Blood: Dark Riders MC 3

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Préface

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Protecteur: Sons of Rebellion, Livre 3

UN

DEUX

TROIS

QUATRE

CINQ

SIX

SEPT

HUIT

NEUF

DIX

ONZE

DOUZE

TREIZE

QUATORZE

QUINZE

SEIZE

DIX-SEPT

DIX-HUIT

Dix-neuf

VINGT

VINGT ET UN

VINGT-DEUX

VINGT TROIS

VINGT QUATRE

VINGT CINQ

VINGT-SIX

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Chapitres de fin de chasseur

Protecteur: Sons of Rebellion, Livre 3

UN

MERDE.

J'ai attrapé ma tête. C'était palpitant. Le sang séché a croqué et est tombé lorsque j'ai touché mon front. Depuis combien de temps? J'ai touché à nouveau l'entaille et la piqûre de douleur m'a choquée. Merde. Pas assez long.

J'ai sauté. Cette petite salope est probablement toujours là. J'ai regardé autour de moi, prêt à lui frapper le nez au moment où j'ai vu son visage, mais personne n'était là. La chambre était calme. Trop silencieux. Depuis combien de temps avais-je été assommé? C'était fini?

Hé, appelai-je. Personne ici?

Notre porte était encore cassée, cassée de ses gonds. La pièce ressemblait à une tornade. Ou du moins un peu punk.

Ma tête a tourné, comme si j'étais ivre. Rien ne se passait, mais c'était quand même difficile de mettre deux et deux ensemble. J'ai regardé par la porte. Pourquoi les vélos de tout le monde étaient-ils toujours là? Je n'ai vu personne. N'étaient-ils pas partis? Ont-ils couru?

J'ai marché vers la porte et mon pied a heurté quelque chose. J'ai baissé les yeux.

Jase.

Je me suis mis à genoux. Ses yeux étaient ouverts, me fixant d'un air absent. Jase avait l'air choqué, comme s'il ne pouvait pas le croire, les sourcils levés et la bouche ouverte. La bile est montée dans ma bouche et j'ai eu du mal à la maintenir. Ce n'était pas le moment d'être malade. Peut-être que si je bougeais vite. Peut être...

Il y avait un énorme trou dans sa poitrine. Il ne saignait plus. Le sang séché était brun, pas même rouge. J'ai mis mes mains sur le dessus et j'ai commencé la RCR. J'y jetai tout mon poids, choquant le corps de Jase, le faisant bouger sous ma pression.

N'était-il pas la raison pour laquelle je savais même comment faire ça? Une infirmière sexy donnait des cours gratuits, et vous savez qu'il ne pouvait pas dire non.

J'ai ri.

Allez Jase, il est probablement temps pour nous de renouveler nos certificats, n'est-ce pas? Peut-être que l'infirmière chaude est toujours là ...

Rien ne s'est passé. Je savais que ce ne serait pas le cas, mais ...

J'ai incliné la tête de Jase vers le haut.

Pardonne-moi mon frère, dis-je en lui donnant bouche à bouche.

La poitrine de Jase se souleva, se remplissant d'air. Mais toujours rien. Après quelques pompes supplémentaires, je me suis effondré sur lui. J'ai frappé mon poing dans sa poitrine.

Tu ne peux pas faire ça! J'ai crié.

J'ai attrapé ses épaules et secoué son corps.

Vous ne pouvez pas me faire ça! Nous sommes censés être frères. Frères pour... Je lâche prise en baissant la tête. Frères pour la vie.

Je ne sais pas combien de temps j'y suis resté comme ça. Le temps ne semblait plus vouloir dire grand-chose. Finalement, j'ai fermé les yeux et la bouche de Jase, le plaçant dans une position moins surprise. J'ai enlevé sa veste et l'ai posée sur son visage.

Autrefois fils de la rébellion, toujours fils de la rébellion. Slayer et moi aurons ce trou du cul pour toi, Jase!

Slayer!

Sous le choc de tout, je l'avais complètement oublié. Où était-il?

Je n'ai pas eu à chercher loin. À quelques pas de Jase se trouvait le corps déchiré du secrétaire. Je n'avais pas besoin d'être médecin pour savoir qu'il n'y avait pas moyen de le sauver. (Comme si je voulais. Le baiser. Il pourrait s'étouffer avec son propre sang pour tout ce que je tenais.)

Et puis, juste un peu plus loin, il était là. Le manche du couteau sortait tout droit de ce ventre. C'était comme quelque chose d'un film d'horreur.

Non, pas Slayer aussi.

Je me suis précipité vers lui. Au début, je voulais attraper la lame pour l'arracher, mais j'ai hésité. N'y avait-il pas quelque chose dans une émission de télévision à ce sujet? Je l'ai laissé là où il était. Le corps de Slayer était froid. Ma poitrine se serra.

Non, pas lui aussi. Pourquoi serais-je le seul à rester?

J'ai essayé de chercher un pouls, mais mes doigts épais ne pouvaient pas le gérer. Merde, je ne pouvais même pas trouver mon propre pouls la plupart du temps. Il y avait juste une dernière chose. Je me penchai et portai mon oreille à sa bouche. Je ne pouvais rien voir, mais peut-être, juste peut-être ...

Au début, je pensais que j'imaginais des choses. J'avais trop d'espoir. C'était peut-être juste le bruissement de mes propres vêtements pendant que je bougeais. Mais non, ce n'était pas ça.

C'était en lambeaux. Silencieux. À peine là. Mais c'était là. Le souffle de Slayer. Il était vivant.

Les larmes ont jailli de mes yeux, mais je les ai clignées des yeux. Je me suis effondré et j'ai commencé à rire. Bien sûr qu'il l'était! Ce bâtard. Il était hors de question qu'il sorte avant moi. On dirait que j'allais pouvoir traîner ses fesses en mal d'amour pendant encore un moment.

Je pris une inspiration et me redressai.

Slayer était vivant, mais à peine. Maintenant, qu'allais-je faire? Je ne pouvais pas appeler une ambulance, mais je pouvais appeler du renfort. J'ai cherché dans ma poche arrière mon téléphone portable, mais tout ce que j'ai sorti était une collection brisée de pièces électriques et de verre. Merde! Pour la première fois, j'aurais aimé rester avec l'un de ces téléphones à l'ancienne. Ceux-ci pourraient traverser l'enfer et continuer à fonctionner comme s'ils étaient neufs.

J'ai fouillé dans la poche de Slayer et il semblait que son téléphone était en un seul morceau. Mais il n'y avait qu'un seul problème. Il n'avait aucun pouvoir. Je n'ai pas eu le temps d'attendre qu'il se recharge. Il sera peut-être trop tard à ce moment-là.

L'appel à l'aide était terminé. Cela m'a laissé un autre choix. J'irais vers eux.

J'ai attrapé Slayer et l'ai jeté par-dessus mon épaule, en faisant attention de ne pas pousser le couteau encore plus loin dans son ventre. En le traînant vers la porte, j'ai vu le corps de Jase.

Ma gorge était épaisse, douloureuse. Je détournai les yeux et pris une longue et lente inspiration.

Vous comprenez, n'est-ce pas? J'ai dit dans le vide. Je me sentais fou, je savais qu'il ne pouvait pas m'entendre, mais je devais le dire.

Je ne peux pas vous emmener tous les deux, et Slayer pourrait bien vivre, dis-je. N'avez-vous pas toujours dit que votre habitude de commencer des combats vous rattraperait un jour?

J'ai étouffé un rire tendu. Il n'y avait personne d'autre pour rire avec moi. Le son mourut dans la pièce vide.

Alors, bien - Je ne pouvais pas me résoudre à le dire. Je n'ai pas regardé en arrière et j'ai simplement fait un signe de la main vers la route. A bientôt, Jase.

DEUX

J'ai dû le voir. J'avais attendu patiemment toute la journée, mais pas un mot. Pas un coup de fil. Pas un seul texte. J'ai regardé à l'extérieur de ma fenêtre, espérant apercevoir le vélo de Hunter rugissant dans la rue, mais rien.

Au début, j'ai essayé de jouer cool. Je suis allé faire du shopping avec Jona et nous avons rempli des sacs de courses jusqu'à ce que nos bras ne puissent plus les porter. Nous avons acheté des robes sexy, des robes mignonnes, des talons, du maquillage. Pourtant, cela ne m'a pas empêché de regarder mon téléphone toutes les quelques minutes juste pour voir un écran vide. Aucune notification.

Jona m'a poussé dans un nouveau magasin de manucure. C'était le genre qui fera des dessins géniaux sur votre manucure, comme un personnage de dessin animé ou un arc-en-ciel. Nous n'en avions jamais eu un comme ça en ville auparavant, ou du moins je ne pense pas. (Comme si je savais, n'importe quel type de manucure que j'avais jamais eue en quelques heures. Je suppose que je suis plus dur avec eux que ces filles des grandes villes.)

Jona m'a traîné dans la boutique. Les manucures ont souri pour nous saluer. Ils nous massaient les mains, les enveloppaient dans des serviettes chaudes et les peignaient couche après couche de vernis à ongles. C'était agréable d'être choyé, mais je n'arrivais toujours pas à rester concentré. Ils ont discuté avec nous, racontant toute l'histoire de leur vie, mais j'ai laissé Jona faire la majeure partie de la conversation.

Même quand tout était fini, quand Jona a montré sa manucure pointue dorée et noire avec des pierres précieuses collées sur la pointe, j'ai dû forcer un sourire. J'ai regardé mes mains. Plus simple. Rose clair avec des pointes dorées. Comme une manucure française améliorée. C'était magnifique. Ne devrais-je pas être heureux?

Non. Comment pourrais-je l'être? Cela avait été une journée entière sans contact. Comme Hunter venait de se lever et de disparaître.

«Retournons,» dis-je.

Quoi? Dit Jona. Elle se retourna, arrêtant sa marche vers le prochain magasin de chaussures. Mais nous n'avons même pas -

Dès qu'elle a vu mon visage, elle s'est arrêtée. Elle n'a même pas discuté.

K, dit-elle, allons-y.

Nous nous sommes entassés dans sa voiture, fourrant les sacs à l'arrière jusqu'à ce qu'ils atteignent presque le toit. Alors que nous descendions la route à toute vitesse, il nous semblait si étrange de voyager de cette façon. Dans une voiture, vous voyez le monde passer à côté de vous. L'air est parfaitement calibré à votre température préférée. Les seuls sons que vous entendez sont ceux provenant de la radio. C'est comme rouler dans une boîte, laisser passer le monde extérieur.

Mais ce n'était pas ce que c'était avec Hunter. J'ai senti le vent fouetter ma peau. Le matin, j'entendais les oiseaux et la nuit, j'entendais le chant des grillons. Le sol grondait sous moi alors que je me pressais contre son dos. Je ne regardais pas simplement le monde à l'époque. Je le sentais.

Était-ce juste le vélo? Non. J'ai grandi entouré de motards, mais aucun d'entre eux ne m'avait jamais fait ressentir comme je le faisais avec mes bras enroulés autour de la taille de Hunter.

«Nadia!

J'ai fouetté ma tête. Jona me regardait comme si j'étais folle.

J'appelle votre nom depuis environ cinq minutes, dit-elle en ouvrant la portière de la voiture. Vous êtes chez vous, alors sortez! "

Nous avons traîné les sacs à l'étage. Il y en avait tellement que ça ressemblait à Noël, avec de jolis paquets éparpillés partout dans mon étage. Normalement, je les aurais déchirés, mais