25
20
15
15
10
10
8
5
3 1
0
38
Chapitre III Résultat et discussion
Amoxicilline + A. Clavulanique
61.22% (90)
(CTX)
Colistine (COL) 0%
Triméthorprime + Sulfaméthazole
72.1% (106)
(SXT)
Imipénème (IMP) 0%
Méropénème (MEM) 0%
Furane (NIT) 0%
39
Chapitre III Résultat et discussion
✓ Klebsiella pneumoniae :
On a trouvé 60 cas positifs au Klebsiella pneumoniae lors de notre étude
Il présente un grand pourcentage de résistance à l’ampicilline avec un taux de
résistance de 100% cela s’explique par le fait que l’ampicilline a une résistance naturelle
contre le Klebsiella pneumoniae mais également du fait qu’il appartient à la famille des beta
lactamines qui par sa fréquence d’utilisation inappropriée a fini par être résistant dans le
temps.
Tableau III.3. L’antibiogramme de Klebsiella pneumoniae
Bactérie / ATBs Pourcentage de résistance
Amoxicilline + A. Clavulanique
46.66% (28)
(CTX)
Triméthorprime + Sulfaméthazole
44.73% (43)
(SXT)
Nétilmicine (NET) 0%
40
Chapitre III Résultat et discussion
✓ Pseudomonas aeruginosa :
On a trouvé 19 cas positifs aux Pseudomonas aeruginosa lors de notre étude
Il présente un grand pourcentage de résistance à la colistine avec un taux de résistance
de 78.94%.
Tableau III.4. L’antibiogramme Pseudomonas aeruginosa
Bactérie / ATBs Pourcentage de résistance
Triméthoprime + Sulfaméthazole /
(SXT)
Fosfomycine (FOS) 0%
Ofloxacine (OFX) /
Tobramycine (TOB) 0%
41
Chapitre III Résultat et discussion
III.2 Discussion
III.2.1 Répartition des patients selon le sexe
Les résultats indiquent que dans l’ensemble des 210 cas, la prédominance féminine est
observée avec un pourcentage de 65% contre 35% pour le sexe masculin. Cette prédominance
chez les femmes (65%) s’explique par l’anatomie de l’appareil urinaire féminine, dont un urètre
court qui mesure environ 4cm de longueur et le vagin proche de l’anus ce qui permet une
prolifération rapide lors des nettoyés contrairement à celui de l’homme qui mesure environ 20
à 25cm ce qui diminue le risque d’infection urinaire.
III.2.2 Répartition des patients selon les tranches d’âge
La répartition selon l’âge montre que les patients les plus atteints d’infections urinaires
sont ceux âgés entre 19 à 60 ans qui est l’âge adulte avec un pourcentage de 65%, suivi par les
personnes âgées de plus de 60ans avec 19%, et 16% uniquement pour les enfants âgés de moins
de 19 ans qui est considérés comme l’âge pédiatrique. L’infection urinaire chez la personne
âgée peut être favorisée par une défaillance des reins, une maladie ou tout simplement l’avancée
en âge.
III.2.3 Répartition selon les germes responsables
On constate que les entérobactéries représentent le nombre le plus important des bactéries
responsables d’infections urinaires à 77%, avec une prédominance d’Escherichia. coli, quel que
soit l’âge et le sexe des patients est représentée avec un pourcentage de 42% par la suite nous
avons identifié Klebsiella pneumoniae avec 15%, et Proteus mirabilis avec 3% les autres
entérobactéries ont un très faible pourcentage qui sont inclus dans les 11% restants. Les
infections urinaires aux Cocci à Gram positif sont moins rares à 11%, majoritairement par les
entérocoques qui présente une fréquence de 8% et streptocoques et les staphylocoques avec le
plus faible pourcentage de 1% chacun. D’après notre étude nous n’avons constaté qu’E.Coli est
l’espèce la plus fréquente, ceci ne peut s’expliquer que par la faite que cette espèce est la plus
dominante de la flore intestinale et qu’elle peut migrer vers l’intestin puis vers l’appareil
urinaire. Par ailleurs E.coli fait partie des coliformes fécaux, donc un mauvais nettoyage de la
partie intime peu facilement provoquer l’entrée de la bactérie dans la vessie.
42
Chapitre III Résultat et discussion
43
Chapitre III Résultat et discussion
70,00%
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
Escherichia coli Klebsiella sp Enterococcus sp Proteus sp Citrobacter sp
Escherichia coli était le germe le plus fréquent, retrouvé chez 69,4% des patients atteints
d'infections urinaires.
Les autres bactéries courantes identifiées étaient : Klebsiella sp. (8,0%), Enterococcus sp
(5,7%), Proteus sp. (5,6%) et Citrobacter sp. (3,6%).
L'étude a inclus un total de 1223 patients, dont 995 femmes (81,4%) et 228 hommes
(18,6%). L'âge moyen des patients était de 59 ans, avec une variation d'âge de 18 à 102 ans.
Parmi les femmes incluses, l'âge moyen était de 58 ans, avec 43,7% des femmes ayant
plus de 65 ans et 28,7% ayant plus de 75 ans.
Concernant les hommes inclus, l'âge moyen était de 65 ans, avec 55,7% des hommes
ayant plus de 65 ans et 31,6% ayant plus de 75 ans.
Escherichia coli était détecté chez 83,8% des femmes atteintes de cystites non
compliquées (Chervet, D. 2015).
44
Chapitre III Résultat et discussion
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Escherichia coli Staphylococcus Klebsiella Enterobacter
aureus pneumoniae aerogenes
Escherichia coli était le germe le plus fréquent, retrouvé chez 28,7% des patients atteints
d'infections urinaires.
Les autres bactéries courantes identifiées étaient : Staphylococcus aureus (17,4%),
Klebsiella pneumoniae (14,9%) et Enterobacter aerogenes (10%).
L'étude a montré une présence de bactéries détectée dans environ 25% des échantillons.
Hautes résistances aux antibiotiques tels que l'amoxicilline (78,9%), la tétracycline
(76,4%) et le triméthoprime/sulfaméthoxazole (77,9%).
Les quatre genres bactériens les plus répandus étaient responsables de 71% des infections
urinaires. (Moroh, J. L et al., 2014).
45
Chapitre III Résultat et discussion
III.3.3 l’Algérie :
46
Chapitre III Résultat et discussion
Les caractéristiques démographiques des patients varient également, avec des différences
dans l'âge moyen des patients et la prédominance des infections urinaires chez les femmes dans
certains pays.
47
CONCLUSION
Conclusion
Conclusion générale
A la lumière de tout ce qui précède la force est de retenir que l’Escherichia coli demeure
la bactérie responsable suivi du Klebsiella pneumoniae, de Proteus mirabilis des infections
urinaires, les femmes sont plus exposées que les hommes et les personnes adultes sont
également plus exposées que les enfants.
Les causes de la résistance aux antibiotiques sont complexes et multifactorielles mais la
surutilisation des antibiotiques et l’automédication restent des facteurs clé de l’émergence de la
résistance aux antibiotiques.
Pour une meilleure prévention l’hygiène est d’une importance primordiale surtout les
femmes doivent prêter une attention particulière lors du nettoyage en raison de l’urètre court et
une bonne hydratation pour évacuer une quantité importante de bactéries lors de la miction, les
mesures préventives doivent être appliqués dans un milieu hospitalier qui est comme un nid de
prolifération mais également dans les milieux communautaires.
Il est important de mettre en place des stratégies pour éviter l’utilisation inutile
d’antibiotiques et de développer de nouveaux traitements pour lutter contre les infections
urinaires résistantes aux antibiotiques.
49
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55
الملخص:
تعد التهابات المسالك البولية مشكلة صحية شائعة ،تؤثر على ماليين األشخاص في جميع أنحاء العالم .وهي ناجمة بشكل
رئيسي عن البكتيريا .وتشكل المقاومة المتزايدة للمضادات الحيوية مصدر قلق كبير ألنها تقلل من فعالية العالجات .تكشف
هذه الدراسة عن األصل البكتيري لعدوى المسالك البولية ،وتحدد مسببات األمراض وتدرس مقاومة المضادات الحيوية
لتحسين تشخيص وعالج والوقاية من عدوى المسالك البولية ،استجابة للقلق المتزايد بشأن مقاومة المضادات الحيوية.
الدراسة اجريت بمستشفى الهادي بن فليسي القطار بالمخبر المركزي لمدة 3أشهر )من أبريل إلى يونيو( على 1572
مريضا )أناث ،ذكور ،بالغين ،أطفال(.
نتائج هذه الدراسة هي:
تم العثور على التهاب المسالك البولية في ٪13من المرضى
أغلبية المرضى إناث %65مقارنة بالذكور %35
المرضى الذين تتراوح أعمارهم بين 19إلى 60سنة بنسبة ،%65يليهم األشخاص الذين تزيد أعمارهم عن 60سنة بنسبة
،%19و %16بالنسبة لألطفال الذين تقل أعمارهم عن 19سنة.
تعتبر البكتيريا المعوية المسؤولة عن التهابات المسالك البولية بنسبة Escherichia.Coli ،%77بنسبة ،%42و
Klebsiella pneumoniaeبنسبة Proteus mirabilis ،%15بنسبة ،%3
l’ampicillineيعتبر اكثر المضادات الحيوية تعرضا للمقاومة بنسبة .%.73.9
56
Abstract
Urinary tract infections are a common health problem, affecting millions of people
worldwide. They are mainly caused by bacteria. Growing resistance to antibiotics is a major
concern because it compromises the effectiveness of treatments.
The study explores the bacterial origin of UTIs, identifies pathogens and studies antibiotic
resistance to improve the diagnosis, treatment and prevention of UTIs, in response to the
growing concern of antibiotic resistance.
the study carried out by an equipment of materials and methods at the El Hadi Flici El
Kettar hospital at the level of the central laboratory bacteriology unit, for 3 months (from April
to June) on 1572 patients (female, male, adult, pediatrician).
The results of this study being:
UTI is found in 13% of patients
a majority of 65% female patients and 35% male patients
patients between 19 to 60 years old which is adulthood have a percentage of 65%,
followed by people over 60 years old with 19%, and 16% only for children aged under 19 years
which is considered l pediatric age
enterobacteria represent the largest number of bacteria responsible for urinary infections
at 77%, with a predominance of Escherichia.Coli 42%, Klebsiella pneumoniae with 15%,
Proteus mirabilis with 3%, ampicillin presents the greatest number of resistances with a
percentage of 73.9%.
57
52