Futuristic Fiction

En su ensayo sobre las novelas de folletín de Segura, Aréstegui, Portillo, Pérez y Dalmiro, Giancarlo Stagnaro emplea las variables de público lector y modernidad, y así replantea los postulados sobre el inicio y la difusión original de la novela en el Perú del siglo XIX. Siguiendo las investigaciones del académico Marcel Velázquez sobre las novelas de folletín, Stagnaro establece una distinción entre los periodos de 1840-1850 y de 1850-1860. La primera época se caracteriza por la situación precaria de la nueva república y su relación con los países vecinos (muchas novelas del primer periodo aparecieron a raíz de la Confederación Perú-Boliviana, 1836-1839). En tanto, en la segunda época se acentúa en el tema de las migraciones al Perú (en este caso, por el manejo del guano) y en el aspecto urbano y melodramático en el deseo de constituir un sujeto lector femenino. Del mismo modo, Stagnaro sostiene que estas novelas de folletín constituyen un campo cultural diferente del circuito letrado, aunque también incorpora sus propias limitaciones. Una de estas se vincularía con la poca habilidad de los escritores de folletín de forjar tramas consistentes, tal es el caso de Julián M. del Portillo o Trinidad Pérez. Asimismo, el único autor de folletín que pasó a otro formato, Manuel Ascensio Segura, partiría de un hecho histórico: la guerra civil entre los conquistadores del Perú. En síntesis, la novela de folletín ofrece un panorama diverso por medio del cual se establecen los orígenes no canónicos de la producción novelística nacional

Terre fertile en paralittératures, familière des littératures de l’imaginaire, la Belgique semble paradoxalement peu représentée dans la veine utopique. Si en France le récit d’anticipation moderne se constitue en prolongement, souvent négatif, de l’utopie narrative d’Ancien Régime, la situation est plus difficile à déterminer pour la Belgique, où cette écriture n’a pas acquis de véritable visibilité auctoriale ou éditoriale et paraît loin de constituer un genre autonome. On reconnaît plus volontiers à la littérature belge d’expression française ses particularités, tôt développées, dans les domaines du fantastique et de la science-fiction. Il s’agit assurément d’esthétiques voisines, mais il ne faudrait pas les confondre. Roger Bozzetto a insisté pour considérer le fantastique et la fiction spéculative comme « deux genres spécifiques avec des origines, des généalogies et des visées différentes » , tandis que Darko Suvin a proposé des critères distinguant l’utopie de la science-fiction . Sous la désignation de « littérature utopique »  peuvent se regrouper des œuvres qui ont en commun les caractéristiques de la fiction prospective ou conjecturale associées à un traitement rationnel, généralement centré sur des préoccupations sociétales. Une telle définition repose à la fois sur des traits narratifs (cadre spatio-temporel d’anticipation), figuratifs (représentations de la collectivité humaine) et logiques (lien de vraisemblance entre monde fictif représenté et référence au réel). Ce numéro de la revue Textyles proposera un premier état des lieux de cette production hybride, disparate et peu considérée. Il associera, pour ce faire, des études de cas à une réflexion d’ensemble.

Throughout the years, Dutch literary scholars have defined the genre of 'future narratives' ('toekomstliteratuur') in varied and often unsatisfactorily motivated ways, in particular concerning the relationships with genres such as the utopia and science fiction. This article offers a new and dynamic framework to study the genre. The proposed model attributes a decisive role to the reader as it is his or her perception of the narrative world that generates the 'future-effect', the fact that a world is (or can be) perceived as a futuristic world. The triggers of this reader-effect (explicit textual statements, extrapolation and naturalization) are discussed here and used to develop a new point of view to consider the relationships between future narratives, science fiction and utopian novels.

Si les histoires de la littérature française font généralement peu de cas du roman d’anticipation, rendu invisible aux sélections de la postérité par la variété de ses désignations génériques, l’hybridité de ses formes et les discontinuités de son évolution, ce dernier, en revanche, semble avoir des choses à dire au sujet de la littérature. Encore faut-il préciser de quel théâtre il est question dans ces anticipations, et dans quelle mesure il est possible de lire l’inscription d’un genre à travers la poétique d’un autre. Les thématisations du théâtre sont passibles d’une caractérisation multiforme impliquant des données d’ordre poétique, contextuel et historique. Plus qu’une définition de cette référence, la lecture transversale et diachronique de 1860 à 1930 qui suit entend formuler une interrogation sur les modalités de son traitement. Le théâtre participe-t-il, comme la poésie et le roman, et au même titre qu’eux, de la décadence anticipée des Lettres, signe d’un déclin général dont il prendrait acte à sa mesure ? Un genre ou un registre (drame, comédie, tragédie, boulevard, music-hall, vaudeville, opérette, etc.) est-il mis en évidence, ou ceux-ci sont-ils plutôt indifférenciés, voire présentés comme équivalents ? Ces considérations révèlent-elles une hybridation ou une remise en question des classements micro- et macro-génériques ?

This article seeks to explain how and why dystopian future films from the 1980s and 1990s resonated with American moviegoers, exploring science fiction films such as RoboCop, Demolition Man, Total Recall, Judge Dredd, Starship Troopers, and other dystopian future films from the late 20th century.

This article analyzes the utopian impulse in two serial novels: "Lima de aquí a cien años" and "Cusco de aquí a cien años "(1843), gathered into a single compiled volume with the title "Lima de aquí a cien años". Peruvian Julián M. del Portillo wrote the first one; whereas the second one remains anonymous. Both are structured as an epistolary exchange in which characters are magically transported by a "genie" to one hundred years in the future, and observe the economic growth and urban changes in their country. For the most part, the novel depicts the future of Peru as optimistic, proclaiming free trade and the return of Inca rulers in modern times. In order to survive to this future, Peruvians need to accept and renew the "incaísta" discourse. Finally, despite problems of historical authenticity, the author(s) of Lima and Cusco denounce nineteenth-century violence, corruption, and authoritarianism.

Este artículo se ocupa de establecer una hipótesis de lectura en torno del concepto de "utopía andina" y más bien pretende establecer la "ucronía andina" como forma de leer este tipo de producciones textual. Para ello, analiza las novelas de folletín de 1843 "LIma de aquí a cien años", de Julián M. del Portillo, y "Cusco de aquí a cien año", anónima, y que se formuló como respuesta paródica a "Lima...". De hecho, el texto de Portillo es una muestra de aproximación especulativa sobre el Perú 100 años en el futuro del inicio del relato (1943) y sería el primer antecedente no sólo de un eventual desarrollo del género, sino de la novela peruana en general.