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Les Risques Des Credits Bancaires Au Maroc
Les Risques Des Credits Bancaires Au Maroc
Les Risques Des Credits Bancaires Au Maroc
BANCAIRES AU MAROC
Cas de LA BANQUE POPULAIRE
~2~
List des a bbreviat ions
~3~
SOMMAIRE
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
LIST DES ABBREVIATIONS ................................................................................................................... 3
SOMMAIRE ...................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................ 6
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES CREDITS BANCAIRES ...................................................................... 8
INTRODUCTION .................................................................................................................................. 9
SECTION I : DEFINITION ET CARACTERISTIQUE DE CREDIT ................................................................. 10
I. DEFINITION DU CREDIT .................................................................................................................. 10
II. CARACTERISTIQUE DE CREDIT....................................................................................................... 11
SECTION II : DOMAINE DU CREDIT ET CLASSIFICATION ..................................................................... 13
I. DOMAINE DE CREDIT ..................................................................................................................... 13
II. CLASSIFICATION DES CREDITS ....................................................................................................... 13
SECTION III : LES TYPES DE CREDIT BANCAIRE ................................................................................... 16
I. AUX PARTICULIERS ........................................................................................................................ 16
II. AUX ENTREPRISES ........................................................................................................................ 18
CONCLUSION DU CHAPITRE 1 : ......................................................................................................... 19
CHAPITRE II : GESTION DE RISQUE-CREDIT BANCAIRE ....................................................................... 20
INTRODUCTION :............................................................................................................................... 21
SECTION I : DEFINITION, COMPOSANTES ET CLASSIFICATION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ....... 21
I. DEFINITION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ............................................................................... 21
II. LES COMPOSANTS DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ................................................................... 22
III. CLASSIFICATION DES RISQUES DE CREDIT BANCAIRE : ................................................................. 22
SECTION 2 : LA GESTION DES RISQUES DE CREDIT BANCAIRE ............................................................ 27
I. LA GESTION DE RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ET LES ACCORDS DE BALE ....................................... 27
II. LE PROCESSUS DE GESTION DE CREDIT BANCAIRE ........................................................................ 30
SECTION 3 : LA PREVENTION CONTRE LE RISQUE DE CREDIT ............................................................. 31
I. LES GARANTIES PERSONNELLES ..................................................................................................... 31
II. LES GARANTIES REELLES ............................................................................................................... 32
CONCLUSION DU CHAPITRE 2 ........................................................................................................... 33
CHAPITRE III : GESTION DES RISQUES CAS DE < < LA BANQUE POPULAIRE > > .................................. 35
INTRODUCTION ................................................................................................................................ 36
SECTION 1 : GENERALITE SUR LE GROUPE BANQUE POPULAIRE DU MAROC..................................... 36
I. PRESENTATION DU GROUPE BANQUE POPULAIRE DU MAROC (BPM) ........................................... 36
II. MISSION ET VALEURS DU GROUPE (CPM) ..................................................................................... 38
SECTION 2 : ORGANISATION DU CREDIT BANQUE POPULAIRE DU MAROC ....................................... 38
I. LES ORGANISMES DU CREDIT POPULAIRE DU MAROC ................................................................... 39
II. LES SUCCURSALES ET LES AGENCES .............................................................................................. 40
~4~
SECTION 3 : L’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA METHODE DES RATIOS ........................... 44
L’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA METHODE DES RATIOS .............................................. 44
I. ANALYSE ET INTERPRETATION DES STATISTIQUES ......................................................................... 52
CONCLUSION : .................................................................................................................................. 53
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 55
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 58
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................... 60
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................... 60
~5~
INTRODUCTION GEN ERALE
INTRODUCTION GENERALE
Les banques sont en recherche permanente de nouveaux clients. Essentiellement
les Moyennes entreprises. En est à différentes étapes de leur cycle de vie, ces entreprises
sont souvent confrontées à des besoins de financement. Ces besoins peuvent être liés
aux cycles d'exploitation ou d'investissement. Elles sont donc obligées de recourir au
marché bancaire pour couvrir leur besoin de financement à court, moyen et long terme.
Le crédit bancaire est donc incontournable pour les entreprises de nos jours qui
sont souvent fragiles dans un environnement très concurrentiel, avec des ressources
limitées pour le démarrage, la relance ou le développement de leurs activités. C'est ainsi
que la maitrise du processus d'octroi de crédit et de la gestion du portefeuille clients,
demeure un aspect décisif dans la viabilité et performance des banques commerciales
dont le souci majeur et d'assurer une parfaite qualité des services fournis.
Faire crédit signifie croire. Croire en un projet, en une personne, à une réussite
future. Mais croire, c’est aussi risquer de se tromper sur ces mêmes choses. De ce fait, le
risque est inséparable du métier du banquier, il est à son quotidien. L’objet social de la
banque ne consiste pas à couvrir des risques mais précisément à faire en sorte qu’ils ne
se réalisent pas.
Le risque de crédit est une problématique centrale des banques et des marchés
financiers. Dès qu'un créancier accorde un prêt à un débiteur, il prend le risque que ce
dernier n'honore pas ses engagements relatifs au service de la dette. Ceci est
particulièrement le cas des créanciers financiers (banques, établissements financiers et
investisseurs) pour leurs crédits aux entreprises qui s'avèrent sensibles au défaut de
paiement ou à la faillite de leurs contreparties. Pour prendre leurs décisions d'une
manière rationnelle, les préteurs doivent mesurer avec précision le risque de crédit des
emprunteurs, autant avant de leur accorder un crédit.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’ensemble des instructions qui auront pour objet
la formalisation des procédures de gestion et de déclaration des risques de crédits.
~6~
A travers cette étude, nous allons, dans un premier temps, évoquer l’étendu de la
notion risque crédit, ainsi que le nouvel accord du comité de Bâle.
~7~
Chapit re I : généra lité sur l es cré dits ba ncaire s
Chapitre I :
generalite sur les
credits bancaires
~8~
Introduction
opérations, l'octroi de crédit constitue sans doute une des activités en plus
captivantes pour une banque, mais aussi les plus dangereuses. Des projets de
grandes ampleurs ont été entamés, visant à maîtriser et contrôler les risques
propres, comme ils ont déjà commencé à le faire pour le risque de crédit.
Depuis, la législation bancaire n'a pas cessé de procéder à des réformes visant
solidifier un système vital, mais également des plus sensibles aux risques.
~9~
Section I : Definition et caracteristique de credit
Section I : Dé finition ET caractéristique de crédit
I. Définition du crédit
Au sens de la loi relative à la monnaie et au crédit ; le crédit 1 est définit, dans
l'article 68 de la loi n° 03-13 du 26 Aout 2003, comme << tout acte à titre onéreux par
lequel une personne met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre
personne ou prend, dans l'intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel qu'un
aval, cautionnement ou garantie>>.2
<< Faire crédit, c'est faire confiance ; c'est donner librement la disposition
effective et immédiat d'un bien réel, ou d'un pouvoir d'achat, contre la promesse que
le même bien, ou un bien équivalent, vous sera restitué dans certain délai, le plus
souvent avec que comporte la nature de ce service>>3 . Cette rémunération dans le
domaine bancaire se dénomme agios ainsi le crédit c'est du temps et l'argent que la
banque prête :
Elle prête l'argent en attendant le temps (crédit par caisse). Donc le crédit
résulte de la combinaison de trois facteurs :
1
Le crédit vient d'un mot latin « creditum », participe passé du verbe « credere » qui signifie « croire »
2
Loi n° 03-11 du 26 aout 2003 relative à la monnaie et au crédit, Article 68
3
Définition données par G.Petit-Ditaillis cité par Farouk Bouyakoub, dans son ouvrage intitulé «
l'entreprise et le financement bancaire » Ed Casbah, 2000 P.17
4 ème
M. M.A BERRADA << les techniques de banque et de crédit au Maroc >> 3 édition 1991 P : 256
~ 10 ~
Le délai ou le temps consenti par le préteur pour le remboursement du prêt ;
1. Taux de crédit
Le niveau des taux de crédit, dans la limite des taux usuraires (la loi a prévu des taux
maximum, applicables par le prêteur, appelés taux de l'usure), sont fixés librement par les
banques. Ces dernières sont tenues de communiquer dans leurs offres de crédit le taux
effectif global qui est calculé manière identique par toutes les banques.
Le TEG permet de connaître le prix de revient global du financement et permet donc
de comparer.
Le TEG est le TAEG (taux annuel effectif global) pour les prêts à la consommation. Il
est obligatoire pour tous les actes de prêt ainsi que dans toutes les publicités.
Le taux d'usure est considéré comme usuraire s'il est supérieur de 33% à la moyenne
des taux annuels pratiqués le trimestre précédent par les banques et établissements de
crédit.
Les seuils d'usure sont fixés chaque trimestre au journal Officiel à la fois pour les
crédits aux particuliers, mais aussi pour les crédits aux entreprises.
2. Coût du crédit
Il se calcule en prenant en compte la totalité des paiements effectués à la banque
(avec les intérêts et l'assurance) ainsi que les frais de dossier et les frais liés aux garanties.
5
https://actufinance.fr/guide-banque/caracteristiques-credit.html
~ 11 ~
3. Condition finnancière
Les conditions financières du crédit à court terme varient selon le niveau des taux
d'intérêts sur le marché de l'argent entre banques qui correspond à leur coût de
refinancement (taux Eonia ou taux Euribor).
Les taux interbancaires évoluent en fonction des niveaux des taux directeurs de la
Banque Centrale Européenne.
A long terme, le coût du refinancement des banques est directement sous l'influence
du niveau des taux du marché obligataire. Le taux du crédit est donc fonction du coût de
l'argent pour la banque, du risque de l'opération financé et de la qualité de l'emprunteur.
4. Annuités
Les annuités correspondent à l'amortissement financier (part du capital remboursé)
et aux intérêts (proportionnels à la durée du crédit, à son montant et à son taux).
5. Assurances
L'assurance décès invalidité est en règle générale obligatoire au contraire de
l'assurance perte d'emploi.
Dans certaines banques, le montant de la prime d'assurance décès invalidité est
calculé sur le capital emprunté (par exemple 2,60 euros par tranche de 10.000 euros
empruntés). Dans d'autres banques, la prime d'assurance se calcule sur le capital restant dû
et s'exprime sous la forme d'une majoration du taux du prêt.
L'assurance perte d'emploi est une protection contre les risques de ne plus pouvoir
rembourser les mensualités par la suite de la perte de son emploi. Elle peut être exprimée
en euros ou intégré au taux d'intérêt qui est alors majoré comme pour l'assurance décès
invalidité.
6. Garanties
Les garanties varient assez fortement selon la nature du financement demande, du
montant, de la durée et du client lui-même. Pour des projets de court terme et de montant
limité, la banque exige rarement des garanties.
7. Frais de dossier
L'étude du dossier engendre des frais qui, selon les types de crédit et de banques,
peuvent être fixes ou proportionnels au montant du prêt. Il existe généralement un
minimum de perception. Toutefois, certains types de crédit (par exemple le prêt à taux zéro)
ne comportent pas de frais de dossier.
~ 12 ~
Section II : domaine du credit et classification
Section II : doma ine du cré dit et classification
I. Domaine de crédit
Pour Le développement économique et social, les progrès technique et
technologiques, l'évolution des échanges commerciaux nationaux et internationaux et la
libéralisation des échanges des capitaux ont engendré la transformation et la multiplication
des besoins de l'état, des établissements publics et semi publics, des entreprises et des
particuliers: besoins en investissement accrus, production et stockage pour une
consommation.6
Ces transformations qui sont répercutées en cascade sur toutes les branches et sous-
branche d'activité ont entrainé parallèlement la diversification des opérations bancaires et
financières et expliquent que le domaine du crédit soit aujourd'hui très vaste.
On peut classer les opérations de crédit par rapport à leur objet, à leur nature, à leur
durée, à leur destination et également par rapport aux garanties prévues.
Nous ajouterons à cette classification, les distinctions anciennes par rapport à
l'encadrement du crédit et au refinancement bancaire en prenant en considération les effets
et les conséquences que ces distinctions à continuent à exercer sur certaines catégories de
crédits et sur leurs taux.
Important :
L'étude de la classification des crédits et des distinctions bancaires y afférentes
revêtent un intérêt certain dans la mesure où elles conditionnent souvent l'attitude plus ou
moins favorable du banquier à telle catégories de crédits ou à telle autre comme sa
prédisposition on non à allouer des réductions en matière de taux et de commissions.
6
MOHAMMED AZZEDIN BERRADA, technique de banque de crédit et de commerce Extérieur au
Maroc, Edition SECEA, 2007, P 308.
~ 13 ~
Les crédits par signature ou en garantie qui ne nécessitent que la signature du
banquier (cautions et crédits documentaires).
7
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, OP. Cite. P : 310
~ 14 ~
pénétration dans les différentes branches, l'évolution des financements de celles-ci
d'orienter en conséquence leur politique respective.
La classification des crédits par rapport aux circuits économiques permet de faire la
distinction entre :
- Les crédits à la production
- Les crédits à la commercialisation
- Les crédits à la consommation
Les crédits aux activités productives dans le domaine de l'investissement ont prisé
par les établissements de crédit car destinés à promouvoir le développement du pays, les
banque leur consacrent une part négligeable de leurs soit ressources (soit près de 38%
actuellement).
Les crédits de la commercialisation ont trait aux besoins d'exploitation des
entreprises commerciales ou de services et plus rarement à leur équipement.
Les banques réservent une large part de leurs concours à ces financements (plus de
62%).
Enfin les crédits à la consommation distribués principalement par les sociétés de
financement se développement rapidement.
Ce phénomène s'explique à la fois par l'augmentation des besoins des particuliers et
de leur endettement et par les taux élevés pratiqués qui sont attrayants pour les
établissements de crédit
~ 15 ~
- Les suretés personnelles sont celles qui résultent de ka garantie d'une ou
plusieurs personnes appelées cautions. Il convient toutefois de nuancer la
distinction entre le crédit personnel et le crédit réel.8
2. Crédit de la consommation
Le crédit à la consommation est destiné à financier les biens de la vie courante, il
existe plusieurs sortes :9
8
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, OP. Cite. P: 310 – 311.
9
Philippe Monnier, Sandrine Mhier, Lefrancois "les techniques bancaires" P 187 - 188
~ 16 ~
Définition Caractéristique
Prêt non affecté. Les sommes Durée : 3 moins à 60 moins ; montant :
peuvent être utilisées librement par pas de plafond ; remboursement par
Crédit
l'emprunteur. Le prêt n'est donc pas mensualité constante. Toutefois le prêt
personnel lié à un bien en particulier. peut être remboursé par anticipation
sans que la banque ne puisse percevoir
d'indemnité.
La LOA est parfois aussi appelée crédit-bail ou leasing. Elle est surtout utilisée pour
financer l'achat de véhicules neufs, mais encore d'autres biens (tableaux, pianos des
concerts, ordinateurs...).
~ 17 ~
le vendeur
vend le bien à
l'organisme
de crédit-bail
l'organisme
le client
de crédit-bail
commande
loue le bien à
un bien neuf
son locataire
1. Crédit d’exploitation
Le cycle d'exploitation correspond au décalage dans le temps entre ces différentes
phases : achats, décaissement fournisseurs, transformation, stockage, commercialisation et
encaissement.
En finance d'entreprise c'est ce qui se traduit par le besoin en fond de roulement
(BFR)
BFR = Actif circulent - dettes courantes.
2. Crédit d'investissement
Ce sont des crédits destinés à financer les immobilisations de la société emprunteuse,
les fonds propres ne sont pas suffisants pour couvrir l'intégralité du montant de
l'investissement. Les investissements que le banquier peut être appelé à financer peuvent
consister en la création, l'extension, la modélisation ou la restructuration d'une entité
productrice de biens ou de services. Le volume de ces crédits est souvent élevé, la maturité
dépend principalement de :
La durée économique du bien
L'appréciation de l'importance de l'investissement dépend plusieurs facteurs :
L'évolution et caractéristiques de la demande (en qualité et en quantité)
La concurrence existante
~ 18 ~
La prévision de l'offre
La rentabilité prévisionnelle (chiffres d'affaire)
La motivation personnelle
La banque est appelée à courir chaque fois qu'elle octroie un crédit, ce crédit entre en
effet en jeu dès que la banque se met en attende de ses fonds mobilisés et que la
probabilité de leur récupération est inférieure à 100%
3. Le Crédit-bail
Le crédit-bail est une technique de financement des investissements professionnels.
Le chef d'entreprise choisit un équipement et convient avec le vendeur des conditions de
l'achat. Après examen du dossier, une société de crédit-bail achète le matériel en loue celui-
ci à l'utilisateur qui l'exploite librement. En fin de contrat, le chef d'entreprise peut : 10
-soit rendre l’équipement ;
-soit le racheter pour sa valeur résiduelle fixée au départ dans le contrat
-ou continuer à le louer moyennant un loyer très réduit.
Montant : la banque achète le matériel au fournisseur 100% du TTC.
Loyer : le paiement des loyers en précompté, grande souplesse de fonctionnement.
Taux : fonction des taux fixe de la banque, la proposition commerciale se fait toujours
sur le montant du loyer. Il est d'usage de ne pas communiquer le taux au client. La valeur
résiduelle est de l'ordre de 1 à 5% de la valeur initiale.
Durée : de 2 à 5 ans pour du matériel, de 10 à 20 ans pour les immobiliers.
Garanties : en général pas de garanties demandées, il est possible toutefois de
demande une caution personnelle.
Conclusion du chapitre 1 :
Les besoins de financement des agents économique (ménages, entreprise) sont de
nature différente. Le génie de banquier est de créer des produits bancaires adaptés à chaque
besoin, ces derniers peuvent êtres conjoncturels ou structurels au banquier, satisfaire ses
besoins peut se traduire par un décaissement de fonds ou par un prêt de signature, qui
n'engendre pas un décaissement lors de la mise en place. Cependant le recours au crédit
simple est le plus risqué, à savoir le découvert en compte. De ce fait les banques doivent
améliorer leurs produits et orienter les clients aux formes adaptées à leur besoins, car
souvent les clients ignorent les formes des crédits bancaires et leurs objectifs
10
Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard " l'essentielle des technique bancaire" groupe Eyrolles, Paris,
2008. P. 253.
~ 19 ~
Chapit re II : gestion de risque-crédit banca ire
Chapitre II :
gestion de risque-
credit bancaire
~ 20 ~
Introduction :
La gestion des risques bancaire est une problématique agrément d'actualité, ceci
n'est pas le fruit du hasard, mais une simple conséquence des problèmes économique (la
crise financière actuelle). En effet, les pertes importantes qu'ont subies plusieurs banques et
établissements non financières sur leur activité de train lustrent, de manière assez
pragmatique, les conséquences de << breakdowns >> dans le processus de maitrise de
risque.
La gestion des risques sont réalisés à plusieurs niveaux dans la banque et sont en
général organisés par le département des risques, pour le risque de crédit, les décisions
d'octroi de crédit sont prises selon une intervention des différents niveaux hiérarchiques au
sein de la direction des risques, et selon l'importance du dossier
Section I : Dé finition, Composa nte s et classification du risque de cré dit bancaire
11
John Hull << gestion des risques & institutions financiers >> 3é Edition, Ed PEARSON, 2013, P.251
12
A.SADRI, << Audit et contrôle interne bancaire >> Ed, AGFES, Paris, 2002, P40
~ 21 ~
II. Les composants du risque de crédit bancaire
Plus précisément, on peut distinguer trois composants de crédit bancaire:
~ 22 ~
ou industriel, il doit faire face de son côté à ses propres échéances et par conséquent,
compter sur les rentrées nécessaires à l'équilibre de sa trésorerie >>13.
<< Si par suite de circonstances imprévisibles ou même par suite d'une politique de
crédit imprudente, les retards se généralisaient, il pourrait en résulter une immobilisation
des capitaux susceptibles de mettre la banque en sérieuses difficultés, même si les crédits
accordés ne sont pas compromis >>14 à plus forte raison bien entendu d'ils le sont.
Les situations de non-paiement ou d'immobilisation des fonds, exposées ci-dessus
peuvent être conséquents soit à la conjoncture (risque général) à l'activité du client (risque
professionnel) soit enfin à la situation et à la personnalité de celui-ci (risque particulier).
A. Le risque général
Tenant de la conjoncture politique, économique, sociale ou même des événements
naturels graves, le risque général est difficile à prévoir.
Les crises politique (guerres, ruptures, diplomatiques…) peuvent entraîner des
représailles économiques telles que des réquisitions, des suspensions de
paiement, les suspensions de fournitures de matières et produit…
Les crises économiques dans la mesure où elles ralentissent considérablement
les échanges peuvent provoquer l'asphyxie des entreprises financièrement
fragiles.
Les troubles sociaux (grèves, émeutes…) peuvent paralyser l'activité économique
globale ou particulière à certains secteurs ; ils peuvent également n'avoir lieu que
dans une entreprise (grèves de revendications salariales par exemple) et affecter
l'exploitation de celle-ci pendant un certain temps.
Enfin, les événements naturels graves et imprévisibles tel que les tremblements de
terre, les inondations, la sécheresse, les épidémies etc…peuvent frapper durement
l'économie d'une ou plusieurs régions.
B. Le risque professionnel
Lié comme son nom l'indique à l'activité même de la clientèle, le risque professionnel
peut apparaître et s'aggraver lors de modifications brusque ou de changements profonds
affectant les habitudes d'une profession tels principalement :
Les changements de mode
Les découvertes et les révolutions des techniques comme par exemple la
substitution du plastique au cuir, au verre, au bois et même à certains matériaux
13 ème
Jacques Ferronnière, Emmanuel de Chillaz <<les opérations de banque>>, 6 édition, Dalloz, Paris,
1980, P.241
14
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, OP. Cite. P : 312
~ 23 ~
ferreux et non ferreux dans plusieurs domaine (articles de ménages, contenants,
certains articles d'automobiles…)
La fermeture de marchés extérieur (exemple : les contingentements fixés par la
C.E.E pour ses importations de textiles ont affecté l'une des branches les plus
dynamiques de ce secteur au Maroc) ;
Les variations importantes dans les prix mondiaux, dans le cours des devises,
dans la fourniture des matières premières, des produits finis etc...
~ 24 ~
de devenir préjudiciable non seulement à la banque qui aura fait un crédit inconsidéré, mes
au client au bénéfice de qui le crédit aurait été fait >>15.
Les concours consentis dans ce cadre peuvent en effet être disproportionnés par
rapport à l'activité et à l'envergue financière d'une entreprise, surtout lorsqu'ils sont utilisés
cumulativement avec les autres crédits bancaires par le client. Trop larges, ils peuvent tenter
le client à effectuer des investissements improductifs (détournement de l'objet du crédit par
achat d'immeubles, de véhicules de luxe par exemple) et provoquer de sérieuses difficultés
de remboursement.
15
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, Op. Cite. P : 310 - 314
~ 25 ~
politique de prudence excessive d'une banque. Ses ressources mal employées peuvent en
effet entrainer une rentabilité médiocre et un << manque à gagner >> ; parallèlement, ses
exigences et sa sévérité à l'octroi des crédits peuvent susciter le mécontentement et une
désaffection de la clientèle. L'art du banquier est justement de savoir, à l'instar de tout
commerçant chevronné, << doser >> ses risques commerciaux et trouver << le juste milieu
>> nécessaire pour optimiser sa rentable.
Le risque de pénalisation
Le risque de pénalisation est une notion qui était liée au contrôle quantitatif du
crédit. Introduite au Maroc en 1970 après la remise en force de l'encadrement du dit
(institué pour la première fois en février 1969). Cette notion avait objet de contraindre les
banques à endiguer l'évolution de leurs concours dans les limites fixées par les autorités de
tutelle. A cet effet rappelons que les dépassements étaient sanctionnés par la constitution,
équivalente en montants, de réserves non rémunérées auprès de la BAM.
La nouvelle politique du crédit a rendu cette pénalisation plus subtile car intervenant
par l'assèchement des liquidités bancaires à travers le réserve monétaire et l'augmentation
simultanée ou non des taux directeurs de Bank Al-Maghrib notamment ceux de ses avances
spéciales.
Le taux << de l'enfer >> peut en effet atteindre des niveaux très pénalisants comme
ceux d'octobre 1992
Par ailleurs la politique de libéralisation induit un contrôle plus rigoureux des
établissements de crédit que des pénalisations pouvant atteindre 25% du capital d'un
établissement en cas de manquements graves aux mesures légales et règlementaire, et en
plus de sanctions administratives voire pénales pour les dirigeants contrevenants.
~ 26 ~
Un << dosage >> savant entre les investissements utiles et les désinvestissements
aussi bien au niveau des guichets, des technologies, des procédures que des
produits ;
Une compression intelligente des charges conférant plus de marges de
manœuvre à l'établissement tout en améliorant sa productivité ;
Puis enfin la traduction << sur le terrain >> de la politique de l'entreprise avec
une sensibilisation aussi bien des agences que de la clientèle, les établissements
de crédit sont confrontés quotidiennement à un nombre impressionnant de
choix relatifs à différents points.
Les décisions de gestion qu'ils prennent ont des répercussions directes sur les
résultats et peuvent conforter ces derniers ou les affecter négativement.
Ce sont autant de raisons qui ont poussé les autorités monétaires nationales et
internationales à prévoir de nombreuses mesures de prévention et de couverture des
risques bancaires parallèlement à la libéralisation de l'activité des établissements de crédit.
Section 2 : la gestion de s risque s de cré dit ba ncaire
~ 27 ~
Sont ainsi définis les notions de fonds propres réglementaire et l'ensemble des
engagements de crédit. Dans les propositions des Accords de Bâle I, le rapport de ces deux
valeurs ne doit pas être inférieur à 8%. Ce qui vent dire que les fonds propres d'une banque
devraient toujours représenter au minimum 8% du total des crédits octroyés.
Ratio Cooke16 = (fonds propres réglementaires / la somme des risques pondérés) ⩾
8%
Les limites de Bâle I :
Devant la sophistication des techniques bancaires et la nécessité d'approches plus
qualitatives, la norme Cooke a montré ses faiblesses. De plus, les turbulences financières qui
ont secoué les marchés financiers internationaux ont mise en évidence certaines limites de
Bâle I :
- Le manque de fondement économique au choix du niveau de 8% de ratio Cooke ;
- Les pondérations adoptées par le ratio Cooke ne reflètent pas le niveau réel du
risque : la même pondération pour toutes les entreprises alors que ces dernières
présentent des niveaux des risques différents ;
- Une absence de segmentation des risques de crédit selon le degré de séniorité, le
niveau de maturité ;
- La négligence du risque opérationnel dans le calcul de la ration ;
La limitation de différenciation des risques à quatre catégories.
2. L'accord de Bâle II
La sophistication de l'environnement financier dans lequel évoluent les
établissements de crédit a conduit à mettre en place une réglementation prudentielle plus
complexe que celle de Bâle I, le comité de Bâle, présidé par << W. Mc Donough >>17 a jugé
nécessaire d'en réviser le contenu. Cette nouvelle réglementation dire Bâle II a apporté
plusieurs nouveautés au domaine bancaire afin de permettre aux banques un usage plus
élargi de l'évolution des risques.
<< En juin 1999, le comité de Bâle a proposé de nouvelles règles, connus sous le nom
de Bâle II, révisées en janvier 2001 et avril 2003. Un certain nombre d'études d'impact
quantitatif ont été menées afin de tester l'application de ses nouvelles règles en matière de
capital requis. Un ensemble de règles définitives, validé par tous les membres du comité de
Bâle II, a été publié en juin 2004, et actualisé en novembre 2005. L'application de Bâle II il est
effectif depuis fin 2007 >>18.
16
Bulletin de la commission bancaire n 4, Avril. 1991
17
William Mac Donough est le président du Comité de Bâle et de la Fédéral Reserve Bank de New York.
18
John Hull, Op. Cite, 2013. P : 261
~ 28 ~
En effet l'accord de Bâle II se décompose en trois piliers :19
Les accords de Bâle II du 24 juin 2004 sont ainsi venus remplacer les accords de Bâle I.
ils introduisent notamment le Ratio McDnough destiné à remplacer le Ratio Cooke.
Notons que, suite aux problèmes rencontrés lors de la crise financière, les accorde de
Bâle II vont être adaptés pour fin dans 2011 dans une optique encore plus sévère au niveau
du ratio McDnough.
~ 29 ~
Définition des fonds propres requise ;
Coussin de conversation en fonds propres ;
Coussin contra cyclique ;
Ratio de levier ;
Risque de liquidité ;
Risque de crédit de contrepartie
II. Le processus de gestion de crédit bancaire
identifier les
vulnérabilités
actuelles et
futures
concevoir et
mettre en
sulvre
oeuvre les
l'effectivité des
contrlôes pour
contrlôes
mitiger les
risques
~ 30 ~
dans un environnement financier particulier alors que la caution solidaire peut être un
recours approprié dans d'autres environnements.
~ 31 ~
Il donne une meilleure crédibilité à l’emprunteur ce qui favorise la décision de la
banque quant à l’octroi du crédit.
Il permet parfois à l’emprunteur de bénéficier du montant total du crédit, sans
restriction de la part de la banque.
Il permet à la banque de faire échec au principe de la limitation de la
responsabilité des associés d’une société en les obligeant à cautionner leurs
dettes, ce qui réduit le risque de défaillance car ceux-ci ne pourront pas
contracter des crédits à des montants qu’ils ne peuvent rembourser
ultérieurement.
1. Le gage :
C’est une convention par laquelle un débiteur accorde à un créancier le droit de se
faire payer par préférence à ses autres créanciers sur un ou plusieurs biens mobiliers
corporels présents ou futurs. Il peut également porter sur des biens incorporels tels que le
fonds de commerce ou encore sur des titres des parts sociales, …Quant à son origine, le gage
peut être conventionnel, légal ou judiciaire.25
La notion de gage est réservée aux meubles corporels. Un gage nécessite un acte
écrit, qui sera opposables aux fiers (publicité). Il devra notamment préciser la désignation de
la dette, la quantité gagée, l’espace et la nature du gage. Notons qu’il est désormais possible
de gager un stock (création d’un gage sur stock, spécifique), mais qu’en tout état de cause, il
est impossible de gager le bien d’autrui.
L’avantage c’est la simplicité de sa constitution car le contrat n’a pas besoin de
beaucoup de formalités. De plus, il peut être bénéfique pour la banque dans le cas où la
valeur du bien excède le montant de la dette due.
25
Arnaud de Servigny, Ivan Zelenko, Le risque de crédit, Dunod, 2010 p 245
~ 32 ~
2. L’hypothèque :26
L'hypothèque est un droit réel grevant un bien immeuble immatriculé disposant d'un
numéro de titre foncier ou bien encours d'immatriculation, disposant d'un numéro de
réquisition, qui permet à son propriétaire d'en conserver l'usage ; de la louer ; de le vendre ;
ou de l'hypothéquer à nouveau (1er ; 2ème rang), sauf interdiction stipulé par la banque
détenant le premier rang, une fois inscrite l'hypothèque demeure valable ; tant que le crédit
n'est pas intégralement remboursé.
Les banques trouvent avantage à l’hypothèque car elle leur confère un droit de
préférence bien classé qui lui permet de couvrir un montant important (Voire en totalité) de
la créance. Elle peut aussi être avantageuse pour le débiteur car il conserve la maîtrise du
bien du fait que cette garantie n’engendre pas de dépossession.
Conclusion du chapitre 2
Le risque existe et existera toujours, il ne doit pas pour autant figer les banques dans
l'attentisme. Il n'y a pas de développement sans entreprises et il n'y a pas d'entreprise sans
crédit. Les banques veulent bien prendre des risques mais il appartient aux autorités Les
besoins de financement des agents économique (ménages, entreprise) sont de nature
différente. Le génie de banquier est de créer des produits bancaires adaptés à chaque
besoin, ces derniers peuvent êtres conjoncturels ou structurels au banquier, satisfaire ses
besoins peut se traduire par un décaissement de fonds ou par un prêt de signature, qui
n'engendre pas un décaissement lors de la mise en place. Cependant le recours au crédit
simple est le plus risqué, à savoir le découvert en compte. De ce fait les banques doivent
améliorer leurs produits et orienter les clients aux formes adaptées à leur besoins, car
souvent les clients ignorent les formes des crédits bancaires et leurs objectifs étatiques de
veiller à ce que le sel ne transforme en vinaigre car la catastrophe de l'Etat sera la
catastrophe des banques, les sinistres bancaires seront autant de sinistres pour l'Etat (le cas
de la crise financière de 2008 où on peut tirer les causes dans l'octroi des crédits de manière
laxiste et imprudente). On l'a dit, il n'y a pas de modèle unique ; chaque établissement
bancaire doit rechercher lui-même une très large gamme de possibilité, les solutions les
mieux adaptées à son activité, ses structures, ses ressources, sa culture. Il faut faire adapter
les risques tant bien les procédures efficaces qui permettent de maitriser les risques tant en
amont qu'en aval. Il faut également savoir partager les risques avec d'autres établissements
et nouer des partenaires notamment pour offrir certains à sa clientèle mais sans assurer tous
les risques afférents.
26
L'hypothèque assure la banque de récupérer la totalité du montant prêté en cas de défaillance de
paiement de l'emprunteur. La banque va alors saisir puis revendre le bien immobilier afin de rembourser le
prêt initialement engagé par le propriétaire.
~ 33 ~
Pour que la gestion du risque de crédit soit efficace, il faut d'abord bien circonscrire
et évaluer les risques associés aux opérations de prêt et de placement de la société ; puis, il
faut élaborer, consigner officiellement par écrit et mettre en œuvre des politiques claires
énonçant les paramètres nécessaires au contrôle de ce risque.
Il importe également de toujours respecter les normes en matière de gestion du
risque de crédit, indépendamment des pressions subies pour accroitre la rentabilité.
~ 34 ~
Chapit re III : Gestion des risques ca s de < < la banque populaire > >
Chapitre III :
Gestion des risques
cas de « la banque
populaire »
~ 35 ~
Introduction
Dans un contexte caractérisé d'une part, par l'évolution importante des activités et du
périmètre du groupe au niveau local et international, et d'autre part, par un contexte économique
peu favorable et une recrudescence attendue des risques, le groupe Banque Populaire s'appuie sue
un dispositif de gestion des risques afin de soutenir, maîtriser et pérenniser sa croissance.
Il est vrai que la Banque Populaire est un établissement qui accepte de prendre des risques
en octroyant des crédits, elle est d'ailleurs rémunérée pour ces risques, mais il est important de
savoir choisir les bons payeurs, et d'écarter ou d'exiger plus de garanties pour les clients dont
l'analyse a décelé des difficultés potentielles à honorer leurs engagements.
Ce chapitre va engendrer trois sections très importantes. Dans la première section, il s’agira
de présenter de manière approfondie : le groupe banque populaire du Maroc, sa mission, et ses
valeurs. La deuxième section concerne les organismes du CPM, et La troisième section sur la gestion
des risques crédit aux entreprises au sein de la banque populaire.
~ 36 ~
• Dahir portant création du modèle organisationnel de la Banque
1926
• Refonte du CPM
1961
• Ouverture à l'international, avec le création de la banque Chaabi du Maroc (BCDM) à Paris (devenue
1972 Chaabi Bank)
• Le Groupe crée des filiales métiers spécialisées en vue d'élargir sa palette de services offerts à la clientèle
1990
• Réforme du crédit populaire du Maroc portant sur la valorisation de la dimension régionale des BPR, et
2000 l'élargissement des prérogatives du comitré directeur
• Prise de participation de laBanque Centrale Populaire dans les banques internationales comme british arab
commercial bank (Royaume-Uni)
2010 • Fusion de la Banque Centrale Populaire et de la Banque Populaire de Casablanca
• Réaffirme son position de leader et affiche une hausse de ses indicateures de résultat
2018 • Le produit net bancaire consolidé du groupe évolue de 4% et s'établie plus de 17 MDH
• Affiche une hausse de ses indicateurs de résultat graçe à la bonne performance de toutes les lignes métier
2019 • Le produit net bancaire consolidé du groupe évolue de 4.7% et s'établie presque de 18 MDH
~ 37 ~
II. Mission et valeurs du groupe (CPM)
1. Les missions du (CPM)
L’organisation Le Crédit Populaire du Maroc accompagne tous les segments de la clientèle,
qu’il s’agisse des grandes entreprises, des PME, des professionnels, des particuliers résidents ou des
marocains du monde.
Il propose une gamme élargie et complète de services et produits financiers répondant à
l'ensemble des besoins de sa clientèle. Il développe également ses activités à travers quatre
orientations stratégiques majeures :
La consolidation des positions acquises
La Banque Citoyenne
L'amélioration des performances
La conquête de nouveaux territoires et la croissance externe
27
https://www.etudier.com/dissertations/Banque-Populaire/78941.html
~ 38 ~
Section 2 : organisation du credit banque populaire du
Maroc
I. Les organismes du crédit populaire du Maroc
Le Crédit Populaire du Maroc est une institution à trois dimensions.
Banque Centrale
Populaire
Comité Directeur (Capitalistique)
(Fédérale) Banque Populaire
Régionales
(Coopérative)
~ 40 ~
2. Les agences
~ 41 ~
C. Les crédits logements
Parmi les types du crédit de la banque populaire on cite :
Le crédit Moujoud :
Destiné au financement des besoins de consommations qui peuvent varier de l’achat
mobilier jusqu’au financement des frais de voyage ou tout autre besoin à caractère de
consommation dont la satisfaction ne peut être réalisée que par le recours au crédit.
Le montant de crédit est déterminé sur la base d’une durée de remboursement maximale de
60 mois et d’une charge de remboursement n’excédant pas 45% maximum du revenu net mensuel y
compris la charge de remboursement de tous les autres crédits.
En couverture du risque, des garanties sont obligatoirement prises en l’occurrence :
Domiciliation du salaire pour les salariés,
Domiciliation de la pension pour les retraités ou pensionnés,
Signature et légalisation des contrats de crédit aux particuliers et du billet à ordre rempli,
Délégation d’assurance décès, invalidité pour les clients dont l'âge est inférieur à 60 ans.
D’autres garanties peuvent être demandées par le comité de crédit pour la couverture du
crédit tel que l’hypothèque, caution hypothécaire et caution personnelle.
Le crédit Mabrouk :
Est un crédit immobilier permettant d’acquérir un logement neuf ou ancien à titre de
résidence principale ou secondaire, construire un logement, effectuer des travaux d’aménagement
ou acheter un terrain.
Le taux relatif à ce crédit a fait objet d’une diminution cette saison, il est désormais de 6,32%
afin d’encourager les clients.
Ce crédit confère une multitude d’avantages aux clients dont :
Le taux le plus faible du marché,
Les frais de dossier les moins élevés du marché,
Le financement peut atteindre jusqu’à 1 000 000 DH,
Les quantums de financement peuvent atteindre :
100% du coût d’acquisition ou d’aménagement du logement ;
90% du coût du programme d’investissement comprenant les frais annexes, en cas
de construction ;
70% du coût d’acquisition du terrain.
Le mode de remboursement qui convient aux besoins du client : mensuel ou trimestriel, Un
différé de :
3 mois pour l’acquisition d’un logement neuf ou ancien ou d’un terrain ;
6 mois pour le cas des travaux d’aménagement du logement ;
~ 42 ~
Jusqu’à 18 mois en cas de construction.
Le crédit Yousr :
Destiné essentiellement à faire face aux dépenses imprévues des clients sans pour autant
déséquilibrer leurs budgets.
Ce crédit est assimilé à une facilité qui est adossée au compte chèque du client et utilisable
par le bénéficiaire durant le mois, quel que soit le support de paiement (carte bancaire, chèque,
virement, prélèvement automatique…)
~ 43 ~
Section 3 : L’éval uation du risque de cré dit par la méthode de s ratios
28
Philippe Thomas, " Analyse financière " Approche international – CFA, RB Edition 2011, page : 14
~ 44 ~
Le bilan
Le bilan est un document comptable que chaque entreprise doit produire au moins une fois
par an, il doit obéir à des normes de présentation légales.
Le bilan fait le point sur la situation du patrimoine de l'entreprise à un moment donnée, il
résume ce que possède l'entreprise et ce qui constitue l'origine de ce qu'elle possède.29
Le bilan peut également contenir des informations relatives aux années précédentes afin que
vous puissiez effectuer une comparaison consécutive de deux années consécutives. Ces données
vous aideront à suivre votre performance, à identifier des moyens d’accroître vos finances et de
déterminer les domaines dans lesquels vous devez vous améliorer.
Le ratio fonds propres/total bilan :
C’est d'une grande importance pour une entreprise. Sa valeur permet d'évaluer la solidité
financière de la société. Plus le ratio entre les fonds propres et le total bilan est élevé, plus la
situation financière de l'entreprise est jugée solide. Mettre en relation les fonds propres et le total
bilan permet de mettre en exergue la part de financement des actifs prise en charge par les fonds
propres, et la partie qui est assurée par les crédits bancaires et autres types de financement.
On estime qu’en dessous de 20% d’actifs financés par le capital propre de la société, la
solvabilité de l’entreprise n’est pas garantie.
En KDH 2015 2016 2017 2018(6mois)
Total Bilan 1 379 457 1 380 308 1 334 491 1 303 794
Fonds propres net 383 259 311 243 661 515 728 737
Le ratio fonds 27,78% 22,54% 49,57% 55,89%
propres/total bilan
D’après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessus, nous pouvons constater que depuis
2015 tous les valeurs du ratio étudié sont supérieures à 20% chose qui entraine que l’entreprise une
bonne solidité financière de l’entreprise.
Le compte de résultats :
Un compte de résultat est l'un des trois principaux états financiers utilisés pour rendre
compte de la performance financière d'une entreprise sur une période comptable donnée, les deux
autres états clés étant le bilan et l'état des flux de trésorerie. Également appelé compte de résultat
ou état des produits et des charges, le compte de résultat est principalement axé sur les produits et
les charges de la société au cours d’une période donnée.
Le diagnostic financier
Le diagnostic financier consiste en un certain nombre d’instruments et de méthode
permettant d’évaluer la situation et les performances financières d’une entreprise.
29
El Hassan Taâcha, Hassane Zouiri " la comptabilité générale des entreprises marocaines" Edition 2018, page
:14
~ 45 ~
Le diagnostic financier identifie les facteurs favorables et défavorables qui vont affecter
l'activité future de l'entreprise.
Le fond de roulement est toujours positif depuis 2015 jusqu’aux 2018 choses qu'il y a une
contribution du financement permanent au financement de l'actif circulant, c’est-à-dire que
l’entreprise, en plus de financer entièrement ses immobilisations, dégage un excédent de capitaux à
long terme dessiné à financer son activité à courante.
Le besoin en fonds de roulement (BFR)
Le besoin en fonds de roulement est le montant nécessaire pour financer l'écart entre les
décaissements (paiements aux fournisseurs) et les recettes (paiements des clients). Presque toutes
les entreprises doivent engager des dépenses avant d’obtenir les fruits de leur travail (paiement des
factures des clients). La nature de ces coûts dépend de l'activité.
B.F.R = Emplois cycliques – Ressources cycliques
= Stocks + Réalisable – Dettes à court terme– avances
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
BFR 390 259 497198 554485 541495
Nous pouvons remarquer que le BFR est positif, donc l’entreprise n’arrive pas à couvrir ses
besoins cycliques par des ressources cycliques. Un besoin de financement du cycle d’exploitation est
ressenti, c’est-à-dire que les emplois sont supérieurs aux ressources, ce qui traduit un besoin de
financement global qui doit être comblé.
La trésorerie nette (TN)
Le montant des fonds en caisse réclamés dans les états financiers après soustraction des
passifs courants. La trésorerie nette est généralement un indicateur de la situation de trésorerie
d'une entreprise à la fin d'une période de reporting.
~ 46 ~
TR = FR – BFR
Ou TR = Valeurs disponibles – DCT Bancaires
Une trésorerie négative en 2015 signifie que l’entreprise ne peut financer l’intégralité de son
BFR par elle-même, ce qui la rend dépendante des ressources de trésorerie (recours aux concours
bancaires). Par contre nous constatons qu’il y a une trésorerie positive à partir de 2016 chose qui
signifie que l’entreprise arrive à financer son exploitation avec ses ressources stables et dégage un
excédent. A priori, on peut dire que l’entreprise est solvable, mais une trésorerie excédentaire
inemployée peut être un indicateur de mauvaise gestion
D’après ce qui précède, nous constatons que FR>0 ; BFR>0 et TN>0 :
Le F.R.F. couvre le B.F.G. et permet en outre dégager des liquidités.
Cette situation, bien que favorable a priori, peut traduire une erreur de vision stratégique ou
un sous-emploi des capitaux de l'entreprise.
B. L’analyse de l’activité
Le chiffre d’affaires (CA)
Le volume annuel des ventes, net de tous les rabais et taxes de vente.
Chiffre d’affaires = Vente de marchandises + Production vendue
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
CA 258 937 494731 363717 103003
Nous pouvons remarquer que le chiffre d’affaire à augmenter entre 2015 et 2016 avec
91,06% mais il a connu une de 26,48% entre 2016 et 2017.
La valeur ajoutée (VA)
La valeur ajoutée représente la véritable richesse créée par l'entreprise et sa contribution à
l'économie nationale, c'est-à-dire l'apport de l'entreprise à la formation du produit intérieur brut
(PIB).30 Elle est mesurée par la différence entre la production et les consommations de biens et de
services en provenance de tiers
Valeur ajoutée = Marge commerciale + Production de l'exercice + Prestations fournies
Matières et fournitures consommées – Services
30
Brahim Aaouid " Analyse et gestion financières : analyse financière" Edition 2017, page : 47.
~ 47 ~
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
VA 154 761 186200 150509 64523
D’après les résultats du tableau ci-dessus, les richesses créées par l'entreprise sont en
augmentation progressive entre 2015 et 2016 ce qui exprime que l’entreprise est en bonne situation
financière même si ces richesses ont été diminuées en 2017.
Le résultat d’exploitation (ou résultat opérationnel)
Le résultat d’exploitation mesure l’enrichissement brut de l’entreprise en tenant compte de
l’usure et de la dépréciation du capital économique.
Résultat d’exploitation = EBE– Dotation aux amortissements et provision + Reprise sur
provision et transfert de charges+ Autres produits d’exploitation – Autres charges d’exploitation
Le solde ci-dessus est donc marqué par les choix effectués et les contraintes liées à
l’amortissement comptable de l’entreprise. Il apparaît que la rentabilité brute de l’outil économique
qu’est l’entreprise dans le déroulement de son exploitation est toujours positive c’est-à-dire que
l’entreprise à une meilleur performance économique.
Le résultat net de l’exercice
Résultat net de l’exercice = le résultat courant avant impôt +/- Résultat exceptionnel -
participation des salariés - Impôt sur les bénéfices
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
RN 122 176 155818 122905 67222
Le résultat net de l’exercice montre que les dispositions de l’entreprise après avoir effectuée
les opérations de répartition : participation des salariés, impôt sur les bénéfices ont été diminué
entre 2016 et 2017.
La capacité d’autofinancement (CAF)
La capacité d’autofinancement représente l’ensemble des ressources de financement
internes dégagées par l’activité de l’entreprise durant l’exercice et dont elle pourrait se servir pour
assurer les besoins financiers inhérents à son développement et à sa pérennité
Méthode additive :
CAF = Résultat net + Dotations aux amortissements et provisions + Valeur nette comptable
des éléments d’actifs cédés (VNCEAC) – Reprise sur Amortissements et provisions – Plus-value de
~ 48 ~
cession d’immobilisations – quote-part des subventions d’investissement virées au compte de
résultat
Méthode soustractive :
CAF= EBE + produits financiers + autres produits divers + transferts de charges d’exploitation
– charges diverses – charges financières + produits hors exploitation – charges hors exploitation –
IBS –plus-value de cession d’investissement.
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
CAF 122 280 155986 123190 67533
D’après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessus, nous pouvons conclure que
l’entreprise qui fait objet de notre étude à une bonne capacité de développement avec un degré
d’indépendance financière plus au moins favorable et donc il a un bon potentiel d’endettement.
Ratio couverture du BFR par le FR : FR / BFR
Il mesure le degré de couverture du BFR par le FR.
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
98,02% 108,12% 119,02% 109,12%
Nous pouvons constater que la CAF peut financer les DLMT en 2017 à la hauteur de 73,29%
(100%-26,71%)
Ratio de l’autonomie financière :
Il mesure la capacité d’endettement de l’entreprise
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
5 25,07% 20,09 9,25%
D’après les résultats de 2017, nous pouvons dire que les capitaux propres de l’entreprise
peuvent financés 20 fois les dettes, donc l’entreprise peut être jugé comme entreprise solvable.
~ 49 ~
C. Les ratios de rentabilité :
Les ratios de rentabilité mesurent la performance de l’entreprise dans son exploitation. Ces
ratios doivent exprimer l’efficacité et l’opportunité de l’activité de celle-ci.
Taux de croissance du résultat net :
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
- 21,59% -21,12% -
A travers l’analyse de l’évolution du résultat net de l’entreprise entre 2016 et 2017, nous
pouvons remarquer qu’il y a une baisse de la rentabilité de l’entreprise avec 21,12%.
Taux de marge nette
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
47,18% 31,49% 33,79% 65,26%
La capacité d’entreprise à générer du résultat net à partir du chiffre d’affaires peut être juger
forte avec presque 66%.
Rentabilité financière
2015 2016 2017 2018 (6mois)
31,87% 50,06% 18,57% 9,22%
L’analyse de ce ratio nous a permet de mesurer la création de richesse par salarié dans cette
entreprise en année
Exemple en 2017 : 3010,18/salarié
~ 50 ~
D. Les ratios d’activité et de gestion :
Taux de croissance du chiffre d’affaires
2015 2016 2017 2018 (6mois)
- 91,06% -26,48% -
A travers cette analyse effectué à partie du chiffre d’affaire, nous pouvons constater qu’il y a
une baisse de la croissance de l’entreprise entre 2016 et 2017 avec 26,48%.
Taux de croissance de la valeur ajoutée :
2015 2016 2017 2018 (6mois)
- 20,31% -19,16% -
Evolution FR
2015 2016 2017 2018 (6mois)
531,83 417,40 653,21 573,69
D’après l’analyse du tableau ci-dessus, nous pouvons remarquer que la marge de sécurité
financière par jours représente 573,69 de CA pendant le premier semestre de 2018.
Evolution BFR :
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
542,57 361,79 548,81 1892,54
~ 51 ~
Les résultats obtenus par la méthode de la gestion financière comme un outil de gestion du
risque de crédit justifie l’avis favorable du centre d’affaire dans le cas de notre entreprise.
Cependant, voici quelques points généraux sur la tendance des remboursements de crédits
au Maroc :
Conformité globale: Dans l'ensemble, la plupart des emprunteurs au Maroc respectent leurs
obligations de remboursement de crédits. Les institutions financières mettent en place des systèmes
de suivi et des mécanismes de recouvrement pour s'assurer que les paiements sont effectués
correctement et à temps.
Sensibilisation accrue: Les autorités marocaines, en collaboration avec les institutions
financières, accordent une attention croissante à la sensibilisation des emprunteurs aux
responsabilités liées aux crédits et à la gestion financière responsable. Des campagnes de
sensibilisation sont menées pour informer les emprunteurs sur les risques du surendettement et
l'importance du respect des échéances de paiement.
~ 52 ~
2. L'identification des secteurs présentant un risque accru de non-
paiement au Maroc
L'identification des secteurs présentant un risque accru de non-paiement au Maroc peut
varier en fonction de divers facteurs économiques, des politiques gouvernementales et des
fluctuations du marché. Voici quelques secteurs qui peuvent présenter un risque accru de non-
paiement :
Secteur informel: Le secteur informel regroupe des activités économiques non réglementées et non
déclarées. Les emprunteurs issus de ce secteur peuvent rencontrer des difficultés à rembourser
leurs crédits en raison de l'instabilité des revenus, de l'absence de garanties formelles et de
l'irrégularité des flux de trésorerie.
Secteur agricole: L'agriculture au Maroc peut être soumise à des aléas climatiques, tels que la
sécheresse ou les inondations, qui peuvent avoir un impact négatif sur les rendements et les revenus
agricoles. Les emprunteurs du secteur agricole peuvent éprouver des difficultés à rembourser leurs
crédits en raison de ces facteurs imprévisibles.
Secteur du tourisme: Le secteur du tourisme peut être soumis à des fluctuations saisonnières et à
des crises imprévues, comme des pandémies ou des troubles politiques. Ces événements peuvent
entraîner une diminution du nombre de touristes et affecter les revenus des entreprises liées au
tourisme, ce qui peut entraîner des difficultés de remboursement des crédits.
Secteur de la construction: Le secteur de la construction peut être sensible aux cycles économiques.
En période de ralentissement économique, les projets de construction peuvent être suspendus ou
annulés, ce qui peut entraîner des difficultés financières pour les entreprises de construction et leurs
emprunteurs.
Secteur des petites et moyennes entreprises (PME): Les PME peuvent être confrontées à des défis
de trésorerie, à une concurrence accrue et à des difficultés d'accès au financement. Ces facteurs
peuvent augmenter le risque de non-paiement des crédits contractés par les PME.
Il est important de noter que ces secteurs sont des exemples généraux et que les risques de non-
paiement peuvent varier selon les conditions économiques spécifiques et d'autres facteurs. Les
institutions financières utilisent des analyses de risques approfondies pour évaluer les emprunteurs
potentiels et déterminer les secteurs à risque accru.
Conclusion :
Les banques populaires sont organisées sous la forme coopérative à capitale variable, à
directoire et à conseil de surveillance.
~ 53 ~
Leur mode d’organisation unique au sein du système bancaire leur permet d’approcher
différemment leurs clients puisque ces derniers se trouvent également être les détenteurs du
capitale, formant ainsi ce que l’on appelle « sociétariat ».
Outre le fait qu’il bénéficie des déférents services bancaires, les clients sociétaires participent
également à la vie sociale de leur banque (participation aux assemblées générales possibilité de
siéger au conseil de surveillance).
Dans ce travail de recherche nous avons essayé de mettre en évidence la relation entre
certains déterminants du choix du risque bancaire et la performance des banques.
Maîtriser et gérer les risques est une tâche importante pour les responsables des banque;
moyennant des différentes méthodes de gestion, classiques et / ou nouvelles, les responsables
peuvent atténuer ces risques et faire accroître la performance de leurs établissements
~ 54 ~
Conclusion gé nérale
Conclusion generale
Les établissements bancaires occupent une place cruciale dans l'économie
marocaine. Ils constituent des acteurs clés au financement des agents à besoin de
financement sous forme de crédits ce qui permet de rehausser le niveau de l'économie
nationale, toutefois ils sont confrontés aux énormes défis lors de l'étude de la demande de
crédit, bien que l'octroi des crédits représente un risque majeur pour les banques. Il ne doit
pas pour autant figer les banques dans l'attentisme. Il n'y a pas de développement sans
entreprise et il n'y a pas d'entreprise sans crédit.
Les risques liés aux crédits accordés par la banque à sa clientèle sont fréquents et de
diverses formes, c’est pourquoi les établissements bancaires ont mis en place plusieurs
instruments pour une meilleure gestion et bonne maîtrise, afin d’assurer une bonne
continuation de leurs activités qui porte pour une bonne partie sur le financement de
l’économie.
Prendre le risque a une forte influence sur la rentabilité des établissements de crédit,
puisqu'il représente la source principale de déficits pour ces établissements. De ce fait, la
gestion du risque de crédit demeure une réflexion approfondie qui doit être adaptée à
l'environnement de la banque.
Les risques bancaires ont un fait non négociable au sein du système bancaire bien
que le système financier. Les risques bancaires non pas les mêmes degrés c'est à dire le
même impact sur la continuation des systèmes, en effet certains risques par rapport à
d'autres affectent beaucoup plus les établissements de crédit, parmi ces risques on peut
citer les risques de contrepartie qu'il s'agit d'un risque inhérent à l'activité il s'agit de la
défaillance du débiteur de la banque à l'arrivée de l'échéance de paiement.
~ 55 ~
L'intersection entre plusieurs causes peut divulguer, ce risque comme les effets de la
globalisation, la crise financière, la multiplication des nouvelles technologies, l'instabilité
climatique etc... Une fois que ce risque est déterminé un modèle de mesure
indépendamment de sa forme et de son degré doit impérativement s'ancrer afin d'avoir une
couverture parfaite.
La maîtrise du risque crédit est donc devenue l'un des axes stratégiques majeurs de la
gestion des entreprises bancaires. Cette nécessité de maîtrise des risques est un exercice
complexe. Cela suppose à la banque, d'une part une vision large des choses, et d'autre part
la conjugaison des domaines très variés. En effet, celle-ci doit actualiser ses connaissances
juridiques, financières et comportementales.
La référence de Bâle reste standard pour faire face à ce type de risque nos études
théorique nous a permis d'avoir une vision générale en ce qui concerne ce risque, l'ensemble
des facteurs qui peuvent conduire à une mauvaise gestion. Les méthodes de la
réglementation prudentielle selon les références aux accords de Bâle qui subit un
changement à cause de l'instabilité et la discontinuité des systèmes bancaires afin de
clarifier les choses une étude a été élaboré grâce à un questionnaire qui nous a permis de
répondre à notre problématique et de savoir les majeurs risques qui s'agit de risque
opérationnel et le risque de crédit ainsi déterminer les méthodes élaborées par la BAM.
~ 56 ~
Dans le cadre de la banque populaire, Le banquier doit d’abord identifier et évaluer le
risque pour pouvoir le minimiser. La méthode présentée à savoir : la cotation du risque
emprunteur doit être maîtrisée et appliquée et même perfectionnée grâce aux compétences
et à l'efficacité de logiciel de cotation. Cette méthode de cotation nous a permet d’étudier
les dossiers des emprunteurs, en particulier les entreprises, qui est basé sur le diagnostic
financier des dossiers fait par un commissaire aux comptes ou un agent compétent de la
banque, où on doit étudier d’une manière rigoureuse toutes les informations concernant
l’emprunteur ou l’entreprise sur les trois dernières années de son activité. Puis la deuxième
partie on entre les résultats du diagnostic financier dans le logiciel de cotation de risque
emprunteur qui nous donne une note pour chaque critère d'évaluation puis une note finale
pour l'emprunteur. L’avantage de cette méthode c’est qu'elle divise sur les deux parties le
premier c’est l’étude et l’analyse de dossier par la banque, la deuxième laisser le logiciel
donne une note pour l’emprunteur et avec cette note que le comité de crédit donne l’avis
favorable ou no favorable pour l’octroi de crédit.
En conclusion, malgré tous les efforts faits par le banquier, les décisions portant sur le
financement des investissements demeurent toujours soumises au risque. L’évolution
permanente des techniques bancaires permet aux banques d’avoir accès à différents types
de couvertures. Nous pensons que des études comparatives menées dans cette perspective
permettront d’avoir une meilleure appréciation des pratiques de la banque populaire dans
l’octroi du crédit. Dans le même contexte des risques que peuvent confronter les banques et
leur gestion par ces établissements, est ce qu'on a besoin de lancement d'un nouveau
comité de Bâle ?
~ 57 ~
Bibliographie
Bibl iog raphie
Œuvres
M. M.A BERRADA << les techniques de banque et de crédit au Maroc >> 3ème édition
1991.
Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard " l'essentielle des technique bancaire" groupe
Eyrolles, Paris, 2008.
John Hull " la gestion des risques & institutions financiers " 3ème Edition, Ed
PEARSON, 2013.
A.SADRI, " audit et contrôle interne bancaire " Ed, AGFES? Paris, 2002.
Brahim Aaouid " Analyse et gestion financières : analyse financière" Edition 2017.
Jacques Ferronnière, Emmanuel de Chillaz " les opérations de banque " 6 ème édition,
Dalloz, Paris, 1980.
~ 58 ~
Dumontier P, Dupre D et Cyril M, " gestion et contrôle des risques bancaires l'apport
des IFRS et de Bâle II ", Edition economica, Paris, 2008.
Olivier Hassid " la gestion des risques ", 2ème édition, DINOD, Paris, 2008.
Michel Ange Tsiba " pourquoi la violence refuse l'état et la République au Congo
Brazzaville?
Dov Ogien " comptabilité et audit bancaire ", Ed. Dunod, Paris, 2004
ARTICLES:
RAPPORT :
WEBOGRAPHIE :
https://www.cvci.ch/services/appui-aux-entreprises/financement/autres-
sources.htm
https://actufinance.fr/guide-banque/caracteristiques-credit.html
https://www.memoireonline.com
https://www.etudier.com/dissertations/Banque-Populaire/78941.html
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1:Les types de crédit à la consommation.......................................................................................... 17
Tableau 2: les pondérations de l'accord de Bâle II .......................................................................................... 29
Tableau 3: le ratio fonds propres/le total bilan de l'entreprise ...................................................................... 45
Tableau 4: le fond de roulement de l'entreprise............................................................................................. 46
Tableau 5: le besoin en fonds de roulement de l'entreprise ........................................................................... 46
Tableau 6: la trésorerie nette de l'entreprise ................................................................................................. 47
Tableau 7: le chiffre d'affaires de l'entreprise ................................................................................................ 47
Tableau 8: la valeur ajoutée ........................................................................................................................... 48
Tableau 9: le résultat opérationnel ................................................................................................................ 48
Tableau 10: le résultat net de l'exercice ......................................................................................................... 48
Tableau 11: la capacité d'autofinancement .................................................................................................... 49
Tableau 12: le ratio couverture du besoin en fonds de roulement ................................................................. 49
Tableau 13: le ratio de la capacité de remboursement ................................................................................... 49
Tableau 14: le ratio de l'autonomie financière ............................................................................................... 49
Tableau 15: le taux de croissance du résultat net ........................................................................................... 50
Tableau 16: le taux de marge nette ................................................................................................................ 50
Tableau 17: la rentabilité financière ............................................................................................................... 50
Tableau 18: la rentabilité apparente de la main d'œuvre ............................................................................... 50
Tableau 19: le taux de croissance du CA ......................................................................................................... 51
Tableau 20: le taux de croissance de la VA ..................................................................................................... 51
Tableau 21: le taux d'intégration .................................................................................................................... 51
Tableau 22: l'évolution de fonds de roulement .............................................................................................. 51
Tableau 23: l'évolution du besoin en fonds de roulement .............................................................................. 51
LISTE DES TABLEAUX
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TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES
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SECTION I : DEFINITION, COMPOSANTES ET CLASSIFICATION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ....... 21
I. DEFINITION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ............................................................................... 21
II. LES COMPOSANTS DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ................................................................... 22
1. LE RISQUE DE CONTREPARTIE, DE DEFAUT OU DE DEFAILLANCE ...................................................................... 22
2. LE RISQUE DE DEGRADATION DE LA QUALITE DU CREDIT ............................................................................... 22
3. L'EVALUATION DE LA QUALITE DU DEBITEUR PARTICULIER............................................................................. 22
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2. LES VALEURS DU (CPM) ....................................................................................................................... 38
CONCLUSION : .................................................................................................................................. 53
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 55
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 58
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................... 60
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................... 60
TABLE DES MATIERES.......................................................................................................................... 61
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