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Agathe Bloom et le chasseur de têtes
Agathe Bloom et le chasseur de têtes
Agathe Bloom et le chasseur de têtes
Livre électronique64 pages44 minutes

Agathe Bloom et le chasseur de têtes

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À propos de ce livre électronique

Dans le Paris du vingtième siècle, où de sombres crimes se multiplient, la jeune détective Agathe Bloom, assistée par Enora Gauthier, traque un meurtrier sanguinaire surnommé « le chasseur de têtes à l’orchidée noire ». Réussira-t-elle à dévoiler les secrets terrifiants de cette enquête aussi déroutante que macabre ? Plongez dans une course contre la montre où chaque page vous rapproche d’une vérité plus effroyable que la précédente

À PROPOS DE L'AUTEUR

Arnaud Fulvio Pellegrini voit l’écriture comme une forme de liberté où l’imagination transcende la réalité. Après son premier recueil Indépendant, il se lance avec enthousiasme dans la création de nouvelles intrigues et personnages captivants, promettant des aventures toujours plus palpitantes.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie28 janv. 2025
ISBN9791042245009
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    Aperçu du livre

    Agathe Bloom et le chasseur de têtes - Arnaud Fulvio Pellegrini

    Chapitre 1

    Le bal

    1er décembre, Paris, 1920

    Paris, début du 20e siècle. La vie d’après-guerre reprenait doucement dans l’insouciance. La mode imposait aux femmes de porter des robes en soie charmeuse colorées au style inimitable lors des moments officiels. Durant la soirée du 1er décembre, un grand bal était organisé à la salle du Chat Noir dans le 18e arrondissement.

    Des lanternes éclairaient les deux côtés de l’entrée et la beauté des femmes, dont les robes sublimes chatoyaient. Elles étaient accompagnées de leurs époux, vêtus d’un costume trois-pièces, d’un chapeau et d’une canne. Certains fumaient le cigare. Le cabaret se trouvait dans un logement en bois. Il possédait des chambres pour les invités et une salle pouvant accueillir deux cents personnes. Des dizaines de véhicules arrivaient. Il y avait plusieurs calèches traditionnelles, avec des chevaux, et d’autres plus modernes comme la voiture modèle Mercedes 1907.

    Devant la grande salle, sur la façade de l’immeuble, un chat noir était peint grandeur nature. Les maîtres d’hôtel, habillés de noir et de blanc, ouvraient avec grâce les portes doubles du cabaret, laissant sortir les notes de musique que l’orchestre jouait avec entrain. C’était un son classique de Dimitri Chostakovitch.

    Dans cette éblouissante salle de bal, on apercevait d’immenses lustres de cristal qui donnaient une luminosité insolite en se reflétant sur les miroirs ornés d’or fixés sur chaque mur. Le sol était recouvert d’un magnifique carrelage d’origine provenant de Venise. Il s’agissait de « la salle des bourgeois » et était classée première parmi les autres, car elle était réservée à une élite aisée ; il fallait posséder une invitation pour pouvoir s’y rendre.

    Comme à son habitude, Mademoiselle Bloom était la dernière arrivée. Elle était connue pour ses talents d’enquêtrice dans le domaine de la criminologie. Pour une femme de son époque, c’était très mal perçu, mais elle avait un tempérament plutôt rude et sauvage. Elle ne se laissait jamais faire par les hommes et imposait toujours ses conditions. Son père, Victor Bloom, était un homme âgé de soixante ans, et il hébergeait encore sa fille. À cette époque, les banques refusaient de prêter de l’argent à Agathe pour qu’elle puisse ouvrir son agence. Alors son père richissime, réputé en tant que grand avocat à la retraite et pour sa fortune, lui octroya gracieusement une partie du manoir, précisément le premier étage, où Agathe installa son bureau.

    ***

    Ce soir-là, plus que d’habitude, mon père était très inquiet de me laisser partir seule dans les rues. Il n’avait plus que moi suite au décès tragique de ma mère, Martha, morte d’un cancer quelques années plus tôt. Il bougonnait souvent qu’il n’était ni prudent ni convenable qu’une jeune femme attende la tombée de la nuit pour sortir.

    — Un soir, vous risquez de faire une mauvaise rencontre, et Dieu sait ce qu’il peut bien vous arriver à cause de votre métier. Vous n’êtes pas à l’abri d’une agression !

    Comme il était très anxieux pour moi et, de surcroît, m’aimait énormément, je lui rappelais sans cesse qu’aucun truand de Paris n’aurait l’audace de s’en prendre à moi. J’étais une femme très rusée, très forte en autodéfense, et j’étais très connue pour mes enquêtes. Cela inspirait une peur superstitieuse, c’était même pour cette raison que moi et mon assistante Enora Gauthier nous aventurions rarement avant le crépuscule, dans les ruelles sordides de Paris.

    En pleine journée, il se passait beaucoup de choses : des vols, des agressions ou même, le pire à craindre, des meurtres. Les gens jetaient sur moi un regard à moitié méprisant et effrayé, sans me saluer ni m’approcher. Ils se disaient qu’une femme devait rester à la maison et ne pas travailler, surtout dans ce métier dangereux d’homme. Mon père m’avait réservé un

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