Neuroanatomie : récapitulatif des fonctions.
Chapitre 2 : connaissances de base.
Cortex visuel couche 4 + développé.
Cortex (moteur) couches 3 et 5 + développés.
Cortex homotypique (associatif) Les 6 couches développées de manière homogène.
Aire de Brodmann 6 rôle pré moteur c’est à cet endroit-là qu’on va trouver des structures
du néocortex qui vont jouer un rôle dans la sélection des mouvements parmi le réservoir de
mouvements que l’on a, dans l’initiation, etc.
Cortical structure constituée de cortex.
Sous-corticale structure qui n’est pas constituée de cortex, il s’agit souvent de structure de
substance grise que l’on retrouve à l’intérieur des hémisphères, ou le tronc cérébral ou la
moelle épinière.
Les neurones de la couche 5 vont donner des projections axonales qui vont permettre aux
structures corticales d’envoyer de l’information aux structures sous corticales.
Le réseau neuronal Ensemble de neurones dans le SNC reliés entre eux par des axones.
Aires primaires rôle fondamental pour une fonction donnée (vue/langage/etc.)
Aires secondaires rôle secondaire pour une fonction. (Perte d’une région secondaire
n’engendre pas de déficit aussi apparent que si c’était une aire primaire).
Aires associatives régions associant des informations entre elles, régions plus résilientes
aux lésions.
Paradoxe lésionnel attention certaines lésions peuvent être très petites et dramatiques, et
d’autres très grandes et quasiment pas graves.
D’office question sur les notions de base à l’examen !
Ex : les structures sous-corticales impliqué dans la fonction émotionnelle ?
Dans les 4 propositions on pourrait avoir des structures corticales et une seule sous-
corticale (manière de voir si on a bien intégré la différence entre les 2).
Chapitre 3 : Étude de l’organisation fonctionnelle du SNC
Le patient H.M. Résection bilatérale de l’hippocampe qui entraine amnésie antérograde
sévère. A montré le rôle majeur des structures hippocampiques dans la fonction de mémoire
déclarative et épisodique.
Soraya Seddati
Couplage neuro-métabolique lien qui lie les variations d’activité des neurones avec
l’augmentation de la consommation de l’énergie.
Couplage neuro-vasculaire lien entre l’influx des vaisseaux sanguins et le diamètre des
vaisseaux sanguins.
Imagerie fonctionnelle cérébrale :
Techniques neurophysiologiques :
EEG (électroencéphalographie) électrodes placées sur la tête pour enregistrer les
variations électriques générées par les variations de potentiels électriques membranaires de
nos neurones. Technique non-invasive.
MEG (magnétoencéphalographie) machine dans laquelle on place notre tête (comme
chez les coiffeurs :p) qui enregistre l’activation magnétique. Permet d’avoir accès à plus
d’informations que l’EEG vu qu’il y a plus de capteurs. Technique non-invasive.
Ces 2 techniques permettent d’obtenir un graphe nous renseignant sur les activités
magnétiques et électriques.
2 types de données peuvent être relevées :
Les oscillations
Les réponses évoquées (EEG = potentiels évoqués / MEG = champs magnétiques)
SMT (pas très importante cette année) petite machine en 8 qui va générer un champ
magnétique traversant le crâne et imposant un courant électrique sur un groupe de neurones
spécifique. Technique non-invasive.
SMT simple une seule stimulation pour activer une région et voir la réponse qui en
ressortira.
SMT répétitive plusieurs stimulations continues sur une région cible pour l’inhiber
et créer ainsi une lésion fonctionnelle et temporelle pour en étudier les conséquences
comportementales qui arriverait si la région était réellement lésée.
Techniques isotopiques :
TEP injection d’un radiotraceur, par voie intraveineuse, qui est constitué d’un isotope
radioactif et d’un substrat actif biologiquement. Émission de positrons e+) par le traceur qui
doivent ensuite s’associer aux électrons des atomes présent, pour qu’ensuite les 2 s’annihilent.
Cette énergie sera ensuite récupérée par les rayons gammas qui vont ensuite émettre des
rayons qui permettront de retrouver le tissus/région qui a émis ce rayon. Technique non-
invasive (mais pas forcément la plus saine).
Techniques de résonance magnétique nucléaire :
IRM gros aimant qui va perturber le sens de rotation des protons qui tournaient à la base
sur eux-mêmes et qui vont alors se mettre à tourner sur un axe en direction du champ
magnétique. Ensuite des champs magnétiques oscillant vont venir faire basculer les champs
Soraya Seddati
magnétiques. Puis enfin on arrête le champ magnétique oscillant et on repasse à un état stable
et le fait de passer de l’état excité à l’état stable va engendrer une libération d’énergie et c’est
ça qui va être capté par la machine. Technique non-invasive.
IRM couplage neurovasculaire lors de l’activation d’un groupe de neurone il faut une
augmentation en apport de glucose et donc une consommation d’oxygène. Pour pouvoir
apporter l’oxygène il faudra augmenter le flux sanguin (le sang frais arrivant dans l’artère sera chargé
d’oxygène).
L’hémoglobine oxygénée (oxyHB) et désoxygénée (désoxyHB) se comportent différemment
dans un champ magnétique. L’oxyHB est diamagnétique et le désoxyHB est paramagnétique,
on aura donc un signal IRM différent en fonction du niveau d’oxygène.
ITD (imagerie par tenseur de diffusion) comme pour les pixels sur les photos, ici on va
fonctionner par voxels on va faire une étude par IRM de la diffusion des molécules d’eau au
sein des tissus cérébraux, ensuite l’ITD va mesurer le coefficient de diffusion de l’ensemble
des phénomènes de diffusion qui ont lieu dans chaque voxel du volume que l’on étudie.
Technique non-invasive.
Stimulations et enregistrements intracrâniens :
Électrodes sous-durales ouverture du crâne et pose d’une plaque d’électrode sous la dure-
mère. 2 risques : hémorragies ou infections. Technique invasive.
Stéréo-électroencéphalographie technique ou l’on va forer la boîte crânienne à certains
endroits pour y placer des aiguilles qui permettront d’enfoncer l’électrode de manière
extrêmement précise. Technique invasive.
Il faut pour l’examen avoir compris quel type d’informations on obtient et comment avec
les différentes techniques !
Chapitre 4 : Anatomie macroscopique du SNC.
Terminologie d’orientation :
Coupe horizontale parallèle au sol.
Coupe coronale perpendiculaire au cerveau (coupe le cerveau en une partie antérieure et
extérieure).
Coupe médio-sagittale ou sagittale médiane coupe le cerceau au milieu en une partie
gauche et droite identique.
Coupe para-sagittale ou sagittale coupe le cerveau parallèlement à la coupe médio-
sagittale, mais en une partie gauche et droite différente.
Soraya Seddati
Faces externes et supérieure des hémisphères cérébraux :
Scissure de Sylvius (latérale) sépare le lobe temporal du lobe frontal et pariétal, et ne va
pas jusqu’au bout.
Scissure de Rolando (centrale) sépare le lobe frontal et pariétal.
Scissure inter-hémisphérique sépare les 2 hémisphère.
Au niveau du lobe frontal (fonctions motrices et cognitives) :
Sillon précentral parallèle à la scissure de Rolando à gauche. Va servir de délimitation de
la circonvolution frontale ascendante ou précentrale.
Circonvolution frontale ascendante ou précentrale se trouve entre le sillon précentral et
la scissure de Rolando. Une bonne partie de cette circonvolution portera le nom de cortex
moteur primaire.
Sillon frontal supérieur et inférieur vont délimiter 3 circonvolutions frontales : une
supérieure, une moyenne et une inférieure.
Cortex moteur primaire à partir de là que les neurones vont partir et envoyer les axones
vers le tronc cérébral et la moelle épinière, qui permettent la mobilité volontaire du squelette.
Fonction motrice.
Cortex moteur supplémentaire et le cortex prémoteur se trouvent juste devant le cortex
moteur primaire et vont jouer un rôle dans l’initiation/l’organisation des mouvements.
Cortex préfrontal se trouve vraiment en avant du lobe frontal, et va jouer un rôle majeur
dans les fonctions motrices et cognitives.
Soraya Seddati
Au niveau du lobe pariétal (fonctions sensorielles et cognitives):
Sillon post-central parallèle à la scissure de Rolando à droite, va servir de délimitation de
la circonvolution pariétale ascendante ou postcentrale.
Sillon intra ou interpariétal au-dessus du sillon on aura le lobule pariétal supérieur et en
dessous le lobule pariétal inférieur.
Circonvolution pariétale ascendante ou postcentrale cette circonvolution va porter le
nom de cortex (somato-) sensitif primaire.
Cortex pariétal supérieur se trouve juste à côté du cortex sensitif primaire, et est
impliqué dans les fonctions cognitives et d’intégrations sensorielles.
Cortex (somato-) sensitif primaire à cet endroit-là que vont arriver les afférences
sensorielles en provenance de notre corps pour nous renseigner sur le toucher, la douleur, la
température, la proprioception (la manière de voir les yeux fermés comment notre corps
s’organise dans l’espace.) Impliqué dans la somesthésie.
Soraya Seddati
Au niveau du lobe temporal :
Sillon temporal supérieur et inférieur vont délimiter 3 circonvolutions temporales : une
supérieure, une moyenne et une inférieure.
Jonction temporo-pariétale sert de zone de délimitation entre les parties postérieures du
lobe pariétal et du lobe temporal, vu que la scissure de Sylvius ne délimite pas entièrement.
Le lobe de l’insula se trouve enfui dans la profondeur de la scissure de Sylvius, et est
impliqué dans la fonction gustative dans la perception de la douleur mais aura aussi un
rôle important dans la fonction émotionnelle.
Cortex auditif primaire se situe sur la face supérieure de la berge inférieure de la scissure
de Sylvius, on peut y apercevoir 2 circonvolutions transverse qui s’appelleront
circonvolutions transverse de Heschl (= cortex auditif primaire), sa fonction est de permettre
le début de la perception auditive.
Ventricule « trous » dans lesquels circule le liquide céphalo-rachidien.
Corps calleux corps de substance blanche qui va regrouper ensemble les 2 hémisphères.
Lobule paracentral va prendre en charge l’innervation motrice des membre inférieurs
Cortex mésio-frontal va être impliqué dans des fonctions de très haut niveau sur le plan
cognitif.
Cuneus va comprendre des zones de cortex qui vont être impliquées dans le traitement
d’informations visuelles (plus évoluées que dans le cortex visuel primaire), visuo-spatiales, du
mouvement, etc.
Lobule lingual contient des aires visuelles qui traite des informations visuelles à un niveau
+ élevé que le cortex visuel primaire, et en particulier elle sera impliquée dans la
reconnaissance des stimulations visuelles.
Précunéus zone qui consomme le + de glucose, qui est le + connecté avec le reste du
cerveau. Son rôle est majeur pour générer l’état de conscience et contribuer au traitement
conscient des informations visuelles.
Soraya Seddati
Scissure pariéto-occipital c’est la seule limite anatomique claire entre le lobe occipital et
le lobe pariétal et on la retrouve sur la face interne des hémisphères cérébraux.
Scissure calcarine au niveau de ses berges supérieure et inférieure on va trouver le cortex
visuel primaire, c’est à cet endroit-là que les afférences visuelles en provenance de nos yeux
vont se terminer.
Hypophyse rôle fondamental dans le contrôle des sécrétions d’hormones (de croissance,
cycles menstruels, etc.)
Fornix va relier les hippocampes aux tubercules (= corps mamillaire).
Tubercules quadrijumeaux impliqués dans la fonction sensorielle et visuelle.
Nerf olfactif au niveau du lobe frontal est visible lorsqu’on observe la face inférieure des
hémisphères. Impliqué dans les fonctions olfactives.
Le cortex orbitaire face inférieure du lobe frontale qui repose sur les orbites. Impliqué
dans la fonction olfactive, rôle fondamentale pour la fonction émotionnelle.
Circonvolution occipito-temporale (= gyrus fusiforme) se trouvant sur la face inférieure
du lobe temporal et occipital, et occupant une position médiane.
Soraya Seddati
Cette circonvolution est importante car c’est ici qu’il y a des zones de cortex impliqués dans
la reconnaissance des stimulations visuelles, il y en aura spécialisé pour la détection des
couleurs, des formes, de la forme des mots, des visages.
Si lésion dans le gyrus fusiforme alors on pourrait développer une prosopagnosie (=
difficulté dans la reconnaissance des visages).
Gyrus parahippocampique impliqué avec l’hippocampe dans les fonctions mnésiques.
Cortex pyriforme un des cortex les + anciens de l’évolution, impliqué dans les fonctions
olfactives grâces aux afférences sensorielles provenant des cavités nasales.
Au niveau du tronc cérébral :
Tronc cérébral composé du mésencéphale, de la protubérance et du bulbe.
Lors d’une vue antérieure du tronc cérébral :
Pédoncules cérébraux il va connecter le tronc cérébral au télencéphale et au diencéphale.
Si lésion des pédoncules cérébraux alors on serait tétraplégique.
Protubérance.
Bulbe comprenant :
Pyramides bulbaires vont contenir les axones qui vont être impliqués dans la
fonction motrice.
Décussation pyramidale jonctions entre les 2 pyramides bulbaires qui permet aux
fibres de descendre dans la moelle épinière de manière controlatérale.
Soraya Seddati
Lors d’une vue postérieure du tronc cérébral :
Tubercules quadrijumeaux supérieurs et inférieurs point de relais pour les fonctions
sensorielles visuelles et auditives
Pédoncules cérébelleux câbles de substance blanche connectant le cervelet au tronc
cérébral.
Faisceau graciles et cunéiformes composés des axones provenant de la périphérie de
notre corps et qui vont remonter vers le néocortex. Ces axones vont prendre en charges les
fonctions tactiles et proprioceptives.
Nerfs crâniens :
Il y en a 12 paires (car 2 hémisphères)
Nerf olfactif impliqué dans l’olfaction.
Nerf optique le gauche et le droit vont venir se réunir au niveau du chiasma optique qui
donnera naissance à des bandelettes optiques qui vont plonger dans le parenchyme cérébral.
Impliqué dans la vision.
Nerf oculomoteur commun va être impliqué dans l’oculomotion.
Nerf pathétique impliqué dans la fonction oculomotrice, et lorsqu’il est lésé il donne une
anomalie du positionnement oculaire.
Nerf trijumeau grosse composante sensitive qui est responsable de l’innervation
sensitive du visage, et a une petite composante motrice qui sera impliqué dans la mastication.
Nerf oculomoteur externe va être impliqué dans l’oculomotion.
Nerf facial grosse composante motrice pour les muscles de la mimique et aussi une
composante sensitive pour les 2/3 antérieurs de la langue pour la fonction gustative.
Nerf vestibulo-cochléaire responsable de l’innervation sensitive de l’oreille interne.
(Vestibulaire = équilibre / cochléaire = audition).
Nerf glossopharyngien (langue et pharynx) nerf impliqué dans l’innervation motrice de
la langue et du pharynx pour la déglutition.
Soraya Seddati
Nerf vague va s’occuper de l’innervation autonome de tous nos organes internes.
Nerf spinal va s’occuper de l’innervation de la partie supérieur du trapèze permettant de
tourner la tête, d’hausser les épaules.
Nerf hypoglosse responsable de l’innervation de pleins de petits muscles en dessous de la
langue.
Faisceaux afférents et efférents :
Fibres cortico-spinales fibres partant du cortex pour rejoindre la moelle épinière, et qui
sont impliquées dans la fonction motrice.
Fibres cortico-cérébelleuses fibres qui partent du cortex pour rejoindre le cervelet et qui
sont impliqué dans la fonction motrice.
Fibres spino-corticales fibres qui partent de la moelle épinière pour rejoindre le cortex et
qui ont une fonction somato-sensorielle.
Fibres spino-cérébelleuses qui partent de la moelle épinière pour rejoindre le cervelet.
Prozac médicament qui va augmenter le taux de sérotonine au niveau des synapses et
d’augmenter la transmission sérotoninergique au niveau des différentes voies
Ecstasy considérée comme peu dangereuse pour le SNC et n’entrainant pas de dépendance
pour certains mais aurait un impact majeur sur le cerveau et ses voies sérotoninergiques qui
entrainerait une sorte de syndrome dépressif, donc finalement c’est bel et bien dangereux.
Haldol antagoniste des récepteurs dopaminergiques de type D2 et va donc diminuer la
transmission dopaminergique au niveau de ces voies, ce qui en fait un médicament très
efficace contre la schizophrénie et la psychose. Peut entrainer des symptômes parkinsoniens.
L-dopa médicament utilisé pour la maladie de parkinson qui permet d’augmenter la
transmission dopaminergique au niveau des voies nigro-striées.
Soraya Seddati
Au niveau du cervelet :
Si on observe la face supérieure :
2 hémisphères.
Vermis sépare les 2 « hémisphères » et pourrait être impliqué dans l’autisme.
Si on observe la face inférieure :
Vermis.
Pédoncules cérébelleux substance blanche qui connecte le cervelet au tronc cérébral.
Amygdale cérébelleuses amygdale noyau amygdalleux.
Si on fait une coupe transversale du cervelet on verra qu’il s’organise de la même manière que
le cerveau car il est constitué : d’hémisphères cérébelleux qui comportent un cortex
cérébelleux, de la substance blanche cérébelleuse, et à l’intérieur de cette substance
blanche on va trouver des noyaux profonds de substance grise.
Ces noyaux profonds feront office de centre de relais important pour les voies cérébelleuses
qui vont être impliquées dans la fonction motrice !
Coupes de cerveau :
Horizontale :
Insula.
Putamen 1er noyau de substance grise
Globus pallidus 2ème noyau de substance grise se situant juste après le putamen (en
général toujours un peu + clair que le putamen).
Soraya Seddati
Capsule interne se trouve juste après le globus pallidus et c’est là que vont passer tous les
axones impliqués dans la fonction motrice et somato-sensorielle.
Thalamus va jouer un rôle majeur de point de relais des voies nerveuses.
Noyau caudé noyau de substance grise.
Si lésion au niveau de la capsule interne alors on sera tétraplégique et on aura une perte
de la sensibilité complète au niveau du corps.
Coronale :
Accumbens va (uniquement dans la partie antérieure du cerveau) relier le putamen au
noyau caudé.
Amygdale noyau de substance grise se trouvant dans la profondeur du lobe temporal et qui
va jouer un rôle majeur pour certaines émotions et en particulier pour la peur.
Spetum pellucidum fine membrane qui va relier le fornix au corps calleux.
Fornix câble de substance blanche qui va relier les hippocampes aux tubercules
mamillaires.
Tubercules mamillaire va jouer un rôle majeur dans la mémoire déclarative et en
particulier la mémoire épisodique.
Soraya Seddati
Hippocampe.
Pédoncules cérébelleux.
Les méninges :
Méninges ensemble de 3 membranes enveloppant le SNC.
Dure-mère (8) 1ère membrane àpd de l’extérieur. Très épaisse, très peu élastique et
extrêmement solide.
L’arachnoïde (9) 2ème membrane. Très fine, porte son nom d’arachnoïde en référence aux
toiles d’araignées car elle envoi des petits prolongements vers la surface des hémisphères
cérébraux.
Pie-mère (10) 3ème membrane. Collée très intimement à la surface du cerveau et non-
palpable. On ne peut pas la prendre ni avec nos doigts, ni avec une pince sinon on risque
d’arracher du cortex avec.
Faux du cerveau prolongement de la dure-mère qui chemine dans la scissure inter-
hémisphérique.
Tente du cervelet toujours un prolongement de la dure-mère mais ici entre la face
inférieure du lobe temporal et occipital et la face supérieure du cervelet.
Soraya Seddati
Le système ventriculaire :
Liquide céphalo-rachidien liquide qui se retrouve dans les ventricules produit par les
plexus choroïdes. On en produit ½ litre par jour, liquide totalement claire en temps normal,
pauvre en protéines et en cellules. Rôle de protection contre les chocs.
Plexus choroïdes petite structures présentes dans toutes les cavités ventriculaires.
Granulation arachnoïdienne ou de Pacchioni petites protrusions de l’arachnoïde à
travers la dure-mère qui vont pomper le liquide arachnoïdien qui entourent le cerveau et la
moelle épinière vers la circulation veineuse.
Hydrocéphalie accumulation de liquide céphalo-rachidien qui va augmenter la pression
dans les cavités ventriculaires et ainsi entrainer un repoussement du tissu cérébral. Ça peut
entrainer des maux de têtes, des troubles cognitifs et la mort si on ne fait rien.
À l’examen il faudra savoir examiner les structures sous différentes coupes. Les dessins
qu’on devra décrire à l’examen seront ceux du cours !
Chapitre 5 : neuroanatomie des fonctions sensorielles :
Mécanorécepteurs ils vont convertir les influx mécaniques en un influx nerveux utilisable
par le système nerveux.
Photorécepteurs peuvent aussi transmettre la nociception car par exemple quand on
regarde le soleil trop longtemps on va avoir mal.
Transmission transmission des informations sensorielles vers le cortex et le cerveau.
Thalamus centre de relais des afférences sensitives très important, toutes les afférences
sensitives vont passer par le thalamus, sauf pour l’odorat même s’il y est impliqué
indirectement.
Soraya Seddati
Le codage prédictif Le cerveau humain génère en permanence des prédictions sur les
stimulations sensorielles. Le cerveau infère, à partir des entrées sensorielles passées et de
l’expérience, un modèle du monde (extérieur et intérieur). Ce modèle est utilisé pour créer des
anticipations/prédictions sur les entrées sensorielles futures. Le cerveau identifie les violations
(“erreurs”) de prédictions en confrontant ses anticipations/prédictions aux entrées sensorielles
effectives. Le cerveau n’a pas besoin de se représenter consciemment ce qui est prédictible,
seule compte l’erreur de prédiction. Et le message d’erreur va permettre d’adapter le modèle
de l’environnement.
La fonction somesthésique :
Mécanorécepteurs (encapsulés) sont dit encapsulés car la partie terminale ou initiale qui
va réaliser le mécanisme de transduction va être entouré par une capsule.
Thermorécepteurs récepteurs sensoriels qui seront responsable de la perception de la
chaleur. À l’inverse des mécanorécepteurs, eux seront plutôt des terminaisons nerveuses
libres qui vont se propager dans les tissus (notamment la peau).
Nocicepteurs peuvent être des mécanorécepteurs, des thermorécepteurs, chémorécepteurs,
qui vont être également des terminaisons nerveuses libres.
Chémorécepteurs seront par exemple les récepteurs sensoriels qui vont transmettre la
douleur lorsque l’on nous injecte un produit au niveau cutané qui va générer une réaction
inflammatoire.
Fuseaux neuromusculaires mécanorécepteur se trouvant au sein des muscles. Structure
de 4 à 8 fibres musculaires spécialisés entourés par une capsule de tissu conjonctif, ils vont
renseigner sur le degré d’étirement des muscles, et ces fuseaux vont jouer un rôle majeur
dans la proprioception.
Organes tendineux de Golgi quasi pareil que pour les fuseaux neuromusculaires, mais
indique aussi sur le degré d’étirement des tendons (et donc indirectement des muscles).
Également impliqué dans la proprioception, dans les boucles réflexes spinales qui ont pour
but de protéger les muscles.
Discrimination spatiale plus petite distance entre laquelle on peut distinguer 2 points.
Il y a une variation de la discrimination spatiale d’un stimulus tactile au niveau du corps
humain, c’est-à-dire, si on prend un trombone avec 2 pointes éloignées de quelques
centimètres, on verra qu’on le sentira comme s’il était au même endroit sur certaines zones du
corps tandis que l’on sentira bien l’espace sur la langue, les lèvres, etc. !
Soraya Seddati
Nerfs spinaux association d’axone au niveau de la racine postérieure et antérieure de la
moelle épinière.
La racine postérieure fonction somato-sensorielle.
La racine antérieure fonction motrice.
Fibres A et A sont des fibres de calibres plus gros et plus myélinisé et donc vont
permettre à l’information de se transmettre très rapidement, et du coup elles vont s’occuper de
la transmission des informations tactiles et proprioceptives.
Fibres A et C sont des fibres de calibre plus fin, sont peu, voire pas myélinisés, vont
conduire l’information plus lentement et donc du coup elles vont s’occuper de la transmission
des informations thermiques et nociceptives.
Nerf crânien trijumeau transmet l’information somesthésique pour le visage et le cou,
ème
le nerf trijumeau est le 5 nerf crânien (vu au chapitre 4), il aura 3 branches : une supérieure,
une moyenne et une inférieure. Nerf assez important dans les composantes motrice vu qu’il va
s’occuper de l’innervation des muscles masticateurs (qui vont permettre de mobiliser la
partie inférieure de la mâchoire) et d’un tout petit muscle appelé muscle tenseur du tympan.
Ce nerf à une grosse composante sensitive et une petite composante motrice.
Lésion au niveau de la zone operculaire va entrainer ce qu’on appelle le syndrome
operculaire qui se caractérise par une trilogie au point de vue symptomatique :
1. Difficulté à articuler (peut aller jusqu’au mutisme)
2. Dysphagie (difficulté à avaler (peut aller jusqu’ une complication respiratoire car
vont envoyer des aliments dans leurs systèmes bronchiques et donc générer dues
surinfection de type pneumonie)
3. Incontinence salivaire.
Somatotopie (homuncules de Penfield) la représentation corticale de chaque partie du
corps est corrélée à la densité des informations sensorielles issues de chacune d’entre elles et
non à leur surface cutanée.
Cortex sensitif secondaire va recevoir des projections afférentes du cortex sensoriel
primaire, va jouer un rôle d’intégration des informations sensorielles discriminatives et vont
ensuite envoyer de l’information vers l’amygdale (fonction émotionnelle) et l’hippocampe
Soraya Seddati
(fonction mnésique). Aura aussi un rôle majeur dans l’apprentissage et dans la mémoire
tactile. Le + important ici c’est qu’une stimulation d’un hémicorps, va entrainer une
stimulation bilatérale (par ex : si je touche ma main droite avec mon autre main je vais activer
mon cortex somato-sensoriel primaire gauche (à cause de la décussation) et je vais activer de
manière bilatéral mes cortex somato-sensitifs secondaires.)
Cortex pariétal postérieur rôle majeur dans les aspects attentionnels, à l’intégration des
différentes sous-modalités. Combine les informations somatosensitives avec les autres
modalités sensorielles. Ici si on a une stimulation unilatérale d’une partie du corps on aura une
réponse unilatérale et controlatérale du cortex pariétal supérieure. (ex : si on stimule notre
nerf médian droit on aura une activation du cortex somato-sensoriel primaire gauche, mais
une activation bilatérale des cortex somesthésiques secondaires (= somato-sensitif secondaire)
et de manière controlatérale et unilatérale le cortex pariétal supérieur. (Ce sera à l’examen ! :
il pourrait demander si par exemple je stimule ma main gauche ou mon pied droit, etc.
Quelles sont les structures qui vont s’activer ? donc il faut bien comprendre.)
Faisceau luminescent médian fonction tactile et proprioceptive.
Faisceau spinothalamique latéral (fonction affectives et motivationnelle) se distingue de
la composante discriminative car elle envoie des projections au tronc cérébral et par rapport
aux cortex qui seront différents.
Elle va envoyer des informations vers la formation réticulée, ces informations qui vont ensuite
être à l’origine de nouvelles projections vers l’amygdale (fonction émotionnelle),
l’hypothalamus (fonction végétative) et la substance grise périaqueducale.
Au niveau de l’hypothalamus la fibre va rejoindre une jonction synaptique avec un nouveau
neurone et le dernier neurone va aller envoyer l’information vers le cortex préfrontal
(fonction cognitive sur la douleur), le cortex cingulaire antérieur et au niveau du cortex
insulaire (=insula : fonction de douleur et gustation)
Les voies descendantes il s’agit de toute une série de structures (voir p45 slide cours 4)
qui vont projeter vers la substance grise périaqueducale du mésencéphale. La fonction de ces
voies ascendantes est de diminuer la quantité d’informations douloureuses qui vont
remonter vers le cerveau et auront donc un effet antidouleur.
Substance grise périaqueducale se trouve autour de la « bouche de mickey » du
mésencéphale. Elle porte ce nom car elle se trouve tout autour de l’aqueduc de Sylvius.
Soraya Seddati
La fonction visuelle :
Sclérotique blanc de l’œil, qui va être recouvert d’une fine membrane qui va porter le nom
de conjonctive. La sclérotique va permettre d’enfermer les rayons qui sont entrés dans le
globe oculaire, elle a une fonction de protection des structures importantes intérieures de
l’œil à une épaisseur d’1 à 2 millimètres. Elle sert aussi de point d’ancrage pour les muscles
extra-oculaires assurant la mobilité de l’œil, sur sa partie antérieure elle se modifie pour
former la cornée.
Limbe cornéen ligne noire entourant l’iris.
Iris coloré différemment d’un humain à un autre
Pupille trou noir qui varie en fonction de l’intensité lumineuse et qui va permettre aux
rayons lumineux de pénétrer dans notre globe oculaire pour stimuler la rétine.
Muscles droits externe et interne muscles qui viennent du crâne pour se rattacher au
globe oculaire et permettre le mouvement vers la gauche ou vers la droite.
Muscles droits supérieur et inférieur muscles qui viennent du crâne pour se rattacher au
globe oculaire et permettre le mouvement de haut en bas.
Muscle grand ou petit oblique muscles qui viennent du crâne pour se rattacher au globe
oculaire et permettre les mouvements sur les côtés.
Nerf optique va ramener les information sensorielles visuelles qui ont été transduites au
niveau de notre rétine vers parenchyme cérébral et au cortex occipital (=cortex visuel
primaire).
Nerf oculomoteur commun fonction oculomotrice.
Nerf trochléaire (=pathétique) fonction oculomotrice.
Nerf abducteur de l’œil (=abducens) fonction oculomotrice.
Soraya Seddati
Macula zone de la rétine caractérisée par une concentration maximale de récepteurs qui
vont permettre une vision de haute qualité.
Fovéa se trouve au centre de la macula, c’est la zone de l’acuité maximale de l’œil c’est-à-
dire que c’est l’endroit de la rétine ou notre vision sera la + précise. Sa présence explique
pourquoi notre vision est plus floue sur les côtés et plus net au centre de notre champ visuel.
Cornée 1ère lentille qui va assurer la première déviation des rayons lumineux.
Cristallin Lentille biconcave qui va assurer l’accommodation de l’œil en changeant de
forme.
Rétine Pellicule photographique dans notre œil et qui reçoit des projections inversées de
l’extérieur car notre système nerveux et nos voies vont remettre l’image à l’endroit. A comme
rôle de transformer l’énergie lumineuse en influx nerveux via les photorécepteurs.
Emmétropie c’est quand les muscles ciliaires sont relâchés, les rayons parallèles d’une
source de lumière distante convergent exactement sur la rétine.
Hypermétropie les rayons convergent en arrière et le globe oculaire est trop court et du
coup les rayons lumineux en provenance d’une source lumineuse vont se projeter derrière
notre rétine.
Myopie les rayons convergent en avant car globe oculaire trop long et donc les rayons en
provenance d’une source lumineuse lointaine vont converger en avant et ne vont donc pas
stimuler correctement notre rétine.
Astigmatisme c’est une irrégularité dans la courbure de la cornée ou du cristallin qui va
perturber la réfraction car ils vont les diffuser de manière anarchique.
Soraya Seddati
Les photorécepteurs :
Seules cellules sensibles à la lumière au niveau de la rétine, elles possèdent des pigments
photosensibles qui absorbent la lumière et entrainent une cascade d’événements qui modifie le
potentiel membranaire du photorécepteur et du coup induit une modification de la quantité de
neurotransmetteurs que les synapses du photorécepteur déversent sur les cellules avec
lesquelles elles entrent en contact.
Bâtonnets résolution spatiale très faible, extrêmement sensibles à la lumière. On fait appel
aux bâtonnets quand on est dans un environnement avec très peu de lumière, et du coup notre
vision est assez faible et floue. Ses pigments photosensibles s’appellent la rhodopsine.
Cônes résolution spatiale très élevée donc l’information visuelle transmise par les cônes va
être assez bonne, sont peu sensibles à la lumière, ils s’activent quand l’intensité lumineuse est
assez importante, ils sont aussi sensibles aux couleurs et ce sont eux qui nous permettent de
voir en couleur. Ils ont 3 types de cônes avec des pigments photosensibles différents bleu (s)
verts (m) et rouges (L)
Vision trichromatique c’est la vision qualifiée de normale avec les 3 cônes et les 3 types
de pigments photosensibles.
Dyschromatopsie (= daltonisme) on aura une perception anormale des couleurs car il va
nous manquer un type de cône.
Achromatopsie c’est l’absence de cônes au niveau de la rétine et donc on aura une vision
en noir et blanc.
Vision scotopique les bâtonnets sont les seuls actifs, la résolution spatiale est faible et on a
une absence de vision des couleurs.
Soraya Seddati
Vision mésopique les bâtonnets sont actifs et il y a un recrutement progressif des cônes et
donc une amélioration progressive de la résolution spatiale et de la vision colorée.
Vision photopique les bâtonnets sont saturés et ne contribuent plus à la visio, seuls les
cônes sont actifs et permettent donc une résolution et vision des couleurs optimale.
Organisation laminaire de la rétine on a une couche de photorécepteurs (cônes et
bâtonnets) qui vont être en contact avec une cellule intermédiaire qui s’appelle la cellule
bipolaire qui va elle-même être en contact avec la cellule ganglionnaire qui va donner
naissance aux axones. Ces axones vont donner naissance au nerf optique qui est le 2ème nerf
crânien.
Champ visuel partie de l’espace visuel couverte par la rétine d’un seul œil lorsque le
regard est fixé vers un point éloigné. L’image reçue au niveau de la rétine est inversée.
Champ visuel complet les deux yeux ouverts.
Champs visuel périphérique champ visible que par l’œil droit ou gauche lorsqu’on
alterne la fermeture des yeux.
Champ visuel central champ visible au centre par les deux yeux en alternant la fermeture
des yeux.
Hémichamp visuel gauche ou droit par exemple l’hémichamp visuel gauche va se
projeter sur la rétine temporale droite et sur la rétine nasale gauche inversement pour
l’hémichamp visuel droit. Il y a une de décussation partielle.
Les champs visuels monoculaires se projettent sur la périphérie de la partie nasale de la
rétine ipsilatérale.
Rétinotopie fait référence au fait que depuis la rétine, chaque partie de la rétine va être
prise en charge par une cellule ganglionnaire et que chacune de ces cellules vont projeter sur
une partie bien spécifique du thalamus (ou il y aura une jonction avec un nouveau neurone qui
va projeter sur une partie bien spécifique de cortex visuel primaire.
Autre notion importante c’est que la représentation au niveau du thalamus et du cortex visuel
primaire des différentes parties de la rétine ne va pas être proportionnelle à la surface de rétine
mise en jeu mais à la qualité/résolution spatiale de la vision. Schéma très important pour
comprendre :
Soraya Seddati
Cortex visuel primaire (= cortex strié) se situe au niveau des berges supérieures et
inférieures de la scissure calcarine, sur la face interne du lobe occipitale.
Cortex visuel secondaire (= cortex extra-striés) voie dorsale qualifiée de « where »
impliquée dans la perception du mouvement, des relations spatiales et dans l’intégration
visuo-motrice (donc l’utilisation de l’information visuelle pour guider le mouvement).
Cortex visuel secondaire (= cortex extra-striés) voie ventrale qualifiée de « what »
impliquée dans la reconnaissance et l’identification des objets des formes et des couleurs.
Cortex fusiforme va avoir des zones de cortex qui vont développer une spécialisation
pour la reconnaissance de stimuli comme les couleurs, formes, visages. Il y a même une
partie de ce gyrus qui va développer une reconnaissance visuelle des mots pour en permettre
la lecture accélérée.
Si lésion des cortex extra-striés on n’aura pas de perte complète de la vision mais une
altération de traitement de certains types d’informations visuelles en fonctions du type
de zone extra-strié.
Achromatopsie cérébrale vue en noir et blanc soit suite à une absence de cônes au niveau
de la rétine soit suite à une lésion de V4 dans le cortex extra-strié.
Soraya Seddati
Prosopagnosie incapacité à reconnaitre les visage (incluant notre propre visage) suite à
une lésion bilatérale du gyrus fusiforme.
Akinétopsie incapacité à percevoir le mouvement suite à une atteinte bilatérale au niveau
de la partie postérieur du gyrus temporal moyen (=V5).
La vision aveugle perte de la vision, autrement dit une cécité. Donc on a une perte de la
capacité à percevoir tout les stimuli visuels dans une partie de notre champ visuel ou dans la
totalité de notre champ visuel pour un œil ou les 2 lorsque l’on présente une atteinte du cortex
visuel primaire. Néanmoins les aveugles sont dotés de ce que l’on appelle la vision aveugle
« blindsight » c’est l’existence d’une perception visuelle résiduelle chez des patients aveugles
suite à une lésion du cortex visuel primaire.
La vision aveugle de type 1 absence de perception consciente des stimuli.
La vision aveugle de type 2 présence d’un certain degré de perception consciente des
stimuli.
La fonction auditive :
Son ensemble d’onde de pression produites par des molécules d’air en vibration
Onde va être définie par sa forme sa phase son amplitude et sa fréquence.
Onde sonore pour l’onde sonore on va prendre en compte l’amplitude qui équivaut à
l’intensité dont l’unité est le décibel (=dB) et la fréquence qui définit la hauteur du son (aigu
ou grave, etc.).
Ondes complexe addition de différents types d’ondes sinusoïdales d’amplitudes,
fréquences et phases variées.
Spectre audible allant de 20Hz à 20KHz, vu que nous ne pouvons pas capter toutes les
ondes. Les sons en dessous de 20Hz sont qualifiés d’infrasons et ceux dépassant 20KHz sont
qualifiés d’ultrasons. Cependant certains sons de basses fréquences ne seront certes pas captés
par notre système auditif mais pourront l’être par le « toucher » en venant buter notre cage
thoracique avec leurs coques de compression.
L’oreille externe constitué du pavillon, de la conque, du conduit auditif se finissant par le
tympan. À un rôle d’amplification des sons, de déjà réaliser une filtration des ondes
complexes et de transmettre l’onde sonore via la membrane tympanique.
L’oreille moyenne constituée de la chaine des osselets (du marteau en contact avec le
tympan, l’enclume et l’étrier en contact lui-même avec la cochlée qui va former la zone de
contact entre l’oreille externe et l’oreille interne) et du muscle du tympan et du muscle
stapédien.
La chaine des osselets va faire le lien entre le tympan et l’oreille interne grâce à la fenêtre
ovale. Elle va assurer la transmission efficace de l’onde sonore à l’interface air-liquide en
amplifiant la pression exercée au niveau de la fenêtre ovale (20 à 200 x plus élevé) grâce à
un effet de levier dû à la différence de surface tympan/fenêtre ovale.
Soraya Seddati
La trompe de stache fait communiquer les cavités nasales avec l’oreille moyenne, elle
permet d’équilibrer les pressions au niveau de l’oreille moyenne (par rapport aux pressions de
l’air extérieur).
Muscle tenseur du tympan et muscle stapédien en cas de sons violents elles vont se
contracter automatiquement de sorte à diminuer la mobilité de la chaine des osselets et réduire
la transmission de l’onde sonore à l’oreille interne.
La cochlée structure membranaire remplie de liquide transformant l’énergie de l’onde
sonore en influx nerveux, elle va recouvrir une cavité creusée dans l’os temporal qui est
remplie de liquide appelé « endolymphe ». Cette cochlée contient 3 rampes : une vestibulaire,
une tympanique et un canal cochléaire.
Membrane de reissner se trouve entre la rampe vestibulaire et le canal cochléaire.
Membrane basilaire entre le canal cochléaire et la rampe tympanique, elle va vibrer sous
l’effet de l’onde sonore. Chaque partie de la membrane basilaire va présenter une sensibilité
préférentielle à une fréquence bien définie, donc on a ce qu’on appelle une représentation
topographique des fréquences (= Tonotopie).
L’organe de corti se trouve sur la membrane basilaire, c’est la partie de l’oreille interne
qui va réaliser le mécanisme de transduction de l’onde sonore en un influx nerveux électrique.
On y retrouve des cellules ciliées internes qui sont les mécanorécepteurs qui vont transformer
l’énergie de l’onde sonore en influx nerveux qui seront ensuite transmis par les axones qui
vont former la partie auditive du nerf vestibulo-cochéaire.
Cet organe est particulièrement fragile car les cellules cillées ne se renouvellent pas si on les
perd et du coup on a une diminution de l’acuité visuelle.
La tonotopie de la membrane basilaire est préservée tout le long de la voie auditive et
préservation de la représentation topographique des fréquences au niveau du cortex auditif
primaire. Chaque fréquence va occuper une position bien précise sur tout le long des
circonvolutions de Heschl.
Soraya Seddati
Cortex auditif secondaire il y a une perte de la topographie des fréquences d’ondes
sonores pour permettre l’intégration des ondes sonores en ce qu’on appelle des objets auditifs.
Noyau accumbens va être impliqué dans le mécanisme du plaisir, de récompense et de
dépendance. On y fera appel au niveau de la fonction auditive pour tout ce qui est relatif au
traitement émotionnel de la musique.
Acouphènes (= tinnitus) sensations auditives qui peuvent être unilatérale où bilatérale et
qui ne sont pas liés à une stimulation sonore extérieure. Peuvent être des sensations de
tintements, de bourdonnement, de chuintements, de sifflements ou de sons. Peuvent être
excessivement intense et 5 à 15 % de la population va présenter un acouphène permanent qui
peut perturber l’activité quotidienne. Ces acouphènes sont la cause d’une déafférence
fonctionnelle observée, vu qu’il y a une perte d’afférences sensoriels qui va remonter via le
système auditif jusqu’au cortex auditif primaire qui va être à l’origine de cet acouphène dû au
mécanisme de plasticité pathologique.
Plasticité neuronale chez le sourd ils ont des capacités de traitement et de perception
d’informations sensorielles d’autres modalités plus avancées que les sujets entendants. C’est
lié au fait que le cortex auditif primaire va être recruté pour le traitement d’informations
sensorielles d’autres modalités comme les stimuli visuels ou impliquant la fonction
somesthésique.
La fonction olfactive :
Catégories d’odorants (selon Amoore) piquant, floral, musqué, camphré, mentholée,
éthérée et putride.
Sensibilité olfactive déclin de la sensibilité olfactive avec l’âge, la capacité
d’identification de 80 substances odorantes courantes décline fortement de 20 à 70 ans.
L’épithélium olfactive sert de support aux chémorécepteurs qui vont assurer le
mécanisme de transduction aux récepteurs olfactifs.
Récepteurs olfactifs Les axones vont traverser la lame criblée pour gagner l’endocrâne et
rejoindre le bulbe olfactif. Ces récepteurs vont se spécialiser pour un ou des odorants.
Lame criblée de l’éthmoïde trous au niveau de la structure osseuse du crâne qui vont
permettre le passage des axones depuis notre cavité nasale vers l’endocrâne. Et c’est à cet
endroit que l’on va observer le bulbe olfactif.
Soraya Seddati
Nerf olfactif 1er nerf crânien.
Les axones des récepteurs olfactifs se rejoignent au niveau des glomérules du bulbe
olfactif qui entrent en contact avec les cellules mitrales qui elles auront un axone qui va
donner naissance au nerf olfactif.
Le tractus olfactif va projeter l’information vers une suite de structure : le tubercule
olfactif, le cortex piriforme, l’amygdale et le cortex enthorinal de l’hippocampe.
Et de l’amygdale on va avoir des jonctions synaptiques qui vont envoyer l’information vers le
thalamus, l’hypothalamus qui vont être impliqué dans le traitement « émotionnel » des
odeurs par exemple nauséabondes qui vont donner donner envie de vomir.
Et puis du thalamus on aura encore des projections vers le cortex orbito-frontal qui lui va
être impliqué dans le traitement conscient des informations olfactives (avec le cortex
piriforme).
L’organe voméro-nasal petite structure qui se trouve dans le nez au niveau de la cloison
nasale. Elle joue un rôle (chez l’animal) dans la détection et dans la transduction des
phéromones, alors on se demande si elle a aaussi un rôle chez l’homme ou s’il s’agit juste
d’un restant de l’évolution. Il est présent chez 25 à 100% des adultes.
Phéromones substances chimiques qui vont agir comme des messager entre les individus
d’une même espèce et qui jouent un rôle dans l’attraction sexuelle, ils vont aussi permettre
l’échange d’information. La phéromone humaine considérée comme probable qu’on appelle
l’« androstadiénone » et qui est trouvée dans les sécretions axiliaires. Les phéromones
n’activent ni notre cortex piryforme ni notre cortex orbito-frontal ce qui explique pourquoi on
ne perçoit pas les phéromones et leurs effets.
La fonction gustative :
La fonction gustative sa fonction est de déterminer la comestibilité d’un aliment ainsi
que sa concentration et de préparer le tractus grastro-intestinal à la reception de la
nourriture. Il participe aussi aux aspects motivationnels de l’ingestion des aliments.
Soraya Seddati
Catégories gustatives il en existe 5 : le salé, le sucré, l’acide, l’amer et l’umami. Cette
classification est limitée car on peut percevoir d’autres sensations gustatives comme
l’astringent, le brûlant, la graisse,l’amidon, le métal, etc.
L’amer va être détecté par la partie postérieure de la langue.
L’acide va être détecté par les parties latérales de la langue.
Le sucré et l’umami vont être détectés par la partie antérieure de la langue.
Le salé va être détecté par la partie toute antérieure de la langue et les parties latérales.
Bourgeons du goût ils vont contenir jusqu’à 30 à 100 cellules gustatives. Et la langue
contient environ 4000 bourgeons du goût. 75% de ces bourgeons vont se trouver sur la face
dorsale de la langue dans les papilles (sorte de petite éminence) et le reste des bourgeons se
trouve au niveau des muqueuses de l’oropharynx.
C’est au niveau des microvillositées présente à la surface du bourgeon du goût et donc sur la
langue que va se faire le phénomène de transduction.
Cellules du goût sont des cellules qui vont contenir des microvillosités et au niveau de ces
microvillosités on va trouver les chémorécepteurs.
Les voies gustatives impliquent 3 nerfs craniens : le nerf facial, le nerf glossopharyngien et le nerf vague.
les neurones partent des structures terminales pour projetter sur le noyeau du faisceau solitaire pour ensuite
projetter sur le thalamus pour ensuite projeter sur les structures néocorticales.
Le nerf facial (= nerf VII) impliqué dans l’inervation sensitive des 2/3 antérieurs de la
langue. Il a une composante motrice pour les muscles de la mimique.
Le nerf glossopharyngien (= nerf IX) il a une petite composante sensorielle pour le 1/3
postérieur de la langue.
Soraya Seddati
Le nerf vague (= nerf X) il va s’occuper de l’innervation sensitive de l’oropharynx (une
petite partie du nerf vague vu qu’il va aussi s’occuper de l’invervation végétative ou
autonome de tout les organes internes).
Intéroception capacité que l’on a de se faire une représentation mentale du point de vue
sensoriel de ce qui se passe à l’intérieur de notre corps.
Souvent des questions à l’examen sur les différents systèmes sensoriels. Quasi toujours à
l’examen la somatotopie (l’homunculus de Penfield), rétinotopie et la tonotopie. « Si je
vous pose des questions à l’examen sur la somatotopie ça fera référence à 2 choses :
1. Chaque partie du corps va projeter sur des parties bien spécifique soit de la
moelle épinière soit du thalamus, soit du cortex.
2. La représentation corticale mais aussi sous-corticale de chacune des parties du
corps va être lié à la précision des informations sensorielles issues de ces
différentes parties du corps plutôt qu’à sa surface cutanée. »
Chapitre 6 : neuroanatomie de la fonction motrice.
Motricité contrôle neuronal volontaire des muscles striés ou squelettiques.
Muscles striés (= squelettiques) ce sont les muscles que l’on va contracter pour les
mouvements volontaires. C’est via les différentes stries de ces muscles que les fibres
musculaires vont pouvoir se contracter ou se relâcher. On aura un contrôle volontaire sur
notre musculature striée via les voies neuroanatomiques de la fonction motrice.
Muscle lisse se trouvent au niveau des organes internes et par exemple de la paroi
vasculaire, ils n’ont pas cet aspect strié, et vont principalement être innervé par le système
nerveux végétatif. On n’a pas de contrôle volontaire sur le degré de contraction, ça se fait via
notre système nerveux végétatif (= autonome) (donc ça se fait tout seul).
Les mouvements qu’ils soient volontaires ou involontaires ils sont tous produits par des
modulations du tonus musculaire dont les patterns temporels et spatiaux sont organisés par la
moelle épinière et le cerveau. Pour résumer, quand on fait un mouvement notre système
nerveux doit organiser des patterns de modulation d’activité musculaire au niveau des
différents muscles qui vont être impliqué dans le mouvement.
Soraya Seddati
Motoneurones alpha provoquent tous les mouvements en fin de compte. Ils se trouvent
dans la corne antérieure de la substance grise de la moelle épinière, tout le long de la moelle
épinière ou encore au niveau des noyaux moteurs des différents nerfs crâniens au niveau du
tronc cérébral, et viennent innerver directement les muscles striés en connectant le SNC aux
muscles via le système nerveux périphérique.
Systèmes descendants :
Vont partir des cortex moteurs pour descendre dans le cerveau puis dans le tronc cérébral puis dans la moelle
épinière jusqu’au motoneurones alphas.
Ganglions de la base noyaux de substance grise dans la profondeur du cerveau, ils ont une
fonction motrice.
Cervelet fonction motrice, ils ne vont pas moduler directement l’activité des
motoneurones alphas, mais vont influencer l’activité des structures au niveau du cortex
moteur et prémoteur.
« Cette année on va seulement s’attarder sur les structures en rouge »
Les motoneurones alphas leurs corps se trouvent dans la corne antérieure de la substance
grise de la moelle épinière. Leurs axones vont ensuite cheminer via la racine antérieure des
nerfs spinaux pour ensuite donner naissance aux nerfs périphériques qui vont aller innerver
les fibres musculaires situé à distance.
Moelle épinière Lors de la coupe horizontale de la moelle épinière on peut voir au milieu
la substance grise qui a une forme de papillon qui sera divisé en 2 parties : la corne antérieur
(fonction motrice) et la corne postérieure (fonction somesthésique en particulier pour le
faisceau spinothalamique donc pour la douleur et la température)
Corne antérieure + volumineuse au niveau cervical et au niveau lombo-sacré c’est lié au
fait que dans ces parties là on va avoir la corne antérieure de la substance grise et la moelle
épinière qui va être plus volumineuse qu’au niveau thoracique car il va y avoir un grand
nombre de corps de motoneurones qui vont avoir pour fonction de moduler l’activité de tous
ces muscles du membre supérieur pour la partie cervicale et du membre inférieure pour la
partie lombo-sacrée.
Soraya Seddati
R
Unité motrice unité fonctionnelle qui va être constituée d’un motoneurone alpha et les
fibres musculaires qui l’innervent. Ces fibres musculaires sont disséminées dans un même
muscle car ça permet d’avoir une meilleure répartition de la force contractile et de diminuer le
risque de déficit de force au niveau musculaire en cas de lésion.
Faisceau cortico-spinal voies neuronales qui vont partir des structures néocorticales pour
descendre vers le tronc cérébral, donc qui partent du cortex vers la moelle épinière.
(Pour la douleur et la température on parlait de faisceaux spinothalamique)
Faisceau cortico-bulbaire voie neuronale qui va partir du cortex pour projeter sur le tronc
cérébral.
Le faisceau pyramidale rassemble les faisceaux : cortico-spinal et cortico-bulbaire. Est
appelé comme ça en références aux pyramides bulbaires sur la face antérieure du bulbe. Ces
faisceaux prennent leur origine sur 3 régions corticales : le cortex moteur primaire (d’où
proviennent + de 70% des fibres), le cortex prémoteur et l’aire motrice supplémentaire qui
forme les 30% restants.
Soraya Seddati
Circonvolution frontale ascendante circonvolution située entre le sillon précentral et la
scissure de Rolando, au sein de laquelle on va trouver le cortex moteur primaire.
Le nerf facial va être innervé par les faisceaux cortico-bulbaires.
L’aire motrice supplémentaire et le cortex prémoteur outre leur contribution aux
faisceaux cortico-bulbaires et cortico-spinal, ils auront un rôle prémoteur dû aux nombreuses
connexions réciproques qu’ils entretiennent avec le cortex moteur primaire mais aussi. Ils ont
un rôle fonctionnel majeur dans la sélection de mouvements spécifique ou de séquences
motrices à partir du répertoire des mouvements possibles.
Le cortex prémoteur est impliqué dans l’initiation et la sélection des mouvements à
effectuer sur base d’indices externes visuels ou auditifs.
L’aire motrice secondaire va être impliquée dans la sélection de mouvements à effectuer
sur base d’indices internes et auto-déclenchés.
Organisation somatotopique de la voie motrice comme pour la fonction somesthésique
on aura une organisation somatotopique, c’est-à-dire que les différentes parties du corps qui
vont être innervée d’un point de vue moteur vont occuper une position précise sur le cortex
moteur primaire qui est la même pour la fonction somesthésique :
(Les membres inférieurs se trouvent sur la face interne du lobule para-central, le tronc sur la
partie supérieure latérale, la main sur la partie latérale médiane, et le visage/langue/organes
liés à la déglutition se trouvent au niveau de la région operculaire.)
La représentation corticale des différentes parties du corps ou des muscles qui vont être
impliqués dans la motricité des différentes parties ne va pas être proportionnelle au volume
musculaire mit en jeu mais à la complexité et la précision des mouvements réalisé par les
muscles considérés.
Si lésion au niveau de l’aire motrice de la main on va se trouver paralysé au niveau d’une ou
des 2 mains si on a une atteinte bilatérale, et c’est irréversible comparé aux autres parties du
cortex par exemple pour le pied ce n’est pas grave parce qu’il y a toujours moyen de
récupérer un certain degré de mobilité !
Soraya Seddati
Zone poly sensorielle défensive se trouve à cheval entre le cortex moteur primaire et le
cortex prémoteur, zone qui va recevoir des informations sensorielles multimodales (= en
provenance des différents systèmes) pour générer des réactions motrices rapides à certains
types de stimulations sensorielles. C’est cette zone là que l’on va activer lorsqu’on aura des
actions d’évitements (par exemple : éviter une balle de tennis) ou elle recevra l’information
du thalamus et elle génèrera très rapidement des schémas moteurs codés à l’avance.
Le syndrome pyramidal Une lésion du faisceau cortico-spinal (et cortico-bulbaire)
empêche la transmission des efférences motrices aux motoneurones alpha et aux neurones des
circuits locaux.
Les noyaux de la base :
Les ganglions de la base n’ont pas de projection directe sur les motoneurones alphas mais
qui vont agir sur les cortex moteurs primaires et prémoteur ainsi que sur le tronc cérébral. Ce
sont des structures réalisant des boucles dites cortico-sous-corticales actives avant et pendant
le mouvement, ces boucles sont indispensables pour avoir des mouvements harmonieux et
correctement effectués.
Noyau caudé, Putamen, Globus pallidus, Noyaux sous-thalamiques, Substance noire.
Attention à bien connaitre et comprendre le schéma ci-dessous car il est très important ici et
plus tard dans le cours, il y a souvent des questions dessus à l’examen !
Soraya Seddati
Dans ce chapitre-ci c’est la boucle motrice qui nous intéresse et elle aura pour fonction de
réguler le niveau d’activité des structures corticales qui contribue à cette boucle.
Le cervelet :
Le cervelet structure n’ayant pas de projections directes sur les motoneurones alphas mais
qui va influencer la motricité en régulant l’activité des neurones moteurs du cortex ou du
tronc cérébral en réalisant des boucles cortico-cérébello-corticales.
Il va jouer un rôle majeur dans l’utilisation des informations sensorielles pour guider les
mouvements.
Il va aussi comparer le mouvement prévu (envoyé par les structures néocorticales) à celui
réalisé et va du coup réduire l’erreur motrice.
Erreur motrice différence entre la sélection des schémas moteurs et ceux réalisés.
Apraxie idéomotrice Trouble de l’activité gestuelle affectant la réalisation d’actes simples
(Gestes symboliques type salut militaire, imiter un geste ou une action)
Apraxie constructive Trouble de l’activité gestuelle consistant en une difficulté à réunir
des unités unidimensionnelles pour former des figures en deux ou trois dimensions.
Apraxies idéatoire Trouble de l’activité gestuelle qui se manifeste dans l’exécution d’actes
complexes et porte sur la succession coordonnée de différents gestes élémentaires qui les
constituent. Ces derniers sont en revanche bien exécutés s’ils sont pris isolément. (Allumer
une bougie, gratter une allumette, manipuler des ciseaux)
Chapitre 7 : neuroanatomie des fonctions cognitives
Neuroanatomie des foncions langagières :
Le langage faculté à mettre en œuvre un système de signes linguistiques permettant la
communication de la pensée et des sentiments. Il est crucial pour permettre la communication,
la transmission d’informations et de connaissances entres êtres humains.
Le langage parlé :
Soraya Seddati
Information linguistique l’information auditive/verbale qui va être porteuse de sens et
que notre système nerveux va recevoir et percevoir et reconnaitre.
Perceptions du langage parlé va permettre de discriminer les sons auditifs
porteurs de sens qui nous sont envoyés de manière continue.
utilisation des signaux auditifs pour identifier les sons dans différentes échelles
temporelles : phonème (20-50ms), syllabe (100-300ms), mot (500ms et 1s) et phrase
(secondes).
Parser permet de diviser le flux verbal en ses sous-unités porteuses de sens.
Buffer rôle de mémoire tampon permettant de stocker l’espace de quelques
secondes les informations nécessaires pour former une phrase complète.
Reconnaissance du langage parlé association des sons verbaux porteurs de sens à
leurs signification et leurs signifiants ce qui va nous permettre de comprendre le
message envoyé.
Traitement lexical correspond à l’étiquette lexicale, c’est-à-dire à la
signification la + évidente pour nous d’un terme par rapport à notre culture et
notre expérience.
Traitement sémantique correspond aux multiples sens de cette étiquette
lexicale qui est également dépendante de cette expérience.
Informations paralinguistiques ce ne sont pas des informations auditives/verbales mais
ce sont des informations sensorielles que l’on va percevoir et qui vont soutenir le langage,
vont nous aider à comprendre le langage.
L’air de Wernicke au niveau de la partie postérieure et supérieure du lobe temporal, qui
va être impliqué dans la compréhension du langage.
L’air de Broca au niveau du gyrus frontal inférieur, et dans cette aire on va trouver des
régions qui sont impliquée dans la production du langage.
Faisceau arqué câble d’axone qui va servir de lien et de transmetteur de l’information
entre Wernicke et Broca. On retrouve cette structure qu’au niveau d’un seul hémisphère vu
qu’il y a une dominance hémisphérique.
Le modèle de Hickok et Poepel modèle bien plus complexe que celui de Wernicke et
Broca.
Cortex auditifs primaires traitement spectral et temporal du langage.
Sillon temporal supérieur traitement phonologique et découpage du flux auditif continu.
Soraya Seddati
Des études suggèrent que les 2 hémisphères ne seraient pas équivalents pour la perception du langage, et que les
structures de l’hémisphère droit seraient plus spécialisé dans le traitement de sons verbaux dans des fenêtres
temporelles longues du type syllabes, mots, phrases. Tandis que l’hémisphère gauche lui serait spécialisé dans le
traitement phonologique.
Voie ventrale elle va convertir les sons en leur signification, elle va impliquer la partie
postérieure des circonvolutions temporales moyennes et inférieures au niveau des 2
hémisphères, aura la fonction d’interface lexicale s’occupant de la liaison entre les
informations phonologiques et sémantiques.
Le pôle temporal c’est la partie antérieure du lobe temporal de l’hémisphère dominant et
qui pour fonction le traitement de la sémantique et de la syntaxe.
Si lésion au niveau du pôle temporal alors possibilité de démence sémantique avec une
perte de vocabulaire.
La voie dorsale va impliquer la jonction temporo-pariétale de l’hémisphère dominant pour
l’intégration sensori-motrice, et l’aire de Broca, le cortex prémoteur, la partie antérieur de
l’insula pour la production du langage parlé.
Cette voix aura une fonction langagière et aura la fonction d’utiliser les informations auditives
verbales pour ensuite générer une réponse verbale.
Réorganisation fonctionnelle en cas d’atteinte de notre hémisphère dominant pour le
langage , on va avoir un transfert vers l’autre hémisphère dans le but de retrouver la fonction
perdue.
Le langage écrit
Il existe 2 manières de lier l’information lue à sa signification.
Voie directe traitement purement visuel de l’information, se fait au niveau du gyrus
piriforme qui va développer une capacité de reconnaissance pour la forme des mots et cette
zone va être reliée au pôle temporal au niveau du système sémantique pour faire le lien entre
la forme des mots et leur signification directement.
Voie indirecte va convertir cette stimulation visuelle en sa contrepartie auditive. Et cette
conversion permet d’avoir accès à sa signification via le réseau du langage. C’est pour ça que
les enfants qui apprennent à lire recrutent cette voix indirecte car ils ont besoin de prononcer
les mots qu’ils lisent.
Aire visuelle de la forme des mots se trouve au niveau du gyrus piriforme sur la face
inférieure du lobe occipital et temporal.
Soraya Seddati
Neuroanatomie des fonctions mnésiques :
Mémoire déclarative utilisée pour stocker des éléments verbalisables (accessible à la
conscience). Elle est dite explicite et contient surtout la mémoire épisodique pour les mots et
la mémoire sémantique pour leurs significations. La mémoire sémantique est notre
"dictionnaire" qui est différent pour chacun en fonction de l'expérience, culture, etc.
Mémoire non-déclarative utilisée pour stocker des éléments non-verbalisables comme
des réponses émotionnelles, la mobilisation des muscles, etc. (non accessible à la conscience).
Elle est dite implicite et contient la mémoire procédurale (les habiletés motrices et les
associations), la mémoire émotionnelle pour les indices d’amorçage et les aptitudes
nécessaires pour la résolution de puzzles.
Neuroanatomie de la mémoire déclarative :
Amnésie rétrograde pour la perte des souvenir ancien, c’est un oubli dit pathologique.
Amnésie antérograde pour l’incapacité à retenir de nouvelles informations c’est aussi un
oubli pathologique.
Syndrome de Korsakoff montre que les alcooliques sont souvent en déficit de vitamine
B1 ce qui peut conduire à une atteinte bilatérale des tubercules mamillaires et du thalamus
médian.
Ce patient a permis la découverte du rôle du thalamus et des corps mamillaires dans les
processus mnésiques en mémoire déclarative et épisodique pour l’impression de nouvelles
informations et pour le stockage à court et moyen terme pour le processus de consolidation.
La consolidation des souvenirs à long terme se fait d’abord au niveau de l’hippocampe
puis ensuite au niveau de différentes aires corticales (largement distribuées), qui ont
initialement traité l’information.
C’est-à-dire que les aires corticales traitent les informations sensorielles puis les envoient vers
l’hippocampe qui est connecté via le fornix au thalamus. Et puis l’hippocampe va renvoyer
les informations dans le cadre du processus de mémorisation à long terme vers les aires
corticales associatives :
Soraya Seddati
Suite à une étude sur des enfants, on déduit que seulement la mémoire épisodique serait dépendante de
l’hippocampe, et que la mémoire sémantique, elle ne passerait pas par l’hippocampe et les autres structures
comme le fornix, les tubercules mamillaires et le thalamus.
Et selon une autre étude on va voir que la mémoire sémantique est largement distribuée dans les parties latérales
des hémisphères cérébraux au niveau du lobe frontal, pariétal, temporal sur la face interne des hémisphères
cérébraux et aussi sur la face inférieure des hémisphères cérébraux.
Il y a eu encore une autre étude qui a démontré que la mémoire sémantique verbale se trouve principalement
dans l’hémisphère dominant pour le langage au niveau du pôle temporal et du gyrus frontal inférieur gauche.
Lors d’une atrophie sur la partie antérieure des lobes frontaux on développera une
démence sémantique.
Neuroanatomie de la mémoire non-déclarative :
Bases neuroanatomiques différentes de celle de la mémoire déclarative.
Mémoire non-déclarative ne dépend pas directement de processus conscients. Ce type de
mémoire se construit avec la répétition ou l’expérience, et elle s’exprime principalement en
termes de performance. L’apprentissage se fait par association, habituation ou sensibilisation.
Donc ici les structures de notre système nerveux qui vont jouer un rôle majeur sont les noyaux de la base et le
cervelet ! et en particulier :
Soraya Seddati
Pour la mémoire procédurale la boucle motrice et oculomotrice.
Pour la mémoire émotionnelle La boucle limbique car elle aura un rôle très important
pour l’association des stimulations sensorielles aux émotions.
Neuroanatomie des fonctions attentionnelles :
Top-down (= part du haut pour descendre) Réseau attentionnel permettant de maintenir
un état de sensibilité élevée aux stimuli sensoriels entrants sur base des intentions. Structures
néocorticales de haut-niveau associatif qui vont avoir un effet sur les structures sensorielles,
pour filtrer les informations sensorielles entrantes qui vont passer vers le traitement conscient
de l’information.
Processus qui va nous permettre de sélectionner les information sensorielles entrantes.
Ce système top down va impliquer la voie dorsale (= cortex pariétal postérieur, champs
oculomoteurs frontaux, aires visuelles). La voie dorsale est bilatérale.
Bottom-up Réseau permettant de sélectionner les informations au sein des afférences
sensorielles sur base de leur pertinence sur le plan comportemental. Informations
sensorielles entrantes qui vont venir détourner notre attention vers ces stimulations
sensorielles. Ce système va impliquer la voie ventrale (= jonction temporo-pariétale,
circonvolutions frontales inférieures et moyennes, champs oculomoteurs frontaux) la voie
ventrale se trouve dans l’hémisphère droit (si droitier) et va être spécialisé dans pour le
traitement des informations visuo-spatiales.
Neuroanatomie des fonctions exécutives :
Les fonctions exécutives vont être requise là où la tâche requiert la mise en œuvre de
processus cognitifs contrôlés. Ce sont typiquement des processus d’inhibition, planification,
flexibilité, contrôle etc. Leurs caractéristique est de nous permettre de nous adapter à des
situations nouvelles.
Dans une étude, Damasio a tenté de recréer la scène de l’accident de Phinneas Gage pour voir ou auraient pu se
situer les lésion, et on voit que techniquement il aurait subi des lésions au niveau des structures du cortex
préfrontal : sur la face interne (= mésiale) du cortex préfrontal médial, le cortex cingulaire antérieur et également
une partie du cortex préfrontal latéral.
Cortex préfrontal joue un rôle majeur avec les boucles striato-préfrontales (= boucles
des noyaux de la base) dans les fonctions exécutives. Et si on a une lésion au niveau du
cortex préfrontal ou au niveau d’une des structures de la boucle (striato-)préfrontale on
peut développer des atteintes du système exécutif (= syndrome diséxécutifs).
Soraya Seddati
Neuroanatomie des fonctions émotionnelles :
Émotion terme polysémique, mais ici dans le cadre du cours de neuroanatomie on va lui
donner le sens de réactions idiosyncratiques cognitives et physiologiques complexes
engendrées par une stimulation sensorielle.
Idiosyncratique se dit des réactions qui sont propre à chaque individus, et fait référence
au fait que face à une même stimulation sensorielle on ne va pas générer une même émotion
en fonction du sujet ou chez le même sujet en fonction du contexte.
Émotions de base tristesse, joie, colère, dégoût, peur et surprise.
Émotions de base « additionnelles » Amusement, mépris, satisfaction, gêne, excitation,
culpabilité, fierté de la réussite, soulagement, plaisir sensoriel, honte.
On avait vu dans les fonctions sensorielles que les réseaux neuronaux traitant les informations sensorielles sont
connectés avec le « réseau des émotions » de sorte à apporter une composante émotionnelle aux stimuli
sensoriels.
Système limbique système faisant référence aux régions du cerveau qui vont traiter les
émotions les structures ici sont : amygdale, hypothalamus, Cortex orbito-frontal, le cortex
insulaire, le cortex cingulaire antérieur et le cortex mésio-frontal.
Hypothalamus rôle majeur pour générer des réponses végétatives liés aux
émotions.
Le cortex insulaire rôle majeur dans les émotions.
Soraya Seddati
À l’examen le prof à tendance à poser des questions du style : « quelles sont les
structures sous-corticales ou corticales impliquées dans les émotions !
Amygdale structure de substance grise constituée de toute une série de petits noyaux qui
vont recevoir des afférences venant des structures impliquées dans les fonctions sensorielles
et vont envoyer à leur tour des afférences vers des régions impliquées dans les fonctions
motrices ou végétatives.
On pensait à la base qu’elle n’avait un rôle que pour la peur, mais elle a aussi un rôle dans
la joie. Elle se trouve en profondeur du lobe temporal en avant et en haut de l’hippocampe.
Afférences sous-corticales de l’amygdale lorsqu’on doit réagir face à une situation de
danger on va modifier notre circuit de perception de l’information en amenant directement
l’information à l’amygdale qui va enclencher un système de fuite en envoyant l’information
vers la moelle épinière. Le fait de modifier le circuit de l’information permet de gagner
quelques millisecondes dans le traitement de l’information.
Neuroanatomie de la cognition sociale :
Cognition sociale c’est l’ensemble des processus aux individus d’une même espèce
d’interagir entre eux. Cette interaction est essentielle pour la survie des individus. La
cognition sociale dépend des signaux échangés.
Cerveau social réseau neuronal impliqué dans la cognition sociale.
Les neurones miroirs se situent au niveau des cortex prémoteur, des cortex moteurs
primaires, des cortex pariétal, du cervelet, des aires visuelles et autour du sillon temporal
supérieur.
Ils permettent de comprendre les buts/intentions motrices des autres, et pour le faire on va
devoir accéder à son schéma moteur en activant les mêmes régions corticales, ce qui permet
d’inférer son but. Ils vont être activé quand on exécute une fonction motrice, mais aussi quand
on regarde quelqu’un d’autre la faire.
Théorie de l’esprit implique le cortex mésio frontal le cortex cingulaire postérieur et la
jonction temporo-pariétale. C’est la capacité humaine de se faire une représentation mentale
et de prédire le comportement des autres en leur attribuant des états mentaux tels que leur
croyances, désirs, émotions et intentions. Cette théorie cette théorie permet le développement
de l’empathie.
Soraya Seddati
Jonction temporo-pariétale zone assez floue pour l’instant anatomiquement parlant, elle
est très importante pour toute une panoplie de processus impliqué dans la théorie de l’esprit et
dans d’autres formes de cognitions sociales.
L’autisme dû à une altération des systèmes de neurones miroirs et des systèmes cognitifs
impliqué dans la théorie de l’esprit.
Chapitre 8 : Neuroanatomie de la conscience.
Conscience terme polysémique auquel on va accorder ici le sens suivant : faculté mentale
permettant d’appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs ou intérieurs (=
sensations, émotions) et de manière + générale sa propre existence. Il y a la conscience du
monde et la conscience de soi.
Altération de l’état de conscience :
Différence entre éveil et conscience :
Altération physiologique sommeil.
Altération iatrogène suite à une intervention chirurgicale.
Éveil notre cycle jour/nuit avec lorsqu’on est réveillé pendant la journée avec les yeux
ouverts. Lorsqu’on s’endort et qu’on ferme les yeux notre cerveau se met en état de veille
avec différents stades de sommeil qui peuvent exister au cours du sommeil.
État de conscience le fait d’être conscient de ce qui se passe dans le monde extérieur et
d’avoir un certain degré de conscience de soi.
Les 4 états de conscience :
Éveillé éveil et conscience maximale.
Coma éveil et conscience minimale, plus de réponses aux stimuli ni de périodes d’éveil.
On observe une diminution importante de l’activité des régions frontales et pariétales qu’elles
soient centrales ou mésiales.
État végétatif éveil élevé et conscience basse. On observe aussi une diminution important
de l’activité des régions frontales et pariétales.
Soraya Seddati
État de conscience minimale éveil élevé et conscience modérée, le sujet répond à des
stimuli à certains moments (épars).
État de coma lors de la sortie de l’état de coma les patients passent souvent par l’état
végétatif et récupèrent un cycle veille-sommeil en ouvrant les yeux quand ils ne dorment pas
et les fermant lorsqu’ils dorment, tout ça en restant inconscient.
État de sommeil diminution de l’activité des régions fronto-pariétales, du précunéus et des
structures mésio-frontales.
La régulation du cycle veille sommeil (= circadien) est géré par les structures
appartenant à la formation réticulaire et par l’hypothalamus qui vont projeter (largement) via
leurs neurotransmetteurs, sur le thalamus et les structures corticales et vont influencer le
niveau d’activité du cortex, du thalamus et de l’interaction entre le thalamus et le cortex.
Corrélats neuronaux de la conscience :
Réseau neuronal ici le réseau neuronal impliqué comprend le thalamus, le cortex
préfrontal et le cortex pariétal.
Il y a un rôle majeur de la connectivité thalamo-corticale pour la conscience.
La prise de conscience de stimulations sensorielles se fait par des aires associatives dont
les cortex mésio- et latéro-préfrontal ainsi que mésio- et latéro-pariétal et le thalamus (il s’agit
bien de la connectivité thalamo-corticale qui est importante et non pas ces structures
esseulées).
Cortex préfrontale et pariétal-mésiale (= précunéus) + impliqué dans la conscience de
soi e que dans celle de l’environnement.
Chapitre 9 : neuroanatomie des fonction végétatives.
Système nerveux végétatif correspond au système nerveux autonome, il contrôle des
fonctions involontaires en agissant sur les muscles lisses et cardiaques et sur les glandes.
Il innerve les :
glandes sécrétrices.
le cœur, les poumons et les vaisseaux sanguins,
Soraya Seddati
le tractus gastro-intestinal, le colon, le rectum, le foie et le pancréas.
les reins, la vessie, les surrénales et les organes génitaux.
Glandes série de tissus présents dans notre organisme à différents endroits et qui vont
sécréter quelque chose.
Glandes sécrétrices par exemple les glandes salivaires, sudoripares ou à mucus.
Glandes endocrines elles sécrètent les hormones essentielles au fonctionnement
correct de l’être humain.
Les 2 composantes du système nerveux végétatif :
Système (ortho)sympathique a pour fonction d’activer toniquement les organes pour les
maintenir à un niveau opérationnel approprié à toutes situations. Impliqué dans la décision de
fuite ou de combat.
Système parasympathique va s’activer pour se reposer et digérer.
Le schéma résume assez bien ce qu’il faut connaître pour ce chapitre.
Au niveau du système nerveux périphérique :
Le corps du neurone se trouve dans la substance grise de la corne antérieure de la moelle épinière, ou dans les
noyaux moteurs au niveau des nerfs crâniens (se trouvant au niveau du tronc cérébral.)
Acétylcholine neurotransmetteur se trouvant à la jonction entre le tronc cérébral et le
muscle squelettique. Il va permettre de moduler le degré de contraction des fibres
musculaires.
Au niveau du système nerveux autonome :
À l’inverse du système nerveux périphérique on aura une relation disynaptique, c’est-à-dire qu’on aura un
neurone appelé pré-ganglionnaire et un autre post-ganglionnaire.
Soraya Seddati
Le neurone pré-ganglionnaire du système sympathique et parasympathique va utiliser de l’acétylcholine comme
neurotransmetteur, mais le neurone post-ganglionnaire du système sympathique va utiliser de la noradrénaline.
Système (ortho)sympathique les neurones pré-ganglionnaires partent de la 1ère
vertèbre thoracique (= Th1) jusqu’aux vertèbres lombaires (L2-L3) au niveau de la
corne latérale (= colonne intermédio-latérale) de la substance grise de la moelle
épinière.
Système parasympathique les neurones pré-ganglionnaires trouvent leur origine
au niveau du tronc cérébral (nerf vague, noyaux d’Edinger Westphal, etc.) et de la
moelle épinière (corne latérale). Les axones des neurones pré-ganglionnaires prennent
fin dans les ganglions parasympathiques se trouvant à l’intérieur ou à proximité des
organes cibles.
faire attention le prof à parler au moins une dizaine de fois du malaise vagal donc je
pense qu’il pourrait poser des questions dessus, la cause de ce malaise est souvent dû à
une surexcitation du nerf vague (= nerf 10 /X) .
Important à savoir, le nerf vague contient des neurones parasympathique.
Contrôle central des fonctions végétatives :
L’hypothalamus et la formation réticulée vont moduler l’activité des systèmes
(ortho)sympathique et parasympathique en fonction des situations auxquels on doit faire face.
Soraya Seddati
L’hypothalamus est une structure sous-corticale composée de plusieurs noyaux, qui
communique avec l’hypophyse (par la tige pituitaire) et contrôle ainsi une multitude
d’hormone et donc indirectement, de fonctions. Il a un rôle fondamental dans le contrôle
d’un certain nombre de fonctions homéostatiques, Il régule le rythme circadien, la
circulation sanguine et la sécrétion d’hormones.
l’hypophyse petite glande reliée à l’hypothalamus par la tige pituitaire, elle joue un rôle
fondamental dans la sécrétion de toute une série d’hormones.
Chapitre 10 : Aspects développementaux et du vieillissement du SNC.
Aspects développementaux :
Processus constructif se passe pendant la période fœtale, le but de ce processus est de
mettre en place les réseaux et connectiques de manière brute. Si les processus sont
anormaux, ça pourrait engendrer des malformations du développement cérébral.
Il existe 3 processus durant la vie in utero :
La prolifération et la migration neuronale se fait depuis les cellules souches
proches des ventricules vers l’extérieur du cortex.
Le développement de neurites.
La formation synaptique pour permettre la connexion entre différents neurones.
Processus destructifs commence à la période terminale de la grossesse, et continue tout le
long de l’enfance, de l’adolescence et nous sommes en train de terminer nos processus
destructifs. Le but de ce processus est de raffiner sur base de l’expérience les patterns de
connections pour avoir des circuits + précis et fonctionnels. Si ces processus sont
anormaux ça peut engendrer des perturbations du développement des réseaux
neuronaux menant à des pathologies psychiatriques.
Il existe 3 processus (de la fin de la grossesse à +/- 25 ans) :
La mort cellulaire.
L’élagage des axones (= axon pruning) car les connections que ces axones ont
avec les autres neurones vont être peu ou pas utilisés.
L’élimination des synapses.
Migration neuronale :
Les neurones constituant le cortex se trouvent initialement dans la zone péri-ventriculaire, puis vont migrer à
travers la substance blanche pour arriver au cortex cérébral. S’ils arrivent à migrer c’est grâce aux cellules gliales
qui vont leur servir de guides.
Anatomie structurelle du nourrisson :
Le corps calleux déjà présent chez le nouveau-né, il relie les régions homologues des 2
hémisphères.
Soraya Seddati
La composante motrice on voit qu’il a déjà le faisceau cortico-spinal et cortico-bulbaire.
La composante motrice on voit le faisceau lemniscal spinothalamique latéral.
Ils ont aussi déjà le faisceau archée qui va relier les faisceaux latéraux de Wernicke aux structures frontales
inférieures de Broca.
Si les adolescents ne réfléchissent pas à leurs actes, font des conneries, etc. c’est dû au fait qu’ils n’ont pas
encore atteint la maturation de leur cortex préfrontal.
Vieillissement (normal) du SNC :
Le vieillissement du SNC se caractérise par une série de modifications neuropathologies
d’ampleur variable en fonction des régions cérébrales et des sujets.
Atrophie (= réduction) du volume de substance grise et blanche.
diminution de la densité synaptique, du nombre de neurones ou de cellules gliales.
altérations neuronales.
lésions tissulaires.
altérations de la barrière hémato-méningé.
Chapitre 11 : vascularisation du système nerveux central.
Artères amènent le sang oxygéné aux organes, sont profondes on ne peut pas les voir,
mais on peut sentir notre pouls.
Veines elles reprennent le sang désoxygéné des organes pour le ramener au cœur et puis
vers le poumon ou il sera réoxygéné.
Vascularisation artérielle du cerveau :
Le polygone de Willys :
Soraya Seddati
Artère carotide interne il y en a une à gauche et une à droite, elles vont cheminer le cou
pour entrer dans le crâne et vasculariser une partie du cerveau.
Elle permet la vascularisation antérieure du cerveau et donne naissance à 2 artères :
L’artère cérébrale moyenne (= MCA) (bilatérale) chemine la scissure de
Sylvius.
L’artère cérébrale antérieure (bilatérale) chemine la scissure
interhémisphérique, tout le long du corps calleux.
L’artère vertébrale une de chaque côté, elles cheminent + postérieurement dans le cou et
sont protégées par les vertèbres, entrent dans le cerveau par la partie postérieure et inférieure
du crâne, au niveau de la jonction entre le bulbe et la moelle épinière. Elle vascularise la
partie postérieure du cerveau. Elle va se séparer en 2 artères qui se réunissent sur la ligne
médiane au niveau de la face antérieure de la protubérance ce qu’on appelle le tronc basilaire.
Le tronc basilaire va donner naissance à 2 artères cérébrales :
L’artère postérieure gauche.
L’artère postérieure droite.
Artères communicantes petites artères permettant la communication entre le réseau
carotidien gauche et droit. On a à nouveau 2 artères :
Artère communicante antérieure permet au sang de circuler entre les 2 réseaux.
Artère communicante postérieure permet la connexion entre le système
vertébral et carotidien.
Soraya Seddati
Les territoires artériels corticaux :
Artère cérébrale moyenne va vasculariser la partie latérale des hémisphères, c’est-à-dire, le
lobe frontal, temporal et pariétal. Si elle est bouchée alors trouble du langage.
Artère cérébrale antérieure va vasculariser la partie supérieure et interne des hémisphères.
Si elle est bouchée alors atteinte des membres inférieurs et développement de troubles
cognitifs (fonctions exécutives).
Artère cérébrale postérieure va vasculariser le lobe occipital et la face inférieure des
hémisphères. Si elle est bouchée alors possibilité de développer un trouble de la vision
(puisqu’elle apporte le sang au lobe occipital).
À l’exam on pourrait nous demander quels symptômes apparaitraient si tel artère était
bouchée.
Vascularisation veineuse :
Vascularisation veineuse du SNC va impliquer des grosses veines qui portent le nom de
sinus.
le sinus longitudinal supérieur chemine dans la scissure interhémisphérique et c’est à ce
niveau-là que l’on retrouve les granulations arachnoïdes de Pacchioni.
C’est le seul sinus que l’on doit connaitre ici.
Fin.
Soraya Seddati
2020-2021 Neuroanatomie
Lexique
COURTY Megane
BA2
Neurone Unité du traitement de l’information
Glie Formée de différentes cellules gliales.
Rôle de soutien ou fonctionnel, donne une
cohésion au cerveau
Dendrites Courtes neurites recevant l’info
Axones Longues neurites envoyant des infos par leur
terminaison axonale
Neurone afférent Part du SNP et envoie les infos au SNC
Neurone efférent Part du SNC et envoie des infos au SNP
Oligodendrocytes 1er type de cellule gliale : forment la gaine de
myéline des axones des neurones du SNC
Astrocytes Réalisent des couplages neurométaboliques et
neurovasculaires. Ils relient les neurones aux
vaisseaux sanguins
+ servent de modulateur synaptique
Puisent le glucose sanguin pour
l’injecter aux neurones
Microglie Contient les cellules macrophages spécialisées
pour le SNC. Éliminent les déchets qui
s’accumulent dans le SNC mais de manière
limitée
La substance grise Contient le corps et les dendrites des neurones :
c’est là que l’info est traitée
C’est une fine couche brunâtre en surface du
cerveau
Partie interne de la moelle épinière
La substance blanche Contient les axones des neurones. Elle entoure
certaines structures internes du cerveau
Partie externe de la moelle épinière
Le cortex Écorce des hémisphères
- Néocortex ou isocortex - Constitué de 6 couches cellulaire :
3e : source de neurones à projection cortico-
corticale, elle connecte différentes régions du
cortex
4e : est la cible des axones sensoriels
5e : source de neurones à projection sous-
corticales, c’est à ce niveau que les axones
partent pour rejoindre la moelle épinière
- Allocrotex - Également connu sous le nom de cortex
hétérogénétique, il est, avec le
néocortex, l'un des deux types de
cortex cérébral. ... Il se caractérise par
trois ou quatre couches de cellules,
contre six couches pour le néocortex, et
occupe une surface beaucoup plus
petite
Les deux structures d’allocortex : paléocortex (3
couches) et archicortex (4 couches)
Spécialisation fonctionnelle C’est l’étude des différentes régions du SNC
impliquées dans une fonction
Intégration fonctionnelle C’est l’étude de la connectivité inter-régionales
Aires primaires Concerne toutes les régions ayant un rôle
fondamental pour une fonction
Aires secondaires Régions ayant un rôle secondaire pour une
fonction.
La perte d’une région secondaire impliquera un
déficit moindre que s’il s’agissait d’une aire
primaire
Aires associatives Régions associant des infos entre elles
Paradoxe lésionnel Ce n’est pas la taille d’une lésion qui détermine
les conséquences mais la structure touchée
Imagerie fonctionnelle cérébrale – IFC Permet l’étude in-vivo du fonctionnement. Il
existe 3 grandes familles de techniques :
1. Techniques neurophysiologiques (non-
invasives) :
- Électroencéphalographie EEG
- Magnétoencéphalographie MEG
- Stimulation transcrânienne SMT
2. Techniques isotopiques (avec un
isotope radioactif)
- Tomographie par émission de positrons
TEP
- Tomographie par émission
monophotonique TEMP
3. Techniques de résonnance magnétique
nucléaire RMN
- Imagerie par résonnance magnétique
nucléaire fonctionnelle IRMf
- Imagerie par tenseur de diffusion ITD
Scissure de Rolando (centrale) Sépare le lobe frontal du lobe pariétal, continue
le long des hémisphères
Scissure de Sylvius (latérale) Sépare le lobe temporal du lobe fronto-pariétal
Zone operculaire Zone où se relient les gyri précentral et
postcentral du cortex sensori-moteur.
Importante pour les représentations sensitives
et motrices du visage ainsi que pour le contrôle
de la langue
Syndrome operculaire Lésion à la zone operculaire : symptômes :
Dysarthrie = mauvaise articulation
Dysphagie = difficulté à avaler
Incontinence salivaire
Cortex insulaire (insula) Structure sous-corticale de substance grise. Il
correspond au cortex gustatif primaire
Autrement appelé « lobe insulaire », on le
trouve en écartant la scissure de Sylvius
Circonvolutions transverses de Heschl – gyri de Aussi appelé gyri temporaux transverses, se
Heschl situent sur la face supérieure du gyrus temporal
supérieur
Ils constituent les cortex auditifs primaires
Gyrus cingulaire Sa partie postérieure joue un rôle majeur dans
la conscience de soi et la mémoire
autobiographique
Corps calleux Grosse structure d’axones qui relie les régions
identiques de chaque hémisphères. Mit en
évidence par Roger Sperry lorsqu’il a découvert
le phénomène Split-brain
Système ventriculaire Regroupe tous les ventricules. Ce sont des
cavités au sein du cerveau. On retrouve un
ventricule dans chaque hémisphère ainsi que
deux structures centrales au milieu des deux
hémisphères
Cortex piriforme Situé sur la face interne du lobe temporal du
mésencéphale. Il est composé de 3 couches
cellulaires et intervient dans l’olfaction
Cortex olfactif primaire
Tronc cérébral (substance blanche) C’est un pont d’axones afférents et efférents
connectant le cervelet aux hémisphères, la
moelle épinière aux hémisphères et la moelle
épinière au cervelet
12 nerfs crâniens I. Nerf olfactif
II. Nerf optique
III. Nerf oculomoteur commun : permet les
mouvements des globes oculaires
IV. Nerf pathétique : mouvements des
globes oculaires
V. Nerf trijumeau : innervation sensitive
du visage et du scalpe (cheveux) et
l’innervation des muscles masticatoires
VI. Nerf oculomoteur externe :
mouvements globes oculaires
VII. Nerf facial : innervation motrice et
sensitive du visage
VIII. Nerf vestibulo-cochléaire : permet
d’être sensible à l’audition et à la
fonction vestibulaire (équilibre,
rotation,...)
IX. Nerf glossopharyngien : innervation
motrice de la langue et du pharynx
X. Nerf vague : innervation autonome des
organes internes -> fonction végétative
XI. Nerf spinal : muscles permettant de
tourner la tête et de hausser les
épaules
XII. Nerf hypoglosse : innervation motrice
de la langue
Fonction réticulaire Contribue au contrôle du sommeil. Elle permet
l’induction de sommeil et de réveil. Elle agit
depuis le tronc cérébral sur le télencéphale et le
diencéphale
Systèmes modulateurs diffus Groupes de neurones utilisant un
neurotransmetteur spécifiques pour moduler à
distance l’activité d’autres populations
neuronales.
Ces systèmes ont un grand rôle dans les
fonctions pouvant être altérées par des
troubles psychologiques. Ils sont la cibles de
nombreux médicaments et drogues récréatives
Faisceau gracile Ensemble d’axones véhiculant les infos
sensitives des membres inférieurs de la
périphérie vers la moelle
Faisceau cunéiforme Ensemble d’axone véhiculant les infos sensitives
des membres supérieurs de la périphérie vers la
moelle
Cornes postérieures Dans la moelle épinière
Ces cornes contiennent des neurones impliqués
dans la fonction sensitive et somesthésique
Cornes antérieures Dans la moelle épinière
Contiennent des neurones impliqués dans la
fonction motrice
Le fornix ou trigone Câble de substance blanche reliant les
hippocampes et les tubercules mamillaires
(mémoire)
Septum pellucidum Membrane qui relie le corps calleux au fornix
Les méninges Ensemble de 3 membranes situées sous la boîte
crânienne, enveloppant le SNC pour le protéger
De l’extérieur vers l’intérieur :
- Dure-mère : très solide, palpable, non-
élastique, passe au-dessus de tous les
sillons
Elle a deux expansions : la faux du
cerveau (sépare les deux hémisphères)
et la tente du cervelet (sépare les
hémisphères du cervelet)
- L’arachnoïde : fine, non-palpable, passe
au-dessus de tous les sillons
- La pie-mère : fine, non-palpable, collée
à la surface du cerveau, suit les
circonvolutions, rentre dans les sillons
Détection Reconnaissance de stimuli sensoriels, réalisée
par des cellules nerveuses spécialisées appelées
« récepteurs sensoriels ». Ils convertissent
l’énergie des stimuli en influx nerveux.
La manière dont on perçoit les choses est
subjective et modulée avec l’âge et la sensibilité
des récepteurs
Transmission Transmission de la périphérie au cortex
Perception Expérience consciente de la stimulation
Les mécanorécepteurs (nocicepteurs) Utilisés pour :
- Toucher
- Proprioception (capacité à percevoir
son corps dans l’espace)
- Audition
- Équilibre
- Nociception (fct déf contre la douleur
etc)
Thermorécepteurs (nocicepteurs) Utilisés pour :
- Thermoception
- Nociception
Chémorécepteurs (nocicepteurs) Utilisés pour :
- Goût
- L’odorat
Fibres Aα Grand calibre – forte myélinisation – vitesse de
conduction entre 80 et 120 m/s
Infos tactiles et proprioceptives
Fibres Aβ Calibre moyen – myélinisés
Infos tactiles et proprioceptives
Fibres Aδ Petit calibre – peu myélinisés
Infos thermiques et nociceptives
Fibres C Très petit calibre – pas myélinisés – vitesse de
conduction entre 0,5 et 2 m/s
Infos thermiques et nociceptives
Nerf trijumeau Grande composante sensitives et légère
composante motrice
Transmet les infos somesthésiques du visage et
du scalpe
Composante motrice qui intervient pour les
muscles masticatoires et tenseurs (qui produit
une tension) du tympan
Faisceau lemniscal médian Au niveau du bulbe rachidien (tronc cérébral)
Fonctionne avec des mécanorécepteurs et
intervient pour la sensibilité mécanique
Toucher – proprioception
Faisceau spino-thalamique latéral Fonctionne avec des thermorécepteurs et des
nocicepteurs – intervient pour la sensibilité
thermo-algique
Composé de 2 voies :
- Voie discriminative des sensibilités
thermiques et nociceptives qui
s’occupent de la localisation, de la
modalité et de l’intensité des
stimulations
- Voie des aspects affectifs et
motivationnels de la sensibilité
nociceptive qui s’occupe du caractère
désagréable de la douleur
Homonculus de Penfield Désigne l’organisation de la commande motrice
des muscles du corps à la surface du cerveau
Elle permet de rendre compte des importances
corticales projetées sur un corps, ce qui lui
donne un aspect difforme (surface du cerveau)
Cortex somatosensitif secondaire Reçoit des projections afférentes depuis le
cortex somatosensitif primaire. C’est lui qui fait
l’intégration des infos sensorielles
discriminatives
+ il projette sur l’amygdale et l’hippocampe ->
implique la mémoire tactile et l’apprentissage
Une stimulation unilatérale induit une
activité bilatérale
Cortex pariétal postérieur Rôle dans les aspects attentionnels. Permet
l’intégration des sous-modalités et la
combinaison des infos somatosensitives avec
d’autres modalités pour avoir une
représentation complète et unifiée des
situations.
Permet d’avoir une intégration du schéma
corporel ainsi que d’établir des relations
spatiales entre les objets
Une lésion à ce cortex peut entraîner une
héminégligence ou une astéréognosie (on perd
la capacité d’identifier un objet par le toucher)
La sclérotique Membrane très résistante protégeant le globe
oculaire des agressions mécaniques et sert de
point d’encrage pour les muscles extra-
oculaires.
Elle se modifie pour former la cornée sur sa
partie antérieure
Fovéa de la macula Endroit où la vision est la plus précise étant
donné sa grande concentration en
photorécepteurs
La cornée Première lentille par laquelle passe la lumière
L’iris Sa taille s’adapte en fonction de la luminosité
pour ajuster la luminosité dans l’œil
Sa dilatation est possible grâce aux muscles
constructeurs et dilatateurs de l’iris
Le cristallin Deuxième lentille – assure l’accommodation de
l’œil en changeant de forme, permet de faire la
mise au point
C’est possible grâce aux muscles ciliaires
Rétine Lieu où se crée l’image
L’œil est « emmétrope » Quand les muscles ciliaires sont relâchés, les
rayons parallèles venant d’une source éloignée
convergent exactement sur la rétine
- Hypermétropie : anomalie où les rayons
convergent en arrière
- Myopie : anomalie où les rayons
convergent vers l’avant
- Astigmatisme : modification de la
puissance de réfraction due à une
irrégularité de la courbure de la cornée
ou du cristallin
Bâtonnets – 1er type de photorécepteurs - Très sensibles à la lumière
- Très utilisés pour les conditions de
faible luminosité
- Résolution spatiale très faible
Les cônes – 2e type de photorécepteurs - Peu sensibles à la lumière
- Utilisés pour les conditions de forte
luminosité
- Résolution spatiale très élevée
- Sensibles aux couleurs
Il existe 3 types de cônes :
1. Cônes S : sensibles aux courtes
longueurs d’onde – couleur bleu
2. Cônes M : sensibles aux longueurs
d’onde moyennes – couleur vert
3. Cônes L : sensibles aux grandes
longueurs d’onde – couleur rouge
Vision scotopique Seuls les bâtonnets sont actifs
➔ Résolution spatiale faible et on ne
voit aucune couleur
Vision mésopique Bâtonnets actifs et cônes progressivement
recrutés
➔ Résolution spatiale améliorée et on
commence à voir les couleurs
Vision photopique Bâtonnets saturés -> ils ne contribuent plus à la
vision et seuls les cônes participent
➔ Résolution spatiale + vision des
couleurs optimales
Voies visuelles striées ou voies rétino-géniculo- Partent de la rétine pour arriver au cortex visuel
calcarines primaire en passant par le ganglion géniculé
latéral, dans le thalamus
Elles font entrer en jeu :
- Les nerfs optiques
- Le chiasma optique
- Le tractus optique
- Les radiations optiques (connexions de
substances blanches entre le thalamus
et le cortex visuel primaire)
Voies visuelles extra-striées Les cortex visuels extra-striés sont des cortex
visuels secondaires
Ils permettent un traitement plus raffiné des
infos visuelles. Ils sont répartis sur les lobes
occipital, temporal et pariétal
2 types de systèmes extra-striés :
- Voie dorsale : où
- Voie ventrale : quoi
Oreille externe Amplifie les sons, filtre les différentes
fréquences et transmet les ondes sonores à
l’oreille interne via la membrane tympanique
Milieu aérien
Oreille moyenne Comprend la chaîne des osselets et les muscles
tenseurs du tympan et stapédien. Cette chaîne
des osselets permet d’effectuer une liaison
entre le tympan et l’oreille interne via la fenêtre
ovale
Milieu aérien
La liaison assurée par la chaîne des osselets
permet de garantir la transmission de l’onde
sonore d’un milieu aérien à un milieu liquide
tout en amplifiant la pression et donc,
l’amplitude
Réflexe stapédien En cas de sons violents, les muscles tenseurs du
tympan et stapédien rigidifient la chaîne des
osselets en se contractant de sorte à diminuer
la transmission de l’onde sonore et donc à ne
pas amplifier le son déjà fortement puissant
L’oreille interne Comprend la cochlée et le vestibule. Elle est
remplie de liquide qui permet de transformer
l’énergie de l’onde sonore en influx nerveux
électrique
La membrane basilaire Comprise dans le conduit cochléaire, elle vibre
sous l’effet de l’onde transmise par la chaîne
des osselets.
Elle est étroite et rigide à sa base et s’élargit et
devient plus flexible à son apex (= extrémité)
➔ Induit une sensibilité préférentielle
à des fréquences sonores bien
définies tout le long de la
membrane basilaire
➔ La base préfère les hautes
fréquences et l’apex préfère les
basses fréquences
Cette représentation topographique des
fréquences est appelée : tonotopie
Organe de Corti Organe de la perception auditive
Il repose sur la membrane basilaire et contient
des cellules ciliées
Le système olfactif Rôle : détecter les molécules odorantes
Permet d’identifier les identités moléculaires et
leur concentration. Les infos olfactives
influencent le comportement alimentaire, les
interactions sociales etc.
Épithélium olfactif Recouvre en partie la cavité nasale. Il sert de
support aux récepteurs olfactifs. Ces récepteurs
sont renflés à leur extrémité dans la cavité
nasale en un bouton prolongé par les cils.
Ces cils baignent dans un mucus qui tapisse la
cavité. Les axones de ces cellules réceptrices
traversent la lame criblée, une structure
osseuse, pour rejoindre le bulbe olfactif
reposant sur cette lame criblée dans
l’endocrâne. De là partent les axones formant
les nerfs olfactifs (I). Chaque récepteur olfactif
est spécialisé pour un ou plusieurs odorants
bien définis et ils ont une durée de vie limitée
Système gustatif Détecte et analyse les substances sapides
(savoureux)
But : déterminer la nature d’un aliment ainsi
que sa concentration et de préparer le tractus
gastro-intestinal à recevoir la nourriture. Grand
rôle dans les aspects motivationnels de la
nutrition
- Salé
- Sucré
- Amer
- Acide
- Umami
Muscles squelettiques ou striés Muscles qu’on mobilise pour les mouvements
volontaires, ils sont reliés aux muscles
Muscles lisses Muscles qu’on mobilise pour les mouvements
involontaires, ils tapissent les organes internes,
les bronches, vaisseaux, etc.
Le motoneurone α Le corps de ces neurones sont situés dans les
cornes antérieures de la moelle épinière -> les
axones cheminent dans les nerfs périphériques
et rejoignent la fibre musculaire
L’unité motrice Une unité motrice est constituée d’un
motoneurone α et des différentes fibres
musculaires qu’il innerve disséminées dans un
muscle
Un muscle peut être innervé par plusieurs
motoneurones α
Le faisceau cortico-spinal Relie le cortex et la moelle épinière
Faisceau cortico-spinal latéral = fibres
décussent (= à angle droit)
Faisceau cortico-spinal ventral = ne décusse pas
Faisceau cortico-bulbaire Relie le cortex et le bulbe du tronc cérébral
Cortex prémoteur Permet de sélectionner des mouvements parmi
le répertoire de mouvements possibles à
effectuer sur base d’indices externes
Cortex moteur supplémentaire Permet de sélectionner des mouvements parmi
le répertoire de mouvements possibles à
effectuer sur base d’indices internes : ils sont
auto-déclenchés
Les noyaux de la base Ensemble de structures de matières grises sous-
corticales
Ils n’interagissent pas directement avec les
motoneurones α mais ils agissent sur les cortex
moteur primaire et prémoteur ainsi que sur le
tronc cérébral
Ces structures réalisent des boucles cortico-
sous-corticales avant et pendant le mouvement
pour influencer la motricité
Ces noyaux sont :
- Le stratum (noyau caudé + putamen)
- Le globus pallidus
- La substance noire
- Les noyaux sous-thalamiques
Des atteintes à ces noyaux provoquent des
altérations du mouvement. Les troubles comme
la maladie de Parkinson ou la maladie de
Huntington sont catégorisés en troubles extra-
pyramidaux >< troubles pyramidaux qui
impliquent une paralysie
Les voies afférentes :
1) Afférences indirectes 1) Proviennent des différents cortex tels
que les cortex moteur primaire,
prémoteur, somesthésique et pariétal
Ces projections effectuent un relai au
niveau des noyaux situés dans la
protubérance. Les fibres partant des
noyaux croisent la ligne médiane et
rejoignent le cervelet
2) Afférences directes 2) Elles proviennent de la moelle épinière
et des noyaux vestibulaires. Étant
donné la connexion directe avec le
cervelet, ces voies permettent une
transmission plus rapide, ce qui
entraine un traitement et une
correction plus rapide
Voies efférentes Partent du cortex cérébelleux et projettent sur
les noyaux cérébelleux profonds. Ces noyaux
envoient des projections qui croisent la ligne
médiane pour rejoindre le thalamus. Du
thalamus partent d’autres neurones qui
effectuent des synapses avec les neurones des
cortex moteurs.
Fonctions cognitives Fonctions de haut niveau (perception,
émotions, raisonnement, mémoire,..)
Les structures impliquées sont, en majorité, les
cortex associatifs. Ils permettent d’intégrer les
infos provenant de différentes modalités avant
de générer un comportement.
Le parser Permet de diviser le flux verbal en ses sous-
entités temporelles porteuses de sens
Le buffer Sert de mémoire tampon permettant de stocker
pendant quelques secondes les infos
nécessaires pour former une phrases complète
Mémoire déclarative Utilisée pour stocker des éléments
verbalisables. Elle est dite explicite et contient
surtout la mémoire épisodique, les mots et
leurs significations ainsi que les événements
historiques
Mémoire non-déclarative Elle est utilisée pour stocker des éléments non-
verbalisables comme des réponses
émotionnelles, la mobilisation des muscles etc.
elle est dite implicite et contient surtout la
mémoire procédurale, la mémoire
émotionnelle, les indices d’amorçage et les
aptitudes nécessaires pour la résolution de
puzzles
Mémoire immédiate Résolution temporelle de l’ordre de la fraction
de seconde
Mémoire à court terme Résolution temporelle de l’ordre de la
seconde/minute
Mémoire à long terme Résolution temporelle de l’ordre de la
journée/année. Elle nécessite une consolidation
mnésique dont la performance est optimale lors
du sommeil
Mémoire de travail Type de mémoire à court terme. Elle se
distingue par la possibilité de manipuler les
infos stockées dedans (réaliser un calcul mental
par exemple)
D’après des études, on peut retenir jusqu’à 7
items différents simultanément.
Cette mémoire serait soutenue par les cortex
frontal et pariétal mésial et latéral
Amnésie rétrograde Perte de souvenirs anciens
Amnésie antérograde Incapacité à créer de nouveaux souvenirs dans
la mémoire épisodique
Mémoire épisodique Processus par lequel on se souvient des
événements vécus avec leur contexte. Cette
sous-partie de la mémoire à long terme est
différente de la mémoire sémantique qui est la
mémoire des faits et des concepts
Distribuée dans l’hippocampe,
thalamus et tubercules mamillaires
Mémoire sémantique Mémoire des concepts
Distribuée dans le néocortex latéral et
mésial et moins de l’hippocampe
➔ Composantes de la mémoire
sémantique et épisodique sont
dissociables
- Mémoire sémantique verbale :
comparable à une encyclopédie
regroupant les mots et leurs
significations
➔ Représentée uniquement sur l’HG
-> lien avec la voie verbale
- Mémoire sémantique perceptuelle :
permet de nous fournir des attributs
sensoriels concrets (cheval -> grand
animal, poilu, 4 pattes)
➔ Représentée sur les 2 hémisphères
Mémoire non-déclarative Ne dépend pas de processus conscients mais
d’apprentissage par conditionnement,
association ou sensibilisation, de répétitions et
d’expériences
S’exprime en terme de performances, elle
devient de plus en plus efficace pour les
habiletés apprises
Cette mémoire comprend
- La mémoire procédurale : se souvenir
d’habiletés motrices
- La mémoire émotionnelle : permet
d’associer une émotion à un stimulus
➔ On peut mesurer la mémoire non-
déclarative en utilisant des tests
nécessitant d’apprendre des
séquences implicites
➔ Fait intervenir des boucles cortico-
sous-corticales, dont la boucle
motrice pour la mémoire
procédurale et la boucle limbique
pour la mémoire émotionnelle
➔ Rôle majeur du cervelet
Les réseaux attentionnels
1) Réseau top-down 1) Permet de traiter de manière volontaire
des stimuli sensoriels
Fonctionne sur base de l’intention de
maintenir un état de sensibilité élevé
Exemple : quand on fait une écoute
active, on porte intentionnellement
notre attention au stimulus
Réseau dorsal et comprend le cortex
pariétal postérieur, les champs
oculomoteurs frontaux et les aires
visuelles
Représentation bilatérale
2) Réseau bottom-up 2) Permet de détourner notre attention
vers des stimuli potentiellement
importants et pertinents
comportementalement en fonction de
la situation dans laquelle on se trouve
Exemple : dans un auditoire pdt un
cours -> environnement calme ->
attention automatiquement attirée si
qn déboule dans l’audit en criant
Réseau ventral et comprend la jonction
temporo-pariétale, les gyri frontaux
inférieur et moyen et les champs
oculomoteurs frontaux
Représentation surtout par l’HD
➔ Cette fonction cognitive est
dissociée en 2 réseaux différents au
niveau structuro-fonctionnel
Fonctions exécutives Ensemble de processus dont la fonction
principale est de faciliter l’adaptation des
individus à des situations nouvelles quand les
routines d’actions ne suffisent plus.
Ces fonctions commencent quand on met en
œuvre des processus cognitifs contrôlés, pas
automatiques
Parmi toutes ces fonctions on va retenir :
- Inhibition
- Planification
- Flexibilité
- Contrôle
Les troubles des fonctions exécutives se
traduisent par 2 tendances :
- La pseudo-dépression : le sujet aura des
caractéristiques faisant penser à la
dépression (exemple : apathie,
adynamisme etc.)
- La pseudo-manie : le sujet aura des
caractéristiques faisant penser à une
manie (exemple : désinhibition
comportementale, non-respect des
normes sociales, hyperémotivité etc)
➔ Dépendent fortement du cortex
préfrontal et de la boucle cortico-
sous-corticale préfrontale
Les troubles dysexécutifs sont souvent liés à des
maladies dégénératives
Émotion (du point de vue neuroanatomique) Réaction idiosyncratique (= propre à chacun)
cognitive et physiologique complexe engendrée
par une stimulation sensorielle.
Une même stimulation engendre des réactions
différentes en fonction des individus
Chaque stimulation sensorielle engendre une
émotion qui dépend directement de
l’expérience et de la mémoire émotionnelle
propres à chacun
La réaction induite est double : réaction
interne cognitive et végétative invisible
aux autres, et réaction externe
végétative (ex : pupille dilatée) et
somatomotrice (ex : hérissement des
poils, tension) visible des autres
Fonction émotionnelle Chaque stimulation émotionnelle induit une
émotion -> tous les réseaux sous-tendant le
traitement de ces infos sont reliées au réseau
des émotions
Composante émotionnelle aux stimuli
sensoriels
Ce réseau des émotions intègre des
structures corticales et sous-corticales
qui permettent de générer une réaction
des systèmes moteurs végétatifs et
squelettique
➔ Implication de l’hypothalamus,
l’amygdale et les cortex insulaire,
cingulaire, orbitofrontal et
mésiofrontal en plus du thalamus,
de l’hippocampe, des corps
mamillaires et du fornix
La cognition sociale Ensemble des processus permettant aux
individus d’une même espèce d’interagir entre
eux
Elle dépend de l’échange de signaux : regard,
langage etc.
Le cerveau cortical = réseau neuronal impliqué
dans la cognition sociale
➔ Grande importances des neurones
miroirs
Neurones miroirs Ce type de neurone permet de comprendre les
buts et intentions des actions motrices d’autrui
Dans le cortex prémoteur, moteur
primaire et pariétal postérieur ainsi que
dans le cervelet, les aires visuelles et
autour du sillon temporal supérieur
Théorie de l’esprit Capacité humaine de se faire une
représentation et de prédire le comportement
des autres en leur attribuant des états mentaux
tels que leurs croyances, leurs désirs, émotions
ou intentions
« C’est croire savoir ce que quelqu’un croit »
Permet de se mettre à la place de l’autre
Développement de l’empathie
➔ Jonction temporo-pariétale et
cortex mésiofrontal
L’autisme est la pathologie la plus extrême des
altération de la cognition sociale
La conscience Faculté mentale qui permet d’appréhender de
façon subjective les phénomènes extérieurs ou
intérieurs et, plus généralement, sa propre
existence
On distingue 2 conscience :
- Conscience de l’environnement
- Conscience de soi
Éveillé Éveil et conscience au max
Coma Éveil et conscience au minimum. Le sujet ne
répond à aucun stimulus et n’a aucune période
d’éveil
État végétatif Éveil élevé et basse conscience
État de conscience minimale Éveil élevé et conscience modérée et
fluctuante, le sujet répond à des stimuli à des
moments dispersés
Système nerveux végétatif/autonome Agit sur les muscles lisses et cardiaques ainsi
que sur les glandes
Rôle sur des fonctions involontaires
Il innerve :
- Les glandes sécrétrices
- Le cœur, les poumons, vaisseaux
sanguins
- Le tractus gastro-intestinal, le colon, le
foie, le rectum et le pancréas
- Les reins, la vessie et les organes
génitaux
2 composantes :
1. Système (ortho)sympathique :
active des organes pour les
maintenir opérationnels face à
toutes les situations => prépare la
fuite ou le combat
2. Système parasympathique : s’active
pour se reposer et digérer
Le nerf vague (X) est central à ce
système
Contrôle central des fonctions végétatives par
l’hypothalamus :
- Régule le rythme circadien
- Régule la circulation sanguine
- Régule la sécrétion d’hormones
Processus constructifs (dvp du SNC) Ils sont à la base du développement.
But : mettre en place les réseaux et les
connectiques de manière brute
On compte 3 processus in utero :
- La prolifération et la migration
neuronale : depuis les cellules souches
proches des ventricules vers l’extérieur
du cortex
- Développement des neurites
- Formation synaptique
Processus destructifs Viennent plus tard que les processus
constructifs
But : raffiner les patterns de connections pour
former une circuiterie précise et fonctionnelle
On compte 3 processus ayant lieu de la
naissance jusqu’à environ 25 ans :
- Mort cellulaire
- Élagage des axones
- Éliminations de synapses
Artère carotide Elle vascularise la partie antérieure du cerveau
et donne naissance à l’artère cérébrale
antérieure et l’artère cérébrale moyenne
Artère cérébrale antérieure Vascularise la scissure interhémisphérique
Artère cérébrale moyenne Vascularise la scissure de Sylvius
Artère vertébrale Vascularise la partie postérieure du cerveau et
donne naissance à l’artère basilaire et l’artère
cérébrale postérieure
Hydrocéphalie Accumulation de fluide céphalo-rachidien dans
les cavités profondes du cerveau
L’excès de liquide exerce une pression sur le
cerveau, ce qui peut entraîner des lésions
cérébrales
Apparaît chez les bébés et les personnes âgées
Augmentation de la taille du crâne chez
les nourrissons
Maux de têtes, troubles de la visions,
difficultés cognitives, perte de
coordination et incontinence chez les
adultes
Causes : hyperproduction, obstacle à
l’écoulement, déficit d’absorption
Traitement : dérivation ventriculo-péritonéale
ou ventriculostomie
Anorexie mentale Altération de la perception sensorielle du goût
et de l’intéroception secondaire à une
modification pathologique
Cortex gustatif primaire, insula
antérieure, amygdale et striatum
Syndrome pyramidal Lésion du faisceau cortico-spinal et cortico-
bulbaire empêche la transmission des
efférences motrices aux motoneurones alpha et
aux neurones des circuits locaux
- Paralysie flasque
- Réflexes ostéotendineux abolis
- Signe de Babinski
Syndrome cérébelleux Lésion au cervelet -> syndrome cérébelleux
Troubles de la statique et de la marche,
troubles de l’exécution du mouvement et des
troubles du tonus
- Élargissement polygone de sustentation
- Oscillations du tronc en position debout
- Démarche ébrieuse
- Dysmétrie, hypermétrie
- Nystagmus oculaire
- Adiadococinésie
- Hypotonie
Apraxie idéomotrice Trouble de l’activité gestuelle affectant la
réalisation d’actes simples (imiter un geste,
salut militaire, etc.)
Apraxie constructive Trouble de l’activité gestuelle consistant en une
difficulté à réunir des unités unidimensionnelles
pour former des figures en deux ou trois
dimensions
Apraxies idéatoires Trouble de l’activité gestuelle qui se manifeste
dans l’exécution d’actes complexes et porte sur
la succession coordonnée de différents gestes
élémentaires qui les constituent. Ces derniers
sont en revanche bien exécutés s’ils sont pris
isolément (allumer une bougie, gratter une
allumette, manipuler des ciseaux etc.)
Faisceau arqué Ensemble d’axones reliant les aires de Broca et
Wernicke. Fait partie du faisceau longitudinal
supérieur et qui relie les cortex associatifs
spécifiques auditif et moteur en contournant la
scissure de Sylvius
Modèle de Hickok et Poeppel – 2007 - Cortex auditif primaire : traitement
spectral et temporel du langage verbal
- Sillon temporal supérieur : traitement
phonologique
➔ Le cortex auditif droit semble
spécialisé pour le traitement des
sons verbaux dans les fenêtres
temporelles longues (syllabe, mots,
prosodie)
“the ventral stream: sound to meaning”
- Partie postérieure des circonvolutions
temporales moyennes et inférieures :
interface lexicale liant les infos
phonologiques et sémantiques
- Partie antérieure du lobe temporal
dominant : traitement de la sémantique
et de la syntaxe
“the dorsal stream: sound to action”
- Junction temporo-pariétale
(hémisphère dominant) : intégration
sensori-motrice
- Aire de Broca, cortex prémoteur, partie
antérieure de l’insula (hémisphère
dominant) : production du langage
parlé
Test de Wada Test pour déterminer la dominance
hémisphérique pour le langage parlé
On injecte un anesthésiant (généralement de
l’amobarbital sodique) dans une artère carotide
interne pour déterminer l’hémisphère
dominant pour une fonction
Voie directe de la lecture Mot -> analyse visuelle -> VWFS (Visuel Word
Form System) -> sémantique -> sortie lexique
phonologique
Association entre la forme visuelle des
mots et leurs significations
➔ Cette association se construit avec
l’expérience
Voie indirecte de lecture Mot -> analyse visuelle -> règles des
graphèmes-phonèmes -> sortie lexicale
phonologique
Émotions de base (Paul Ekman) Tristesse, joie, colère, peur, dégoût, surprise
Émotions de base « additionnelles » (Paul Amusement, mépris, satisfaction, gêne,
Ekman) excitation, culpabilité, fierté de la réussite,
soulagement, plaisir sensoriel, honte.
Lissencéphalie Disparition de l’aspect habituel du cortex
cérébral (voir image annexe)
Double cortex Le syndrome du double cortex est une
malformation dans laquelle il y a une bande de
substance grise hétérotope sous-corticale
séparée du cortex par de la substance blanche
(voir image annexe)
Dysgénésie périsylvienne Malformation du cortex périsylvien (voir image
annexe)
Dysplasie corticale Malformation corticale souvent responsables
d’épilepsie potentiellement réfractaire à tout
traitement.
Elles sont générées par une perturbation dans
l’une des étapes de la formation corticale :
- La prolifération cellulaire
- La migration neuronale
- L’organisation corticale
(Voir image annexe)
Hétérotopies périventriculaires L'hétérotopie désigne la différenciation des
espaces, souvent clos ou enclavés, caractérisés
par une discontinuité avec ce qui les entoure
(Voir image annexe)
AVC ischémiques Thrombotiques
- HTA, hypercholestérolémie, tabagisme,
diabète, etc.
Emboliques
- Fibrillation auriculaire, endocardite, etc.
AVC hémorragiques Hématomes intracérébraux
- HTA, angiopathie amyloïde
Hémorragie sous-arachnoïdienne
- Anévrysme, MAV
Thrombose de sinus veineux C’est l'obstruction par un caillot (thrombus) d'un
ou plusieurs sinus veineux cérébraux (système
veineux drainant le sang du cerveau).