Chemistry">
[go: up one dir, main page]

86% ont trouvé ce document utile (7 votes)
175K vues6 pages

Bac 2023 Physique-Chimie - Corrigé - Jour 1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 6

BAC GÉNÉRAL/ TECHNOLOGIQUE 2023

Correction épreuve de spécialité Physique-chimie

Exercice 1. À la découverte de saturne 

1. Observation de Saturne par Huygens

Q1. Afocal signifie que le plan focal image de l’objectif est confondu avec le plan focal
objet de l’oculaire. Ainsi, les rayons arrivant à l’infini ressortent à l’infini du dispositif.
Q2. Voir construction.
Q3. Voir construction.
Q4. Si le système est afocal, f1’ et f2 sont confondus et donc la distance entre les deux
lentilles est égale à la somme des distances focales.
De plus l’objectif est enfoncé de 36 cm ,
Si on additionne les deux distances focales à la distance pour éviter la buée nous
devrions retrouver L.
f’1+f’2+36 = 329 + 7 + 36 = 372 cm = L

Donc la lunette d’Huygens peut être considéré comme « afocale ».

Q5.

θ'
Q6. 𝐺𝐻𝑢𝑦 = θ

𝐴1𝐵1
' 𝐴1𝐵1 θ' 𝑓2' 𝑓1'
Q7. θ = 𝑓2'
donc 𝐺𝐻𝑢𝑦 = θ
= 𝐴1𝐵1 = 𝑓2'
𝑓1'

𝐴1𝐵1
θ= 𝑓1'
𝑓1' 329
Q8. 𝐺𝐻𝑢𝑦 = 𝑓2'
= 7,0
= 47
Q9. On pourra distinguer la surface de Saturne et son premier anneau si l’angle
d’observation est supérieur ou égal à 3,0x10-4 rad.
Calculons θ :
𝐷𝐴−𝐵
Tan θ = θ = 𝐷𝑇−𝑆
En utilisant l’approximation des petits angles.
𝐷𝐴−𝐵 3,17 × 10
4
−5
AN : θ = 𝐷𝑇−𝑆
= 9 = 2, 23 ×10 𝑟𝑎𝑑
1,42 × 10

Calculons θ' :
θ' ' −5 −3
On sait que 𝐺𝐻𝑢𝑦 = θ
alors θ = 𝐺𝐻𝑢𝑦×θ = 47 ×2, 23 ×10 = 1, 0 ×10 𝑟𝑎𝑑

' −4
On a bien θ 𝑠𝑢𝑝é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟 à 3, 0×10 𝑟𝑎𝑑, on pourra donc distinguer la surface de Saturne
de son premier anneau en utilisant la lunette.

2. Prise en compte de la diffraction dans l’observation astronomique

Q10. Procédons en deux étapes.

Calculons θ𝑑𝑖𝑓𝑓 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝐺𝑎𝑙𝑖𝑙𝑙é𝑒 :


−9
λ 550 ×10 −5
θ𝑑𝑖𝑓𝑓 = 1, 22 × 𝑎
= 1, 22 × −3 = 2, 3 ×10 𝑟𝑎𝑑 car, ici, l’ouverture
29×10
circulaire de diamètre correspond au diamètre a de l’objectif.

Calculons θ :
De la même façon que précédemment :
𝐷𝐴−𝐵 3,17 × 10
4
−5
θ= 𝐷𝑇−𝑆
= 9 = 2, 23 ×10 𝑟𝑎𝑑
1,42 × 10

On remarque donc que θ < θ𝑑𝑖𝑓𝑓 , que la condition nécessaire n’est pas satisfaite et
donc que le phénomène de diffraction a empêché Galilée d’observer les anneaux de
Saturne avec sa lunette.

Vérifions aussi pour la lunette de Huygens.

Calculons θ𝑑𝑖𝑓𝑓 :
−9
λ 550 ×10 −5
θ𝑑𝑖𝑓𝑓 = 1, 22 × 𝑎
= 1, 22 × −3 = 1, 08 ×10 𝑟𝑎𝑑
51,0×10
On remarque cette fois-ci que θ > θ𝑑𝑖𝑓𝑓 et que le phénomène de diffraction n’intervient
donc pas ici.
3. Découverte de Titan par Huygens

Q11. Chaque jour, le satellite parcourt 1/16e de sa trajectoire. Alors au bout des 16
parties, elle aura fait le tour complet autour de Saturne.

→ 𝐺 × 𝑀𝑆×𝑀𝑇 →
Q12. 𝐹 = 2 𝑢𝑛
𝑅

Q13. Dans les conditions du sujet (système supposé galiléen)


2e loi de Newton :
→ →
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑀𝑇. 𝑎
→ → 𝐺 × 𝑀𝑆
Ici 𝐹= 𝑀𝑇. 𝑎 soit 𝑎𝑡 = 0 et 𝑎𝑛 = 2
𝑅

2
𝑑𝑣 𝑣
Or dans le repère de Frenet 𝑎𝑡 = 𝑑𝑡
et 𝑎𝑛 = 𝑅

On a donc
𝑑𝑣
0= 𝑑𝑡
c’est-à-dire que v est une constante et donc la vitesse uniforme.
𝐺 × 𝑀𝑆 2
𝑣 𝐺. 𝑀𝑆
2 = 𝑅
c’est-à-dire 𝑣 = 𝑅
( équation 1)
𝑅

2 ×π×𝑅 2 ×π×𝑅
Q14. On a aussi v = 𝑇
c’est-à-dire T = 𝑣
(équation 2)
En utilisant les équations 1 et 2 on trouve que
3
𝑅
T = 2×π × 𝐺. 𝑀𝑆

9 3
(1,22×10 )
= 2×π × −11 26
6,67×10 . 5,68 ×10

6
= 1,38× 10 secondes
=15,9 jours ce qui correspond aux observations
de Huygens et de ses 16 jours.

Exercice 2. Synthèse de l’arôme de banane

1. Identification des espèces mises en jeu dans la réaction


Q1.  : 3-méthylbutan-1-ol.

 : acide éthanoïque

 : éthanoate de 3-méthylbutyle

Q2. Selon la loi de conservation de la matière, en comptabilisant les atomes utilisés pour
faire les réactifs, nous devons retrouver les mêmes dans les produits.
On remarque donc que P est de formule brute H2O ce qui correspond bien à de l’eau.

Q3. Le spectre A présente une large et forte bande dans les 3200cm-1 caractéristique de la
liaison O-H seulement présente dans l’acide éthanoïque.
Le spectre B présente un fort pic à 2950cm-1 qui correspond à la liaison C-H largement
présente dans l’éthanoate de 3-méthylbutyle par rapport à l’acide éthanoïque.
Spectre A : Acide éthanoïques
Spectre B : éthanoate de 3-méthylbutyle

2. Comparaison de protocoles de synthèse

Q4. L’étape 2 est l’étape de la Transformation (la réaction se fait).


L’étape 3 est l’étape de purification qui permet d’isoler le produit voulu.
Q5. Un catalyseur accélère la réaction sans pour autant figurer dans l’équation de réaction.
Q6. La température étant un facteur cinétique, elle permet d’accélérer ou de ralentir la
réaction. En chauffant, on accélère la réaction.
Q7. On remarque que l’hydrogénocarbonate de sodium est une espèce amphotère. Dans un
des couples faisant intervenir l’hydrogénocarbonate de sodium, on remarque du CO2(g).
On peut donc imaginer que lors de l’étape 3, l’ion hydrogénocarbonate réagit en tant que
réducteur avec le reste de l’alcool et a produit un dégagement gazeux de CO2.
Q8. Calcul des quantités initiales des réactifs :
3 −3
ρ×𝑉 0,81×10 ×22×10
𝑛𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙,𝑖 = 𝑀
= 88,2
= 0, 20𝑚𝑜𝑙
3 −3
ρ×𝑉 1,05×10 ×15×10
𝑛𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒,𝑖= 𝑀
= 60,0
= 0,26mol

En tenant compte des coefficients stœchiométriques, le réactif limitant est l’alcool car
𝑛𝑎𝑙𝑐𝑜𝑜𝑙,𝑖 < 𝑛𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒,𝑖

Calcul de rendement :
Calcul de 𝑛𝑒𝑥𝑝:
𝑚𝐵 19,7
𝑛_ exp 𝑒𝑥𝑝 = 𝑀
= 130,2
= 0, 151𝑚𝑜𝑙
𝑛_𝑒𝑥𝑝 0,151
r= 𝑛_𝑚𝑎𝑥
= 0,20
= 76%
Q9. Calcul de E :
4
𝐸 = 𝑃 × ∆𝑡 = 800 ×30 = 2, 4×10 𝐽
On remarque une économie d’énergie en le faisant au micro-onde.

Q10. Le protocole C utilise du cyclohexane qui rajoute un produit un toxique.


Les protocoles A et B sont identiques, mis à part le système de chauffage qui est plus
économe dans le protocole B et donc plus « chimie verte », car il limite les dépenses
énergétiques et il est moins toxique que le protocole C.

Exercice 3. Une formulation de l’aspirine.

Q1.

Q2. Dans la molécule de DL-lysine, il y a présence de la famille des acides carboxyliques et


des amines qui le fait donc appartenir à la famille des acides aminés.

Q3. On a un pH=5,0, à ce pH les espèces prédominantes sont :

et l’ion acétylsalicylate car le pKa du couple est à 3,5.

Q4. En faisant un titrage acide base, nous ne titrons pas seulement l’ion acétylsalicylate mais
aussi l’espèce prédominante à la DL-Lysine qui peut jouer aussi le rôle de base.
Q5. Pour être le plus précis possible, il faut prendre au maximum de l'absorbance du
composé. Ici, le maximum est à 530nm.
En absorbant au maximum à 530nm, il émet la couleur complémentaire et sera donc rouge.
Q6. À l’aide du graphique, nous pouvons mesurer la concentration en espèce B.
Graphiquement : Pour une absorbance de 0,8 nous trouvons une concentration de 1,01
−3 −1
× 10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿 dans une solution de 50,0mL ( V3)

C’est-à-dire une quantité de matière de


−3 −3 −5 −1
𝑛 = 𝐶×𝑉 = 1, 01× 10 ×50, 0×1𝑂 = 5,05× 10 𝑚𝑜𝑙. 𝐿 .
Sauf que nous avons pris 5,0mL de la solution V1 pour faire V3 c’est-à-dire une dilution de
260
5
= 52 𝑓𝑜𝑖𝑠
−5 −3
On a donc dans un sachet contenant : 5, 05×1𝑂 ×52 = 2, 63 ×10 𝑚𝑜𝑙 d’acide
acétylsalicylique ( en tenant compte des chiffre stœchiométriques qui sont de 1 entre les
étapes 1 et 2)
−3
C’est-à-dire une = 2, 63×10 ×180, 2 = 474 𝑚𝑔

⌈𝑚_exp𝑒𝑥𝑝 − 𝑚_𝑟𝑒𝑓 ⌉ |474−500|


En tenant compte du calcul du 𝑧𝑠𝑐𝑜𝑟𝑒 = 𝑢(𝑚)
= 30
= 0,86

Une valeur expérimentale est en accord avec sa valeur référence si le 𝑧𝑠𝑐𝑜𝑟𝑒 < 2. Ici, il est de
0,86, la valeur expérimentale est donc en accord avec les informations présentes sur la
notice.

Vous aimerez peut-être aussi