Littérature

Nous tenterons donc ici, sans prétention à l’exhaustivité, de montrer en quoi les voyageurs sont des comparatistes par nature, comment cela se transmet dans les relations qui émergent de leurs déplacements, et en quoi il est impératif d’utiliser une méthode comparative pour l’étude de leurs écrits.

I – De l’expérience à l’écriture du voyage : « donner à
comparer »

II – Les figures de l’analogie : clefs de la relation de voyage

III – La méthode comparative : une évidence ?

Pour citer cet article : FILET Jérémy, « Vers un comparatisme des écrits du déplacement ? Littérature et voyageurs comparatistes », Cahiers Tocqueville des Jeunes Chercheurs, Vol. 2, n°1, avril 2020, p. 21-28.

ÖZ Halk anlatılarının en önemli özelliği kuşaktan kuşağa aktarılma yoluyla güncelliğini asla yi-tirmemeleri ve edebiyatın temel kaynağı olmayı sürdürmeleridir. Bu nedenle, her dönem okunan ve incelemelere konu olan masal, Hikâye, söylen, söylence gibi anlatılar çeşitli bakış açılarıyla ele alınarak, bunların edebiyatın oluşturucu öğesi olarak nasıl bir alan oluşturduğu araştırılmaktadır. Karşılaştırmalı incelemeler, kaynak araştırmaları ve tarihlendirme çalışmaları ilk anda akla gelen araştırma yöntemleridir. Öte yandan, 1960'larda edebiyat araştırmalarına damgasını vuran yapısal yaklaşımlar masal, destan, söylen, söylence gibi anonim ürünleri bir anlam bütünü olarak ele ala-rak, insanlığın sözlü ortak kültürel mirasını farklı bir çerçevede değerlendirmişlerdir. Yapısalcılıkla özdeşleşen göstergebilim insanın yaşamına yön veren her edimin bir dizgeye bağlandığını ve anlam olgusunun, dizge içinde yer alan öğelerin kendi aralarında kurdukları ilişkilerden meydana geldiğini vurgulamıştır. Böylece her tür anlam olgusunu bireysel, toplumsal ve ekinsel düzlemlerde bir iletişim şeması içinde değerlendirerek, öğeler arası ilişkilerin kurduğu bir dizge içinde ele almıştır. Özellikle halk anlatıları ve edebiyat ürünleri alanında uzmanlaşan Paris Göstergebilim Çevresi metinleri yüzey ve derin yapı olmak üzere aşamalı biçimde çözümleyen bir yöntem geliştirmiştir. Bu çalışmada ano-nim halk anlatılarına göstergebilimin bakışını irdelemeye çalıştık. Bir Anadolu masalı olan "Tembel Ahmet"in anlam evrenini kuramsal ve uygulamalı gözlemlere dayanarak, milli edebiyatımızın değerli damarı olan masalı ve masala yaklaşımı göstergebilimsel açıdan incelemeye çalıştık. Yaklaşımımız Paris Göstergebilim Okulu diye de anılan Greimas göstergebiliminin temel ilkelerinden esinlenmekte, incelenen bütünceyi oluşturan anlatısal öğelerin işlevleri açısından betimlenmesi ve çözümlenmesini kapsamaktadır. "Tembel Ahmet" masalında yer alan kişi ve kişilerin eylem alanları çözümlememizin anlatısal düzeyini, kişilerin üstlendikleri izleksel ve betisel roller söylemsel düzeyini, söylemsellikten yola çıkarak ulaştığımız anlambirimcikler ve yerdeşlikler derin yapı düzeyini kapsamaktadır. Böylece çözümleme metni oluşturan öğelerin kendi aralarına kurduğu dizgeyi betimlemekte ve anlamın üreme sürecini açıklamaktadır. Anahtar Kelimeler Göstergebilim, Anadolu masalı, Yapı, Anlam olgusu, Çözümleme RÉSUMÉ L'une des particularités des contes populaires est de garder leur actualité à travers les générations et de continuer à être la veine principale de la littérature. Pour cette raison, les récits comme le conte, la nouvelle, le mythe, la légende sont analysés sous diverses optiques pour voir quel espace ils occupent en tant qu'éléments fondateurs de la littérature. Les études comparées, les études de sources et les analyses diachroniques pour la datation de ces oeuvres sont les premières approches qui nous viennent à l'esprit. D'autre part, les approches structuralistes qui ont donné un essor considérable aux études littéraires dans les années soixante, ont considéré les contes, les mythes, les épopées et les légendes comme un ensemble signifiant et ont ainsi pu évaluer cet héritage culturel verbal de l'humanité sous un nouvel angle. La sémiotique que l'on a souvent identifiée au structuralisme, a montré que chaque acte de la vie de l'homme se rattache à un code et la signification Découle des rapports qu'entretiennent les unités au sein d'un système. Ainsi tout ensemble signifiant est-il défini par rapport à un vaste schéma communicationnel d'ordre individuel, social et culturel, et considéré comme un système construit des éléments relationnels. L'école sémiotique de Paris, spécialisée surtout dans l'analyse des contes popu-laires et des oeuvres littéraires, a élaboré une méthode d'analyse qui se propose d'étudier les textes en structures de surface et structures profondes en fonction des relations qu'entretiennent entre elles les unités de ces niveaux. Dans ce travail, il s'agit donc de montrer la manière dont la sémiotique aborde le conte populaire. A partir d'un conte anatolien, "Ahmed le paresseux" que nous avons essayé d'analyser en nous appuyant sur les observations théoriques, nous avons voulu illustrer les principes de ce modèle d'analyse. Mots-clés Sémiotique, conte populaire anatolien, structure, signification, analyse * İstanbul Üniversitesi Edebiyat Fakültesi Fransız Dili ve Edebiyatı Anabilim Dalı, İtanbul/Türkiye, nedretoztokat@yahoo.fr

Un padre e una figlia, un rapporto tormentato e conflittuale.

E anche un non rapporto.

Un non capire un non capirsi.


Finché, venuto il padre a mancare, lei scopre che era stato processato per banda armata.

Prima condannato infine assolto.


E le si rivela un territorio sconosciuto, di cui intuiva solo in generale le idee di sinistra del genitore.


E il viaggio alla scoperta di questo padre sconosciuto, attraverso i racconti di chi lo conosceva, i documenti, i viaggi nei suoi luoghi.


E ne emerge una figura di uomo contraddittorio, profondamente umano e sociale, che nella politica e nella rivoluzione aveva creduto inverarsi questa umanità socievole.

Ma della politica aveva scelto la parte più fredda e disumana.

E vi stava con passione e dedizione ma con distacco e ironia e incredulità.

Tutto assieme in un inestricabile groviglio.


E una vita segnata da episodi decisivi. Traumi.

Un omicidio e un tentato omicidio vissuti in prima persona.

La fuga in cerca d'aiuto.

il sangue addosso.

Le porte chiuse, le porte aperte.

Il senso di colpa.

Dovevo restare dovevo restare dovevo restare.


E il tentativo infine di arginare il riflusso.

Ricominciare daccapo.

Nuove idee nuove pratiche.

Una nuova vita.

Ma una vita segnata da un passato atroce, che spezza anche i nuovi legami.


La malattia, la sofferenza, la speranza, la morte.


E una figlia estranea al suo mondo cerca di capire idee sentimenti passioni ragioni

di una stagione della nostra storia.

Ma dall'esterno, dunque un po' meglio e un po' peggio.


Che la distanza rende lucidi ma estranei

e permette e non permette di capire.


E di quegli anni resta in lei l'immagine di una ferocia dissennata

violenza e morte e dissipazione insensata di esistenze.


E' che il percorso che lui ha seguito e che lei ha seguito sognava il comunismo

ma l'ha solo sfiorato senza entrarci dentro.


Manca la gioia manca il desiderio manca la creatività manca la socialità empatica.

Restano solo la violenza e la repressione e la lotta alla repressione.

Nel percorso di lui e nella ricostruzione di lei.


E non si sa se è distorto il percorso o è distorta la ricostruzione.


E lei crede di trovare suo padre in un suo documento degli anni successivi

dove teorizza nuove prospettive.


E forse lo trova.


Ma non trova il 77

o lo trova e non lo riconosce

in una lettera a Lotta Continua

dove si dice

Vogliamo la poesia.


Questo è il 77

Volevamo la poesia

anche se il mondo è terribile

proprio perché il mondo è terribile.


Se cercate in questo libro lo spirito di quei tempi

è qui che lo troverete.


Vogliamo la poesia.


Marta Barone. Città sommersa.

"Chez Beckett, l’écriture articule intimement la dimension esthétique à l’implication subjective du créateur. Dans le premier volume de la Série, nous avons abordé certains aspects de l’impulsion créatrice de Beckett. Dans ce deuxième volume, nous situons des effets esthétiques au sein d’une triangulation structurante. D’abord, la parole, et le silence qui l’excède. Ensuite l’image, avec le regard qui sous-tend le visible. Ces deux faces se nouent enfin à l’endroit où l’écriture s’éprouve dans l’irréductible matérialité du corps.


In Beckett’s work, the aesthetic dimension is intimately bound up with the subjective involvement of the creator. The first volume of the Series dealt with aspects of the creative impulse. This second volume situates aesthetic effects in a structuring triangle. First, speech in relation to silence that exceeds it. Then the image, with the gaze that underlies the visible. These two faces come together in the point where writing is experienced in the fundamentally material nature of the body."

Dans les études comparées « droit et littérature » ou « économie et littérature », on cherche souvent en priorité ce que la littérature peut nous apprendre sur le droit ou l’économie. C’est prendre un risque : celui d’oublier la
dimension littéraire des textes étudiés. À plus forte raison, c’est prendre le risque de passer à côté d’un fait précieux, à savoir que la littérature est autre chose qu’un instrument talentueux assigné à la valorisation des thèmes qu’on lui livre : la littérature est plus que cela ! Elle sait elle-même user des autres – en l’occurrence, user du droit et de l’économie comme d’instruments, les mettre à son service. Il n’est pas rare que, ne cherchant pas à représenter ces deux univers, elle les détourne de leurs fins, les vide de leurs fonctions manifestes, mais en conserve mécanismes, raisonnements et vocabulaire : la littérature tire du droit et de l’économie des éléments de poétique qu’elle s’agrège et qui la renforcent, sans qu’elle se soucie de nous apprendre nécessairement quelque chose sur ces deux disciplines, objet de son pillage.
PLAN de l'article :
    Balzac/Piketty : la ruse de la Littérature
    L’inversion (des valeurs) de M. de Norpois : Qu’est ce que la littérature ?
        La carrière littéraire : à quel taux placer sa vie ?
        M. de Norpois ? Un bon inverti en vaut deux
        Tante Léonie ? Une valeur à investir
        L’« action nominative de la Compagnie des Eaux » : Contre Sainte‑Beuve appliqué
    Détournement du droit et de l’économie par la Littérature
    La Peau de chagrin : la vie est consomptible par le premier usage
        La lettre de change : qu’est-ce que la vie ?
        Le droit fantastique
        La Peau comme instrument du droit : une condamnation du littéralisme
        Confusion entre vie, argent et temps : d’une usure à l’autre
    « La fille de cuisine était une personne morale » : le droit, auxiliaire de la littérature

Kardeş. M. E. (2016). "Thomas Bernhard Edebiyatında Dünyanın Halleri:  İçimizdeki Düşman ve Yurt" [Bildiri]

Felsefe ve Sanat Sempozyumu
İstanbul Üniversitesi Edebiyat Fakültesi Felsefe Bölümü Etkinliği

İstanbul Üniversitesi Felsefe Bölümü bünyesinde 28 Nisan 2016 tarihinde “Felsefe ve Sanat” temalı bir sempozyum düzenlenecektir. Bu sempozyum Türkiye’de felsefe ve sanat alanında çalışmış önemli akademisyenlerin bir araya gelip tartışabilmelerine bir olanak sunmayı amaçlamaktadır.

İÜEF Felsefe Bölümü / İstanbul Felsefe Günleri: Felsefe ve Sanat
Tarih: 28 Nisan 2016
Yer: İstanbul Üniversitesi Avrasya Enstitüsü Konferans Salonu
Web: http://felsefevesanat.istanbulfelsefe.org
E-posta: felsefevesanat@istanbulfelsefe.org
Facebook Etkinlik Sayfası: https://www.facebook.com/events/966958780051771/

https://doi.org/10.5281/zenodo.8282972

At the moment of the encounter with the sirens, Boutès dives while Ulysses is tied to the mast: aren’t writers who take the risk of developing a musical poetics more like the former than the latter?



Au moment de la rencontre avec les sirènes, Boutès plonge quand Ulysse se fait attacher au mât : or les écrivains qui prennent le risque de développer une poétique musicale ne ressemblent-ils pas plus au premier qu’au second ?

« Krishnaite and Nath Elements in the Poetry of the Eighteenth Century Panjabi Sufi Bullhe Shah. » Devotional Literature in South Asia : Current Research,1985-1988. Ed. R. S. McGregor. University of Cambridge Oriental Publications 46. Cambridge : Cambridge University Press, 1992. 190-206.

L’article étudie les rapports, dans la poésie de Bullhe Šāh (1680-1758), entre des éléments hindous (krishnaïtes et nāth-shivaïtes) et la légende d’amour locale de Hīr et Rāṃjhā. Ces divers matériaux sont combinés à d’autres pour exprimer symboliquement, dans un idiome poétique populaire, une vision mystique qui transcende les religions révélées.

The paper (in French) analyses the influence of German philosophy, especially Nietzsche and Heidegger, on the poetry and thinking of the Syrian Poet Adunis (or Adonis, pen-name for Ali Ahmad Said Esber). It was published in the catalogue of the Institut du Monde Arabe in Paris on the occasion of an exhibition about Adunis in 2000.

Lorsque Octave Mirbeau publie en 1907 La 628-E8, il inscrit immédiatement ce récit de voyage en automobile, en marge de la tradition et le transforme en guide touristique paradoxal, se refusant de livrer « des renseignements historiques, géographiques, politiques, économiques, statistiques, des documents parlementaires, édilitaires, militaires, universitaires, judiciaires…  »
  Nous nous proposons d’étudier, tout d’abord, comment Mirbeau passe au crible le tourisme bourgeois naissant et l’imaginaire touristique qui lui est lié. En effet, en ce début du XXe siècle, la diffusion de guides, tels que ceux de Murray, de Baedeker ou du Touring Club, le développement du rail et, dans une moindre mesure, celui de l’automobile transforment la manière de voyager et d’appréhender le patrimoine : au Grand Tour aristocratique succède le tourisme bourgeois. Mirbeau s’interroge donc sur la légitimité de la sélection des lieux dits touristiques et sur l’authenticité des émotions de ces gens « qui vont, de salle en salle, dans les musées, un stylographe d’une main, un carnet de l’autre, le Baedeker en poche, les yeux ailleurs et nulle part . » Leur imaginaire comme leurs « idées de sensations » sont, à ses yeux, standardisés par les guides et ne sont donc « le plus souvent que la réminiscence de lectures de la veille . »
  Mais il propose également un guide atypique et paradoxal par un double jeu de détournement. Nous verrons, d’une part, que Mirbeau, jouant de l’intertextualité, détourne les notices des guides touristiques pour fustiger les faux-semblants de la culture bourgeoise et lui opposer une sélection personnelle de lieux et de sites dignes d’intérêt. D’autre part, il renouvelle le genre du récit de voyage en le soumettant à la liberté et la vitesse que lui offre l’automobile. Ainsi, le rapport au temps et à l’espace est-il modifié. Le voyage touristique devient alors un voyage intérieur et subjectif dans lequel on « se demande quelle est, en tout ceci, la part du rêve, et quelle, la part de réalité . »

This article proposes a periodisation of the narrative work of Jorge Luis Borges (1899-1986). Two meta-literary notions guide the first period: that of an absolute text and that of a text governed by chance, in which the former is linked to the Kabbalah and the latter to Gnosticism. The next period, which is the focal topic of this study, is governed by the notion of figure in the biblical sense of the term. Borges introduces this notion in his 1949 essay "The Mirror Of Enigmas" that summons texts by Léon Bloy, Thomas de Quincey and Novalis. Through these influences, Borges sketches a figurative poetics whose apocalyptic character situates the work thus produced in the indecision between the eschatology and the scatology.
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Este artículo propone una periodización de la obra narrativa de Jorge Luis Borges (1899-1986). Dos nociones metaliterarias signan la primera etapa, la noción de un texto absoluto y la de un texto gobernado por el azar, vinculadas, la primera a la Cábala, la segunda al Gnosticismo. La etapa siguiente, tema principal del presente estudio, está gobernada por la noción de figura en el sentido bíblico del término. Borges presenta esta noción en "El espejo de los enigmas", ensayo de 1940 en el que son convocados textos de Léon Bloy, Thomas de Quincey y Novalis.  A través de estas influencias, Borges esboza una poética figurativa cuyo carácter apocalíptico deja la obra así producida en la indecisión entre las dos acepciones del término "escatología"
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Cet article propose une périodisation de l’œuvre narrative de Jorge Luis Borges (1899-1986). Deux notions métalittéraires signalent la première étape, celle d’un texte absolu et celle d’un texte gouverné par le hasard, liées pour l’une à la Cabbale, pour l’autre au Gnosticisme. L’étape suivante, objet principal de cette étude, est gouvernée par la notion de figure dans le sens biblique du terme. Borges présente cette notion dans « Le Miroir des énigmes », essai de 1940 où sont convoqués des textes de Léon Bloy, Thomas de Quincey et Novalis. À travers ces influences, Borges ébauche une poétique figurative dont le caractère apocalyptique laisse l’œuvre ainsi produite dans l’indécision entre l’eschatologie et la scatologie.

Les musées d’écrivains, apparus au xixe siècle, sont aujourd’hui si nombreux qu’on en compte plusieurs pour Balzac, pour Sand et pour Hugo. Aucun, cependant, n’est consacré à Baudelaire, dont la reconnaissance littéraire tend pourtant à surpasser celle de ses contemporains. L’absence de musée Baudelaire, à laquelle plusieurs critiques ont tenté de remédier, a eu pour conséquence la multiplication de cultes locaux ou individuels. L’histoire des musées Baudelaire projetés, temporaires ou sauvages permet de mettre en évidence un désir partagé de patrimonialisation.

L'un des fondements de la perspective la plus fréquemment adoptée pour aborder la pseudonymie réside dans le présupposé en vertu duquel le pseudonyme serait en un nom choisi par une personne pour se substituer à son nom et à son identité légale et, dans certains cas, la dissimuler. Cette conception du pseudonyme le rapporte à un autre nom, tenu pour authentique, celui de l'auteur réel.

Ce livre propose un regard novateur sur les liens entre la littérature et le monde de la santé contemporain. Les façons traditionnelles de représenter et surtout de raconter le corps humain sont bouleversées par le progrès des technologies de visualisation médicale qui vont s’accélérant aujourd’hui. La notion même de personnage littéraire se voit confrontée à des images et des aspects du corps qui, morcelées, atomisés, amplifiées, ou transplantées, lui sont devenus problématiques. Conscient des siècles d’interrelations ente la littérature et la médecine qui nous précèdent, il n’en faut pas moins réapprendre à lire ce corps biomédical qui nous embrasse et sans doute plus que jamais, aujourd’hui, nous définit de la naissance à la mort. À partir du contexte Canadien exemplaire pour son système de santé en Amérique du Nord, les dix collaborateurs à ce livre offrent des textes qui entendent faire date en ce domaine. 

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This book offers a new look on the relations between literature and the domain of health today. Today the progresses in health care visualization technologies are widening the scope of our knowledge of the human body by breaking it down into its smaller components: limbs, organs, molecules. But from the standpoint of storytelling and the literary character, there are consequences that we are barely beginning to perceive. While mindful of the rich tradition of literary writing and the representations of medicine, we must nonetheless learn to read the biomedical body anew in our day and age where it arguably contributes more than ever before in defining who we are, from birth to death. Drawing on a corpus of contemporary Canadian works that dare to question this country’s exemplary health care system, the ten collaborators to this book propose ground-breaking new paths in the approach of the biomedical body in literature.

En 2017, des étudiantes et des étudiants qui préparent un concours de l'enseignementl'agrégation de lettres-écrivent une lettre à leur jury pour que ce dernier clarifie sa position face aux textes qui représentent des violences sexuelles dans le patrimoine littéraire. Le texte visé est un poème de Chénier dont les enseignants prétendent qu'il ne met pas en scène un viol alors que les étudiantes et les étudiants, regroupées sous l'étiquette des "Salopettes", prétendent que oui. En apparence, le problème est très simple mais en réalité... En France, c'est un crime de représenter des minorités en les infériorisant, en revanche, on peut tout à fait chanter un tabassage ou un meurtre, un désir de meurtre, de femmes sans aucun problème (Orelsan, chanson " Sale pute"). Dans cette lignée, en amont, en 2017, avec l'initiative des Salopettes, il apparait vital que soit reconnue l'étiquette de "viol" pour décrire la scène représentée par le poète Chénier. Mais personne n'est d'accord sur le sujet ! Notamment Hélène Merlin-Kajman, qui a écrit depuis un livre entier à ce propos : "La Littérature à l'heure de #metoo". Le texte qui suit est une contribution au débat rédigée sous la forme d'une lettre adressée à Hélène Merlin-Kajman.

Introduction à un numéro des "Dossiers du Grihl".
Ce numéro des Dossiers du Grihl est le deuxième volet d’une enquête qui aborde le fait littéraire à partir du problème spécifique des collectifs. Telle qu’ils nous arrivent du passé après nombre d’opérations éditoriales et critiques, telle qu’ils sont largement configuré par l’histoire littéraire, les écrits nous apparaissent pour une bonne part dans une perspective « groupale » qui contribue à opacifier notre appréhension dans le passé de ce que Lanson a appelé le « fait social de la littérature ». Une partie des contributions de ce volume travaille ainsi à interroger les fictions de groupes qu’ont produites non seulement l’histoire littéraire mais les opérations éditoriales du XVIIe siècle qui réunissaient des pièces poétiques, collectaient des fragments, rassemblaient des lettres. « Trio d’acteurs », groupement de conteuses, académies instituées, « ordinaires » ou fantasmées, pratiques poétiques ou épistolaires, République des Lettres : qu’en fut-il de la réalité de ces « groupes » transmis par l’histoire ? Comment comprendre le surgissement du « groupe », parfois du « corps », dans la désignation des pratiques sociales des acteurs du passé qui furent des professionnels de l’écriture, mobilisèrent la « littérature » ou furent enrôlés dans l’institution du littéraire? et dans quelle mesure ces « groupes » travaillaient-ils avec les autres appartenances et les intérêts de ces acteurs ? L’enquête collective proposée dans ce numéro du Grihl auquel contribuent plusieurs jeunes chercheurs en histoire et en littérature peut ainsi se lire comme une enquête sur la production et les fictions du social par l’écriture et la littérature. Et elle est une invitation à prendre en charge, dans la réflexion sur cette question si constituée des « écritures collectives », les modalités d’ordonnancement voire d’archivage des écrits, ainsi que les opérations de littérarisation et de production de la valeur indissociables de leur transmission.

"La part du fils", récit de Jean-Luc Coatalem publié par les éditions Stock fin août 2019, se veut la quête d’un grand-père Résistant déporté. Or le grand-père Coatalem n’a pas été le Résistant décrit dans le livre.
Le fond et la forme de cet ouvrage ambigu offrent matière à discussion.
La forme est bizarre : roman familial écrit à la manière d’un récit biographique mâtiné de séquences autobiographiques. Quel est ce genre littéraire que l’on peine à circonscrire ? : un mythorécit !
Le fond est contestable car l’auteur brouille à dessein les traces historiques. Il dénature la juste histoire de la Résistance.
Plus largement, ce cas interroge sur la manière dont le faux peut être validé et diffusé par les médias et les institutions.
Alors, contre les faits alternatifs et la post-vérité : le devoir d'Histoire, le devoir de vérité, le devoir de mémoire !
La suite de l'article est une Lettre ouverte adressée au Président de la République Française.
Ces deux articles ont été publiés par Agoravox en octobre, et en novembre 2019.

« Le sikhisme en sa diversité : à propos de trois ouvrages récents », Archives de Sciences Sociales des Religions 168 (octobre-décembre 2014, paru en février 2015), p. 29-41.

L’article est une note critique à propose de À propos des ouvrages suivants : SINGH Pashaura and FENECH Louis E. (dirs.), The Oxford Handbook of Sikh Studies, Oxford, Oxford University Press, 2014, 704 pages (bibliographies, index) ; TAKHAR Opinderjit Kaur, Sikh Identity : An Exploration of Groups among Sikhs, Hants (RU) et Burlington (ÉUA), 2005, xv + 215 pages (glossaire, illustrations, bibliographie, index) ; SINGH Joginder, The Namdhari Sikhs : Their Changing Social and Cultural Landscape, New Delhi, Manohar, 2013, 216 p. (bibliographie, index). Il s’attache, tout en donnant un aperçu de ces ouvrages et du lien qu’ils entretiennent enter eux, à dégager les questionnements nouveaux qui en orientent la dynamique.

À la Renaissance, le nu a connu dans les arts un développement sans précédent. Observe-t-on un phénomène analogue dans la littérature ? Ce livre, en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d’écriture, propose une première synthèse sur le sujet.
Après avoir rappelé les caractéristiques essentielles du nu depuis l’Antiquité, cet ouvrage entend revaloriser la fonction comique de la nudité, aspect minoré par la critique longtemps centrée sur le nu idéal et le mouvement néo-platonicien. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s’exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l’épigramme latine, mais aussi parfois dans l’élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine.
Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des mœurs, il n’en continue pas moins de célébrer l’amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l’adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l’anatomie ou sur le mouvement n’ont pas manqué de travailler le nu dans la littérature de la Renaissance.

Article written at the request of an Italian website dedicated to literature (http://www.tornogiovedi.it/2012/08/c%E2%80%99est-de-la-litterature/). Based on a remark made by a journalist about my second novel ("Morgennes"), I talk about the place that genre literature occupies in the range of literature in general - what is literary and what is not? 

Article écrit à la demande d'un site Internet italien consacré à la littérature (http://www.tornogiovedi.it/2012/08/c%E2%80%99est-de-la-litterature/). A partir d'une remarque faite par une journaliste sur mon deuxième roman ("Morgennes"), je parle de la place qu'occupent les littératures de genre dans l'éventail des littératures en général - qu'est-ce qui est littéraire, ou non ?

Th is text is a contribution to the analysis about the place of children and teenagers in literature concerning Poland’s ‘Eastern Borderlands’ (Kresy). Th e authors created many  suggestive pictures of the lost childhood of teenagers, as well as martyrological themes. Young heroes, born in the Eastern Borderlands or connected with this region by family
ties, are witnesses to or participants in important historical events. Th e author of the article presents a singular, subjective anthology of works of literature from this region dating from the interwar period. Some of the works cited in the article could be used in Polish language or history classes today as an excellent source of knowledge about the customs
in this region in Old Poland or as teaching materials for specialized classes in culture studies. In her analysis, the author took into account both literary masterpieces and lesser works, symbols connected with learning and playing in homes in the Eastern Borderlands, and also alludes to martyrology as well as suddenly entering the taboos of adulthood.

Kresy dostarczały prozie oraz poezji wieku XX wiele inspiracji artystycznych oraz ideowych, w wymiarze historycznym oraz patriotycznym. Były i są nadal ziemiami dramatogennymi obfi tującymi w indywidualne oraz zbiorowe nieszczęścia. Analiza dzieł twórców z tego obszaru, w szczególności poświęconych dzieciom oraz młodzieży lub też im dedykowanym, wymaga od badacza stosowania metody geografi czno-regionalistycznej oraz ujęcia interdyscyplinarnego z uwzględnieniem refl eksji literaturoznawczej, historycznej, a także edukacyjnej.
Szczególnym odbiorcą literatury kresowej jest rodzic skupiony na patriotycznej edukacji domowej swoich dzieci, młody człowiek dążący do nieustannego poszerzania swej wiedzy oraz działający na rzecz umocnienia swojego kraju w ramach prawicowych stowarzyszeń lub organizacji. Wierny ideałom i głęboko w sercu skrywający pojęcia: Bóg, Honor, Ojczyzna.

Journée d’étude de la SERD
LECTURES CRITIQUES DU ROMANTISME AU XXe SIECLE

13 février 2015
Musée de la vie romantique
16, rue Chaptal 75009 Paris




Cette journée d’étude a pour but de prolonger l’axe tracé au sein d’un des « Ateliers du XIXe siècle » de 2013 autour de la thématique « Le XIXe siècle vu par le XXe » en se concentrant cette fois, non sur les réécritures des écrivains, mais sur les lectures des critiques et des théoriciens de la littérature. La journée invite ainsi à une réflexion historique sur la manière dont les différents courants de critique et de théorie littéraire ont lu et appréhendé le romantisme dans le courant du XXe siècle.
En effet, parmi les différents courants littéraires, le romantisme s’est régulièrement trouvé au cœur des débats théoriques tout au long du XXe siècle, et les principaux paradigmes critiques l’ont érigé tour à tour en modèle et en contre-modèle. On trouve aux deux extrémités du siècle des moments de valorisation du romantisme : au début du XXe siècle, il constitue le corpus par excellence des premières approches comparatistes formalisées, destinées chez un Fernand Baldensperger ou un Paul Van Thieghem à dégager des traits littéraires transversaux communs à l’ensemble des littératures européennes. Vers la fin du siècle, le romantisme est également remis à l’honneur : dans le contexte français actuel, le paradigme critique qui invite à relire les textes littéraires à la lumière de l’histoire culturelle s’est développé à partir de l’étude du Zeitgeist romantique, et considère le corpus romantique comme un lieu privilégié pour penser les processus littéraires et esthétiques.
Mais entre les deux, c’est une vaste zone troublée qui se déploie à une époque considérée comme l’âge d’or de la critique française : dans les courants théoriques des années 1960 et 1970, le rapport au romantisme se fait plus ambivalent et les différents paradigmes critiques sont amenés à se définir par rapport à lui – souvent par rejet radical. Le structuralisme, par exemple, avec son approche formelle et sa conception du texte autotélique, qui se réclame ouvertement de la double tradition flaubertienne et mallarméenne, discrédite l’aspiration des « mages romantiques » à faire de l’art la relève de la philosophie et de l’écrivain le dépositaire d’un sacerdoce moral. Si elle se place en principe dans la lignée de la polysémie romantique, tout un pan de la théorie de la « déconstruction » française continue de manifester une certaine méfiance pour le courant : ainsi, la « déconstruction » tend parfois à condamner la littérature romantique, héritière des théories du langage de Rousseau et Herder, en la soupçonnant d’une foi naïve en la « métaphysique de la présence » qui la confinerait dans une posture nostalgique et aveuglée.
Ce statut ambivalent met en lumière l’enjeu particulier que constitue l’interprétation du romantisme pour la théorie littéraire du XXe siècle. En effet, beaucoup de critiques s’accordent pour le considérer comme une ligne de partage entre archaïsme et modernité en littérature, mais sans pour autant trancher si l’avènement d’une littérature dans laquelle les contemporains se reconnaissent se fait avec le romantisme, ou au contraire après lui. Le romantisme fait-il partie de cette modernité dont il serait l’avant-poste, ou constitue-t-il au contraire la dernière étape avant les « révolutions du langage poétique » ? La question reste plus ouverte qu’on ne le soupçonnerait. Le romantisme est donc loin d’être le mouton noir de la critique des années 1960 et 1970 : il apparaît comme un objet profondément pluriel, dont l’appréciation varie en fonction des romantiques et des romantismes que l’on sélectionne. On constate ainsi que l’influence méthodologique et certains modes concrets d’appropriation du romantisme diffèrent parfois du discours critique global porté sur lui : dans la critique du XXe siècle, le romantisme est souvent là où on ne l’attend pas.
Au-delà de l’interprétation du romantisme en lui-même, c’est donc une lecture de ses lectures qui est aujourd’hui nécessaire. En replaçant les réceptions critiques dans leur cadre conceptuel, on fait en effet apparaître des effets de perspective, qui permettent de situer dans le temps et dans l’espace les différentes lectures du romantisme, mais aussi de mettre en relief les éventuelles lacunes ou mésinterprétations qu’ont pu engager des analyses pourtant devenues canoniques. La réception souvent heurtée du romantisme dans la critique du XXe siècle nous incite donc à proposer une historicisation du regard critique. Ce panorama doit contribuer à préciser le statut et la place des études sur le romantisme dans le champ intellectuel contemporain et à réfléchir aux outils épistémologiques légués par ces différentes approches pour penser le romantisme au début du XXIe siècle.

Contact : Victoire Feuillebois, victoire.feuillebois@gmail.com

Programme
Session 1 : Paradigmes épistémologiques (modération : Jean Lacoste)
10h : Mot d’accueil de Jérôme Farigoule, directeur du Musée de la Vie romantique
10h15 : José-Luis Diaz, Victoire Feuillebois : introduction
10h30 : Philippe Forget (Lycée Louis-le-Grand) : « Remisant le texte (Schleiermacher – Gadamer – Rombach – Hölderlin) »
11h : Michaël Löwy (CNRS, EHESS) et Robert Sayre (UPEM) : « Le romantisme révolutionnaire au XXe siècle »
11h30 : Eric Lecler (Aix-Marseille) : « L'essai, une forme apocalyptique (Lukács , Bloch, Benjamin et l'utopie romantique) »

12h : questions et débats

Session 2 : Révolutions du romantisme (modération : Aurélie Foglia-Loiseleur)

14h : Matthieu Vernet (CNRS, Fondation Thiers) : « Ce qu'il reste du romantisme (1900-1930) »
14h30 : Patrick Marot (Université Toulouse 2-Jean Jaurès) : « Romantisme et négativité. De quelques positionnements et de leurs enjeux au milieu du XXe siècle (Breton, Béguin, Gracq, Blanchot). »
15h : Questions et pause
15h30 : Victoire Feuillebois (Tours) : « Le romantisme des comparatistes, 1900-1960 »
16h : José-Luis Diaz (Paris VII) : « Penser le romantisme français en 1970 »

16h30 : questions et débats

17h : Assemblée générale de la SERD et pot amical

Cet article est une réponse à des publications qui présentent des mots français d'origine arabe, alors que leur origine est souvent persane. Il s'inscrit dans un projet plus vaste qui interroge les apports linguistiques des langues iraniennes sur la langue française et inversement, pour aborder ensuite les échanges culturels, entre l'Iran et l'occident et plus particulièrement la France.

Nella Francia occupata un giovane ha fretta di crescere. E ritiene che crescere voglia dire uccidere. E allora uccide. Due volte. E impegnato in loschi traffici finisce per guadagnare bene. E un senso di onnipotenza lo pervade fino all'imprudenza e alla sfida contro il Destino. Senso di onnipotenza ma anche il fatto che nella spinta distruttiva c'è una spinta autodistruttiva, una sfida al Destino che è una invocazione al Destino. E uno sprezzo del Destino che lo spinge a distruggere l'unica cosa bella, forse l'unica possibilità di riscatto e di salvezza. L'amore di una fanciulla innocente, del tutto estranea al suo sordido mondo, lui figlio di una tenutaria di bordelli, ladro, assassino. E il Destino verrà, nonostante le protezioni di cui gode, o forse proprio a causa di quelle, finisce per essere arrestato e torturato e fucilato. Ma non prima che il suo ultimo desiderio si esaudisca. Il perdono della fanciulla, come fossero le loro nozze. Ed ecco che una mente distorta finisce per dare la vita in cambio di qualcosa che avrebbe avuto comunque. Ma una mente distorta che segue una logica implacabile. Una sorta di suicidio esistenzialista, ma dell'esistenzialismo inconsapevole di chi non vede il Senso finché non è troppo tardi. E si avvia rassegnato alla Sorte, quasi non lo riguardasse o quasi l'avesse solo attesa da sempre.

"Isabelle d’André Gide: histoire d’un accident maquillé en meurtre” [“Isabelle by André Gide: the Story of an Accident Masquerading as Murder”], Intercripol.org, 2019, https://doi.org/10.5281/zenodo.8252038

Viscount Blaise de Gonfreville, lover of Isabelle de Saint-Auréol, was shot dead on the very evening he was due to kidnap the eponymous heroine of André Gide’s story. Should we believe the theory that it was a hunting accident? The narrator, Gérard Lacase, is not convinced: he thinks it was a murder, and that the servant of the Saint-Auréol family, Gratien, is the culprit. In our view, this is a hasty conclusion – which is why we have decided to reopen the investigation, following a method borrowed from Pierre Bayard’s interventionist criticism.


Le Vicomte Blaise de Gonfreville, amant d’Isabelle de Saint-Auréol, est mort tué d’une balle le soir même où il devait venir enlever l’héroïne éponyme du récit d’André Gide. Faut-il croire à la thèse de l’accident de chasse ? Le narrateur, Gérard Lacase, n’est pas convaincu : il pense qu’il y a eu meurtre, et que c’est le serviteur de la famille de Saint-Auréol, Gratien, qui est le coupable. Conclusion hâtive à notre sens – c’est pourquoi nous avons décidé de rouvrir l’enquête

Ein weiterer Zug seiner Originalität liegt in der Art, wie er deutsche und französische Kultur verarbeitet und zusammenführt. Ich wüßte keinen Kritiker in Europa, der mit derselben Sympathie und demselben Verständnis über Madame de Noailles und Simmel, über Marcel Proust und Max Scheler zu schreiben vermöchte.

V literaturi – prostoru drugačnosti in tujosti – se v zadnjih letih vse pogosteje pojavlja tema duševnih motenj, med katerimi sta najpogosteje obravnavana avtizem in depresija. Ker gre praviloma za stanje, polno protislovij, psihične in mentalne motnje v leposlovju predstavljajo področje, ki odpira nov in poglobljen razmislek o vprašanju identitete, občutij in kompleksnosti zavesti. Meja, ki ločuje »normalnost« od norosti, se v obravnavanih romanih izkaže kot izrazito fluiden koncept, postopen, skorajda neopazen zdrs na drugo, družbeno manj sprejemljivo, stran pa – ob upoštevanju bioloških, psiholoških in socialnih dejavnikov – kot mogoč razplet zaostrene življenjske situacije, v kateri se znajde slehernik.
V prispevku nas bo zanimalo, kako se travmatizirana zavest odraža na pripovedni ravni in kakšen je njen učinek. Primerjali bomo roman Stanke Hrastelj Igranje in roman škotske pisateljice Janice Galloway Dihati moraš, to je vsa skrivnost ter s pomočjo primerjalne, literarnozgodovinske, literarnoteoretične ter interpretativne metode analizirali pripovedno strukturo, pripovedovalca, literarne like in karakterizacijo ter jezikovno in stilno podobo obeh del.

Quiconque porte un bref regard sur un corpus, même aléatoirement choisi, de représentations de l'humanité originaire au XIXe siècle, alors que la discipline préhistorique trouve ses critères définitoires, se rend rapidement à l'évidence : il y a une oscillation manifeste entre hommes et femmes velu.e.s et imberbes qui ne semble pas connaître de moyen terme. Sur la base d'un large corpus imagé (illustrations, tableaux, gravures, sculptures , publicités…), nous pouvons en effet remarquer que les représentations de cette humanité primitive, dont on commence, à partir des années 1850, surtout, à excaver les vestiges et les artefacts, ne connaissent pas de demi-mesures : lesdits fossiles ne permettent pas de soupçonner la pilosité ou non de ces hommes et femmes, cependant que le darwinisme, qui se diffuse à partir des années 1860, encourage à assigner des origines simiesques à l'humanité. Pithécanthrope, anthropopithèque, les appellations, encore indécises, laissent néanmoins deviner la parenté de l'homme préhistorique et du singe, et la monstration de la pilosité tend à souligner cette origine animale.

Feminism is the outlook giving women economic, social, civil, political and cultural rights. In order to achieve this goal, women had to pass a long, difficult but interesting road. On the one hand, they tried to get their place in society and on the other, struggled to change the cultural norms. During many centuries women's place and action sphere were stricly determined. Women were looked at as human beings having reproductive function, whose main business was upbringing children and looking after the family. The reasons for becaming interested in the topic discussed are two. First of all, there were too many discussions on women's issues in the 90s of the 20th century, the majority of which led to the shadows of the past: all recalled St. Nino, Queen Tamar (called «Tamar Mefe» – King Tamar) and Aphorism «Lekvi lomisa stsoria dzu ikos tunda khvadia» = The daughter and the son of the king have equal rights for the throne. Our aim is to answer the following questions: why do we still remember the past that can not make any influence on society? And where were women in the nearest past? Our interest was caused by Simone de Beauvoir's work "Second Sex" (published in 1949), which answers the question "What is woman? The author describes women's subor-dination to the species in terms of reproduction, compares the physiology of men and women , concluding that values cannot be based on physiology and that the facts of biology must be viewed in light of the ontological, economic, social, and physiological context. " One is not born, but rather becomes, a woman " is a famous quote by Simone de Beauvoir.

En collaboration avec le Laboratoire Traduction et Interdisciplinarité de l’Université Cadi
Ayyad et le Département de Langue Arabe et de Traduction de l’Université de Leuven, le
Centre Al Kindi de Traduction et de Formation organisera une série de colloques
internationaux qui s’intéressent à la réflexion sur « la traduction et la typologie des textes ».
La première édition portera notamment sur le thème : La traduction littéraire : de la
traduction à la créativité. Ces colloques, outre ceux sur la traduction des sens du Coran,
s’inscrivent dans la belle tradition, instaurée par le Centre Al Kindi en collaboration avec le
Laboratoire Traduction et Interdisciplinarité, d’organiser une série de colloques annuels sur
une problématique liée à la traduction, avec, à chaque fois, une thématique précise.

4e de couverture:
De Sherlock Holmes à Harry Potter en passant par Harlequin, les pulps ou les novellisations, une analyse brillante et inédite des productions culturelles en série.
De Fantômas à James Bond, du récit policier à la science-fiction, d’Harlequin à la Série noire, la culture populaire moderne obéit à une dynamique sérielle : la production et la réception de l’œuvre sont ressaisies dans un ensemble plus vaste de textes qui constitue une série et en détermine la signification. Profondément liées à la culture médiatique et aux logiques de consommation culturelle, ces formes et ces pratiques fictionnelles sont au cœur de notre modernité, dont elles constituent l’une des expressions principales.
C’est cette « poétique de la sérialité » que l’auteur étudie dans ce passionnant essai, suivant des axes théorique, historique, médiatique et culturel.
Insistant sur les spécificités de la communication
sérielle et leurs conséquences en termes de choix littéraires, de forme et de signification des œuvres, il montre aussi le rôle des pratiques éditoriales et
médiatiques depuis le XIXe siècle dans la littérature
de masse et leur retentissement sur l’imaginaire fictionnel contemporain.
Un ouvrage majeur, éclairé de nombreux exemples traités avec vivacité, qui ouvre le champ
de la recherche en littérature à un nouveau questionnement à la fois sociologique, historique
et esthétique.

Commentaire linéaire sur le poème « Que c'est beau de penser à toi de Nâzim Hikmet ». L'Éducation nationale en France du cours de français est remarquablement bien organisée. Ayant été professeure dans plusieurs systèmes, je pourrais affirmer que j'ai adoré enseigner la littérature dans un Lycée français puisque le programme fait de son mieux pour former des élèves sensés et réfléchis qui sont capables d'analyser des textes de tous niveaux. C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui, je décide de faire une analyse en français d'un poème de la littérature turque en suivant la méthodologie française. Le poème choisi est intitulé : « Que c'est beau de penser à toi ». Voici la traduction du poème qui précède le bref commentaire littéraire: « Que c'est beau de penser à toi A travers les rumeurs de la mort et de la victoire Penser à toi quand on est en prison et quand on a passé la quarantaine. Que c'est beau de penser à toi Voici une main oubliée sur une étoffe bleue Et voici dans tes cheveux La mollesse fière de ma terre d'Istanbul C'est comme un autre homme en moi Le bonheur de t'aimer L'odeur restante des feuilles de géranium sur tes doigts Un confort ensoleillé Et l'invitation du corps Et l'obscurité sombre et noire Divisée par des lignes rouges vives. Que c'est beau de penser à toi D'écrire pour toi De te regarder couchée sur le dos Dans ma cellule Un mot que tu as dit tel jour, tel endroit Pas le mot en lui-même mais cette façon qu'il y avait de contenir tout un monde Que c'est beau de penser à toi je vais encore sculpter pour toi des choses Faire une petite boîte, une bague Tisser trois mètres de soie