Guide Bio 2009: Production de Bourrache
Guide Bio 2009: Production de Bourrache
BOURRACHE
Borago officinalis
Guide de production
sous régie biologique
Édition 2009
La bourrache | Borago officinalis
LA BOURRACHE
La réalisation du présent guide de production a été rendue possible grâce aux contributions financières obtenues dans
le cadre des programmes gouvernementaux suivants.
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Filière des plantes médicinales biologiques du Québec Guide de production sous régie biologique | Édition 2009
La bourrache | Borago officinalis
LA BOURRACHE
Collecte de données
Geneviève Beaudoin, agronome (2006)
Christine Ouellet, agronome (2007-2008)
Recherche et rédaction
Camille Dufresne, coordonnatrice de la Filière des plantes médicinales biologiques du Québec
Christine Ouellet, agronome
Budgets de production
Guy Beauregard, agronome
Supervision du projet
Alain Rioux, agronome
Révision linguistique
Magali Blein, consultante, Mots de passe inc.
Photographies
Geneviève Beaudoin
Camille Dufresne
Christine Ouellet
Utilisation du document
L’utilisation des données présentées dans ce guide doit être adaptée à la situation de chaque entreprise au
Québec. La Filière des plantes médicinales biologiques du Québec décline toute responsabilité quant au
résultat ou aux conséquences de la mise en pratique des renseignements contenus dans ce document.
La reproduction totale ou partielle de cet ouvrage, en vue de la vente ou d’une utilisation de groupe, par
quelque procédé que ce soit, ne peut être faite sans l’autorisation de la Filière.
La source des données doit être citée dans tous les documents et toutes les communications de la façon
suivante :
Source : FILIÈRE DES PLANTES MÉDICINALES BIOLOGIQUES DU QUÉBEC (2010). La bourrache,
Guide de production sous régie biologique, Québec, 26 p.
Dépôt légal
Bibliothèque et Archives nationales du Québec, février 2010
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La bourrache | Borago officinalis
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Table des matières
1.Description de la plante...................................... 5
1.1 Origine................................................................................................ 5
1.2 Aspect botanique............................................................................... 5
1.3 Utilisations......................................................................................... 6
2. Pratiques culturales........................................... 7
2.1 Conditions de culture....................................................................... 7
2.2 Préparation du sol ............................................................................ 7
2.3 Semis .................................................................................................. 8
2.4 Plan de rotation................................................................................. 9
2.5 Entretien........................................................................................... 10
2.6 Ravageurs et maladies..................................................................... 10
3. Récolte et conditionnement............................. 11
3.1 Récolte ............................................................................................. 11
3.2 Conditionnement............................................................................ 12
3.3 Transformation................................................................................ 12
3.4 Emballage et entreposage............................................................... 12
3.5 Analyses et contrôle de la qualité.................................................. 13
4. Aspects économiques et mise en marché........ 14
4.1 Budget............................................................................................... 14
4.2 Rendement ...................................................................................... 18
4.3 Mise en marché................................................................................ 19
4.4 Réglementation sur les produits de santé naturels...................... 20
5. Points saillants................................................ 21
6. Références......................................................... 22
6.1 Documents ...................................................................................... 22
6.2 Références en ligne ......................................................................... 22
7. Ressources........................................................ 25
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1. Description de la plante
1.1 Origine
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1.3 Utilisations Elles sont, par ailleurs, utilisées en alimentation, de sorte
que les feuilles peuvent être ajoutées aux salades et aux
sandwichs, ou employées comme herbes aromatiques
pour relever les sauces et les soupes. Quant aux fleurs,
elles sont appréciées en confiserie, en sirop ou comme
garniture sur les pâtisseries.
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2. Pratiques culturales
2.1 Conditions de culture Très mellifère, la bourrache est reconnue pour attirer les
insectes pollinisateurs, plus particulièrement les abeilles.
La bourrache peut être cultivée dans toutes les régions Il est recommandé d’installer 2 ruches d’abeilles par
du Québec présentant une période sans gel d’au moins hectare afin d’assurer une bonne pollinisation des fleurs
75 jours pour la production de fleurs et d’au moins (El Hafid, 2002).
100 jours pour la production de graines. Elle pousse
naturellement sur des sites ensoleillés et mi-ombragés et 2.2 Préparation du sol
dans des terres pauvres. Elle préfère cependant les sols
profonds et bien drainés. Dans des conditions adéqua- Avant l’implantation de la bourrache, une attention
tes, lors d’une culture commerciale, les plants peuvent particulière doit être portée à la préparation du terrain
atteindre jusqu’à 80 cm de hauteur et offrir une produc- en vue d’éliminer un maximum de mauvaises herbes et
tion de fleurs et de graines largement supérieure à celle d’enrichir le sol. La bourrache est peu compétitive au
des spécimens à l’état sauvage. moment de la germination et elle prolifère dans un sol
bien amendé.
Au moment de la germination, le sol doit être maintenu
humide et chaud. En début de croissance, une irriga- L’année précédant l’implantation, la culture d’engrais
tion régulière, à raison de 15 mm aux 2 ou 3 jours, est verts successifs est appropriée et doit être combinée à
recommandée afin d’assurer la formation et le déve- un amendement du sol avec du fumier composté, du
loppement du feuillage en forme de rosettes. Durant compost ou un autre amendement accepté en régie bio-
la période de croissance, la plante peut s’adapter à des logique. Les engrais verts comme le sarrasin, l’avoine ou
conditions relativement sèches. Un apport d’eau de le trèfle rouge peuvent être utilisés pour enrichir le sol
35 mm par semaine est adéquat pour un sol normal et et contrôler les adventices. Ils sont enfouis à leur stade
peut doubler en terrain sablonneux. Un pH situé entre végétatif, à une profondeur de 10 cm, à l’aide d’une herse
4,8 et 8,3 lui est favorable, 6,6 étant l’idéal. La bourrache à disques, d’un rotoculteur ou de tout autre équipement
apprécie la fraîcheur et possède une grande résistance d’enfouissement.
au froid. Elle met environ 8 semaines à fleurir et la flo-
raison peut se poursuivre au-delà des premiers gels. L’année de l’implantation, la préparation du sol est sem-
blable à celle d’une culture céréalière et vise à ameublir
le sol et à raffiner le lit de semence afin de faciliter leur
germination. Il est fortement suggéré de pratiquer un ou
deux faux semis avant de semer la bourrache.
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2.3 Semis davantage de fleurs. Le passage de la machinerie entre
les rangs et le désherbage manuel sur les rangs en sont
La bourrache se propage par semis que l’on peut se également facilités.
procurer chez les grainetiers et se ressème également
abondamment. La plante peut être cultivée en rangs Le taux de semis sera plus ou moins élevé selon l’es-
doubles ou simples sur des planches dont l’espacement pacement choisi et le type de semoir utilisé. Un semis
doit permettre le passage de la machinerie destinée au plus dense permet de faire compétition aux mauvaises
contrôle des mauvaises herbes et à la récolte. Selon une herbes en plus d’améliorer les rendements en huile. Il est
étude australienne qui traite de la culture de la bourra- primordial de faire un test de germination des semences
che pour la production de l’huile, la densité qui a donné avant les semis afin de s’assurer de la qualité du lot de
les meilleurs rendements a été de 35 à 40 plants par mè- semences, sans quoi, la production peut en être compro-
tre carré avec un espacement entre les rangs de 12,5 cm mise.
(Laurence, 2004). La distance entre les plants variait
entre 17 et 20 cm, sur le rang. Le taux de semis, qui était Selon une étude réalisée dans des terres noires, en
de 8 kg/ha avec un taux de germination de 70 %, est Alberta, le semis doit être effectué tôt, soit au début de
optimal compte tenu du coût élevé des semences, autant juin, pour assurer de meilleurs rendements en graines
pour la production de graines que pour la production et en acides gras essentiels (El Hafid, 2002). La germina-
de fleurs. tion s’accomplit généralement dans les 7 à 14 jours sui-
vant le semis. Durant cette période, le sol doit demeurer
humide afin de favoriser un bon taux de germination.
S’il y a lieu, les plantules sont éclaircies à 30 ou 40 cm,
lorsque les rosettes, bien formées et d’apparence robuste,
ont atteint une hauteur de 5 à 10 cm. La plante met envi-
ron 60 à 75 jours à fleurir et de 85 à 100 jours à produire
des graines matures.
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2.4 Plan de rotation
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Comme la bourrache nécessite un apport en azote Irrigation
annuel ou biannuel, selon les conditions du terrain,
elle peut suivre un engrais vert de légumineuses. Par
ailleurs, la bourrache possède la propriété d’améliorer
la structure des sols lourds et constitue donc un bon
précédent cultural, en autant que l’on tienne compte de
la grande quantité de semences qu’elle laisse dans le sol.
2.5 Entretien
Fertilisation et amendement
Bien que la bourrache soit peu exigeante, la fertilisation
azotée semble influencer directement les rendements
en graines. Selon une étude australienne, les doses
optimales se situent entre 50 et 100 kg d’azote/ha et les
rendements sont inférieurs si elles s’éloignent en plus
ou en moins de cette quantité (Laurence 2004). Sous
régie biologique, la fertilisation repose sur l’application
de compost ou de fumier composté. Ainsi, le sol est
amendé en éléments fertilisants et en matière organique
assurant son équilibre à long terme. Durant la croissan- La bourrache est une plante relativement résistante à
ce, les amendements ne sont pas nécessaires. la sécheresse, mais une irrigation adéquate favorise sa
productivité. Durant la période de germination, il im-
Dans le cadre du projet réalisé par la Filière, des doses porte de maintenir le sol humide. Jusqu’à la formation
de 12 t/ha de compost ont été appliquées à l’automne des rosettes et l’éclaircissement, le besoin en eau de la
précédant la culture. Combinée à une rotation avec les bourrache s’avère plus important, soit 15 mm aux 2 ou
légumes et les engrais verts, cette méthode a assuré une 3 jours. Durant la période de croissance, une pluviomé-
bonne productivité de fleurs. Les analyses de sol ont été trie moyenne est suffisante. En période de sécheresse, il
faites régulièrement afin d’ajuster la fertilisation. faut cependant compenser par un système d’irrigation
à raison de 35 mm par semaine, alors que l’évaporation
Désherbage moyenne dans un sol normal est de 5 mm par jour.
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3. Récolte et conditionnement
Lors de la récolte et du conditionnement des plantes dité qu’elle dégage ni à cause de la chaleur ambiante. La
médicinales, il est crucial d’adopter de bonnes prati- floraison s’échelonne sur 2 mois et permet des récoltes
ques agricoles afin d’assurer la qualité et l’innocuité des manuelles successives aux 4 à 6 jours environ. La récolte
matières végétales. En tout temps et au cours de toutes mécanisée peut se faire à une fréquence d’environ
les étapes, le producteur doit s’assurer, grâce à une ins- 12 jours d’intervalle à partir du début de la floraison.
pection, que les matières végétales ne sont pas conta-
minées, qu’elles sont exemptes de matières étrangères Graines
et qu’elles seront protégées par un entreposage adéquat
après traitement. L’Organisation mondiale de la santé a La fructification a lieu 80 à 100 jours après le semis, soit
d’ailleurs publié un document qui traite spécifiquement approximativement 30 jours après la floraison (El Hafid,
des aspects techniques communs aux bonnes pratiques 2002). Le fruit est un tétrakène qui donne 4 graines
agricoles et aux bonnes pratiques de récolte relatives aux allongées à ovales, d’un brun clair, de 4 à 7 mm de lon-
plantes médicinales (OMS, 2003). gueur. La récolte est difficile, car la croissance végétative
est indéterminée, c’est-à-dire que les graines mûrissent
3.1 Récolte graduellement sur un même plant et se détachent faci-
lement à maturité, lors de la récolte mécanique. C’est le
Fleurs principal problème de cette culture et plusieurs techni-
ques de récolte mécanisées ont été expérimentées dans
le but de limiter le plus de perte possible au champ, mais
chacune comporte des points faibles. Il y a ainsi place à
l’innovation quant aux techniques de récolte de la graine
de bourrache.
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3.2 Conditionnement 3.3 Transformation
Les graines doivent être transformées rapidement après
la récolte afin d’éviter leur rancissement. Par ailleurs, il
existe actuellement peu d’information sur le procédé de
transformation des graines destinées au pressage pour
l’huile. La première opération consiste à effectuer un
criblage. L’huile est extraite à froid dans une presse à vis
sans fin, à une température inférieure à 50° C. Elle est
ensuite décantée, filtrée, puis entreposée dans des cuves
en acier inoxydable.
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3.5 Analyses et contrôle de la qualité Les ennemis du maintien de la qualité durant le trans-
port sont la rupture des emballages, l’humidité et les
Le contrôle de la qualité est en premier lieu organolep- odeurs étrangères. Les emballages de transit doivent
tique : l’arôme, la saveur et surtout la couleur des fleurs aussi protéger la matière première de toute contamina-
font foi des bonnes pratiques qui ont été appliquées de tion. Ainsi, les transporteurs doivent se porter garants
la récolte jusqu’à la vente du produit final. Toute odeur, de la propreté des véhicules pour l’intégrité des produits,
trace ou présence d’insectes ou de moisissures peut à l’aide de connaissements de livraison.
évidemment disqualifier le produit auprès des acheteurs.
La détection visuelle de corps étrangers et de matériel L’exposition au gel ou à des excès d’humidité peut
végétal douteux peut entraîner le refus d’un lot par permettre l’entrée de vapeur d’eau dans les emballages et
l’acheteur. occasionner de la condensation à l’intérieur. Il est donc
préférable, durant la saison froide, que les transporteurs
En ce qui concerne la bourrache, les spécifications sont utilisent des boîtes de transport tempérées et isolées.
les suivantes : l’arôme que dégagent les feuilles fraîches
évoque le concombre, alors que les fleurs fraîches ont Chaque récolte doit faire l’objet d’une analyse microbio-
plutôt un goût iodé qui rappelle curieusement l’huître ; logique comprenant les paramètres suivants : compte
les fleurs bleu foncé tireront légèrement sur le gris et le total; levures et moisissures; E. coli; Staphylococcus
feuillage aura conservé une belle couleur verte ; séchées, aureus; Pseudomonas aeruginosa; Salmonella spp. Selon
les sommités fleuries ne doivent pas contenir plus de la quantité récoltée, il peut être nécessaire de prélever
9 % d’humidité. Les résultats des analyses microbiologi- plusieurs échantillons dans des lots différents. Des labo-
ques doivent respecter les normes. ratoires spécialisés effectuent ces analyses dans plusieurs
villes de la province.
Les principes actifs majeurs sont des alcaloïdes pyr-
rolizidiniques, mucilage, résine, saponine, nitrate de Santé Canada a, pour sa part, publié un document
potassium et tanins-allantoïne (Lu, 2001). Les graines de de référence intitulé Preuves attestant de la qualité
bourrache ont une concentration totale en huile de 28 à des produits de santé naturels et finis. On y trouve des
38 %, dont 20 à 26 % d’acides gamma-linolénique (AGL) renseignements qui aideront les demandeurs de licence
(Simon, 1990). L’huile d’onagre, très populaire sur le de mise en marché à déterminer les preuves nécessaires
marché comme source en AGL, en contient seulement au soutien de la qualité des produits de santé naturels et
7 à 10 %, alors que les acheteurs recherchent plutôt un finis. Un tableau fait également état des limites d’accep-
taux de 24 % d’acide gamma-linolénique (AGL) que l’on tation des contaminants microbiologiques et chimiques.
peut trouver dans l’huile de bourrache.
Les acheteurs peuvent aussi exiger une analyse des taux
La propreté et les conditions d’hygiène lors de la culture, d’acides gras dans l’huile de bourrache. Au Québec,
de la récolte et de toutes les étapes de transformation quelques laboratoires effectuent ce type d’analyse.
subséquentes sont très importantes, d’autant plus que le
produit est destiné à la consommation humaine pour On trouve dans les sections « Ressources » et « Référen-
le maintien de la santé. Le meilleur moyen de prévenir ces » du présent document des renseignements sur ces
les refus de produits et les atteintes à la réputation, qui sujets.
peuvent anéantir des années d’effort, est d’implanter un
système de gestion de la qualité rigoureux et complet, de
le respecter et de le tenir à jour.
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4. Aspects économiques et mise en marché
4.1 Budget
TABLEAU 1
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TABLEAU 2
Analyse de la sensibilité de la marge des produits sur les débours en $ l’hectare
Rendement kg/ha Prix $/kg de fleurs séchées
14,00 $ 16,00 $ 18,00 $ 20,00 $ 22,00 $ 24,00 $ 36,32 $
154 -4 530 $ -4 222 $ -3 914 $ -3 606 $ -3 298 $ -2 990 $ -1 093 $
160 -4 564 $ -4 244 $ -3 924 $ -3 604 $ -3 284 $ -2 964 $ -993 $
180 -4 679 $ -4 319 $ -3 959 $ -3 599 $ -3 239 $ -2 879 $ -662 $
200 -4 794 $ -4 394 $ -3 994 $ -3 594 $ -3 194 $ -2 794 $ -330 $
220 -4 909 $ -4 469 $ -4 029 $ -3 589 $ -3 149 $ -2 709 $ 2 $
Observations
Avec des coûts très élevés de désherbage manuel (15,40 $/kg) et de récolte manuelle (14,26 $/kg), le prix de vente doit être très élevé : 36,32 $/kg.
On obtient la marge « zéro » à 220 kg de fleurs séchées l’hectare.
Le producteur devra réduire ses coûts, s’il veut rembourser son coût de vie et ses emprunts (remise de capital et intérêts) avec cette culture. Il faudra
devenir plus efficace en ce qui a trait au désherbage et à la récolte.
Explications
(1) Le budget est réalisé à partir des observations de l’agronome Christine Ouellet, Projet Réseau de fermes 2006, 2007 et 2008, Filière des plantes
médicinales biologiques du Québec.
(2) La plupart des coûts d’utilisation des machines agricoles sont tirés des Références économiques, AGDEX 740/825, coûts d’utilisation et taux à forfait
suggérés, CRAAQ, novembre 2008. Le coût du carburant diesel est de 1,10 $/litre.
(3) Coût de l’électricité du séchoir à air chaud : (3,5 j/récolte x 8 récoltes x 24 h/j x 7 kW/h (1/4 H.P.) x 0,07 $/kWh = 329,28 $.
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TABLEAU 3
Besoins en main-d’œuvre l’hectare
Opérations Heures totales Heures salariées Heures des exploitants
Labour 1,32 1,32
Hersage 0,24 0,24
Vibroculteur 0,31 0,31
Chargement du fumier 0,5 0,50
Épandage du fumier 0,7 0,73
Cultivateur 0,32 0,32
Sillonneur 0,97 0,97
Semoir manuel 4,94 4,94
Désherbage manuel 237 237
Désherbage mécanique 1,19 1,19
Récolte manuelle 220 220
Retournement (h) 10,4 10,4
Ensachage (h) 19,8 19,8
Transport au point de vente 22,0 22,0
Total 519,5 491,9 27,6
La production de bourrache à des fins commercia- L’unité de séchage a constitué un autre facteur limitant
les doit être envisagée davantage comme une grande dans l’entreprise à l’étude. L’opération de séchage étant
culture mécanisée, du semis jusqu’à la récolte, plutôt la plus importante, une récolte entière peut se trouver
que comme une production utilisant les techniques de compromise si l’unité de séchage est inappropriée. La
la culture maraîchère. La culture de la bourrache dans capacité du séchoir doit permettre de recevoir et de sé-
le cadre du projet a été très peu mécanisée, sauf dans le cher rapidement tout le volume récoltable. Les revenus
cas des travaux préparatoires du sol, et les coûts de la de l’entreprise dépendent du volume de plantes à mettre
main-d’œuvre pour le désherbage et la récolte ont pris sur le marché. Les coûts encourus pour produire la
une trop grande part de la marge sur les produits. La plante, sur une superficie donnée, doivent être couverts
récolte mécanisée permet de récolter de grands volumes et permettre de générer des profits par la vente de la
par unité de temps, ce qui la rend beaucoup plus efficace totalité de la récolte.
lorsqu’on la compare à la récolte manuelle.
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4.2 Rendement Rendements potentiels
FLEURS
Rendement frais Rendement sec
(Références)
Toutefois, malgré cette augmentation de rendement, le Au Québec, le rendement optimal en graines pourrait
coût des méthodes utilisées pour la récolte et le séchage s’approcher des rendements obtenus dans les précé-
n’aurait fait qu’accentuer les pertes économiques de l’en- dentes études, compte tenu des conditions climatiques
treprise participante. Dans ce cas, les principales raisons tempérées et de la durée de la période sans gel. Il est
qui expliquent ce résultat sont un taux de germination difficile d’approfondir davantage cet aspect, considérant
des semences qui a été très faible, le peu d’efficacité de la qu’il n’existe pas de production de graines de bourrache
récolte manuelle et le séchoir dont la capacité ne conve- à grande échelle au Québec. Cependant, les rendements
nait pas à un grand volume de fleurs. proposés pourraient être plus élevés si les techniques
de récolte et la machinerie utilisée étaient améliorées
Selon diverses études, le rendement en fleurs et en et mieux adaptées de façon à limiter le plus possible les
graines peut varier en fonction de différents paramè- pertes des graines lors de la récolte. Selon une étude de
tres, comme la date de semis et la fertilisation azotée. simulation de rendement, alors que les graines étaient
Le climat frais des zones tempérées donne de meilleurs ramassées au sol périodiquement, au fur et à mesure de
rendements en acides gras gamma-linolénique (AGL), leur mûrissement, et que les graines restantes étaient
alors que le semis hâtif améliore les rendements en prélevées sur les plants coupés, la bourrache avait rendu
graines. Le tableau suivant présente quelques données jusqu’à 750 kg/ha de graines (Simon, 1990).
de rendements selon différentes sources.
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La production de bourrache pour l’huile serait plus Quelques entreprises québécoises achètent des plantes
intéressante si de nouvelles variétés étaient développées médicinales en vrac pour la revente ou la transforma-
dans le but de retenir davantage les graines sur le plant tion. Habituellement, elles transigent de plus grandes
et d’avoir un contenu plus élevé en acide gras gamma- quantités de plantes, et elles font affaire avec des cour-
linolénique. De plus, la présence d’un transformateur tiers pour trouver sur le marché mondial les plantes, les
d’huile de bourrache en sol québécois rendrait la mise en quantités et les prix qui les intéressent.
marché plus facile et accessible.
Lorsque ces entreprises font affaire avec des producteurs
4.3 Mise en marché du Québec, elles recherchent, en premier lieu, des entre-
prises fiables qui peuvent leur assurer un approvisionne-
La bourrache est cultivée dans plusieurs pays du monde. ment constant. Les plantes doivent aussi répondre à leurs
En 2004, la production mondiale s’élevait à 3500 ha besoins en qualité et en quantité à des prix compétitifs
dont la moitié en Angleterre. (Laurence, 2004). Les sur le marché. Ces entreprises transigent rarement de
principaux pays exportateurs qui produisent de la fleur petites quantités d’un même produit auprès de plusieurs
de bourrache à des fins médicinales sont la Yougosla- producteurs, car ainsi elles ne peuvent s’assurer d’une
vie, la Bulgarie, la Turquie, la Roumanie, la République qualité uniforme. En 2007, le producteur impliqué dans
tchèque, l’Algérie et le Maroc. Au Canada, la province le projet supervisé par la Filière a vendu 100 kg de bour-
de la Saskatchewan cultive la bourrache sur de grandes rache séchée à 14 $/kg, pour une production québécoise
superficies pour y récolter les graines. En 2007, une certifiée biologique.
production de 5500 ha de bourrache en culture conven-
tionnelle a été enregistrée. On trouve des producteurs de graines de bourrache au
Canada, en Angleterre, en Nouvelle Zélande, dans les
Pays-Bas et aux Etats-Unis (Berti, 2002). La production
de graines de bourrache a été une culture importante
dans l’Ouest canadien jusqu’en 2000. Par la suite, le prix
du marché s’est effondré, passant de 5,50$/kg à 2,20$/
kg. Les causes évoquées sont la trop grande production
par rapport à la demande, l’arrivée de produits importés
à un prix inférieur et l’importation de la Chine d’huile
d’onagre réputée également pour son contenu en acide
gamma-linoléique (AGL). (El Hafid, 2002).
Au Québec, la bourrache est cultivée pour ses fleurs, par Les recherches sur la bourrache ont débuté il y a une
quelques producteurs, à petite échelle. Les acheteurs des vingtaine d’années et se sont multipliées depuis. En Eu-
sommités fleuries séchées peuvent être des distributeurs, rope, l’huile de bourrache connaît une popularité et un
des commerces de produits naturels ou des herboriste- engouement grandissants. Au Québec, les gélules d’huile
ries. De petites entreprises spécialisées qui fabriquent de bourrache et l’huile vierge embouteillée font aussi
une gamme de tisanes peuvent aussi utiliser de petites leur apparition dans les magasins d’aliments naturels.
quantités et payer un prix plus élevé aux producteurs C’est d’ailleurs une entreprise québécoise qui distribue
pour un produit biologique, conditionné selon leurs ce produit. D’autres entreprises distribuent les produits
spécifications. à base d’huile de bourrache, mais il s’agit généralement
d’importations.
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Une entreprise de transformation québécoise se procure De plus, ce règlement exige l’obtention d’une licence
actuellement l’huile de bourrache en France, en format d’exploitation de produits aux personnes qui vendent
de 25 kg, au coût de 105 $CA le kg (57,79 € le litre). Son des PSN, notamment les fabricants, les distributeurs,
approvisionnement annuel est d’environ 100 kg d’huile les importateurs, les emballeurs et les étiqueteurs.
certifiée biologique, ce qui équivaut à un volume de Cependant, les producteurs agricoles qui manipulent
graines d’environ 310 kg, considérant un contenu en ou traitent un produit de manière à préserver l’intégrité
huile d’à peu près 30 %. Étant donné la popularité de la matière première ne sont pas considérés comme
croissante de l’huile de bourrache, tant pour ses qualités des fabricants. Il en va de même pour les praticiens
thérapeutiques que cosmétiques, les besoins pourraient de produits de santé naturels qui relèvent plutôt de la
augmenter dans les prochaines années (Richters, 2006). compétence des provinces. L’utilisation des PSN par les
consommateurs à des fins personnelles n’est pas visée
Une recherche effectuée au début de 2009 donne un par le règlement.
aperçu de la variation des prix pour différents produits
actuellement sur le marché. Ces prix sont à titre indi- Le site de Santé Canada présente de l’information claire
catif seulement et ne comprennent pas les frais divers et détaillée sur le sujet :
comme la livraison, les taxes, l’importation, etc. http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodnatur/about-
apropos/index-fra.php
4.4 Réglementation sur les produits Il est aussi possible de consulter la Base de données des
de santé naturels produits de santé naturels homologués qui contient des
renseignements spécifiques sur les PSN ayant reçu une
Il est important de savoir que les produits de santé na- licence de mise en marché à l’adresse suivante :
turels sont réglementés au Canada et soumis au règle- http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodnatur/applica-
ment sur les produits de santé naturels qui est entré en tions/licen-prod/lnhpd-bdpsnh-fra.php
vigueur le 1er janvier 2004. La définition de « produit de
santé naturel » y est d’ailleurs clairement présentée. Santé canada a élaboré un Compendium de monogra-
phies, document de référence pour tout demandeur
Ce règlement stipule, entre autres, que tout produit de de licence de mise en marché. Le document présente
santé naturel (PSN) doit obtenir une licence de mise de l’information sur l’innocuité et l’efficacité des PSN
en marché et arborer un numéro de produit naturel couramment utilisés. Le document peut être consulté à
(NPN) pour pouvoir se vendre légalement au Canada. l’adresse suivante :
Il comprend les normes à respecter pour la fabrication, http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodnatur/applica-
l’emballage, l’étiquetage, l’entreposage, l’importation, la tions/licen-prod/monograph/index-fra.php
distribution et la vente de PSN.
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La bourrache | Borago officinalis
LA BOURRACHE
5. Points saillants
La bourrache est une plante annuelle qui se ressème, peu exigeante et qui s’insère bien dans un plan de rotation.
Elle peut être semée à l’automne pour une récolte plus hâtive.
La plante est peu compétitive au moment de la germination face aux mauvaises herbes.
La récolte des graines pour l’extraction de l’huile serait une voie à développer au Québec.
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La bourrache | Borago officinalis
LA BOURRACHE
6. Références
6.1 Documents
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La bourrache | Borago officinalis
LA BOURRACHE
CODINA. Entreprise française spécialisée dans les produits diététiques et cosmétiques à base de matières premières
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Industries and Development Corporation, RIRDC, Publication no 04/040, 23p.
[En ligne] https://rirdc.infoservices.com.au/downloads/04-040.pdf
MAISON ORPHÉE. Entreprise québécoise spécialisée dans les huiles biologiques. Le catalogue propose une huile de
bourrache biologique.
Site Internet : http://www.maisonorphee.com/fr/_produit_detail.php?id_produit=46&pk_type=5
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (2003). Directives OMS sur les bonnes pratiques agricoles et les bonnes
pratiques de récolte (BPAR) relatives aux plantes médicinales, 76 p.
[En ligne] http://whqlibdoc.who.int/publications/2003/9242546275.pdf
ONIPPAM, Office national interprofessionnel des plantes à parfum, aromatiques et médicinales. Rendement en
quintaux par hectare des principales productions de plantes aromatiques, médicinales et à parfum cultivées en France
métropolitaine, France. [En ligne] http://81.255.95.209/onippam/upload/document/1176359248.pdf
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LA BOURRACHE
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[En ligne] http://paridss.usask.ca/specialcrop/commodity/herb_spice/tour/borage.html
SASKATCHEWAN HERB AND SPICE ASSOCIATION (SHSA) (2004). Bonnes pratiques d’identification pour l’in-
dustrie des plantes et des herbes (médicinales, aromatiques, culinaires) et des épices, 52 p.
[En ligne] http://www.saskherbspice.org/Bonnes-Pratiques.html
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[En ligne] http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/02-050.htm
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7. Ressources
Liste de laboratoires
LABORATOIRE DE DIAGNOSTIC EN PHYTOPROTECTION.
MAPAQ, Direction de l’innovation scientifique et technologique à Québec.
Le laboratoire offre une expertise qui touche les domaines de l’entomologie, de la malherbologie et de la phytopatho-
logie. Les producteurs qui désirent utiliser ces services doivent consulter un conseiller du MAPAQ. Les services du
laboratoire sont aussi accessibles aux universités, centres de recherche, institutions d’enseignement, municipalités et
tout autre intervenant associé au domaine des productions végétales.
Téléphone : 418 643-5027
Courriel : phytolab@mapaq.gouv.qc.ca
Site Internet : http://www.mapaq.gouv.qc.ca/Fr/Productions/Protectiondescultures/diagnostic/
TRANSBIOTECH
Ce centre collégial de transfert en biotechnologies est situé à Lévis. Parmi les nombreux services offerts aux entrepri-
ses, on trouve un service analytique de caractérisation et de dosage d’ingrédients actifs de plantes médicinales.
Téléphone : 418 833-8876
Site Internet : www.tbt.qc.ca
LABOVAL PLUS
Cette entreprise située à Lachine offre un service d’analyses à l’industrie pharmaceutique et à celle des produits de
santé naturels et des cosmétiques. Les services comprennent, entre autres, les analyses de matières premières et de
produits finis, des analyses de stabilité, ainsi que des vitamines et minéraux.
Téléphone : 514 633-6826
Courriel : info@laboval.com
Site Internet : http://www.laboval.com
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Liste de fournisseurs
Emballage
EMBALLAGES CARROUSEL
Distributeur québécois situé à Boucherville. L’entreprise offre des produits d’emballage alimentaire et industriel, ainsi
que des produits sanitaires et d’entretien.
Téléphone : 1 800 361-4206
Site Internet : http://www.carrousel.ca
EMBALLAGE CODERRE
Manufacturier québécois de sacs pour l’industrie agroalimentaire. L’entreprise est située à Drummondville.
Site Internet : http://www.embcoderre.com/index.htm
Semences
ASSOCIATION CANADIENNE DES PRODUCTEURS DE SEMENCES (ACPS)
Cette association qui représente au-delà de 4 500 producteurs de semences est la seule organisation qui surveille et
certifie les semences pédigrées pour toutes les cultures agricoles, sauf les pommes de terre au Canada.
Site Internet : http://www.seedgrowers.ca/
RICHTERS
Entreprise située en Ontario. Le catalogue de leurs produits est disponible par la poste.
Téléphone : 1 800 668-4372
Site Internet : www.richters.com
SEMENCES DU PATRIMOINE
Réseau national d’échange et de préservation de semences à pollinisation libre.
Site Internet : http://www.semences.ca
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