Controle de Gestion - Syllabus
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Controle de Gestion - Syllabus
Professeur : Y. De Rong.
Objectifs du cours :
Acqurir les principes de base, les concepts fondamentaux pour : 1/ construire une analyse ncessaire la prise de dcision 2/ valuer la pertinence du systme comptable
Les matires :
Cela va dpendre dun choix de valeur, ce nest pas un objet de science. 1/ Soit lentreprise a un seul objectif : maximiser le profit afin davoir une satisfaction maximum de la valeur pour lactionnaire. 2/ Soit lentreprise possde des objectifs multiples : elle possde une conception plus large de ces objectifs. On est dans le cas dune communaut dintrt qui influence les choix thoriques.
Consquences:
1/ Le champ de comptabilit de gestion se limite ce qui est mesurable, comparable en monnaie 2/ Le champ slargit, on ne se limite pas ce qui est exprimable en monnaie (le client sintresse la qualit, le dlai), on doit donc avoir des indicateurs financiers et des indicateurs non financiers. On a plusieurs manires de sorganiser avec un impact diffrent sur le systme comptable.
2/ Vision processus : Vision activit et processus de lentreprise On se trouve ici dans une alternative la vision fonctionnelle. Il y a existence dun processus et dun ensemble dactivit qui sont transversaux. Dans cette nouvelle vision, une activit va tre responsable de plusieurs fonctions.
Exemples :
1. a/ On a un dpartement achat, celui-ci fournit tous les dpartements de lentreprise en biens et services, cest donc un service en charge de lensemble des achats de lentreprise. Ce dpartement possde un objectif de cot : prendre les cots les plus bas possible mais avec des exigences de qualits, de dlais. Problme : les externalits ngatives (externalits lintrieur de lentreprise mais extrieur au dpartement achat) Que faire ? 1/ achat en quantit : cela implique la ncessit daires de stockage (cela reprsente un cot). Si les cots de stockage augmentent, le besoin en fond de roulement augmentera aussi. Le cot financier sera donc important. 2/ appel doffre : cela implique le travail avec beaucoup de fournisseurs et donc beaucoup de gens pour traiter avec nous 3/ arbitrage prix-qualit : de moins bonnes qualits entranent plus de dchets dans la production. 1. b/ La vision processus va essayer de rduire le cot total de la politique dachat de lentreprise et non pas de rduire les prix dachats (= vision fonctionnelle). Cette politique dachat permet de rduire le nombre de fournisseurs dont les caractristiques sont : 1/ Just-In-Time (pas de stock pour lentreprise) 2/ Certifi ISO9000 (qualit) 3/ Entreprise solide financirement (ils fourniront lentreprise au moins pour 10 ans) 2.1/ En matire de R&D, dans la vision classique, on recherche la beaut technologique, on transmet les ides la production qui cherche une faon de produire le nouveau projet de produit avec les outils disponibles. La section Marketing va essayer de vendre ce produit au prix des cots en plus dune marge. Dans cette vision, on va faire rfrence aux comptences de chacun.
2.2/ Souvenons-nous de Sony et de son patron. Celui-ci a lanc lide ses ingnieurs de pouvoir se balader en rue en coutant de la musique. Il voulait crer ce qui sera le Walkman tout en imposant ses ingnieurs une contrainte. Ce Walkman ne devrait pas coter plus de 100euro ces acheteurs. Donc avant que le projet ne soit produit, le patron avait dj dfinit le prix maximum de vente. Dornavant, on dfinit le prix maximum de vente en enlevant la marge raisonnable de profit. On forme une quipe multidisciplinaire pour faire ce produit de manire respecter le prix maximum.
Dans un autre cas, si on doit prendre un fournisseur de chauffage pour la construction de voitures et que lon possde 4 alternatives, on prendra dans une vision fonctionnelle la plus sexy. Dans la vision processus, on prendra celle qui offre une fonctionnalit suffisante et qui rentre dans les cots. On va mettre les comptences de chacun ensemble afin de produire un projet de la manire la plus simple et la moins coteuse. Lensemble du secteur automobile fonctionne de cette manire. On obtient ainsi : 1/ un raccourcissement des dlais de conception 2/ une diminution dau moins 40% du cot de production La vision processus : 1/ traverse les fonctions 2/ soriente vers la satisfaction du client
Une tude:
Une tude aux USA ralise par Blanchard a observ le cot total dun produit sur son cycle de vie (de la conception la vente du dernier exemplaire du produit). Cette tude montre que les choix oprs lors de la phase de conception du produit dterminaient de faon importante, son cot de fabrication total sur lensemble du cycle de vie. On a ainsi pu dmontrer les limites de lapproche fonctionnelle.
Ce schma reprsente dune part la courbe du cot rel total du produit sur lensemble de son cycle de vie (OAB) et la courbe des cots irrmdiablement engags sur la mme priode (OXB). Il montre qu lissue de la phase de conception du produit, plus de 80% de cot total du produit sur lensemble du cycle de vie sont irrmdiablement engags, ce qui signifie que tout effort de rduction de cots durant la phase de production ne pourra jamais concerner que moins de 20% du cot total du produit sur lensemble de la priode.
On a dabord toute une srie dactivit primaire (activits lis entre-elle pour satisfaire un client) laquelle on associe une fonction de support (Gestion des ressources humaines, ). La chane de valeur est constitue de lensemble des activits interrelies, cratrice de valeur depuis lachat de matires premires et de composants auprs des fournisseurs jusqu la livraison du produit ou du service Il faut toutefois noter que de nos jours, la vision fonctionnelle reste majoritaire.
Comment lviter ?
Si on rsout le problme de la qualit des inputs dans le processus de production, on aura plus besoin de ce contrle de qualit mais il faudra alors payer un peu plus cher les inputs.
Exemples dinducteurs de cot : - Nombre de produits diffrents - Nombre dunits produites - Chiffre daffaires - Nombre dagents ou de vendeurs - Nombre dentrepts - Nombre de clients
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La charge indirecte
Une charge indirecte est une charge qui n'est pas associe spcifiquement et uniquement un objet de cot. Une charge peut aussi tre indirecte parce qu'il est soit impossible, soit extrmement coteux, dans la pratique, de l'affecter directement un objet de cot particulier. Cest la charge qui est consomme par plusieurs objets de cots. Si on voulait la rattacher, il faudrait mettre en place un systme dinformation qui gnralement cote cher et donc est peu utilis par les entreprises. Exemple : La charge dlectricit, je connais son cot pour le btiment mais pas pour un produit en particuliers le caractre direct ou indirect dpend de lobjet de cot considr.
Exemple :
1/cot de fonctionnement dune usine ? Il est direct avec le compteur 2/cot de fonctionnement de chaque machine ? Je ne connais pas la consommation dune machine, donc je ne peux rattacher le cot. Ici llectricit est une charge indirecte. 3/cot de revient des produits ? Cest une charge indirecte. Cette distinction est le rsultat du systme dinformation mis en place. Exemple : Je peux, moyennant un cot, mettre un compteur sur chaque machine. Je connais alors le cot de chaque machine et le cot de fonctionnement de chaque machine devient une charge directe.
On a de cette manire modifie le caractre direct/indirect dune charge. Exemple : Dans ladministration, si on met disposition de tout le monde une photocopieuse, la photocopie sera une charge indirecte car elle est ouverte tout le monde. Si on donne un numro de code chaque personne, la photocopie devient une charge directe quon peut attribuer un dpartement. Prenons un cas impossible : la scurit des btiments. On ne peut en aucun cas li le cot de scurit du btiment un produit particulier.
Exemple :
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Du point de vue de la prcision comptable, plus on a de charges directes, plus prcis seront nos cots de revients. Lorsque 90% de nos cots sont directs, nos cots de revients son gnralement considrs comme prcis.
Section 3 : Le comportement des cots : les charges variables et les charges fixes
La charge variable
Une charge variable est constante par unit de produit mais, cumule, varie en proportion directe avec les variations du niveau dactivit, comme par exemple les variations du volume de production. Une variation proportionnelle peut tre observe entre la charge totale et le niveau dactivit. Cette charge varie en fonction dun inducteur de cot. Le cot total varie avec le volume. Exemple : La matire premire, plus on en achte, moins cela nous cote.
Il y a tout de mme ici un problme de reprsentation, il faut nuancer. Si on lance un produit, on consomme plus de matires le premier jour de la production que le 100ime jour. Cest ce quon appelle leffet dapprentissage,
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dexprience . On peut dire que sur un plus long terme les cots vont baisser car on fera un peu moins de dchets, on finira par travailler plus vite. On aura besoin dun certain volume en production pour atteindre ce volume thorique. Quand on se rapproche de la capacit de production maximum, le cot unitaire va se remettre augmenter. Donc le raisonnement est bon dans certain cas.
La charge fixe
Une charge est dite fixe lorsque, au total, pour une priode de temps donne et un niveau d'activit maximum dtermin, elle reste constante. Au sens strict, un cot fixe est un cot li lacquisition dun potentiel de production, la constitution de la structure dans laquelle lactivit de lentreprise prend place. La charge existe indpendamment de lutilisation du potentiel cr. Elle ne varie pas avec le changement des volumes dactivit. Si le volume augmente, le cot unitaire va diminuer. Ces charges sont des ressources que lon ne peut acqurir lunit. Exemple : Une heure/machine ou le rendement
Si le volume augmente, le cot unitaire diminue. On est ici face deux problmes : 1/ charges indirectes 2/ le cot fixe va dpendre du volume dactivit.
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Exemple :
Si lon construit des voitures, les frais fixes sont rpartis dans lanne. Parce que si on calculait sur une base mensuelle, la voiture construite en juillet (on travaille quune semaine en juillet dans le secteur automobile) aurait sont prix rparti sur 7 jours et seraient donc hors de prix par rapport aux autres produites pendant les autres mois de lanne. Do, dans le cas du secteur automobile, un calcul lanne et pas au mois.
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DIRECT
Matires premires ncessaire la fabrication du produit X Amortissement dun machine ddie la fabrication du produit X
INDIRECT
Consommation dnergie par les machines affectes la fabrication des produits X, Y, Z Loyer ou amortissement dun entrept de stockage des produits X, Y, Z
VARIABLE
FIXE
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2. Cot dopportunit : cot utilis dans les dcisions, cot de la meilleur utilisation alternative de la ressource. 3. Sunk costs1 : cots noys, cots engags indiffrent, ils sont importants pour une prise de dcision.
Exemple :
Un laboratoire met au point un nouveau produit. Il faut prendre la dcision de lancer, commercialiser le produit. Les frais de R&D sont des sunk costs car quelque soit la dcision (entre commercialiser ou non ce produit), les cots de R&D ne changeront plus, ils ont t dpenss. Pour la dcision, on va observer les profits futurs ralisables du nouveau produit. cots pas comptabiliss mais supports.
labsentisme. Un employer est malade, on ne comptabilise pas le fait quil nest pas venu travailler pourtant son absence est un manque gagner pour lentreprise. cot commun plusieurs produits lors dun processus commun de production.
5. Cots joints :
Exemple :
Le raffinage du ptrole. Dans une raffinerie, le ptrole entre brut et la sortie on obtient plusieurs produits dont le gaz, lessence, le naphte, En fait, le ptrole subit un processus de production et un certain moment (split off) le ptrole se spare en plusieurs produits distincts. Les cots sont donc partags jusquau split off.
6. Cots contrlables : les cots contrlables sont ceux sur lequel le manager un impact, et inversement les cots incontrlables sont ceux qui simposent au manager.
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Exemple :
En mesure de performance, il faut distinguer ce qui est contrlable (gnralement ses dcisions) ou pas par le manager. Ici le manager contrle les tapes qui donnent (1), (2), (3) mais pas ltape (4), la quote-part de la maison mre est un cot incontrlable pour le manager, cest une allocation qui vient du ciel
VENTES (1) - COUT DE VENTES = MARGE BRUTE (2) - DIVIDENDE = MARGE NET (3) - QUOTE-PART DE LA MAISON-MERE = RESULTAT (4)
Cest un concept important de nos jours car souvent la rmunration est lie la performance. Exemple : Le 11/09/2001 a t un vnement incontrlable. Les managers des aroports se sont trouvs en situation problmatique, surtout si la rmunration est lie la performance. Alors pour connatre la performance dun manager, on va comparer ses performances avec celle dautres managers daroports. les cots de priode sont des cots passs au compte de rsultat durant la priode o ils sont encods, ils ne pourront donc tre stocks. les cots de stockage sont des cots qui passe dabord par un compte de stock et qui vont lorsque le produit est vendu, se retrouver dans le compte de rsultat.
7. Cots de priode :
8. Cots de stockage :
Exemple :
Les frais de marketing sont des cots de priode. Les frais de production sont des cots de stockage car la production nest pas toujours vendue instantanment.
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(1) Lorsque lintensit de la pression concurrentiel augmente, on prend un systme dinformation plus prcis et donc plus coteux. Exemple : La RTT possdait un systme comptable rudimentaire avant que lEurope dcide de drguler le secteur des tlcommunications. Depuis RTT, qui est entre temps devenue Belgacom, a considrablement dvelopp sa comptabilit analytique.
(2) Sil y a une forte augmentation de la diversit et de la complexit de loffre, il faut augmenter la prcision du systme dinformation pour avoir des prix suprieurs au cot de revient. Exemple : Volkswagen a complexifi sa production car une personne qui commande une voiture peut demander des options compltement diffrentes de la personne qui la suit ou qui la prcde. Cela complexifie la production gnrale. Chaque voiture devient un produit particulier, il ne faut donc pas se tromper dans la mise en uvre du vhicule.
Section 2 : Limpact des facteurs contextuels sur la conception des systmes de comptabilit de gestion
Thorie de la contingence
On pensait quil y avait one best way jusquen 1960 (Taylor) pour construire un systme de comptabilit de gestion. On a vrifi sur le terrain dans plusieurs industries et un certain Burns voit que la ralit est bien diffrente de la thorie. Les structures organisationnelles taient diffrentes. Le facteur : lintensit de la concurrence + la rapidit de linnovation et du changement. 1/ mcanique 2/ organique
Les facteurs explicatifs sont : 1/ march stable 2/ march plus incertain, ncessit de raction plus rapide.
La comptabilit analytique et budgtaire
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Thorie :
Une organisation doit sadapter aux diffrentes variables du contexte dans lequel elle est intgre. 1/ environnement concurrentiel 2/ technologie (contrainte laquelle lentreprise doit sadapter)
Ces variables :
Exemple :
Le ptrole contraint le processus de production (on travail 24h/24h). La mise en marche de linstallation est trop leve pour larrte. Il y aura des consquences sur la structure organisationnelle (3 quipes de travailleurs car il faut bosser la nuit) 3/ stratgie 4/ structure organisationnelle Un systme comptable doit sadapter cet ensemble de variables contextuelles (ce qui permet lexistence de diffrents systmes comptables). Chaque entreprise doit trouver son systme comptable adapt.
Thorie :
Explications : 1/ environnement concurrentiel : il faut dterminer le degr de prcision de linformation. 2/ technologie : il faut faire une distinction : (a) routine2 : par exemple, dans une chane de production automobile, lefficience est importante. (b) artisanale (c) professionnelle : secteur des services (avocats, auditeurs, ) (d) de recherche : chaque problme ncessite la cration dune solution. Le systme comptable va donc dpendre de la technologie mise en uvre. Le systme comptable sera diffrent en a, b, c et d.
Efficience (Efficiency) = le rapport entre linput et loutput, pour un output donn, il faut minimiser linput ; pour un input donn, il faut maximiser loutput. Efficacit (Effectiveness) = capacit atteindre le but quon sest donn. Remarque : on peut tre efficace sans tre efficient sil ny a pas trop de comptition. La comptabilit analytique et budgtaire
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3/ stratgie : Thorie de Porter, on a le choix entre 3 stratgies : a/ Leadership par les cots, par exemple, le trafic arien, certaines entreprises ont une stratgie low-cost pour construire un avantage concurrentiel. b/ Stratgie de diffrentiation, on offre, aux consommateurs, un plus par rapport aux concurrents. Par exemple, le luxe, la marque = des besoins de diffrentiation sociale). On cre une valeur que le client est prt payer. c/ Stratgie de niche, on identifie un segment particuliers du march et on lui destine des biens et services en offrant des diffrentiations (b) et une diffrence par les cots (a). Remarques : pour (a) : on a besoin dexcellent service comptable Pour (b) : le focus du systme comptable est fond sur lextrieur, il faut collecter une information pertinente sur ce que le client valorise tout en matrisant ses cots.
4/ structure organisationnelle : cest le plus important car il conditionne lutilisation ou non du systme dinformation. Le dcoupage de linformation lintrieur de lorganisation correspond au dcoupage des responsabilits. Exemple : La section marketing se fiche de lusine, elle veut le rsultat des ventes.
Les systmes comptables sont en retard sur ce qui se passe dans lentreprise. On a remplac le manuel par les machines mais la compta na pas volue et ne reprsente plus ce qui se passe et entrane la prise de dcision errone.
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Le choix dune structure organisationnelle et, en particulier, le niveau de dcentralisation retenu, va fortement conditionner la conception du systme comptable. Le principe de responsabilit est un critre dterminant de la conception des systmes comptables car linformation quil doit fournir est avant tout destine des responsables qui peuvent contrler les processus sur lesquelles portes linformation comptable. La dcentralisation conduit un dcoupage de lorganisation en centre de responsabilit. Ce dernier se dfinit comme tant une unit organisationnelle, un service, un dpartement dune organisation dont le responsable se voit attribuer un ensemble de ressources humaines, matrielles et/ou financires et assigner un certain nombre de responsabilits relatives la ralisation dun ensemble dtermin dactivits, se traduisant par un ensemble dobjectifs atteindre.
A) Centre de cots :
Il nest pas gnrateur de revenus. Ce centre est responsable de 2 types de centre de cots : 1/ Engineer Cost Centre 2/ Cot discrtionnaire
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Quelle est la diffrence ? 1/ Centre o lon peut modliser le rapport ressources consommes, rsultats obtenus. 2/ Cest le dpartement comptable du RGH. Par exemple, on donne gnralement un plafond aux comptables en leur disant de tirer leur plan avec celui-ci. = le niveau le plus bas car contrle une partie de la structure de profit. et Centre de chiffre daffaire : responsabilit des ventes. Son objectif : le maximisation du chiffre daffaire raliss sans aucune matrise ni contrle des cots mais sous contrainte de ne pas dpasser les frais commerciaux.
B) Centre de profit :
cest un combinaison du centre de cots et celui du chiffre daffaire car il contrle la vente et les cots. Son objectif : marge de profit (diffrence entre les revenus gnrs et les cots de ceux-ci). Le responsable sera jug sur la marge quil gnre.
C) Centre dinvestissement : possde en plus une autorit sur la dcision partielle dinvestir, cest donc un centre de profit avec en plus une responsabilit sur la dcision dinvestir. Lvaluation du manager est juge sur le ROCE (Return On Capital Employed), cest le rapport du bnfice dexploitation sur le capital employ (Actifs fixes + Besoin en fond de roulement). Conclusion : le systme comptable doit tre ne phase avec le dcoupage des responsabilits.
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La figure suivante donne une reprsentation schmatique de limpact des variables contextuelles sur la conception de systmes dinformation de gestion :
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On va voir des catgories de charges en fonction de lobjet de cot (= nimporte quel lment dont on peut mesurer le cot) : charges directes (rattachs directement au produit) charges indirectes (elles se rpartissent dans un ou plusieurs centres regroupement comptable CRC ). On utilise alors une unit duvre qui est la cl de la rpartition dallocation, la rpartition des cots des centres entre les diffrents produits.
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Homogne = dfinit pas le type et la proportion des ressources utilises dans lactivit. Exemple : Une activit fait appel aux ouvriers uniquement, une autre aux machines, ces activits nest donc pas homogne.
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Supposons un centre de regroupement comptable qui correspond plusieurs activits juges suffisamment homognes pour tre regroupes, o sont accumules les charges relatives ces activits. On va procder la recherche de lunit duvre Voici les donnes de base dont nous disposons : RESSOURCES TRAVAIL ELECTRICITE FOURNITURES UNITE DE MESURE Heure de travail direct Kilowatt Pices QUANTITE
UNITAIRE
COUT
UNITAIRE
COUT
TOTAL
600 10 5
Hypothses :
En utilisant le modle considr, on va regrouper dans un CRC lensemble des dpenses du dpartement :
Dans le CRC, il faut que lon trouve une unit duvre charg dexprime lactivit du centre. Une bonne caractristique de lunit duvre cest que celleci possde une bonne corrlation entre le nombre total dunit duvre et le nombre du CT.
La comptabilit analytique et budgtaire
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Une tude conomtrique a montr quil existe une bonne corrlation entre la variation du cot total du centre de regroupement et une unit duvre, lheure de travail direct (HTD) Le principe dallocation consiste rpartir les charges du centre au prorata des units duvre consommes par les objets de cot qui ont eu recours aux prestations du centre tudi. Lensemble des charges accumules dans ce centre de regroupement va tre allou aux produits en utilisant lunit duvre, heure de travail direct. Pour procder cette rpartition, il faut calculer le cot unitaire de lunit duvre qui sobtient en divisant le cot total du centre par le nombre dunit duvre quil a fourni durant la priode. Hypothse : HTD = unit duvre, la cl dallocation du cot vers les produits.
On crit 1.105 F/ HTD Imaginons un tableau reprsentant la production pour un mois donn : Volume Produit A Produit B Produit C 100 100 400 HTD par unit 4 2 1 KW par unit 200 100 50 Pices par unit 4 2 1
Un autre tableau nous donne la consommation des ressources produites : Produit A 442.000 Produit B 221.000 Produit C 442.000
Si on veut calculer le cot du centre comptable allou au produit X, on divise-le cot total des ressources consommes par X par le nombre dunits de X produites.
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Si on veut prsent effectuer le calcul de lallocation des cots de lactivit aux produits par lunit duvre, HTD, on multiplie les 1105 par le HTD par unit . Produit A : Produit B : Produit C : 4x1105 = 4420 2x1105 = 2210 1x1105 = 1105
En mesurant seulement les heures, je retrouve les allocations correctes. Le systme permet une rpartition des charges indirectes qui correspond la consommation effective des produits. On peut en en conclure que le recours une unit duvre unique permet de dvelopper une procdure comptable simple avec un seul centre de regroupement o les cots sont accumuls et une seule mesure physique non financire, le nombre dheure de travail direct prestes. Imaginons prsent un autre mois avec deux nouveaux produits : Volume Produit A Produit D Produit E 100 200 200 HTD par unit 4 2 1 KW par unit 200 50 100 Pices par unit 4 1 2
Tableau de la consommation des ressources produites : Produit A 442.000 Produit D 341.000 Produit E 322.000
Le CRC ne change pas. Le cot unitaire est le mme car la dpense de la priode ne change pas et est toujours de 1.105.000 On doit calculer le cot de revient de D et de E.
Si on veut prsent effectuer le calcul de lallocation des cots de lactivit aux produits par lunit duvre, HTD, on multiplie les 1105 par le HTD par unit . Produit A : Produit D : Produit E : 4x1105 = 4420 2x1105 = 2210 > 1705 (surestimation de mon CR de 30%) 1x1105 = 1105 < 1610 (sous-estimation de mon CR de 50%)
Les allocations de cots sont incorrectes par rapport aux cots de revient.
Lorsque les ressources ne sont pas consommes dans les mmes proportions, on ne peut jamais trouver une allocation correcte. Cest le cas des activits qui ne sont pas homognes. Il faut alors crer plusieurs centres de cots, par exemple un centre de cot dont les cots sont lis la main duvre, un autre llectricit et un dernier la fourniture. Je peux de cette manire retrouver lallocation correcte mais travers un systme beaucoup plus complexe.
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A lissue de ce chapitre, il apparat clairement quil nexiste pas un modle unique de comptabilit de gestion qui serait transposable en ltat, moyennant des modifications mineures dune entreprise lautre voire dun secteur dactivits un autre. Chaque entreprise doit concevoir le systme dinformation comptable qui lui fournit, au moindre cot, linformation ncessaire la conduite et au contrle de son action. En particulier, le systme comptable et, tout spcialement, le degr de prcision de linformation quil gnre doivent tre adapts au type denvironnement concurrentiel auquel lentreprise fait face, au type de stratgie que lentreprise a choisi de mettre en uvre et aux caractristiques de la structure organisationnelle retenue. Le degr de dtail de linformation fournie par le systme est soumis une contrainte de cot car linformation comptable nest pas un bien gratuit. Il y a donc lieu de procder un arbitrage entre le cot du systme dinformation mettre en place et la prcision de linformation comptable ncessaire aux diffrentes composantes de la structure organisationnelle mise en place, pour mettre en uvre la stratgie choisie dans un environnement concurrentiel donn. La construction dun systme comptable qui permette une modlisation pertinente des cots, doit respecter un certain nombre de rgles. En particulier, une condition dhomognit des cots rassembls dans les entits comptables, correspondant la structure organisationnelle, a t mise en vidence pour garantir la pertinence conomique de lallocation des cots indirects aux objets de cots qui utilisent leurs services.
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Chapitre 2 : Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
Chapitre 5 : Chapitre 6 :
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Hypothses du modle :
1/ Hypothse de stabilit de lenvironnement technologique et conomique : facilite la prcision un an du chiffre daffaire quon ferra. Les changements se font un rythme plus lent, tout est question dchelle. Linnovation technologique aussi a lieu un rythme plus lent que ce que lon connat de nos jours. 2/ Hypothse de la possession dune information parfaite sur les conditions de la performance par les dirigeants : Ils savent ce quils doivent faire. De nos jours, beaucoup dentreprises ne rpondent pas ce critre, il est difficile de faire des prvisions 5 ans sur la convergence de la technologie.
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Exemple : En 1990, IBM, qui tait bien cote auparavant, fait une norme perte car quand on est leader sur un march, on ne veut pas voir ce qui se passe sur le march. La personne qui va relancer IBM avait dj travaill ailleurs, ctait un manager de qualit qui ne connaissait absolument rien linformatique. Il avait une connaissance parfaite de son march.
3/ Hypothse de simplicit du fonctionnement organisationnelle : On a un modle dorganisation mcanique = organisation qui fonctionne comme une machine = rouage qui sembote les uns dans les autres. Cette hypothse est en phase avec une information parfaite et amne un certain nombre de principes : a) De la division du travail et de la spcialisation des tches : sparation des tches en des tches lmentaires o des personnes sont spcialises pour les raliser. Du point de vue de lorganisation, cela amne lmergence de la structure fonctionnelle classique, on divise lentreprise selon ces diffrentes fonctions comme R&D, Marketing, GRH, b) La performance globale est la somme des performances locales : si joptimise chaque tche, je possde globalement la meilleure performance que je peux avoir. La performance globale dpend de loptimisation des performances locales. c) La performance se dfinit comme la matrise des cots : on doit grer que la moiti de lquation. Pourquoi est-ce vrai lpoque et jusquau milieu des annes 70 ? Car avant on avait une conomie domine par loffre. Aprs WW2, on connat une conomie de pnurie, loffre devient insuffisante par rapport la demande donc quoique lon fabrique, il y aura toujours un client. Il faut donc matriser les cots (mais a nest pas suffisant) d) La matrise des cots se focalise sur un facteur : le cot du facteur de travail. Exemple : Pour construire une voiture, il faut 40% de matires premires (dont le prix est impos par les fournisseurs), 50% de main-duvre et 10% de cots indirects. Il faut donc rduire les 50% de main-duvre.
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Impact :
on suppose que les dirigeants ont une rationalit substantielle (cohrence avec la thorie microconomique classique de la firme).
Ce modle va avoir, dans les annes 20, une traduction en comptabilit. On dveloppe la comptabilit des sections homognes. La mthode dvelopp correspond ce qui se passe dans lindustrie. Beaucoup de ces hypothses ne tiennent plus la route dans le contexte actuel des entreprises.
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Exemple :
Remarque :
lunit duvre (la cl de rpartition) est une unit de mesure de lactivit du centre de regroupement comptable.
38 Caroline Sury (ECAP 21)
Le processus de production se fait en 3 phases. Je vais effectuer la recherche du cot de revient de mes produits. On prend le cot total du CRC (= frais indirects de production) et on le divise par le nombre dunit duvre. Dans un premier cas, notre unit duvre sera le F/tonne. On aura donc 2.000.000F / 2000tonne = 1000 F/tonne Dans un deuxime cas, notre unit duvre sera le F/heure. On aura donc 2.000.000F / 6000heure = 333 F/heure On obtient : Cot de revient unitaire/tonne Hypothse 1 Hypothse 2 Tle 4.500 F 4.500 F Fatire 8.000 F 10.335 F Bac 3.625 F 3.041 F
En conclusion, que lon utilise une cl dallocation ou une autre, il y a une diffrence. Si le cot de revient complet est utilis pour guider la prise de dcision et sert, par exemple, de rfrence la fixation du prix de vente du produit fatire, le recours au cot de revient complet unitaire de lune ou de lautre des deux hypothses va conduire des prix de vente radicalement diffrents qui se traduiront par des niveaux de demande diffrents (en cas dlasticit de la demande au prix) et par des seuils de profitabilit diffrents. Une valuation largement incorrecte du cot de revient peut alors conduire une fixation du prix de vente en dphasage avec le march et pourrait avoir des consquences dommageables pour lentreprise.
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Section 3 : Le calcul du cot de revient complet par la mthode des sections homognes
Le concept de centre danalyse
= centre de regroupement comptable (CRC), on y groupe les charges indirectes, ses caractristiques : a) Le principe de responsabilit : un CRC devrait correspondre un centre de responsabilit. Un responsable prend la dcision de dpenser ou non. Le dcoupage doit correspondre la structure de responsabilit. b) Le critre du processus de fabrication et de distribution : le dcoupage correspond une logique du processus de production. Si le centre danalyse se trouve entre deux phases du processus de production, cela sera ngatif. Autrement dit, le centre de regroupement comptable doit correspondre un ensemble dactivit de lentreprise pour lesquelles il a t jug utile de produire une information comptable spcifique et dtaille. c) Le critre dhomognit des ressources : la condition dquiproportionnalit doit tre respecte. Si le dernier critre nest pas respect, on cre plusieurs sections qui respectent le dernier critre.
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2/ les trois principales techniques comptables utilises dans la pratique pour transfrer les charges de la comptabilit financire vers la comptabilit de gestion.
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Les PME utilisent un tableau analytique dexploitation (extra-comptable), cest un tableau double entre, les lignes sont composes des diffrentes rubriques et les colonnes des diffrents centres danalyse. Nature des Charges frais incorporables 60 Achat 61 Biens & services C.A principal C.A auxiliaire
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Le calcul du cot de revient selon les sections homognes se fait en 4 tapes: (1) Le traitement des charges directes (2) La rpartition des charges indirectes aux produits entre les centres danalyse principaux et auxiliaires (3) Lallocation du cot des centres danalyse auxiliaires aux centres danalyse principaux en fonction des services que ces dernires ont consomms (4) Lallocation du cot des centres danalyse principaux aux diffrents produits fabriqus Des problmes peuvent tre associs ces diffrentes tapes, dans le cas de (2) et de (3), on a des probabilits dinexactitude et dans (4) des distorsions.
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La mthode des sections homognes va permettre lentreprise de connatre le cot total de chaque phase principale du processus de production et obtenir une prcision plus grande dans le calcul du cot de revient des trois produits de la firme. On cre trois centres danalyse principaux qui correspondent au trois phases du processus de production savoir le dbitage, londulation et le pliage, et un centre danalyse auxiliaire qui assure des prestations dentretiens et de rglage des machines pour les trois centres danalyse principaux (ce centre nas pas une fonction productive mais bien une fonction de support)
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Il dtaille les quatre phases de traitement successives des charges qui permettent dobtenir un cot de revient complet du produit : 1er tape : le traitement des charges directes est inchang par rapport la mthode simplifie du calcul de cot de revient 2ime tape : la rpartition primaire des charges indirectes entre les centres danalyse principaux et le centre danalyse auxiliaire. Le charges indirectes de 2.000.000F doivent tre rparties entre mes quatres centres danalyse par imputation directe pour les charges indirectes aux produits mais directes au centre danalyse, soit par allocation entre les centres danalyse sur la base dune cl de rpartition pour les charges qui sont la fois indirectes aux produits et aux centres danalyse. Cette cl de rpartition rpartie les charges entre les diffrents centres danalyse. Cette cl nest pas toujours adquate. Il faut faire un arbitrage pour choisir la meilleure combinaison cot-qualit de linformation. Exemple : Je peux allouer diffremment frais de chauffage, je peux les allouer en fonction du m3 de chaque section ou en fonction du nombre de personnes. On aura une cl de rpartition diffrente en fonction de la nature choisie.
45 Caroline Sury (ECAP 21)
Les charges indirectes sont indirectes par rapport lobjet de cot mais sont directes par rapport au centre danalyse. Cela signifie quoi ? Exemple : Le salaire dun technicien est indirect au produit mais est direct au centre danalyse de rglage.
Dans le cas de lentreprise Ondule, lanalyse des charges indirectes a donn lieu la rpartition primaire suivante : Rpartition primaire des charges indirectes entre les centres danalyse Dbitage 800.000 F Ondulage 400.000 F Pliage 620.000 F Entretien 180.000 F
Afin de pouvoir procder au 2 tapes suivantes de la procdure comptable, il est ncessaire didentifier, pour chaque centre danalyse, lunit duvre la plus pertinente et de mesurer le nombre total dunits duvre consommes par chaque centre.
Rappel :
Lunit duvre est la mesure de la production ou de lactivit dun centre danalyse principal ou auxiliaire
Une bonne unit duvre obit deux conditions : 1/ Une corrlation forte entre la variation du total des cots et la variation de lunit duvre. Une bonne gestion ferait que lunit duvre soit linducteur de cot ( = indicateur de causalit qui ne ncessite pas cette corrlation) 2/ Une condition dquiproportionnalit dans la consommation de lensemble des ressources du centre danalyse, cest--dire une bonne corrlation entre la consommation de la ressource dont lunit de mesure sert dunit duvre et la consommation des autres ressources qui sont attribues aux produits en utilisant la mme unit duvre
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Units duvre des centres danalyse Ondule Dbitage Total des charges indirectes = total des frais Unit doeuvre Quantit dunit doeuvre consomme en juin 19x7 800.000 F Tonne Ondulage 400.000 F Tonne Pliage 620.000 F Heure/ machine 1000 Entretien 180.000 F Heure dentretien 600
2000
2000
La tonne produite a t retenue pour les deux premiers centres principaux, lheure-machine pour le troisime et lheure de travail dentretien pour le centre auxiliaire. 3ime tape : lallocation du cot des sections auxiliaires aux sections principales en fonction des services que ces dernires ont consomms. Lunit duvre du centre danalyse auxiliaire est lheure de travail entretien et, pour mettre en uvre ltape 3, il faut dtermine, dans un premier temps, le cot unitaire de lheure dentretien selon la formule :
Ce qui donne pour lexemple : 180.000F / 600 heures = 300F/heure Le cot total de la section auxiliaire entretien va tre allou aux sections principales au prorata de leur consommation respective dheures dentretien qui, pour le mois de juin 1998, a t estime 300 heures pour la section dbitage, 200 heures pour la section ondulation et 100 heures pour la section pliage. Le calcul seffectue de la manire suivante :
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Le rsultat de lallocation du cot total de la section auxiliaire vers les trois centres danalyse principaux est prsent dans le tableau suivant : Rpartition des charges de la section auxiliaire vers les sections principales Dbitage Ondulation Pliage 800.000 F 400.000 F 620.000 F 90.000 F 60.000 F 30.000 F 890.000 F 460.000 F 650.000 F 2000 445 F 2000 230 F 1000 650 F Entretien 180.000 F - 180.000F 0F
Rpartition primaire Rpartition secondaire Total des frais de section Quantit dunit duvre Cot unitaire de lunit doeuvre
Aprs la rpartition des charges du centre danalyse auxiliaire entre les centres danalyse principaux, le cot unitaire de lunit duvre propre chaque section principale peut tre calcul, en ayant recours la formule qui vient dtre utilise pour la dtermination du cot unitaire de lunit duvre du centre auxiliaire.
Par exemple, le cot unitaire de mon heure dentretien est de 180.000:600 = 300F/heure on a donc que 300Fx300heures = 90.000 4ime tape : lallocation du cot des sections principales aux diffrents produits fabriqus : Le cot total de chacune des trois sections principales va tre allou au trois produits fabriqus par Ondule au prorata de leur consommation des units duvre des section. Le tableau suivant indique la rpartition de la consommation des units duvres des sections principales par les produits :
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Consommation des units duvre par les produits Section/produit Dbitage Ondulation Pliage Tles 1.000 1.000 400 Fatires 200 200 400 Bacs 800 800 200
Lattribution du cot de la section principal dbitage au produit Tle se fait sur base de la formule suivante :
On a donc : 445 F x 1.000 tonnes = 445.000 F Le tableau suivant reprend lallocation du cot des sections principales aux produits selon la formule ci-dessus : Allocation du cot des sections principales aux produits Section/produit Dbitage Ondulation Pliage Tles 445.000 F 230.000 F 260.000 F Fatires 89.000 F 46.000 F 260.000 F Bacs 365.000 F 184.000 F 130.000 F
Le cot de revient complet total et unitaire de chacun des produits peut tre maintenant obtenu en additionnant les charges directes imputes aux produits et les charges indirectes des sections qui leur sont alloues. Les rsultats apparaissent dans le tableau suivant :
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Le cot de revient complet des produits dOndule Tles Fatires 200.000 F 400.000 F 1.500.000 F 1.000.000 F 3.500.000 F 1.400.000 F 445.000 F 89.000 F 230.000 F 46.000 F 260.000 F 260.000 F 935.000 F 395.000 F 4.435.000 F 1.795.000 F 4435 F 8975 F Bacs 1.600.000 F 500.000 F 2.100.000 F 356.000 F 184.000 F 130.000 F 670.000 F 2.770.000 F 3462.5 F
Produits lamins Travail direct Total des charges directes (1) Dbitage Ondulation Pliage Total des charges indirectes (2) Cot de revient complet total (3) = (1) + (2) Cot de revient complet unitaire/tonne
Comparaison des cots de revient des produits ONDULE obtenus par diffrentes mthodes de calcul du cot de revient complet. CRCU par Tonne Mthode simplifie 1 Mthode simplifie 2 Sections homognes Tles 4.500 F 4.500 F 4.435 F Fatires 8.000 F 10.335 F 8.975 F Bacs 3625 F 3042 F 3.462,5 F
Conclusion : la section homogne est celle qui se rapproche le plus du cot de revient. Si on ne lutilise pas, il vaut mieux utiliser la premire mthode simplifie.
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Chapitre 3 : La mthode du cot de revient complet : aspects comptables et adaptations techniques Section 1 : Lorganisation comptable du calcul des cots
Prenons un exemple afin dillustrer cette section. Supposons une entreprise industrielle au processus de fabrication relativement simplifi qui fabrique 2 produits finis (PF1, PF2), partir de 2 matires premires (MP1, MP2), de travail direct de production et de charges indirectes. Lentreprise procde au dcoupage de ses activits en centre danalyse : 1/ un centre d Approvisionnement 2/ un centre danalyse principal Construction 3/ un centre danalyse principal Assemblage 4/ un centre danalyse auxiliaire Entretien et rglage qui preste des services dentretien et de rglage de machines aux deux centres danalyses principaux. 5/ un centre danalyse Administration qui regroupe les services administratifs (finances, ressources humaines, ) 6/ un centre danalyse Vente qui regroupe lensemble des frais de commercialisation et de marketing des produits. Les sections 5 et 6 sont des frais gnraux et ne se retrouvent donc pas dans le cot de revient de production.
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Quels comptes va-t-on utiliser pour traduire ce processus de production en comptabilit analytique ?
Il y aura une diffrence avec la comptabilit gnrale car on va avoir un inventaire permanent. On aura un compte magasin pour connatre ltat des stocks. On ouvre un compte par section sans oublier ceux contenant les frais gnraux. Pour chaque produit, on ouvre un compte de fabrication du produit fini pour le PF1 et un autre pour le PF2 car cest l que se ralisera le cot de revient. On ouvre galement 2 comptes de stocks de produit fini. Attention, les matires de consommation sont dans le processus de production mais ne se retrouve pas dans le produit fini (on aura un compte de production diffrents de celui des matires premires.
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6. Je calcule les cots pour la section principale assemblage et je dtermine une unit duvre que je rpartis entre mes deux produits au prorata du nombre dunit duvre consomm par chaque produit. 7. Les produits termins vont vers un compte de stock. Le cot de revient gal le cot total divis par le nombre de produits fabriqus si la fin de la priode la production est termine (car si il reste quelque chose, cela va en stock dencours dans le compte de fabrication). 8. On doit dterminez la rentabilit de lexercice (le cot de revient de la production vendue), on cherche donc savoir si chacun des produits surmontes les charges. A cet effet on cre le compte de cot de revient de la production vendue dans lequel on inscrit chaque produit vendu. 9. Idem que 8 10. On choisit une cl de rpartition (le chiffre daffaire) pour les frais gnraux dadministration et de vente. Les frais gnraux sont rpartis entre les produits au prorata du chiffre daffaire. 11. Idem que 10 12. On cre des comptes Chiffre daffaire du PF1 et Chiffre daffaire du PF2 valoris au prix de vente afin de dterminer le rsultat analytique. A cet effet on cre les comptes de rsultat analytique qui vont raliser la comparaison entre le chiffre daffaire gnr et le cot de revient dans le but dindiquer la rentabilit de lexercice. 13. idem pour 12 14. idem pour 12 et 13 15. idem pour 12, 13 et 14
Remarque :
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Les frais de transports des marchandises dans lentreprise pour les dplacer datelier en atelier ne sont pas des cots que lon peut lier la valeur dacquisition do lon peut dire que le suivi strict de ces directives dfinit la part des frais qui vont pouvoir tre accumuls dans un centre de regroupement comptable approvisionnement, o seuls les frais qui pourront tre ajouts au cot dachat de matires premires seront regroups.
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2ime cas : les produits finis On valorise les produits finis au cot de revient complet. Le cut de revient des produits finis sobtient en additionnant les lments suivants : 1/ les charges directes de production telles que : - les approvisionnement valoriss leurs prix dacquisition selon une des mthodes dimputation des sorties de magasin ; - les services, travaux et tudes directement rattachs aux produits finis ; - les sous-traitances gnrales ; - les rmunrations de la main duvre directe de production ; - les amortissements directement imputables ; 2/ les charges indirectes de production (sont imputs au cot de revient sur base dune cl de rpartition) Remarque : Le cot de revient ne comprend pas les lments suivants : les dpenses de R&D ; les frais dadministration gnrale ; les frais de commercialisation et de vente ; les cots affrents aux malfaons, erreurs de production et autres pertes lorsque ces cots ne relvent pas des conditions normales dexploitation ;
Ces indications dterminent le type de frais qui peuvent tre transfrs au dbit du compte de fabrication des produits. En particulier, les frais dadministration de vente ne peuvent tre intgrs au cot de revient complet du produit.
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Exemple :
Entres en stock du mois de juin 1998 3 juin : 1000 units 25F 7 juin : 2000 units 25F 12 juin : 3000 units 26F A la date du 1 juin 1998, le stock contenait 1000 units valorises 23F Sortie du stock du mois de juin 1998 5 juin : 1500 units 10 juin : 1500 units 14 juin : 3500 units
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Selon la valorisation des sorties de stocks au cot unitaire moyen pondr Date 1/06 3/06 5/06 Opration Stock initial Achat Sortie Stock disponible 7/06 Achat Stock disponible 10/06 Sortie Stock disponible 12/06 Achat Stock disponible 14/06 Sortie Stock final Quantit 1000 1000 1000 500 2000 2500 1500 1000 3000 4000 3500 500 Cot unitaire 23F 25F 23F 24F 25F 24.8F 24.8F 24.8F 26F 25.7F 25.7F 25.7F Total 23.000F 25.000F 23.000F 12.000F 50.000F 62.000F 37.200F 24.800F 78.000F 102.800F 89.950F 12.850F
Selon la valorisation au cot unitaire moyen pondr par priode : Date 1/06 3/06 7/06 12/06 Opration Stock initial Achat Achat Achat CUMP 5/06 Sortie 10/06 Sortie 14/06 Sortie Stock final Quantit 1000 1000 2000 3000 7000 1500 1500 3500 500 Cot unitaire 23F 25F 25F 26F 25.14F 25.14F 25.14F 25.14F 25.14F Total 23.000F 25.000F 50.000F 78.000F 176.000F 37.710F 37.710F 87.990F 12.590F
Selon la mthode, on nobtient pas la mme valeur au stock final en fin de priode. La premire mthode est plus prcise mais plus lourde mettre en uvre. La seconde mthode a lavantage de la simplicit mais prsente un inconvnient dans la mesure o lon connat le cot unitaire moyen pondr qu la fin de la priode.
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3ime type : La mthode F.I.F.O. La mthode est une procdure dvaluation comptable des stocks selon laquelle les articles les plus anciens en stock sont les premiers sortir. Mthode utilise dans le secteur agro-alimentaire ( cause de la date de premption des produits). La valeur des stocks est gale la valeur dacquisition des derniers lments entrs dans le stock. En reprenant lnonc de lexemple on obtient : Date 1/06 3/06 Opration Stock initial Achat Stock disponible 5/06 Sortie Sortie Stock disponible 7/06 Achat 10/06 Sortie Stock disponible 12/06 Achat 14/06 Sortie Sortie Stock final Quantit 1000 1000 2000 1500 500 500 2000 1500 1000 3000 1000 2500 500 Cot unitaire 23F 25F 24F 24F 25F 24F 25F 25F 25F 26F 25F 26F 26F Total 23.000F 25.000F 48.000F 36.000F 12.500F 12.500F 50.000F 37.500F 25.000F 78.000F 25.000F 65.000F 13.000F
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4ime type : La mthode L.I.F.O. La mthode est une procdure dvaluation comptable des stocks selon laquelle les articles nouvellement reus sont les premiers sortir.
Opration Stock initial Achat Sortie Sortie Stock disponible 7/06 Achat 10/06 Sortie Stock disponible Stock disponible 12/06 Achat 14/06 Sortie Sortie Stock final
Quantit 1000 1000 1000 500 500 2000 1500 500 500 3000 3000 500 500
Cot unitaire 23F 25F 25F 23F 23F 25F 25F 23F 25F 26F 26F 25F 23F
Total 23.000F 25.000F 25.000F 11.500F 11.500F 50.000F 37.500F 11.500F 12.500F 78.000F 78.000F 12.500F 11.500F
Les mthodes FIFO et LIFO constituent les deux extrmes et la mthode du CUMP se situe en intermdiaire. En cas de hausse de prix, les diffrentes mthodes donnent les rsultats suivants : - FIFO affiche la valeur de stock finale la plus leve et transmet au cot de revient complet des produits fabriqus durant la priode la charge la plus faible, ce qui aura pour effet de maximiser le rsultat dexploitation. - LIFO affiche la valeur de stock finale la plus faible et transmet au cot de revient complet des produits fabriqus durant la priode la charge la plus leve, ce qui aura pour effet de minimiser le rsultat dexploitation. - CUMP se situe entre les deux mthodes prcdentes.
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Solution :
Limputation rationnelle
La nature du problme : leffet des variations du niveau dactivit sur la dtermination du cot de revient des produits A cause de la prsence de cots fixes directs et indirects (dans les centres danalyse), le cot de revient unitaire des produits est sensible aux variations du niveau dactivit. Lutilisation dun cot de revient complet unitaire non stable dans le temps peut se rvler dangereuse pour la prise de dcision et le contrle de lorganisation Exemple : 3 mois de production unit duvre = heure/machine Le cot total varie en fonction du volume dactivit. Le cot unitaire de lunit duvre nest pas stable dans le temps.
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Niveau dactivit (1) Charges variables (2) Charges fixes (3) Charges totales (4) = (2) + (3) Cot unitaire variable de lheure-machine (5) = (2)/(1) Cot unitaire fixe de lheure-machine (6)=(3)/(1) Cot unitaire de lheuremachine (7=(4)/(1) ou (5)+(6)
Juin 1998 1200 heures 240.000 F 120.000 F 360.000 F 200 F 100 F 300 F
Juillet 1998 400 heures 80.000 F 120.000 F 200.000 F 200 F 300 F 500 F
On va essayer de dfinir un volume dactivit sur une base annuelle (le volume dactivit annuel). On obtiendra alors des carts de sur et de sous activit que lon va essayer de compenser au compte de rsultat.
Sur ce schma, N reprsente lactivit normale et n lactivit de la priode. On remarque en gras la structure bien connue des frais fixes et des frais variables. La ligne en point till correspond la variabilisation des frais fixes, on obtient de cette manire deux carts. Le premier est donn par la distance entre la droite en point till et celle au dessus en gras (frais variable), cet cart est un cart de sous activit. Le second est un cart de sur activit car jattribue plus de cot que ce que je dpense.
La comptabilit analytique et budgtaire
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Le principe de la mthode de limputation rationnelle consiste variabiliser les frais fixes et prendre les carts dabsorption des frais fixes dus aux variations du niveau dactivit en carts de sous activit ou de suractivit directement au compte de rsultats sans affecter le calcul du cot de revient unitaire. Lapplication de la mthode se fait en quatre tapes : 1er tape : 2ime tape : Identifier les charges fixes (FF) Calculer le Coefficient dImputation Rationnelle (activit relle/ capacit normale). On dtermine un niveau normal dactivit (qui sera stable au long de lanne comptable)
N = activit normale
(mesurer par lunit duvre ou nombre de produits fabriqus) (activit de la priode examine) (ce coefficient alloue les frais fixes la production de la priode. Il change de priode en priode.)
n/N > 1
Activit relle = activit normale, lensemble des frais fixes sont imputs lensemble de la priode. Activit relle < activit normale, une parti des frais fixes est attribue au cot de revient. Il y a donc un cart de sous-activit qui constitue une charge. Activit relle > activit normale, on a donc un cart de suractivit qui constitue un produit. Une partie des frais fixes sont attribus au produit alors quils nont pas t dpenss.
Incorporer les charges fixes relles de la priode au cot de revient des produits au prorata du CIR (FF.n/N) Identifier et interprter la diffrence entre les charges relles de la priode et les charges incorpores au cot des produits. (FF-FF.n/N = FF.(1-n/N) = partie de frais fixe pas attribu.)
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Reprenons lexemple pour expliquer brivement les tapes : Hypothse 1er tape 2ime tape 3ime tape 4ime tape juin est normal donc N=1200 heures les charges fixes sont les mmes de priode en priode juillet : 400/1200 = 0.3 aot : 1400/1200 = 1.17 je calcul les carts : en juillet je dpense 120.000 et jincorpore seulement 40.000 au cot de production jai donc un cart de sous activit de 80.000
Comment faire pour dterminer N ? Il y a diffrente faon de calculer le volume normal 1/ Capacit thorique de production, rarement faisable en pratique (panne de machine, pause doprateurs) 2/ Capacit pratique, prend en compte la contrainte organisationnelle (machine fonctionne en fonction des pauses, des vacances, ). La capacit pratique est toujours infrieure la capacit thorique 3/ Niveau dactivit de la priode prcdente, cest le niveau dactivit historique 4/ Niveau jug normal dactivit 5/ Capacit correspondant au volume de production budgt
La capacit normale
Le niveau normal dactivits dpend dlments endognes : a/ technique b/ stratgique (en terme dvolution de la capacit de production). On doit anticiper le niveau de la demande donc on doit possder plus de capacit pour anticiper. On peut aussi avoir une volution technologique qui nous amne changer de capacit. Exemple : Secteur microlectronique, on a 2 chanes de production partiellement manuelle. A ct, on a une chane de production compltement automatise. Actuellement, certains produits ne peuvent pas se faire sur cette chane automatise. Pour dautres, on a le choix. La chane manuelle est utilise 99% de sa capacit et la chane automatique 20% mais la direction est convaincue que
64 Caroline Sury (ECAP 21)
tout doit basculer sur la chane automatise ; on est dans deux structures dcentralises organises autour du produit, chaque produit = un centre de profit donc chaque responsable possde un objectif de profit. On va dcider que le niveau de capacit normal de lautomatique = la manuelle pour inciter le manager produire des dcisions stratgiques pour le LT c/ social, Exemple : la France est au rgime des 35h/semaine = contrainte sur la capacit disponible, le respect des 35 heures se fait en moyenne par an.
d/ organisationnel et d lments exognes (pas directement contrlables par lentreprise) : a/ concurrence (surcapacit de production = essence) b/ conjoncture nationale et internationale Dans la pratique, les entreprises retiennent frquemment comme niveau normal dactivit : un niveau moyen annuel dactivit des exercices passs un niveau dactivit dune priode de rfrence juge normale une moyenne des niveaux dactivit de priodes passes, affecte dun coefficient correcteur
Au regard tu tableau suivant, on voit que lcart prvu, anticip est de - 70.000 F et en ralit il est de 80.000 F ce qui montre que lon peut anticiper un certain nombre dcarts.
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Analyse de lcart de sous-activit Juin 1998 1200 heures 1200 heures 1200 heures 120.000 F 1200/1200 = 1 120.000 F 100 F 0F Juillet 1998 1200 heures 500 heures 400 heures 120.000 F 400/1200 = 0,33 40.000 F 100 F - 80.000 F - 70.000 F - 10.000 F Aot 1998 1200 heures 900 heures 1400 heures 120.000F 1400/1200 = 1,17 140.000 F 100 F 20.000 F - 30.000 F 50.000 F
Capacit normale (1) Capacit budgte (2) Niveau dactivit rel (3) Charges fixes relles (4) Cfficient dimputation rationnelle (5) = (3)/(1) Charges fixes incorpores (6) = (4) x (5) Cot unitaire fixe de lheure machine (7) = (6)/(3) Diffrence dincorporation (8) = (6) (4) dont cart dactivit prvu ((2) (1)) x (7) dont cart dactivit non prvu ((3) (2)) x (7)
Le principe de limputation rationnelle est de remplacer la structure de cot totale en une structure de cot qui ne comporte plus que des cots variables pour un centre danalyse.
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Dans une telle situation, la dtermination du cot unitaire de lunit duvre des centres auxiliaires est rendu plus complexe par lexistence des prestations rciproques entre centres auxiliaires. Il existe 4 mthodes dallocations diffrentes. On va partir de lexemple suivant pour les illustrer :
Charges directes Heures de travail fournies par le centre dentretien Temps CPU fourni par le centre de support informatique (en heures) Entretien Infoformatique Fabrication Assemblage Total 210.000 F 600.000 F 500.000 F 300.000 F 1.610.000 F 300 (30%) 500 (50%) 200 (20%) 1.000 (100%)
20 (20%)
60 (60%)
30 (20%)
100 (100%)
1er mthode :
Cette mthode ne tient pas compte des prestations rciproques entre les centres auxiliaires et alloue lensemble des charges de chaque section auxiliaire aux sections principales au prorata de leur consommation dunits duvre. On aura donc que
La comptabilit analytique et budgtaire
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de 5/7 en fabrication = 150.000 F de 2/7 en assemblage = 60.000 F de 3/4 en fabrication = 450.000 F de 1/4 en assemblage = 150.000 F
2ime mthode :
Cette allocation tient compte des prestations rciproques et on en fait plusieurs fois lallocation.3 210.000F x 30% = 63.000 F (informatique) x 50% = 105.000 F (fabrication) x 20% = 42.000 F (assemblage) x 20% = 132.600 F (entretien) x 60% = 397.800 F (fabrication) x 20% = 132.000 F (assemblage)
3ime mthode :
Cette mthode est un compromis entre lallocation directe et lallocation itrative. En premier lieu, on alloue les charges indirectes du dpartement de support informatique (le plus gros) vers les 3 autres centres. En second lieu, on passe au dpartement entretien en allocation directe (comme sil ny avait pas de prestations rciproques) On a donc : 600.000 F x 20% = 120.000 F (entretien) x 60% = 360.000 F (fabrication) x 20% = 120.000 F (assemblage) x 5/7 de fabrication = 235.714 F x 2/7 dassemblage = 94.286 F
Cette mthode est trs lourde, monsieur de Rong na pas insist dessus donc je prend la libert de ne pas lexpliquer plus, libre vous daller voir dans le livre pp.176-178 pour de plus amples explications. La comptabilit analytique et budgtaire
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4ime mthode :
Cette mthode va effectuer la mise en quation des prestations rciproques. On va donc raliser la construction dun systme deux inconnues. Entretien total : Informatique total : 210.000 + 20% de linformatique total 600.000 + 30% de lentretien total
E.T = 210.000 + 0,20 (600.000 + 0.30 E.T) = 330.000 + 0.06 E.T = 330.000 / 0,94 = 351.064 I.T = 600.000 + (0,3 x 351.064) = 705.319
A parti de ces nouveaux montant on peut calculer les diffrentes allocations des cots des centres auxiliaires aux centres danalyse (y compris aux centres auxiliaires)
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Le client doit-il payer ces rebuts ? Le cot de revient doit-il incorporer ces rebuts ?
On va dterminer un niveau de rendement normal pour la fabrication dun produit qui correspond aux conditions normales de la production tant donn la technologie et la comptence des personnes en charge de celle-ci. On aura que : 1/ les pices rebutes qui correspondent ce niveau de rendement normal seront prises en compte dans le calcul du cot de revient (compte stock des produits finis) 2/ les pices rebutes qui ne correspondent pas ce niveau de rendement normal constitueront une perte qui sera indique au compte de rsultat (compte stock de rebuts) car on considre que les clients ne doivent pas supporter nos erreurs. On se trouve dans des cas d carts de sous activit (on va utiliser la mme mthode que limputation rationnelle) Exemple : Pour une production de 3000 pices sur le mois, on a un rendement normal de 90%, soit 2700 pices bonnes. A lissu du processus de production on a 2600 pices rpondant aux conditions normales de production. Si seulement 2600 pices sont bonnes, 400 sont mauvaises alors quil est normal que seulement 300 pices soient mauvaises. On a donc une diffrence de 100. Ces 100 rebuts constitueront donc une perte pour lentreprise.
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Les 3 hypothses sont : 1/ la valeur de revente, il existe un deuxime march pour les rebuts qui ne rencontre pas les standards de qualit. 2/ la valeur matire premire, par exemple, une bote de conserve peuttre refondue et rutilise pour la nouvelle production 3/ le retravail, cots supplmentaires, par exemple, une voiture possde une porte qui ne ferme pas, on va retravailler la porte. Le but est de stabiliser le cot de revient de priode en priode. Exemple : On va utiliser un exemple pour illustrer la premire hypothse. On va considrer que la valeur de revente est de 500 F. Donnes : Pour une production de 3000 pices sur le mois, on a un rendement normal de 90%, soit 2700 pices bonnes. Le cot total de fabrication : 9.000.000 F La valeur de revente des rebuts normaux : 300 pices x 500 F = 150.000 F Le rendement normal en pice bonnes : 2700 pices Le cot de revient unitaire : 3278 F/pice A lissu du processus de production on a 2600 pices rpondant aux conditions normales de production.
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1/ la valeur de revente :
Fabrication
9.000.000 300 p x 500 = 150.000 2.600 p x 3278 = 8.522.222 100 p x 3278 = 327.800
Stock de Rebut
150.000 327.800 477.800 (a)
Stock PF
8.522.222
Vente Rebus
(a) 477.800 400 x 500 = 200.000 Solde : 278.000
Rsultat
278.000
La perte sur rebut vaut donc 278.000. 2/ la valeur matire premire : On effectue exactement la mme mthode que pour la valeur de revente en insignant par exemple 300 F comme valeur de matire premire (il suffit donc de remplacer dans lexemple du dessus les 500 par des 300 et de refaire les calculs appropris. 3/ le retravail Imaginons qu1 heure de travail possde un cot salarial et quil existe des charges indirectes pour chaque heure de travail : 500 F (salaire horaire) 400 F (allocation de charge indirecte) On aura alors un cot total de fabrication plus lev : 9.000.000 + (400 x 500 F) + (400 x 400 F) = 9.360.000 F
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Le cot de revient des 3000 pices bonnes va tre dtermin de la faon suivante : On va dduire du cot total de fabrication, y compris le cot de retravail des 400 pices rebutes, le cot de retravail des 100 pices rebutes correspondant un rendement anormal du processus de fabrication soit 9.360.000 (100 x 900 F) = 9.270.000 F Le cot de revient unitaire des 3.000 pices bonnes devient : Cot total de fabrication correspondant au rendement normal / nombre de pices bonnes = 9.270.000 F / 3000 p = 3090 F/pice Lcart du au rendement anormal est de 90.000 F. Cest une perte sur rebuts. Schmatiquement, on ne fera plus apparatre le compte de stock rebuts et le compte de vente rebus , ce qui est logique !!
Stock PF
9.270.000
Fabrication
9.000.000 400x500 400x400 9.360.000 3000x380 = 9.270.000 Solde : 90.000
Rsultat
90.000
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Chapitre 4 : Ladaptation du modle de cot de revient complet diffrents modes dorganisation de la production
Introduction
Lapplication du cot de revient se fait de manire diffrentes dans 3 contextes : 1) lindustrie en processus continu, on y discute des systmes de process costing qui ont t labors pour y mesurer les cots de revient complets des produits. 2) lindustrie en travail sur commande, on y montre que la mthode des sections homognes est aisment transposable cet environnement de production 3) lentreprise commerciale (entreprise o il ny a pas de production), on y traite de ladaptation des modles de calcul de cot de revient complet aux caractristiques des entreprises commerciales
Exemple : Le ptrole possde une contrainte technologique, le mise en marche est plus cher que le fonctionnement. 2ime caractristique :
Exemple : Chez Kraft, il y a un flux continu de fromage fondu, on distinguera le produit unitaire au moment o lon placera le fromage dans des barquettes.
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Charges directes
Charges indirectes
Remarque:
un produit joint est un produit du mme type de ptrole, aprs que celui-ci ait t trait dans un processus de fabrication, on obtient diffrents produits (dans le cas du ptrole, on obtient du gaz, du diesel, etc.)
Afin dexpliquer au mieux cette section, le recours un exemple concret est ncessaire. Supposons un processus de production en continu o 100% de la matire premire sont consomms au dbut du processus et o les frais de fonctionnement du processus sont encourus de faon rgulire tout au long du processus.
1er cas :
Les donnes :
Stock initial den cours en units Nombre dunits mises en fabrication Nombre de produits finis Stock final den-cours en units Cot total de la matire premire consomme Cot total de fonctionnement de processus 0 12.000 12.000 0 360.000 F 600.000 F
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Lensemble de la production entame durant le mois est termin en fin de mois. Le cot de la matire premire, les charges directes, sont imputs au cot total de la production de la priode et les frais de fonctionnement du processus de production (matires consommables, fournitures, main duvre indirecte de production, amortissements, ) sont accumuls dans un centre de regroupement comptable. La dtermination du cot de revient unitaire se fait en calculant le cot moyen de la faon suivant :
On a donc : 960.000 F / 12.000 = 80 F par unit Ce cot peut se dcomposer en deux parties : 1/ cot matire, soit 360.000F / 12.000 = 30F 2/ cot de transformation, soit 600.000F / 12.000 = 50F On se retrouve dans le cas de lentreprise monoproduit o lensemble des charges de lentreprise sont alloues au seul produit fabriqu.
2ime cas :
Les donnes :
Stock initial den cours en units Nombre dunits mises en fabrication Nombre de produits finis Stock final den-cours en units Pourcentage de consommation des matires premires par les en-cours Pourcentage des frais de transformation encourus par les en-cours Cot total de la matire premire consomme Cot total de fonctionnement de processus La procdure du calcul du cot de revient se fait en 4 tapes :
La comptabilit analytique et budgtaire
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1er tape :
La solution se trouve dans les donnes, durant la priode comptable : on a entam une production de 12.000 units on a termin seulement 10.000 units 2ime tape : exprimer les flux physiques en quivalents unit produites
Le cots des matires et le cot de fonctionnement doivent tre allous la production et aux encours, autrement dit, le cot de revient va tre rparti entre les produits finis et les produits non finis. Pour cette tape, on a besoin dune information supplmentaire (estimation des ingnieurs responsable du processus de production). On a 2 informations, 2 hypothses : 1/ quand les matires premires rentrent dans le processus de production ? en gnral, au dbut. 2/ le pourcentage de transformation qua subit le produit non termin. Problme : pour connatre le cot unitaire on doit divis le CT par le nombre dunit mais le problme, cest que lon possde 2 types dunits (finis et en-cours) introduction de la notion d quivalent unit produite , on va exprimer les units dencours en quivalent la production finie.
Solution :
Nombre dunits physiques x pourcentage des frais de transformation consomm par les encours = 2.000 x 0,5
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3ime tape :
Afin de dterminer le cot de revient unitaire des produits finis, il faut calculer le cot dun quivalent unit produite pour chaque catgorie de cot. Le calcul se fait de la manire suivante :
Le cot de revient dun produit fini est de 80F par unit. La mthode des quivalents units produites permet donc de retrouver un cot de revient unitaire du produit fini gal celui du cas o il ny avait pas den-cours de fabrication, toute chose tant gales par ailleurs. 4ime tape : rpartition des cots totaux de fabrication de la priode entre les produits finis et les en-cours de fabrication
Lorsque le cots des quivalents units produites par catgorie de charges a t identifi, il est possible de rpartir les charges totales de la priode entre les produits finis et les en-cours de fabrication, selon la procdure illustre dans le tableau suivant :
Rpartition des cots de la priode entre les produits finis et les en-cours
COT MATIRE COT DE TRANSFORMATION
Nombre Cot Cot total Nombre Cot Cot Cot dEUP unitaire de dEUP unitaire total total lEUP de lEUP 10.000 30 F 300.000 F 10.000 50 F 500.000 F 800.000 F 2.000 30 F 60.000 F 360.000 F 1.000 50 F 50.000 F 110.000 F 550.000 F 910.000 F
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Le stock de produits finis est valoris 800.000 F, soit 10.000 units un cot de revient unitaire de 80 F. Le stock den-cours est valoris 110.000 F, soit 2.000 units 55 F qui correspondent 30 F de matire premire et 25 F, soit 50%, des frais de transformation unitaires.
3ime cas :
La particularit de ce cas cest que maintenant il y a 3 types de produits : 1/ les en-cours de fabrication de dpart termins durant la priode 2/ les produits commencs et finis durant la priode 3/ les produits entams mais non termin en fin de priode Le principe du calcul du cot de revient reste le mme que dans le deuxime cas.
Les donnes :
Stock initial den cours en units Nombre dunits mises en fabrication Nombre de produits finis Stock final den-cours en units Pourcentage de consommation des matires premires par les en-cours Pourcentage des frais de transformation consomms par les en-cours Cot total des en-cours Cot total de la matire premire consomme Cot total de fonctionnement de processus 1er tape : 2.000 12.000 10.000 4.000 100% 50% 110.000 F 372.000 F 539.000 F
La solution se trouve dans les donnes, durant la priode comptable : 2.000 produits en cours de fabrication complts 50% au dbut de priode, ont t termins durant le mois 12.000 produits ont t entams pendant le mois dont 8.000 ont t termins et 4.000 sont transforms 50% en fin de priode.
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2ime tape :
Le raisonnement est semblable celui dvelopp dans le cas prcdent et est illustr dans le tableau suivant. La principale diffrence dans le calcul du nombre dquivalents units produites par catgorie de charges est quil faut dduire le nombre dEUP de len-cours initial.
Il faudra distinguer entre le cot dun EUP de len-cours de fabrication du stock initial et celui de la production du mois. Les rsultats sont prsents dans le tableau suivant :
Matire premire Cot de transformation 60.000 F 50.000 F 2.000 1.000 30 F 50 F 372.000 F 12.000 31 F 539.000 F 11.000 49 F
Nombre dunits physiques x pourcentage des frais de transformation consomm par les encours = 4.000 x 0,5
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Ce tableau montre que les cots de production, et donc les cots dEUP pour la matire premire et pour le cot de transformation, sont diffrents pour la production du mois de ce quils taient le moins prcdent pour la production du stock initial. 4ime tape : rpartition des cots totaux de fabrication de la priode entre les produits finis et les en-cours de fabrication
Lexistence dun stock initial den-cours de fabrication et dune diffrence dans les cots de production du stock initial den-cours et de la production du mois cre une difficult supplmentaire dans la rpartition des cots totaux de production entre les produits finals et le stock final dencours. Le rsultat de lallocation des cots dpend de la mthode de valorisation des sorties de stock (on prend pour lexemple la mthode FIFO). Le tableau suivant prsente le dtail de la rpartition des cots de la production entre les stocks finaux de produits finis et les stocks finaux den-cours. Le stock final de 10.000 produits finis est compos de 2.000 units du stock initial dencours termines pendant le mois et de 8.000 units commences et fini pendant le mois. Le stock final den-cours est compos de 4.000 units commenc pendant le mois et non termines.
COT DE TRANSFORMATION
Cot total Nombre Cot Cot total Cot total dEUP unitaire de lEUP (c)=(a)x(b) (d) (e) (f)=(d)x(c) (g)=(c)+(f)
60.000 F 1.000 1000 50 F 49 F 49 F 50.000 F 49.000 F 392.000 F 491.000 F 110.000 F 49.000 F 640.000 F 799.000 F
(a) Stock initial den-cours (1) Finition des en-cours (2) Produits finis (3) Total produits finis (4) = (1) + (2) + (3) En-cours (5) Total (6) = (4) + (5)
2.000 0 8.000 10.000
31 F
248.000 F 308.000 F
8.000 10.000
4.000
31 F
124.000 F 432.000 F
2.000
49 F
98.000 F 589.000 F
220.000 F 1.021.000 F
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Le stock de produits finis est valoris 799.000 F, soient 10.000 units un cot de revient unitaire de 79,9F. Quand au stock den cours, il est valoris 222.000 F, soient 4.000 units 55.5 F qui correspondent 31 F de matire et 24,5 F, soit 50%, des frais de transformation par unit produite.
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On peut travailler avec le modle simplifi mais la distinction de charges se fera avec la possibilit de rattacher les cots la commande. Exemple : Pourquoi un chantier fonctionne bien ? Parce quil y a une optimisation du temps de travail et une bonne gestion prvisionnelle des grues.
On a des charges directes si le systme dinformation est bien fait. On garde le mme principe de calcul. Lunit duvre sera soit : 1/ lheure travail 2/ lheure machine 3/ le cot salarial horaire
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Attention dans les charges directes, on peut avoir des frais directs spcifiques : Exemple : Pour construire un tunnel TGV, on a besoin dquipement spcifique, on peut rattacher les cots de ces quipements directement aux cots de commande = des charges directes. Plus on des charges directes au mieux cest car le prix se fixe sur la base la plus proche possible du cot rel (on reportera alors le march dans lappel doffre)
Remarque :
Exemple : Lacier augmente de 20%, le constructeur ne va pas se retrouver en perte car il va revoir le prix de lacier dans son contrat. Donc pour la commande, on base le prix sur ce quon a en stock.
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Schmatiquement on aura :
Magasin
Frais G.I
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Charges directes
Charges indirectes
Les charges indirectes portent sur 3 fonctions : 1/ lapprovisionnement 2/ la vente 3/ la distribution (faire parvenir les produits aux clients) Il y a un centre de regroupement pour lensemble des frais indirects. Les charges indirectes seront alloues aux marchandises vendues au moyen dun taux de frais appliqu uniformment lensemble des marchandises. Dans la pratique des entreprises commerciales, cette allocation se fait de deux manires diffrentes : - soit par application dun pourcentage de frais indirects ajout au cot dachat des marchandises vendues ; - soit par le recours une unit de mesure telle que le nombre, le poids ou le volume des marchandises
Exemple :
un hypermarch mesure sa rentabilit par rayon. On identifie les produits qui par rayon font le plus de marge.
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Do viennent-elles et pourquoi ?
naissance dans les annes 1950 du direct costing raison 1 souci de rconcilier les modles comptables avec ceux de la microconomie. Recherche du correspondant comptable du cot marginal (la charge variable) raison 2 fin de la seconde guerre mondiale, loffre est infrieure la demande, on a une production industrielle de masse de produits standardiss. Suit la segmentation du march, une diffrentiation plus pousse fait son apparition. On rentre dans lre de la cration du produitmarch. Cela a complexifi les besoins de pricing. On aura des structures diffrentes par produit-march. Cela a modifi les besoins dinformation sur le march. raison 3 il y a de plus en plus de fusions et dacquisitions avec des structures de cots de plus en plus importantes. Il va y avoir accumulation des cots venant de partout.
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Charges variables
Charges fixes
Compte de rsultats
Exemple
Supposons une entrepris fabriquant 3 produits A, B, C :
Les donnes :
Chiffre daffaire Cots variables Cots fixes Cots totaux Produit A 1.000.000 F 600.000 F Produit B 2.000.000 F 1.400.000 F Produit C 3.000.000 F 2.400.000 F Total 6.000.000 F 4.400.000 F 1.000.000 F 5.400.000 F
On va procder lanalyse de la profitabilit pour lentreprise ( savoir le calcul de la marge sur cots variables par produit et la mesure de son rsultat) But : permettre de dgager une marge brute (= la diffrence entre le chiffre daffaire et le cot unitaire) du produit.
On est ici en prsence dune marge brute de 1.600.000. Il est important de signaler que la marge sur cot variable = brut, celle-ci doit tre suprieur aux frais fixes pour dgager une rentabilit, ce qui est le cas la vue du tableau suivant :
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Si on utilise le CRC que peut-on conclure ? X nest pas rentable puisque le prix de vente de 2.000 F ne permet pas de couvrir le cot de revient complet.
Produit X Produit Y Total Produit Y Total 2.000.000F 3.000.000F 5.000.000F 3.000.000F 3.000.000F
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Le rsultat sera ngatif de 400.000 !! La rentabilit sera pire car je gnre que 1.000.000 F pour 1.400.000 F de frais fixes. Attention, ne jamais donn le cot de revient variable au vendeur car il effectuera beaucoup de ristourne pour faire beaucoup de volume. Donc on donne le cot de revient complet.
Conclusion :
La rgle de dcision devient : un prix de vente qui couvre la totalit des frais variables engendrs par la production et la distribution du produit est acceptable, ce qui nempche quil faut sorienter vers des prix de ventes qui maximisent la marge sur cots variables. Lorsque la diversit des produits augmente, il faut sassurer que la somme des marges sur cots variables permet bien de couvrir lensembles des charges fixes afin de gnrer une profitabilit suffisante.
En rsum : Le direct costing ou cot de revient variable : Fait une distinction entre les charges fixes et les charges variables Mesure de niveau dactivit retenue : le volume de production Correspond la somme des charges variables Possde une marge brute ou marge sur cots variables = prix de vente cot de revient variable
(4)
(8)
Compte de rsultats
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Le rsultat total de lentreprise est le mme lorsquon raisonne en cot de revient direct ou en cot de revient semi-complet, dans lhypothse, sous-jacente ici, quil ny a pas de stocks initiaux de produits finis A, B, C et que lensemble de la production de la priode est vendue.
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400.000 F 600.000 F
Lorsque la production (mesure en units de produits fabriqus) ne correspond pas la vente (en units vendues), le choix dune mthode de cot de revient partiel au lieu du cot de revient complet va affecter le rsultat comptable.
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Si la production est suprieur la vente, lequel donne le rsultat net au compte de rsultat le + lev ?
Cest le cas des variations de stocks positives. Cest donc le cot de revient qui fait passer le moins de charges au compte de rsultat, c'est--dire le cot de revient complet.
100.000 F
300.000 F
400.000 F 400.000 F
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Les mthodes :
1/ Le cot de revient direct, il ne reprend que les cots variables. Ils correspond donc bien au cots variables. 2/ Le cot de revient semi-complet est obtenu par la formule suivante : Cots variables unitaires + (frais fixes directs/quantits produites)
3/ Le cot de revient complet unitaire est obtenu par la formule suivante : Cots de revient semi complet unitaire + (frais fixes indirects/ Nombre total de produit A, B et C fabriqus) La diffrence majeure entre les trois mthodes dvaluation sobserve quand la production nest pas gal la vente. En effet, le traitement comptables des frais de production se fait selon deux modalits : 1/ les frais qui font partie du cot de revient sont transfrs dans des comptes de stock qui, en fin de priode comptable, figureront lactif du bilan de lentreprise. Ce sont des charges stockables. Ces charges ne sont transfres en compte de rsultat quau moment de leur sortie de stocks quand les produits sont vendus et livrs aux clients ; 2/ les frais qui ne sont pas intgrs au calcul du cot de revient sont immdiatement transfrs au compte de rsultats sans passer par un compte de stocks. Ils vont influencer le rsultat de la priode indpendamment de la vente des produits finis.
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Si la vente est suprieur la production, lequel donne le rsultat net au compte de rsultat le + lev ?
Le cot de revient direct gnrera le rsultat comptable le plus important.
CRD = cot de revient direct CRSC = cot de revient semi-complet CRC = cot de reveint complet
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Analyses de sensibilit
Que se passe-t-il au niveau du breakeven et sur la profitabilit de lentreprise dans le cas dune des variations dun des 4 principaux paramtres ? 1/ Modification du prix de vente, lorsque le prix d vente unitaire augmente, la marge brute unitaire augmente et par consquent le point mort exprims en units vendues diminue. Inversement, lorsque le prix de vente unitaire diminue, le point mort va augmenter. 2/ Modification des charges fixes totales, une augmentation des cots fixes totaux va entraner une augmentation du point mort. Inversement, toute baisse des cots fixes rduit le point mort. 3/ Alternative entre deux structures de cots de production, on remarque que certaines industries ont des structure de cots o les charges fixes sont trs importantes et par consquent, la marge brute unitaire est trs leve. Le point mort nest atteint qu des volumes de production trs importante. Ces industries sont tout particulirement sensibles aux variations de la conjoncture conomique. En priode de ralentissement de la conjoncture, si le volume des ventes seffondre, le point mort risque de ne pas tre atteint. Par contre, en priode de forte croissance, le volume des ventes ds quil dpasse le point mort, gnre une forte profitabilit grce limportance de la marge brute unitaire qui se transforme en profit au-del du breakeven Rduire la part des frais fixes est certainement un moyen daugmenter la flexibilit de lentreprise en permettant de la rendre moins sensible aux variations de la conjoncture. Lanalyse CVP va donc tre utilise pour comparer diffrentes alternatives en analysant leur impact sur la structure de cots (par exemple, le choix entre faire soi-mme ou effectuer de la sous-traitance). En gnral, la sous-traitance permet de rendre variable des cots qui seraient fixes si lactivit tait ralise au sein de lentreprise. 4/ Dtermination dun niveau minimum de ventes pour atteindre un objectif de profit, lanalyse CVP permet de calculer le niveau dactivit, le volume de production et de ventes, assurant, la ralisation dun objectif de profit fix. Au-del du point mort, chaque unit supplmentaire vendue gnre un profit gal la marge brute unitaire. Il faut donc produire un nombre dunits, gal au montant du bnfice cible divis par la marge brute unitaire, au-del du point mort pour atteindre lobjectif de profit.
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Prix de vente Cots variables Cots fixes directs Cots fixes indirects Le chiffre daffaire :
1000X + 2000Y = 300X + 1500Y + 50.000 +100.000 + 200.000 700X + 500Y = 350.000 (on a notre breakeven, il y a une infinit de solutions) Si je ne vend que des Y Si je ne vend que des X Y = 350.000/500Y = 700 X = 350.000/700X = 500
Ma droite de solution reprsentera les diffrentes solutions possibles. On va effectuer le Product-Mix pour avoir un breakeven avec X et Y. Par exemple, je dfinis que jai 1/3 de X et 2/3 de Y. Je peux trouver une solution unique. Je remplace Y 700X + 500x2X = 350.000 1700X = 350.000 X = 206 Y = 2x206 = 412
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La planification stratgique :
Lobjectif de la planification stratgique est de slectionner, sur la base de scnarios dvolution vraisemblable, un ensemble dactions qui vont permettre de conduire lentreprise l o elle souhaite se trouver dans un horizon de cinq dix ans. Ce plan stratgique est en fait un plan dactions mener sur plusieurs annes pour atteindre les objectifs long terme que lentreprise sest choisie. Exemple : Les grandes multinationales, leurs buts cest dtre un des 3 premiers acteurs, sinon, il change de secteur. Ce plan stratgique est en fait un plan dactions mener sur plusieurs annes pour atteindre les objectifs long terme que lentreprise sest choisis.
Le plan oprationnel :
Le plan oprationnel va permettre une liaison entre la planification stratgique et les plans annuels, autrement dit, le plan oprationnel est une traduction plus concrte des plans daction. Le plan annuel se base sur le budget. Le budget de lentreprise doit tre en phase avec la planification afin datteindre les objectifs de lanne suivante. Le plan oprationnel dcline les objectifs du plan stratgique en sous-objectifs par fonction. Il se traduit en plans daction pluriannuels pour les principales fonctions de lentreprise, comme la production et la vente. Son horizon est le moyen terme, soit une planification deux trois ans. La planification oprationnelle permet dassurer la liaison entre la planification stratgique dont lhorizon est le long terme (cinq ans et plus) et les plans annuels.
Dfinition du budget :
Le budget est : l'expression comptable et financire des plans d'action retenus pour que les objectifs viss et les moyens disponibles sur le court terme convergent vers la ralisation des plans oprationnels.
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Degr de motivation
On remarque que les conditions pour atteindre le cot standard thorique ne se rencontrent jamais. La variation de x a un effet positif sur y jusqu un certain moment (moment o la personne prend conscience quelle natteindra jamais les objectifs fixs).
La comptabilit analytique et budgtaire
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2/ le cot standard tabli sur la base de lunit la plus performante du groupe, nouveau cest une preuve de ralisabilit puisque a a dj t ralise. Cest une dmarche damlioration continue Exemple : Si je possde 3 usines et que je regarde laquelle est la plus performante, celle-ci devient mon modle sous rserves que les conditions entre mes usines soient comparables (car la main duvre nest pas la mme en Belgique quen Chine) 3/ le cot standard ajust en fonction d une amlioration continue de la performance, chaque anne on renforce le standard. Chaque anne on tente de rduire les cots.
Avantages des cots standards Ces avantages nont de sens que pour des activits rptitives.
1/ Construction des budgets lis la production, une fois que lon possde les cots standards, ils suffit de les multiplier par la production pour obtenir le budget. 2/ Contrle des responsabilits, le cot standard devient la responsabilit de celui qui la tablit. Il attribue des responsabilits sur les dcisions. Si un responsable dpasse son budget, on considre quil a mal fait son travail. 3/ Prise de dcisions mieux claires, cela permet de mieux fixer le prix de vente 4/ Incitations la matrise et la rduction des cots, 5/ Tenue des comptes rapide, on peut valoriser la production au cot standard sans attendre toutes les factures. On a un ajustement plus rapide en fin de priode. 6/ Aide la dtermination des prix de vente
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5/ Rvision des budgets en cas de modifications radicales de lenvironnement, certains ne veulent plus utiliser le budget car il utilise beaucoup de ressources. Il y a tellement de changement dans lenvironnement que le budget nest plus en adquation. En fait, elles ont chang le mode de fonctionnement du budget, cest devenu un mode de planification glissante. Le budget se rajuste tous les 3 mois car certains vnements remettent en cause les budgets annuels. Exemple : Les compagnies ariennes aprs le 11/09/2001. Certaines ont du remettre leur budget en cause.
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5/ Construire et ngocier des budgets dtaills, pour le construire, on travail avec des tudes prparatoires. 6/ Etablir les prvisions dfinitives, on voit les tudes de marchs, toutes ces prvisions vont se traduire dans un budget. Ce budget est diffrent des prvisions, il constitue un engagement datteinte des objectifs que lon sest fix. = passage de la prvision lengagement
Rappel :
dans la confection du budget, il est ncessaire de raliser des tudes prparatoires. souvent le rsultat final est diffrent des prvisions
Remarque :
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Ltablissement dun budget des ventes nest pas seulement un exercice de prvisions mais il implique des choix volontaristes entre diverses politiques possibles que lentreprise peut entreprendre Le budget de ventes se traduira, en fin de processus, par un objectif de ventes en volume et en valeur dans un certain agencement de produits et de marchs (le mix produit ou product mix), atteignable grce une action commerciale, dont le cot prvisionnel est tabli dans un budget des frais commerciaux. Le budget est donc un ensemble de choix volontaristes qui produit des objectifs. Sa construction repose sur lhypothse de prix de vente.
Quels sont les lments ncessaires pour construire le budget des ventes :
Le budget des ventes doit tenir compte des 11 facteurs suivants: 1/ le volume de ventes des dernires priodes coules, clat par famille de produits et par zones gographiques;
2/ la conjoncture conomique gnrale de chacun des marchs o la firme est prsente (taux de croissance, inflation, niveau de lemploi,...);
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Rponse : il existe un institut de recherche spcialis qui publie des prvisions trimestrielles. Attention, ce ne sont que des prvisions et ce sujet, on peut dire avec certitude quelles se rvleront fausses car il y a un fort cart de la prvision avec la ralit mais la prvision donne nanmoins des bonnes indications.
3/une analyse de la sensibilit du niveau des ventes un certain nombre dindicateurs macroconomiques comme le taux de croissance du PNB, le niveau de lemploi, la croissance des ressources financires des personnes, lvolution des prix,... ; 4/ la rentabilit relative de chaque produit, mesure au niveau de la marge brute ou nette, en fonction du systme de cot de revient adopt par lentreprise; Exemple: construction de pics de vente, ce nest pas neutre. Tous les produits nont pas le mme niveau de rentabilit.
5/ les tudes de march spcifiques aux produits de la firme, on sinforme sur les concurrents, sur la taille du march, sur la sensibilit du consommateur aux prix ; 6/ la politique de prix, elle traduit une stratgie (modle de Porter), en fonction de la stratgie, on peut avoir une politique de prix bas (stratgie de leadership) ; 7/ la politique de publicit et autres politiques de promotion; 8/ lintensit de la concurrence et les structures de cots-rentabilit des principaux concurrents, si elle est forte, elle se fait sur les prix ce qui aura un impact sur la structure de rentabilit. Cela peut amener privilgier une certaine gamme de produit ;
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10/ les capacits de production de lentreprise et de lensemble du secteur (existence de sous ou de surcapacits, projets dinvestissements dexpansion de capacit,...), je dois aussi tenir compte de celle de mes concurrents. Exemple : Cas des Mgaram pour pc, dans le monde il existait 2 usines qui les fabriquaient, mais un jour une des deux usines a flamb. Consquence : le prix de la Mgaram a explos car loffre < la demande. Si on rajoute dautres usines, les prix se cassent la figure. Un autre exemple est celui de Petrofina = nouvelle raffinerie, quand elle a lanc sa production elle na pas amen de rentabilit car elle tait en surcapacit de production, Rsultat : Les marges dcroulent et la rentabilit de linvestissement est remise plus tard 11/ la position des diffrents produits dans les diffrents marchs sur la courbe du cycle de vie, le cycle de vie dun produit = taux de croissance du produit pendant sa dure de vie ;
Budget et production
Il se fait sur base dun budget de ventes finalis. La suite de la procdure budgtaire dpendra de lactivit exerce par l entreprise. Autrement dit, sur base du plan des ventes tabli pour chaque produit, on calcule les niveaux de production correspondants. Ces niveaux se calculent en tenant compte des politiques suivies en matire de : - disponibilit de la capacit de production - utilisation des capacits de production - gestion des stocks Pour lentreprise industrielle, il faudra les budgets suivants : production stocks de PF et d encours matires premires main duvre approvisionnements charges indirectes de production
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Permet de voir si le budget permet datteindre les objectifs, cela permet de revoir le budget.
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Niveau 4 : Dcomposition des carts de matires premires et de travail direct en carts quantit et prix.
Le budget flexible
Un budget flexible est un budget en cots et revenus prtablis, adapt au niveau de ventes effectivement ralis, constat a posteriori. Les cots fixes totaux du budget dorigine seront repris dans le budget flexible La partie variable du cot de production dans le budget initial sera ajuste en multipliant le cot standard variable unitaire par le nombre de produits rellement vendus Attention: lajustement ne porte que sur la partie variable.
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Les rgles dlaboration du budget flexible peuvent tre synthtises de la faon suivante : 1/ Les revenus des ventes sont gaux au prix de vente unitaire standard, tel que dfini dans le budget dorigine, multipli par le nombre dunits de produits rellement vendues. 2/ Le cot variable total des ventes sobtient en multipliant le cot variable unitaire standard du budget dorigine par le nombre dunits rellement vendues. 3/ Les cots fixes sont exactement gaux ceux du budget prvisionnel et restent inchangs. Ce budget va nous permettre une comparaison entre le compte de rsultats dexploitation ralis et le compte de rsultats dexploitation adapt au niveau rellement constat des ventes.
Ps = le prix standard par unit de matire; Pr = le prix rel effectivement pay par unit de matire; Qs = le nombre standard d'units de matire premire ncessaires pour la ralisation du niveau de production rellement obtenu Qr = le nombre rel d'units de matire premire consommes.
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Interprtration :
On peut expliquer cela par 2 volutions : 1/ prix 2/ quantit consomme (si plus que prvue dans le budget = mauvais gestion de la production) Dcomposition : O
(Qr-Qs).Ps + (Pr-Ps).Qs + (Qr-Qs).(Pr-Ps) (Qr-Qs).Ps est l cart de quantit pur car je prends
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Interprtation :
est la performance du dpartement de production, on vrifie si on a bien mis en uvre le volume de matire prvu. est la diffrence de prix dachat de matire premire, responsabilit difficile dfinir. Lvolution des prix ne dpend pas du dpartement dachat mais des conditions extrieures.
La formule de dcomposition des carts: Pour des raisons dattributions des responsabilits : on garde lcart quantit pur et on additionne les deux autres qui deviennent un cart prix.
(Qr-Qs).Ps + [(Pr-Ps).Qt]
Dans la premire partie de laddition (cart quantit), comme on la vu plus haut, la responsabilit est trs claire. La nouvelle partie de laddition est un facteur externe, on a un cart prix moins pur car on prend en compte limpact du volume. La dcomposition pourra expliquer lcart matire. Exemple : si lcart quantit est dfavorable et que lcart prix est favorable, alors les mauvaises performances seront masques par lcart prix.
Les carts sur travail direct Sr = le taux de salaire horaire rel appliqu durant la priode; Ss = le taux de salaire horaire standard; Tr = le temps de travail rellement prest (en nombre d'heures) Ts = le temps de travail standard (en nombre d'heures) ncessaire obtenir la production ralise L'cart global sur main duvre se mesure comme tant :
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Quest ce qui fait changer le cot salarial (condition externe qui simpose lentreprise) ?
- indexation des salaires (ex : fait un budget, on estime que cela se fera en octobre mais cela a lieu en aot donc cela va au-del de la responsabilit dentreprise) - ngociations salariales (syndicats) Les carts sur charges indirectes Les carts sur charges indirectes entre les dpenses relles du centre danalyse et les prvisions budgtaires qui apparaissent en fin de priode pourront provenir : dune diffrence entre le niveau dactivit normale sur la base duquel le budget a t tabli et le niveau dactivit rellement atteint; de diffrences entre les cots standards et les cots rels des ressources consommes par le centre danalyse; de diffrences entre les quantits prtablies et les quantits rellement utilises des ressources du centre danalyse. Ces carts concernent les frais fixes et les frais variables dans les centres danalyses. Ils sont compliqus car le cot standard de lunit duvre est un cot moyen calcul partir des frais fixes et des frais variables et des hypothses. Problme : Il y a variation du volume dactivit car il y a ajustement pour les frais variables et pas pour les frais fixes Il peut y avoir une diffrence de prix entre les ressources fixes et les ressources variables, les quantits relles peuvent tre diffrentes des quantits standards.
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Traitement des carts des centres danalyse : Il existe essentiellement deux mthodes danalyse des carts sur charges indirectes : 1/ la mthode des quatre carts dorigine anglo-saxonne qui distingue entre un cart sur budget pour charges fixes, un cart sur budget pour charges variables, un cart de rendement et un cart dactivit ou de capacit; 2/ la mthode du Plan Comptable Gnral franais de 1982 qui distingue entre un cart de frais, un cart dactivit et un cart de rendement. Mthode des quatre carts dorigine anglo-saxonne : Fr = les charges fixes rellement supportes; hr = les heures relles utilises pour atteindre la production obtenue; vr = le taux rel unitaire de charges variables (charges variables relles par unit duvre consomme); hs = les heures standards correspondant la production obtenue, calcules en multipliant le temps standard unitaire par le nombre dunits produites, autrement dit cest la production rellement obtenue pendant la priode (on aurait fait a si standards respects) hn = les heures standards correspondant la capacit normale de production, autrement dit, cest volume dactivit prvu au budget, nombre dunit duvre sur la base duquel le budget a t construit vs = le taux standard unitaire de charges variables (charges variables standards totales / hn); fs = le taux standard unitaire de charges fixes (charges fixes standards totales/ hn) Lcart global sur les charges indirectes se dfinit comme tant la diffrence entre les charges indirectes totales relles et les charges indirectes standards correspondant la production relle.
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1er cart :
Il sagit simplement dune comparaison entre le budget prvisionnel des charges fixes et la dpense relle en charges fixes. Lcart mesur est un cart de dpense. Il ny a ici aucun impact du niveau dactivit puisque les charges indirectes considres sont fixes, c'est--dire insensibles aux variations du niveau dactivit, et il ny a pas plus deffet de rendement pour justifier cet cart. 2ime cart : cart sur le budget pour les charges variables (vr - vs) x hr) Il dagit dun cart d aux diffrences entre les cots unitaires standards et rels des charges indirectes variable. En comparaison avec lcart matire ou lcart travail, il sagit de lcart prix sur la partie variable des charges indirectes. En effet, il est formul de la mme faon en comparant les cots rels et standards de la quantit dunits duvre rellement consommes durant la priode. 3ime cart : cart de rendement (hr - hs) x vs) Cet cart de rendement permet de dterminer si la productivit a t meilleure ou moins bonne que prvu. Il sagit de lquivalent de lcart quantit dtermin pour les matires premires et le travail direct. Il compare les quantits relles et standards dunits duvre consommes par la production relle, valorises au cot variable unitaire standard de lunit duvre pour liminer tout effet de la variation de prix dans lcart constat. Si lcart est favorable, cela signifie quil y a eu besoin de moins dunits duvre pour atteindre la production relle quil nen tait prvu selon les standards : il y a donc un rendement meilleur que prvu. 4ime cart : cart de capacit (hn - hs) x fs) Il mesure la diffrence due la sur ou sous-activit par rapport au niveau dactivit normal. En effet, le niveau dactivit a un impact sur labsorption des charges fixes par les produits fabriqus. Si lactivit standard correspondant la production relle est infrieure lactivit normale, lcart dactivit sera toujours dfavorable puisquune partie des charges fixes naura pas t absorbe par la production relle, valorise au cot standard. Un cart favorable se rencontre lorsque le niveau dactivit standard correspondant la production relle est suprieur au niveau dactivit normal.
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Exemple : 1. Budgeted sales volume: 12,000 jackets. 2. Budgeted activity level: 4,800 machine hours. 3. Fixed budgeted manufacturing overhead: $ 276,000 4. Fixed budgeted marketing overhead: $ 434,000 5. Budgeted selling price: $ 180 6. Variable cost per jacket is 99 $ detailed as follows:
1. Actual sales: 2. Actual activity level: 3. Actual fixed manufacturing overhead: 4. Actual fixed marketing overhead: 5. Actual selling price: 6. Actual variable cost is as follows:
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Ecart global Mp : (QtxPt) (QsxPs) = (22.200x31) (20.000x30) = 688.200 600.000 = 88.2000 = dfavorable car on dpense plus que prvu
Ecart prix : (Pr-Ps)xQr = (31-30)x22.200 = 22.200 = dfavorable Il y a donc une combinaison de deux effets dfavorables. Il y a clairement une responsabilit de la production. Ecart global travail : (TrxSt) (TsxSs) = (90.000x22) (8.0006x20) = 19.800 160.000 = 38.000
Ecart prix travail : (Sr-Ss)xTr = (22 20)x9.000 = 18.000 = 18.000 Mme conclusion, le dpartement de production met plus de production et plus dheure de travail quil nen faut ou ces standards de production sont mal fait.
Fr = 285.000 hr = 4.500 vr = le taux rel unitaire de charges variables (charges variables relles par unit duvre consomme); hs = 10.000 x heures standard pour raliser une veste = 4000 heure/machine, cela signifie que si le standard machine est respect il nous faut 4.000 heures/machine pour raliser 10.000 vertes.
6
0.8x10.000
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hn = 4800 vs = 30 (cot unitaire de lheure machine fs = 276.000 (=FFb) /4.800 = 57,5 est le taux de charges fixes par heure standard de production. Ecart global
1er cart :
= 285.000 276.000 = 9.000 = dfavorable 2ime cart : cart sur le budget pour les charges variables (vr - vs) x hr) = (29 30) x 4.500 = - 4.500 = favorable, le taux variable rel de fonctionnement du C.A. est infrieur au standard. 3ime cart : cart de rendement (hr - hs) x vs) = (4500 4000) x 30 = 15.000 = dfavorable, on a 15.000 alors quon doit faire que 4.000, cest un cart de capacit dfavorable car le volume rel est infrieur au volume budgt. 4ime cart : cart de capacit (hn - hs) x fs) = (4800 4000) x 57.5 = 46.000 = dfavorable 1 + 2 + 3 + 4 = 65.500 = cart global
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Chapitre 2 :
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On incrimine donc le systme de comptabilit classique et on met en place la comptabilit par activit. Pourquoi le systme classique peut prsenter des lacunes dans certaines circonstances ? Prsentons pour rpondre les diffrentes limites du modle classique de comptabilit de gestion : 1/ La difficult prendre en compte la multiplicit des objets de cot, on sintresse dautres objets de cot (autre que le produit). Le type de chose dont on veut mesurer le cot, la rentabilit augmenter et ne ncessite pas la mme architecture que ceux utiliss pour calculer le cot dun produit. 2/ La mise en cause de la liaison entre ressources et produits, problme de visibilit, lisibilit de cots si trop dallocations, liaisons entre les produits. 3/ Le contrle fonctionnel des ressources, le principe de constitution des centres danalyse (principe de responsabilit) introduit une construction verticale du systme comptable. Vision fonctionnelle (il ny a pas lapproche processus, de lecture tranversale) 4/ La pertinence du volume de production comme inducteur de cot unique, fond sur des cots variables et fixes qui varie ou pas avec le volume. De nos jours, la structure de cots est plus complexe. Chaque fois quon change par exemple de varit de fromage (cas de Kraft), il faut dsinfecter, nettoyer les machines. Selon la combinaison des produits, les heures sont diffrentes. Que je fabrique une bote ou une tonne de fromage, le cot de dsinfection est le mme. Il ne dpend pas du volume de production. Il existe dautres inducteurs de cots.
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Tout ce qui est interfaces entre-elles nest pas saisi La vision classique de lentreprise = vision fonctionnel et systme comptable reprsente cette vision, problme : des processus traversent les fonctions et linterface entre celle-ci nest pas bien saisi par les systmes. La performance dpend de la matrise de temps de travail de production. Son contrle ne garantit plus la performance optimale. De nos jours, loffre est suprieur la demande = surcapacit de loffre, pour tre performant : sduire le client pour vendre ET matriser ses cots
La comptabilit analytique et budgtaire
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3/ le "dclencheur" de l'activit, linducteur de lactivit, pourquoi je fais lactivit. Apparaisse activit valeur ajoute et celle sans valeur ajout
La comptabilit analytique et budgtaire
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(napporte pas de valeur au produit du client), par exemple, le transport lintrieur de lusine = ajoute aucune valeur au produit = sans valeur ajout =activit candidate la suppression. Ces activits sont conduites pour rpondre un disfonctionnement. 4/ les critres de mesure de performance financire et non financire de l'activit qui sont essentiellement au nombre de trois: cot par unit duvre, qualit et dlais de ralisation
On peroit que lon va se retrouver dans le systme comptable le plus coteux et le plus prcis
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La source de variation nest plus le volume mais bien le nombre de lots. 3/ les activits de soutien au produit et/ou au client, chaque fois quon fait un nouveau produit, on doit refaire tous les mmes cots, on fait des activits une fois par produit et quelques soit lactivit, le cot ne change pas. Plus je diversifie ma gamme de produit, plus le cot augmente. 4/ les activits de soutien la ligne de produits ou la marque 5/ les activits de soutien linfrastructure, exemple cot de scurit = cot de gardiennage pas li au produit. Pas de sources de variabilit identifiable.
Le concept de processus
Dfinition de Lorino : le processus est un ensemble dactivits : relies entre elles par des flux dinformation ou de matire significatifs et qui se combinent pour fournir un produit matriel ou immatriel important et bien dfini. Le processus constitue donc un enchanement dactivit ncessaire pour fournir un produit un client.
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Une usine fait un produit en 500 units et pas lautre : A = Focus B = Multiproduit
On prend un systme de comptabilit simplifi, les deux usines ont le mme. Pourquoi y a-t-il plus de charges indirects chez A que chez B ? A = 10.000.000 B = 30.000.000
La comptabilit analytique et budgtaire
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Les entreprises nont pas le mme type dactivit. Le fait quil y ait 500 produits fait quon a des activits supplmentaires (dj on a une planification plus pousse, la complexit engendre par la varit pousse des cots plus levs).
Donnes techniques relatives la fabrication du polo blanc dans les deux usines
La seule diffrence cest les charges indirects, le taux unitaire des charges indirect sera diffrent. Analyse comparative du cot de revient complet du polo blanc dans les usines A et B.
Dun point de vue conomique, cela a-t-il du sens que le cot du polo blanc chez B soit 33% plus cher ? Cela traduit-il une consommation de ressources ? Est-ce fiable ?
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a ne cote pas 30% de plus cher de fabriquer donc le problme cest le systme comptable. Donc pourquoi est-ce logique ? Pourquoi est-ce faux ? On a 500 fois lactivit de rglage chez B. On a 500 lots de production. Un rglage cote 1000F, le total de lactivit rglage : 500.000F sur les 30.000.000 de FB ? Le cot de rglage du polo blanc : 500F. Le cot que le systme comptable attribue : il attribue les frais de rglage en fonction des heures de travail direct (10.000). Le polo blanc ncessit 1000h. Le systme comptable alloue au polo blanc 50.000F de frais de rglage car la cl de rpartition est strictement corrle avec le volume donc 10% des charges indirects alloues au polo blanc. La consommation dpend du lot de production. On passe de 1.000 50.000 (50 fois plus) Mais le polo noir en 100 exemplaires 1 rglage = 1.000F, 1/10.000 x 500.000 = 50F, on lui attribue 50 au lieu de 1.000 On donne trop peu de charges indirectes des produit haut volume et inversement.
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Travail : Machine :
Prenons un exemple : Alpha 80.000 91F 35F 16F 2 2 Beta 11.000 95F 28F 8F 1 3 Gamma 65.000 65F 16F 12F 1,5 1 Total 156.000 4.148.000F 2.148.000F 268.500 258.000 5.253.100 F
Volume de production Prix de vente Matire premire par unit Travail direct (par unit produite) Heures de travail direct par unit Heures machine par unit Charges indirectes totales
Lensemble des charges indirectes est accumul dans un seul centre danalyse. Chacun des produits ncessite, pour sa fabrication, du travail direct de fabrication et du travail machine mais, dans chaque cas, dans des proportions diffrentes. Le choix de lunit duvre va affecter le cot de revient du produit et sa rentabilit prsume. Le tableau suivant compare le cot de revient complet des trois produits obtenus en utilisant alternativement lheure de travail direct et lheure-machine comme unit duvre, pour imputer les charges indirectes aux trois produits fabriqus. Comparaison du cot de revient des produits en fonction du choix de lunit duvre. Alpha Beta 35F 28F 16F 8F 51F 36F 39,12F 19,56F7 90,12F 40,72F 91,72F 55,56F 61,08F 97,08F Gamma 16F 12F 28F 29,34F 57,34F 20,36F8 48 ,36F
Cot matire (1) Travail direct de production (2) Total des charges directes (3) = (1) + (2) Charges indirectes imputes au prorata des HTD (4) Cot de revient I (base HTD) (5) = (3) + (4) Charges indirectes imputes au prorata des heures-machines (6) Cot de revient II (base heure-machine)
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TCI / THT = 5.253.100 / 268.500 = 19,56 TCI / THM = 5.253.100 / 258.000 = 20,36
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On observe par exemple que la dernire ligne par rapport au prix de vente (9195-65) on observe que le cot de revient II est plus rentable. On observe aussi que si lon produisant que le produit alpha on choisirait plutt le cot de revient I. On va changer la comptabilit et mettre en place un systme de comptabilit ABC.
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La deuxime tape du calcul du cot de revient ABC consiste rpartir 5.253.100FB de charges indirectes entres les 4 centres danalyse que sont les machines, le rglage, les achats et les expditions, livraisons. Pour chaque unit duvre on effectue une mesure de la capacit. Units duvres des centres dactivit par produit
On clate les 258.000FB entre les produits. Les demandes informationnelles pour ABC sont plus exigeantes. Le cot unitaire des units duvres
1er constat :
on a 11,05F comme cot unitaire de lunit duvre heuresmachines alors que dans la mthode classique on a 20,36F (la moiti des charges indirectes est bas sur lheure machine) on a 4.943,16 F comme cot unitaire de lunit duvre de rglage ce qui constitue une information intressante car on ralise 190 lots 4.943,16F. Si je double la taille du lot, jai une rduction de cots si lensemble du cot de rglage est variable car il augmente en escalier. La taille du lot de
143 Caroline Sury (ECAP 21)
2ime constat :
production peut avoir un impact sue le cot de la production, ce qui nest pas visible en classique car on rflchit en terme de volume. Lallocation des charges indirectes totales aux produits
En divisant les charges indirectes totales par produit par le nombre dunit on obtient le tableau suivant : Lallocation des charges indirectes par units produites
Le calcul du cot de revient complet des produits seffectue en additionnant les cots directs chaque produit et les allocations de charges indirectes. Le tableau suivant prsente une comparaison des cots de revient complets calculs en comptabilit simplifie avec une unit duvre heure de travail direct, avec une unit duvre heure-machine et en comptabilit par activits.
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On remarque que lon obtient 87,84F de cot de revient complet en systme ABC pour le produit Alpha alors que dans le systme classique on avait obtenu respectivement 90,12F et 91,72F. Le systme de cot ABC est donc le plus proche de la ralit, de la consommation effective des 3 ressources.
HM Lots Explication
Hm attribue 13% Hm attribue 15% alors quil consomme alors quil en consomme 21% que 21%
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Comm Live
On sous ou sur estimait lallocation de charges alpha. Les produits fabriqus en grande quantit voient le cot de revient diminuer. Augmentation des cot de revient faible volume. Diminution des cots de revient haut volume.
1/ la part des charges indirectes de support la production augmente dans la structure de cots totaux de lentreprise, il faut donc un volume important de charges indirectes; 2/ la diversit des produits ou services offerts, des clients et des processus de production et de distribution saccrot, il est ncessaire davoir une grande diversit dans la production ou la gamme de produit ou le type de client. Remarque : La comparaison du cot de revient du produit en fonction du choix de lunit duvre Si on veut agir sur les cots, si on veut analyser la rentabilit en ABC, il faut partir de la rentabilit totale. 4.934 x 80 = 395.453 80.000 x 4,94 = 395.453 BIEN, si je modifie le 80, mon cot sera affect pour le mme volume de production. PAS BIEN, on nagit pas sur les cots dans ce cas-ci.
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Linducteur de cots va se poser la question de savoir si lactivit cre de la valeur pour le client. Il permet lentreprise de se poser la question de savoir pourquoi elle fait tel ou tel activit. Dornavant avec ABM, on agit sur les activits pour rduire les cots (on neffectue pas daction sur le produit) 1/ Analyse de la profitabilit du portefeuille de produits et de la politique de pricing, est-il possible de produire moins cher 2/ Analyse du portefeuille des clients et de la politique marketing, identification du chiffre daffaire total sur chaque client, on remarque que certains clients nous cote plus que ce quil rapporte. 3/ Analyse des relations avec les fournisseurs, identification des cots des fournisseurs et amlioration des rapports pour obtenir un moindre cot. En agissant sur les facteurs de causalit (inducteurs de cots), on peut agir sur lactivit (benchmarking) 4/ Conception de nouveaux produits, on a une combinaison de ABC et du target costing, cest le cas o le prix du produit sur le march moins la marge soit gale au cot de revient.
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Rsultat :
ils ne sont pas en faveur de ABC car une variable est trs significative, il sagit du volume de production.
Un nouveau systme comptable = un nouveau mode dinformation qui touche la relation de pouvoir (une modification du systme comptable pendant une mauvaise priode nest pas une bonne solution) Les avantages du modle ABC/ABM 1/ Phase danalyse des activits et des processus et la cartographie des activits qui en rsulte, reprsentation de lentreprise comme un ensemble dactivit relies avec des relations de causes effets. 2/ Classification des activits par importance en termes de cot et en termes de cration de valeur, le cot des activits est connu, on peut les classer selon leur importance 3/ Benchmarking 4/ Dtermination des interdpendances entre activits 5/ Calcul de cot de revient plus prcis
La comptabilit analytique et budgtaire
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FIN !!!
La comptabilit analytique et budgtaire
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