Le Bossu de Bagdad
Par Riyad AL KADI
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À propos de ce livre électronique
Jabar Ouda – Le Bossu de Bagdad ou Bosse de Bagdad – est un homme d'une soixantaine d'années, obèse, au visage de singe, laid, fort et petit. Il a un œil droit défectueux marqué d'une tache blanche dans sa pupille, est sombre et boite, et a une bosse sur le dos. Habituellement, il se parle avec colère, jurant et injuriant pendant qu'il marche. Homme nerveux et colérique, qui travaille comme entrepreneur de pompes funèbres, il a travaillé dans la plupart des cimetières de Bagdad et de ses environs. Il est connu sous son ingénieux nom de Hump of Bagdad. Il possède plusieurs morgues. Sa mauvaise renommée en tant qu'entrepreneur est répandue à Bagdad, car il a enterré plusieurs célébrités et parce qu'il exerce ce métier depuis l'âge de quinze ans. Sa voix est rauque et grossière, une voix qui remplit de terreur les âmes des enfants. Alternativement, peut-être que ses dents noircies par la fumée dégoûtent l’âme de celui qui lui parle. Surtout, il n’est pas particulièrement apprécié dans la société irakienne.
Riyad AL KADI
Riyad AL kadi RIYAD AL KADI Novelist and poet, writer Graduated from Sunderland university BA business management and entrepreneurship born 1974 in Baghdad from big and well known family in Iraq. Started writing short stories since he was 15 years old. Also He was involved in many plays He worked in political magazin called NATIONAL SECURITY from 1994 to 1997 He was nominated for INSTITUTE OF HIGHER OFFICER 1999 He left iraq because of political problem and because they decided to excute him in 1999 He came to the UK for a better life and now he is working as a teacher He wrote 20 books : FIRE AND ASH POEMS - IN ARABIC - ILLUSION POEMS - IN ARABIC - KAHRAMMANA AND INVADERS POEMS : POLITICAL POEMS - IN ARABIC - CUP READER POEMS - IN ARABIC - DIARY OF A SAD MAN POEMS - IN ARABIC - EVE POEMS - IN ARABIC - BAGHDAD POEMS - IN ARABIC - THE ERA OF WOMEN POEMS - IN ARABIC - NISREEN POEMS - IN ARABIC - NISREEN SHORT STORIES - IN ARABIC - REFLECTION POEMS - IN ARABIC - THE MASSACRE POEMS - IN ARABIC - ISTANBUL POEMS - IN ARABIC - The Destiny The destiny BY RIYAD AL KADI Hunchbacked Baghdad story RIYAD ALKADI
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Aperçu du livre
Le Bossu de Bagdad - Riyad AL KADI
RIYAD AL KADI
Le Bossu de Bagdad
Traduit par : ADIL BEN ALLAL
 
Dédicace
 
––––––––
À tout Irakien et Arabe noble et courageux, fournissez-vous de la connaissance avant les armes. Les ennemis ne se sont emparés de nous que lorsqu’ils ont répandu la pauvreté et l'ignorance dans notre pays et ont volé notre civilisation pour en profiter. C'est nous qui leur avons enseigné la littérature, la poésie et les arts. Et rappelez-vous que la gouvernance est basée sur la justice, alors donnez-moi, Monsieur le Gouverneur, du pain, de la sécurité et un logement, puis approuve ta loi sur moi.
L’Auteur
2024
 
1
 
Jabbar Odah - Le Bossu de Bagdad - ou le « Qanbura » de Bagdad - un homme d'une soixantaine d'années. Il est obèse, d'apparence laid, a l'apparence d'un singe, structure solide, et petite taille. Dans son œil droit, il y a une tache blanche. Il est de couleur foncée, boiteux et a une bosse sur le haut du dos. Chaque fois qu'il parcourait la route, il se parlait avec colère, maudissant sa journée. Il a un caractère âpre. Sa profession est enterreur de morts. Il est connu depuis longtemps sous son surnom (Le Bossu de Bagdad), et il possède également des bureaux funéraires. Parce qu'il a enterré de nombreuses personnalités, sa réputation d'enterrement était répandue dans la plupart des quartiers de Bagdad, où il pratiquait l'enterrement depuis l'âge de quinze ans.
Sa voix est rugueuse et rauque, et elle répand la terreur dans les oreilles des enfants, et peut-être que la vue de ses dents, qui noircissaient à cause de l'impact de la fumée, suffisait à susciter le dégoût dans le cœur de ceux qui lui parlaient, d'autant plus qu'il n'était pas aimé dans la société Irakienne. Et que lors où il prenait sa décision, personne de ses employés ou de sa famille n’osait commenter ou revoir ce qu'il a commandé, tout ce qui pourrait le mettre en colère est interdit.
Il a deux fils, l'aîné : Salman, âgé de 30 ans, corps mince avec des traits un peu comme ceux de son père, front incliné, yeux enfoncés et menton saillant, ses cheveux noirs sont soigneusement séparés et peignés, ainsi que sa moustache.
Quant au cadet : Abboud, 27 ans, un peu fort, avec un nez tordu, une large buccale, sa tête est grosse et son front a deux cicatrices.
La mère – Hosnia – quant à elle, elle prépare les femmes mortes pour enterrement. Elle n'hésite pas à voler n'importe quoi. Ses traits sont laids, brunette au nez ample et rond. Elle a un rire rusé, et une grosse taupe sur sa joue droite d'où émergent d'épais cheveux dégoûtants. Elle porte un voile noir sur ses cheveux. Grosse de nature rugueuse.
- « Des mois se sont écoulés depuis la chute de Bagdad, et le spectre de Saddam hante toujours le public, même s'il se trouve dans un endroit inconnu. » Dit Jabbar en s'appuyant sur un canapé au milieu d'une petite salle, dans une maison dont les murs sont usés par l'humidité, et les coins se sont clairement fissurés. Pas d'éclairage pour éloigner le fantôme de l'obscurité de la maison. La guerre n'a rien laisser d'utile, pas d'électricité ni d'eau. Seuls les fantômes de mort frappent la porte des maisons et conduisent leurs habitants vers un destin inconnu.
Ils étaient assis, sirotant du thé, dans un rassemblement suspect, comme s'ils se réunissaient pour décider de leurs projets après la chute de Bagdad, sous la flamme d’une faible lanterne.
- « Quelle stupide bataille ! Nous ne l'avons pas encore enlevé, pourquoi alors cette célébration ? » Dit Abboud sérieusement.
Son frère aîné lui lança un regard d'avertissement en disant :
- « Je ne veux plus entendre cela de ta part ... (Puis avec un regard répréhensible) Compris ? »
- « Compris ... » Dit le frère cadet en baissant sa tête, humilié...
Puis son frère aîné continua son discours, sirotant une tasse de thé, montrant une expression dure sur son visage, et dit effrontément :
- « Saddam Hussein a tué beaucoup d'entre nous comme si nous étions des moutons. Et le voici, recevant ce qu'il mérite. »
- « Dieu seul sait à quel point je le déteste. » Le père dit en regardant le plafond de leur vieille salle, et en s'essuyant le menton avec ruse. « Nous avons été détruits... » Puis il se redressa comme s'il allait dire quelque chose de différent. « L'important, c’est que notre travail s'étendra. Les gens s'entretueront et la chute de Bagdad ne passera pas sans dégâts. Le jeu n'en est qu'à ses débuts et nous ne sommes pas encore entrés dans l'ère de la démocratie. Il nous faudra des siècles pour nous y habituer. La justice ne fonctionne pas pour nous. Nous devons équiper nos bureaux à cet effet. » Puis il se mit à rire malicieusement et demanda à sa femme :
- « N'est-ce pas ta chance, Hosnia ? »
Hosnia sourit sournoisement et dit :
- « L'important, c'est l'absence de loi, la loi nous a empêchés de nous enrichir, notre réseau doit s'étendre, à l'époque de Saddam nous avons failli être exécutés, s'il n'y avait pas eu cette intervention Américaine bénie. »
Oui, ils étaient tous dans la prison d'Abou Ghraib attendait d'être exécuté. Jabbar et ses fils sont accusés d'avoir volé des organes humains, et la falsification des certificats du défunt. Des témoins ont confirmé aussi que Jabbar avait violé une fille décédée alors qu'elle avait 15 ans.
Quant à sa femme, elle était impliquée à des opérations de contrefaçon et remplaçait les nouveau-nés par des bébés morts et trompait la mère en lui faisant croire qu'elle avait donné naissance à un bébé décédé après la naissance en coordination avec le personnel de l'hôpital.
Tous ces crimes ont disparu, car les dossiers des criminels ont été brûlés après la destruction de Bagdad. Et maintenant, le Bossu de Bagdad est revenu pour continuer le chemin du mal après s'être libéré grâce à l'invasion.
- « Demain, je rencontrerai Dr. Salem » Dit Jabbar. « Et le travail de l'organisation va reprendre à nouveau. » Et puis à voix basse faisant allusion à quelque chose d'important. « L'opération sera plus importante cette fois-ci, savez-vous avec qui ? »
- « Avec qui ? » Ils se demandèrent d'une seule voix, faiblement.
- « Les services secrets Iraniens ». Le Bossu a répondu.
La panique et la peur se lisaient sur les visages de tout le monde, puis la mère a dit :
- « Oh mon Dieu... Tu es fou ? »
- « Non, n'ayez pas peur. Croyez-vous qu'il y aura de la stabilité ? Non, le chaos prévaudra et les meurtres se poursuivront. Il existe un grand projet qui sera mis en œuvre sur le sol Irakien. »
Les obsessions ont commencé à se répandre dans l'imaginaire de sa famille, tandis que le bossu a commencé à se comporter avec condescendance pour démontrer une fois de plus sa méchanceté absolue, et qu'il écraserait tous ceux qui le trahiront ou l'attaqueront, remettant chacun à sa juste place. Toutes ces significations étaient présentes dans ce malheureux concile, comme s'il s'agissait d'un gros nuage noir, invisible mais tangible, assombrit la scène.
 
2
 
Dr. Salem était en séance secrète dans sa maison avec des membres des services secrets Iraniens, regardant autour de lui parmi les gens assis là : Il y avait cinq personnes barbues, dont l'un portait des lunettes à monture noire, et mettait un chapeau kaki. Les traits sérieux étaient évidents sur les visages des personnes rassemblées, et la séance montrait à quel point c'est dangereux et secret, ils parlaient couramment l'arabe - l'arabe classique - et ils furent saisis d'une terreur inquiétante, puis l'un d'eux dit :
- « Dr. Salem, votre agenda doit évoluer dans le plus grand secret, surtout en ce moment, car Saddam Hussein n'a pas encore été arrêté et le danger existe toujours. »
Puis l'autre a commenté :
- « Les listes des noms des pilotes Irakiens qui ont participé à la guerre contre l'Iran sont complètes. Et Une fois que le peuple sera distrait par le jeu démocratique... Nous commencerons à lancer nos opérations par l'intermédiaire de nos agents qui attendent les ordres ... Ah ... N’oubliez pas qu’il y a une carte que nous n’avons pas encore jouée, et que les Américains ont hâte de voir la destruction de l’Irak se poursuivre. »
- « Autant que je sache, nous commenceront par le sanctuaire d’Al-Hassan Al-Askari » Demanda Dr. Salem
Tout le monde hocha la tête en signe de soutien, puis la personne au chapeau dit :
- « Tout est chronométré. À l'approche du mois de Muharram, des processions de gifles et de coups seront préparées, les Chiites aspirent désormais avec impatience à ces cérémonies. Surtout après que Saddam les ait empêchés de le faire pendant de nombreuses années ».
Puis il a serré son poing et ses dents avec une certaine colère, en disant « Le moment est venu ».
- « Vous serez promu Dr. Salem. Ne vous inquiétez pas. Téhéran remercie vos efforts » L'un d'eux a dit.
Dr. Salem sourit, et dit d'un ton flatteur :
- « J'ai Jabbar « Qanbura », il sera notre meilleur assistant. Son réseau aurait presque disparu sans la chute de Bagdad. Je lui ai ordonné de rassembler ses partisans et le réseau recevra les fonds nécessaires pour le reconstruire.
- « Les réseaux organisés ont commencé à pénétrer à Bagdad et tout a été sécurisé. Leur efficacité sera testée lors de futures processions Chiites. Les attaques contre les mosquées Sunnites seront également efficaces. Les Sunnites et les Chiites sont très unis, et notre mission est d'établir la haine entre eux, et cela ne se fera qu'à travers les sanctuaires, nous avons des religieux qui rempliront cet objectif.
Quant au Dr. Salem, il était leur bras droit. Il pouvait retourner leur cœur contre n'importe qui, ou lui faire aimer par eux, selon ce qu'il voulait. Il possédait une vaste expérience de vie et une intelligence innée aiguisée et une physionomie surnaturelle qui lui permet de sonder les profondeurs des gens d'un seul coup. En effet, sa façon de présenter les faits et les gens à ses subordonnés mérite d'être enseignée dans les instituts diplomatiques et d'espionnage.
***
Dans un autre quartier de Bagdad, plus précisément dans la ville d'Al-Thawra (actuellement Al-Sadr), Jabbar avait une rencontre difficile avec une autre personnes dans la maison de ce dernier. Ils sont engagés dans une discussion très importante sur la restauration de l'organisation qui a été dispersée à l'époque de Saddam. Sarmad Al-Taii, un jeune homme d'une vingtaine d'années, son apparence indique l'étendue de son insouciance. Son visage noir était pâle, ses lèvres épaisses étaient pincées et ses yeux injectés de sang comme s'il était ivre. Il a passé sa vie à traîner entre les prisons et les rues.
Un vieux pantalon et une chemise blanche sale.
