Helen of Sparta

Xenophon (ca. 430-354), ein wohlhabender Athener und Schüler von Sokrates, verließ Athen in 401 und nahm an einer Expedition mit zehntausend Hellenen teil, die von dem persischen Gouverneur Kyros gegen seinen Bruder König Artoxerxes angeführt wurde. Nach der Niederlage brachte Xenophon das Heer zurück an die Schwarzmeerküste, worauf er sich dem spartanischen König Agesilaos anschloß, der durch sein Erfolg im Krieg gegen Artoxerxes den Staat der Lakedämonier in den Abgrund stürzte. Als sein Freund Winter 360/359 starb, schrieb Xenophon vorliegende Lobrede.

Depuis l’Antiquité et jusqu’à aujourd’hui, Hélène de Sparte, symbole du triomphe de la beauté toute-puissante, a été une source d’inspiration pour les poètes et les imagiers.
Chez les Grecs, l’histoire d’Hélène est plus qu’une simple légende. Elle réussit même, au fil du temps, à symboliser la suprématie de la beauté et à mettre en jeu le conflit de la morale et de l’esthétique. Selon les différents récits, sa condition et son personnage diffèrent.
Nous nous intéresserons à un moment particulier de son histoire, sa naissance, et examinerons une sélection d’images que les artistes de l’Antiquité classique ont choisi de figurer. En Grèce, et surtout en Attique, les représentations de la naissance d’Hélène, fille de Némésis sont en vogue dans le dernier quart du Vème et au début du IVème siècle av. J.-C. L'épisode inspire également les imagiers de Grande Grèce qui en feront un sujet prisé au IVème siècle av. J.-C. En Étrurie, où le thème a probablement été transmis par le biais de la céramique attique et italiote, l'épisode de la naissance d'Hélène est également en vogue au IVème siècle av. J.-C. On y trouve de nombreuses variantes, à la fois des moments particuliers de l’épisode mythologique, mais aussi de compositions, qui témoignent de l’intérêt que les imagiers tyrrhéniens eurent pour le motif de la naissance d'Hélène. Nous tenterons ainsi de démontrer qu'un épisode mythologique particulier peut être représenté
avec des spécificités propres selon les aires culturelles de la Méditerranée classique. Comme le mythe, qui a sans cesse été réécrit et réinterprété, l’image se renouvelle à chaque époque et dans chaque culture.

The Helen is one of Euripides’s most problematic and controversial works. It was performed in 412 BC, when Athens was still in the middle of the Peloponnesian War, facing the immediate aftermath of the failure in the Sicilian expedition. As in the case of other tragedies (cfr. e.g. The Trojan Women in 414 BC), Euripides is here using the Trojan War as a veiled paradigm for the war raging on in his contemporary world. The purpose of this paper is to shed some light on how Helen’s myth interacts with the political context of the play by focusing specifically on the third stasimon. Here the chorus give an idyllic description of Sparta and its cults, which Helen will find again when going back home. I will argue that, behind a play that has been considered too often as a mere evasive exercise, one can find an implicit and twofold message directed to its Athenian audience. On the one hand, Sparta is strong in its traditions and traditional cults; the image of Sparta that emerges from the chorus’ description is out of time, both contemporary to the audience and familiar to Helen, who is coming back to it in her mythological past. The rites are taking place as it has always been and the Leucippides – the mythological girls or the Spartan priestesses? – are leading the dances, as it will always be. On the other hand, could there be any room for progress in the perception of Sparta, through the recognition of Helen’s original innocence? Euripides introduces to the Athenians the Spartan image of Helen, who is a faithful wife and an innocent woman, and presents some interesting connections to the female rites of passage. She is much closer to the Spartan goddess than to the traditional adulteress.