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Objets et déchets de l’artisanat de l’os, du bois de cerf et de l’ivoire à Fréjus (Var)
de la période romaine à l’Antiquité tardive.
– Isabelle Rodet-Belarbi
– Yvon Lemoine
L
1. présentAtion générALe
1.1. Historique des recherches et présentation des sites
◤◤ Résumé :
Cette synthèse regroupe 1831 objets et déchets issus de l’artisanat des matières
dures d’origine animale mis au jour à Fréjus (Forum Julii) à partir de la fin
du XIXe siècle jusqu’à nos jours sur 32 sites ou opérations archéologiques.
L’essentiel du mobilier retrouvé est en os tandis que le bois de cerf et l’ivoire
ont été utilisés pour la fabrication de pièces spécifiques. De nombreuses
pièces ne peuvent être datées faute de chronologie précise mais ce travail,
comprenant une synthèse et un inventaire exhaustif, permet de mettre en
évidence les différences entre les divers lieux de découverte à l’échelle de
l’agglomération, même s’il n’est pas envisageable de caractériser un quartier
en fonction des seules pièces en matière dure d’origine animale mises au jour.
◤◤ Mots-Clés :
Fréjus, artisanat, gallo-romain, antiquité tardive, os, bois de cerf, ivoire.
◤◤ Abstract :
This synthetic study has been applied to 1831 artefacts and waste material
originating from the handcrafting of hard organic material from 32 archaeological
sites in Fréjus (Forum Julii) from the late nineteenth century till today. The main
part of the artefacts is made of bone, antler and ivory having been used for the
crafting of specific objects. Many items cannot be dated precisely, but this study,
comprising a synthesis and a complete catalogue, reveals some differences
between the finding sites inside the city, even if it is not possible to define an area
of the city by the bone, antler and ivory artefacts alone.
◤◤ Keywords :
Fréjus, craft, Gallo-Roman, Late Antiquity, bone, antler and ivory.
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
es fouilles archéologiques menées en divers points
de la ville de Fréjus ont permis de mettre peu à
peu au jour les structures de l’agglomération galloromaine (Rivet et al. 2000) ainsi que de nombreux
vestiges matériels dont des objets en os, en bois de
cerf 1 (Cervus elaphus) et en ivoire2. Aujourd’hui, on compte
32 sites qui ont livré ce type de mobilier (ig. 1 et 2). La
plus ancienne mention bibliographique concernant de telles
découvertes est succinctement publiée dans le catalogue des
Antiquités conservées au musée archéologique municipal daté
de 1886 (Aubenas 1886, p. 76, no 140 : « boutons en ivoire et os »).
Entre 1930 et 1939, le conservateur du musée archéologique
de la ville, Alphonse Donnadieu, réalise plusieurs campagnes
de fouilles programmées dans le quartier de l’Agachon
(Donnadieu 1934 ; ig. 1, no 1) et de la Plate-Forme (Blanchet
et al. 1932 ; Brentchaloff 1996 ; ig. 1, no 24). Lors de ces deux
opérations archéologiques, il met au jour quatre objets en
matière dure d’origine animale sur le premier site et cinq sur
le second. En 1932, la Forma Orbis Romani énumère quatre
groupes distincts d’objets en ivoire ou en os conservés au musée
archéologique de Fréjus et collectés anciennement ou lors des
opérations archéologiques d’A. Donnadieu : no 13 : fragments de
petites cuillères ; et au quartier des horrea (Plate-Forme), no 28 :
stiles divers et aiguilles ; no 31 : épingles ; no 32 : charnières de
portes (meubles ?) » répartis dans le chapitre « objets divers »
(Blanchet et al. 1932).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
370
Site (adresse administrative)
Identiication des vestiges
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31
32
Année(s)
Agachon (rue du Pauvadou) - quartier résidentiel et
1931-1939
artisanal
Aiguières (avenue du 8 mai 1945 et rue de la Tourrache) - quartier extra-muros
Amphi 3 - Arènes-Espace (rue Henri Vadon) bâtiment d’apparat
Amphithéâtre (rue Henri Vadon) - amphithéâtre
1979-1982
1992
Titulaire(s) de l’opération (Organisme
de rattachement) - SAMF : Service
archéologique municipal de Fréjus
Publication(s) mentionnant des
objets en os travaillé
C. Goudineau (Ministère de la Culture /
Direction des Antiquités Historiques de
Côte d’Azur / Université de Provence)
Goudineau 1979 ; Feugère 1981;
Béal, Feugère 1983 ; Brentchaloff
1996 ; Feugère 2009
M. Pasqualini (SAMF)
Rodet-Belarbi in Pasqualini et al.
2010
A. Donnadieu
I. Béraud (SAMF)
2007
Ancien séminaire (place Mangin)
1944
/
161, avenue A. Briand - habitat ?
2002
J.-C. Meffre (INRAP)
43, avenue du XVe corps - dépotoir
2007
K.-Y.Cotto (SAMF)
Butte Saint-Antoine (boulevard Séverin Decuers, 1955 et 1973P.-A. Février (Université de Provence)
chemin de la Lanterne d’Auguste) - domus
1976
Cathédrale et Nord-Est Cathédrale
1970-1972
P.-A. Février (Université de Provence)
Béal, Feugère 1983
1982
D. Brentchaloff (Ville de Fréjus)
Brentchaloff 1984 ; 1996
1978-1980
D. Brentchaloff (Ville de Fréjus)
Hôpital (Jardin Jean XXII) - édiice public
1982
2004
M. Pasqualini (SAMF)
1982
1995
Pauvadou (rue Gustave Bret) - nécropole
1982-1984
Place Clémenceau – égout collecteur
1950
1988
Plate-Forme (entre la Villa Marie et le stade Pourcin)
1930-1939
- domus et son quartier
Poiriers (avenue du XVe corps) 1967
quartier résidentiel et artisanal
e
Poiriers (avenue du XV corps) 2009-2010
quartier résidentiel et artisanal
Porte d’Orée (rue des Moulins) - thermes du port
1988
Rue des Tombades et rue Lacépède - habitat
2008
Saint-Lambert (rue du XVe corps) - nécropole
Saint-Lambert (rue du XVe corps) - nécropole
Valmier (rues du Bel Air et Aubenas) - quartier
résidentiel et artisanal
Villeneuve (“Les Thermes”, avenue du 8 mai 1945)
– bâtiment public ?
L. Rivet (CNRS)
I. Béraud (SAMF)
2007
1981 (G.R.) et
Pauvadou Fossé (avenue Jacques Pinelli) - dépotoir
1982 (D.B.)
Pauvadou (rue Gustave Bret) - nécropole
1978
Place Formigé (Place Formigé) - domus
Rivet 2008
Février, Fixot, Rivet 1988 ; Rivet
2010
D. Brentchaloff (Ville de Fréjus) G. Rogers
P.-A. Février (Université de Provence)
Îlot Mangin (Place Mangin et rue Jean Jaurès) quartier résidentiel et artisanal
Notre-Dame (rue Aristide Briand) - remblai
Meffre 2002
Tomé 2007
P.-A. Février (Université de Provence)
1981-1982
Îlot Camelin (rue des Tombades) - dépotoir
Béraud, Gébara 1992
1979-1980
Cathédrale et Nord-Est Cathédrale
Clos de la Tour (rue Gustave Bret) - quartier résidentiel et artisanal
Clos de la Tour (rue Gustave Bret) - Decumanus
Maximus
Clos Saint-Antoine (rue Jean Carrara et boulevard
Séverin Decuers) - enclos, thermes
Germinal (rue des Poiriers)
Donnadieu 1934
P. Excoffon (SAMF)
G. Rogers - D. Brentchaloff`
(Ville de Fréjus)
D. Brentchaloff (Ville de Fréjus)
C. Gébara (SAMF)
P.-A. Février (Université de Provence)
P.-A. Février
A. Donnadieu
G. Girard (Spéléo-club du Var)
Béraud 1995
Lemoine, Rodet-Belarbi 2005-2006
Rodet-Belarbi in Excoffon et coll. 2009
Brentchaloff 1980
Béal, Feugère, 1983 ; Béraud et
al.1985
Rivet 2010
Février 1951
Blanchet et al. 1932 ; Brentchaloff
1996
Girard 1967
P. Excoffon (SAMF)
Lemoine, Rodet-Belarbi, Gaillard
en cours
C. Gébara (SAMF)
2008
K.-Y. Cotto (SAMF)
M. Pasqualini (SAMF)
Michel, Dumont 2008
Béraud et al. 1985 ; Béraud, Gébara
1986 ; Béal 1986
Lemoine inédit
1987
F. Laurier (INRAP)
Jaget, Borréani 1987
1983-1987
2006
Figure 1 :
C. Gébara (SAMF)
J.-M. Michel (INRAP)
Lemoine in Aujaleu et al. 2009
Tableau général des sites fouillés à Fréjus entre 1930 et 2010 ayant livré des objets et déchets de l’artisanat de l’os, du bois de cerf et de l’ivoire.
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
371
De l’après-guerre jusqu’aux années 1970, de rares et ponctuelles
pièces ont été ramassées lors de
travaux à l’Ancien séminaire (actuel îlot Mangin) en 1944 (Ib.,
no 5) ou encore par Paul-Albert
Février dans un collecteur suivant le tracé du decumanus à la
place Clémenceau en 1950 (Février 1951 ; ig. 1, no 23). En 1955
puis en 1973-1976, des collectes
ont été faites à la Butte Saint-Antoine dans la cour secondaire LX,
dont la nature du bâtiment (plus
de 6000 m²) peut être rapportée à
une fonction oficielle, peut-être
la Préfecture de la Flotte du port
d’après L. Rivet (Rivet 2008 ;
ig. 1, no 8). De la même manière,
des objets en matière dure d’origine animale ont été retrouvés
lors d’observations menées par le
Spéléo-Club du Var en 1967 sur le
site des Poiriers avant la construction de l’école maternelle éponyme (Girard 1967 ; ig. 1, no 25).
Au domaine du Clos de la Tour
(ig. 1, nos 11-12), entre 1970 et
1982, plusieurs opérations archéologiques successives3 réalisées sous la direction de PaulAlbert Février, Michel Janon,
Claude Varoqueaux, Lucien Rivet et Daniel Brentchaloff dégagent un quartier artisanal et domestique dont le terrain n’avait
connu aucune perturbation postérieure à l’Antiquité. Ces nombreuses campagnes de fouilles
permettent la mise au jour de
quatre îlots disposés autour d’un
carrefour en bordure du rempart
nord-ouest de la cité et du decumanus maximus associé à des structures d’habitations lors de la création
du parking public du Clos de la Tour en 1982. Ces
fouilles ont livré le premier lot de grande importance
d’objets en os travaillé, en bois de cerf et en ivoire de
la ville, soit 140 objets.
D. Brentchaloff réalise entre 1978 et 1980, une fouille
de sauvetage programmée au Clos Saint-Antoine
(ig. 1, no 13) et met au jour un ensemble mêlant
successivement des enclos funéraires jusqu’au milieu
du Ier s. ap. J.-C., un ensemble thermal de l’époque
lavienne au IIe s. ap. J.-C. et plusieurs inhumations du
Ve s. ap. J.-C. Ces structures ont livré 40 objets en os
travaillé et en bois de cerf. Dans le quartier périurbain
de Villeneuve, entre 1979 et 1981, lors de la fouille
triennale du site des Aiguières (ig. 1, no 2) dirigée
par Christian Goudineau, a été identiié un ensemble
de constructions datées entre le changement d’ère et
le troisième quart du Ier s. ap. J.-C. Il a été interprété
comme un camp militaire compte tenu des structures
mises au jour et de la richesse du mobilier découvert
(céramiques, verres, petits objets…), pour l’essentiel
importé d’Italie. Au centre de la cité antique, la fouille
du site dénommé « Nord-Est Cathédrale » par PaulAlbert Février et Lucien Rivet4 entre 1979 et 1982
(ig. 1, nos 9 et 10) a permis la découverte de divers
vestiges illustrant les différentes phases d’occupation
de Fréjus : niveaux de circulation d’une voie datée du
début de l’époque lavienne (phase III), comblement
Figure 2 :
Carte de répartition des divers
sites de Fréjus. Les numéros se
rapportent à ceux de la liste des
sites de la igure 1.
(DAO : Y. Lemoine ; fond
cartographique : Service du
Patrimoine de la Ville de
Fréjus).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
372
d’une fosse issue des niveaux de circulation de la
rue daté du IIe s. ap. J.-C. (phase IV), niveaux de
circulation de la chaussée datés du IIIe s. (phase V)
et enin effondrement dans le portique et la chaussée
pour l’Antiquité tardive (phase VI).
En 1978, D. Brentchaloff fouille quelques tombes
appartenant à la partie méridionale de la nécropole du
Pauvadou (ig. 1, no 20) et met au jour à cette occasion,
une incinération antérieure à 140 ap. J.-C. et une
inhumation antérieure à 218 ap. J.-C. (Brentchaloff
1980). Entre 1982 et 1987, les membres du Service
archéologique municipal de Fréjus (Chérine Gébara,
Isabelle Béraud, Albert Conte) en collaboration
avec plusieurs chercheurs (Jean-Pierre Brun, Michel
Pasqualini…) dégagent une partie des deux grandes
nécropoles connues à ce jour à Fréjus : le Pauvadou au
nord avec près de deux cent tombes fouillées (Béal,
Feugère 1983 ; Béraud et al. 1985 ; ig. 1, no 21) et SaintLambert au nord-est qui a livré plus de trois cent tombes
(Béraud et al. 1985 ; Béraud, Gébara 1986 ; Béal 1986 ;
Ib., no 29). Bien qu’une étude, la première entièrement
consacrée à l’os travaillé à Fréjus, ait été publiée en 1986
par I. Béraud et C. Gébara, l’analyse du matériel de ces
deux nécropoles est aujourd’hui encore en cours par
les fouilleurs. La partie septentrionale de la nécropole
de Saint-Lambert est explorée en 2006 par Kelig-Yann
Cotto lors d’une fouille d’urgence (Lemoine inédit ;
ig. 1, no 30) qui met au jour plusieurs incinérations
contenant notamment de nombreux fragments de
pieds de lits en os travaillé. Le nombre d’objets en os
travaillé qui y ont été découverts, représente plus du
tiers de l’ensemble du corpus collecté sur l’ensemble
de l’agglomération de Fréjus, soit 698 individus.
En 1988, à l’occasion d’une fouille de sauvetage urgent
dirigée par I. Béraud et C. Gébara, une partie des
thermes du port, appelés communément de la « Porte
d’Orée » et des restes d’un nymphée (ig. 1, no 27), ont
livré un ensemble de vestiges essentiellement daté
de la première moitié du IIe s. ap. J.-C. Les fouilles
de l’îlot Mangin réalisées en 2004 dont la surface
avoisinait 5000 m² ont permis la mise au jour d’un
quartier, à vocation principalement artisanale, dont
les activités sont attestées entre la deuxième moitié du
Ier s. av. J.-C. et le VIe s. ap. J.-C. le long de la branche
méridionale du cardo et en bordure septentrionale
du forum (Pasqualini et al. 2005-2006 ; ig.1, no 17).
En 2008, une opération d’archéologie préventive de
2500 m² dirigée par M. Pasqualini sur l’ancien terrain
Valmier, en contrebas et à proximité du quartier de
l’Agachon, a mis au jour un vaste espace, interprété par
les fouilleurs comme un possible siège d’association
ou de corporation car ses dimensions sont largement
supérieures à celles d’une domus, ainsi qu’un
important réseau hydraulique daté à partir du milieu
du IIe s. ap. J.-C. (Aujaleu et al. 2009 ; ig.1, no 31).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
D’autres sites ont ponctuellement livré quelques
objets et déchets de l’artisanat de l’os et du bois de
cerf, en 1978 au fossé du Pauvadou, dépotoir antique
localisé en contrebas des remparts nord-ouest de
la cité (Ib, no 19), en 1982, lors d’observations de
travaux au lotissement du Germinal en bordure sudouest de la Plate-Forme (Ib., no 14) ou d’opérations
archéologiques menées à l’ancien hôpital, actuel
Palais de Justice (Ib., no 15), au lotissement « Les
Thermes » à Villeneuve en 1987 dont la fouille a
livré un entrepôt daté entre la in du Ier s. av. J.-C.
et le milieu du Ier s. ap. J.-C. (Jaget, Borréani 1987 ;
Ib., no 32). En 1988, sur la Place Formigé, l’actuelle
place de la Mairie, une vaste opération archéologique
a permis le dégagement d’une surface d’environ
650 m² occupée par trois états antiques successifs :
du début de l’ère (traces d’habitat), de la in de
l’époque augustéenne à la in du règne de Néron
(construction d’un domus), du début des Flaviens
jusqu’à la in des IIIe-IVe s. ap. J.-C. (domus à
péristyle) (Ib., no 22). A Arènes-Espace en 1992 a été
dégagée une pièce d’apparat datée des Ier-IIe s. ap. J.-C.
(moulure en marbre et enduits peints à décor de leurs)
(Béraud, Gébara 1992 ; Ib., no 3), à l’îlot Camelin a été
fouillé un dépotoir du IIe s. ap. J.-C. (Béraud 1995 ;
Ib., no 16). Des fouilles ont été par ailleurs menées
au 161, avenue A. Briand en 2002 (Ib., no 6). Des
découvertes sporadiques ont également été mises
au jour à l’amphithéâtre lors de fouilles préalables
aux travaux de restauration réalisés dans le cadre du
« Plan Patrimoine Antique » en 2007 dont les vestiges
mobiliers ont été datés entre la in du Ier s. ap. J.-C. et
le IVe s. ap. J.-C. (Pasqualini et al. 2010 ; Ib., no 4), au
43, avenue du XVe corps en 2007 lors du dégagement
d’un dépotoir dont la céramique a permis de dater ce
dépôt entre la in du IVe s. et le Ve s. ap. J.-C. (Tomé
2007, p. 42-43 ; Ib., no 7), à Notre-Dame, rue Aristide
Briand en 2007 à l’occasion du déblaiement d’une
partie d’une porte méridionale de la cité dans une
couche de remblais datée du Ve s. (Excoffon et coll
2009 ; Ib., no 18) ou encore lors d’un diagnostic dans
les rues des Tombades et Lacepède en 2008 (Michel,
Dumont 2008 ; Ib., no 28). Ces sites ne présentent
aucune similitude d’un point de vue urbanistique.
Ils ne sont pas non plus liés entre eux par leurs
fonctions : espaces domestiques, artisanaux, privés
ou publics. Ils ont été fouillés à l’occasion de
diagnostics ponctuels de petite supericie (43, avenue
du XVe corps ; rues des Tombades et Lacepède) ou,
à l’inverse, du dégagement de quartier plus vaste
comme le quartier de l’Agachon dont les fouilles
étaient étendues sur environ 5000 m².
Depuis le début des années 2000, plusieurs études
se rapportant aux objets en matière dure d’origine
animale ont été menées à bien mais le morcellement des
résultats, dû aux opérations ponctuelles successives,
nous a incités à mettre en œuvre un inventaire5
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
qui permet de regrouper toutes les informations
disponibles et de les réexaminer à l’échelle de la
ville. Cet inventaire inclut les objets et également
tous les divers éléments résultant du travail de l’os,
du bois de cerf et de l’ivoire. Il englobe aussi bien les
découvertes anciennes que les dernières fouilles de
sauvetage effectuées en 2009-2010, sur le site « les
Poiriers » (ig. 1, no 26), sous la direction de Pierre
Excoffon6.
Le cadre chronologique s’étend du Ier s. av. J.-C. à
l’Antiquité tardive. Malheureusement, de nombreuses
découvertes anciennes n’ont pu être rapprochées
des données archéologiques, et de ce fait, sont
non datées. Elles ont été intégrées à cet inventaire
mais ne participeront pas à certaines approches qui
nécessitent un cadre chronologique précis.
1.2. Matériel
Ain d’être exhaustive, l’étude de l’artisanat des
matières dures d’origine animale et de ces objets,
doit débuter par l’examen des lots de faune si celleci n’a pas été analysée, ain de collecter les réserves
de matière première, les déchets de fabrication et/
ou les pièces incomplètes qui n’auraient pas été
reconnus lors du premier tri. À Fréjus, divers cas
de igure coexistent selon le degré d’avancement de
l’exploitation des données de fouilles. Le mobilier
en matière dure d’origine animale et la faune issus
des fouilles de l’îlot Mangin (Lemoine, RodetBelarbi 2005-2006 ; Rodet-Belarbi 2005-2006), de
l’amphithéâtre (Rodet-Belarbi in Pasqualini et al.
2010) et du site de Notre-Dame (Rodet-Belarbi in
Excoffon et al. 2009) ont déjà fait l’objet d’une étude
publiée. L’analyse de ceux découverts sur le site « 43
avenue du XVe corps » est inédite (Tomé 2007) et
celle du site des Poiriers est en cours7. Aussi, pour
ces cinq sites il était certain que tous les éléments
se rapportant à l’artisanat avaient été collectés. En
revanche, la faune de tous les autres lots mis au
jour à Fréjus n’a pas été étudiée, et donc elle a été
examinée attentivement au commencement de ce
travail. Il a ainsi été possible d’ajouter à l’inventaire
de nombreuses pièces, en particulier pour le site des
Aiguières sur lequel des rejets de façonnage étaient
fréquents mais peu parlants. En outre, toujours pour
ce même lieu, le catalogue a été augmenté par l’étude
d’un ensemble réapparu récemment dans le dépôt
archéologique d’État du Clos de la Tour à Fréjus.
On compte désormais 158 éléments au total au lieu
des 91 répertoriés dans la publication de M. Feugère
(2009)8. À l’inverse, certaines pièces recensées sur
divers sites par D. Brentchaloff (1996)9, citées par
J.-C. Béal et M. Feugère (1983)10 ou encore par M.
Feugère (2009)11 n’ont pas été retrouvées. Elles ont
néanmoins été intégrées à l’inventaire d’après les
informations données par ces auteurs. Par ailleurs,
373
excepté le mobilier mis au jour lors des fouilles de
la partie septentrionale de la nécropole de SaintLambert sous la direction de K.-Y. Cotto (2006)
entièrement étudié par nos soins, celui découvert
lors des premières fouilles de cette même nécropole
(1983-1987), et celui de la nécropole du Pauvadou
(1982-1984) sous la direction de I. Béraud et de
C. Gébara12, sont uniquement dénombrés ici d’après
les informations générales fournies par les rapports et
les publications (Béraud et al. 1985) car ces mobiliers
sont toujours en cours d’étude par les fouilleurs de
ces sites.
L’inventaire général a été mené site par site et à
l’intérieur de chacun d’eux, par catégorie d’objets.
Au total, 1831 pièces ont été recensées (cf. annexe).
La démarche inverse a été choisie pour l’analyse
des diverses pièces. Elles sont donc présentées dans
le texte, par fonction tous sites confondus ain de
pouvoir discuter en synthèse des résultats à l’échelle
de l’agglomération antique. Après une présentation
générale des objets, du type auquel ils appartiennent,
quelques uns d’entre eux sont décrits plus précisément
et des points de comparaisons sont proposés. Enin,
les datations des niveaux d’où sont issus les objets,
sont données quand elles sont connues. Elles
permettront également des rapprochements avec du
mobilier mis au jour sur d’autres sites antiques ain
de compléter nos connaissances sur la répartition
chronologique et géographique de certains types.
Sauf mention contraire, toutes les pièces sont en os.
1.3. Espèces et pièces anatomiques
Le mobilier a été observé dans un premier temps
ain d’identiier la nature de la matière dure d’origine
animale – os, bois de cerf ou ivoire –, les espèces et
les pièces anatomiques. Pour une très grande majorité
des éléments examinés, en particulier les objets inis,
seul le matériau a pu être précisé. En revanche, pour
les autres pièces, il a été possible de déterminer
l’os employé ainsi que l’espèce sur laquelle il a
été prélevé (ig. 3). Il apparaît ainsi une répartition
très inégale entre l’os utilisé pour 1143 pièces, soit
97,1 % du total des pièces qui ont été vues et dont le
matériau est connu, le bois de cerf (23 pièces, soit
2 %) et l’ivoire (9 pièces, soit moins de 1 %). De telles
proportions sont similaires à celles évaluées sur
divers autres sites où l’os est toujours très largement
majoritaire avec plus de 90 % du nombre de pièces
dont le matériau a été identiié (Rodet-Belarbi,
Chardron-Picault 2005, 183). Le bois de cerf peut
atteindre exceptionnellement près de 8 % comme
à Rom (Deux-Sèvres ; Rodet-Belarbi, DieudonnéGlad 2008, 146) mais il ne totalise généralement que
quelques pourcents. L’ivoire est toujours faiblement
représentée avec le plus souvent moins de 1 % du
total. Les neuf pièces répertoriées à Fréjus sont trois
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
374
Sites
Agachon
Les Aiguières
TAQ
HS
Ier BC
Ier
Ier
IVe
HS
Amphi 3
HS
Amphithéâtre
Ier
Ancien Séminaire
HS
161, av. A. Briand
HS
43, av. du XVe corps
IVe
Butte Saint-Antoine
HS
Cathédrale, N-E
ép.
Cathédrale
Flaviens
120
ap. 230
Ant.
Tardive
HS
Clos de la Tour
HS
Clos Saint-Antoine
HS
Germinal
HS
Hôpital
HS
Îlot Camelin
HS
Îlot Mangin
Ier BC
15
Milieu Ier
Milieu IIe
IIIe
Déb IVe
Fin IVe
HS
Notre-Dame
Ve
Pauvadou, fossé
HS
Place Formigé
HS
Plate-Forme
HS
Les Poiriers
Porte d’Orée
Ier
Ier
re
I m IIe
IIe
Fin Ve
VIe
HS
rue des Tombades
HS
Saint-Lambert
HS
(2006), nécropole
Valmier
HS
Villeneuve
HS
«les Thermes»
Sans provenance
HS
Total
TPQ
HS
Ier AC
Ier
IIIe
IVe
HS
HS
IVe
HS
HS
Ve
HS
ép.
Flaviens
230
ap. 230
Ant.
Tardive
HS
HS
HS
HS
HS
HS
15 AD
Milieu Ier
Milieu IIe
Début IIIe
IIIe
Fin IVe
VIe
HS
VIe
HS
HS
HS
Os et
dents
Total
3
3
6
2
1
134
15
11
5
1
2
11
12
44
21
Bœuf
22
1
8
4
1143
77
HS
6
1
1
1
1
1
8
3
1
1
4
47
1
Total
Sanglier Oiseau Cerf
1
HS
HS
Pt
Gd
Porc
ruminant herbivore
2
Ier
IIe
re
I m IIe
IIe
VIe
VIe
HS
HS
64
Equidé
1
3
138
39
4
5
3
1
1
16
12
20
40
35
25
1
29
19
3
320
2
1
14
1
9
1
13
1
HS
Cerf
Bois Ivoire
11
1
11
1
1
1
1
1
3
1
1
3
1
3
1
13
4
1
1
3
50
1
1
2
1
2
1
1
1
2
13
Figure 3 :
5
1
1
3
2
22
1
1
3
1
1
1
12
44
4
140
40
4
5
3
1
1
17
12
20
40
35
25
4
30
20
3
323
2
1
14
1
9
1
14
2
1
1
1
3
3
7
2
1
145
15
11
5
1
1
2
23
64
1
9
4
1175
Récapitulatif des matières premières et des espèces utilisées dans l’artisanat à Fréjus, par site et par période chronologique (en nombre d’exemplaires).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
Espèces
Sites et départements
Bœuf
Mouton/ch.
Porc
Equidés
Cerf (os)
Sanglier
Grand herbivore
Oiseaux
Chevreuil (ramure)
Cerf (ramure)
Nb de pièces déterminées
Autun
Champallement Chartres
Saône-et-Loire
Nièvre
Eure
995
2
1
14
1
111
1
12
1026
307
111
307
Fréjus
Var
Le Mans
Sarthe
Narbonne
Aude
77
5
1
13
2
3
1
2
418
1
139
23
127
2
421
375
OrangeCSE Pézenas Saint-Marcel Subdray
Vaucluse
Hérault
Indre
Cher
534
22
12
3
176
Figure 4 :
534
Vertault
Côte-d’Or
2
521
11
14
31
9
2
2
99
106
3
3
15
42
466
1002
113
77
204
Récapitulatif des espèces utilisées dans l’artisanat sur divers sites gallo-romains (en nombre d’exemplaires dans le tableau ;
en % calculé d’après le nombre de pièces pour lesquelles l’identiication de l’espèce d’origine est connue dans le graphique).
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1
1
1
3
1
1
1
1
1
1
3
7
1
2
5
2
1
1
1
3
1
1
5
4 48 5
1
2
1
1
1
1
1
2 3 5
Figure 5 :
3
1
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
39
3
1
10
1
1
1
3
1
1
1
1
1
1
3
2 23
Total
Canine
Ois. Gd r. Porc Sangl
8
1
Cerf (ramure)
Fémur
Cerf
1
1
Chevreuil (ramure)
Os long
Métacarpe
Métapode
1
1
9
Oiseaux
Côte
Grand herbivore
Mouton
Métatarse
Métacarpe
2
6
3
1
3
7
Radius
2 12 1
1
2
10
Métapode
Métatarse
Tibia
Fémur
Ulna
Métacarpe
Agachon
Les Aiguières
Amphithéâtre
43, av. du XVe corps
Cathédrale, N-E Cathédrale
Clos de la Tour
Clos Saint Antoine
Îlot Mangin
Notre-Dame
Pauvadou fossé
Place Formigé
Les Poiriers
Porte d’Orée
rue des Tombades
Saint-Lambert (2006)
Valmier
Total
Sanglier
Equidé
Radius
Scapula
Bœuf
Cerf (os)
Bois
Equidés
Métatarse
Porc
Talus
Mouton/ch.
Métatarse
Bœuf
2
1
1
3
13
1
9
4
10
1
14
5
1
1
11
127
Récapitulatif, par espèce, des diverses pièces anatomiques utilisées dans l’artisanat à Fréjus (en nombre d’exemplaires).
Abréviations : Ois. : oiseau ; Gd r. : grand ruminant ; Sangl. : sanglier.
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
376
épingles de grand format (type AXX,15, Béal 1983,
203), deux manches de couteaux, une applique en
forme de bras, un élément de placage, un fragment
de plaque dont il ne reste qu’un angle arrondi et un
petit tronçon scié aux deux extrémités. En outre, il
serait possible d’ajouter, mais sans certitude, quatre
épingles de grande taille, un fond de pyxide et une
applique igurant une main tenant une patère.
Devauges, Poulain-Josien, sans date) ou encore
d’Orange (Vaucluse ; Prévot 2008). Cependant, les
résultats sont souvent plus variés. Au moins deux
autres espèces sont sollicitées : le cerf (os et/ou
bois) et les équidés (cheval, âne et leurs hybrides).
Ces derniers à Fréjus correspondent à 10,4 %. Ils
peuvent être dominants comme sur certains sites tels
qu’à la villa des Charnières au Subdray (Cher ; Salin
2010) ou encore à Pézenas (Hérault ; Feugère et al.
2008). Les autres animaux sont exploités encore plus
ponctuellement. On note la présence du mouton (4 %)
comme à Autun (Saône-et-Loire ; Rodet-Belarbi,
Chardron-Picault 2005), au Mans (Sarthe ; inédit), à
Saint-Marcel (Indre ; Rodet-Belarbi 2002) ou encore
à Vertault (Béal, Rodet-Belarbi 2003), ainsi que celle
du sanglier (Sus scrofa ; 2,4 %), du porc (0,8 %) et
d’un oiseau (0,8 %). Seulement deux os longs de cerf
ont été reconnus (1,6 %). Cela est peu par rapport à
des sites comme celui de Pézenas (24 % du nombre
Le bœuf est l’espèce la mieux représentée à Fréjus :
elle totalise 61 % des 127 éléments pour lesquels
la provenance spéciique est connue. Des résultats
similaires ont été obtenus sur d’autres sites galloromains sur lesquels la faune a été soit uniquement
examinée, soit étudiée (ig. 4). Le bœuf, souvent
en majorité, peut même correspondre à la totalité
des restes osseux dans le cas d’ateliers spécialisés
comme ceux de Chartres (Eure-et-Loir ; Canny,
Yvinec 2008), de Champallement (Nièvre ;
Sites et départements
Pièces anatomiques
Crâne
Maxillaire
Mandibule
Dents
Côte
Scapula
Humérus
Radius
Ulna
Radius/ulna
Métacarpe
Fémur
Tibia
Talus
Métatarse
Métapode
Total
Autun Champallement Chartres
S-et-Loire
Nièvre
Eure
Fréjus
Var
Le Mans Narbonne
Sarthe
Aude
1
1
1
3
2
220
15
7
222
4
144
227
148
995
2
14
17
2
20
228
14
6
14
19
40
13
82
307
2
10
Orange
CSE
Vaucluse
67
105
23
220
58
17
48
5
77
Figure 6 :
204
42
418
18
1
126
184
6
534
Le Mans
Narbonne
7
1
4
4
4
1
1
1
11
2
39
18
18
5
1
1
Saint-Marcel Vertault
Indre
Côte-d’Or
35
2
3
5
1
2
1
502
1
521
2
6
94
106
Récapitulatif des diverses pièces anatomiques utilisées chez le bœuf dans l’artisanat sur divers sites gallo-romains (en nombre
d’exemplaires dans le tableau ; en % calculé d’après le nombre de pièces pour lesquelles l’identiication de l’espèce d’origine est connue
dans le graphique).
%
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Autun
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
Champallement
Chartres
Fréjus
Orange CSE
Saint-Marcel
Vertault
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
de pièces déterminées) ou Narbonne (Aude ; RodetBelarbi 2004). Les bois sont plus fréquents (18,4 %).
Cette liste de taxons est relativement variée comparée
à celle des autres sites gallo-romains français (ig. 4)
mais beaucoup moins riche que celle établie à Augst
(Suisse) d’après les vestiges mis au jour (DeschlerErb 1998).
Les pièces anatomiques de bœuf employées à Fréjus
dans l’artisanat de l’os sont principalement les
métatarses (48 exemplaires) (ig. 5). Il faut leur ajouter
cinq fragments de métapodes. Les métacarpes (7
fragments), les scapulas (10 fragments), et les tibias (4
fragments) sont également sollicités mais en moindre
quantité. Enin, on reconnaît ponctuellement le
radius, l’ulna et le fémur (1 exemplaire chacun). Ces
résultats concordent avec ce qui a pu être observé
sur d’autres sites gallo-romains hormis dans le cas
d’ateliers très spécialisés comme celui de Chartres
dans lequel le radio-ulnaire a été exploité en grande
quantité (ig. 6).
Les équidés sont illustrés par les métacarpes III, les
métatarses III et les métapodes III (respectivement 3,
5 et 3 exemplaires) et enin les radius (2 exemplaires).
Il apparaît que ces derniers avec les tibias sont
les os les plus fréquemment retrouvés (RodetBelarbi 2010). Le cerf est lui aussi évoqué par deux
métatarses. Les petits ruminants (1 métacarpe, 2
métatarses et 2 talus), le porc (1 fémur) et les oiseaux
(1 humérus) sont illustrés par quelques pièces
seulement. Signalons également l’utilisation d’une
côte de bœuf ou d’équidé, et d’un fémur de porc. Par
ailleurs, trois canines de sanglier13 ont été employées
pour la fabrication de pendentifs.
Les bois de cerf sont représentées par 23 occurrences :
six objets (2 fusaïoles taillées dans le pédicule, 1
barrette centrale de peigne, 1 manche, 1 outil et 1
pièce indéterminée taillée dans un merrain), dix-sept
portions de bois et un crâne dont le pédicule est scié
(ig. 7). La découverte du crâne, d’un andouiller de
massacre et des fusaïoles façonnées dans le pédicule
indique l’utilisation de bois de massacre.
2. Les déchets de mAtière première,
Les chutes de trAvAiL et Les réserves de mAtière
première
Il a été, dans la majorité des cas, possible de classer
les 105 fragments de cette catégorie dans les deux
sous-ensembles suivants : déchets de matière première et chutes de travail. En effet, les extrémités des
os longs séparées des diaphyses dès le début de travail ain de dégager la matière osseuse à exploiter,
peuvent être indubitablement rangées parmi les déchets de matière première. Il en est de même avec les
rondelles sciées dans les diaphyses qui sont interpré-
tées comme « rondelles de
réajustement » (Béal 1983,
55). Les déchets de tournage sont également aisément reconnaissables comme
« chutes de travail ». En revanche, il est parfois délicat
de classer certains éléments
et de déterminer s’il s’agit
de déchets ou de réserves de
matière première. Qu’elles
soient sous la forme de tronçons de diaphyse, de baguettes de section circulaire ou quadrangulaire, ces
pièces ne peuvent être qualiiées si les productions du
site n’ont pas été reconnues
grâce aux rejets les illustrant. Il n’est pas possible
alors de déterminer si la
portion d’os non utilisée aurait été sufisante pour la fabrication d’un objet.
2.1. Les déchets
2.1.1. Les déchets de matière première
Les extrémités proximales ou distales des os longs
sont au nombre de 29 pièces. Elles proviennent de
cinq métacarpes, d’un tibia, de treize métatarses
et quatre métapodes de bœuf, et d’un radius, de
deux métacarpes et de trois métapodes d’équidé.
La présence de métatarses de petit ruminant (1
exemplaire ; Nord-Est Cathédrale) et de cerf (1
exemplaire ; Nord-Est Cathédrale) ainsi que celle
d’un fémur de porc (les Aiguières) a également été
notée. Elles portent toutes sur le bord une languette
d’arrachement, positive ou négative, résultant de la
inition du sciage par pression. Les stries laissées
par la scie sont plus ou moins visibles selon les cas.
En outre, certaines extrémités portent des traces de
butée révélant que l’épannelage de la diaphyse a été
effectué avant qu’elle ne soit séparée des extrémités.
Sans être très fréquents, ces déchets ne sont pas
rares et leur présence a été notée, par exemple, sur
les sites de Saint-Marcel (Indre ; Rodet-Belarbi 2002,
127) et du Gué-de-Sciaux (Vienne ; Bertrand, Salin
2010, 379). Il serait intéressant de déterminer avec
exactitude la catégorie d’objets qui nécessite une telle
préparation de la diaphyse. Il faut par ailleurs signaler
un déchet atypique. Il s’agit d’une extrémité distale
de fémur gauche de porc non épiphysée, découverte
sur le site des Aiguières, sciée un peu au-dessus de
la zone d’épiphysation ; le travail a été exécuté de la
face interne à la face externe qui porte une languette
d’arrachement négative.
377
Figure 7 :
Différentes parties de la ramure
d’un cerf et ses dénominations.
(d’après Billamboz 1979 ;
DAO : I. Rodet-Belarbi).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
378
Les seize rondelles dites « d’ajustement » présentent
deux extrémités sciées ; l’une est perpendiculaire à
l’axe de la diaphyse tandis que la seconde est oblique
(Béal 1983, 55). Cela est dû au sciage rapide et
plus ou moins propre effectué lors de la séparation
de l’extrémité proximale ou distale. Il est donc
nécessaire de reprendre le travail dans un second
temps, ain d’obtenir un tronçon de diaphyse aux
deux extrémités perpendiculaires.
Mais les pièces mises au jour n’illustrent pas
uniquement le façonnage de l’os. Lors des fouilles au
43 de l’avenue du XVe corps (US 1058, IVe-Ve s.), a été
découverte une portion de bois de massacre composée
de la meule sous laquelle se trouvent de nombreuses
traces de découpe, de l’andouiller basilaire et du
départ du merrain (Tomé 2007). Un crâne de cerf
dont il ne reste que la moitié arrière, a été retrouvé
dans un remblai des Ve-VIe s. mis au jour lors des
fouilles sur le site de Notre-Dame. La ramure a été
détachée à l’aide de coups portés sur les pédicules
(Rodet-Belarbi in Excoffon et coll. 2009, 129).
2.1.2. Les chutes de travail
Les déchets de tournage ont été découverts sur les
sites des Aiguières (2 exemplaires), du Clos de la
Tour et de Valmier (1 exemplaire chacun). Les deux
premiers montrent un corps taillé grossièrement sur
lequel les butées de l’outil servant à l’épannelage
sont très marquées. L’une des extrémités se termine
en pointe. Cette dernière s’enichait dans l’une des
poupées du tour. L’autre extrémité est droite et
présente des traces de sciage suite à la séparation
avec l’objet tourné. Sur le troisième exemplaire dont
le corps régulier est de section circulaire, l’extrémité
plane porte un trou correspondant à l’empreinte
de la poupée du tour et l’autre extrémité possède
un mamelon et une trace d’arrachement lors de
l’enlèvement de l’objet. De tels exemplaires ont
été découverts en quantité importante sur les sites
d’Alésia (Grapin 2005, 118), d’Autun (Rodet-Belarbi,
Chardron-Picault 2005, 162). Le dernier déchet de
tournage présente un corps facetté et une extrémité
arrondie suite à la séparation d’avec l’objet.
Trois esquilles (Les Aiguières), deux déchets de taille
(Nord-Est Cathédrale) et un copeau (îlot Mangin)
ont également été mis au jour, mais leur très faible
quantité ne permet pas d’en déduire un type ou un
lieu de production.
Deux scapulas incomplètes de bœuf ont été sciées
de façon très atypique. Découvertes sur le site des
Poiriers, elles sont totalement différentes des cinq
autres exemplaires qui seront décrits ci-après (§
3.5.4.2.). Le bord crânial de la première palette a été
scié à mi-longueur. Le travail a été effectué en biais
et très grossièrement. En outre, l’épine scapulaire a
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
tout d’abord été débitée jusqu’à environ la moitié de
la longueur, puis a été sciée. Il ne reste de la seconde
que le bord caudal et la palette sciée à 44 mm du
bord. Les traces de travail sont encore très nettes
sur la tranche. Ses deux extrémités sont cassées.
Ces pièces et les outils taillés dans les scapulas se
« complètent » car ils forment ainsi un os entier.
Même si aucun outil ne se réajuste précisément,
l’impression donnée est qu’il s’agit de deux déchets
résultant de leur fabrication. En revanche, les deux
scapulas mises au jour à l’îlot Mangin (no 84 et 86 ;
milieu du IIe s. au milieu du IIIe s.) correspondent
à des déchets puisqu’il ne reste plus la face plane
exploitée pour la fabrication d’objets plats tels que
les jetons.
Des tronçons de diaphyse possèdent une extrémité
sciée tandis que la seconde est soit cassée, soit débitée
au même titre que les bords s’il s’agit d’un tronçon
fendu longitudinalement. Ces pièces semblent être
des chutes de travail. Il en est de même pour les
douze baguettes d’os, de section approximativement
carrée, regroupées ici elles possèdent toutes au
moins une extrémité sciée. L’autre extrémité peut se
terminer en pointe (exemplaire Butte Saint-Antoine).
Des marques sont souvent présentes sur les côtés.
Elles correspondent soit à des stries de sciage, soit
aux butées de l’outil utilisé pour l’épannelage. De
section généralement carrée, elles possèdent des
faces épannelées plus ou moins régulièrement. Les
tiges ont été distinguées des baguettes en raison de
leur section circulaire. Cependant dans les deux
cas, l’absence de préparation incite à les considérer
comme des déchets de fabrication.
Enin, une baguette issue d’un bois de cerf, de
116 mm de long et de 17 mm de côté a été mise au jour
sur le site des Aiguières. L’os spongieux est visible
sur sa face inférieure. L’une des extrémités est sciée,
l’autre est cassée, et les deux bords droits portent des
traces d’épannelage par endroits. Nouveau témoin du
travail de ce matériau, ce déchet n’en dit pas plus sur
ce qui a été façonné. Une portion de merrain porte de
nombreux impacts de coups donnés à l’aide d’un outil
lourd et tranchant de type « couperet » en divers points
du tronçon, et à son extrémité inférieure (ig. 7). Le
travail a été achevé par pression expliquant les traces
d’arrachement. L’autre extrémité est en partie sciée.
2.2. Les réserves de matière première
Seuls les tronçons de diaphyses dont les deux
extrémités sont sciées, ont été considérés comme
réserves de matière première en attente d’être exploitée.
Cependant, leur longueur est variable ; elle oscille par
exemple entre 51 mm et 191 mm selon les exemplaires
du site des Aiguières, et on peut se demander quel objet
peut être fabriqué dans les portions les plus courtes. Les
1
1
2
2
14 6
1
1
4
1
2
3
6
1
10 1
1
10
2 22 1
1
1
4
5
3
1
1
4
1
2
1
1
1
20
1
1
1
1
3
30
1
1 18 4
4
1
1
2 43 8
3
1
2
5
6
1
1
7
1
2
2
7
7
2
46
2
1
1
1
5
7
2
10
1
5
1
6
1
2
1
32
5
1
1
1
1
1
2
1
1
8
4
1
1
6
1
470 13
41 1
5 2
3 93 2 6 1 528 70 9
`Figure 8 :
1
9
2
1
2
1
10
1
4
1
3
2 107 9
1
1
1
1
1
1
15
4
6
1
2
2
5
20
7
1
5
1
22
15
1
2
1
32
5
2
14
2
5
1
5
2
1
10
2
117
9
5
2
14
1
5 12 23 2 10 105 279
Total
Indéterminés
Objets longs et ins
Déchet/réserve mat. 1re
Outils ?
Stylets
Manches
Aiguilles
Cuillères
Fuseaux/Quenouilles
1
11
8
7
1
2
2
1
5
4
1
6
3
6
1
1
5
8
4
1
1
Fusaïoles
Instruments sonores
Poupée
Osselets
Dés à jouer
Tessères
Jetons, pions
Placages/marqueterie
Cheville
2
6
Boîtes
Fermoirs
1
Eléments de charnière
Eléments de ceinture
Agrafes
Amulettes/ pendentifs
Pyxides
Spatules
Cuillères à parfum
Peignes
Epingles
2
4
158
15
11
5
1
1
1
3
4
95
10 142
40
4
5
3
7
153
4
3
30
3
8
9
49
2
4
22
1
5
4
10 325
3
42
2
41 577
14
64
50
1
4
133 1831
22
1
2
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
Sites
Agachon - quartier résidentiel et artisanal
Les Aiguières - quartier extra-muros
10
Amphi 3, Arènes-Espace - Bâtiment d’apparat
3
Amphithéâtre - Amphithéâtre
1
Ancien séminaire
161, Avenue A. Briand - Habitat ?
43, Avenue du XVe corps - Dépotoir
Butte Saint-Antoine -Domus
Cathédrale et Nord-Est Cathédrale 25
Clos de la Tour - Quartier résidentiel et artisanal 51
Clos Saint-Antoine - Enclos, thermes
8
Germinal
2
Hôpital - Édiice public
3
Îlot Camelin - Dépotoir
2
Îlot Mangin - Quartier résidentiel et artisanal
55
Notre-Dame - Remblai
Pauvadou fossé - Dépotoir
1
Pauvadou (1978) - Nécropole
2
Pauvadou (1982-1984) - Nécropole
2
Place Clémenceau
2
Place Formigé - Domus
7
Plate-Forme - Domus
2
Poiriers (1967) - Quartier résidentiel et artisanal 2
Poiriers (2009) - Quartier résidentiel et artisanal 139
Porte d’Orée - Thermes du port
1
Rue des Tombades et rue Lacépède - Habitat
Saint-Lambert (1983-1987) - Nécropole
7
Saint-Lambert (2006) - Nécropole
1
Valmier - Quartier résidentiel et artisanal
5
Villeneuve - Aménagement hydraulique
Sans provenance
1
Total 332
Récapitulatif des divers objets mis au jour sur les différents sites de Fréjus (en nombre d’exemplaires).
379
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
380
traces de travail visibles sur ces pièces
sont rares. Il s’agit essentiellement
de marques de sciage comme par
exemple sur une portion de tibia de
bœuf droit, dont les deux extrémités
portent des languettes d’arrachement,
positive à une extrémité et négative à
l’autre extrémité (site des Aiguières).
Collecté sur le site de Pauvadou
fossé, un métatarse de cerf montre
une des arêtes de la face plantaire de
la diaphyse aplanie. Elle est en outre
sciée aux deux extrémités. Enin, une
moitié distale épiphysée de métatarse
de bœuf, mise au jour sur le site des
Aiguières, possède des faces dorsale
et plantaire épannelées, tout comme
la diaphyse sciée de radius gauche
d’équidé qui montre deux extrémités
sciées et une trace d’épannelage sur sa
face antérieure.
Figure 9 :
Récapitulatif des principaux
types d’épingles (d’après Béal
1983, 218 ; DAO : Y. Lemoine).
2.3. Les déchets de travail/
réserves de matière première
Quelques pièces en os n’ont pu être qualiiées. Il s’agit,
par exemple, de tubes taillés dans la diaphyse d’un os
long, rarement reconnaissable à ce stade du travail, et
dont les extrémités sont sciées et la surface externe
présente des facettes irrégulières, indiquant l’arrêt
du travail. Un premier exemplaire a été mis au jour
sur le site des Aiguières, et un second, sur le site de
Pauvadou-fossé. Il n’a pas non plus été possible dans
le cas des seize andouillers de cerf mis au jour de
déterminer dans quelle catégorie les classer. Dans la
plupart des cas, les seules traces de travail sont celles
de sciage résultant de la séparation d’avec le merrain
qui se fait le plus souvent non loin de leur point de
jonction. Ainsi, l’extrémité inférieure porte sur le bord
une languette d’arrachement de longueur variable,
selon le soin apporté à cette opération. Leur extrémité
supérieure est cassée. Un exemplaire porte en outre
des traces laissées par la lame d’un couperet (site des
Aiguières). Sur un autre exemplaire du même site, le
bois a été débité selon quatre plans différents, chacun
porte de nombreuses traces de reprise. En l’absence
d’autres marques de travail, il est délicat de dire si
ces andouillers étaient destinés à être transformés en
objets, ou s’ils ont été éliminés car seul le merrain était
exploité, comme en témoignent les crânes de cerf mis
au jour et dont les pédicules ont été sciés dans le but
de récupérer le merrain (Tomé 2007 ; Rodet-Belarbi in
Excoffon et coll. 2009, 129).
L’andouiller (no 88) provenant des fouilles de l’îlot
Mangin est issu d’un niveau daté du milieu du Ier s.
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
au milieu du IIe s. tandis que les trois exemplaires du
site de Notre-Dame sont issus d’un remblai contenant
du mobilier des Ve-VIe s. (Rodet-Belarbi in Excoffon et
coll. 2009, 129).
3. Les obJets
3.1. La toilette, l’habillement et la parure
3.1.1. Les épingles
Les épingles à cheveux sont les objets les plus
fréquents à Fréjus après les éléments de placage
de meubles (ig. 8). On compte 332 exemplaires.
Une centaine d’épingles ne possèdent plus leur
extrémité supérieure qui aurait permis de les classer
précisément, mais le renlement au premier tiers
du corps à partir du sommet est caractéristique des
types AXX,7, AXX,8 et AXX,9 (ig. 9 ; Béal 1983,
189). Le type AXX,8 est le mieux représenté avec 94
exemplaires suivi par le type AXX,7 (48 exemplaires ;
ig. 10). Il est d’ailleurs parfois délicat de différencier
ces deux types, l’un étant une variante de l’autre. Ils
ont perduré durant au moins cinq siècles, du début
de notre ère à l’Antiquité tardive. À Fréjus, les
épingles du type AXX,7 ont été découvertes dans
des niveaux datés du milieu du IIe s. au début du
IVe s. (îlot Mangin) tandis que celles du type AXX,8
proviennent de structures datées de la moitié du Ier s.
au VIe s. Les autres épingles se répartissent entre une
douzaine de types différents, à raison d’une quinzaine
d’exemplaires maximum pour le type AXX,2. Celuici, tout comme les précédents, perdure au moins du
Ier s. au IVe s.
Parmi les épingles aux extrémités travaillées, on
reconnaît trois exemplaires avec une tête en forme
de pomme de pin (type AXXI,1, Béal 1983, 222 ;
Aiguières no 65014) et deux autres avec une tête
polyédrique (Aiguières no 655, îlot Mangin no 10515
ig. 11a). Ces dernières proviennent de niveaux
datés du IVe s. Elles sont similaires à de nombreux
autres exemplaires retrouvés à Arras (Nord ;
Hurtrelle et al., 1984, 295), à Poitiers (IIIe s.-IVe s. ;
Vienne ; Bertrand 2003, 118, no 42), à Colchester
et à Aldborough (Angleterre ; Crummy 1995, 22 ;
Bishop 1996, 24), à Augst (IIIe-IVe s. ; DeschlerErb, 1998, 165), à Avenches (Schenk 2008, 29) ou
encore à Mayence (Allemagne ; Mikler 1997, 42) et
à Budapest (Hongrie ; Bíró 1994, 91).
Trois épingles, une à l’îlot Mangin et deux au Clos
de la Tour, possèdent une tête ornée d’une ou plusieurs frises superposées de croisillons (ig. 11b, c et
d). Même si son ordonnance est toujours différente,
l’esprit de ce motif décoratif est similaire d’une
épingle à l’autre et se retrouve très fréquemment :
Vertault et Alésia en Côte d’Or (Béal, Rodet-Belarbi,
2003, 58 ; Grapin 1992), Augst (Deschler-Erb, 1998,
Sites
Les Aiguières
Amphi 3, Arènes-Espace
Amphithéâtre
Cathédrale, N-E Cathédrale
Clos de la Tour
Clos Saint-Antoine
Germinal
Hôpital
Îlot Camelin
Îlot Mangin
Pauvadou, fossé
Pauvadou, nécropole
Place Formigé
Plate-Forme
Les Poiriers (1967 - 2009)
Porte d’Orée
Saint-Lambert (1983-1987)
Saint-Lambert (2006)
Valmier
Place Clémenceau
sans provenance
Total
TAQ
TPQ
Ier
Ier
er
milieu I
milieu Ier
er
I
IVe
IVe
IVe
HS
HS
in Ier
IVe
120
230
ap. 230
ap. 230
Ant. Tard. Ant. Tard.
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
milieu Ier milieu IIe
milieu IIe début IIIe
IIIe
IIIe
e
début IV début IVe
in IVe
VIe
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
in Ier
in IVe
HS
HS
HS
HS
A
XX,1
A
XX,2
A
XX,3
A
XX,4
A
XX,7
A
XX,8
A
A
A
A
A
A
A
XX,7 XX,13
XX,14 XX,15 XXI,1 XXI,2b XXI,6
8 ou 9 et 11
1
1
1
1
1
3
1
1
1
2
1
4
3
16
6
2
1
4
2
1
6
10
4
4
39
1
3
9
4
3
6
1
6
2
21
16
7
5
48
94
Figure 10
Tête
polyédrique
3
1
2
1
9
5
20
1
1
1
1
8
5
3
1
1
1
1
2
1
2
1
1
8
7
1
105
3
2
1
1
2
45
1
NR
7
2
2
5
6
1
A
XXI,8
1
4
1
3
1
1
3
2
2
33
Total
1
4
4
1
3
1
1
15
9
51
8
2
3
2
2
12
19
10
3
9
1
4
7
2
141
1
7
1
5
3
332
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
Type Béal 1983
Répartition des épingles de Fréjus entre les différents types déinis par J.-C. Béal (1983). NR : type non répertorié par cet auteur (en nombre d’exemplaires).
381
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
382
Figure 11 :
Épingles en os à tête décorée :
a, d et h: îlot Mangin,
b, c et g : Clos de la Tour,
e et f : Clos Saint-Antoine,
i : les Poiriers,
Ivoire ;
j : les Aiguières
(Dessin : Y. Lemoine, A. Raux /
M. Feugère, DAO : Y. Lemoine).
Figure 12 :
a, b et c : épingles en os
avec une tête en forme de
buste féminin provenant des
Aiguières.(Dessin : A. Raux / M.
Feugère, DAO : Y. Lemoine).
Figure 13 :
a : Barrette centrale de peigne
en bois de cerf provenant du
Clos Saint-Antoine.
(Dessin et DAO : Y. Lemoine)
b : peigne en matière dure d’origine
animale découvert à Fréjus
(cliché nos 145210 et 145211,
Reveillac – CCJ-CNRS, Aix-enProvence).
165), Mayence (Mikler 1997, 45)… Six
autres épingles portent des têtes composées d’une superposition de moulures :
disques, tores, cônes, gorges… (ig. 11e,
f et g). Tout comme pour le groupe précédent, il existe une grande variété de
compositions toujours élaborées dans le
même esprit. Citons pour mémoire les
exemplaires d’Alésia (Grapin 1992), de
Mâlain (Côte d’Or ; Dollé sans date, 6),
de Vertault (Béal, Rodet-Belarbi 2003,
58), d’Augst (IIe s.-IVe s. ; Deschler-Erb
1998, 165), de Colchester (Crummy
1995, 24)… À l’îlot Mangin (no 125), une
épingle possède une extrémité en forme
de main (type AXXI,2b ; Béal 1983,
224). Le pouce rejoint l’index et les deux
autres doigts sont tendus (ig. 11h). Ce
type, relativement répandu, est représenté à Fréjus au IIIe s. par ce seul exemplaire. On le retrouve par exemple à Olbia-L’Almanarre (Var), à Antigny au Gué de Sciaux (Haut-Empire
et IVe s.), à Béruges (in Ier s.-début IIe s.) et à Poitiers
(Vienne ; Bertrand 2003, 116, 117, nos 31-34), à Cahors
(Lot ; allées Fénelon ; Chandevau en cours), à Nîmes
(Gard ; Béal 1984, 57, no 239), ou plus loin à Mayence
(Mikler 1997, 48, nos 2 à 5). Une autre épingle dont
l’extrémité est en forme de main a été mise au jour
sur le site des Poiriers (ig. 11i). Seules les premières
phalanges de cette main droite sont visibles tandis que le poignet est entouré
d’un serpent au corps orné de croisillons
(type AXXI,6 ; Béal 1983, 226). Le corps
de l’épingle présente de nombreuses facettes de travail. On retrouve des exemplaires similaires à Paris (Haut-Empire
d’après le style ; musée Carnavalet ; Dureuil, Béal 1996, 48, no 31) ou au musée
de Budapest (Bíró 1994, 92). Un exemplaire a été mis au jour dans la sépulture
no 22 de la nécropole d’Apt (in Ier s. - IIe s. ;
Vaucluse ; Dumoulin 1964, 103). Le dernier lot est composé de quatre épingles de grand modèle (type AXX,15 ; Béal 1983, 203). Taillées dans de
l’ivoire, elles sont toutes brisées à leur sommet séparé du fût par un bulbe reposant sur une série de
gorges incisées ayant souvent provoqué la cassure en
raison de la fragilité de l’objet à cet endroit (ig. 11j).
En outre, trois autres exemplaires mis au jour au Clos
de la Tour s’apparentent aux épingles précédentes
mais elles sont de plus petites dimensions. Il n’est pas
assuré qu’elles aient été taillées dans de l’ivoire. Citons enin trois épingles découvertes aux Aiguières
(no 647, 648, 649) dont la tête igure un buste féminin
(type AXXI,8 ; Béal 1983, 228 ; ig. 12 a, b et c). Des
exemplaires similaires ont été mis au jour à Nîmes
(Feugère, Manniez 1993, 295, no 461) et à Mayence
(Mikler, 1997, 48, no 9). D. Stutzinger cite plusieurs
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
exemplaires provenant de Hambourg, de Hanovre…
en Germanie, datées du Ier s. de notre ère (1995, 157
et suiv.).
3.1.2. Les peignes
Les peignes sont illustrés par trois éléments. L’un découvert au Clos Saint-Antoine, correspond à une
petite portion de la baguette centrale qui permet
de maintenir en place les plaques qui composent le
peigne et portent les dents (ig. 13a). Taillée dans
du bois de cerf, il ne reste de son ornementation,
qu’un cercle ocellé et un motif géométrique. Celui-ci
comprend un groupe de trois lignes incisées disposées en oblique faisant suite à un second groupe de
quatre lignes incisées disposées verticalement. On
remarque également un quart de cercle correspondant à une perforation centrale. Les incisions sur le
bord résultant du sciage des dents permettent d’assurer cette identiication. Il en est de même pour le petit fragment de la seconde barrette de peigne mis au
jour sur le site de Poiriers pour laquelle le matériau
d’origine n’a pu être déterminé.
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
383
Le dernier fragment est le plus parlant mais il n’a pas
été retrouvé (ig. 13b). Il ne nous est connu que par à
une photographie conservée dans la photothèque du
Centre Camille Jullian d’Aix-en-Provence (nos 145210
et 14521116). Ce peigne rectangulaire et composite
possède un bord droit décoré de cercles ocellés et
de festons sur le bord. Deux petites perforations encadrent une troisième de diamètre plus important.
Quelques dents larges sont conservées tandis que les
ines sont toutes cassées. La barrette centrale, qui
maintient des plaques entre elles, est ornée de motifs décoratifs composés de lignes ines verticales encadrant un double croisillon. Deux perforations destinées à recevoir les rivets sont encore visibles. La
cassure a eu lieu à ras de l’une d’elles. Ce peigne est
similaire à certains exemplaires découverts à Sens
(in IVe s.-Ve s. ; Yonne ; Petitjean 1995).
3.1.3. Les cuillères à parfum et les spatules
Parmi les 30 cuillères à parfum recensées, on
compte 24 exemplaires de type AXXIV,2a et
trois exemplaires de type AXXIV,2b (Béal 1983,
246). La différence entre les deux types, hormis la
longueur du corps qui n’est pas toujours un critère
utilisable car les objets archéologiques sont souvent
incomplets, est la forme du cuilleron. Dans le
premier cas, il est en forme de goutte d’eau dont la
largeur est équivalente à celle du corps, tandis que
dans le second cas, il est en forme d’écu et sa largeur
dépasse celle du corps. Restent sept exemplaires non
revus ou incomplets donc non classés.
Les cuillères à parfums découvertes sur le site de
la Porte d’Orée proviennent de niveaux datés de
la première moitié du IIe s. pour les plus anciens,
à la in du Ve-début du VIe s. pour les plus récents.
Ceux collectés sur le site de l’îlot Mangin sont
issus de niveaux dont les datations s’échelonnent
du milieu du Ier s. au IIIe s. Ainsi, les exemplaires
de Fréjus s’inscrivent parfaitement dans le cadre
chronologique donné par J.-C. Béal, du Ier s. au Ve s.
(1983, 247).
Deux spatules ont été découvertes parmi le mobilier
des nécropoles du Pauvadou et de Saint-Lambert
(fouilles 1983-87). Elles n’ont pas été revues.
3.1.4. Les pyxides
Les trois composantes des pyxides – couvercle,
fût et fond – sont représentées à Fréjus. Parfois,
cet objet est complet. Lorsqu’il ne l’est pas,
l’identiication des diverses parties n’est pas toujours
aisée. Un couvercle peut, en théorie, se différencier
d’une fusaïole par la présence d’un ressaut sur son
bord inférieur lui permettant de s’encastrer dans le
corps de la boîte mais certains exemplaires prêtent
néanmoins à confusion. Il en est de même avec les
cylindres inachevés.
Un des couvercles mis au jour à Nord-Est Cathédrale
dans un contexte de l’époque lavienne possède une
face inférieure lisse marquant un léger décroché
vers le dernier tiers, et une face supérieure portant
trois séries de gorges (ig. 14a). La perforation
centrale devait recevoir le tenon de préhension.
Un autre exemplaire découvert au Clos de la Tour,
présente une face inférieure lisse et plane et une face
supérieure légèrement bombée entre les deux séries
de gorges. Les bords taillés légèrement en biais
permettent de proposer comme identiication celle de
couvercle malgré l’absence du centre de la pièce qui
devrait, dans ce cas, être perforée. Enin, une portion
d’un troisième couvercle à bord évasé, trouvée dans
la sépulture 3023 de la nécropole de Saint-Lambert
(milieu Ier-IIe ap. J.-C.), provient d’une pyxide de type
1b (ig. 14b).
Figure 14 :
Pyxides en os
Couvercles :
a :Cathédrale,
b et e : Saint-Lambert.
Corps :
c et e : Saint-Lambert,
d : Les Aiguières,
f, g, h, i et j : Clos de la Tour
(Dessin: Y. Lemoine, J.-C. Béal /
M. Feugère, DAO : Y. Lemoine).
Plusieurs pyxides se rapportent au type 1a (Béal,
Feugère 1983, 116), dont les caractéristiques peuvent
se résumer ainsi : couvercle débordant, corps
tronconique à cylindrique avec à son sommet, redent
externe pour le maintien du couvercle et à sa base,
redent interne pour le fond. Un ou plusieurs ilets
ornent la base (Béal, Feugère 1983, 116). La datation
associée à ce type couvre le Ier s. Un exemplaire a été
mis au jour sur le site des Aiguières (ig. 14d ; Béal,
Feugère 1983, 122, no 11 ; Feugère 2009, 160, no 677).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
384
Figure 15 :
Fonds de pyxides en osm:
a, b : Clos de la Tour,
c: Pauvadou fossé,
d : St Lambert 2006
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Figure 16 :
a : Amulette en os en forme de
léporidé provenant du Clos de
la Tour,
b : Pendentif fabriqué à l’aide
d’une canine de sanglier
provenant de Pauvadou, fossé
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Une autre pyxide, accompagnée de son
couvercle dont le tenon de préhension
est manquant, a été découverte dans la
sépulture 2045 de la nécropole de SaintLambert (2006) datée entre Ier s. et le
milieu du IIe s. (ig. 14e). Un exemplaire au
corps bi-tronconique concave provenant
du Clos de la Tour, possède un redent
externe au sommet et à la base (ig. 14g).
Au sommet, ce dispositif permet de
recevoir le couvercle alors que la gorge
périphérique de la base devait s’adapter
à une couronne rapportée débordante
qui permettait l’assemblage du fond. En
outre, deux moulures toriques en fort
relief sont disposées au troisième tiers
de la hauteur. Issue de ce même site, une
pyxide porte un décor iguré (ig. 14f). Il s’agit d’un
« putto ailé, tourné à droite, genou gauche à terre et
jambe droite tendue en arrière, tend son bras droit
à l’horizontale vers l’arrière, paume vers le haut,
tandis que le bras gauche, tendu horizontalement
vers l’avant, tient une vasque posée sur un support,
d’où émerge une lûte de Pan, ou une lamme. Audelà vers la droite, un motif d’interprétation délicate
paraît igurer une momie posée sur un socle devant
un mur à entablement ou un portique ( ?). Le fond de
la pyxide est pointé en son centre sur ses deux faces »
(Béal, Feugère 1983, 122, no 10).
La présence de pyxide de type 1b a également été notée.
Cette variante se différencie du précédent par une
moulure large à sa base tandis que le redent supérieur
est souligné par une gorge. Le couvercle possède
souvent un tenon rapporté (Béal, Feugère 1983, 117).
En revanche, sa datation est similaire à celle du type a
et couvre le Ier s. On le retrouve dans l’exemplaire issu
de la sépulture 3023 de la nécropole de Saint-Lambert
datée du Ier s. (fouilles 2006, ig. 14b et c). Enin, une
pyxide découverte au Clos de la Tour, s’apparente au
type 2 sans présenter les moulures en fort relief près
des bases (Béal, Feugère 1983, 122, no 14
(ig. 14h). Il porte néanmoins une moulure
arrondie et large suivie de gorges à chaque
extrémité.
Deux cylindres moulurés peuvent-ils
être identiiés à des pyxides ? Tous deux
ont été mis au jour sur le site du Clos de
la Tour, et ne présentent aucun redent
intérieur, ni évasement pour le fond ou
le couvercle (ig. 14i et j). En revanche,
leurs proportions sont similaires aux
autres exemplaires répertoriés, ainsi que
l’ornementation fondée sur trois séries
de moulures en relief est répartie aux
extrémités et à mi-hauteur du corps. L’un
des deux a été taillé dans un métatarse
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
de bœuf. Il existe des cylindres similaires au musée
archéologique de Nîmes (Béal 1984, 23, no 45). Un
dernier exemplaire est atypique. Il appartiendrait
peut-être au type 1. Non retrouvé, il est mentionné
dans le travail de J.-C. Béal et de M. Feugère (1983,
122, no 13).
Deux disques décorés mis au jour sur le site du Clos
de la Tour pourraient correspondre à des fonds de
boîtes cylindriques. Seule une moitié du premier
exemplaire est conservée ; elle porte des gorges
à sa périphérie (ig. 15a) tandis que le second est
décoré de gorges périphériques comme le précédent
avec en outre, des gorges médianes (ig. 15b).
Dans les deux cas, la marque laissée par la pointe
du tour est bien visible. Il en est de même pour les
fonds découverts, l’un sur le site de l’îlot Mangin
(Milieu IIe – début IIIe s. ; no 221) et l’autre au fossé
du Pauvadou (ig. 15c). L’exemplaire de la nécropole
de Saint-Lambert (fouilles 2006) a été orné dans le
même esprit que l’un des disques du Clos de la Tour
(ig. 15d).
3.1.5. Les amulettes et les pendentifs
Une amulette en os en forme de léporidé aux oreilles
pendantes et en position ramassée a été découverte sur
le site du Clos de la Tour. Elle est percée dans le sens
de son épaisseur, de trois trous situés l’un au niveau
des joues, l’autre de l’omoplate et le troisième du genou, et dans l’axe longitudinal, d’une cavité circulaire
sur l’arrière-train (ig. 16a). Quelques léporidés façonnés en divers matériaux ont déjà été répertoriés. L’un,
sculpté dans de l’ambre, a été mis au jour dans la tombe
77 de la nécropole de Voghenza (Italie, Pupillo 2007,
327) et est daté du haut Empire. Un autre a été mis au
jour à Nîmes dans une inhumation d’enfant, datée de la
seconde moitié du Ier s. au IIe s. (Manniez 2005, no 43).
Contrairement à ces deux exemplaires, le pendentif de
Fréjus n’a pas été trouvé dans une nécropole mais dans
un contexte résidentiel ou artisanal. L’exemplaire de
Magdalensberg (Autriche ; Gostenčnik 2005, 482) a été
mis au jour dans une fosse dont le remplissage est daté
de période augustéenne. Il n’a peut-être en commun
avec l’exemplaire fréjusien que sa forme en léporidé car
le chiffre III marqué sur sa face plane, permet à l’auteur
de le classer parmi les pièces de jeu.
Les pendentifs fabriqués à l’aide de canines inférieures
de suidés mâles, sans être très fréquents à la période
gallo-romaine, ne sont pas rares. Les racines des deux
canines sont affrontées ain de former un croissant.
Elles sont maintenues l’une à l’autre par l’intermédiaire
d’une douille métallique et de rivets ichés dans les
perforations préalablement forées à l’extrémité des
racines. Quatre exemplaires ont été répertoriés à
Fréjus : deux exemplaires dans les tombes 218 et 260
de la nécropole de Saint-Lambert (fouilles 1983-87),
un troisième lors de la fouille de la place Formigé et
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
le dernier, sur le site de Pauvadou/fossé (ig. 16b).
Contrairement aux exemplaires pour lesquels une
identiication spéciique a été menée et qui ont été
fabriqués à l’aide de dents de porcs domestiques
(Vertault [Côte d’or], Béal, Rodet-Belarbi 2003 ;
Toulouse [Haute-Garonne], Rodet-Belarbi, Amiel
2006 ; Gourdon [Alpes-Maritimes], Rodet-Belarbi et
al. 2007), ceux de la place Formigé et de Pauvadou/
fossé proviennent de canines de sangliers. Pour ce
dernier exemplaire, l’emplacement de la perforation est
très éloigné de l’extrémité de la racine mais les traces
d’oxydes cuivreux présentes près la perforation et au
niveau de l’usure de la dent conirme l’utilisation de
cette dent pour la fabrication de ce pendentif même si
une faible longueur de dent devait sortir de l’attache.
Leur répartition géographique est très vaste. Outre les
pièces citées ci-dessus, des exemplaires ont été mis
au jour dans des lieux aussi divers que Nice (AlpesMaritimes ; étude en cours), Marseille (Bouches-duRhône ; Musée de Marseille 1988, 513-514), Brumath,
(Bas-Rhin ; Flotté, Fuchs 2001, 225), Augst (Ier s.IIIe s. ; Deschler-Erb 1998, 168), Maastricht (PaysBas ; Dijkman, Ervynck 1988, 42), Magdalensberg
(Autriche ; Gostenčnik 2005, 528), Varbola (Estonie ;
Tamla, Maldre 2001, 374), Valkenburg (Pays-Bas ;
Verhagen 1993) ou encore Budapest (Bíró 1994, 100).
Les contextes de découverte sont également variés :
tombes datées de la in Ier-début IIe s. à Toulouse et
du bas-Empire à Brumath, milieu urbain durant toute
la période romaine (Augst, Vertault, Nice…), habitat
perché dans un niveau in Ier-début IIIe s. ap. J.-C.
(Gourdon).
Enin, A. Donnadieu signale dans une note manuscrite
du 10 mars 1934, la découverte lors des fouilles sur le
site d’Agachon, « d’un petit phallus [en os] stylisé très
curieux avec des trous de suspension » (Donnadieu
1934). Aucune illustration de cet objet non retrouvé,
nous est parvenue.
3.1.6. Les agrafes et les éléments de ceinture
Deux agrafes à double bouton ont été répertoriées
à Nord-Est Cathédrale (Rivet 2010, 117, no 499) et à
l’îlot Mangin. De type AXXVI,2 (Béal 1983, 256),
elles se présentent sous la forme d’une tige centrale
terminée à chaque extrémité par un disque, permettant
de maintenir ensemble deux pans de tissus ou deux
courroies de cuir, une fois l’ensemble glissé dans une
boutonnière (ig. 17a et b). L’exemplaire découvert sur
le site de l’îlot Mangin (no 222) provient d’un niveau
daté du milieu du Ier s. au milieu du IIe s. Ces objets sont
largement répandus dans le monde romain. Outre les
exemplaires déjà répertoriés lors de l’étude du mobilier
en matière dure d’origine animale de l’îlot Mangin
(Lemoine, Rodet-Belarbi, 2005-2006, 72), d’autres sont
conservés à Rennes (Ille-et-Vilaine ; Labaune 2008,
56), aux musées de Mâlain (Dollé sans date, 8) et de
Budapest (Bíró 1994, 72) …
Le premier élément de ceinture identiié est une boucle
de type BXIII,2 (Béal 1983, 382) à laquelle il manque
une extrémité (Clos de la Tour ; ig. 17c). Mentionnons
quelques exemplaires similaires : Aigues-Vives
(Béal 1984, 103, no 380), Mayence (Mikler 1997, 17),
Magdalensberg (Gostenčnik 2005, 450) … Les deux
autres pièces appartiennent au type AXXII,1 (ig. 17d)
ou AXXII,2 (ig. 17e ; Béal 1983, 237-238). Le premier
type est très fréquent dans le monde romain : par
exemple, Javols (Lozère ; Béal 1981, 13), EscolivesSainte-Camille (Yonne ; Prost 1983, no 213), Vertault
(Béal, Rodet-Belarbi 2003, 64) mais il est connu en
Grèce dès le VIIIe s. av. J.-C. et toujours fabriqué au
Moyen Âge (Béal 1983, 239).
3.2. L’ameublement et la décoration
3.2.1. Les éléments de charnière
Quinze des éléments de charnière mis au jour à Fréjus
se rattachent au type AXI,1 (Béal 1983, 102). L’un d’eux
a été fabriqué dans la diaphyse d’un métatarse d’équidé,
deux autres dans celle d’un métatarse de bœuf, et un
quatrième dans un tronçon d’os long qui évoque un tibia
de bœuf. Quatre exemplaires portent non loin de l’une
des extrémités, deux ou trois sillons. Sur l’exemplaire
des Aiguières (no 527) et sur celui des Poiriers (2009)
(US 300482), le fond est encore rempli de peinture noire.
Le type AXI,2 est mieux représenté (Béal 1983,
110). On compte 70 exemplaires. Deux d’entre eux
ont la paroi non encore perforée. L’un des éléments
de charnière a été taillé dans un métacarpe de bœuf,
quatorze autres ont été façonnés dans un métatarse de
bœuf. Les équidés sont également sollicités mais dans
une moindre mesure : deux métatarses ont été identiiés
et peut-être deux métapodes. Plusieurs fragments sont
trop lacunaires pour déterminer un type.
Un élément de charnière fabriqué dans un métatarse
de bœuf peut être qualiié de raté de fabrication (site de
Nord-Est Cathédrale ; type AXI,2). Le percement de la
perforation à l’aide du foret à archet, a été effectué si
près de la bordure de l’objet qu’elle est en partie ouverte,
il s’agit certainement d’un élément de charnière AXI,1
retaillé ain de le transformer en élément plus court. En
outre, la languette d’arrachement positive et les traces de
sciage encore visibles suggèrent une pièce en cours de
transformation. Par ailleurs, il a été mis au jour sur le site
de Valmier, un élément de charnière de type AXI,2 dont
la perforation latérale est entourée d’un cercle en retrait
par rapport à la surface externe (ig. 18a). La fonction de
cette couronne était-elle de masquer la cheville à l’aide
d’un bouchon rapporté ? Aucun exemplaire similaire n’a
été trouvé, à ce jour, en bibliographie.
Les éléments de charnière de type AX,2 mis au jour à
l’îlot Mangin sont datés du milieu du Ier s. au début du
IVe s. L’un des exemplaires non perforés (no 201) est issu
385
Figure 17 :
Éléments de ceinture en os.
a : îlot Mangin,
b : Cathédrale,
c et d : Clos de la Tour,
e : Porte d’Orée
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Figure 18 :
a : Élément de charnière en os
provenant de Valmier,
b : Élément de meuble ? en os
provenant du Clos de la Tour
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Figure 19 :
Fermoirs en os.
a : Clos de la Tour,
b : les Aiguières
(Dessin : Y. Lemoine, A. Raux /
M. Feugère, DAO : Y. Lemoine).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
386
d’un niveau daté 50 av. J.-C. à 15 ap. J.-C. En revanche,
ceux collectés sur le site des Poiriers (2009) sont datés de
375-400. Cette large fourchette chonologique témoigne
de l’utilisation de ce type d’objet durant toute l’Antiquité.
Enin, a été découvert au Clos de la Tour, un élément en
forme de balustre (ig. 18b) aux extrémités moulurées. Il
pourrait correspondre à un élément latéral de charnière
tels que ceux découverts à Maastricht (Fremersdorf
1940, 333) ou à Lyon (Béal 1983, 141), ou d’une
colonnette participant à la décoration d’un coffret…
Figure 20 :
Éléments de boîte en os.
Tablettes :
a: les Aiguières,
b: Clos Saint-Antoine.
Montants:
c: Mangin,
d: Les Aiguières.
Cheville :
e : Porte d’Orée
(Dessin : A. Raux/M. Feugère,
Y. Lemoine, DAO : Y. Lemoine).
3.2.2. Les fermoirs
Deux fermoirs de malles en osier, des cistes (CullinMingaud 2010, 92), ont été mis au jour (type BIV ;
Béal 1983, 355), l’un au Clos de la Tour (ig. 19a),
le second sur le site des Aiguières (no 536 ; ig. 19b).
De forme parallélépipédique allongée, le premier
exemplaire est percé de deux trous circulaires :
l’un est situé au premier quart de la longueur et le
second aux trois quarts. Le fond des perforations
mettent en évidence le proil du foret. Ce dernier a
provoqué l’éclatement de l’objet lors du percement
ou de l’utilisation répétée du second trou. Celui-ci
légèrement désaxé était destiné à créer une gorge où
l’on plaçait la boucle de fermeture (Feugère 2001,
24). La répartition spatiale de ces pièces est large
(Feugère 2001, ig. 4) et il est possible d’ajouter à
la liste des sites, celui de Nyon (Suisse, Anderes,
2006, 8). Les trois exemplaires mis au jour sur le
site d’Avenches sont issus de niveaux datés par la
céramique du milieu du Ier s. ap. J.-C. Il en est de
même pour l’exemplaire découvert dans une tombe
à Beaucaire (Feugère 2009, 142).
Figure 21 :
Éléments de placage en os.
a, b, c et g : Clos de la Tour ;
d : Place Formigé ;
e, f, h et j (ivoire) : Cathédrale ;
i : Plate-Forme
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
3.2.3. Les boîtes
Les éléments de boîtes découverts à Fréjus, sont d’une
part les tablettes (fond ou couvercle) et d’autre part,
les montants. Deux tablettes ont été mises au jour aux
Aiguières (no 676) et au Clos Saint-Antoine (ig. 20a
et b). L’exemplaire de ce dernier site a été identiié à
un fond car ses bords semblent avoir été afinés dans
l’intention de les glisser dans la rainure des montants.
Deux montants ont été découverts sur les sites de
l’îlot Mangin (no 226 ; milieu Ier au milieu IIe s) et des
Aiguières (no 675) (ig. 20c et d). Ils possèdent des
rainures permettant d’assembler les autres pièces de
la boîte. Le fond et le montant du site des Aiguières
s’adaptent parfaitement l’un à l’autre et pourraient
provenir de la même boîte. Celle-ci ne semble pas
être destinée « au rangement d’objets allongés tels que
spatules, sondes, curettes, épingles » comme le suggère
M. Feugère (2009, 163) car ses dimensions sont trop
faibles pour les contenir. Enin, « une petite plaque avec
un gond correspondant à un couvercle de boîte » a été
mis au jour lors des fouilles de la Butte-Saint-Antoine
(Rivet 2008, 792, no 387). Cet objet n’a pas été revu.
3.2.4. La cheville
Une pièce, de section carré et de forme légèrement
trapézoïdale (Porte d’Orée ; ig. 20e), présente une
facture très soignée et parfaitement polie. Il est
possible d’orienter son identiication plutôt comme
cheville que comme chute de baguette ayant servi à
la fabrication de dés à jouer par exemple. Cet objet
est une parfaite illustration des nombreux éléments,
souvent très simples, fabriqués en os qui ont participé
à l’agencement de meubles, d’outillage… mais pour
lesquels il est dificile de donner leur fonction exacte.
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
3.2.5. Les éléments de placage
La catégorie « éléments de placage » regroupe les pièces
qui nous semblent avoir participé à la décoration d’un
meuble, d’un lit… par le recouvrement de leur structure.
Leur face interne est généralement plane, propre même
si par endroits apparaît encore de l’os spongieux alors que
leur surface externe est lisse (ig. 21a) ou ornée de motifs
géométriques (ig. 21b). Les extrémités taillées en biseau
laissent imaginer les raccords possibles avec les autres
éléments de placage (ig. 21c). Une plaque trapézoïdale
est ornée de motifs géométriques symétriques faits
de lignes incisées (Place Formigé ; ig. 21d). De
même forme mais travaillées plus inement, les deux
pièces découvertes à la Cathédrale portent des motifs
géométriques ou végétaux pour la première, et un décor
végétal en bas-relief de feuilles d’acanthe superposées
pour la seconde (ig. 21e et f) (Rivet 2010, 67-68, no 175,
no 176). Celle-ci possède une moulure à son extrémité
inférieure tandis que la première montre un bord brûlé.
L. Rivet propose, à partir des proils tronconique de
l’une des pièces, et cylindrique de l’autre, de replacer ces
pièces sur un pied de lit (Rivet 2010, ig. 58).
La crête d’un tibia de bœuf retrouvée au Clos de la Tour,
a été taillée ain d’obtenir un élément de placage de plan
semi-ovoïde. Le motif décoratif se limite à une courbe
qui divise la surface en deux zones verticales d’épaisseur
différente (ig. 21g). Ce motif devait se poursuivre sur les
éléments mitoyens. Une guirlande végétale mise au jour
à Nord-Est Cathédrale a également été classée dans cette
catégorie (Rivet 2010, 105, 107, no 475). Taillée dans de
l’os, elle est en forme de croissant de lune et décorée
de motifs alternant avec des zones lisses (ig. 21h).
Un exemplaire similaire daté de la seconde moitié du
Ier ap. J.-C. a été trouvé dans la tombe C de Baldersdorf
(Slovénie ; Jelenko, Groh 2006, 415).
Sur le site de la Plate-Forme, a été découverte une
main tenant une patère décorée de rouelles (ig. 21i).
Cette pièce s’encastrait dans un angle comme le laisse
supposer ses faces arrière et supérieure qui sont lisses
et se rejoignent à angle droit. Enin, une applique en
forme de bras de femme, le coude sensiblement plié et la
main légèrement pendante, a été taillée dans de l’ivoire
(ig. 21j). Cet élément de placage a été découvert dans un
niveau daté de l’Antiquité tardive sur le site de Nord-Est
Cathédrale (Rivet 2010, 158, no 798). La face interne est
lisse et on remarque cependant une gorge en U au niveau
de l’épaule qui devait servir à relier le bras au torse.
Aiguières (no 719 et 720) ? Le soin apporté à l’ouverture
de ces gastéropodes avait permis d’écarter l’hypothèse
de l’extraction de la pourpre (Feugère 2009, 169).
Les placages et les éléments de lits sont fréquents dans
les nécropoles. Une partie de ce mobilier mis au jour
dans celle de Saint-Lambert (1983-1987) a déjà fait
l’objet d’une publication (Béraud, Gébara 1986). Elle a
livré de nombreux autres éléments lors de la poursuite
des fouilles archéologiques en 2006, sous la direction
de K.-Y. Cotto (Service Archéologique Municipal de
Fréjus). De faibles dimensions, ces pièces présentent
essentiellement des motifs géométriques évoquant
des cannelures de colonne reposant sur une base lisse
et plane mais leur inclinaison indique qu’elles étaient
ixées sur un support tronconique. (ig. 22). Un élément
montre des motifs ondulés indéterminés disposés sur
une base moulurée (ig. 22b). D’autres correspondent à
des portions de cylindres et devaient être collés sur des
montants circulaires (ig. 23). Un fragment de plus faible
diamètre pouvait se plaquer sur un pied (ig. 23a). En
387
Figure 22 :
Éléments de lits en os provenant
de la nécropole Saint-Lambert
(fouilles 2006)
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Figure 23:
Éléments de lits en os provenant
de la nécropole Saint-Lambert
(fouilles 2006)
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Enin, un « élément d’applique en os pour un meuble, un
coffre ou un lit » est signalé par L. Rivet (2010, 229, no 81,
ig. 250).
Par ailleurs, peut-on également ajouter aux éléments
décoratifs, les deux coquilles de murex tuberculé
(Hexaplex trunculus) sciées longitudinalement ain d’en
montrer l’intérieur torsadé, découvertes sur le site des
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
388
Les Aiguières
Cathédrale, N-E Cathédrale
Clos de la Tour
Clos Saint-Antoine
Hôpital
Îlot Mangin
Pauvadou, nécropole
Poiriers
Porte d’Orée
Saint-Lambert
Valmier
Total
1
2
1
1
8
8
1
8
2
2
1
2
1
1
1
2
2
7
8
3
Figure 26 :
2
3
3
1
1
1
12
NR
A
XXXIV,3
Total
14
2
1
1
1
3
1
A
XXXIV,2
Ier
HS
HS
1
5
La sixième tessère est alexandrine et présente « une
tête barbue à droite, sculptée en relief plat et très usée ;
au revers, chiffre XV en latin et en grec, au-dessus
et au-dessous de l’inscription grecque KPONOC ; le
premier « O » de Chronos se confond avec un trou
central » (ig. 27g ; Lemoine in Aujaleu et al. 2009).
Une seconde tessère alexandrine a été découverte sur
le site de l’espace Valmier (ig. 27h). L’avers est décoré
A
XXXIII,7
Ier
HS
HS
6
A
XXXIII,6
TPQ
HS
ap.
230
HS
HS
HS
début
IIIe
IIIe
HS
A
XXXIII,5
TAQ
HS
ap.
230
HS
HS
HS
milieu
IIe
IIIe
HS
A
XXXIII,4
Sites
A
XXXIII,3
Jetons
(Béal 1983)
A
XXXIII,2
Récapitulatif des principaux
types de jetons.
(d’après Béal 1893, 319 ;
DAO : Y. Lemoine).
A
XXXIII,1
Figure 25 :
3.3.1. Les jetons
Les jetons ont été classés parmi les divers types
répertoriés par J.-C. Béal (1983, 283) (ig. 25) ; hormis
dix exemplaires qui n’appartiennent pas clairement à
l’un d’eux (ig. 26). Le type le mieux représenté est le
AXXXIII,8 qui totalise douze exemplaires. J.-C. Béal
donne une fourchette chronologique débutant dès
la in de la Tène III et n’allant pas au-delà du IIIe s.
L’exemplaire mis au jour sur le site de Cathédrale
provient d’un niveau daté d’après 230 tandis que celui
de Mangin est issu d’un niveau milieu IIe-début IIIe s.
Les types AXXXIII,1 à AXXXIII,4 sont également
très fréquents et comptent huit exemplaires chacun.
Un des jetons du type AXXXIII,3 a été mis au jour sur
le site de la Porte d’Orée, dans un niveau daté du Ier s.
ce qui cadre avec la fourchette chronologique connue
pour ce type. Il en est de même pour les quelques
autres jetons datés. À Fréjus, le type AXXXIII,6
n’est illustré que par deux découvertes provenant de
niveaux calés chronologiquement entre 375 et 400
A
XXXIV,1
3.3. Les jeux et la musique
3.3.2. Les tessères
Six des neuf tessères ont été mises au jour sur le site
des Aiguières. Rappelons brièvement, puisqu’elles
ont déjà été décrites par M. Feugère (2009, no 708 à
712, ig. 55), que trois d’entre elles possèdent une face
supérieure galbée et moulurée au tour et une face
inférieure gravée du chiffre « V » pour la première,
du chiffre « VIIII » pour la deuxième et des chiffres
« VIIII » et « 0 » superposés pour la troisième (ig. 27c,
d et e). Un jeton de type Béal AXXXIII,8, découvert
sur le site de Valmier, présente, sur la face supérieure,
une série de gorges concentriques, et sur la face
inférieure, le chiffre II ou VII gravé.). Enin, sur le
site du Clos de la Tour, une pièce possède une face
supérieure pourvue d’un sillon périphérique et décorée
d’une légère moulure convexe et d’une dépression
centrale tandis que sa face inférieure présente une
croix pattée en son centre qui pourrait être le chiffre
« X » (ig. 27f). Sans être très fréquent, il n’est pas rare
de trouver des tessères dans les lots importants de
jetons tels que ceux de Vertault (Béal, Rodet-Belarbi
2003), d’Aldborough (Bishop 1996, 40)…
A
XXXIII,9
Figure 24 :
Éléments de marqueterie en os
provenant du Clos
Saint-Antoine.
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Enin, les trois éléments de marqueterie découverts
sur le site du Clos Saint-Antoine, ont été isolés des
autres éléments de placage en raison de leur très
ine épaisseur. Ils présentent des formes différentes :
l’un est en forme de losange aux côtés concaves
(ig. 24a), le deuxième, en forme de pelte (ig. 24b) et
le troisième, en forme de balustre (ig. 24c). Il a été
découvert sur le site des Blaïs (Cannet-les Maures ;
Var) un exemplaire similaire au premier, dans un
niveau daté de 160 ap. J.-C. (Congès, Lemoine 2005,
no 148).
participant ainsi à la conirmation de l’hypothèse
de J.-C. Béal sur une extension de ce type au-delà
du début du IIIe s. (Béal 1983, 305). En outre, cinq
pions au sommet arrondi ont été répertoriés (type
AXXXIV,2 ; Béal 1983, 321).
A
XXXIII,8
outre, un décrochement évoque un emboîtement avec
une autre pièce.
1
1
1
1
1
1
1
5
8
1
1
1
5
1
1
3
5
1
10
Répartition des jetons de Fréjus entre les différents types déinis par J.-C. Béal (1983). NR : type non répertorié par cet auteur (en nombre d’exemplaires).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
3
2
10
6
1
14
5
70
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
d’une scène sculptée en relief et représentant un âne
saillissant une femme. Le revers, pointé en son centre,
porte deux chiffres latins de part et d’autre du centre :
VI et XI. Ce type d’objet historié, datable entre César
et Néron, a fait l’objet d’études approfondies par d’E.
Alföldi-Rosenbaum (1971, 1976, 1980). Il appartient à
un groupe homogène dont le revers est toujours marqué
d’une valeur comprise entre I et XV (Fittà 1998, 171176, ig. 291-292). « Compte tenu de leur diffusion,
on peut penser qu’elles servaient dans un jeu crée à
Alexandrie vers le milieu du Ier s. av. J.-C., et diffusé
vers l’occident, principalement, semble-t-il, par le biais
des armées romaines » (Feugère 2009, 168). La scène
renvoie à un passage des Métamorphoses d’Apulée.
Une autre tessère est en forme de coquillage17 et porte
sur sa face plane, le chiffre II (ig. 27i). Découverte
sur le site des Aiguières (no 712), elle est en tout point
similaire à celle conservée au musée de Nyon hormis le
chiffre gravé au dos qui est le « VIII » sur l’exemplaire
suisse (Anderes 2006, 12). Bien d’autres exemplaires
ont été répertoriés en Europe (Feugère 2009, 168).
S’ils ont tous un chiffre allant de I à XV incisé sur
leur face plane, leur forme peut être variée et igurer
des poissons, des volailles, des lapins… Enin, une
tessère rectangulaire a été découverte aux Aiguières
(no 713). Elle présente une face légèrement arrondie et
une face portant l’inscription IXII [… Une perforation
la traverse de part en part. Un bouton de préhension
se trouvait à l’une des extrémités (ig. 27b). Elle ne
peut pas être assimilée aux tesserae nummulariae qui
servaient au contrôle des monnaies, car une seule de
ces faces est marquée. Aussi, même s’il n’a pas été
possible de décrypter la signiication des ces quatre
chiffres, il semble que cette pièce soit à classer parmi
les éléments de jeux (Feugère 2009, 168).
3.3.3. Les dés à jouer
Les dés à jouer complets sont au nombre de neuf
exemplaires : sept sont creux et appartiennent au
type B I, et deux autres sont pleins et se rattachent au
type B III (Béal 1983, 345, 349 ; ig. 28a). Les points
sont marqués soit par des cupules, soit par des cercles
ocellés. Les dés à jouer creux provenant du site de
Nord-Est Cathédrale et de Valmier sont complets.
En revanche, il manque à l’exemplaire mis au jour
au Clos de la Tour les deux rondelles rapportées
(ig. 28b). Il a peut-être été fabriqué dans du bois de
cerf. Par ailleurs, un angle droit d’objet fragmenté
très poli découvert à la Porte d’Orée, rappelle par ces
dimensions et la présence d’une perforation axiale les
dés creux de type B I mais cette hypothèse n’est pas
confortée par la présence du marquage des chiffres
(ig. 28c). Ces pièces de jeux issues des fouilles du
Clos de la Tour et de la Porte d’Orée sont de plus
grand format. Les côtés mesurent 18 mm pour ce
dernier tandis que le premier, cubique mais irrégulier,
possède des côtés de 18 à 20,5 mm. Ces dés semblent
peu fréquents en Narbonnaise et en Gaule Lyonnaise
(Manniez 2010, 18) alors
qu’ils ont été répertoriés
dans divers sites de la
France septentrionale.
Citons pour mémoire les
exemplaires de Mâlain
(Dollé sans date, 32), de
Mayenne (Mikler 1997,
130), de Vindonissa
(Schmid 1978) et ceux
de Colchester (Crummy
1995, 96). À l’inverse,
un dé à jouer de petite
taille a été collecté lors
des fouilles de NordEst Cathédrale (Rivet
2010, 105, no 476). Il
mesure 7 mm de côté
et reste donc juste audessus des mesures
de ceux appartenant à
la catégorie des « dés
miniatures », mise en
évidence par Y. Manniez à partir des exemplaires de
la région nîmoise.
3.3.4. Les osselets
Parmi les pièces dédiées au jeu de hasard (Dandoy,
1996), on note la présence à Fréjus d’un talus droit de
mouton dont les deux
faces sont aplanies suite
à un rabotage important
(Les Aiguières). Cette
pièce de jeu se retrouve
en maints endroits
comme par exemple à
Amiens (Thuet 2007, 71),
où douze exemplaires
ont été mis au jour, mais
ces divers exemplaires
ne proviennent pas
toutes de la même
structure archéologique.
Hormis trois talus hors
stratigraphie, les autres
ont été découverts dans
le comblement de fosses
ou dans des niveaux d’occupation datés du Ier s. et de
la première moitié du IIe s.
Dans la sépulture 1021-1130.5 de la nécropole de SaintLambert (fouilles 2006), a été mis au jour un autre talus d’ovin (ig. 28d). Il a été perforé à partir de la trochlée plantaire. Tout comme le précédent, ces pièces
ont souvent été répertoriées dans les tombes (Dureuil,
Béal 1996, 96) ou dans des zones urbaines (SaintMarcel, Indre ; Rodet-Belarbi 1990, 68). Compte tenu
du grand nombre d’osselets perforés inventoriés, Ch.
389
Figure 27 :
a : Pion en os provenant du
Clos de la Tour .
Tessères en os :
b, c, d, e, f, g et i : les Aiguières
h : Valmier
(Dessin : A. Raux/M. Feugère,
Y. Lemoine, DAO : Y. Lemoine).
Figure 28 :
Dés à jouer :
a : en os Clos Saint-Antoine,
b : en bois de cerf Clos de la Tour,
c : en os Porte d’Orée,
d : Talus de mouton perforé
provenant de la nécropole
Saint-Lambert
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
390
Daremberg et E. Saglio proposent que cette perforation servait à faire passer un lien « qui permettait de
les porter commodément avec soi sans risquer de les
perdre » (Daremberg, Saglio, s.d., talus).
Figure 29 :
Jambe de poupée en os
provenant des Aiguières.
(Dessin : A. Raux/M. Feugère,
DAO : Y. Lemoine).
Figure 30 :
Récapitulatif des principaux
types d’aiguilles (d’après Béal
1983, 182 ; DAO : Y. Lemoine).
3.3.5. La poupée
Une partie du corps d’une poupée, mise au jour sur le
site des Aiguières, a été taillée dans de l’os. Il s’agit
d’une « jambe chaussée d’une bottine souple et gainée d’un motif réticulé, elle devait être articulée sur
une poupée grâce à des ils métalliques placés dans
les deux trous visibles au sommet » (Goudineau 1979,
ig. 31). Cette découverte amplement commentée par
M. Feugère à l’aide de divers points de comparaisons (Feugère 2009, 164, no 692 ; ig. 29), est originale
car les poupées romaines articulées ne sont pas fréquentes. En outre, elles sont généralement nues, alors
que la jambe de celle de Fréjus est couverte. Entière,
elle devait mesurer une vingtaine de centimètres.
3.3.6. Les aérophones
Un premier aérophone a été mis au jour sur le site
de l’amphithéâtre. Issu d’un niveau daté de la in du
Ier s. au IVe s. (phase IIIC / US 4011), cet instrument
à vent (lûte, appeau ou siflet) a été fabriqué dans
un os long d’oiseau (humérus de rapace ?). Il porte
non loin de son extrémité conservée, deux incisions
ines et parallèles qui évoquent deux premiers essais
infructueux. Il subsiste une ouverture grossièrement
circulaire de 5 mm de diamètre située à 17 mm
du bord. L’autre extrémité est cassée. Un second
aérophone a été découvert sur le
site de l’Agachon. Taillé dans un
humérus d’oie (Anser anser), il
possède une extrémité sciée sous
laquelle une entaille témoigne d’un
premier essai infructueux, et une
extrémité cassée où se remarque
l’arrondi d’un trou de jeu.
Depuis la Préhistoire, les os longs
d’oiseaux sont employés pour la
fabrication des aérophones (Fages,
Mourer-Chauvire 1983) et cet usage
perdura au moins jusqu’au Moyen
Âge (Biddle 1990, 721 ; Demians
d’Archimbaud 1980, 429). Divers
exemplaires ont été répertoriés, par
exemple, sur les sites bourguignons
de Vertault (Côte d’Or ; Béal,
Rodet-Belarbi 2003, 56) et de Mâlain
(Côte d’Or ; Dollé s.d., 49), à Liberchies
(Belgique, IIe-IIIe s., Coulon 2000,
31), à Mayence (Allemagne, Mikler,
1997, 131), à Nyon (Suisse, Anderes
2006, 12), ou encore plus tardivement
à Portout (Isère, Ve s., Pernon, Pernon
1990, 87).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
3.4. Le travail du textile
3.4.1. Les aiguilles
Plus de la moitié des aiguilles mise au jour n’a pu être
rattachée à un type particulier en raison de la cassure de l’objet au niveau du chas inférieur (ig. 30).
Les types XIX,9, XIX,2 et XIX,3 sont les mieux représentés avec une douzaine d’exemplaires chacun
(ig. 31). Cependant, si le type XIX,3 peu différent
du type XIX,2 peut être considéré comme sa variante, alors ces aiguilles dont le chas est en forme
de 8 en raison du forage tangentiel de deux trous,
sont de loin les plus nombreuses. Les aiguilles de
ces trois types sont présentes dès la seconde moitié du Ier s. jusqu’à l’Antiquité tardive (Béal 1983,
163). Les rares exemplaires de Fréjus découverts en
contextes archéologiques datés précisément s’inscrivent dans cet intervalle. Puis viennent les types
XIX,6 et XIX,4 qui ont perduré du Ier au Ve s. de
notre ère. Aucun de ces dix exemplaires de Fréjus
n’est daté.
3.4.2. Les fusaïoles et les fuseaux
Les fusaïoles, dont le rôle est à la fois d’alourdir le fuseau
tout en permettant sa rotation, ont été taillées soit dans
de l’os, soit dans du bois de cerf, et plus précisément
dans le pédicule qui soutient le bois. Les premières
proviennent des sites des Aiguières (no 344), du Clos de
la Tour, du Clos Saint-Antoine, de l’îlot Mangin (nos 220
et 224) ou encore de la Place Formigé. De facture
similaire (type Béal AXXXVI,1), elles possèdent
une face plane et une face légèrement bombée. Elles
présentent néanmoins quelques divergences : les deux
faces portent des incisions faites au tour (Feugère
2009, 118, no 344) ; la perforation centrale est entourée
de deux incisions concentriques (ig. 32a) ; la face
inférieure plane ne porte pas de décor tandis que la face
supérieure légèrement bombée est décorée de gorges
concentriques (ig. 32b). Ces dernières ne sont parfois
qu’au nombre de quatre (Place Formigé).
Les deux exemplaires de l’îlot Mangin proviennent de
niveaux datés du milieu IIe-début IIIe s. pour l’une, et
du IIIe s. pour la seconde. Ces données élargissent la
fourchette chronologique donnée par J.-C. Béal qui en
1983, n’avait pu répertorier que des exemplaires datés
du Ier et du début du IIe s. (Béal 1983, 328).
Les deux dernières fusaïoles, de type AXXXVI,3, sont
taillées en tronc de cône, dans le pédicule du crâne de
cerf (Cathédrale, Porte d’Orée). La partie plane de la
première fusaïole est décorée par une série de cercles
ocellés disposés autour de la perforation centrale
(ig. 32c). Elle est en ce point tout à fait similaire à de
nombreuses autres pièces de l’Antiquité tardive, comme
par exemple celles de Jonzac (Charente-Maritime ;
Bertrand, Robin 2006). Les décors d’ocelles sont
effectivement très fréquents durant cette période sur
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
de nombreux objets : peignes, manches de couteau,
plaquages de coffrets… Sur l’autre exemplaire, sont
présents deux groupes de deux incisions sur la face
bombée, et des incisions sur la face plane (ig. 32d),
tout comme sur un exemplaire mis au jour à Maastricht
(Pays-Bas ; Dikjman, Ervynck 1998, 44, no 7). Malgré
l’absence de datations associées, ces deux fusaïoles
proviennent très vraisemblablement de niveaux de
l’Antiquité tardive.
Trois fuseaux découverts à Fréjus ont été retrouvés
dans des contextes bien différents. Le seul fuseau du
site des Aiguières a été mis au jour dans le sondage 10
daté du Ier s. ap. J.-C. Il possède un corps renlé à son
milieu qui s’afine vers l’extrémité inférieure tandis
que sa partie supérieure est manquante (Feugère
2009, 118, no 343). Un autre fuseau, collecté sur le site
de Porte d’Orée dans un niveau daté des Ve-VIe s.,
appartient au type AXVIII,2 (Béal 1983, 152). Il
possède, en effet, à son extrémité supérieure, une
encoche taillée en biais de 12 mm de long. La moitié
inférieure est manquante. Enin, le troisième fuseau
se rapporte au type AXVIII,5 (Béal 1983, 155) et a
été découvert dans une tombe de la nécropole SaintLambert (fouilles 1983-1987).
3.4.3. Les quenouilles
Les quenouilles ont parfois été, à tort, qualiiées
d’épingles auxquelles il a été attribué un type
particulier (AXXI,9 ; Béal 1983, 229). Elles se
caractérisent par de grandes dimensions, un corps
de section cylindrique, une extrémité en forme
d’anneau large, tandis qu’un motif iguré est taillé
sur l’autre extrémité (ig. 32e). Une telle pièce a
été mise au jour sur le site des Aiguières, dans un
niveau du sondage 10 daté du Ier s. (Feugère 2009,
118, 122, no 342). Une autre incomplète et non datée a
été découverte sur le site de Pauvadou. Un troisième
exemplaire a été répertorié dans le Var, lors de la
fouille de la nécropole de la Guérine à Cabasse (in
Ier s. ; Bérard 1980, 26, no 75). M. Feugère signale de
nombreux autres sites sur lesquels des quenouilles
similaires ont été mentionnées, indiquant que
leur répartition géographique est très étendue, de
l’Espagne à la Russie méridionale et jusqu’en Asie
Mineure. En France, elles semblent plus nombreuses
dans la moitié méridionale. Tous les exemplaires
calés chronologiquement proviennent de niveaux
datés du Ier s. ap. J.-C.
3.5. L’instrumentum divers
Aiguilles
(Béal 1983)
Sites
Les Aiguières
Amphi 3,
Arènes-Espace
Cathédrale,
N-E Cathédrale
Clos de la Tour
Clos Saint-Antoine
Pavaudou, fossé
Pauvadou, nécropole
(1978)
Pauvadou, nécropole
(1982-84)
Place Formigé
Poiriers
Valmier
Total
TAQ
TPQ
HS
HS
HS
Ep.
Flav.
230
ap.
230
HS
HS
HS
HS
HS
HS
HS
A XIX,2 A XIX,3 A XIX,4 A XIX,6 A XIX,9
HS
Ep.
Flav.
120
ap.
230
HS
HS
HS
HS
HS
391
3
1
1
1
2
1
11
1
8
12
Figure 31 :
2
3
2
1
1
2
4
1
1
3
3
7
5
1
1
1
3
1
1
3
3
Total
2
1
2
7
1
3
1
1
12
2
11
2
45
Répartition des aiguilles identiiables de Fréjus entre les différents types déinis par J.-C. Béal (1983).
cuilleron est orné de cercles concentriques (ig. 33a).
Le manche est parfois de section rectangulaire
(ig. 33b), avec en outre, un décrochement situé au
départ du cuilleron (Aiguières no 626). Malgré ces
variantes, ces objets semblent avoir peu évolués et
sont fréquents du IIIe s. av. J.-C. au IVe s. ap. J.-C.
Les ligulae mises au jour à Fréjus sont conformes au
type AXXV,2 (Béal 1983, 252). Celle collectée sur le
site de la Porte d’Orée l’a été dans un niveau daté du
Ier s. se plaçant ainsi au milieu de la fourchette chronologique donnée par J.-C. Béal pour ces objets, soit
du IIIe s. av. J.-C. au IIIe s. ap. J.-C. (Béal 1983, 252).
Deux exemplaires de type AXXV,3 (Béal 1983, 253)
possèdent un cuilleron décoré de chevrons gravés au
dos (Aiguières no 627, Porte d’Orée ; ig. 33c et d).
Figure 32 :
Fusaïoles en os :
a : Clos de la Tour,
b : Clos Saint-Antoine ;
en bois de cerf
c : Porte d’Orée,
d : Cathédrale,
e : Quenouille en os provenant
des Aiguières
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
3.5.1. Les cuillères
Huit des cuillères correspondent à des cochlearia
(type AXXV,1 ; Béal 1983, 249). Le manche peut être
décoré de chevrons incisés comme sur l’exemplaire
du site des Aiguières (no 624). Sur deux autres
pièces (Aiguières no 625, Plate-Forme), le centre du
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
392
Le cuilleron incomplet de la ligula du site des Aiguières (no 628) est
très atypique. Il a été façonné dans
un matériau indéterminé (écaille ?)
et n’appartient peut-être pas à la
période romaine (ig. 33e).
Figure 33 :
Cuillères en os:
a, d et e : les Aiguières,
b : Cathédrale,
c : Porte d’Orée
(Dessin : A. Raux/M. Feugère,
Y. Lemoine, DAO : Y. Lemoine).
Figure 34 :
Manches en os :
a : Porte d’Orée
b : Clos de la Tour,
c : Clos Saint-Antoine
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
3.5.2. Les manches
Les manches mis au jour à Fréjus sont très divers. Certains, en
os, sont cylindriques et pleins
(ig. 34a). Ils se rattachent au type
AXVII,1 (Béal 1983, 147). La soie
est enfoncée dans le canal médullaire de l’os, soit mise en place en
force, soit y était maintenue par
blocage ou par collage. Un exemplaire a été découvert dans un niveau daté de la première moitié
du IIe s. lors de fouilles du site de
la Porte d’Orée. Un autre exemplaire, de forme tronconique et de
section hexagonale peut s’apparenter au type Béal
AXVII,2b (Béal 1983, 149-150). Il a été mis au jour
sur le site de Notre-Dame dans un niveau daté des
Ve-VIe s. Son extrémité utile, non conservée, était
creusée d’un canal dans l’axe longitudinal destiné à
l’emmanchement d’une soie métallique. Cependant,
on ne peut déterminer à quel type d’ustensiles ces
manches s’adaptaient. Quelques exemplaires analogues non datés sont connus à Lyon (Béal 1983,
no 351), au musée dauphinois de Grenoble et au
musée Carnavalet à Paris (Dureuil, Béal 1996, 66,
no 111 à 114). Découvert sur le site de Nord-Est Cathédrale, un manche plein de section rectangulaire,
aux angles arrondis possède une extrémité cassée
tandis que l’autre a été taillée en biais sur une partie
de l’épaisseur, à partir de chaque face, laissant une
languette centrale brisée. Deux ilets parallèles incisés courent sur la longueur de chaque face (Rivet
2010, no 771). Un autre exemplaire encore, collecté
lors de fouilles au Clos de la Tour, est mouluré. Son
extrémité d’emmanchement est pourvue d’un appendice tronconique et la partie supérieure terminée
par une sphère (ig. 34b).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
Une autre catégorie regroupe
les manches composés de deux
plaques, enserrant la soie de la
lame et réunies entre elles par
des rivets métalliques. Une demiplaque de manche très lacunaire a
été mise au jour lors des fouilles sur
le site du Clos Saint-Antoine. Son
extrémité est ornée de croisillons
encadrés de part et d’autre de deux
lignes incisées et on observe une
petite portion de la perforation où
se plaçait le rivet maintenant les deux demi-plaques
enserrant la soie de la lame (ig. 34c).
Deux manches de rasoirs de section rectangulaire
dont les deux faces sont ornées de deux moulures
centrales longitudinales, se rapportent au type AIV,2
(Béal 1983, 75). Ils ont été découverts sur le site de
la Porte d’Orée (ig. 35a) et sur celui des Aiguières
(ig. 35b). Leur extrémité inférieure est biconcave
et devait être terminée, d’après des exemplaires
complets, par deux volutes en fer (non conservées),
prolongement la soie. L’autre extrémité, à proximité
de la lame, présente une dépression concave de part
et d’autre du manche qui servait à le maintenir entre
les doigts. Outre ceux déjà signalés par I. Bertrand
(1999), des exemplaires similaires ont été découverts
en France. À Narbonne, un exemplaire provient
d’un niveau daté de 60-100 ap. J.-C. (Rodet-Belarbi
2004, 226) tandis que le second est issu d’un niveau
constitué à la in du IIe-début du IIIe s. (RodetBelarbi 2011, 250). Trois autres exemplaires sont
datés du Ier s. : Toulouse (Haute-Garonne ; Filippo
de 1995, 89 ; Ier s.), Amiens (Thuet 2007, 168, no 135,
60/70-90), Besançon (Doubs ; Feugère 1992, 142,
no 299, 1-20 de notre ère). Il apparaît ainsi que si ce
type de manche semble être plus fréquent au Ier s., il
est néanmoins présent durant le IIe s. de notre ère,
conirmant ce qui avait été entrevu précédemment
(Béal 1983, 75 ; Bertrand 1999, 19). Deux manches
provenant du site des Aiguières sont en ivoire
(no 630 et un exemplaire sans référence). Le premier,
de section rectangulaire, a été endommagé par
l’oxydation de la soie de la lame encore en place dans
son logement qui a provoqué sa issuration (ig. 35c).
Enin, sur le site des Poiriers, a été mise au jour une
plaquette allongée possédant une face inférieure
plane et une face supérieure bombée. L’une des
extrémités est sciée en biais tandis que l’autre est
droite. Une gorge très large suivie d’une gorge ine
ont été creusées non loin de l’une des extrémités.
Il manque cependant, les perforations permettant
d’accueillir des rivets métalliques pour conirmer
cette interprétation de plaque de manche. Sur ce
même site, un manche de rasoir de type Greep 2 a
été mis au jour dans un niveau daté de 375-400 de
notre ère.
Lors de fouilles de la place Formigé, a été collecté
un « couteau-pliant/greffoir (no 83) (c.706) : couteau
constitué d’un manche en bois de cerf (andouiller
de massacre : identiication Ph. Columeau), façonné
et poli, et d’une lame pliante ; assujettie à un axe
en bronze, la lame, en fer, se replie dans une fente
aménagée dans le manche dont l’extrémité la plus
large présente une cavité dans laquelle devait
s’encastrer un embout, manquant » (Rivet 2010, 229,
no 83, ig. 251).
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
encrier (Božič, Feugère 2004, 35),
analogue à celui découvert à la place
Formigé en sigillée du Sud de la Gaule
de type Hermet 18 (Rivet 2010, 310,
no 76, ig. 370).
3.5.3. L’écriture
L’écriture est illustrée par la découverte de deux
stylets en os sur le site des Aiguières (no 513 et 514 ;
ig. 36). Interprété dans un premier temps comme
des fuseaux (Béal 1983, 151 et bien d’autres auteurs
qui ont suivi sa typologie), ces objets sont maintenant
correctement interprétés (Božič, Feugère 2004, 30),
même si certains auteurs semblent encore hésiter
(Anderes 2006, 7). Les stylets servent à écrire sur des
tablettes enduites de cire à l’aide de leur extrémité
inférieure pointue, tandis que l’autre extrémité porte
le plus souvent un renlement qui permettait de lisser
la cire pour effacer le texte précédent. Ils sont très
fréquents et leur présence a été notée sur divers
sites. Celui de Magdalensberg en possède une belle
série (Gostenčnik 2005, 41) tout comme le musée de
Mayence (Mikler 1997, 25), celui du Carnavalet de
Paris (Dureuil, Béal 1996, 71), de Lyon (Béal 1983,
155) ou encore de Nîmes (Béal 1984, 41). Quelques
exemplaires ont été découverts sur les sites d’Augst
(Deschler-Erb 1998, 143), de Vertault (Côte d’Or,
Béal, Rodet-Belarbi 2003, 69), de Narbonne (RodetBelarbi 2004, 227)18… Les datations des niveaux
de découverte de ces stylets sont comprises dans
une fourchette chronologique allant de l’époque
augustéenne au milieu Ier s. ap. J.-C. (Béal 1983, 155).
Signalons aussi la découverte d’un anneau plat mis au
jour lors de la fouille des Poiriers (2009). Il présente
un bord externe arrondi et une face inférieure plane.
La perforation centrale, de 12 mm de diamètre,
possède un bord chanfreiné plus haut que l’ensemble
de la pièce. Celle-ci évoque la partie sommitale d’un
3.5.4. Les « outils »
3.5.4.1. Les plaques
Cinq pièces dont la fonction n’a pu
être identiiée avec certitude, ont été
regroupées ici en raison de leurs caractéristiques communes. Elles se
présentent sous la forme de plaques
longues, ines et peu larges, s’apparentant ainsi aux objets du type BXIc
(Béal 1983, 374). Toutes sont patinées. Le premier exemplaire découvert sur le site de la Porte d’Orée dans
un niveau daté de la première moitié
du IIe s., possède une face inférieure
plane, une face supérieure légèrement
bombée. La seule extrémité conservée
est arrondie (ig. 37a). Elle est ornée de
motifs géométriques effectués à l’aide
de lignes incisées peu profondes. Le
deuxième exemplaire est de facture similaire mais
ne porte aucun décor (Pauvadou fossé ; ig. 37b). Le
troisième a deux faces légèrement bombées et un
tranchant droit (Clos Saint-Antoine). Seule son extrémité utile est conservée. Enin, le dernier trouvé
sur le même site, ne possède plus qu’une extrémité
arrondie et un bord légèrement dentelé, le reste de
l’objet est cassé (ig. 37c). Encore plus fragmentaire,
une extrémité de plaque portant une croix incisée,
a été ajoutée à ce lot en raison de ses dimensions
(largeur et épaisseur) similaires à celles des pièces
précédentes et de sa patine (ig. 37d). S’agit-il de lissoirs, de lames de tisserands utilisées pour le tassage
des ils de trame, d’outils de potiers (estèques) ? Il ne
semble pas possible de trancher à ce jour sans une
analyse tracéologique ine des ces pièces.
3.5.4.2. Les scapulas
Enin, une série de cinq scapulas de bœuf, toutes traitées de manière identique,
ont été mises au jour sur le
site des Poiriers (2009). Elles
sont brièvement décrites ici
car elles sont encore en cours
d’étude. La palette est sciée au
niveau du col, le bord dorsal
est généralement intact tandis que la surface de la face
médiale est plus ou moins
abrasée jusqu’à ne plus comprendre d’os compact pour les
pièces les plus usées. En outre,
393
Figure 35 :
Manches en os :
a : Porte d’Orée,
b et c : les Aiguières
(Dessin : A. Raux/M. Feugère,
Y. Lemoine, DAO : Y. Lemoine)
d : Place Formigé, couteaugreffoir en bois de cerf
(Dessin et DAO : S. Saulnier).
Figure 36 :
Stylets en os pour écrire
provenant des Aiguières.
(Dessin : A. Raux/M. Feugère,
DAO : Y. Lemoine).
Figure 37 :
Plaque « Outils » en os :
a : Porte d’Orée,
b : Pauvadou fossé,
c et d : Clos Saint-Antoine
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
394
l’épine scapulaire porte une
perforation traversante sur
un exemplaire. Sur le second, elle a été effectuée en
biais tandis que les trois n’en
portent pas. Il s’agit d’outils montrant de nombreuses
traces d’utilisation par frottement et d’usure. L’analyse
des diverses activités artisanales mises en évidence sur
le site des Poiriers permettra
peut-être de préciser la fonction de ces outils. À ce jour,
aucun exemple similaire n’a
été trouvé en bibliographie.
Figure 38 :
a : Indéterminé en bois de cerf
provenant des Aiguières.
Cylindres en os évidés :
b : Pauvadou fossé,
c et d : Clos de la Tour,
e : Anneau provenant de la
Porte d’Orée.
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Figure 39 :
Disques indéterminés en os
provenant du Clos de la Tour.
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
Figure 40 :
a et b : Indéterminés en os
provenant de la Porte d’Orée.
(Dessin et DAO : Y. Lemoine).
3.6. Les indéterminés
Les pièces décrites ici n’ont pu être identiiées. Elles
sont donc classées en fonction de leur forme générale et décrites succinctement, à l’exception de celles
découvertes sur les sites de l’îlot Mangin (Lemoine,
Rodet-Belarbi 2005-2006) et des Aiguières (Feugère
2009) qui ont été déjà été
consignées dans les monographies respectives.
3.6.1. Les objets longs et ins
Les objets longs et ins qui
ont pu être des aiguilles, des
épingles, des cuillères à parfum, des spatules… sont au
nombre de 279 exemplaires.
En raison de l’absence de
leurs extrémités, il n’est pas
possible d’en dire plus sur ces fragments. Parfois,
même présente, leur extrémité supérieure ne permet
pas non plus de déterminer avec certitude leur fonction originelle. Par exemple, la grande tête ovoïde
mise au jour lors des fouilles du Clos de la Tour a-telle appartenu à une épingle ou à un fuseau ? Il en est
de même avec les extrémités supérieures informes
pour lesquelles il n’est pas possible de trancher entre
« épingle », « spatule », ou encore « cure-oreille » (îlot
Mangin ; Lemoine, Rodet-Belarbi 2005-2006, 71).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
3.6.2. Les cylindres et les anneaux
Une pièce indéterminée provient du site
des Aiguières mais était absente du lot
étudié par M. Feugère. Taillée dans un
merrain de cerf d’après son diamètre,
elle se présente dans son état actuel
sous la forme d’un demi-cylindre évidé
(ig. 38a). En effet, la partie spongieuse a
été ôtée. Elle est en outre percée de deux
séries de cinq trous disposées le long des
bords et de deux autres perforations dis-
posées entre ces deux rangées. Aucune usure particulière n’a été observée sur leurs bords. Sa fonction
est énigmatique et aucun point de comparaison n’a
été trouvé à ce jour en bibliographie.
Divers éléments cylindriques creux ont été mis au
jour. L’un d’eux, découvert sur le site de Pauvadou
fossé, a été taillé dans un os long dont le canal médullaire a été nettoyé. Il possède deux extrémités
sciées, planes et tournées et un corps orné de deux
séries de gorges ines, situées non loin de chaque extrémité (ig. 38b). Cet objet évoque les « godets » de
type A VIII (Béal 1983, 91) dont la fonction est toujours indéterminée.
Un élément collecté au Clos de la Tour dont il ne reste
qu’un quart de la circonférence, s’apparente à un pied de
petit meuble ou à un élément de placage en raison de son
corps bombé reposant sur une base moulurée (ig. 38c).
Il ne reste d’un autre exemplaire issu du même site
qu’un tiers de sa circonférence (ig. 38d). De faible hauteur, il est orné de moulures disposées près des extrémités et au centre du corps. La surface intérieure
est légèrement bombée avec un ressaut vers l’une des
extrémités. Il ne semble pas qu’il puisse être apparenté
à un corps de pyxide compte tenu de sa faible hauteur
et de la position du renlement interne inférieur qui ne
pourrait maintenir un fond.
Par ailleurs, trois anneaux semblent de bien grand diamètre pour être portés au doigt : il ne reste du premier
retrouvé à la Porte d’Orée (ig. 38e) qu’un quart de la
circonférence qui présente une section rectangulaire.
Une gorge en « V » sépare la hauteur en deux parties
égales. Le second, représenté par un cinquième de sa
circonférence, porte également deux gorges mais chacune longeant un bord (Les Poiriers 2009). Le troisième
est celui mis au jour sur le site de l’îlot Mangin (no 228).
3.6.3. Les disques
Les disques plats ne sont pas plus faciles à identiier
que les cylindres. Une portion de disque découvert
au Clos de la Tour ne pourrait, semble-t-il, être un
couvercle d’une grande pyxide en raison de son
important diamètre, même si la présence d’un ressaut
non loin du bord de la face inférieure plaide en faveur
de cette hypothèse (ig. 39a). Peut-être s’agit-il d’un
élément de placage qui n’est pas circulaire mais dont
seul le bord est arrondi. Parmi les diverses pièces
circulaires et planes, notons la présence de trois
disques épais découverts au Clos de la Tour, perforés
en leur centre (ig. 39b). L’une dont la face inférieure
est plate et la face supérieure est moulurée présente
un percement est légèrement désaxé par rapport au
centre du disque (ig. 39c). L’autre porte en outre une
gorge concentrique profonde et large (site de NordEst Cathédrale). Des exemplaires similaires sont
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
connus dans la collection du Musée de la Civilisation
Gallo-Romaine de Lyon (Béal 1983, 341, no 1225) ou
encore au musée de Vienne (Isère ; Santot, 1978, 77).
3.6.4. Les plaques indéterminées
Les plaques fragmentées ont été classées parmi les pièces
indéterminées, et non parmi les chutes de travail, si leur
aspect extérieur est ini, voire patiné. Elles possèdent au
moins une extrémité sciée. Les autres bords sont sciés
ou débités. Les faces sont planes et la face inférieure
porte souvent des traces de travail ou des alvéoles de
l’os spongieux. On en dénombre sept exemplaires aux
Aiguières, une sur le site de l’amphithéâtre.
3.6.5. Divers
Enin, un jeton hémisphérique possède une face
inférieure plane tandis que sa face bombée est creusée
des sillons au proil en V qui semblent converger vers une
entaille formant un léger décroché de la circonférence :
s’agit-il de l’imitation d’un fruit, à l’instar des jetons en
forme de victuaille ? (Porte d’Orée ; ig. 40a).
Un autre objet, découvert sur le même site, a été taillé
dans la diaphyse d’un métacarpe de petit ruminant
(ig. 40b). Ses extrémités proximale et distale ont été
sciées. En outre, il porte une perforation traversante
en forme d’entonnoir au niveau du canal interosseux,
suivi d’un petit aplat situé sur la face palmaire. Aucune
usure n’a été repérée indiquant qu’il s’agit d’un trou de
suspension qui a déjà servi. On remarque également
un raclage très léger des bords et des petites stries
parallèles perpendiculaires à l’axe de l’os. Peut-être estce un objet en cours de fabrication ? Les exemplaires
similaires comme celui découvert à Mâlain (Dollé sans
date, 50), portent la perforation au centre de la diaphyse,
et non près de l’une des extrémités.
La forme d’un élément indéterminé en os évoque
celle d’une griffe. À son extrémité cassée, se trouve
une perforation non traversante, ce qui exclut l’emploi
comme pendentif. Aucun point de comparaison n’a
été trouvé à ce jour dans la bibliographie.
Parmi les objets trop parcellaires pour qu’il soit
possible de les reconnaître, notons enin la présence
d’un angle arrondi de plaque en ivoire dont le bord est
taillé légèrement en biais (Les Aiguières) ainsi qu’un
petit tronçon d’ivoire dont une extrémité est sciée
perpendiculairement à l’axe et l’autre extrémité, en
biais. La surface externe est lisse et correspond à un
cerne de la défense. Cet élément est-il un fragment de
matière première, un élément d’un objet composite
ou encore une chute de travail ? Dans ce dernier cas,
cela sous-entend qu’il y avait un atelier du travail de
l’ivoire à Fréjus. Une telle hypothèse est à avancer
prudemment car ce fragment isolé est un témoin très
ténu. D’autres découvertes sont nécessaires pour
pouvoir conforter cette supposition. Le seul lieu
395
en Gaule romaine connu à ce jour où des copeaux
d’ivoire ont été trouvés, est Lyon (Desbat 2010, 71).
Ils ont été mis au jour dans le comblement d’une fosse
augustéenne découverte lors des fouilles du pseudosanctuaire de Cybèle. Cela prouve que cette matière
a été travaillée ou qu’au moins un objet a été retaillé.
Mentionnons également ain d’être exhaustif, un
andouiller signalé en novembre 1970 par M. Janon et
enregistré sans référence précise dans la photothèque
du Centre Camille Jullian d’Aix-en-Provence, sous
les numéros 51436 et 51437. Les photographies
montrent un andouiller qui semble avoir été scié non
loin de son point d’attache avec le merrain, et qui
porte une perforation vers sa base. Cette pièce n’a pas
été retrouvée. Cependant, elle semble s’apparenter
aux nombreux exemplaires qui possèdent une ou
plusieurs perforations traversantes mais dont la
fonction n’est pas déterminée précisément. Ils sont
répertoriés, entre autres, sur les sites de Vertault
(Béal, Rodet-Belarbi 2003, 89), d’Augst (Suisse,
Deschler-Erb 1998, 192) et au musée de Mayence
(Mikler 1997, 150).
4. synthèse
Les diverses fouilles qui ont eu lieu dans la ville de
Fréjus ont permis la découverte de structures antiques
variées. Plusieurs quartiers résidentiels et artisanaux
ont été mis au jour intra-muros (Agachon, Clos de
la Tour, îlot Mangin, Les Poiriers et Valmier), ou
extra-muros (Les Aiguières), ainsi que des habitats
(Place Formigé, Plate-forme et rue des Tombades
et rue Lacepède) ou des dépotoirs isolés (site au 43,
avenue du XVe corps, îlot Camelin, Pauvadou fossé),
des thermes (Clos Saint-Antoine, Les Poiriers et
Porte d’Orée) et deux nécropoles (Pauvadou et SaintLambert). L’amphithéâtre a également fait l’objet de
nouvelles fouilles en 2007. La diversité des vestiges
archéologiques et la grande quantité de pièces en
matière dure d’origine animale mises au jour auraient
pu permettre une analyse de la répartition spatiale
et typo-chronologique des vestiges à l’échelle de la
ville. Ces données n’ont malheureusement pas été
totalement exploitées faute de datations associées à
la plupart des niveaux archéologiques, exceptés ceux
des fouilles les plus récentes.
Comme sur de nombreux sites gallo-romains, la matière
dure d’origine animale la plus fréquente à Fréjus est l’os.
Ce dernier vient principalement du squelette de bœuf.
Les os longs les plus courants sont les métapodes,
en particulier les métatarses. D’autres ossements ont
également été retrouvés : scapulas, radius, fémurs et
tibias. Les quelques restes d’équidés correspondent
aux radius, aux métacarpes et aux métatarses
auxquels il faut ajouter des métapodes. Les os pour
lesquels nous disposons d’une datation, ont été mis au
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
396
jour dans des niveaux archéologiques datés des IVeVe s., confortant les premières constatations effectuées
d’après les déchets et les objets découverts sur divers
sites français, sur l’absence des équidés au cours du
Ier s. dans l’artisanat gallo-romain (Rodet-Belarbi
2010). Mais ce constat préliminaire est contredit
par les résultats obtenus sur l’agglomération suisse
d’Augst où S. Deschler-Erb dénombre au Ier s. de notre
ère plus de pièces provenant d’ossements d’équidés
que d’ossements de bœuf (Deschler-Erb 2010, 388).
L’explication avancée est d’ordre métrique. En effet,
durant le Ier s., les équidés d’Augst atteignent des
tailles au garrot bien supérieures à celles des bœufs
dont le format ne s’accroit qu’au IIe s. Leurs os sont
donc plus grands d’au moins cinq centimètres et sont
proportionnellement plus larges et ils permettraient
de faire des objets plus longs que ceux façonnés dans
les os de bœuf. Quand ceux-ci acquièrent au IIe s. des
tailles proches de celles des équidés, ces derniers sont
délaissés et l’artisan travaille alors préférentiellement
les os de bœuf.
Le cerf (deux métatarses), les petits ruminants
(1 métacarpe, 2 métatarses et 2 talus), les oiseaux
(1 humérus) et le porc (1 fémur) sont également
exploités. En outre, les canines inférieures de verrats
participent à la confection de pendentifs.
Le bois de cerf est utilisé pour certaines pièces
spéciiques telles que les fusaïoles, les peignes
composites ou les outils même si leur fonction nous
est inconnue. Un bois de massacre et un crâne aux
pédicules sciés témoignent de la récupération des
bois via la chasse, et de l’utilisation du pédicule et du
merrain. Aucune base montrant une meule séparée
naturellement du pédicule qui signalerait ainsi la
présence de bois de mue n’a, à ce jour, été répertoriée.
Mais cette absence n’implique pas forcément que
le ramassage des ramures n’a pas été effectué. Les
andouillers mis au jour ne portent que des traces de
sciage à leur base correspondant à leur séparation
d’avec le merrain, et des traces d’épannelage sur un
exemplaire du site des Aiguières.
L’ivoire est employé pour les manches de couteaux,
les placages et un type bien particulier d’épingle à
cheveux. Le travail de ce matériau en Gaule est
actuellement attesté uniquement à Lyon, grâce
à la découverte dans le remplissage d’une fosse
augustéenne, de déchets de taille (Desbat 2010,
71). Cependant, il s’agit de petits fragments qui ne
permettent ni de qualiier la production locale, ni
de la quantiier. Il s’agit peut-être seulement de la
retaille d’un objet importé ou du travail des parties
les moins prisées de la défense qui sont façonnées
par des artisans plus modestes que les ébénistes
et les sculpteurs qui travaillaient, semble-t-il, la
partie pleine (Béal 2000, 113). La découverte d’une
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
petite portion de défense sciée à Fréjus qui s’inscrit
peut-être dans ce schéma, pose diverses questions
auxquelles il n’est pas possible de répondre au vu de
cet unique élément.
Les divers lieux fouillés à Fréjus – espaces extra et
intra-muros domestiques, publics, artisanaux… –
l’ont été à l’occasion de diagnostics ponctuels de
petite supericie (43, avenue du XVe corps ; rues
des Tombades et rue Lacepède) ou, à l’inverse, du
dégagement de quartiers plus vastes comme ceux de
l’Agachon (5000 m²). Les plus grandes quantités de
pièces en os, bois de cerf ou ivoire travaillé collectées
ont été découvertes sur les sites fouillés sur une
plus grande surface : la nécropole de Saint-Lambert
dont près de 350 tombes ont été retrouvées (641
objets), le quartier artisanal des Poiriers (325 objets
- 8000 m²), le quartier extra-muros des Aiguières
(158 objets – 3500 m²), les quartiers artisanaux et
résidentiels de l’îlot Mangin (153 objets – 3300 m²)
et du Clos de la Tour (140 objets – 4000 m²). Si ce
constat peut paraître logique compte tenu de la
large diffusion de l’instrumentum en matière dure
d’origine animale au sein des agglomérations, il est
parfois contredit lors de la découverte de dépotoirs
ayant recueilli une grande quantité des déchets
d’atelier (s) comme par exemple à Chartres (Canny,
Yvinec 2008) ou à Autun (Rodet-Belarbi, ChardronPicault 2005). Mais ce n’est pas le cas à Fréjus. En
effet, la grande majorité des éléments retrouvés
sont des objets. Les rejets de matière première et
de travail découverts ça et là dans l’agglomération
sont à la fois trop peu nombreux et trop disparates
pour qu’il soit possible de déterminer les artefacts
façonnés. Il a été retrouvé des extrémités d’os longs
éliminées après la récupération de la diaphyse et
aussi des rondelles de réajustement essentiellement
sur le site des Aiguières et de Valmier qui totalisent
respectivement 29 % et 20 % du total de Fréjus
ainsi que sur les sites de Nord-Est Cathédrale, du
Clos de la Tour, de l’îlot Mangin, de Notre-Dame,
des Poiriers (2009) et de la Porte d’Orée. À travers
la présence quasi-systématique des rondelles de
réajustement dans les lots mis au jour sur les sites
gallo-romains, se pose la question de l’acquisition et
de la gestion de la matière première. L’un des circuits
d’approvisionnement envisagé pour les os de bœufs
est celui du boucher, mais il ne semble pas recevable
pour les équidés car ils ne sont plus consommés
au IIe s. de notre ère, quand leurs ossements sont
exploités. Ce schéma établi d’après les sites français,
ne convient pas pour le site d’Augst (Suisse) où
malgré les dificultés d’approvisionnement, les os
sont utilisés en plus grands quantité que ceux de bœuf
(Deschler-Erb 2010). Par ailleurs, il n’a été collecté, à
ce jour, aucune rondelle de réajustement venant des
métapodes d’équidés alors qu’elles sont fréquentes
pour le bœuf. Or il n’est pas plus dificile de scier
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
397
Figure 41 :
Tableau typo-chronologique de
quelques objets remarquables
de Fréjus.
Grisé clair : synthèse des
datations données par les
publications de référence ;
Grisé foncé : datations des
objets de Fréjus.
ou limer un métatarse de bœuf qu’un métacarpe de
cheval (Deschler-Erb 2010, 387). La réponse n’est
donc pas d’ordre technique mais peut-être plus de
soin est-il apporté ain de ne pas gâcher de la matière
première ?
Aux Aiguières, les copeaux/esquilles mis au jour
évoquent le dégrossissage de la matière première
sans apporter plus de précisions. Les autres témoins
sont tout aussi ténus. Il s’agit, sur le site des Poiriers
(2009), de la « reconstitution » d’une scapula entière
de bœuf à l’aide d’une portion taillée interprétée
comme un déchet après récupération de la partie utile
et des outils taillés dans ce même os. La découverte
d’un cylindre non perforé mis au jour sur le site de
l’îlot Mangin mais de dimensions similaires aux
éléments de charnière de type A.XI,2 laisse supposer
la fabrication de ceux-ci à Fréjus. Mentionnons
également les deux tubes extraits de diaphyse d’os
longs et portant des facettes de travail sur toute leur
supericie tandis que les extrémités sont sciées. Ces
pièces à ce stade de travail ne sont pas sufisamment
avancées pour que l’objet soit reconnaissable. Ainsi,
s’il y a bien eu façonnage des matières dures d’origine
animale à Fréjus, la localisation des ateliers n’a pas
encore été identiiée. Mais leur reconnaissance n’est
pas toujours aisée car leur infrastructure et l’espace
nécessaire pour travailler sont parfois modestes. Les
fosses dans lesquelles ont été jetés les déchets de
fabrication n’ont pas non plus été mises au jour.
Douze des divers types dans lesquels il a été possible
de classer les objets mis au jour à Fréjus, ont été
sélectionnés car ces derniers proviennent de niveaux
bien datés, permettant ainsi de les insérer dans une
typo-chronologie qui a été mise en place par J.-Cl.
Béal lors de sa thèse en 1983 et qui est afinée au fur
et à mesure des nouvelles découvertes. Pour le rasoir,
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
398
Figure 42 :
Proportions en pourcentage,
entre les diverses catégories
d’objets sur les quatre sites de
Fréjus ayant livré le plus de
mobilier.
il a été fait appel à celle de St. Greep (1982). Dans le
domaine de la toilette, les épingles de type A.XX,8
sont présentes à Fréjus dès le milieu du IIe s. jusqu’à
l’Antiquité tardive (ig. 41). Elles sont mentionnées
dès la in du Ier s. avant J.-C. par J.-C. Béal (Béal
1983, 193). Dans le cas de l’épingle de type AXXI,2b
(Béal 1983, 223), la découverte de l’exemplaire de
l’îlot Mangin est datée du IIIe s. mais ce type est
répertorié dès le Ier s. Enin, les trois épingles à tête
anthropomorphe du site des Aiguières ont été mises
au jour dans des niveaux datés du Ier s. de notre
ère. Les représentations avec un tel agencement de
cheveux en chignon et la tête ceinte d’un bandeau
sont connues durant les deux premiers siècles de
notre ère (Béal 1983, 228). En effet, les coiffures
des têtes féminines sur les extrémités des épingles
varient selon les siècles car elles semblent reproduire
celles des femmes romaines qui suivent la mode
(Stutzinger 1995). Le dé à jouer, le stylet, les cuillères
et le rasoir sont également façonnés durant les phases
d’utilisation déjà répertoriées. Il en est de même pour
les aiguilles. Il apparaît ainsi que le mobilier de Fréjus
s’inscrit dans les fourchettes chronologiques déjà
établies, hormis dans le cas de la fusaïole qui permet
d’étirer l’utilisation de ce type jusqu’au milieu du
IIIe s. alors qu’elle n’était connue que jusqu’au début
du IIe s. (Béal 1983, 328). Dans le cas de l’agrafe
double, aucune extension chronologique n’était
proposée faute de points de comparaison à l’époque.
J.-Cl. Béal signalait toutefois « deux exemplaires de
petite taille […] dans une tombe féminine de la in du
Ier s. de notre ère à Nîmes, rue Beaucaire (Béal 1983,
257). Quelques autres exemplaires ont été signalés
précédemment (§ 3.1.6.) mais s’ils proviennent de
collections de musées ou de sites anciennement
constituées ou fouillés, ils ne sont pas accompagnés
de datations. Il est néanmoins possible de citer au
moins deux agrafes dont les datations postérieures
créent ainsi une fourchette chronologique : niveau
daté des IIe-IIIe s. dans un contexte civil à Angers
(Béal 1984, 69) et niveau daté de 250-300 dans un
quartier artisanal à Autun (Rodet-Belarbi, ChardronPicault 2006, 19
L’inventaire exhaustif des objets en matière dure
d’origine animale et des déchets qui résultent de
leur fabrication montre qu’ils sont en quantité très
variable selon les sites où ils ont été mis au jour.
La bonne représentation d’une catégorie donnée
peut être étroitement liée à la nature même des
structures découvertes. Par exemple, 96 % des
éléments de placage proviennent de la nécropole de
Saint-Lambert où les différentes fouilles ont permis
la collecte de 529 fragments. Une telle quantité est
liée d’une part, à la fouille de nombreuses tombes, et
d’autre part, au nombre de placages sur un même lit.
Cependant, la crémation de ce dernier sur lequel il
était couché le mort, a détruit totalement de nombreux
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
éléments, permettant ainsi de modérer cette relative
abondance. Sur le site des Poiriers dont l’étude est
encore en cours, ce sont des thermes que provient
la multitude d’épingles qui correspond à 42 % des
épingles mises au jour à Fréjus. Il en est de même à
Nice où les fouilles des thermes du Nord ont permis
la collecte de plus de 200 épingles19. Mais ce n’est pas
toujours le cas. Par exemple, à Avenches (Suisse),
les thermes ont livré moins de dix exemplaires
(Schenk 2008, 136). Les épingles sont représentées,
à l’échelle du site de Fréjus, à 76 % par le type
A.XX,7 et sa variante A.XX,8. De telles proportions
se retrouvent sur d’autres sites gallo-romains tels
que Vertault (Côte d’or ; Béal, Rodet-Belarbi 2003,
58), Rom (Deux-Sèvres ; Rodet-Belarbi, DieudonnéGlad 2008, 155), Auxerre (Yonne ; Bertrand 1998),
Poitiers (Bertrand 2001, 34), ou encore Saint-Marcel
(Indre ; Rodet-Belarbi, Chardron-Picault 2005, 191).
Il s’agit donc bien d’un modèle commun souvent
fabriqué, régulièrement utilisé pour le maintien
de cheveux et fréquemment perdu. Elles semblent
même avoir été parfois retaillées lors que la pointe
a été cassée (Bertrand 2001, 34). À ces épingles, il
faut ajouter 278 fragments de corps, possédant ou
non leur pointe, et dont l’absence de la tête interdit
une dénomination plus précise que « objet long
et in ». Mais contrairement aux exemples SaintLambert et des Poiriers, les résultats sur les autres
sites fréjusiens ne sont pas aussi tranchés. En effet,
l’instrumentum y est très varié et les proportions
relatives entre les grandes catégories – toilette,
ameublement, divertissement, travail du textile
et instrumentum divers – sont changeantes. Les
témoins du travail de l’os qu’il s’agisse de déchets
ou de réserve de matière première ont également
été ajoutés dans la cadre de ces comparaisons. Et
ain de les mener à bien, seuls les quatre sites les
plus riches – Les Aiguières, Nord-Est Cathédrale,
Clos de la Tour et îlot Mangin – ont été gardés. Par
ailleurs, les pourcentages indiqués dans ce travail
sont calculés à partir du nombre total des éléments
de ces seules catégories. Il apparaît à la lecture
des résultats que le site des Aiguières se distingue
des trois autres lieux par l’importante quantité
d’éléments se rapportant au façonnage de l’os (40 %)
et aux divertissements (19 %) qu’il a livré (ig. 42). M.
Feugère signalait déjà cette abondance des pièces de
jeu retrouvées et leur qualité, en particulier la poupée
articulée et les tessères nummulaires, éléments peu
fréquents dans les agglomérations gallo-romaines,
tout en soulignant par ailleurs, l’absence des dés à
jouer en os (Feugère 2009, 166, 168). Cette lacune
est en partie compensée par la découverte de neuf
dés à jouer sur divers autres lieux de la ville mais
jamais plus de deux exemplaires par site (ig. 8).
Par ailleurs, la nécropole de Pauvadou a livré de
nombreux jetons (15 % du total des jetons de Fréjus)
tandis que les autres sites en ont apporté quelques
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
exemplaires chacun (ig. 43). Ce fait permet de
nuancer une constatation faite à l’aide du mobilier
découvert sur le site de l’îlot Mangin où les jetons
étaient rares (moins de 3 % du nombre total de pièces)
et qui rejoignait celle faite à partir du mobilier de
Rom (Deux-Sèvres ; Rodet-Belarbi, DieudonnéGlad 2008, 151) où l’absence de jetons en os, non
compensée par ceux en verre ou en céramique, posait
question. Les jetons se répartissent essentiellement
entre cinq types différents (A.XXXIII, 1, 2, 3, 4 et 8)
avec 18,5 % du total pour le plus fréquent et 11,4 %
pour les suivants.
Les sites de Nord-Est Cathédrale, du Clos de la Tour
et de l’îlot Mangin dont les structures archéologiques
ont été identiiées comme des quartiers résidentiels,
étaient riches en objets de toilette, d’habillement
et de parure contrairement au site des Aiguières.
Ceux-ci correspondent respectivement à 41 %, 57 %
et 54 % du total des catégories sélectionnées. Ils sont
également fréquents sur le site des Poiriers via les
épingles (ig. 44). La carte de répartition des épingles
seules donne les mêmes résultats, ces dernières étant
largement majoritaires dans la catégorie « toilette,
habillement et parure ». Les éléments se rapportant
au textile sont les plus nombreux sur le site des
Poiriers (ig. 45), mais également très présents à
Nord-Est Cathédrale (17 % ; ig. 42). Les aiguilles
découvertes à Fréjus illustrent principalement les
types A.XIX,2, A.XIX,3 et A.XIX,9. Mais la cassure
de cet objet au niveau du chas qui affaiblit la pièce
en raison de l’enlèvement de la matière, interdit la
classiication de très nombreuses d’entre elles. On
peut cependant remarquer que les fusaïoles, les
fuseaux et les quenouilles sont toujours trouvées
sur les mêmes lieux que les aiguilles. Ceux-ci sont
aussi bien intra-muros qu’à l’extérieur de la ville
romaine. Le site des Aiguières a fourni diverses
de ces pièces qui correspondent à 7 % du lot de ce
site. Cette concentration avait été remarqué par M.
Feugère : « les objets de ilage proviennent tous du
sondage 10 : ce regroupement remarquable semble
nous désigner une zone consacrée à cette activité, et
donc probablement réservée aux femmes » (Feugère
2010, p. 122). Cette hypothèse est intéressante mais
l’unique contexte archéologique connu (sondage 10)
ne concerne qu’une faible part de l’ensemble fouillé.
Il est néanmoins certain que la présence féminine
est très forte dans ce camp militaire. Les objets en
matière dure d’origine animale et en métal tels que
les épingles, les miroirs, les boucles d’oreilles, les
pyxides en témoignent. Cette constatation permet de
nuancer l’interprétation du site : « Si l’établissement
militaire est bien avéré, on peut dire que la présence
de soldats s’inscrit ici sur fond d’habitat civil : on
s’installe, on pêche, on s’amuse ; rien, en tout cas, du
camp temporaire, ni même de la caserne » (Feugère
2009, 171).
399
Enin les pièces d’ameublement sont, nous l’avons
vu, dans les nécropoles, mais également en quantité
non négligeable au Clos de la Tour (ig. 46).
L’inventaire exhaustif des objets en matière dure
d’origine animale et des déchets résultant de leur
fabrication, a permis de faire un bilan des diverses
découvertes sur le site de Fréjus depuis la in du
XIXe s. Et même si trop de pièces ne sont pas
associées à une datation précise, cette première
approche permet de montrer les différences entre
les divers lieux de découverte à l’échelle d’une
agglomération, même s’il n’est pas encore possible
de caractériser un quartier à l’aide des seules pièces
en matière dure d’origine animale mises au jour.
Yvon Lemoine
Service départemental d’Archéologie du Var, F – 83600 Fréjus
ylemoine@cg83.fr
Isabelle Rodet-Belarbi
archéozoologue Inrap, cepam, umr 7264, F- 06000 Nice
isabelle.rodet-belarbi@inrap.fr
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
400
Figure 43 :
Répartition spatiale des objets de jeux et de loisirs, en nombre de pièces.
(DAO : Y. Lemoine ; Fond cartographique :Service du Patrimoine de la Ville de Fréjus).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
401
Figure 44 :
Répartition spatiale des objets se rapportant à la toilette, l’habillement et la parure, en nombre de pièces.
(DAO : Y. Lemoine ; Fond cartographique :Service du Patrimoine de la Ville de Fréjus).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
402
Figure 45 :
Répartition spatiale des objets se rapportant au travail du textile, en nombre de pièces.
(DAO : Y. Lemoine ; Fond cartographique :Service du Patrimoine de la Ville de Fréjus).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
403
Figure 46 :
Répartition spatiale des objets se rapportant à l’ameublement, en nombre de pièces.
(DAO : Y. Lemoine ; Fond cartographique :Service du Patrimoine de la Ville de Fréjus).
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
404
◤ Annexes
Inventaire détaillé
Les sites et les années de fouilles, et à l’intérieur de chacun d’eux les différentes catégories d’objets, ont été classés par ordre alphabétique.
Pour chaque objet, les informations données sont le numéro d’inventaire, le contexte et sa datation, ou à défaut, la mention « sans
référence » (sans réf.), l’état de conservation, les dimensions en millimètre (Lg.: Longueur, lg.: largeur, Ht.: hauteur, ép.: épaisseur,
Diam.: diamètre, rest.: restituée, max.: maximale). Il est également indiqué son type, s’il a déjà été répertorié par J.-C.Béal (1983). Si
l’objet a été dessiné ou photographié, le no renvoie à la igure présentée dans le texte. Sauf mentions contraires, les datations concernent
toujours notre ère, et le matériau utilisé est l’os. Les mesures des extrémités proximales et distales des os longs ont été prises selon
les standards publiés par A. von den Driesch (1976). Parfois, l’objet n’a pas été retrouvé mais est signalé dans l’inventaire grâce à sa
mention dans une publication dont les références sont alors indiquées.
AgAchon 1931-1939
Aérophone • CE 50, humérus d’oie (Anser anser), incomplet, une extrémité sciée avec une entaille due à un premier essai, une
extrémité cassée avec amorce de perce, Lg.: 46.
Amulette • Sans réf., « petit phallus [en os] stylisé avec trous de suspension » (mobilier non vu, information d’après Donnadieu 1934).
Éléments de charnière • Inv. MA 003.1.217, type AXI,2, Ht.: 32, Diam.: 25 • Inv. MA 003.1.218, type AXI,2, Ht.: 38, Diam.: 25.
Aiguières (Les) 1979-1982
Les descriptions et le numéro d’inventaire mentionné entre crochets [F no ] sont extraits du travail de M. Feugère (2009). Quelques
précisions relatives aux pièces anatomiques utilisées et aux espèces sollicitées ont été apportées. En outre, les éléments retrouvés
parmi les ossements d’animaux lors de l’examen de la faune ont été ajoutés au premier recensement.
Aiguilles • Sans réf., [F no 349], type AXIX,9, Lg.: 124 • Sans réf., [F no 350], type AXIX,9, Lg.: 27 • Sans réf., [F no 351], forme du chas
inconnue, Lg.: 73 • Sans réf., [F no 352], type AXIX,9, Lg.: 40 • 1981- S.X, C.1b, seul le corps est conservé, chas circulaire (extrémité
type AXIX,9 ?), Lg.: 40.
Boîtes • A.44, [F no 675], montant d’une boîte rectangulaire, Lg.: 40, Ht.: 21, ép.: 6 (ig. 20d) • Sans réf., [F no 676], couvercle (?), une
extrémité conservée, Lg.: 44, lg.: 28 (ig. 20a).
Cuillères • Sans réf., [F no 623], cochlear à manche terminé en pointe, Diam. du cuilleron: 21 • Sans réf., [F no 624], cochlear fragmenté,
départ du manche décoré de chevrons incisés, type AXXV,1, Lg.: 28, Diam. du cuilleron: 23 • Sans réf., [F no 625], cochlear, le centre
du cuilleron orné de cercles concentriques, type AXXV,1, Lg.: 98,5, Diam. du cuilleron : 20,5 (ig. 33a) • Sans réf., [F no 626], cochlear,
cuilleron étranglé, manche de section rectangulaire à décrochement, manque le cuilleron, Lg.: 98 • Sans réf., Ier – IIIe s., [F no 627],
ligula à cuilleron piriforme, deux chevrons sont gravés au dos, type AXXV,3, manque une partie du manche, Lg.: 52, lg. du cuilleron :
22 (ig. 33d) • Sans réf., [F no 628], en écaille ? ligula de grande taille, type AXXV,2, seule une partie du cuilleron est conservé, Lg.
cuilleron: 47 (ig. 33e) • Sans réf., [F no 680], cuillère ronde à petit cuilleron circulaire dont le manche se termine en pointe , Lg.: 80.
Cuillères à parfum • Sans réf., [F no 678], type A XXIV,2a, manque la pointe, Lg.: 70 • Sans réf., [F no 679], type A XXIV,2a, manque
le corps et la pointe, Lg.: 16,5
Déchets de travail • Sans réf., [F no 370], extrémité distale épiphysée de métatarse droit de bœuf, Lg.: 82 (Bd: 61, Dd: 35) • Sans réf.
[F no 371], extrémité distale épiphysée de métatarse gauche de bœuf, Lg.: 57 (Bd: 49, Dd: 26) • Sans réf. [F no 372], extrémité distale
épiphysée de métatarse gauche de bœuf, Lg.: 54 (Bd: 50, Dd: 28) • Sans réf., [F no 375], rondelle d’ajustement par sciage de la diaphyse
d’un métatarse de bœuf, Ht.: 7, Diam.: 30 • Sans réf., [F no 376], rondelle d’ajustement par sciage de la diaphyse d’un métatarse de bœuf,
Ht.: 23, Diam.: 26 • Sans réf., [F no 377], rondelle d’ajustement par sciage de la diaphyse d’un métacarpe de bœuf, Ht.: 22, Diam.: 43 •
Sans réf., [F no 378], rondelle d’ajustement par sciage de la diaphyse d’un métacarpe de bœuf, Ht.: 26, Diam.: 35 • Sans réf., [F no 379],
esquille non retrouvée, Lg.: 64 • Sans réf., [F no 380], esquille non retrouvée • Sans réf., [F no 381], esquille non retrouvée • Sans réf.,
[F no 387], tronçon d’os compact scié aux deux extrémités (déchet de tour ?), Lg.: 41, Diam.: 16 • Sans réf., rondelle de diaphyse sciée
aux deux extrémités, Diam.: 40, ép.: 8 • Sans réf., déchet de tour, une extrémité en pointe et une extrémité droite avec traces de la
séparation d’avec l’objet, Lg.: 32, Diam.: 7 • Sans réf., déchet de tour, une extrémité en pointe et une extrémité droite avec traces de
la séparation d’avec l’objet, Lg.: 32 • Sans réf., extrémité proximale de métacarpe gauche d’équidé, Lg.: 30 (Bp: 47) • S.7 b, extrémité
distale de métatarse de bœuf, Lg.: 112, lg.: 73 (SD: 40, Bd: 75, Dd: 43) • 1981- S.X, C.3, Carré C-D-E, 9-10, Sondage SV, extrémité
distale de métatarse de bœuf, Lg.: 53, lg.: 44 • 1980- S.6, C.2, extrémité distale de métapode de bœuf, Lg.: 65, lg.: 45 • 1981- S.X, F.1,
Dépotoir, extrémité distale de métapode d’équidé, Lg.: 61, lg.: 43 (Bd: 44) • 1981- S.X, C.2, pièce A, extrémité proximale de radius
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
405
◤ Annexes
gauche d’équidé, Lg.: 43, lg.: 78 (Bp: 80) • 1979, S.4, C.2, fragment issu de l’os compact, scié à une extrémité, Lg.: 45 • 1981, S.X, C.3,
rue, fragment de diaphyse d’os long, Lg.: 40 • 1981, S.X, C.3, pièce A, angle sud-est, fragment de bois de cerf, Lg.: 93, lg.: 22 • Sans
réf., rondelle de réajustement issue de la moitié distale d’un métatarse de bœuf, Lg.: 25 • 1979, S4, C2, fragment d’os long carbonisé,
une extrémité sciée, Lg.: 45 • Sans réf., rondelle de diaphyse sciée aux deux extrémités, reste un tiers de la circonférence, ép. : 5 • 1981S.X, C.4, rue, extrémité distale non épiphysée de fémur gauche de porc, Lg.: 47, lg.: 42 • Sans réf., fragment de baguette de section
carrée présentant des stries de travail sur trois faces, Lg.: 22, lg.: 4, ép.: 3,5 • Sans réf., baguette de section carrée aux deux extrémités
sciées en biseau ; Lg.: 86, lg.: 6,5.
Déchets de travail ou réserve de matière première • Sans réf., [F no 369], moitié distale épiphysée de métatarse droit de bœuf, faces
dorsale et plantaire épannelées, Lg.: 190, lg.: 32, ép.: 22 (section carrée) (Bd: 71, Dd: 36) • Sans réf., [F no 373], tronçon de diaphyse de
métatarse de bœuf, Lg.: 51, Diam.: 28 • Sans réf., [F no 374], tube en cours de facettage, deux extrémités sciées planes, Ht.: 71, Diam.:
23 • Sans réf., [F no 382], premier tiers de la diaphyse d’un tibia droit de bœuf, Lg.: 68, Diam.: 35 • Sans réf., [F no 383], diaphyse de
métacarpe de bœuf sciée aux deux extrémités, Lg.: 13,4 • Sans réf., [F no 384], portion de bois de cerf sciée à une extrémité, Lg.: 108,
Diam.: 25 • Sans réf., [F no 385], portion de bois de cerf sciée à une extrémité, Lg.: 65, Diam.: 24 • Sans réf., [F no 386], portion de
bois de cerf sciée (non retrouvée) • Sans réf., [F no 388], portion de bois de cerf sciée à une extrémité, Lg.: 113, Diam.: 37 • 1981- S.X,
Dépotoir, fosse 1, diaphyse sciée de radius gauche d’équidé, Lg.: 107, lg.: 44 • 1981- S.X, Dépotoir, fosse 1, diaphyse sciée de fémur
droit de bœuf, Lg.: 66, lg.: 30 • Sans réf., diaphyse de métatarse d’équidé sciée aux deux extrémités, Lg.: 27, Diam.: 26 • Sans réf.,
portion de diaphyse sciée aux deux extrémités, Lg.: 69, Diam.: 47 • 1980- S.4, C.4, diaphyse d’ulna gauche de bœuf, Lg.: 80 • 1981,
S.X, C.3, pièce A, andouiller de bois de cerf avec traces de découpe à la base, Lg.: 221 • 1980, S.7B, C.2, diaphyse sciée de métacarpe
d’équidé, fendue longitudinalement, Lg.: 128 • Sans réf., diaphyse de tibia droit de bœuf scié aux deux extrémités, Lg.: 117, Diam.: 42.
Éléments de charnière • Sans réf., [F no 527], taillé dans un métatarse de bœuf, peinture noire dans les sillons, type AXI,1, Ht.: 88,
Diam.: 25 • Sans réf. , [F no 528], taillé dans un tibia de bœuf ?, type AXI,1, Ht.: 79, Diam.: 31,5 • Sans réf., [F no 529], type AXI,2, Ht.:
16,5, Diam.: 14,5 • Sans réf., [F no 530], taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, Ht.: 29,6, Diam.: 28 • Sans réf., [F no 531], type
AXI,2, Ht.: 27, Diam.: 24 • Sans réf., reste un tiers de la circonférence, type AXI,2, Ht.: 30.
Épingles • S.X/ C.4, Milieu Ier s., [F no 647], tête anthropomorphe, type AXXI,8, manque la pointe, Lg.: 84 (ig. 12a) • Sans réf., Milieu
Ier s., [F no 648], tête anthropomorphe, type AXXI,8, manque la pointe, Lg.: 76 (ig. 12b) • Sans réf., Milieu du Ier s., [F no 649], tête
anthropomorphe, type AXXI,8, manque la pointe, Lg.: 58 (ig. 12c) • Sans réf., Milieu Ier s., [F no 650], tête en forme de pomme de pin,
type AXXI,1a, Lg.: 30 • Sans réf., Ier s., [F no 651], grande épingle en ivoire, type AXX,15, manque la pointe, Lg.: 134 (ig. 11j) • Sans
réf., Ier – IVe s., [F no 652], type AXX,2, Lg.: 101 • Sans réf., Ier – IVe s., [F no 653], épingle à tête mobile dont le sommet, muni par le
tourneur d’un petit tenon cylindrique, devait recevoir, à l’origine, une tête sculptée à part et rapportée, tête disparue, Lg.: 155 • Sans
réf., IVe s., [F no 655], tête polyédrique, Lg.: 43,5, non retrouvée • Sans réf., [F no 656], type AXX,4, manque la pointe, Lg.: 200, non
retrouvée • Sans réf., Ier au IVe s., [F no 654], tête mobile. Cylindre à sommet arrondi, percé à la base d’un trou permettant de le ixer
sur un fût d’épingle, Diam.: 10,3, Ht.: 8, non retrouvée
Fermoir • Sans réf., [F no 536], type BIV, Lg.: 28, Lg.: 14,5, ép.: 10 (ig. 19b).
Fusaïole • Sond.X, C.3, [F no 344], deux cercles incisés au tour sur chaque face, Diam.: 21,5, ép.: 6,5.
Fuseau • Sond.X, fosse 1, [F no 343], manque la tête, Lg.: 95.
Indéterminés • Sans réf., [F no 662], canine de sanglier mâle, plaque percée de deux trous, barrette de chignon ?, Lg.: 83, lg.: 28 •
Sans réf., [F no 716], élément de marqueterie dans une côte de grand herbivore, symétriquement découpé et pourvu d’une base et
d’un sommet rectilignes, Lg.: 29,5, lg.: 11,4 • Sans réf., [F no 719 et 720], coquilles de murex tuberculé (Hexaplex trunculus) sciées
longitudinalement • Sans réf., [F no 393], tige de section circulaire portant deux séries de quatre gorges en « V » dont le diamètre
s’afine à une extrémité. Celle-ci est évidée sur 7 mm de profondeur, l’autre extrémité est brisée, Lg.: 75, Diam.: 4 à 6,5 • Sans réf.,
[F no 390], tige plate type BXI.3, pourvue de moulures d’un côté et percée à l’autre extrémité, Lg.: 128 • Sans réf., [F no 391], tige de
section ronde, ornée d’un bouton tronconique et munie d’un appendice brisé, manque une extrémité, Lg.: 91 • Sans réf., [F no 392],
sorte de cabochon cylindrique, creux, probablement destiné à décorer l’extrémité d’une tige, Ht.: 11,5 • Sond.X, C.2, [F no 394], objet
fragmenté affectant la forme d’une aile, peut-être détachée d’une petite igurine, ou éventuellement d’un décor de lit, Lg.: 25 • 1981,
S.X, C.3, pièce A, partie 3 ou E, plaquette (en os ?) avec deux bords droits et deux faces planes, Lg.: 37, lg.: 4 • Sans réf., baguette
en bois de cerf, Lg.: 116, lg.: 17 • Sans réf., fragment indéterminé carbonisé (tube ?), Lg.: 20, Lg.: 18 • Sans réf., angle arrondi d’une
plaque en ivoire ; Lg.: 27, Lg.: 12, Ht.: 5 • Sans réf., rondelle avec deux moulures séparées par une gorge au proil en V, perforation à
une extrémité, Diam.: 24,5, Ht.: 6,5 • S6, C4, pièce circulaire à fond plat dont la face supérieure est ornée d’une moulure très ine suivie
d’une dépression et d’un mamelon central pointé, Diam.: 14, Ht.: 4 • Sans réf., fragment indéterminé dont la partie supérieure ornée
de trois disques, une perforation au centre, Lg.: 24 • 1979, S4, C2, demi-cylindre extrait d’un merrain de bois de cerf percée de douze
perforations légèrement coniques, cinq disposées en rang le long de chaque extrémité et deux longitudinalement, Lg.: 68, Diam.: 32,
ép. : 16 (ig. 38a) • Sans réf., [F no 389 de la ig. 20], tige de section circulaire, une extrémité perforée axialement, une extrémité cassée,
corps décoré de deux séries de gorges, Lg.: 75, diam.: 6,5 • 1980, S4, C3, plaquette extraite d’une scapula (de bœuf ?), Lg.: 64, Lg.: 34
• Sans réf., plaquette rectangulaire, deux côtés droits, Lg.: 31, lg.: 21, ép.: 2 • Sans réf., plaquette rectangulaire, trois côtés droits, Lg.:
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
406
◤ Annexes
40, lg.: 24,5, ép.: 2 • A178, plaquette rectangulaire, un bord portant deux encoches triangulaires (prof.: 2mm), Lg.: 29,5, lg.: 25,5, ép.:
1,5 • A177, une plaquette rectangulaire, un bord portant deux encoches triangulaires (prof.: 2,8), Lg.: 32,5, lg.: 28,4, ép.: 1,5 • Sans réf.,
plaquette rectangulaire, un côté droit et une longueur biseautée, Lg.: 25, lg.: 19,5, ép.: 2,5.
Jetons, pions et osselet • Sans réf., [F no 693], type AXXXIV,2, Diam.: 13, ép.: 7 • Sans réf., [F no 694], type AXXXIV,2 Diam.: 16,
ép.: 5 • Sans réf., [F no 695], type XXXIII,1, Diam.: 13,8, ép.: 4,2 • Sans réf., [F no 696], type XXXIII,1, Diam.: 13,8, ép.: 3,5 • Sans réf.,
[F no 697], type XXXIII,1, Diam.: 15,3, ép.: 6,3 • Sans réf., [F no 698], type XXXIII,1, Diam.: 15,7, ép.: 4,7 • Sans réf., [F no 699], proil
droit, type XXXIII,2, Diam.: 16, ép.: 3 • Sans réf., [F no 700], proil arrondi, type XXXIII,1, Diam.: 16,3, ép.: 3,5 • Sans réf., [F no 701],
proil arrondi, type XXXIII,4, Diam.: 16,5, ép.: 2,4 • Sans réf., [F no 702], type AXXXIII,2, proil en V, Diam.: 11,4, ép.: 3,5 • Sans réf.,
[F no 703], proil en V, type XXXIII,2, Diam.: 13, ép.: 3,4 • Sans réf., [F no 704], proil biseauté, type XXXIII,2, Diam.: 14, ép.: 2 • Sans
réf., [F no 705], proil biseauté, type XXXIII,2, Diam.: 15,3, ép.: 3,5 • Sans réf., [F no 706], proil en V, type XXXIII,1, Diam.: 17,2, ép.:
5,7 • 1981- S.X, C.3, pièce A, talus droit de mouton, les deux faces sont aplanies, Lg.: 29, lg.: 17, ép.: 15.
Manches • Sans réf., [F no 629], manche de rasoir, type AIV,2 ou Greep 2, manque l’extrémité proche de la lame, Lg.: 67, lg.: 12, ép.:
10 (ig. 35b) • Sans réf., [F no 630], ivoire, section rectangulaire conservant une partie de la soie (alliages ferreux), Lg.: 70, Lg. avec soie:
79, lg.: 27, ép.: 14 (ig. 35c) • Sans réf., [F no 362], manche destiné à un outil de bonne taille, devait être muni d’une virole métallique,
haute de 27 mm, moitié longitudinale conservée, Lg.: 80 • Sondage X, C.3, [F no 363], manche trapu, orné de cannelures longitudinales,
moitié longitudinale conservée, Lg.: 46, lg.: 29 • Sans réf., [F no 364], orné de ines cannelures transversales, emplacement de la soie,
Lg.: 28 • S10, F2, A706, [F no 3], garde de manche (matériel militaire), ouverture rectangulaire pour le passage de la soie, Lg : 53, Lg.:
13, ép.: 6 • Sans réf., extrémité d’un manche en ivoire dans lequel la soie en alliage ferreux est conservée, Lg.: 56, lg.: 9.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • Sans réf., corps conservé, Lg.: 79 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 67 • Sans réf.,
corps conservé, Lg.: 48 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 48 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 44 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 44 •
Sans réf., corps conservé, Lg.: 39 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 39 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 37 • Sans réf., corps conservé,
Lg.: 30 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 25 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 22 • Sans réf., corps conservé, Lg.: 21 • Sans réf., corps
conservé, Lg.: 16 • Sans réf., pointe conservée, Lg.: 58 • Sans réf., pointe conservée, Lg.: 56 • Sans réf., pointe conservée, Lg.: 51 • Sans
réf., pointe conservée, Lg.: 27 • Sans réf., pointe conservée, Lg.: 14 • Sans réf., pointe conservée, Lg.: 99.
Placages • Sans réf., baguette de cadre avec une extrémité biseautée, un bord supérieur arrondi, Lg.: 56, lg.: 8, ép.: 4 • Sans réf., demibaguette dont la face plane porte des traces de sciage, une face bombée, Lg.: 58, ép.: 5.
Poupée • Sans réf., [F no 692], jambe de poupée articulée chaussée d’une bottine souple et gainée d’un motif réticulé, Lg.: 80 (ig. 29).
Pyxide • Sans réf., Ier s., [F no 677], type Feugère 1a (Béal, Feugère 1983, 122, no 11), Ht. corps: 29,5, Diam. max.: 36 (ig. 14d).
Quenouille • Sans réf., Ier s., [F no 342], corps conservé, Lg.: 125 (ig. 32e).
Stylets • Sond.X, A, C.3, Fin Ier av. J.-C. – Milieu Ier ap. J.-C., [F no 513], type AXVIII,5, Lg.: 77 (ig. 36a) • Sond.X, A, F.4, Fin Ier av.
J.-C. – Milieu Ier ap. J.-C., [F no 514], type AXVIII,4, Lg.: 101 (ig. 36b).
Tessères • Sans réf., [F no 708], dessus galbé et mouluré au tour, avers porte le chiffre V gravé, diam.: 29, ép.: 2,3 (ig. 27c) • Sans réf.,
[F no 709], dessus galbé et mouluré au tour, avers porte le chiffre VIII gravé, Diam.: 30, ép.: 3 (ig. 27d) • Sans réf., [F no 710], dessus
galbé et mouluré au tour, avers porte les chiffres superposés VIII et 0 gravés, Diam.: 21, ép.: 4 (ig. 27e) • Sans réf., Ier av. J.-C. – Ier
ap. J.-C., [F no 711], alexandrine, dessus galbé et mouluré au tour, l’avers montre une tête barbue à droite, sculptée en relief plat et très
usée, au revers, chiffre XV en latin et en grec, au-dessus et au-dessous de l’inscription grecque KPONOC, le premier O de Chronos
se confond avec un trou central, Diam.: 33, ép.: 3 (ig. 27g) • Sans réf., [F no 712], sculptée en forme de coquillage (de la famille des
Pectinidae), au dos, le chiffre II, Lg.: 24,5, lg.: 22, ép.: 8 (ig. 27i) • Sans réf., [F no 713], pièce rectangulaire autrefois munie d’un bouton
de préhension, comportant une face légèrement arrondie et une face avec l’inscription IXII (…), perforation transversale, Lg.: 20, lg.:
8, ép.: 4 (ig. 27b).
Amphi 3, Arènes-espAce 1992
(informations d’après Béraud, Gébara 1992 pour une aiguille et l’indéterminé)
Aiguilles • Secteur I, Zone 1, Couche 2, fragment (non vu) • Secteur I, C2 type AXIX,9, manque les extrémités, Lg. : 91 • Z.I, C4, type
AXIX,3, manque la pointe, Lg. : 67 • Z.I, C4, corps et extrémité du chas conservés, Lg. : 31.
Épingles • Secteur I, C2, corps conservé, Lg.: 63 • Z.I, C4, corps conservé, Lg.: 61 • Z.I, C4B, type AXX,8, manque la pointe, Lg. : 91.
Indéterminé • Secteur II, Pièce D, Couche 2, couvercle de boîte ou fusaïole, décor de cercles concentriques (non vu).
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • Z.I, C4, corps conservé, Lg.: 17 • Z.I, C4, corps conservé, Lg.: 29 • Z.I, C4, corps
conservé, Lg.: 16 • Z.I, C4B, corps conservé, Lg.: 24 • Z.I, C4B, corps conservé, Lg.: 28 • Z.I, C4B, corps conservé, Lg.: 31 • Z.I, C4B,
corps conservé, Lg.: 34.
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
407
◤ Annexes
AmphithéÂtre 2007
Aérophone • Phase IIIC/US4011, in Ier – IVe, fabriqué dans un os long d’oiseau (humérus de rapace ?), incomplet, Lg.: 47, Diam.: 13.
Déchets de travail • Phase IIIA/ Zone 4, US 4060, in Ier – IVe, diaphyse d’un os long indéterminé, Lg.: 61 • Phase IVB/ Zone 5, secteur
1, US 5024, diaphyse d’un radius droit de bœuf, Lg.: 103.
Éléments de charnière • Phase IVB/ Zone 3, alvéole 1, type AXI,1, Ht. : 61, Diam.: 23 • Phase IIIB/ Zone 4, US 4008, in Ier – IVe,
taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,1, Ht. : 78, Diam: 23 • Phase IIIB/ Zone 4, in Ier – IVe, Secteur 2, US 4022, type AXI,1 ?
Ht. : 76 • Phase IIIB/ Zone 3, in Ier – IVe, US 3116, type AXI,2, tronçon aux deux extrémités sciées, correspondant à environ à 1/6 de
la circonférence, Ht. : 28.
Épingle • Phase IIIC/ US 4011, in Ier – IVe, corps avec renlement conservé, Lg.: 30.
Indéterminés • Phase IVB/ Zone 5, secteur 1, US 5024, en forme de griffe, section rectangulaire aux angles arrondis, pointe intacte.
À son extrémité cassée, on remarque une perforation qui ne traverse pas toute la largeur de l’objet mais qui a dû l’affaiblir et faciliter
sa cassure. Lg.: 38, lg.: 16, ép.: 8 • Phase IIIA/ Zone 4, US 4040, in Ier – IVe, plaque trapézoïdale en os aux bords arrondis, Lg.: 47, lg.:
7 à 17, ép.: 4.
Objet long et in de type aiguille, épingle… • Phase IIIC/ Zone 5, US 5053, in Ier – IVe, Lg.: 21.
Ancien séminAire 1944
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • Déblais/ FAS 268, corps conservé, Lg.: 41 • Déblais/ FAS 269, manque la tête, Lg.:
89 • Déblais/ FAS 271, corps conservé, Lg.: 22 • Déblais/ FAS 272, corps conservé, Lg. : 38 • Déblais/ FAS 273, corps conservé, Lg.:32.
161, Avenue Aristide briAnd 2001
(mobilier non vu, informations d’après Meffre 2002, p. 20)
Bouton • décoré, Diam : 28.
43, Avenue du xve corps 2007
Déchet de travail ou réserve de matière première • US 1058, IVe–Ve s., meule, andouiller basilaire et départ du merrain d’un bois
de massacre de cerf, traces de découpe sous la meule.
butte sAint-Antoine 1955
Boîte • Sans réf., « petite plaque avec gond correspondant à un couvercle de boîte » (mobilier non vu, information d’après Rivet 2008,
no 387, p. 792).
Déchet de travail • FSA 216, tige de section carrée s’afinant sur une extrémité, traces de lime sur deux côtés, Lg.: 62.
Objet long et in de type aiguille, épingle… • FSA 1172/S.XXVI, C.2-4, pointe conservée, Lg.: 29.
cAthédrALe et nord -est cAthédrALe 1979-1982
Le numéro d’inventaire mentionné entre crochets [R no ] sont extraits du travail de L. Rivet 2010. Pour ces objets, les datations
indiquées ici sont celles mentionnées dans cette même monographie. Pour les objets non publiés, les datations ont été données par le
fouilleur oralement au début de ce travail.
Agrafe à double bouton • 25/06/1982/ S.XXXIII/ C.5/ 58, après 220/230, [R no 500], type AXXVI,3, Ht : 8,5 (ig. 17b).
Aiguilles • 10/07/1980/ S.XXI-XXV/ C.5f/ sac 102, 120-230, manque la tête, Lg.: 79 • 13/07/1980/ S.XXI-XXV ?/ C.5b ?/ Sac 103,
après 230, corps conservé, Lg.: 67 • 13/07/1980/ S.XXI-XXV ?/ C.5b ?/ Sac 103, après 230, manque la tête, Lg.: 70 • 11/07/1979- sud /
XXI/ C.4D/ Est du mur O, Antiquité Tardive, manque la tête, Lg.: 74,5 • 20/07/1981/ S.XXIX/ S1/ C.6/ 42, après 230, [R no 625], type
AXIX,2, manque la pointe, Lg.: 36 • 05/07/1979/ S.XXIII/ C.4b/ 18, 120-230, type AXIX,2, manque la pointe, Lg.: 41 • 10/07/1980/
S.XXI-XXV/ C.5e/ 17, 120-230, type AXIX,6, seule la tête est conservée, Lg.: 31 • Sol et recharge, C5a/5b/5d, après 230, [R no 624],
type AXIX,6, manque la pointe, Lg.: 83 • 13/07/1980/ S.XXI-XXV ?/ C.5b ?/ Sac 103, après 230, type AXIX,6, corps conservé, Lg.:
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
408
◤ Annexes
26 • 01/08/1980/ S.XXIX/ C.5bz/ 35, in Ier – milieu IIe s., [R no 267], type AXIX,9, manque la pointe, Lg.: 127 • S.XXI- XXV/ C.5f,
120-230, type AXIX,9, manque la pointe et l’extrémité de la tête, Lg.: 97.
Cuillère • S.XXIX-8304, deuxième moitié du IIe s., [R no 262], cochlear, type AXXV,1, Lg.: 153 (ig. 33b).
Cuillères à parfum • S.XXI- XXV/ 4C1/ 4C2/ C.5, Antiquité Tardive, type AXXIV,2a, manque la pointe, Lg.: 75 • 10/06/1982/
S.XXX/ C.4/ in IVe – début Ve s., [Rivet no 755], type AXXIV,2a, manque la pointe, Lg.: 49.
Dés à jouer • 24/07/1980/ S.XXI-XXV/ C.5h / 11, première moitié du IIe s., [R no 476], type BI. Les points sont marqués par des ocelles,
Ht.: 7 • 1980 ? HS/ 12, HS, type BI. Les points sont marqués par des ocelles, Ht : 11.
Déchets de travail • 1982/ S.XXX/ C.7b/ Trottoir étroit, après 230, chute de rondelle de diaphyse, Ht.: 8 mm • 1982/ S.XXX/ C.9/
Jonction ouest centre, Époque lavienne, déchet de taille avec une extrémité sciée, Lg.: 50 • 1982/ S.XXX/ C.9/ Jonction ouest centre,
Époque lavienne, déchet de taille avec trois côtés sciés, Lg.:18, lg.:17 • 28/07/1980/ S.XXVI/ C.5d/ 24, après 230, rondelle issue de la
diaphyse d’un métatarse de bœuf avec traces de tour, Diam.: 26, Ht max.: 10 • 1982/ S.XXXI/ Comblement égoût, Antiquité Tardive,
Extrémité distale de métatarse de petit ruminant, Lg.: 23, lg.: 23 • 1982/ S.XXI-XXV/ C.5h, Époque lavienne, extrémité distale de
métatarse de bœuf, Lg.: 83, lg.: 63 (Bd: 63, Dd 34) • 1982/ S.XXX ouest/ C.8d / Trottoir étroit, Époque lavienne, extrémité proximale
de métatarse gauche de cerf, Lg.: 22, lg.: 38 (Bp 36, Dp 38) • 25/07/1980/ S.XXVI/ C.5b1/ 23, après 230, tige de section carrée, manque
les deux extrémités, Lg.: 75.
Éléments de charnière • 10/07/1980/ S.XXI-XXV/ C.5f/ sac 101, 120-230, type AXI,1, Ht.: 80, Diam.: 20 • 1982/ S.XXX ouest/ C.9b,
Époque lavienne, fragment, Ht. : 27 mm • 07/1980/ S.XXVIII/ C.5b, après 230, type AXI,2, taillé dans un métatarse de bœuf, Ht.: 32,
Diam.: 25 • S.XXX Centre Vidage égout b, après 230/Antiquité Tardive, type AXI,2, Ht.: 27, Diam.: 27 • 1980/ S.XXIX/ C.4, Antiquité
Tardive, type AXI,2, 3/4 du cylindre conservé, Ht. : 40, Diam.: 25 • 1980/ S.XXIX/ C.4, Antiquité Tardive, taillé dans un métatarse
d’équidé, type AXI,2, 1/3 du cylindre conservé, Ht. : 39 • 1980/ S.XXIX/ C.4, Antiquité Tardive, type AXI,2, fragment • 07/1980/
S.XXVI/ C.5d, après 230, taillé dans un métatarse de bœuf : perforation pour la cheville ouverte car percée à ras d’une extrémité,
type AXI,2, Ht.: 36, Diam.: 25 • 1982/ S.XXX centre/ C.9, Époque lavienne, type AXI,2, 1/3 du cylindre est conservé, Ht.: 35 • 1980/
S.XXVI/ C.5a/ Cailloutis, après 230, type AXI,2, taillé dans un métatarse de bœuf, 1/4 du cylindre est conservé, Ht.: 32.
Épingles • sol et recharge, C5a/5b/5d, après 230, [R no 623], manque la tête, Lg.: 106 • 26/06/1982/ S.XXXI/ C.5b-4b/ 62, Antiquité
Tardive, corps conservé, Lg.: 34 • 21/06/1982/ S.XXX Est-Nord/ C.5b-5h ou k 54, après 230, corps conservé, Lg.: 67 • 1980/ S.XXVI/
C.5b1, après 230, corps conservé, Lg.: 42 • 1980/ S.XXVI/ C.5a/ Cailloutis, après 230, corps conservé, Lg.: 35 • 1982/ S.XXX ouest/
C.6, après 230, corps conservé, Lg.: 42 • 1982/ S.XXX ouest/ C.6, après 230, corps conservé, Lg.: 42 • 1982/ S.XXX ouest/ C.6, après
230, corps conservé, Lg.: 30 • 1982/ S.XXX ouest/ C.6, après 230, corps conservé, Lg.: 30 • 07/1980/ XXI- XXVI/ C4/ C2, Antiquité
Tardive, corps conservé, Lg.: 30,5 • 1982/ S.XXX Centre/ C.5a, Antiquité Tardive, corps conservé, Lg.: 49,5 • 1982/ S.XXX Centre/
C.5a, Antiquité Tardive, corps conservé, Lg.: 48,5 • 24/06/1982/ S.XXXI/ C.5-4b/ 57, in IVe – début Ve s., [R no 757], manque la tête,
Lg.: 89 • S.XXI- XXV/ C.5a, après 230, corps conservé, Lg.: 27 • 28/08/1980/ S.XXVI/ C.5a/d/ 21, après 230, type AXX,2, manque
la pointe, Lg.: 58 • S.XXI- XXV/ C.5a, après 230, type AXX,3, manque la pointe, Lg.: 49 • S.XXI- XXV/ 4C1/ 4C2/ C.5, Antiquité
Tardive, type AXX,3, Lg.: 79 • 1980/ S.XXVI/ C.5a/ Cailloutis, in IVe – début Ve s., [R no 756], type AXX,8, manque la pointe, Lg.:
46 • 07/07/1981/ S.XXIX N/ l.5c/ 47, après 230, [R no 627], type AXX,8, Lg.: 86 • sol et recharge, C5a/5b/5d, après 230, [R no 626], type
AXX,8, Lg.: 83 • 15/07/1980/ S.XXVII/ C.5/ 27, deuxième moitié du IIe s., [R no 263], type AXX,8, Lg.: 83 • 13/07/1980/ S.XXI-XXV ?/
C.5b ?/ Sac 103, après 230, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 26 • 24/06/1982/ S.XXXI/ C.5-4b/ 57, Antiquité Tardive, type AXX,8,
manque la pointe, Lg.: 51 • 26/06/1982/ S.XXXI/ C.5b-4b/ 62, Antiquité Tardive, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 57 • 24/06/1982/
S.XXX Ouest/ C.7a (act.5f), après 230, type AXX, 8, Manque la pointe, Lg.: 39.
Fusaïole • T.8094, taillée dans le pivot du bois de cerf, deux groupes de deux incisions sur la face supérieure bombée et incisions sur
face inférieure plane, Diam.: 29, Ht.: 14 (ig. 32d).
Indéterminés • 24/06/1982/ S.XXX Ouest/ C.7a (act.5f), après 230, cylindre mouluré proche type AVIII, un quart conservé • 1981/
S.XXIX/ S.3/ C.5a, Antiquité Tardive, disque épais, perforé en son centre, portant une gorge concentrique, profonde et large, à fond
plat, Diam.: 13, ép.: 3 • 1982/ S.XXX ouest/ C.6/ Trottoir étroit – empierrement, après 230, plaquette avec une extrémité conservée
biseautée, Lg.: 42 • 1982/ S30 trottoir étroit/ C5a, plaquette avec deux faces lisses et planes, un bord droit, Lg.: 36, lg. maxi.: 6, ép.: 1.
Jeton • 01/07/1982/ S.XXX Ouest trottoir étroit/ C.6-5d/ 64, après 220/230, [R no 499], type AXXXIII,8, Diam.: 18, ép.: 2.
Manche • 23/06/1982/ S.XXX/ C.6b-5a/ 56, deuxième moitié Ve s., [Rivet no 771], manche à ressaut biseauté, deux ilets parallèles,
incisés courent sur toute la longueur de chaque face, manque les deux extrémités, Lg.: 38, Diam.: 11.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • 1980/ S.XXVI/C.5a/ Cailloutis, après 230, corps conservé, Lg.: 12 • 1980/S.XXIV
Égout, Antiquité Tardive, manque la tête, Lg. 94 • S.XXI- XXV/ C.5a, après 230, manque la tête, Lg.: 68 • S.XXI-XXV/C.5f g, 120-230,
corps conservé, Lg.: 34 • 24/06/1982/ S.XXX Ouest/ C.7a (act.5f), après 230, corps conservé, Lg.: 37 • 24/06/1982/ S.XXX Ouest/ C.7a
(act.5f), après 230, corps conservé, Lg.: 28 • 24/06/1982/ S.XXX Ouest/ C.7a (act.5f), après 230, corps conservé, Lg.: 27 • 10/07/1979sud/XXI/ C.4D/ Est du mur O, Antiquité Tardive, corps conservé, Lg.: 37,5 • 1982/ S.XXX Centre/ C.5a, Antiquité Tardive, pointe
conservée, Lg.: 42 • 1982/ S.XXX Centre/ C.5a, Antiquité Tardive, pointe conservée, Lg.: 23 • 13/07/1980/ S.XXI-XXV ?/ C.5b ?/ Sac
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
409
◤ Annexes
103, après 230, manque la tête, Lg.: 50 • 13/07/1980/ S.XXI-XXV ?/ C.5b ?/ Sac 103, après 230, pointe conservée, Lg.: 27 • 25/07/1980/
S.XXVI/ C.5b1/ 23, après 230, corps conservé, Lg.: 48 • 25/07/1980/ S.XXVI/ C.5b1/ 23, après 230, corps conservé, Lg.: 25 • 1980/S.
XXVI/C.5a/ Cailloutis, après 230, corps conservé, Lg.: 14 • 1982/ S.XXI-XXV/C.5h, Époque lavienne, manque la tête, Lg.: 52 • 1980/
S.XXI-XXV/ C.5g, 120-230, corps conservé, Lg.: 32 • 1982/ S.XXX ouest/ C.6, après 230, corps conservé, Lg.: 27 • 1982/ S.XXX
ouest/ C.6, après 230, corps conservé, Lg.: 17 • 26/06/1982/ S.XXXI/ C.5b-4b/ 62, Antiquité Tardive, pointe conservée, Lg.: 28 •
S.XXI-XXV/ C.5f, 120-230, corps conservé, Lg.: 62 • 1980/ S.XXVI/ C.5a/ Cailloutis, après 230, corps conservé, Lg.: 27.
Outil ? • 1980/ S.XXIX/ C.4, Antiquité Tardive, tranchant droit, extrémité utile conservée, Lg.: 34, lg. tranchant: 18.
Placages et marqueterie • 07/1980/ S.XXI-XXV/ C.5h, première moitié du IIe s., [R no 475], guirlande de leurs portant une petite
perforation, Lg.: 61, ép.: 30 (ig. 21h) • 05/07/1982/ S.XXX Ouest/ centre/ C.9-6e/ 68, Époque lavienne, [R no 176], moulure à décor
de feuilles d’acanthes superposées, portion de cylindre complète, Ht.: 61, lg. base: 30 (ig. 21f) • 02/07/1982/ S.XXX Ouest/ C.8b-6a/
67, Époque lavienne, [R no 175], décor d’éléments végétaux, manque une extrémité, Lg.: 55, lg max.: 21, ép.: 3 (ig. 21e) • 11/07/1979/
S.XXIV/ C.4a, in IVe – VIe s., [R no 798], Bras de femme en ivoire, face inférieure lisse, Lg. : 50 (ig. 21j).
Pyxide • 20/07/19-1/ S.XXIX/ S1/ C.6/ 41, Époque lavienne, [R no 135], couvercle orné de trois sillons concentriques, Diam.: 30, Ht.:
4 (ig. 14a).
cLos de LA tour 1970-1984
Aiguilles • Varia, type AXIX,2 ou 4, Lg.: 60 • FR la 52, type AXIX,3, manque l’extrémité de la tête, Lg.: 104 • Septembre 1977/
A.26/ C.20, type AXIX,6, corps conservé, Lg.: 44 • Fr nb 580, type AXIX,9, corps conservé, Lg.: 87 • Septembre 1977/ A.26/ C.20,
corps conservé, Lg.: 40 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, manque la tête, Lg.: 85 • DM 82/ S5 – C2, corps conservé, Lg.: 55 •
10/09/1978– A.27 / C3c, corps conservé, Lg.: 22,5
Amulette • DM 82, amulette en forme de léporidé, Lg.: 38, lg.: 8,5, Ht.: 18,5 (ig. 16a).
Cuillères à parfum • Rues 71, A11/C4, FRA 1447, type AXXIV, Manque la pointe, Lg.: 84 • Varia, type AXXIV, Lg.: 147 • DM 82/
S5, type AXXIV, manque la pointe, Lg.: 78.
Dés à jouer creux • Fr l 2374, type BI, fragment, Ht.: 16 • DM 82, en os ou en bois de cerf, type BI, les points sont constitués par un
cercle ocellé, manque les deux rondelles rapportées, 18 x 19,5 x 20,5 (ig. 28b).
Déchets de travail • DM 82/ S5/ C2/3 dégagement façade, portion annulaire de diaphyse de métatarse de bœuf, Ht.: 12, Diam.: 27 •
DM 82/ S5– C2, portion annulaire de diaphyse de métatarse de bœuf, Ht.: 6,5, Diam.: 22 • DM 82/ S5 – C2, portion de diaphyse d’os
long, Ht.: 40,5 • Varia, déchet de tournage, une extrémité avec trou de pointage, Lg.: 49,5, Diam. max.: 12 (ig. 41).
Éléments de ceinture • FR na 66, type AXXII, Lg.: 31, Diam.: 11,5 (ig. 17d) • Varia, type B XIII,2, boucle, manque une extrémité,
Ht.: 26, lg.: 22 (ig. 17c).
Éléments de charnière • Varia, type AXI,1, moitié du cylindre conservé, Ht. : 117, Diam.: 28 • Rues 71, A11/C4, FRA 1493, type
AXI,1, moitié du cylindre conservé, Ht.: 120,5, Diam. rest.: 27,5 • Fr n 90, type AXI,1, Ht.: 75, Diam.: 24 • 1970, îlot III, P.1-2-3/A3A4/B3-B4/ob.286, type AXI,2, tiers du cylindre conservé, Ht.: 36 • îlot IIIa/ 76/Pièce 8, type AXI,2, Ht.: 25, Diam.: 23 • Varia, taillé
dans un métacarpe de bœuf, type AXI,2, Ht.: 40, Diam.: 28 • Varia, taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, Ht.: 34, Diam.: 28
• Varia, type AXI,2, Ht.: 27, Diam.: 26 • Varia, type AXI,2, Ht.: 26, Diam.: 27 • Varia, taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2,
Ht.: 24, Diam.: 24 • Varia, taillé dans un métapode d’équidé ? type AXI,2, Ht.: 22, Diam.: 23 • Varia, type AXI,2, moitié du cylindre
conservé, Ht.: 26 • Rues 71, A11/C4, FRA 1691, type AXI,2, quart du cylindre conservé, Ht.: 21,5, Diam. rest.: 21 • 11/1985/ Kardo
2/C.3/ Sondages 4-5-6, taillé dans un métatarse d’équidé, type AXI,2, moitié du cylindre conservé, Ht.: 40, Diam. rest.: 30 • 11/1985/
Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, type AXI,2, moitié du cylindre conservé, Ht.: 34, Diam. rest.: 28 • Rues 71, A10, FRA 1298, type AXI,2,
Ht.: 34, Diam.: 32 • Rues 71, A10, FRA 1062, taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, Ht.: 19, Diam.: 21,5 • Fr la 56, taillé dans
un métatarse de bœuf, type AXI,2, Ht.: 27, Diam.: 25 • 2394.12, taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, trois-quarts du cylindre
conservé, Ht.: 24,5, Diam.: 23 • 321.63x, type AXI,2, quart du cylindre conservé, Ht.: 37,5, Diam. rest.: 37 • DM 82/S6 – C2/A4, type
AXI,2, tiers du cylindre conservé, Ht.: 41,5, Diam. rest.: 27 • Varia, colonnette en forme de balustre avec moulures aux deux extrémités,
type AXV, Ht.: 64, Diam. max : 11 (ig. 18b).
Épingles • Secteur 1/ A3/ Pièce NE/ P.4/ Fin couche de destruction/ Fr m 120, manque la tête, Lg.: 92 • 07/09/1978 – A.27/ C3c,
manque la tête, Lg. cons: 57 • 08/09/1978– A.27/ C3c, corps conservé, Lg.: 31 • 1984 – Kardo 2/Sondage 2/Couche 2/ Section int., corps
conservé, Lg.: 32,5 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, pointe conservée, Lg.: 41 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, pointe conservée, Lg.: 23
• 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, corps conservé, Lg. cons: 27 • Septembre 1977/ A.26/ C.20, corps conservé, Lg.: 36 • Septembre 1977/
A.26/ C.20, corps conservé, Lg.: 32 • Septembre 1977/ A.26/ C.20, corps conservé, Lg.: 26 • Septembre 1977/ A.26/ C.20, corps conservé,
Lg.: 25 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, manque la tête, Lg.: 80 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, corps conservé, Lg.:
76 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, corps conservé, Lg.: 63 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, corps conservé, Lg.: 47
• 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, corps conservé, Lg.: 44 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, pointe conservée, Lg.: 57 •
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
410
◤ Annexes
11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, pointe conservée, Lg.: 29,5 • Varia, manque la tête, Lg.: 56,5 • Fr l 190, corps conservé, Lg.: 42
• Varia, type AXX,2, Lg.: 76 • Varia, type AXX,2, Lg.: 75 • DM 82/S5 – C2, type AXX,2, manque la pointe, Lg.: 79 • DM 82/S5– C2,
type AXX,3, manque la pointe, Lg.: 72 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 32 • La 53, type AXX,7,
Manque la pointe, Lg.: 53,5 • Fr na 64, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 36 • DM 82/ S5 – C2, type AXX,8, Manque la pointe, Lg.:
52 • 11/1985 / Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, type AXX,8, Lg.: 54 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, type AXX,8, manque la pointe,
Lg.: 83 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, type AXX,8, manque la pointe Lg.: 65 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, type AXX,8, manque
la pointe, Lg.: 59 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 56 • Varia, type AXX,8, Lg.: 72 • Varia, type
AXX,8, Lg.: 60 • Varia, type AXX,8, Lg.: 53 • Varia, type AXX,8, Lg.: 52 • FR la 51, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 65 • Varia,
type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 58,5 • Varia, type AXX,8, Lg.: 72 • 1982 Portique cardo, type AXX,8, Lg.: 53 • Varia, petite tête
polyédrique, s’apparente au type AXX,8, Lg.: 78,5 • Fouilles 1970-1973, Contexte non daté, tête formée d’une sphère reposant sur une
série d’annelets séparée de la série suivante par une large gorge, Lg.: 75, d’après Brentchaloff 1996, no 72c (non retrouvée ; ig. 4e de
couverture, 4e épingle en partant de la droite) • Fouilles 1970-1972, contexte non daté, tête bouletée décorée de trois fois deux ilets,
reposant sur une alternance de doubles rangées de ilets encadrant un décroché lisse, Lg.: 108, d’après: Brentchaloff 1996, no 72a (non
retrouvée ; ig. 4e de couverture, 4e en partant de la gauche) • Fouilles 1970-1972, contexte non daté, tête formée d’annelets superposés,
manque la pointe, Lg.: 54 d’après: Brentchaloff 1996, no 72b (non retrouvée ; ig. 4e de couverture, 3e épingle en partant de la gauche)
• Varia, épingle décorée de trois frises superposées de croisillons sous la tête, manque la tête, Lg.: 78 (ig. 11b) • Varia, épingle décorée
d’une frise de croisillons sous la tête, corps conservé, Lg.: 78 (ig. 11c) • Varia, ivoire, grand modèle, deux sillons périphériques à ras
de la cassure de l’une des extrémités, type AXX,15, Lg.: 221, diam.: 10 • 17/07/1972 – Rue A.23/ Couche 4a/ carrés 2/4 et 2/5, ivoire ?,
grand modèle, tête décorée d’une moulure galbée prise entre deux disques, tête et une partie du corps conservés, type AXX,15, Lg.
restituée.: 153 (ig. 11g) • DM 82/ S5 – C2, ivoire ?, grand modèle, extrémité décorée d’une moulure surmontée d’une boule, qui devait
être suivi d’autres motifs, in de la tête cassée, Lg.: 41, Diam.: 7,5 • 11/1985/ Kardo 2/ C.3/ Sondages 4-5-6, type AXLI, ivoire ?, grand
modèle, une extrémité décorée de deux sillons périphériques, tête cassée, Lg.: 75, Diam.: 6.
Fermoir • Varia, fermoir parallélépipédique, type BIV, une extrémité conservée, Lg.: 126, lg.: 13,5, Ht.: 6,5 (ig. 19a).
Fusaïole • 12/07/1972 – Rue A.15/ C4b – FRA 2572, type AXXXVI, la perforation centrale est entourée de deux cercles concentriques
en creux, diam.: 29, Ht.: 5 (ig. 32a).
Indéterminés • Varia, plaque avec de nombreux motifs gravés, Lg.: 22, Lg.: 11, ép.: 5,5 • 11/09/1978 – A.27/ C3c, Grande tête ovoïde
d’épingle ou de fuseau ? Seule la tête est conservée, Lg.: 38 • Varia, objet cylindrique creux : godet ?, type A VIII, un tiers du cylindre
conservé, Lg.: 57, Diam. rest.: 39 • 12/09/1978 – A.27/ C3c, tige de section circulaire dont l’extrémité, proprement découpée, est
légèrement plus large que le corps, une extrémité conservée, Lg.: 50, Diam. corps: 7,2, Diam. extrémité: 7,8 • Fr.x 15, rondelle perforée,
Diam.: 15,5, Ht.: 5 (ig. 39b) • Varia, rondelle perforée, le percement est légèrement désaxé par rapport au centre du disque, type AXL,6,
Diam.: 25, Ht.: 6 (ig. 39c) • FR l 101, disque de grande taille ? Elément de placage avec un seul bord circulaire ? Fragment, Diam. rest.:
65,5, ép.: 4 (ig. 39a) • Varia, type AXXXI, petit cylindre possédant un fût galbé reposant sur un socle mouluré, quart du cylindre
conservé, Ht.: 21, Diam. rest.: 31 (ig. 38c) • Varia, cylindre mouluré, un quart conservé, Ht.: 21, Diam. rest.: 31 (ig. 38d) • andouiller de
bois de cerf, perforation non loin de la base, photothèque du Centre Camille Jullian, Aix-en-Provence, nos 51436 et 51437 (non retrouvé).
Jetons et pion • Fr nb 581, type AXXXIII,2, Diam.: 13, ép.: 3 • Varia, type AXXXIII,5, Diam.: 21,5 ép.: 4 • Varia, type AXXXIII,8,
Diam.: 18, ép.: 2,5 • Varia, type AXXXIII,8, Diam.: 20, ép.: 2,2 • fr.x16bis, hémisphérique, type AXXXIV,2, Diam.: 9,5, ép.: 4 (ig.
27a)
Manche • Varia, cylindrique mouluré dont l’extrémité d’emmanchement est pourvue d’un appendice tronconique et la partie supérieure
terminée par une sphère, type AXVII,1, Lg.: 54, Diam. max.: 6,5 (ig. 34 b).
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • 09/09/1978– A.2/ C3c, corps conservé, Lg.: 35 • 1984/85– Kardo SA/ C1 à C4, corps
conservé, Lg.: 26 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, pointe conservée, Lg.: 27 • 1984/85 – Kardo SA/ C1 à C4, pointe conservée, Lg.: 30
• CDLT3 282, corps conservé, Lg.: 37 • 05/09/1978 – A.27/ Fosse 2d, corps conservé, Lg.: 33 • 1984/85– Kardo SA/ C1 à C4, manque
les deux extrémités, Lg.: 129 • DM 82/ S5 – C2, corps conservé, Lg.: 54,5 • Fr na 63, type AXIX,1, corps conservé, Lg.: 59 • Secteur 1/
A3/ Pièce NE/ P.4/ Fin couche de destruction/ Fr m 121, manque le corps et la tête, Lg.: 48 • Rue 71, A11/C4, FRA 1465, type AXVIII,2,
manque la moitié supérieure, Lg.: 59 • 1978 – A.26/C3d/ Tranchée 1/3 sud – no 8812, pointe conservée, Lg.: 40 • Varia, manque la tête,
Lg.: 50 • Varia, corps conservé, Lg.: 36,5 • 1978, A 27, fosse 2D, corps conservé, Ht. : 32 mm.
Placages et marqueterie • Varia, forme de baguette de section légèrement concave et au revers plat, Lg.: 38, lg.: 13,5 (ig. 21a) •
Varia, plaquage d’angle formé d’une baguette moulurée de section hémisphérique, Lg.: 75,5, lg.: 20,5 (ig. 21b) • Rues A25-26-27/C3
a-b – no 8182, plaquage formé d’une baguette décorée de motifs de chevrons, une extrémité conservée, Lg.: 57, lg.: 20, Ht.: 9 (ig. 21c)
• Inv. MA 76.25.2, plaquage formé d’une plaquette trapézoïdale allongée, Lg.: 199, lg.: 16 à 19 • Varia, plaque décorée tirée du tiers
supérieur d’un tibia de bœuf, une face conservée, Ht.: 45 (ig. 21g).
Pyxides • P5.218, fond, moitié du disque conservé, Diam.: 31,5 (ig. 15a) • 12/07/1972 – Rue A.15/ C4b – FRA 2897, fond pointé en
son centre, décoré de gorges concentriques, Diam.: 27, ép.: 3,5 (ig. 15b) • Varia, taillé dans un métatarse de bœuf, type AVI,2 ou
cylindre décoré ? tiers du cylindre conservé, Ht.: 58, Diam. rest.: 34 (ig. 14j) • Varia, type AVI,2, taillé dans un métatarse de bœuf,
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
411
◤ Annexes
proil tronconique, manque un tiers du corps, Ht.: 50,8, Diam. rest.: 33 (ig. 14i) • Inv. MA 75.25.6, (Béal, Feugère 1983, 122, no 13),
type Feugère 1a, corps incomplet, Ht.: 27,6, Diam. rest.: 42,5 • Inv. MA 76.25.1a, type Feugère 2 ?, quart du cylindre conservé, Ht.: 50,
Diam. rest.: 37,5 (ig. 14h) • Rues 71, A11/C4, FRA 1497, type 1 = Ier s., type, Feugère 1 à corps cylindrique, quart du cylindre conservé,
Ht.: 36,5, Diam. rest.: 27,5 • Varia, type, Feugère 1a à proil bi-tronconique concave, quart du cylindre conservé, Ht.: 55, Diam. rest.:
26 (ig. 14g) • Fouilles de 1972, Inv. MA 76.25.1 et 003.1.50, type Feugère 1a avec décor égyptisant (Béal, Feugère 1983, 122, no 10),
Ht.: 38,4, Diam.: 29,5 (ig. 14f) • Fr 335 44, couvercle, la face inférieure est plane, l’autre est moulurée, type AXL,2 tiers du disque
conservé, Diam. rest.: 28, ép.: 3.
Tessère • DM 82, fond, face supérieure est moulurée et galbée et l’avers porte gravé le chiffre X, Diam.: 27, ép.: 3,5 (ig. 27f).
cLos sAint-Antoine 1978-1980
Aiguilles • Sans réf., type AXIX,2, manque la pointe, Lg.: 74 • Sans réf., type AXIX,2, corps très in, manque la pointe, Lg.: 71 • Sans
réf., type AXIX,2, manque la pointe, Lg.: 59 • Sans réf., type AXIX,4, manque la pointe, Lg.: 89 • Sans réf., type AXIX,9, Lg.: 117 •
Sans réf., type AXIX,9, manque le corps et la pointe, Lg.: 51 • Sans réf., type AXIX,9, manque le corps et la pointe, Lg.: 28.
Boîte • Sans réf., la plaque est plus épaisse au centre tandis que les bords sont afinés pouvant ainsi se glisser dans les rainures des
montants, un seul angle conservé, Lg.: 33, lg.: 24, ép. max.: 3 (ig. 20b).
Cuillères à parfum • Sans réf., type AXXIV,2, Lg.: 108 • Sans réf., type AXXIV,2, Lg.: 91 • Sans réf., type AXXIV,2, manque la
pointe, Lg.: 72 • Sans réf., type AXXIV,2, manque la pointe, Lg.: 66 • Sans réf., type AXXIV,2, manque le corps et la pointe, Lg.: 45
• Sans réf., type AXXIV,2, manque le corps et la pointe, Lg.: 30.
Dé à jouer • Sans réf., type BIII, plein, Côté: 12 (ig. 28a).
Éléments de marqueterie • Sans réf., manque un côté, Lg.: 19, lg.: 21, ép.: 1,5 (ig. 24c) • Sans réf., en forme de pelte, manque un angle,
Lg.: 18, lg.: 14, ép.: 1,5 (ig. 24b) • Sans réf., losange aux côtés convexes, Lg.: 16, lg.: 16, ép.: 2 (ig. 24a).
Épingles • Sans réf., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 74 • Sans réf., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 63 • Sans réf., type AXX,8,
manque la pointe, Lg.: 62 • Sans réf., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 59 • Sans réf., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 47 •
Sans réf., type AXX,8, manque le corps et la pointe, Lg.: 24 • Sans réf., tête de section circulaire, décorée d’un disque suivi de deux
cônes inversés puis d’un disque suivi de deux cônes inversés de plus petite taille puis d’un disque (sommet), manque la pointe, Lg.: 54
(ig. 11e) • Sans réf., deux groupes de trois incisions séparés par une gorge, surmontés d’une tête pseudo-sphérique, Lg.: 74 (ig. 11f).
Fusaïole • Sans réf., type AXXXVI,1, Diam.: 40, ép.: 5 (ig. 32b).
Jetons • Sans réf., type AXXXIII,3, Diam.: 19, ép.: 2,5 • Sans réf., type AXXXIII,3, Diam.: 18, ép.: 4 • Sans réf., type AXXXIII,3,
Diam.: 16, ép.: 4 • Sans réf., type AXXXIII,5, Diam.: 20, ép.: 3,5 • Sans réf., type AXXXIII,7, Diam.: 18,5, ép.: 2,5 • Sans réf., type
AXXXIII,8, Diam.: 17, ép.: 2,5 • Sans réf., type AXXXIII,8, Diam.: 16, ép.: 3 • Sans réf., Type AXXXIII,1, Diam.: 13, ép.: 5.
Manche • Sans réf., demi manche à décor de croisillon, fragment calciné, une partie du canal du goujon d’assemblage est conservé,
Lg.: 16, Lg.: 8, ép.: 5 (ig. 34c).
Objet long et in de type aiguille, épingle… • Sans réf., manque la tête et la pointe, Lg.: 105.
Outils ? • Sans réf., plaque à extrémité arrondie dont la longue tranche comporte de petites encoches, fragment, Lg.: 83, Lg.: 19, ép.:
2 (ig. 37c) • Sans réf., plaque décorée sur une face d’une incision en croisillon, seule une extrémité est conservée, Lg.: 18, lg.: 17, ép.:
3 (ig. 37d).
Peigne • Sans réf., barrette centrale décorée, en bois de cerf, Lg.: 20, Lg.: 10, ép.: 3 (ig. 13a).
germinAL 1982
Épingles • Sans réf., corps conservé, Lg : 49 • sans réf., corps conservé, Lg : 41.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • Sans réf., fût cylindrique, Lg : 67 • Sans réf., pointe conservée, Lg.: 41mm.
hôpitAL 1982
Élément de charnière • S.III/ Centre/ C.8, type AXI,2, Moitié du cylindre conservé, Ht.: 41.
Épingles • Comblement fossé médiéval, type AXX,8, seule la tête est conservée, Lg.: 25 • S.IIIA, C.4a, type AXX,8, Lg.: 54 •
Comblement fossé médiéval, moulures superposées (tores, sphère), corps conservé, Lg.: 41.
Jeton • S.V sud/ C.5a2, type AXXXIII,3, Diam.: 16.
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
412
◤ Annexes
iLot cAmeLin, 1995
Épingle • Dépotoir, type AXXI,1, Lg.: 90, diam.: 5 • Dépotoir, type AXX,7 à 9, Lg.: 38, diam.: 3.
Objet long et in de type aiguille, épingle… • Dépotoir, Lg.: 68, diam.: 5,5.
iLot mAngin 2004-2005
Agrafe à double bouton • 289, Milieu Ier – Milieu IIe s., type AXXVI,3 (Béal 1984, 69), les disques ont été légèrement abîmés sur une
partie de la tranche, Haut.: 7, Diam.: 7 (ig. 17a).
Aiguilles • 1, HS, chas circulaire cassé en son milieu, manque la partie supérieure, Lg.: 102 • 98, IIIe s., chas circulaire, manque
l’extrémité supérieure, Lg.: 63 • 103, Début IVe s., chas circulaire, corps et partie inférieure du chas conservés, Lg.: 65 • 239, Milieu
IIe – Début IIIe s., chas circulaire, manque l’extrémité de la tête et la pointe, chas cassé en son centre, Lg.: 83 • 289, Milieu Ier – Milieu
IIe s., chas circulaire, manque la partie supérieure, Lg.: 80 • Cu.29 – 31, Milieu Ier – Milieu IIe s., chas circulaire conservé, Lg.: 118 • 22,
HS, corps conservé, Lg.: 37.
Boîte • 196, Milieu Ier – Milieu IIe s., montant rectangulaire, Lg.: 33, lg.: 13, ép.:3 (ig. 20c).
Cuillères à parfum • 1, HS, type XXIV,2a, Lg.: 136 • 125, IIIe s., type AXXIV,2b, Lg.: 97 • 116, IIIe s., type AXXIV,2b, partie
supérieure et inférieure manquantes, Lg.: 114 • 289, Milieu Ier – Milieu IIe s., type AXXIV, extrémité supérieure conservée, Lg.: 28,
Diam.: 4.
Déchets ou réserve de matière première • 1, HS, scapula gauche de bœuf, Lg.: 165 • 1, HS, extrémité distale de métapode de bœuf,
Lg.: 33 • 22, HS, baguette de section quadrangulaire, Lg.: 62, ép. 3 à 4 • 29, Milieu Ier – Milieu IIe s., andouiller de bois de cerf, Lg.:
68, Diam.: 24 • 89 – Fs.6, Début IVe s., élément de charnière type AXI,1 ?, Haut. : 83, Diam.: 33• 116, IIIe s., baguette de section
rectangulaire fragmentée, Lg.: 27 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., plaquette très ine de type copeau, Lg.: 45, lg.: 6, ép.: 1 • 128, Milieu
IIe – Début IIIe s., scapula droite de bœuf, Lg.: 175 • 188, Fin IVe – VIe s., extrémité distale de métapode de bœuf, Lg.: 47 • 196, Milieu
Ier – Milieu IIe s., extrémité distale de métatarse de bœuf, Lg.: 111 • 198, IIIe s., tronçon de diaphyse d’os long, Lg.: 26 • 637, Début IVe s.,
tronçon de diaphyse d’os long, Lg.: 35 • 294, Milieu Ier – Milieu IIe s., extrémité distale de métapode de bœuf., Lg.: 64 • 299, Milieu
Ier – Milieu IIe s., rondelle extraite d’une diaphyse de métatarse de bœuf, type AII, ép. var. 8 à 13 • F.65–US 66, HS, diaphyse d’os long
tranché, ép.: 7.
Éléments de charnière • 2, HS, type AXI,2, perforation brisée à moitié, quart de cylindre, Haut.: 30 • 113, Début IVe s., type AXI,1,
deux rainures parallèles courent sur le pourtour, Haut.: 79, Diam.: 22, Perforation: diam.: 8 • 157, Début IVe s., type AXI,2, demicylindre, Haut.: 34, Diam.: 33, Perforation: diam.: 9 • 157, Début IVe s., type AXI,2, demi-cylindre, Haut.: 33, Diam.: 32, Perforation:
diam. 9 • 157, Début IVe s., type AXI,2, demi-cylindre, Haut.: 33, Diam.: 32 • 157, Début IVe s., type AXI,2, tiers de cylindre, Haut.: 38
• 157, Début IVe s., type AXI,2., portion de cylindre, Haut.: 25 • 157, Début IVe s., type AXI,2, tiers de cylindre, Haut.: 32 • 172, Début
IVe s., type AXI,2, quart de cylindre, Haut.: 43, Perforation: diam.: 9 • 196, Milieu Ier – Milieu IIe s., type AXI,2, Haut.: 29, Diam.: 25
• 200.197, IIIe s., type AXI,2, Haut.: 28, Diam.: 22, Perforation: diam.: 8 • 284, Milieu Ier – Milieu IIe s., type AXI,2, fragment sans
perforation, demi-cylindre, Haut.: 29 • 289, Milieu Ier – Milieu IIe s., type AXI,2, Haut.: 46, diam.: 40, ép.: 22 • 291, Milieu IIe – Début
IIIe s., type AXI,2, fragment sans perforation, Haut.: 38, Diam.: 28 • 291, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXI,2., perforation brisée à
moitié, quart de cylindre, Haut.: 32 • 301, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXI,2, un tiers de cylindre, Haut.: 35 • 323, Ier av. J.-C. – 15 ap.
J.-C., non perforé type AXI,2 ou chute de matière première, Haut.: 31, Diam.: 30 • F.14 – US 315, IIIe s., type AXI,2, Haut.: 32, Diam.:
25, Perforation: diam.: 8 • F.29 – US 31, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXI,2, Haut.: 26, Diam.: 24, Perforation: diam.: 7 • Sous S.178,
IIIe s., type AXI,2, tiers de cylindre, Haut.: 22.
Épingles • 1, HS, corps conservé, Lg.: 45 • 1, HS, corps conservé, Lg.: 39 • 1, HS, type AXX,8, tête ovale à facettes, manque la pointe,
Lg.: 72 • 1, HS, tête dont le sommet conique repose sur un corps circulaire se réduisant sur sa partie inférieure jusqu’à se lier au corps,
double rangée de motifs croisés, manque la partie inférieure du corps et la pointe, Lg.: 47 (ig. 11d) • 22, HS, type AXX,8, Lg.: 81 •
22, HS, type AXX,8, Lg.: 78 • 22, HS, type AXX,8, Lg.: 52 • 22, HS, type AXX,8, Lg.: 47 • 22, HS, type AXX,8, Lg.: 37 •103, Début
IVe s., type AXX.7, manque la pointe, Lg.: 37 • 103, Début IVe s., type AXX,8, tête ovale à facettes, manque la pointe, Lg.: 70 • 103,
Début IVe s., type AXX,8, tête ovale à facettes, manque la pointe, Lg.: 31 • 113, Début IVe s., type AXX.7, manque la pointe, Lg.: 53 •
113, Début IVe s., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 66 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXX,8, tête polyédrique, Lg.: 118 • 113,
Début IVe s., manque la pointe, Lg.: 87 • 113, Début IVe s., corps conservé, Lg.: 43 • 113, Début IVe s., type AXX,8, manque la pointe,
Lg.: 72 • 116, IIIe s., type AXX.7, manque la pointe, Lg.: 66 • 116, IIIe s., seuls le corps et la pointe sont conservés, Lg.: 54 • 116, IIIe s.,
type AXX,8, tête ovale à facettes, Lg.: 91 • 116, IIIe s., type AXX,8, tête ovale à facettes, manque la pointe, Lg.: 57 • 116, IIIe s., type
AXX,8, tête ovale avec facettes, Lg.: 89 • 116, IIIe s., type AXX,8, tête ovale tronquée en bas, Lg.: 82 • 116, IIIe s., seuls le corps et la
pointe sont conservés, Lg.: 60 • 116, IIIe s., seuls le corps et la pointe sont conservés, Lg.: 44 • 116, IIIe s., corps conservé, Lg.: 46 • 116,
IIIe s., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 68 • 120.121, Milieu IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 49 • 120.121, Milieu IIe – Début
IIIe s., corps conservé, Lg.: 30 • 120.121, Milieu IIe – Début IIIe s., manque la pointe, Lg.: 59 • 121.274, Milieu IIe – Début IIIe s., corps
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
413
◤ Annexes
conservé, Lg.: 39 • 123, IIIe s., corps conservé, Lg.: 27, Diam.: 3 • 125, IIIe s., type AXX.7, Lg.: 58 • 125, IIIe s., type AXX,8, tête ovale
tronquée en bas, Lg.: 64 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXX.7, tête légèrement aplatie, manque la pointe, Lg.: 61 • 128, Milieu
IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 49 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXX,8, Lg.: 79 • 146, Milieu IIe – Début IIIe s., type
AXX,8, manque la pointe, Lg.: 38 • 157, Début IVe s., corps conservé, Lg.: 65 • 159, Milieu IIe – Début IIIe s., manque la tête, Lg.: 71
• 178, IIIe s., type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 60, Diam.: 4 • 198, IIIe s., type AXX.7, manque la pointe, Lg.: 39 • 198, IIIe s., type
AXX,8, manque la pointe, Lg.: 53 • 198, IIIe s., type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 64 • 249, IIIe s., type AXXI.2b, tête en forme de
main, Lg.: 115 (ig. 11h) • 200, Fin IVe – VIe s., type AXX,8, tête ovale à facettes, manque la pointe, Lg.: 82 • 200, Fin IVe – VIe s., type
AXX,8, tête ovale à facettes, Lg.: 95 • 200, Fin IVe – VIe s., type AXX,8, tête ovale à facettes, manque la pointe, Lg.: 56 • 238, IIIe s.,
type AXX,8, tête ovale à deux facettes principales opposées, Lg.: 83 • 280, Milieu IIe – Début IIIe. s., corps conservé, Lg.: 42 • 301,
Milieu IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 65 • F.56–U.S. 60, Début IVe s., tête polyédrique, manque la pointe, Lg.: 50 (ig. 11a) •
Comblement Caniveau O5, Milieu Ier – Milieu IIe s., type AXX,8, Lg.: 73 • Comblement Caniveau O5, Milieu Ier – Milieu IIe s., corps
conservé, Lg.: 45.
Fusaïole • 31, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXXXVI,1, Diam.: 36, ép.: 8 • 198, IIIe s., Haut.: 7, Diam.: 22.
Indéterminés • 120, Milieu IIe – Début IIIe s., Fragment de plaquette, Lg.: 60, lg.: 8 • 30, Milieu IIe – Début IIIe s., anneau circulaire de
section hémi-ovoïde, deux-tiers de la circonférence conservée, Diam.: 25, ép.: 12 • 1, HS, cône creux comportant des traces d’oxydes
ferreux dans sa partie évidée, Lg.: 80 • 22, HS, tête en forme de disque ou spatule type AXXIII, manque la pointe, Lg.: 46 • 120.121,
Milieu IIe – Début IIIe s., tête en forme de disque ou spatule type AXXIII, manque la pointe, Lg.: 80 • 198 , IIIe s., tête en forme de
disque ou spatule type AXXIII, manque la pointe, Lg.: 55 • 199, IIIe s., tête en forme de disque ou spatule type AXXIII, manque la
pointe, Lg.: 61.
Jetons • 30, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXXXIII,2, Diam.: 17, ép.: 4 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXXXIII,2, Diam.: 17,
ép.: 4 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., type AXXXIII,8, Diam.: 20, ép.: 1,5 • 147, 231, HS, type AXXXIII,8 ?, Diam.: 21, ép.: 4,5 • 197,
IIIe s., type AXXXIII,9, Diam. 21, ép.: 3
Manches • 263, Milieu Ier – Milieu IIe s., section carrée, Lg.: 74, lg.: 11 et 12 • 289, Milieu Ier – Milieu IIe s., section lenticulaire, Lg.:
48, lg.: 25, ép.: 9 • HS, tronçon de diaphyse de métatarse de bœuf : manche ?, Lg.: 81, Diam. max.: 28.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle…
• 1, HS, seul le corps a été conservé, Lg.: 26 • 22, HS, pointe conservée, Lg.: 51 • 22, HS, seule la pointe reste conservée, Lg.: 47 • 22, HS,
pointe conservée, Lg.: 49 • 112, Milieu Ier – Milieu IIe s., seuls le corps et la pointe sont conservés, Lg.: 68 • 116, IIIe s., seuls le corps et
la pointe sont conservés, Lg.: 72 • 116, IIIe s., seuls le corps et la pointe sont conservés, Lg.: 50 • 116, IIIe s., seuls le corps et la pointe
sont conservés, Lg.: 52 • 116, IIIe s., pointe conservée, Lg.: 31 • 116, IIIe s., corps conservé, Lg.: 26 • 116, IIIe s., corps conservé, Lg.: 31
• 120.121, Milieu IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 20 • 120.121, Milieu IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 22 • 128, Milieu
IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 16, Diam.: 4 • 128, Milieu IIe – Début IIIe s., pointe conservée, Lg.: 21 • 130, Fin IVe – VIe s.,
seuls le corps et la pointe sont conservés, Lg.: 53 • 169, Début IVe s., corps conservé, Lg.: 23 • 188, IIIe s., manque la pointe, Lg.: 59 •
198, IIIe s., pointe conservée, Lg.: 44 • 199, IIIe s., corps conservé, Lg.: 23 • 199, IIIe s., pointe conservée, Lg.: 44 • 200, Fin IVe – VIe s.,
corps conservé, Lg.: 30 • 204, Milieu IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.: 35 • 274, Milieu IIe – Début IIIe s., corps conservé, Lg.:
30, Diam.: 3 • 274, Milieu IIe – Début IIIe s., pointe conservée, Lg.: 24, Diam.: 2 • 284, Milieu Ier – Milieu IIe s., corps conservé, Lg.: 36
• 284, Milieu Ier – Milieu IIe s., corps conservé, Lg.: 27 • 287, IIIe s., corps conservé, Lg.: 51 • Sb.14. US.116, IIIe s., seuls le corps et la
pointe ont été conservés, Lg.: 43 • Sb.14. US.116, IIIe s., seuls le corps et la pointe sont conservés, Lg.: 51 • Voie 97, HS, corps conservé,
Lg.: 33 • Voie 97, HS, corps conservé, Lg.: 29.
Pyxide • 288, Milieu IIe – Début IIIe s., fond, moulure périphérique, trou de pointage au centre, Diam.: 36, haut.: 5.
notre-dAme 2007
Déchet de travail • US 1024, Ier s., extrémité distale de métatarse gauche de bœuf, Lg.: 7 (Bd: 62, Dd: 34)
Déchets de travail ou réserve de matière première • US 1026, Remblai Ve – VIe s., andouiller de bois de cerf avec traces de découpe
au point de jonction avec le merrain • US 1026, Remblai Ve – VIe s., andouiller de bois de cerf avec traces de découpe au point de
jonction avec le merrain • US 1026, Remblai Ve – VIe s., crâne de cerf et départ des pédicules qui portent des traces suite à la séparation
de la ramure d’avec le crâne.
pAuvAdou fossé 1981-1982
Aiguilles • Sans réf., type AXIX,2, manque la pointe et la tête, Lg.: 75 • S1/C1, type AXIX,2, manque la pointe et la tête, Lg.: 74 •
Sans réf., type AXIX,2, manque la pointe et la tête, Lg.: 48 • Sans réf., type AXIX,6, manque la pointe et la tête, Lg.: 65 • S1/C2, type
AXIX,6, manque la pointe et la tête, Lg.: 38.
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
414
◤ Annexes
Cuillères à parfum • Sans réf., type AXXIV,2, manque le corps et la pointe, Lg.: 33 • S1/C1, type AXXIV,2, manque le corps et la
pointe, Lg.: 29.
Déchets de travail • Sans réf., extrémité proximale de métacarpe droit d’équidé, Lg.: 37 • Sans réf., extrémité distale de métatarse
gauche de bœuf, Lg.: 68 • S1/C1, extrémité distale de métapode d’équidé, Lg.: 58 • S4/C3, extrémité distale de métapode d’équidé, Lg.:
53 • Sans réf., tube facetté aux deux extrémités sciées, Ht.: 47, diam.: 22.
Déchet de travail ou réserve de matière première • S1/C3, diaphyse de métatarse de cerf sciée aux deux extrémités, une arête de la
face plantaire a été aplanie, Lg.: 130, Diam.: 26.
Éléments de charnière • S2/C1, taillé dans un métatarse d’équidé, type AXI,1, Ht.: 89, diam.: 34 • S1/C2, taillé dans un métatarse
de bœuf, calciné, type AXI,2, Ht. : 30 • S1/C1, taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, Ht.: 31 • Sans réf., type AXI,2, Ht. : 27.
Épingle • Sans réf., tête au décor illisible, manque l’extrémité de la tête, le corps et la pointe, Lg.: 33.
Indéterminés • S1/C3, cylindre mouluré proche des « godets », type AVIII, manque la moitié du cylindre, Ht.: 34, diam.: 27 (ig . 38b)
• S1/C3, tige de section circulaire à extrémité plate, manque le corps et la pointe, Lg.: 58 • S1/C1, bois de cerf, fragment Lg.: 90, lg.
max.: 24.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • S1/C1, manque la pointe et la tête, Lg.: 52 • S1/C1, manque la pointe et la tête, Lg.:
34 • S1/C3, manque le corps et la tête, Lg.: 42 • S1/C3, manque la pointe et la tête, Lg.: 35 • Sans réf., manque la pointe et la tête, Lg.: 27.
Outil • S1/C3, outil de potier ou de tisserand ? Type BXIe ?, manque une extrémité, Lg.: 60, lg.: 16,5, ép.: 4 (ig. 37b).
Pendentif • S1/C1, pendentif taillé dans une canine percée de sanglier mâle, Lg.: 104, lg. max.: 21, ép.: 13 (ig. 16b).
Pyxide • S4/C4, fond (en ivoire ?) dont il manque un tiers de la périphérie, Diam.: 31,5, Ht.: 4 (ig. 15c).
Quenouille • Sans réf., tête dont il ne reste plus qu’un socle orné de deux ilets laissant supposer un décor sculpté, manque la pointe
et l’extrémité de la tête, Lg.: 80.
pAuvAdou nécropoLe 1978
(mobilier non vu, informations d’après Brentchaloff 1980)
Aiguille • Tombe 10 à incinération, type AXIX,3, tiers supérieur conservé, Lg.: 32, diam.: 5,5.
Épingles • Tombe 10 à incinération, type AXX,2, quart supérieur conservé, Lg.: 38, diam.: 3,5 • Tombe 11 à inhumation, fragment.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • Tombe 12 à incinération Lg.: 43, diam.: 3,5 • Tombe 12 à incinération Lg.: 24, diam.: 4.
Rouelles • Tombe 8, calciné, • Tombe 8, calciné, • Tombe 8, calciné.
pAuvAdou nécropoLe 1982-84
(mobilier non vu, informations d’après Béraud et al. 1985)
Aiguilles • sans type (3 ex.) • type AXIX,3 (1 ex.) • type AXIX,6 (2 ex.).
Dé à jouer • PAU LB T 159, type BIII (Béraud et al. 1985, 32, §41, no 18) (1 ex.).
Disques • mouluré percé en son centre (3 ex.).
Épingles • sans type (1 ex.) • PAU LB T 159, type AXX,8 (Béraud et al. 1985, 32, §40, no 3a) (1 ex.).
Indéterminé • tête sphérique moulurée surmontant une petite tige de section ronde (4 ex.) • plaque plate percée de deux trous (1 ex.)
• plaque (1 ex.).
Jetons et pions • PAU LB T 159, type AXXXIII,3 (Béraud et al. 1985, 32, §40, no 11) (1 ex.) • type AXXXIII,3, revers décoré de trois
points en creux disposés en triangle (1 ex.) • PAU LB T 159, type AXXXIII,5 (Béraud et al. 1985, 32, §41, no 2) (1 ex.) • PAU LB T 159,
type AXXXIII,7 (Béraud et al. 1985, 32, § 41, no 9 et 16) (2 ex.) • PAU LB T 159, type AXXXIII,8 (Béraud et al. 1985, 32, §41, no 3 et
8) (3 ex.) • type AXXXIV,2 (1 ex.) • type AXXXIV,3 (1 ex.)
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • (14 ex.).
Pyxides • (1 ex.) • PAU LB T 71C, type Feugère 1a (Béraud et al. 1985, 31, §35, no 36) (1 ex.) • type Feugère 1a (2 ex) • type Feugère 1b
(Béal, Feugère 1983, 122, no 12) (1 ex.) • Bouton de préhension mouluré (1 ex.).
Spatule • une extrémité comporte une palette (1 ex.).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
415
◤ Annexes
pLAce cLémenceAu 1950
(mobilier non retrouvé, informations d’après Février 1951)
Épingles • Lg. : 80, diam. : 4 • deux fragments.
Indéterminés • un fragment cylindrique, ép. : 2,5 • un fragment galbé, ép. : 40.
pLAce formigé 1988
Aiguilles • Esp.F/ C.92, chas unique, type AXIX, 4, manque la pointe, Lg.: 95 • Esp.F/ C.92, chas unique, type AXIX,4, manque la
pointe, Lg.: 89.
Cuillère • Esp.A/ C.61 (no 20561), Ligula, type AXXXIV, Lg.: 76.
Dé à jouer • HS, type BI, les points sont marqués par des cercles, Côté.: 6,5.
Éléments de charnière • Esp.D1/ C.476-479 (no 6871), type AXI,2, Diam.: 25 • Esp.AA, effondrement inférieur (no 23566), type AXI,2,
carbonisé, Diam.: 23 • Esp.Q sud, c.169, type XI,2, reste un tiers de la circonférence, carbonisé, Ht. : 26.
Épingles • Esp.G Sud/ C.490 (no 13874), type AXX,8, Lg.: 94 • Esp.G Sud/ C.490 (no 13875), type AXX,8, Lg.: 92 • Esp.G Sud/ C.490
(no 13876), type AXX,8, Lg.: 92 • Esp.G Sud/ C.490 (no 13877), type AXX,8, Lg.: 82 • Esp.G Sud/ C.490 (no 13878), type AXX,8, Lg.:
84 • Sépulture 10, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 68 • Esp.DD, c.432, ivoire, type AXX,15, épingle de grand modèle, Lg.: 104,
diam.: 10.
Fusaïoles • FRE NEF/ C3b sous la tranchée du mur 16, et à l’est, Sac 104, face inférieure plate, face supérieure bombée et décorée de
quatre sillons concentriques, type AXXXVI,1, Diam.: 37 • Entre 509 et 554/ C.565 (no 34419), face inférieure plate, face supérieure
bombée, type AXXXVI,1, Diam.: 31.
Manche • Sans réf., « couteau pliant/greffoir, manche en bois de cerf » (mobilier non vu, information d’après Rivet 2010, p.229, no 83).
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • Esp.G Sud/ C.490 (no 13882), manque la tête, Lg.: 51 • Esp.DD, c.439, fût cylindrique,
Lg. : 34.
Pendentif • Esp.C/E, canine de sanglier mâle présentant un dispositif de suspension sous la forme d’une cavité d’encastrement, manque
l’extrémité de suspension, Lg.: 88.
Plaque • Esp.L nord/ C.461/ no 23755, plaque trapézoïdale décorée de motifs géométriques symétriques, Lg.: 40, lg. max.: 34 (ig. 21d) •
Sans réf., « élément d’applique en os pour un meuble, un coffre, un lit ? » (mobilier non vu, information d’après Rivet 2010, p.229, no 81).
pLAte-forme 1930-1939
Cuillère • 1 Inv. MA 43.25.156b et 003.1.52, cochlear, centre du cuilleron orné de cercles concentriques, type AXXV,1, manque la
pointe, Lg.: 81, Diam. cuilleron : 23.
Élément de charnière • PF 3206, Salle VII bis, type AXI,1, trois sillons périphériques, Ht.: 55, Diam.: 24.
Épingles • Inv. MA 003.1.448, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 114 • FA 1, type AXX,8, Lg.: 90, d’après Brentchaloff 1996, no 72d
(non retrouvée, 4eme de couverture, 2e épingle en partant de la droite).
Indéterminé • Inv. MA 003.1.405, matériau non déterminé, applique en bas-relief avec une main tenant une patère à paroi décorée de
rouelles, Lg.: 39, lg.: 8, ép.: 6 (ig. 21i).
poiriers (Les) 1967
Épingles • FP32, type AXX,2, tête et corps conservés, Lg.: 29, diam.: 5 • FP34, corps conservé, Lg.: 53, diam.: 4.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • FP33, corps conservé, Lg.: 39, diam.: 3 • FP35, corps conservé, Lg.: 33, diam.: 4.
poiriers (Les) 2009-2010
Aiguilles • 3003A, corps conservé, grande taille, Lg.: 75, Diam.: 6 • 200076.OS.105, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 44
• 300175.OS.76, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 35 • 400145, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 52 • 100033.
OS.110, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 56 • 100080.OS.51, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 72 • 100103.OS.48,
partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 545 • 400155.OS.33.6, corps cassé à ras du chas, Lg.: 47 • 300004.OS.102, corps et pointe
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
416
◤ Annexes
conservés, Lg.: 66 • 300175.OS.44, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 92 • 400243.OS.138, partie supérieure du corps sans
le chas, Lg.: 70 • 400247.OS.80, corps et pointe conservés, Lg.: 90 • 400302.OS.87, corps et pointe conservés, Lg.: 74 • 400312.OS.69,
partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 63 • 400312.OS.71.1, corps conservé, Lg.: 51 • 400359.OS.144, partie supérieure du corps
sans le chas, Lg.: 61 • 100104.OS.185, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 45 • 400108.OS.07, type AXIX,2, complet, Lg.: 75 •
400372.OS.147, type AXIX,2, complet, Lg.: 69 • 100136.OS.53, type AXIX,3, moitié supérieure, Lg.: 65 • 200003.OS.98, type AXIX,3,
reste le tiers supérieur, Lg.: 32 • 400108.OS.06, type AXIX,3, tête et corps conservés, Lg.: 71 • 400159.OS.01, type AXIX,3, complet,
Lg.: 67 • 400224.OS.15, type AXIX,3, tête et corps conservés, Lg.: 78 • 400247.OS.79, type AXIX,3, complet, Lg.: 79 • 400302.OS.88,
type AXIX,3, pointe retaillée, complet, Lg.: 65 • 400410.OS.162, type AXIX,3, pointe retaillée, complet, Lg.: 55 • 300325.OS.137, type
AXIX,9-10, tête et corps conservés, Lg.: 61 • 400108.OS.13.2, partie supérieure du corps sans le chas, Lg.: 50 • 400108.OS.13.3, partie
supérieure du corps sans le chas, Lg.: 42 • 400155.OS.33.1, corps et pointe conservés, Lg.: 75 • 400155.OS.33.2, corps conservé, Lg.: 56.
Cuillères à parfum • 100190.OS.136, type AXXIV,2, manque la pointe, Lg.: 103, Diam.: 4 • 300175.OS.41, type AXXIV,2 (c ?), moitié
supérieure (sans le sommet), Lg.: 56, Diam. : 5 • 4006, type AXXIV,2a, Lg.: 36.
Déchets de travail • 200 132, métatarse de bœuf, tronçon de diaphyse scié aux deux extrémités, Lg.: 75 • 200 095, extrémité proximale
de tibia droit de bœuf non épiphysée, diaphyse sciée avec languette d’arrachement, Lg.: 111 • 8002, scapula droite de bœuf dont il reste
le col et une partie de la palette sciée, Lg.: 148 • 100 003, bois de cerf, fragment de merrain, nombreuses traces de découpe, Lg.: 121,
Diam.: 3 • 100027, scapula droite de bœuf dont il reste le bord caudal, traces de sciage, Lg.: 145, larg.: 44.
Éléments de charnière • 300482, 550, type AXI,1, trois sillons en creux avec résidu de peinture noire, deux lignes longitudinales
incisées, Ht.: 95 • 300175 45, HS, type AXI,2, métatarse de bœuf, Ht.: 36, Diam.: 28 • 400310 75, 375-400, proil complet, type AXI,1,
métatarse de bœuf, deux ilets près d’une extrémité, traces de tournage ou d’usure ? Ht.: 105, Diam.: 27 • 400235.OS.74, 375-400, type
XI,2, métatarse de bœuf, empreinte de la mèche dans la paroi opposée à la perforation, moitié du cylindre conservé, Ht.: 38, Diam.: 26
• 400245.OS.186, 375-400, type AXI,2, métapode d’équidé, proil complet, Ht.: 28, Diam.: 27.
Élément de placage • 400270.OS.85-86, ivoire, plaquage décoratif de meuble (?), forme rectangulaire, deux ilets en relief sur les
bordures encadrant une large accolade, bords droits avec stries de façonnage, complet, Lg.: 145, lg.: 62, ép. max : 6.
Épingles • 4006, type AXXI,6, tête décorée d’une main droite dont le poignet est entouré d’un serpent, Lg.: 108 (ig. 11i) • 400148.
OS.24, type AXX,7 ou 8. La tête a été taillée en biseau (deux faces planes opposées), complet, Lg.: 94, Diam.: 2 à 4 • 200046.OS.97,
corps avec renlement conservé ; corps conservé; Lg.: 38, Diam.: 3 • 100002.OS.107, tête en forme d’olive suivie d’une gorge surmontant
deux disques, complet, Lg.: 102, Diam.: 2 à 4 • 100070.OS.46, tête formée de deux pointes reposant sur un disque, d’une balustre
reposant sur deux gorges, manque la pointe, Lg.: 50, Diam.: 2 à 4 • 400242.OS.54, tête formée d’un cône aplati reposant sur deux cônes
opposés reposant sur un disque, manque la pointe, Lg.: 65, Diam.: 3 • 400070.OS.115, corps avec renlement conservé, Lg.: 54, Diam.:
3 • 400104.OS.119.1, corps avec renlement conservé, Lg.: 37, Diam.: 4 • 400108.OS.13.10, corps avec renlement conservé, Lg.: 66,
Diam.: 4 • 400108.OS.13.11, corps avec renlement conservé, Lg.: 60, Diam.: 3 • 400108.OS.13.12, corps avec renlement conservé, Lg.:
63, Diam.: 5 • 400108.OS.13.13, corps avec renlement conservé, Lg.: 51, Diam.: 4 • 400108.OS.13.14, corps avec renlement conservé,
Lg.: 48, Diam.: 3 • 400108.OS.13.4, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 73, Diam.: 3 • 400108.OS.13.5, corps avec
renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 59, Diam.: 4 • 400108.OS.13.6, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 67,
Diam.: 4 • 400108.OS.13.7, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 48, Diam.: 3 • 400108.OS.13.8, corps avec renlement,
corps et pointe conservés, Lg.: 80, Diam.: 3 • 400108.OS.13.9, corps avec renlement, corps conservé, Lg.: 86, Diam.: 5 • 400147.
OS.38.1, corps avec renlement conservé, Lg.: 104, Diam.: 4 • 400147.OS.38.2, corps avec renlement conservé, Lg.: 57, Diam.: 3 •
400148.OS.25.1, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 71, Diam.: 5 • 400148.OS.25.2, corps avec renlement, corps
conservé, Lg.: 41, Diam.: 3 • 400159.OS.03.1, corps avec renlement conservé, Lg.: 92, Diam.: 5 • 400235.OS.26, corps avec renlement
conservé; Lg.: 72, Diam.: 3 • 400242.OS.23.1, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 54, Diam.: 3 • 400242.OS.23.2,
corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 51, Diam.: 3 • 400242.OS.61.1, corps avec renlement conservé, Lg.: 30, Diam.: 4
• 400292.OS.141.1, corps avec renlement conservé, Lg.: 45, Diam.: 3 • 400310.OS.65.1, corps avec renlement conservé, Lg.: 67, Diam.: 4
• 400310.OS.65.3, corps avec renlement conservé, Lg.: 30 , Diam.: 3 • 400410.OS.164.1, corps avec renlement, corps et pointe conservés,
Lg.: 95, Diam.: 3 • 400410.OS.164.2, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 66, Diam.: 4 • 400410.OS.164.3, corps avec
renlement conservé, Lg.: 60, Diam.: 4 • 400410.OS.164.4, corps avec renlement conservé, Lg.: 50, Diam.: 4 • 400410.OS.164.5, corps
avec renlement conservé, Lg.: 57, Diam.: 4 • 400410.OS.164.6, corps avec renlement conservé, Lg.: 56, Diam.: 3 • 400421.OS.174.1,
corps avec renlement conservé, Lg.: 35, Diam.: 3 • 400444.OS.179, corps avec renlement conservé, Lg.: 62, Diam.: 2 à 5 • 500041.
OS.150, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 79, Diam.: 2 à 4 • 500068.OS.151, corps avec renlement conservé, Lg.:
44, Diam.: 4 • 400159.OS.03.2, corps avec renlement, pointe retaillée, corps et pointe conservés, Lg.: 67, Diam.: 4 • 400292.OS.68,
corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 29, Diam.: 3 • 400155.OS.32, corps avec renlement, retaillée à ses deux
extrémités, complet, Lg.: 53, Diam.: 3 à 5 • 400259.OS.96.1, corps avec renlement, corps et pointe conservés, Lg.: 71, Diam.: 2 •
400108.OS.134, type AXX,1, complet , Lg.: 65, Diam.: 2 • 400108.OS.135, type AXX,1, complet, Lg.: 55, Diam.: 2 • 400115.OS.27, type
AXX,1, corps conservé, Lg.: 31, Diam.: 2 • 400312.OS.71.2, type AXX,1, corps et pointe conservés, Lg.: 27, Diam.: 2 • 400401.OS.149
type AXX,1, manque la tête, Lg.: 35, Diam.: 2 • 400108.OS.08, type AXX,2, manque la pointe, Lg.: 72, Diam.: 2 à 5 • 400147.OS.36,
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
417
◤ Annexes
type AXX,2, complet, Lg.: 75, Diam.: 2 à 3 • 400242.OS.60, type AXX,2, manque la pointe, Lg.: 107, Diam.: 4 • 400243.OS.91, type
AXX,2, complet, Lg.: 90, Diam.: 6 • 400247.OS.81, type AXX,2, complet, Lg.: 86, Diam.: 4 • 400302.OS.89, type AXX,2, complet,
Lg.: 86, Diam.: 4 • 400303.OS.77, type AXX,2, tête et corps conservés, Lg.: 61, Diam.: 8 • 500099.OS.180, type AXX,2, tête et corps
conservés, Lg.: 35, Diam.: 5 • 400108.OS.120, type AXX,2 ou 4, complet, Lg.: 85, Diam.: 6 • 400147.OS.37, type AXX,3, tête et corps
conservés, Lg.: 50, Diam.: 5• 400371.OS.145, type AXX,3, tête et corps conservés, Lg.: 44, Diam.: 5 • 100152.OS.47, type AXX,3, tête
et corps conservés, Lg.: 60, Diam.: 4 • 100003.OS.109, type AXX,3, tête et corps conservés, Lg.: 53, Diam.: 5 • 400108.OS.010, type
AXX,4, manque la pointe, Lg.: 46, Diam.: 6 • 400108.OS.09, type AXX,4, manque la pointe, Lg.: 66, Diam.: 8 • 400224.OS.17, type
AXX,4, tête et corps conservés, Lg.: 60, Diam.: 4 • 400312.OS.70, type AXX,4, manque la pointe, Lg.: 33, Diam.: 4 • 400104.OS.117,
type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 50, Diam.: 4 • 400108.OS.11, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 68, Diam.: 4 • 400108.
OS.12, type AXX,7, complet, Lg.: 42, Diam.: 4 • 400108.OS.122, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 67, Diam.: 36 • 400108.OS.123,
type AXX,7, complet, Lg.: 80, Diam.: 4 • 400108.OS.124, type AXX,7, complet, Lg.: 77, Diam.: 3 • 400108.OS.126, type AXX,7,
complet, Lg.: 76, Diam.: 3 • 400108.OS.127, type AXX,7, complet, Lg.: 66, Diam.: 3 • 400108.OS.129, type AXX,7, manque la pointe,
Lg.: 59, Diam.: 4 • 400108.OS.130, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 41, Diam.: 3 • 400108.OS.131, type AXX,7, manque la pointe,
Lg.: 45, Diam.: 3 • 400108.OS.132, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 37, Diam.: 2 • 400108.OS.133, type AXX,7, tête conservée, Lg.:
13, Diam.: 4 • 400159.OS.02, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 37, Diam.: 3 • 400224.OS.16, type AXX,7, tête et corps
conservés, Lg.: 48, Diam.: 3 • 400242.OS.19, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 87, Diam.: 4 • 400242.OS.20, type AXX,7,
complet, Lg.: 93, Diam.: 3 • 400242.OS.22, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 56, Diam.: 3 • 400242.OS.55, type AXX,7, tête
et corps conservés, Lg.: 42, Diam.: 4 • 400242.OS.56, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 62, Diam.: 3 • 400242.OS.57, type AXX,7,
complet, Lg.: 71, Diam.: 2 • 400242.OS.58, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 41, Diam.: 3 • 400242.OS.59, type AXX,7, tête
et corps conservés, Lg.: 37, Diam.: 3 • 400243.OS.92, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 55, Diam.: 3 • 400292.OS.66, type
AXX,7, manque la pointe, Lg.: 90, Diam.: 4 • 400409.OS.153, type AXX,7, complet, Lg.: 62, Diam.: 3 • 400410.OS.154, type AXX,7,
tête et corps conservés, Lg.: 48, Diam.: 3 • 400410.OS.155, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 66, Diam.: 3• 400410.OS.158, type
AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 47, Diam.: 3 • 400410.OS.159, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 48, Diam.: 3 • 400410.
OS.160, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 57, Diam.: 3 • 400421.OS.171, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 58, Diam.: 3 •
400421.OS.172, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 54, Diam.: 2 • 400422.OS.176, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 31, Diam.:
4 • 400422.OS.177, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 63, Diam.: 3 • 400104.OS.118, type AXX,7, tête et corps conservés, Lg.: 58,
Diam.: 3 • 400178.OS.14, type AXX,7, manque la pointe, Lg.: 64, Diam.: 3 • 400108.OS.125, type AXX,7, pointe retaillée, complet, Lg.:
74, Diam.: 4 • 400421.OS.170 type AXX,7, pointe retaillée, complet, Lg.: 54, Diam.: 4 • 400104.OS.116, type AXX,7 ou 8, tête et corps
conservés, Lg.: 50, Diam.: 3 • 400147.OS.35, type AXX,7 ou 8, manque la pointe, Lg.: 62, Diam.: 3 • 400292.OS.67, type AXX,7 ou 8,
manque la pointe, Lg.: 54, Diam.: 3 • 400367.OS.104, type AXX,7 ou 8, complet, Lg.: 93, Diam.: 5 • 400410.OS.156, type AXX,7 ou 8,
manque la pointe, Lg.: 75, Diam.: 4 • 400108.OS.121, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 74, Diam.: 4 • 400108.OS.128, type AXX,8,
manque la pointe, Lg.: 68, Diam.: 3 • 4004, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 74 • 400146.OS.168, type AXX,8, complet, Lg.: 65,
Diam.: 3 • 400147.OS.34, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 57, Diam.: 3 • 400158.OS.29, type AXX,8, complet, Lg.: 80, Diam.:
3 • 400242.OS.21, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 71, Diam.: 3 • 400242.OS.24, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 86, Diam.: 2
• 400259.OS.142, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 31, Diam.: 3 • 400259.OS.94, type AXX,8, complet, Lg.: 92, Diam.: 4 •
400259.OS.95, type AXX,8, tête et départ du corps, Lg.: 20, Diam.: 2 • 400292.OS.140, type AXX,8, complet, Lg.: 90, Diam.: 3 •
400310.OS.62, type AXX,8, complet, Lg.: 44, Diam.: 3 • 400310.OS.63, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 60, Diam.: 3 •
400310.OS.64, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 53, Diam.: 4 • 400401.OS.148, type AXX,8, complet, Lg.: 63, Diam.: 3 •
400410.OS.157, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 44, Diam.: 3 • 400410.OS.161, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 49,
Diam.: 3 • 400421.OS.169, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 78, Diam.: 3 • 400421.OS.173, type AXX,8, manque la pointe, Lg.: 62,
Diam.: 2 • HS.OS.31; HS, type AXX,8, tête et corps conservés, Lg.: 49, Diam.: 4 • 400108.OS.13.1, type AXX.1, tête et corps conservés,
Lg.: 34, Diam.: 2 • 200046.OS.39, corps comportant un décor de deux incisions parallèles sur sa partie supérieure, corps conservé, Lg.:
66, Diam.: 7 • 100047.OS.111; 100047, manque la tête, Lg.: 61, Diam.: 4 • 100050.OS.72, corps avec renlement, corps et pointe
conservés, Lg.: 93, Diam.: 5 • 100081.OS.50, corps avec renlement conservé, Lg.: 54, Diam.: 4 • 400155.OS.33.3, type indéterminé
(AXX,11 ?), corps conservé, Lg.: 41, Diam.: 5 • 100003.OS.108, os ou ivoire ? corps circulaire, la partie sup. porte un décor de deux
petites incisions parallèles tandis que la partie basse du corps une seule, manque les extrémités, Lg.: 144, Diam.: 10.
Indéterminés • US 3005A, plaquette à l’extrémité arrondie et de proil légèrement bombé, Lg.: 59, lg.: 10, ép.: 3 • US 3014, plaquette,
une face lisse, une face bombée, portant deux gorges, l’une large et l’autre étroite. Une extrémité est droite et l’autre est en biais, Lg.:
68, lg.: 18, ép.: 6 • 400108.OS.04, élément cylindrique, trois moulures en relief sur le tiers inférieur, métatarse de bœuf, proil complet,
Ht.: 26 • 100081.OS.49, anneau plat comportant une face inférieure plane tandis que la face inférieure est légèrement incurvée, le trou
central comporte un chanfrein, col d’encrier ? complet, Diam.: 26, ép.: 4 • 100068.OS.52, os ou ivoire ? anneau de section rectangulaire
aux angles arrondis, surface externe décorée de deux incisions, Diam. rest.: 80, lg.: 6, ép.: 2 • 300066.OS.40, épingle ? corps circulaire,
une extrémité en biseau, complet, Lg.: 156, Diam. : 60 • HS zone 500.OS.84, tige montrant un renlement très important et un ressaut à
une extrémité, Lg.: 44, diam.: 7 • 400259.OS.100, ivoire ? Fragment (bracelet?) allongé et légèrement courbé portant un décor fait d’une
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
418
◤ Annexes
suite d’hexagonaux et de triangles, Lg.: 34, lg.: 12, ép.: 6 • 200069, une extrémité est de section arrondie, une extrémité de section plane,
légèrement incurvée, Lg.: 53; lg. : 13 • 400410, petit tronçon d’ivoire scié aux deux extrémités, Lg.: 29.
Jetons • 00422.OS.175, type indéterminé, complet, Diam.: 22, ép.: 3 • 500090.OS.152, trois sillons concentriques sur la face supérieure,
complet, Diam.: 20, ép.: 3 • 400108.OS.05, 375-400, type AXXXIII,6, complet, Diam.: 25, ép.: 3 • 400174.OS.28, 375-400, type
AXXXIII,6, complet, Diam.: 17, ép.: 2 • 99005.OS.136, type AXXXIII,8, complet, Diam.: 17, ép.: 3 • 400146.OS.167, type indéterminé
marqué du chiffre X sur le revers plan, complet, Diam.: 24, ép.: 3.
Manche • 200096.OS.83, métapode de petit ruminant, section rectangulaire, une extrémité conservée, Lg.: 64, côté: 8 à 10 • 500031.
FE.11, 375-400, Manche de rasoir Greep 2, Lg.: 50.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • 4010, s’apparente au type AXX,15, corps conservé, partie supérieure ornée d’une
gorge ine, Lg.: 65 • 5015, corps conservé, Lg.: 39, Diam.: 4 • 100030.OS.184, corps conservé, Lg.: 30, Diam.: 4 • 100050.OS.73, corps
et pointe conservés, Lg.: 48, Diam.: 34 • 100058.OS.112, corps conservé, Lg.: 28, Diam.: 6 • 100064.OS.113, corps conservé, Lg.:
40, Diam.: 5 • 100064.OS.113bis, corps conservé, Lg.: 41, Diam.: 4 • 100065.OS.114, corps conservé, Lg.: 11, Diam.: 4 à 6 • 100104.
OS.119, corps conservé, Lg.: 60 • 200002.OS.99, corps et pointe conservés, Lg.: 71, Diam.: 3 à 4 • 200050, corps conservé, Lg.: 30,
Diam.: 5 • 200070, corps conservé, Lg.: 26, Diam.: 6 • 300004.OS.103, corps et pointe conservés, Lg.: 70, Diam.: 6 • 300004.OS.42,
corps conservé, Lg.: 57, Diam.: 4 • 300005.OS.101, corps conservé; Lg.: 63, Diam.: 3 • 300124.OS.43, corps conservé, Lg.: 30, Diam.:
3 • 300439.OS.183, manque la tête, Lg.: 105, Diam.: 5 • 400104.OS.119.2, corps conservé, Lg.: 25, Diam.: 3 • 400104.OS.119.3, corps
conservé, Lg.: 34, Diam.: 3 • 400108.OS.13.15, corps et pointe conservés, Lg.: 63, Diam.: 4 • 400108.OS.13.16, corps et pointe conservés,
Lg.: 73, Diam.: 4 • 400108.OS.13.17, corps et pointe conservés, Lg.: 45, Diam.: 3 • 400108.OS.13.18, corps et pointe conservés, Lg.:
35, Diam.: 4 • 400108.OS.13.19, corps et pointe conservés, Lg.: 41, Diam.: 3 • 400108.OS.13.20, corps et pointe conservés, Lg.: 32,
Diam.: 2 • 400108.OS.13.21, corps et pointe conservés, Lg.: 36, Diam.: 2 • 400108.OS.13.22, corps et pointe conservés, Lg.: 30, Diam.:
2 • 400108.OS.13.23, corps et pointe conservés, Lg.: 19, Diam.: 3 • 400108.OS.13.24, corps et pointe conservés, Lg.: 14, Diam.: 2 •
400108.OS.13.25, corps conservé, Lg.: 25, Diam.: 3 • 400108.OS.13.26, corps conservé, Lg.: 74, Diam.: 5 • 400108.OS.13.27, corps
conservé, Lg.: 38, Diam.: 2 • 400108.OS.13.28, corps conservé, Lg.: 29, Diam.: 3 • 400108.OS.13.29, corps conservé, Lg.: 43, Diam.:
3 • 400108.OS.13.30, corps conservé, Lg.: 24, Diam.: 3 • 400108.OS.13.31, corps conservé, Lg.: 36, Diam.: 3 • 400108.OS.13.32, corps
conservé, Lg.: 26, Diam.: 4 • 400108.OS.13.33, corps conservé, Lg.: 28, Diam.: 3 • 400108.OS.13.34, corps conservé, Lg.: 56, Diam.:
4 • 400108.OS.13.35, corps conservé, Lg.: 22, Diam.: 4 • 400108.OS.13.36, corps conservé, Lg.: 35, Diam.: 3 • 400108.OS.13.37, corps
conservé, Lg.: 55, Diam.: 3 • 400108.OS.13.38, corps conservé, Lg.: 50, Diam.: 3 • 400108.OS.13.39, corps conservé, Lg.: 43, Diam.:
3 • 400108.OS.13.40, corps conservé, Lg.: 70, Diam.: 4 • 400108.OS.13.41, corps conservé, Lg.: 56, Diam.: 4 • 400108.OS.13.42, corps
conservé, Lg.: 43, Diam.: 2 • 400108.OS.13.43, corps conservé, Lg.: 39, Diam.: 4 • 400108.OS.13.44, corps conservé, Lg.: 48, Diam.: 3
• 400108.OS.13.45, corps conservé, Lg.: 51, Diam.: 4 • 400147.OS.38.3, corps et pointe conservés, Lg.: 37, Diam.: 3 • 400147.OS.38.4,
corps et pointe conservés, Lg.: 30, Diam.: 2 • 400148.OS.25.10, corps conservé, Lg.: 32, Diam.: 2 • 400148.OS.25.11, corps conservé,
Lg.: 17, Diam.: 2 •.400148.OS.25.3; 400148, corps et pointe conservés, Lg.: 39, Diam.: 2 • 400148.OS.25.4, corps et pointe conservés,
Lg.: 40, Diam.: 3 • 400148.OS.25.5, corps et pointe conservés, Lg.: 29, Diam.: 3 • 400148.OS.25.6, corps et pointe conservés, Lg.: 50,
Diam.: 3 • 400148.OS.25.7, corps et pointe conservés, Lg.: 41, Diam.: 2 • 400148.OS.25.8, corps et pointe conservés, Lg.: 23, Diam.:
2 • 400148.OS.25.9, corps et pointe conservés, Lg.: 34, Diam.: 2 • 400148.OS.93, corps et pointe conservés, Lg.: 69, Diam.: 2 à 4 •
400155.OS.33.4, corps et pointe conservés, Lg.: 83, Diam.: 4 • 400155.OS.33.5, corps et pointe conservés, Lg.: 48, Diam.: 3 • 400158.
OS.30, corps et pointe conservés, Lg.: 59, Diam.: 3 • 400159.OS.03.3, corps et pointe conservés, Lg.: 61, Diam.: 4 • 400159.OS.03.4,
corps et pointe conservés, Lg.: 35, Diam.: 4 • 400159.OS.03.5, corps conservé, Lg.: 30, Diam.: 2 • 400174.OS.181, corps conservé,
Lg.: 27, Diam.: 2 • 400179, corps conservé, Lg.: 48, Diam.: 4 • 400242.OS.23.10, corps conservé, Lg.: 22, Diam.: 2 • 400242.OS.23.3,
corps et pointe conservés, Lg.: 71, Diam.: 3 • 400242.OS.23.4, corps et pointe conservés, Lg.: 35, Diam.: 3 • 400242.OS.23.5, corps et
pointe conservés, Lg.: 53, Diam.:3 • 400242.OS.23.6, corps et pointe conservés, Lg.: 48, Diam.: 2 • 400242.OS.23.7, corps et pointe
conservés, Lg.: 44, Diam.: 2 • 400242.OS.23.8, corps conservé, Lg.: 51, Diam.: 4 • 400242.OS.23.9, corps conservé, Lg.: 29, Diam.: 4
• 400242.OS.61.2, corps et pointe conservés, Lg.: 50, Diam.: 3 • 400242.OS.61.3, corps et pointe conservés, Lg.: 39, Diam.: 4 • 400242.
OS.61.4, corps et pointe conservés, Lg.:45, Diam.: 3 • 400242.OS.61.5, corps et pointe conservés, Lg.: 33, Diam.: 2 • 400242.OS.61.6,
corps conservé, Lg.: 39, Diam.: 3 • 400242.OS.61.7, corps conservé, Lg.: 28, Diam.: 3 • 400243.OS.139.1, corps et pointe conservés,
Lg.: 58, Diam.: 2 • 400243.OS.139.2, corps et pointe conservés, Lg.: 41, Diam.: 3 • 400247.OS.82, corps et pointe conservés, Lg.: 38,
Diam.: 5 • 400259.OS.96.2, corps conservé, Lg.: 53, Diam.: 2 • 400292.OS.106, corps conservé, Lg.: 36, Diam.: 4 • 400292.OS.141.2,
corps et pointe conservés, Lg.: 46, Diam.: 3 • 400302.OS.90, pointe conservée;, Lg.: 27, Diam.: 3 • 400303.OS.78.1, corps et pointe
conservés, Lg.: 64, Diam.: 4 • 400303.OS.78.2, corps et pointe conservés, Lg.: 52, Diam.: 2 • 400303.OS.78.3, corps conservé, Lg.: 32,
Diam.: 3 • 400310.OS.143, corps et pointe conservés, Lg.: 36, Diam.: 2 • 400310.OS.65.2, corps et pointe conservés, Lg.: 54, Diam.:
3 • 400310.OS.65.4, corps et pointe conservés, Lg.: 42, Diam.: 3 • 400371.OS.146, corps conservé, Lg.: 24, Diam.: 3 • 400410.OS.163,
corps et pointe conservés, Lg.: 88, Diam.: 4 • 400410.OS.164.10, corps et pointe conservés, Lg.: 43, Diam.: 2 • 400410.OS.164.11, corps
et pointe conservés, Lg.: 40, Diam.: 2 • 400410.OS.164.12, corps et pointe conservés, Lg.: 36, Diam.: 2 • 400410.OS.164.13, corps et
pointe conservés, Lg.: 45, Diam.: 2 • 400410.OS.164.14, corps conservé, Lg.: 58, Diam.: 3 • 400410.OS.164.15, corps conservé, Lg.:
42, Diam.: 2 • 400410.OS.164.16, corps conservé, Lg.: 26, Diam.: 3 • 400410.OS.164.17, corps conservé, Lg.: 43, Diam.: 3 • 400410.
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
419
◤ Annexes
OS.164.18, corps conservé, Lg.: 49, Diam.: 2 • 400410.OS.164.7, corps et pointe conservés, Lg.: 83, Diam.: 2 • 400410.OS.164.8, corps
et pointe conservés, Lg.: 74, Diam.: 3 • 400410.OS.164.9, corps et pointe conservés, Lg.: 46, Diam.: 2 • 400421.OS.174.2, corps et pointe
conservés, Lg.: 37, Diam.: 2 • 400421.OS.174.3, corps conservé, Lg.:40, Diam.: 4 • 400422.OS.178.1, corps conservé, Lg.: 51, Diam.: 3 •
400422.OS.178.2, corps conservé, Lg.: 18, Diam.: 2 • 400513.OS.182, corps conservé, Lg.: 38, Diam.: 4 • 400224.OS.18, corps conservé,
extrémité supérieure porte des incisions, Lg.: 49, Diam.: 3.
Outils • 13009, palette d’une scapula de bœuf, surface de la face médiale plane et très abrasée, l’épine porte une double perforation
traversante, Lg.: 146 • 300002, palette d’une scapula de bœuf, Lg.: 123 • 300004, palette d’une scapula de bœuf, surface de la face
médiale abrasée Lg.: 167 • 300058, palette d’une scapula de bœuf, surface de la face médiale est plane, marques d’outils le long d’un
bord et sur l’épine, Lg.: 167 • 300119, palette d’une scapula de bœuf, surface de la face médiale plane et abrasée, l’épine porte une
perforation traversante, Lg.: 163.
porte d’orée 1988
Aiguilles • C.2/Zone W, au moins deux chas, le premier est de forme circulaire, manque la pointe et l’extrémité de la tête, Lg.: 107 •
P.5/S.III/C.5, Fin Ve – VIe s., au moins deux chas, le premier est de forme circulaire, manque la pointe et l’extrémité de la tête, Lg.: 99
• T.8/P.6, manque la tête, Lg.: 99 • P.5/C.8, Première moitié du IIe s., manque la pointe et la tête, Lg.: 54 • P.3/C.5 Première moitié du
IIe s., manque la pointe et la tête, Lg.: 27.
Cheville • P.3/F.a, forme rectangulaire, section carrée plus petite à une des extrémités, complète, Lg.: 26, lg.: 6 (ig. 20e).
Cuillère • S.E / C.16, Ier s., ligulae, Type AXXV,2, deux chevrons au dos du cuilleron, Lg.: 93, lg. du cuilleron: 18 (ig. 33c).
Cuillères à parfum : • P.5/C.8, Première moitié du IIe s., type AXXIV, manque la pointe, Lg.: 102 • P.4/F.B., type AXXIV, manque la
pointe, Lg.: 112 • P.5/C.5/S III, Fin Ve – VIe s., type AXXIV, manque la pointe, Lg.: 80 • P.7/C.4, Première moitié du IIe s., type AXXIV,
manque la pointe, Lg.: 79 • P.5/ Fosse 3, IIe s., type AXXIV, manque la pointe et l’extrémité de la palette, Lg.: 79 • P.5/C.8, Première
moitié du IIe s., type AXXIV, manque la pointe, Lg.: 59.
Dé à jouer • P.3/C.4 ou S.5, angle droit d’une pièce de faible hauteur et percée axialement : dé à jouer en préparation type BI ?, Côté.:
18 (ig. 28c).
Déchets de travail • P.5/C.5/SIII, in Ve – VIe s., rondelle issue d’une diaphyse de métapode de bœuf, sciée aux deux extrémités,
tranches non parallèles, ½ conservée, Diam. rest.: 20, haut.: 14 • P.5/S.III/C.5, Fin Ve – VIe s., section carrée, manque les extrémités,
Lg.: 52, section : 1.
Élément de ceinture • P.9/C.4/S III, type AXXII, Ht.: 21, Diam max.: 5 (ig. 17e).
Éléments de charnière • P.5/C.8, Première moitié du IIe s., type AXI,2, fragment calciné, Ht. : 24 • P.5/S.III/C.5, Fin Ve – VIe s., type
AXI,2, fragment calciné, Ht. : 19 • P.5/C.7/Fosse 3B, Première moitié du IIe s., décoré de trois rainures périphériques, type AXI,1,
fragment calciné, Ht. : 28 • P.5/C.8/S.III, Première moitié du IIe s., taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, Ht.: 18, Diam.: 26 •
P.5/S.III/C.9, Première moitié du IIe s., décoré d’une rainure périphérique, type AXI,2, fragment calciné, Ht.: 25 • P.5/C.4/S.III, Fin
Ve–VIe s., taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, 1/2 conservée, Ht.: 28, Diam. rest.: 30.
Épingle • Z.I/C.2, manque les extrémités, Lg.: 62, Diam. max.: 6,5.
Fusaïole • Structure 21, bois de cerf (taillée dans le pivot ?), type AXXXVI,3, Diam.: 32, Ht.: 16 (ig. 32c).
Fuseau • P.5/C.5/S III, Fin Ve – VIe s., type AXVIII,2, manque la moitié inférieure, Lg.: 53.
Indéterminés • P.4/C.6/Fosse C, VIe s., diaphyse de métacarpe de petit ruminant, extrémités proximale et distale sciées, perforation
traversante au niveau du canal inter-osseux distal, Lg.: 71, lg.: 16 (ig. 40b) • S.11/C.1/ Sondage F, jeton hémisphérique portant sur sa
face bombée des sillons au proil en V. La circonférence possède une entaille formant un léger décroché : imitation d’un fruit ? Diam.:
19, ép.: 8 (ig. 40a) • P.9/C.69, anneau, type AXXX,1, matière animale non déterminée, 1/4 conservé, Ht.: 7,5, Diam. rest.: 27 (ig. 38e).
Jeton • P.3/C.11, Ier s., type AXXXIII,3, Diam.: 18, ép.: 4.
Manches • Sans réf., manche de rasoir, type A IV,2 ou Greep 2, Lg.: 68, lg.: 13 (ig. 35a) • P.5/C.8, Première moitié du IIe s., type
AXVII,1, manque une extrémité, Lg.: 79, Diam.: 7 (ig. 34a).
Outil ? • P.7/C.2, Première moitié du IIe s., type BXIe ?, face inférieure plane, face supérieure légèrement bombée, une ext. arrondie,
une ext. cassée. Présence de motifs géométriques, Lg.: 90, lg. max.: 18 (ig. 37a).
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • P.5/Fosse 3, Première moitié du IIe s., corps conservé, Lg.: 29 • P.7/C.4, Première
moitié du IIe s., corps conservé, Lg.: 29 • P.5/C.8/S.III, Première moitié du IIe s., pointe conservée, Lg.: 50 • P.5/S.5, corps conservé, Lg.:
53 • P.5/C.6B, Fin Ve – VIe s., corps conservé, Lg.: 23 • P.5/C.6B, Fin Ve – VIe s., pointe conservée, Lg.: 38 • PDO 86, corps conservé,
Lg.: 51 • SW P7 C.4, corps conservé, Lg.: 35 • T.8/P.6, corps conservé, Lg.: 53.
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
420
◤ Annexes
rue des tombAdes et rue LAcépède 2008
(d’après Michel, Dumont 2008, p. 32)
Élément de charnière • Tranchée 1, US 1005, taillé dans un métatarse de bœuf, type AXI,2, Lg. : 39, diam : 28.
Déchet • Tranchée 2, US 1027, bois de cerf - rebut de découpe ? (non vu).
sAint-LAmbert 1983
(mobilier uniquement compté d’après Béraud et al. 1985 ; Béraud, Gébara 1986)
Aiguilles • sans type (9 ex.) • type AXXI,9 (1 ex.).
Amulette • Tombe 13, enfant de 3 ans, amulette phallique percée d’un dispositif de suspension (Béraud et al. 1985, 18, no 16) (1 ex.).
Anneau • Tombe 103, anneau à facettes (1 ex.).
Boîte • (1 ex.).
Cuillère à parfum • type AXXIV, 2 (1 ex.).
Élément cylindrique • Tombe 20, mouluré, l’extrémité conservée comporte une mortaise concave (1 ex.).
Éléments de lit • Tombe 6 (Béraud et al. 1985, 16, no 4, 9, 10, 11, 16 17 et 18 ; Béraud, Gébara 1986, 190) (61 ex.) • Tombe 87 (Béraud
et al. 1985, 18, no 6 et 7 ; Béraud, Gébara 1986, 193) (127 ex.) • Tombes 8, 166, 210, 219 et 230 (Béraud, Gébara 1986, 197, 201) (201 ex.)
• Ustrinum 92 (Béraud, Gébara 1986, 201) (5 ex.) • Ustrinum 176 (Béraud, Gébara 1986, 201) (2 ex.).
Éléments de lit ou de placage • (64 ex.).
Éléments de placage • bandeaux de plaquage oblongs lisses (3 ex.) • bandeaux de plaquage oblongs lisses à extrémité biseautée (5 ex.)
• Tombe 233, élément de marqueterie de forme géométrique (1 ex.).
Épingles • sans type (6 ex.) • type A,XX,15 (1 ex.).
Fuseau • Type AXVIII,5 (1 ex.).
Indéterminés • (38 ex.) • Tombe 155, tablette (Béraud et al. 1985, 17, no 1) (1 ex.).
Jetons • sans type (1 ex.) • type AXXXIII,1 à 3 (4 ex.) • type AXXXIII,4 (7ex.) • type AXXXIII,8 (1 ex.).
Manches • Tombes 72, 285 et 310, une extrémité moulurée en forme de pas de vis (3 ex.) • Tombe 205 manche décoré (1 ex.) • Tombe
215, manche ou pied décoré d’une tête de personnage surmonté de motifs géométriques (Béraud et al. 1985, 16, no 8) (1 ex.).
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • (5 ex.).
Pendentifs • Tombes 218 et 260, extrémité d’andouiller de bois de cerf perforé et brûlé (1 ex.) • Tombes 218 et 260, canine de verrat (?)
percée sur la partie supérieure (1 ex.) • Tombe 268, dent humaine.
Pyxides • (9 ex.) • bouton mouluré de préhension (1 ex.) • Tombe 155 (Béraud et al. 1985, 17, no 22 et 24) et tombe 174, type Feugère
1A (7 ex.) • couvercle (1 ex.).
Spatule • une extrémité comporte une palette, type AXXIII (1 ex.).
sAint-LAmbert 2006
Épingle • SP3028- US3137, de l’époque lavienne à la in IVe s., tête piriforme soulignée par trois gorges périphériques, type AXX.13,
manque la partie inférieure, Lg.: 58, diam.: 4.
Indéterminés • Zone 2- US2059q, fragment • Zone 2-US 2059r, fragment • Zone 2- US2059s, fragment • Zone 2-US2059t, fragment
• Zone 2- US2059u, fragment • Zone 2- US2059v, fragment • Zone 2- US2059w, fragment • Zone 2- US2059x, fragment • Zone 2US2059n, disque bombé, la face supérieure présente deux moulures concentriques, Lg.: 12, Lg.: 12 • SP2021j, disque percé en son
centre, incomplet, Diam.: 19, ht.: 3,5 • SP2049, rondelle percée en son centre, moulurée sur la face supérieure et plane sur l’autre,
complète, diam.: 23, ép.: 3 • SP3023- US3071.4, rondelle percée en son centre, moulurée sur la face supérieure et plane sur l’autre,
moitié conservée, diam. rest.: 34, ép.: 5,5 • SP1002- US1116.11, bouton cylindrique de couvercle de boîte (?) présentant de nombreuses
moulures sur le corps et couronné d’une sphère. L’objet est foré d’un trou à fond en ogive selon son axe longitudinal, partie supérieure
conservée, Ht. : 12,5, Diam.: 6,5 • US3052, bord de disque fragmenté présentant trois ilets non loin du bord sur la face supérieure
bombée deux ilets sur la surface inférieure plane, diam. rest.: 40, ép.: 4 • SP1002- US1116 (6), disque mouluré (fond de pyxide ?), un
tiers du diamètre conservé, Diam.: 28, ép.: 3 (ig. 15d).
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • SP3028- US3137, Portion de fût cylindrique calciné, Lg.: 10, diam.: 6 • SP 3028-US
3137, portion de fût cylindrique, incomplet, Lg.: 11, diam.: 3.
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
421
◤ Annexes
Pion, osselet • SP1002- US1116(8), bombé et pointé en son centre, type AXXXIV,2, complet, diam.: 14, ép.: 3,5 • SP1021- US1130.5, talus
de petit ruminant percé en son centre, complet, Lg.: 24, lg.: 16, ép.: 13 (ig. 28d).
Placages pieds de lit • SP2021i, anneau mouluré, incomplet, Ht.: 15, ép.: 3 • SP2012- US2053b, mouluré présentant sur une face
un redent externe et sur l’autre un lit de pose plan, un quart du diamètre conservé, Ht.: 3,5, diam.: 28 • SP2012- US2053a, type A,
incomplet, Ht.: 18, lg.: 18, diam. rest.: 31 (ig. 22g) • SP2021l, type A, complet, Ht.: 45, lg. base: 30 (ig. 22e) • SP2027- US2028b, type A,
incomplet, Ht.: 18, lg. : 14 (ig. 22f) • SP2027- US2028a, type E, un tiers du diamètre conservé, Ht.: 49, lg. : 22 (ig. 23b) • SP2021c, type
E, moitié du cylindre conservé, Ht.: 42, diam.: 22, (ig. 23a) • Zone 2- US2059p, fragment de décor de trois lignes ondulées, incomplet,
Lg.: 12, lg. : 10 • SP2020- US2032c, apparenté type D, incomplet, Ht.: 11, lg.: 22, ig.1, no 9 • SP2020- US2032d, apparenté type D,
incomplet, Ht.: 9, lg.: 16 • SP2021o, élément décoré de motifs indéterminés en relief, incomplet, Ht.: 15, lg.: 7 • SP2020- US2032a, type
A, incomplet, Ht.: 30, lg.: 13 (ig. 22h) • SP2021f, type B, incomplet, Lg.: 22, lg.: 18 • Zone 2-US2059a, type B, incomplet, Lg.: 21, lg.:
16 • Zone 2- US2059e, type B, incomplet, Lg.: 30, lg.: 5 • Zone 2- US2059f, type B, incomplet, Lg.: 15, lg.: 6 • Zone 2-US 2059g, type
B, incomplet, Lg.: 13, lg.: 8 • Zone 2- US2059h, type B, Incomplet, Lg.: 12, lg.: 9 • Zone 2-US 2059i, type B, incomplet, Lg.: 13, lg.:
12 • Zone 2- US2059j, Type B, incomplet, Lg.: 11, lg.: 4,5 • SP2021m, type B1, incomplet, Lg.: 21, lg.: 11 • Zone 2- US2059d, type B1,
incomplet, Lg.: 23, lg.: 12 (ig. 23f) • Zone 2- US2059k, type B1, incomplet, Lg.: 30, lg.: 11 • Zone 2- US 2059m, type B1, incomplet,
Lg.: 25, lg.: 11 • Zone 2- US2059c, type B2, incomplet, Lg.: 30, lg.: 14 (ig. 23g) • Zone 2-US 2059b, type B3, incomplet, Lg.: 22, lg.: 17
(ig. 23e) • SP2021g, type C, incomplet, Ht.: 27, lg.: 20 (ig. 22a) • SP2020- US2032b, type D, complet, Ht.: 31, lg.: 21, Diam. rest.: 80
(ig. 23d) • SP2021a, type D, incomplet, Lg.: 27, lg.: 28 (ig. 23c) • 15, SP2021b, type D, incomplet, Lg.: 21, lg.: 11 (ig. 23c) • SP2021n,
type D, incomplet, Lg.: 15, lg.: 13 • Zone 2-US 2059l, type E, incomplet, Lg.: 31, lg.: 14 • SP2021d, type F, incomplet, Lg.: 25, lg.:
15 (ig. 22c) • SP2021e, type F, incomplet, Lg.: 30, lg.: 11 (ig.22d) • SP2021k, fragment de pied de lit ?, incomplet, Ht.: 16, lg.: 11,5 •
US2077, Fragment de pied de lit ?, incomplet, Lg.: 15, lg.: 9 • SP2021h, décor de motifs ondulés indéterminés disposés sur une base
moulurée, incomplet, Ht.: 25, lg.: 13 (ig. 22b).
Placages • SP2020- US2133, fragment lisse indéterminé, Lg.: 12, lg.: 12 • SP2010, plan décoré de lignes courbes parallèles (ailes
déployées ?), incomplet, Lg.: 24, lg.: 11 • Zone 2- US2059o, forme hexagonale, manque une extrémité, Lg.: 14, lg.: 11 • SP1003US1115, fragment avec un décor géométrique incisé, Lg.: 18, lg.: 16.
Pyxides • SP3023- US3096, couvercle, moitié du diamètre conservé, Ht.: 10, diam.: 34 (ig. 14b) • SP2045- US2050, Ier s. – milieu IIe s.,
type 1a., très endommagée, manque la poignée de préhension sur le couvercle, corps: Ht.: 36, diam.: 34 ; couvercle: Ht.: 9, diam.: 36
(ig. 14e) • SP3023- US3110, Ier s., type 1b., un quart du cylindre conservé, Ht.: 62, diam.: 36 (ig. 14c).
vALmier 2008
Aiguilles • 2116/Isol 524, manque la partie supérieure, cassure au niveau du chas, Lg. : 83 • 1001, reste une partie du corps, Lg. : 36 •
3006/ Isol 004, type AXIX,2, Lg. : 74 • 2005/Isol 523, type AXIX,9, Lg. : 75,5.
Cuillère à parfum • TR Z.2, type AXXIV,2, Lg. : 59.
Dé à jouer • 2046, type BI. Les points sont marqués par des ocelles, Côté : 8,5.
Déchet de travail • 2005, tronçon de diaphyse de métatarse de bœuf, portant de nombreuses traces de sciage, Lg.: 43, ép.: 10,5 •
1001/2045, extrémité distale de métatarse gauche de bœuf épiphysé, traces de sciage, Ht. : 75 • 2005, extrémité proximale de métacarpe
gauche de bœuf, Ht.: 33 • 2005, extrémité proximale de métacarpe de bœuf, Ht.: 34 • 2005, extrémité proximale de métacarpe de
bœuf, Ht.: 35 • 3115, base de merrain ou d’andouiller de cerf scié aux deux extrémités, extrémité supérieure en biais avec languette
d’arrachement positive près de l’os spongieux, Ht. : 36,5 • 3115, tronçon de merrain ou d’andouiller de cerf scié aux deux extrémités,
une extrémité sciée en biais, Ht. : 40 • 3115, tronçon de merrain ou d’andouiller de cerf scié aux deux extrémités, Ht. : 27 • 1001/2045,
fragment de diaphyse d’os long non déterminé (radius/tibia ?), une extrémité sciée, bords débités, Ht. : 53 • 1001/2045, déchet de tour,
une extrémité portant une extrémité arrondie suite à la séparation d’avec l’objet, corps facetté, Lg. : 61, Diam.:13 à 14.
Éléments de charnière • 2005, type AXI,1, métatarse de bœuf, Ht. : 112, Diam.: 25 • 2001/ Isol 001, type AXI,2, métatarse de bœuf,
Ht. : 34, Diam.: 28 • 3128, type AXI,2, Ht. : 32,5, Diam.: 28 • 2021, type AXI,2, reste un quart de la circonférence, Ht.: 31• 2005, type
AXI,2, métatarse de bœuf, Ht.: 35, Diam.: 25 à 27 • 2005, fragment, type AXI,1, Ht. : 59 • 1001/2045, le pourtour de la perforation
comporte une couronne en ressaut destinée à masquer la cheville par un bouchon rapporté ?, type AXI,2, Ht. : 35 (ig. 18a).
Épingles • 3006, type AXX,8, Lg. : 64 • 3023, type AXX,8, Lg. : 61, non retrouvée • 2108, type AXX,8, Lg. : 62 • Z.2, 20, type AXX,8,
Lg. : 61 • 2005, type AXX,8, Lg. : 33.
Jetons, pion et palet • 3115, type AXXXIII,1, Diam.: 16,5, ép.: 5,5 • 2069, type AXXXIII,3, Diam.: 18,5, ép.: 2,5 • 3006, type
AXXXIII,8, Diam.: 21,5 • 3128, face supérieure bombée, rainures périphériques, Diam.: 26, ép.: 7 • Isol 003, type AXXXIV,1, face
supérieure: cuvette centrale, deux sillons concentriques et périphérie ornée de guillochis, Diam.: 28, ép.: 5.
Objets longs et ins de type aiguille, épingle… • 3128, corps et pointe conservés, Lg. : 81 • 2161, corps et pointe conservés, Lg. :
82 • 2010, corps et pointe conservés, Lg. : 52 • 1001/2045, Lg. : 53 • 3006, corps conservé, Lg. : 39 • 3006, corps conservé, Lg. : 33 •
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
422
◤ Annexes
1001/2045, corps conservé, Lg. : 32 • 2109, corps et pointe conservés, Lg. : 55 • 2005, corps et pointe conservés, Lg. : 75,5 • 2026, pointe
conservée, Lg. : 39 • 2051, corps conservé, Lg. : 31 • 3054, corps conservé, Lg. : 34 • 3090, corps conservé, Lg. : 42 • 3090, corps
conservé, Lg. : 52.
Peigne • 2005, fragment de barrette portant les encoches des sciage des dents, matière dure animale indéterminée, Lg. : 22.
Tessères • 2046, type AXXXIII,8, face inférieure : chiffre VII ou II gravé, Diam.: 19 • 2153, tessère alexandrine, Diam.: 31,5, ép.: 5
(ig. 27h).
viLLeneuve Les thermes 1987
(mobilier non retrouvé, informations d’après Jaget, Borréani, 1987, p. 4 )
Élément de charnière • US 4801, Fin Ier av. – milieu Ier.
fréJus / sAns provenAnce
Cuillère • Inv. MA 43.156, cochlear à cuilleron piriforme, deux chevrons sont gravés au dos, manque la pointe, Lg. : 68, lg.: 22.
Épingle • Fonds ancien (MA), Type AXXI,1a, Lg. : 97 (citée par Brentchaloff 1996, no 73, ig. 4e de couverture, 1re à gauche).
Peigne • Fréjus, photothèque du Centre Camille Jullian, Aix-en-Provence, no 145211 (ig. 13b).
Pyxide • Fonds ancien (MA), Type 1 ?, corps de forme tronconique incomplet, extrémité supérieure avec ressaut interne pour adapter
le couvercle (Béal, Feugère, 1983, 122, no 13, ig. 14).
Revue ARchéologique de NARboNNAise, tome 43, 2010
objets et déchets de l’ARtisANAt de l’os, du bois de ceRf et de l’ivoiRe À fRéjus (vAR) de lA péRiode RoMAiNe À l’ANtiquité tARdive
423
◤ Notes de commentaire
1. Aucune des pièces examinées ne provient de bois de chevreuil (Capreolus
capreolus).
2. L’origine animale de l’ivoire n’a pas été déterminée.
3. Tranchées de reconnaissance en 1970, fouilles extensives sur 4000 m² en
1971-1972, sondages complémentaires en 1973-1978 et fouilles sur 2300 m²
et sondages en 1982.
4. Nous remercions L. Rivet pour les informations archéologiques et chronologiques données avant la publication du site.
5. Nous remercions le Service Régional de l’Archéologie (Direction Régionale
des Affaires Culturelles, PACA, Aix-en-Provence) pour nous avoir permis de
consulter et d’étudier le matériel conservé au dépôt d’État du Clos de la Tour
à Fréjus.
6. Nous tenons à remercier P. Excoffon pour nous avoir transmis les informations
archéologiques et chronologiques de ce site en cours d’étude.
7. Etude en cours par Y. Lemoine, I. Rodet-Belarbi et J.-B. Gaillard.
8. M. Feugère présente également le mobilier métallique dans un chapitre intitulé
« Militaria, objets en os et en métal ».
9. Site du Clos de la Tour, objets nos 72a, 72b, 72c ; site de la Plate-Forme, objet
no 72d.
10. Site du Clos de la Tour, objet inv. MAMF 76.25.6.
11. Site des Aiguières, objets nos 344, 380, 381, 382, 626, 654, 655, 656.
12. Tous nos remerciements vont à Ch. Gébara et I. Béraud qui nous ont autorisés à
consulter les inventaires du mobilier de ces deux sites, dans lesquels ces objets
sont signalés.
13. L’identiication spéciique repose sur la taille de la dent qui est très largement
supérieure à celle des porcs domestiques de la collection de comparaison du
laboratoire d’archéozoologie du Cepam de Nice.
14. La mention « Aiguières » suivie d’un numéro d’objet renvoie toujours au travail de M. Feugère 2009. Suite à un décalage dans les numérotations, le dessin
de la igure 47 noté « 650 » correspond à l’épingle no 651 (p. 151).
15. La mention « îlot Mangin » suivie d’un numéro d’objet renvoie toujours à l’article d’Y. Lemoine et I. Rodet-Belarbi 2005-2006.
16. Nous tenons à remercier Loïc Damelet (photographe, CNRS-CCJ, Aix-en-Provence) qui nous a permis d’accéder à cette source iconographique.
17. Sa forme générale évoque les bivalves de la famille des Pectinidae, sans qu’il
soit possible de préciser s’il s’agit de la représentation d’une coquille SaintJacques, d’un pétoncle ou d’un peigne glabre.
18. Cette pièce a été identiiée, à l’époque, à tort comme un fuseau.
19. Etude en cours.
RAN 43 – pp. 369-427
– isAbelle Rodet-belARbi – yvoN leMoiNe
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